Les découvertes de Charline 6
Récit érotique écrit par Evelyne De G [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-10-2020 dans la catégorie Pour la première fois
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Les découvertes de Charline 6
Jour 6: soubrette et paillote
Comme hier, la maison était fermée et elle rentra sans bruit. Cela l’arrangeait car depuis hier soir Charline avait conçu un plan dans sa petite tête perturbée. Elle avait repensé au décrochement de mâchoire de Julian en la voyant habillée en soubrette. Elle savait que Sylvia était fière de son bouquet final pour le défilé. Alors sa décision était prise, elle allait s’habiller en soubrette pour eux. C’était sa façon à elle de se faire pardonner de son arrogance de petite fille gâtée. Cela lui donnerait un style moins hautain, plus dans la repentance et l'obéissance.
Sur la table de la cuisine Julian avait laissé un petit mot mystérieux : “ aucun repas à préparer”. Charline se surprit à applaudir d’excitation, comme au spectacle, devinant que Sylvia lui réservait une nouvelle surprise. Alors c’était à son tour de lui en faire une pour qu’elles soient plus sur un pied d’égalité. Elle fila en haut se déguiser. Elle n’avait porté qu’un costume de soubrette sur les deux, alors Charline décida d’enfiler le second pour voir ce qu’il donnait sur elle. Comme c’était le plus sage des deux, Charline contrasta la sobriété de la tenue avec la paire de talons les plus haute, espérant que Sylvia la félicite de faire l’effort de les porter. Elle garda sa petite culotte de coton très sage et passa un temps fou devant le miroir ajustant çà et là le décolleté, la coiffe, s’amusant à prendre des poses.
- Charline ?
Elle sursauta, c’était Julian qui l’appelait d’en bas. Elle descendit les escaliers à grand bruit avec ses hauts talons. Il était torse-nu, ne portant qu’un caleçon, et visiblement il venait juste d’affronter la lumière du jour. Sa voix était rauque, sa bouche pâteuse, ses yeux évitaient la lumière et il sentait le mal de crâne à plein nez.
- Tu es magnifique Charline, tournes pour moi dans ta robe de Princesse Soubrette.
Charline aux anges s’exécuta et ne put s'empêcher de finir dans les bras de Julian pour l’embrasser d’un baiser chaste sur la joue. Mais Julian bandait alors elle s’écarta.
- Monsieur est en pleine forme ce matin. Elle continua de tourner autour de lui comme dans une valse, comblée par cette réaction naturelle flatteuse à son égard.
- Mademoiselle, pourrais-je avoir un café et deux paracétamols s’il vous plaît ?
- Oui Monsieur, de suite Monsieur, vos désirs sont des ordres Monsieur. Charline rigolait et continua à danser en virevoltant autour de lui, de plus en plus à l’aise avec ses talons aiguilles, des petits talons certes, mais il fallait bien passer par là pour apprendre à marcher avec.
- Votre table vous attend Monsieur, et vos toasts sont en route dit-elle avec un grand sourire et en s’inclinant devant lui, jouer à la soubrette lui plaisait beaucoup.
Julian s’assis à sa place fétiche se ressourçant de ce point de vue sur la nature qu’il avait dompté à force du choix des arbres, de leur implantation, de la taille des arbustes, du plantage de fleurs et de la tonte de la pelouse.
Charline voulait qu’il s’occupe d’elle comme de son parc et c’est ce qu’elle avait l’impression de vivre. En plus elle disposait de son Julian rien que pour elle, Sylvia étant encore en train de dormir.
- Et voici vos paracétamols Monsieur, et votre verre d’eau !
Certes Charline se moquait de son rôle de soubrette mais quelque part au fond d’elle, elle était ravie d’être celle par laquelle Julian était heureux. Elle ne demandait rien d’autre que d’être à son service, qu’il fasse d’elle ce qu’il voulait quand il voulait. Elle était sienne à jamais.
- Et voilà votre café et vos toasts tous chauds, Monsieur.
Charline termina ses virevoltes en bougeant une chaise tout contre son Julian, pour admirer avec lui cette si belle vue de la terrasse Est. Sa virevolte finale avait placé la chaise un peu trop près de Julian et leurs genoux se touchaient quand elle s’assit. Elle posa sa tête contre son épaule. Cette dernière virevolte était décidément bien maladroite car Charline s'assit sur sa jupe qui tournait au moment où elle était la plus haute. La bordure de sa jupe arrivait juste à la hauteur de son petit sexe vierge sous sa culotte blanche en coton, dévoilant ses jambes infiniment longues et minces. Elle ne savait pas pourquoi mais elle aimait jouer ce rôle de soubrette.
Enivrée par sa valse, Charline sentait que la tête lui tournait et que tous ses sens étaient en éveil. L’odeur du café et des toasts chauds, le contact du genou de Julian, cette vue à couper le souffle, le chant des oiseaux et ce goût de liberté. Elle cala sa respiration trop rapide sur celle de Julian, s'enivrant de sa force et de sa stabilité. Elle n’aurait voulu que jamais ce temps ne s'arrête, qu’il pose une main sur sa cuisse, qu’il caresse son cou, qu’il l’embrasse. Elle chipa le toast que Julian venait de prendre, le croqua à pleines dents et le lui rendit.
- Voleuse ! dit Julian en riant et en lui donnant une simili claque sur sa main.
- Vous êtes où ?
Sylvia les cherchait. Mauvais timing. Pour une fois qu’elle avait son Julian que pour elle. Alors Charline se leva, vola un autre morceau de toast et repartit en virevolte.
- Nous sommes là Madame ! Sur la terrasse ! Bonjour Madame, voulez-vous un café Madame ?
Sylvia éprouva une grande fierté de la voir porter son costume de soubrette et de s’amuser ainsi de la farce qu’elle leur avait faite. Dieu que cette gamine était fraîche. Tant de spontanéité au réveil était une grâce que la vie leur faisait.
- Qu’il est agréable d’avoir des domestiques, lâcha Sylvia en s’installant sur la chaise à côté de Julian que lui désignait la soubrette.
- Tout le plaisir est pour moi Madame et vous êtes très belle ce matin.
Sylvia, pris ce compliment et donna un discret coup de coude à Julian histoire de lui faire comprendre de lui en faire un lui aussi.
Allez donc chercher mon portable jeune fille, que j’imortalise ce moment
Tout de suite Madame, voila Madame. Sylvia mitrailla Charline en rigolant
- Je suis ravi de commencer une nouvelle journée de congé avec deux très belles personnes à mes côtés, lâcha Julian.
