Les deux veuves
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-06-2023 dans la catégorie Plus on est
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Les deux veuves
Julie avait à peine quarante ans quand son mari décéda d'une tumeur au cerveau, la laissant seule avec ses deux enfants. Cette tragédie fut vécue comme un scandale non seulement pour elle-même mais aussi pour son entourage. Quel cruel destin pour cette belle brune en plein épanouissement professionnel dans une collectivité locale. Elle en fut tellement affectée qu'elle se replia sur elle-même, ignorant les regards masculins qui ne demandaient pas mieux qu'à la consoler, tant sa belle carnation, ses formes généreuses sans excès et son visage avenant avaient toujours suscité leur désir, bien qu'elle n'ait jamais tenté d'en profiter.
Il se trouva que peu de temps auparavant, une autre collègue, cette fois plus âgée et en fin de carrière, avait elle aussi perdu son mari à cause d'un cancer. Françoise était du genre boulotte, de petite taille, connue pour sa gouaille et sa liberté d'esprit, peu encline à jouer les grand-mères gâteau mais à profiter de la vie. Elle avait assumé vaillamment son veuvage, ne laissant rien paraitre du désarroi lié à sa solitude nouvelle.
Cette situation commune eut évidemment pour effet de rapprocher les deux femmes, qui se connaissaient sans se connaitre vraiment, étant de générations différentes. Françoise invita fréquemment Julie chez elle, autant pour échanger sur des questions pratiques liées à leur nouvel état que pour des considérations plus intimes. C'est ainsi qu'un jour d'été, Françoise annonça à Julie qu'elle bronzait fréquemment nue au bord de sa piscine, à l'abri des regards, et proposa à sa collègue d'en faire autant. Julie ne s'était guère lancée auparavant dans le bronzage intégral, étant plutôt adepte du bikini mais quand elle vit Françoise se dévêtir et exposer sans complexe son corps de sexagénaire aux rayons du soleil, elle se sentit idiote de ne pas l'imiter et dévoila à son tour sa peau mate, son pubis fourni de brune et ses deux beaux obus qui faisaient rêver l'entourage masculin de sa collectivité.
Françoise la complimenta en la trouvant "très belle" et une discussion s'engagea sur la nécessité ou pas de poursuivre une vie sexuelle pendant le veuvage.
La sexagénaire, sur le sujet, était catégorique :
- Ce n'est pas parce qu'on a perdu l'homme qu'on aime qu'il ne faut plus faire l'amour. Enfin, quand je dis faire l'amour, c'est plutôt baiser. Avec Albert, mon mari, le sexe était une drogue dure, jusqu'à ce qu'il soit malade. On était complètement sortie de la routine de la plupart des couples. On baisait vraiment. Est-ce que tu as recommencé à baiser ?
- Ben non. C'est encore trop récent, la perte de Gilles (son mari défunt). J'ai perdu l'envie. Je n'ai plus de vie sexuelle, ce que tu appelles "baiser".
- Je te comprends. Tu ne remplaceras jamais ton chéri. Moi non plus d'ailleurs. Mais il s'agit juste de tes hormones. Tu es trop jeune pour les laisser endormies. Il faut que ton corps exulte. Il le mérite et au fond, il n'attend que ça.
- Oui, bon, c'est vrai que parfois... Mais j'aurais l'impression de tromper Gilles post mortem.
- Ote-toi ça de la tête. Encore une fois, il s'agit de baiser, pas de faire l'amour. Crois-moi, une bonne bite, ça fait du bien aussi à la tête.
- Ah bon ? Parce que toi...
- Ben qu'est-ce que tu crois ? Ce n'est pas parce que j'ai 63 balais que je ne baise plus. Tu ne peux pas savoir le nombre de mecs qui ont envie de baiser une femme mûre, sans tabous ni complexes, ce qui les change de toutes les meufs coincées d'aujourd'hui qu'ils fréquentent par ailleurs.
- Et tu as donc... un amant ?
- J'en ai deux sur le feu. Un trentenaire et un quadra, tous les deux mal mariés. Tu vois cette piscine. Si tu savais tous les trucs qu'on a fait dedans...
- Tu m'épates Françoise. Je ne te voyais pas comme ça.
- Bon mais revenons à nos moutons. Je veux que tu baises. Allez, tu as bien un fantasme jamais réalisé pendant ton mariage, non ? Une situation, un type d'hommes, je ne sais pas...
- Oui bien sûr mais ce n'est pas avouable.
- Allez, dis-moi tout.
- J'ai toujours été attirée par certaines peaux, celles des Asiatiques ou des Noirs, plutôt Antillais qu'Africains. Et je... il m'est parfois arrivé de rêver d'être prise par plusieurs.
- Fantasme classique, je te rassure. Et si on s'arrangeait pour que cela se fasse ?
- C'est que... ça me parait difficilement possible.
- Mais si. Une femme qui a envie de baiser finit toujours par baiser, quel que soit son âge, si elle s'en donne les moyens. Je peux m'en occuper si tu veux. Mais le veux-tu vraiment ?
- Ben... il est vrai que ce serait plus facile pour moi de faire l'amour, enfin de baiser, avec un homme qui ne ressemblerait pas du tout à Gilles. Un Noir, par exemple.
- Bien monté de préférence, hein coquine ? Je vois que tu commences à te décoincer. Bon, je vais arranger ça et te tenir au courant. En attendant, je vais te filer un bouquin qui va te montrer qu'une femme presque ordinaire, une intellectuelle même, peut faire l'amour sans amour et prendre son pied. Tu connais le livre de Catherine Millet, le journal de Catherine M, paru il y a vingt ans déjà ?
- J'en ai entendu parler mais je ne l'ai pas lu.
- Eh bien, lis-le, non pour que tu en fasses autant parce qu'elle aimait les partouzes mais juste pour que tu voies que le sexe brut n'est pas réservé aux nymphomanes. Pour l'instant, allons à la flotte, il commence à faire vraiment chaud.
Et les deux femmes se glissèrent dans l'eau bleue de la piscine en tenue d'Eve, laissant leur corps baigner sans entrave avec délectation, comme un prélude à d'autres extases futures...
*****
Durant les jours qui suivirent, Julie eut le temps de se remémorer cette conversation inédite avec sa collègue "mature". Elle la regardait maintenant d'un autre oeil. Ainsi donc, elle continuait de s'envoyer en l'air avec en plus des hommes plus jeunes qu'elle. Elle l'avait vue nue, petite femme boulotte aux cheveux à peine grisonnants, exposant