- Et voilà votre café Madame, Monsieur peut-il m’expliquer ceci s’il vous plaît ?
Elle posa le mot qu’il avait rédigé la veille : “aucun repas à préparer”
- Nous allons passer la journée à la plage, veuillez donc préparer les affaires, jeune fille, nous sommes attendus pour déjeuner.
Décidément on ne s'ennuyait pas avec eux, la journée avait trop bien commencé et nul doute qu’elle leur réserverait bien des surprises. Julian expliqua qu’il avait réservé une table pour déjeuner tranquillement dans une paillote. Ensuite, ils iraient à la plage et verraient bien quoi faire ensuite.
Charline ne savait pas quoi porter quand Sylvia arriva avec la chemise blanche que Julian portait la veille pour recevoir leurs amis. Elle lui demanda de l’enfiler sans soutien-gorge, de faire un nœud autour de son ventre et d’enfiler la mini-jupe noire de soubrette. Elle choisit une paire de sandales aux talons plats constituée d’une multitude de fines lanières multicolores lui arrivant à la cheville. Elle l’invita à attacher ses cheveux en queue de cheval pour dévoiler son cou long et fin.
- Tu es sublime ainsi Charline ! Et elle ne put que confirmer à quel point Sylvia savait la sublimer et la rendre femme.
Ils partirent vers midi, n’ayant qu’une heure de route pour arriver à destination. Charline était excitée comme une puce, se rappelant les excursions qu’elle faisait en vacances, petite, avec Julian. Ils parlèrent de tout et de rien dans la voiture puis la discussion partie sur le nouveau copain de la fille de Julian. Elle l’avait appelé hier pour lui annoncer. Julian était très réservé et pudique quand il parlait de ses filles et surtout très respectueux envers elles. Il protégeait sa sphère intime comme un lion.
La conversation dérapa sur la virginité et l’importance de la perdre avec la bonne personne. Sylvia parlait des filles en général et non pas de la fille de Julian en particulier. Du coup Charline se sentait concernée car Sylvia avait des idées bien arrêtées sur la chose.
- De nos jours avec internet on a accès à tout sur la sexualité. Je ne comprends pas les filles qui ne s’y intéressent pas et qui ne se documentent pas pour se faire une opinion objective. Tout le monde a un niveau minimum en français ou en math. On a appris aux jeunes à apprendre. Pourquoi sont-ils donc si passifs ?
Charline se sentit piquée au vif car sa connaissance sur la sexualité était nulle jusqu’à ces derniers jours. Elle ressentait que ses retrouvailles avec Julian lui avaient soudain ouvert les yeux sur cette dimension. Elle expliqua son éducation dans des établissements catho, le tabou d’en parler à ses parents, la gêne d’en parler aux copines, l’incohérence des sites internet où l'on trouvait tout et son contraire, les sites pornos accessibles à tous. Julian lui fit un coup d’œil dans le rétroviseur et ses joues rosirent.
- Mais pourquoi vouloir perdre sa virginité alors qu’il existe tellement de jeux autours en attendant de trouver le bon homme avec qui le faire ?
Sylvia expliqua qu’elle avait perdu sa virginité avec son premier petit ami et que ce fut un moment sans saveur particulière. Leur mariage dura huit ans. Elle avait divorcé de lui trois ans plus tôt et n’avait découvert qu’une fois célibataire à nouveau ce qu’était la sexualité.
- Tu t’es bien rattrapée depuis, lâcha Julian en rigolant
Puis il expliqua qu’il avait perdu sa virginité de jeune homme ans avec une femme qui avait le double de son âge mais qui en faisait bien plus. C’était sa prof de math privée, une vieille fille coincée, pas aimable, dure, toujours habillée de façon classique de style tailleur chemisier et chignon. Julian avoua de plus avoir une dyscalculie non détectée à l'époque.
Charline n’en avait jamais entendu parler. Vu son statut social actuel visiblement ce handicap ne l’avait pas particulièrement atteint. Julian n'était donc pas un élève facile et ils s'énervaient tous les deux avec sa prof. De plus, le cours était après son entrainement de sport étude rugby et ses potes allaient boire des bières après la douche sans lui. Cela devait le frustrer pas mal.
- Tu ne m’avais jamais raconté cette histoire, lâcha Sylvia un peu déçue de partager ce scoop avec Charline.
La prof de maths lui ouvrit sa porte vêtue d’un petit short en jeans, cheveux lâchés, haut blanc avec un décolleté un peu transparent sous le soleil porté sans soutien-gorge dessous. Elle avait de petits seins adorables et il devinait ses tétons pointés. Elle avait gagné dix ans de moins. C’était son dernier cours de math de l’année, un vendredi soir, fin juin. Elle déménageait la semaine suivante à Strasbourg, sa ville d'origine. Il y avait des cartons partout, donc ils firent le cours, côte à côte sur le canapé du salon, alors qu’il se tenait normalement sur la table de sa cuisine.
- Elle me proposa une bière alors que d’habitude je n’avais jamais droit à un verre d'eau. Et elle buvait sa bière directement au goulot d’une façon aguicheuse.
Julian revivait visiblement la scène. Il avait vécu le cours de math le plus sexy de sa vie, et bandait ferme sous mon jogging, chose qu'elle ne pouvait pas ignorer. Deuxième bière, puis troisième et là tout a basculé dans un baiser de folie. Première fellation directe de ma vie. Il appela ses parents et un copain qui l'a couvert en disant qu’il restait chez lui. Ils ont passé un week-end d'amour entre chambre, salon, cuisine et salle de bain. Elle lui jouait du piano nue après l'amour. Il ne l'a jamais revu.
- Je suis rentré chez moi dimanche soir en sifflant.
Les filles rigolèrent de bon cœur, ravies de ce récit.
Confidence pour confidence Charline leur avoua avoir eu des petits copains mais n’avoir pas encore franchi le pas. Comme Sylvia elle pensait qu’il fallait attendre de perdre sa virginité avec la bonne personne.
Ils continuèrent de parler sexualité, Charline se sentant soudain plus adulte qu’adolescente, comme si elle était en train de passer un cap et faisait partie de l’autre clan, même si elle était encore vierge.
Arrivé à la paillote “des Iles”, Julian et Sylvia firent des accolades au patron et à son épouse. Au son de la musique et de la déco, Charline pensa que ce couple de quadra charmants étaient Martiniquais ou Guadeloupéens.
- Vous êtes venue avec la fameuse candidate à la soirée ? Sylvia et Julian se figèrent sur place. Vu la gêne que sa question venait de poser le patron enchaîna très vite. Heureusement, Charline se tenait un peu en retrait et la musique assez forte avait couvert sa question.
- C’est ta fille aînée ou cadette ?
- Aucune des deux, c’est ma benjamine enchaîna Julian serrant Charline contre elle.
- Ah je ne savais pas que tu avais trois filles. Ben dis donc, chapeau, tu dois avoir du travail. Le patron parti en rigolade entraînant les autres dans sa bonne humeur.
- Elle est très belle ta fille Julian, le portrait craché d’Isabelle, poursuivit la patronne. Un ange vola.
La mère de Charline disait toujours que les hommes changeaient rarement de profil de femme en divorçant. Charline avait pu le vérifier sur pas mal de couples remariés autour d’elle. Julian, lui, avait choisi une femme très différente passant d’une grande rousse sans seins à une petite brune à belle poitrine. Il s’agissait là d’un vrai virage, lui qui pourtant était si stable.
- On vous laisse vous installer nous sommes en plein coup de feu, expliqua le Patron
La paillote était en effet quasiment pleine. Ils leur avaient gardé la meilleure table du carré VIP et leur offrit un cocktail de bienvenue. Connaissant Julian, Charline ne fut pas surprise qu’ils trônent ainsi sur la meilleure table, devenant un peu le centre d’attention des regards. Sylvia pensa que ce moment valait bien quelques selfies.
Julian expliqua avoir rencontré ce couple lors de congés à l’Ile Maurice où ils tenaient un autre établissement. Un quadra apercevant Julian s’avança vers eux pour les saluer. Il semblait avenant et sympa, portait quatre cocktails dans les mains. Il venait du bar et allait visiblement rassasier sa tribu. Charline se sentie toiser du coin de l’œil.
- Salut les amoureux, vous passez au carré nature après ?
- Probablement pas aujourd’hui, non, mais on verra, lâcha Julian.
- Elle est adorable ta fille. Le bruit avait déjà circulé. L’homme partit aussi vite qu’il était arrivé.
Sylvia demanda à Charline de lui raconter les vacances qu’elle avait passées avec Julian. Son premier souvenir datait de lorsqu’ils étaient venus les rejoindre dans leur villa en Espagne la première année. Puis ils avaient fait une croisière formidable en méditerranée l'année suivante. Enfin, il y a trois ans, un long voyage aux USA côte ouest. C’était le voyage mythique par excellence pour Charline qui raconta force détail.
- Julian et mon père ont passé toute une nuit au Casino à las Vegas et ne sont rentrés qu’au petit déjeuner.
- Ah oui ? Mais je croyais que tu ne jouais pas mon amour ? Tu es sûr que tu as passé la nuit au Casino mon chéri ? Sylvia suggérait ainsi qu’un autre type d’établissement de la ville du vice aurait pu être fréquenté par les deux hommes.
Charline sauva Julian en poursuivant son histoire mais c’est vrai qu’elle n’avait jamais vu Julian aller au casino à part à Las Vegas.
Le repas fut très agréable, très bon et ambiancé par la musique exotique. Le patron leur avait gardé trois bains de soleil en première ligne de mer. Ils allèrent se changer dans les toilettes spéciales du carré VIP où il y avait des WC, des douches et des vestiaires pour y laisser ses affaires. Charline fila aux toilettes et une fois assise sur les WC s'aperçut que des planches mal ajustées de la cloison lui offrait une vue sur la douche d'à côté. C’est justement là que Julian s’était installé pour changer son maillot. Elle ne put résister d’approcher son œil et vit Julian se déshabiller. Son cœur stoppa net. Julian lui offrait un strip-tease. Certes elle l’avait vu très souvent en maillot mais là il était totalement nu. Le préservatif XXL revint à sa mémoire. Julian prenait une douche et tournait sur lui-même. Charline découvrit son sexe totalement rasé pendant entre ses cuisses, le gland à moitié caché par cette peau qu’elle rêvait de toucher du bout des doigts. Elle perçut aussi les bourses en partie cachées par sa queue. C’est alors que Sylvia déboula sous la douche pour aller se blottir contre son compagnon. La queue se dressa, belle et noble, la main de Sylvia agissant en vrai catalyseur de plaisir. La queue se dressa.
Des personnes entrèrent dans la pièce, changeant l’équation, Julian enfila son short de bain et repartit vers la plage où Charline les rejoignit. Elle eut droit à un crémage indice 50 en mode petite fille dont les parents s’occupent et fut assignée sous le bain de soleil le plus ombragé. Charline avait mis un maillot deux pièces non transparent cette fois ci. Elle eut droit au crémage réglementaire toutes les deux heures.
Julian fit une longue sieste, Sylvia et Charline se mirent en mode farniente, dévorant la pile de magazines féminins mis à leur disposition comme chez le médecin ou le coiffeur. Charline s'aperçut qu’elle lisait désormais avec beaucoup d’attention les articles sur la sexualité. C’était la section qu’elle zappait normalement pour lire les rubriques sur les stars, la mode ou les astuces maquillage. Elle dévora pas mal d’articles sur la sexualité, le BDSM, le sexe anal, les partouses et gang bang, les sex toys et bien sur l’échangisme. Ils décrivaient cette sexualité de partage comme branchée et tendance. Elle lut aussi un article sur les fessées qui l’électrisait en repensant à celle donnée par Julian quand elle était petite, puis celles vécues tout dernièrement.
L’après-midi fila comme l’éclair. Julian était allé parler un bon moment avec ses amis Mauriciens. Ils avaient nagé deux fois aussi, s’amusant avec les vagues. Ils prirent une formule apéro dinatoire avant de partir, histoire de n’avoir pas à cuisiner en rentrant.
- Mes employeurs viennent de m'offrir un jour de congé. Lâcha Charline. Ils rigolèrent de sa blague
- Non c’est un stage de motivation poursuivit Julian
- Oui, un team building conclu Sylvia
Julian pris une bière sans alcool pour assurer sur le chemin de retour. Ils firent un dernier tour aux toilettes VIP et Charline retira son maillot mouillé pour ne porter à même le corps que sa mini-jupe noire et la chemise de Julian. Charline en partant embrassa les hôtes de cette journée et les remercia de les avoir tant gâtés. Il lui sembla qu’ils portèrent sur elle un regard différent, pour ne pas dire très chaud. Mais elle décida de n’en prêter pas plus attention que cela, ne sachant pas si cette excitation venait d’elle et de ses lectures érotiques de l’après-midi, ou si cela venait d’eux.
En quittant l’établissement Charline vit un panneau “carré nature”, dont parlait l’homme aux quatre cocktails croisés plus tôt. Un escalier semblait mener sur une grande terrasse au-dessus du restaurant. Des pancartes indiquaient “interdit aux moins de 18 ans”. Plus haut un autre panneau précisait maillots interdits. Charline compris alors que le carré “nature” était un espace naturiste que visiblement Sylvia et Julian fréquentait. Voilà donc que le couple échangiste était aussi naturiste. Cela allait un peu avec ...
Sylvia s’assoupit à peine arrivée sur l’autoroute. Julian avait mis une musique douce, propice à cela. Charline lutta contre l’endormissement, ayant un peu son Julian pour elle seule. Mais cela était limité car elle ne pouvait pas parler afin de ne pas réveiller Sylvia. Elle s’était assise sur le siège arrière pour pouvoir regarder Julian via le rétroviseur intérieur. Elle était pleine d’envies et savait que son regard trahissait la tension de la journée chargée en émotions. Il lui sembla que les regards qu’ils échangeaient en disait long sur leurs envies respectives. Selon elle, Ils étaient tous deux entrés dans une zone de turbulences assez forte. Ce n’était pas sage de s’échanger de tels regards. Dangereux même. La tension était à son comble dans l’habitacle.
Mais une fois sur l'autoroute, Julian ajusta son rétroviseur et elle perdit la possibilité de croiser son regard. N’ayant pas le permis de conduire, elle pensa qu’il avait fait cela par sécurité pour sa conduite car sa vitesse s’était sacrément accélérée. Julian disposait d’un système antiradar et s’amusait à frôler les 200 quand il le pouvait. Il avait une passion pour les autoroutes Allemandes où aucune limite n’était imposée sur certains tronçons. Cela frustra énormément Charline d’avoir perdu ce lien visuel avec Julian mais elle n’y pouvait rien. Il ne lui restait donc plus que l’option de s’endormir.
Julian avait baissé le rétroviseur pour voir ce petit sexe roux qui pointait sous cette jupe si courte. Il adorait les jambes fines et longues sans fin de Charline, et ses tétons pointaient sous la chemise qu’elle lui avait piqué. Les regards qu’elle venait de lui envoyer trahissait ses envies. Le sixième sens animal de Julian le trompait peu souvent sur la nature des femmes, et elle ne devrait pas tarder à se caresser.
Julian ne voulait rien manquer du spectacle qui se passerai plus bas. Il baissa donc le rétroviseur. C’est ainsi que démarra le quiproquo diabolique, l’étincelle qui alluma le grand incendie de l’été. En ne voyant plus les yeux de Julian dans le rétroviseur, Charline pensa qu’il ne la voyait plus et qu’elle pouvait faire ce qu’elle voulait à l’arrière.
Charline ne parvint pas à s’endormir et préféra céder aux chants des sirènes, commençant à se caresser. Elle avait du mal à trouver le sommeil tant son excitation était électrique, alors autant profiter du moment. Sa mini-jupe étant déjà au ras de son sexe, il lui fut facile d’y accéder. Idem avec ses tétons auquel l'échancrure de la chemise lui donnait un accès facile. Charline préféra défaire le nœud et ouvrir les pans de la chemise sur ses petits seins et dévoiler son ventre incurvé. La chemise sentait l’odeur de Julian mais aussi peut être des autres protagonistes de la soirée d’hier. Peut-être cette chemise contenait des traces de sperme, de mouille ou de transpiration ? De Julian ou des autres ? Protégée par les vitres teintées arrière des voitures que Julian doublait, personne ne pouvait la voir. Alors Charline laissa une main glisser de son oreille à son cou, à sa gorge, à ses seins... L’autre remonta de son genou, sur sa cuisse et son entrejambe. Elle écarta bien ses jambes, facilitant la caresse de ses doigts sur son petit clito de vierge.
C’est alors que Julian souleva ses fesses sans bruit, baissa son short et sortie sa queue dressée magnifiquement tendue qu’il commença à caresser. Charline était persuadée qu’il la croyait endormie et qu’il s’offrait une petite masturbation par plaisir, tout comme elle le faisait de son côté.
Julian n’en revenait pas de ce qu’il voyait. Après l’avoir aguichée de son regard chaud dans le rétroviseur, voilà qu’elle faisait sa lolita sous ses yeux, lui offrant un spectacle incroyable Puisqu’elle se permettait de se caresser alors par pure égalité de sexe Julian jugea opportun de faire de même. Il souleva ses fesses sans bruit pour ne pas réveiller Sylvia, baissa son short et sortit sa queue bandée comme un arc, sachant que Charline profiterait du spectacle. Elle était grande, et l’écartement entre les fauteuils passagers était large, l’avantage des grosses berlines. Elle verrait donc ce qu’il ferait.
Charline regarda Julian commencer à se masturber lentement, une grande première pour elle. Dieu que cette queue était belle et désirable. Jamais elle n’avait vu une masturbation d’homme pour de vrai. Charline s’entendit déglutir, imaginant cette queue en elle. Elle se laissa porter par le rythme lent et fascinant de cette caresse langoureuse. Puis suivant les rythmes des coups de poignet de Julian elle accéléra ses propres caresses, avalant ses halètements pour ne pas éveiller ses soupçons. Elle se laissa emporter par une vague de plaisir intense, ferma les yeux. En les rouvrant elle vit Julian donner un coup de poignet final, éjaculant librement sur le volant.
Une délicieuse odeur envahit l’habitacle, un peu la même odeur qu’elle avait senti dans les longs préservatifs ce matin Le parfum fugace disparu rapidement, emportée par la climatisation robuste de la voiture surpuissante. Julian remballa sa queue et passa une lingette nettoyante sur le volant. Charline s'endormit en rêvant de se blottir dans les bras de cet homme. Elle referma les pans de la chemise en refaisant un nœud et s’endormit.
De retour à la maison, Charline les remercia pour cette excellente journée et fila chez elle repenser à tout ce qu’elle venait de vivre, d’apprendre par ces discussions et lectures, découvert sur ce couple qui décidément avait plein de surprises à lui offrir. Sylvia lui passa un cabas avec une dizaine de magazines féminins pour qu’elle poursuive chez elle la lecture de certains articles. Un en particulier avait été annoté des mains de Sylvia, il parlait du plaisir ressenti par les femmes attachées que l’on torturait avec un sex toy, stoppant bien avant le point de non-retour, jusqu’à ce que la victime supplie de la faire jouir.
Comme hier, la maison était fermée et elle rentra sans bruit. Cela l’arrangeait car depuis hier soir Charline avait conçu un plan dans sa petite tête perturbée. Elle avait repensé au décrochement de mâchoire de Julian en la voyant habillée en soubrette. Elle savait que Sylvia était fière de son bouquet final pour le défilé. Alors sa décision était prise, elle allait s’habiller en soubrette pour eux. C’était sa façon à elle de se faire pardonner de son arrogance de petite fille gâtée. Cela lui donnerait un style moins hautain, plus dans la repentance et l'obéissance.
Sur la table de la cuisine Julian avait laissé un petit mot mystérieux : “ aucun repas à préparer”. Charline se surprit à applaudir d’excitation, comme au spectacle, devinant que Sylvia lui réservait une nouvelle surprise. Alors c’était à son tour de lui en faire une pour qu’elles soient plus sur un pied d’égalité. Elle fila en haut se déguiser. Elle n’avait porté qu’un costume de soubrette sur les deux, alors Charline décida d’enfiler le second pour voir ce qu’il donnait sur elle. Comme c’était le plus sage des deux, Charline contrasta la sobriété de la tenue avec la paire de talons les plus haute, espérant que Sylvia la félicite de faire l’effort de les porter. Elle garda sa petite culotte de coton très sage et passa un temps fou devant le miroir ajustant çà et là le décolleté, la coiffe, s’amusant à prendre des poses.
- Charline ?
Elle sursauta, c’était Julian qui l’appelait d’en bas. Elle descendit les escaliers à grand bruit avec ses hauts talons. Il était torse-nu, ne portant qu’un caleçon, et visiblement il venait juste d’affronter la lumière du jour. Sa voix était rauque, sa bouche pâteuse, ses yeux évitaient la lumière et il sentait le mal de crâne à plein nez.
- Tu es magnifique Charline, tournes pour moi dans ta robe de Princesse Soubrette.
Charline aux anges s’exécuta et ne put s'empêcher de finir dans les bras de Julian pour l’embrasser d’un baiser chaste sur la joue. Mais Julian bandait alors elle s’écarta.
- Monsieur est en pleine forme ce matin. Elle continua de tourner autour de lui comme dans une valse, comblée par cette réaction naturelle flatteuse à son égard.
- Mademoiselle, pourrais-je avoir un café et deux paracétamols s’il vous plaît ?
- Oui Monsieur, de suite Monsieur, vos désirs sont des ordres Monsieur. Charline rigolait et continua à danser en virevoltant autour de lui, de plus en plus à l’aise avec ses talons aiguilles, des petits talons certes, mais il fallait bien passer par là pour apprendre à marcher avec.
- Votre table vous attend Monsieur, et vos toasts sont en route dit-elle avec un grand sourire et en s’inclinant devant lui, jouer à la soubrette lui plaisait beaucoup.
Julian s’assis à sa place fétiche se ressourçant de ce point de vue sur la nature qu’il avait dompté à force du choix des arbres, de leur implantation, de la taille des arbustes, du plantage de fleurs et de la tonte de la pelouse.
Charline voulait qu’il s’occupe d’elle comme de son parc et c’est ce qu’elle avait l’impression de vivre. En plus elle disposait de son Julian rien que pour elle, Sylvia étant encore en train de dormir.
- Et voici vos paracétamols Monsieur, et votre verre d’eau !
Certes Charline se moquait de son rôle de soubrette mais quelque part au fond d’elle, elle était ravie d’être celle par laquelle Julian était heureux. Elle ne demandait rien d’autre que d’être à son service, qu’il fasse d’elle ce qu’il voulait quand il voulait. Elle était sienne à jamais.
- Et voilà votre café et vos toasts tous chauds, Monsieur.
Charline termina ses virevoltes en bougeant une chaise tout contre son Julian, pour admirer avec lui cette si belle vue de la terrasse Est. Sa virevolte finale avait placé la chaise un peu trop près de Julian et leurs genoux se touchaient quand elle s’assit. Elle posa sa tête contre son épaule. Cette dernière virevolte était décidément bien maladroite car Charline s'assit sur sa jupe qui tournait au moment où elle était la plus haute. La bordure de sa jupe arrivait juste à la hauteur de son petit sexe vierge sous sa culotte blanche en coton, dévoilant ses jambes infiniment longues et minces. Elle ne savait pas pourquoi mais elle aimait jouer ce rôle de soubrette.
Enivrée par sa valse, Charline sentait que la tête lui tournait et que tous ses sens étaient en éveil. L’odeur du café et des toasts chauds, le contact du genou de Julian, cette vue à couper le souffle, le chant des oiseaux et ce goût de liberté. Elle cala sa respiration trop rapide sur celle de Julian, s'enivrant de sa force et de sa stabilité. Elle n’aurait voulu que jamais ce temps ne s'arrête, qu’il pose une main sur sa cuisse, qu’il caresse son cou, qu’il l’embrasse. Elle chipa le toast que Julian venait de prendre, le croqua à pleines dents et le lui rendit.
- Voleuse ! dit Julian en riant et en lui donnant une simili claque sur sa main.
- Vous êtes où ?
Sylvia les cherchait. Mauvais timing. Pour une fois qu’elle avait son Julian que pour elle. Alors Charline se leva, vola un autre morceau de toast et repartit en virevolte.
- Nous sommes là Madame ! Sur la terrasse ! Bonjour Madame, voulez-vous un café Madame ?
Sylvia éprouva une grande fierté de la voir porter son costume de soubrette et de s’amuser ainsi de la farce qu’elle leur avait faite. Dieu que cette gamine était fraîche. Tant de spontanéité au réveil était une grâce que la vie leur faisait.
- Qu’il est agréable d’avoir des domestiques, lâcha Sylvia en s’installant sur la chaise à côté de Julian que lui désignait la soubrette.
- Tout le plaisir est pour moi Madame et vous êtes très belle ce matin.
Sylvia, pris ce compliment et donna un discret coup de coude à Julian histoire de lui faire comprendre de lui en faire un lui aussi.
Allez donc chercher mon portable jeune fille, que j’imortalise ce moment
Tout de suite Madame, voila Madame. Sylvia mitrailla Charline en rigolant
- Je suis ravi de commencer une nouvelle journée de congé avec deux très belles personnes à mes côtés, lâcha Julian.
- Et voilà votre café Madame, Monsieur peut-il m’expliquer ceci s’il vous plaît ?
Elle posa le mot qu’il avait rédigé la veille : “aucun repas à préparer”
- Nous allons passer la journée à la plage, veuillez donc préparer les affaires, jeune fille, nous sommes attendus pour déjeuner.
Décidément on ne s'ennuyait pas avec eux, la journée avait trop bien commencé et nul doute qu’elle leur réserverait bien des surprises. Julian expliqua qu’il avait réservé une table pour déjeuner tranquillement dans une paillote. Ensuite, ils iraient à la plage et verraient bien quoi faire ensuite.
Charline ne savait pas quoi porter quand Sylvia arriva avec la chemise blanche que Julian portait la veille pour recevoir leurs amis. Elle lui demanda de l’enfiler sans soutien-gorge, de faire un nœud autour de son ventre et d’enfiler la mini-jupe noire de soubrette. Elle choisit une paire de sandales aux talons plats constituée d’une multitude de fines lanières multicolores lui arrivant à la cheville. Elle l’invita à attacher ses cheveux en queue de cheval pour dévoiler son cou long et fin.
- Tu es sublime ainsi Charline ! Et elle ne put que confirmer à quel point Sylvia savait la sublimer et la rendre femme.
Ils partirent vers midi, n’ayant qu’une heure de route pour arriver à destination. Charline était excitée comme une puce, se rappelant les excursions qu’elle faisait en vacances, petite, avec Julian. Ils parlèrent de tout et de rien dans la voiture puis la discussion partie sur le nouveau copain de la fille de Julian. Elle l’avait appelé hier pour lui annoncer. Julian était très réservé et pudique quand il parlait de ses filles et surtout très respectueux envers elles. Il protégeait sa sphère intime comme un lion.
La conversation dérapa sur la virginité et l’importance de la perdre avec la bonne personne. Sylvia parlait des filles en général et non pas de la fille de Julian en particulier. Du coup Charline se sentait concernée car Sylvia avait des idées bien arrêtées sur la chose.
- De nos jours avec internet on a accès à tout sur la sexualité. Je ne comprends pas les filles qui ne s’y intéressent pas et qui ne se documentent pas pour se faire une opinion objective. Tout le monde a un niveau minimum en français ou en math. On a appris aux jeunes à apprendre. Pourquoi sont-ils donc si passifs ?
Charline se sentit piquée au vif car sa connaissance sur la sexualité était nulle jusqu’à ces derniers jours. Elle ressentait que ses retrouvailles avec Julian lui avaient soudain ouvert les yeux sur cette dimension. Elle expliqua son éducation dans des établissements catho, le tabou d’en parler à ses parents, la gêne d’en parler aux copines, l’incohérence des sites internet où l'on trouvait tout et son contraire, les sites pornos accessibles à tous. Julian lui fit un coup d’œil dans le rétroviseur et ses joues rosirent.
- Mais pourquoi vouloir perdre sa virginité alors qu’il existe tellement de jeux autours en attendant de trouver le bon homme avec qui le faire ?
Sylvia expliqua qu’elle avait perdu sa virginité avec son premier petit ami et que ce fut un moment sans saveur particulière. Leur mariage dura huit ans. Elle avait divorcé de lui trois ans plus tôt et n’avait découvert qu’une fois célibataire à nouveau ce qu’était la sexualité.
- Tu t’es bien rattrapée depuis, lâcha Julian en rigolant
Puis il expliqua qu’il avait perdu sa virginité de jeune homme ans avec une femme qui avait le double de son âge mais qui en faisait bien plus. C’était sa prof de math privée, une vieille fille coincée, pas aimable, dure, toujours habillée de façon classique de style tailleur chemisier et chignon. Julian avoua de plus avoir une dyscalculie non détectée à l'époque.
Charline n’en avait jamais entendu parler. Vu son statut social actuel visiblement ce handicap ne l’avait pas particulièrement atteint. Julian n'était donc pas un élève facile et ils s'énervaient tous les deux avec sa prof. De plus, le cours était après son entrainement de sport étude rugby et ses potes allaient boire des bières après la douche sans lui. Cela devait le frustrer pas mal.
- Tu ne m’avais jamais raconté cette histoire, lâcha Sylvia un peu déçue de partager ce scoop avec Charline.
La prof de maths lui ouvrit sa porte vêtue d’un petit short en jeans, cheveux lâchés, haut blanc avec un décolleté un peu transparent sous le soleil porté sans soutien-gorge dessous. Elle avait de petits seins adorables et il devinait ses tétons pointés. Elle avait gagné dix ans de moins. C’était son dernier cours de math de l’année, un vendredi soir, fin juin. Elle déménageait la semaine suivante à Strasbourg, sa ville d'origine. Il y avait des cartons partout, donc ils firent le cours, côte à côte sur le canapé du salon, alors qu’il se tenait normalement sur la table de sa cuisine.
- Elle me proposa une bière alors que d’habitude je n’avais jamais droit à un verre d'eau. Et elle buvait sa bière directement au goulot d’une façon aguicheuse.
Julian revivait visiblement la scène. Il avait vécu le cours de math le plus sexy de sa vie, et bandait ferme sous mon jogging, chose qu'elle ne pouvait pas ignorer. Deuxième bière, puis troisième et là tout a basculé dans un baiser de folie. Première fellation directe de ma vie. Il appela ses parents et un copain qui l'a couvert en disant qu’il restait chez lui. Ils ont passé un week-end d'amour entre chambre, salon, cuisine et salle de bain. Elle lui jouait du piano nue après l'amour. Il ne l'a jamais revu.
- Je suis rentré chez moi dimanche soir en sifflant.
Les filles rigolèrent de bon cœur, ravies de ce récit.
Confidence pour confidence Charline leur avoua avoir eu des petits copains mais n’avoir pas encore franchi le pas. Comme Sylvia elle pensait qu’il fallait attendre de perdre sa virginité avec la bonne personne.
Ils continuèrent de parler sexualité, Charline se sentant soudain plus adulte qu’adolescente, comme si elle était en train de passer un cap et faisait partie de l’autre clan, même si elle était encore vierge.
Arrivé à la paillote “des Iles”, Julian et Sylvia firent des accolades au patron et à son épouse. Au son de la musique et de la déco, Charline pensa que ce couple de quadra charmants étaient Martiniquais ou Guadeloupéens.
- Vous êtes venue avec la fameuse candidate à la soirée ? Sylvia et Julian se figèrent sur place. Vu la gêne que sa question venait de poser le patron enchaîna très vite. Heureusement, Charline se tenait un peu en retrait et la musique assez forte avait couvert sa question.
- C’est ta fille aînée ou cadette ?
- Aucune des deux, c’est ma benjamine enchaîna Julian serrant Charline contre elle.
- Ah je ne savais pas que tu avais trois filles. Ben dis donc, chapeau, tu dois avoir du travail. Le patron parti en rigolade entraînant les autres dans sa bonne humeur.
- Elle est très belle ta fille Julian, le portrait craché d’Isabelle, poursuivit la patronne. Un ange vola.
La mère de Charline disait toujours que les hommes changeaient rarement de profil de femme en divorçant. Charline avait pu le vérifier sur pas mal de couples remariés autour d’elle. Julian, lui, avait choisi une femme très différente passant d’une grande rousse sans seins à une petite brune à belle poitrine. Il s’agissait là d’un vrai virage, lui qui pourtant était si stable.
- On vous laisse vous installer nous sommes en plein coup de feu, expliqua le Patron
La paillote était en effet quasiment pleine. Ils leur avaient gardé la meilleure table du carré VIP et leur offrit un cocktail de bienvenue. Connaissant Julian, Charline ne fut pas surprise qu’ils trônent ainsi sur la meilleure table, devenant un peu le centre d’attention des regards. Sylvia pensa que ce moment valait bien quelques selfies.
Julian expliqua avoir rencontré ce couple lors de congés à l’Ile Maurice où ils tenaient un autre établissement. Un quadra apercevant Julian s’avança vers eux pour les saluer. Il semblait avenant et sympa, portait quatre cocktails dans les mains. Il venait du bar et allait visiblement rassasier sa tribu. Charline se sentie toiser du coin de l’œil.
- Salut les amoureux, vous passez au carré nature après ?
- Probablement pas aujourd’hui, non, mais on verra, lâcha Julian.
- Elle est adorable ta fille. Le bruit avait déjà circulé. L’homme partit aussi vite qu’il était arrivé.
Sylvia demanda à Charline de lui raconter les vacances qu’elle avait passées avec Julian. Son premier souvenir datait de lorsqu’ils étaient venus les rejoindre dans leur villa en Espagne la première année. Puis ils avaient fait une croisière formidable en méditerranée l'année suivante. Enfin, il y a trois ans, un long voyage aux USA côte ouest. C’était le voyage mythique par excellence pour Charline qui raconta force détail.
- Julian et mon père ont passé toute une nuit au Casino à las Vegas et ne sont rentrés qu’au petit déjeuner.
- Ah oui ? Mais je croyais que tu ne jouais pas mon amour ? Tu es sûr que tu as passé la nuit au Casino mon chéri ? Sylvia suggérait ainsi qu’un autre type d’établissement de la ville du vice aurait pu être fréquenté par les deux hommes.
Charline sauva Julian en poursuivant son histoire mais c’est vrai qu’elle n’avait jamais vu Julian aller au casino à part à Las Vegas.
Le repas fut très agréable, très bon et ambiancé par la musique exotique. Le patron leur avait gardé trois bains de soleil en première ligne de mer. Ils allèrent se changer dans les toilettes spéciales du carré VIP où il y avait des WC, des douches et des vestiaires pour y laisser ses affaires. Charline fila aux toilettes et une fois assise sur les WC s'aperçut que des planches mal ajustées de la cloison lui offrait une vue sur la douche d'à côté. C’est justement là que Julian s’était installé pour changer son maillot. Elle ne put résister d’approcher son œil et vit Julian se déshabiller. Son cœur stoppa net. Julian lui offrait un strip-tease. Certes elle l’avait vu très souvent en maillot mais là il était totalement nu. Le préservatif XXL revint à sa mémoire. Julian prenait une douche et tournait sur lui-même. Charline découvrit son sexe totalement rasé pendant entre ses cuisses, le gland à moitié caché par cette peau qu’elle rêvait de toucher du bout des doigts. Elle perçut aussi les bourses en partie cachées par sa queue. C’est alors que Sylvia déboula sous la douche pour aller se blottir contre son compagnon. La queue se dressa, belle et noble, la main de Sylvia agissant en vrai catalyseur de plaisir. La queue se dressa.
Des personnes entrèrent dans la pièce, changeant l’équation, Julian enfila son short de bain et repartit vers la plage où Charline les rejoignit. Elle eut droit à un crémage indice 50 en mode petite fille dont les parents s’occupent et fut assignée sous le bain de soleil le plus ombragé. Charline avait mis un maillot deux pièces non transparent cette fois ci. Elle eut droit au crémage réglementaire toutes les deux heures.
Julian fit une longue sieste, Sylvia et Charline se mirent en mode farniente, dévorant la pile de magazines féminins mis à leur disposition comme chez le médecin ou le coiffeur. Charline s'aperçut qu’elle lisait désormais avec beaucoup d’attention les articles sur la sexualité. C’était la section qu’elle zappait normalement pour lire les rubriques sur les stars, la mode ou les astuces maquillage. Elle dévora pas mal d’articles sur la sexualité, le BDSM, le sexe anal, les partouses et gang bang, les sex toys et bien sur l’échangisme. Ils décrivaient cette sexualité de partage comme branchée et tendance. Elle lut aussi un article sur les fessées qui l’électrisait en repensant à celle donnée par Julian quand elle était petite, puis celles vécues tout dernièrement.
L’après-midi fila comme l’éclair. Julian était allé parler un bon moment avec ses amis Mauriciens. Ils avaient nagé deux fois aussi, s’amusant avec les vagues. Ils prirent une formule apéro dinatoire avant de partir, histoire de n’avoir pas à cuisiner en rentrant.
- Mes employeurs viennent de m'offrir un jour de congé. Lâcha Charline. Ils rigolèrent de sa blague
- Non c’est un stage de motivation poursuivit Julian
- Oui, un team building conclu Sylvia
Julian pris une bière sans alcool pour assurer sur le chemin de retour. Ils firent un dernier tour aux toilettes VIP et Charline retira son maillot mouillé pour ne porter à même le corps que sa mini-jupe noire et la chemise de Julian. Charline en partant embrassa les hôtes de cette journée et les remercia de les avoir tant gâtés. Il lui sembla qu’ils portèrent sur elle un regard différent, pour ne pas dire très chaud. Mais elle décida de n’en prêter pas plus attention que cela, ne sachant pas si cette excitation venait d’elle et de ses lectures érotiques de l’après-midi, ou si cela venait d’eux.
En quittant l’établissement Charline vit un panneau “carré nature”, dont parlait l’homme aux quatre cocktails croisés plus tôt. Un escalier semblait mener sur une grande terrasse au-dessus du restaurant. Des pancartes indiquaient “interdit aux moins de 18 ans”. Plus haut un autre panneau précisait maillots interdits. Charline compris alors que le carré “nature” était un espace naturiste que visiblement Sylvia et Julian fréquentait. Voilà donc que le couple échangiste était aussi naturiste. Cela allait un peu avec ...
Sylvia s’assoupit à peine arrivée sur l’autoroute. Julian avait mis une musique douce, propice à cela. Charline lutta contre l’endormissement, ayant un peu son Julian pour elle seule. Mais cela était limité car elle ne pouvait pas parler afin de ne pas réveiller Sylvia. Elle s’était assise sur le siège arrière pour pouvoir regarder Julian via le rétroviseur intérieur. Elle était pleine d’envies et savait que son regard trahissait la tension de la journée chargée en émotions. Il lui sembla que les regards qu’ils échangeaient en disait long sur leurs envies respectives. Selon elle, Ils étaient tous deux entrés dans une zone de turbulences assez forte. Ce n’était pas sage de s’échanger de tels regards. Dangereux même. La tension était à son comble dans l’habitacle.
Mais une fois sur l'autoroute, Julian ajusta son rétroviseur et elle perdit la possibilité de croiser son regard. N’ayant pas le permis de conduire, elle pensa qu’il avait fait cela par sécurité pour sa conduite car sa vitesse s’était sacrément accélérée. Julian disposait d’un système antiradar et s’amusait à frôler les 200 quand il le pouvait. Il avait une passion pour les autoroutes Allemandes où aucune limite n’était imposée sur certains tronçons. Cela frustra énormément Charline d’avoir perdu ce lien visuel avec Julian mais elle n’y pouvait rien. Il ne lui restait donc plus que l’option de s’endormir.
Julian avait baissé le rétroviseur pour voir ce petit sexe roux qui pointait sous cette jupe si courte. Il adorait les jambes fines et longues sans fin de Charline, et ses tétons pointaient sous la chemise qu’elle lui avait piqué. Les regards qu’elle venait de lui envoyer trahissait ses envies. Le sixième sens animal de Julian le trompait peu souvent sur la nature des femmes, et elle ne devrait pas tarder à se caresser.
Julian ne voulait rien manquer du spectacle qui se passerai plus bas. Il baissa donc le rétroviseur. C’est ainsi que démarra le quiproquo diabolique, l’étincelle qui alluma le grand incendie de l’été. En ne voyant plus les yeux de Julian dans le rétroviseur, Charline pensa qu’il ne la voyait plus et qu’elle pouvait faire ce qu’elle voulait à l’arrière.
Charline ne parvint pas à s’endormir et préféra céder aux chants des sirènes, commençant à se caresser. Elle avait du mal à trouver le sommeil tant son excitation était électrique, alors autant profiter du moment. Sa mini-jupe étant déjà au ras de son sexe, il lui fut facile d’y accéder. Idem avec ses tétons auquel l'échancrure de la chemise lui donnait un accès facile. Charline préféra défaire le nœud et ouvrir les pans de la chemise sur ses petits seins et dévoiler son ventre incurvé. La chemise sentait l’odeur de Julian mais aussi peut être des autres protagonistes de la soirée d’hier. Peut-être cette chemise contenait des traces de sperme, de mouille ou de transpiration ? De Julian ou des autres ? Protégée par les vitres teintées arrière des voitures que Julian doublait, personne ne pouvait la voir. Alors Charline laissa une main glisser de son oreille à son cou, à sa gorge, à ses seins... L’autre remonta de son genou, sur sa cuisse et son entrejambe. Elle écarta bien ses jambes, facilitant la caresse de ses doigts sur son petit clito de vierge.
C’est alors que Julian souleva ses fesses sans bruit, baissa son short et sortie sa queue dressée magnifiquement tendue qu’il commença à caresser. Charline était persuadée qu’il la croyait endormie et qu’il s’offrait une petite masturbation par plaisir, tout comme elle le faisait de son côté.
Julian n’en revenait pas de ce qu’il voyait. Après l’avoir aguichée de son regard chaud dans le rétroviseur, voilà qu’elle faisait sa lolita sous ses yeux, lui offrant un spectacle incroyable Puisqu’elle se permettait de se caresser alors par pure égalité de sexe Julian jugea opportun de faire de même. Il souleva ses fesses sans bruit pour ne pas réveiller Sylvia, baissa son short et sortit sa queue bandée comme un arc, sachant que Charline profiterait du spectacle. Elle était grande, et l’écartement entre les fauteuils passagers était large, l’avantage des grosses berlines. Elle verrait donc ce qu’il ferait.
Charline regarda Julian commencer à se masturber lentement, une grande première pour elle. Dieu que cette queue était belle et désirable. Jamais elle n’avait vu une masturbation d’homme pour de vrai. Charline s’entendit déglutir, imaginant cette queue en elle. Elle se laissa porter par le rythme lent et fascinant de cette caresse langoureuse. Puis suivant les rythmes des coups de poignet de Julian elle accéléra ses propres caresses, avalant ses halètements pour ne pas éveiller ses soupçons. Elle se laissa emporter par une vague de plaisir intense, ferma les yeux. En les rouvrant elle vit Julian donner un coup de poignet final, éjaculant librement sur le volant.
Une délicieuse odeur envahit l’habitacle, un peu la même odeur qu’elle avait senti dans les longs préservatifs ce matin Le parfum fugace disparu rapidement, emportée par la climatisation robuste de la voiture surpuissante. Julian remballa sa queue et passa une lingette nettoyante sur le volant. Charline s'endormit en rêvant de se blottir dans les bras de cet homme. Elle referma les pans de la chemise en refaisant un nœud et s’endormit.
De retour à la maison, Charline les remercia pour cette excellente journée et fila chez elle repenser à tout ce qu’elle venait de vivre, d’apprendre par ces discussions et lectures, découvert sur ce couple qui décidément avait plein de surprises à lui offrir. Sylvia lui passa un cabas avec une dizaine de magazines féminins pour qu’elle poursuive chez elle la lecture de certains articles. Un en particulier avait été annoté des mains de Sylvia, il parlait du plaisir ressenti par les femmes attachées que l’on torturait avec un sex toy, stoppant bien avant le point de non-retour, jusqu’à ce que la victime supplie de la faire jouir.
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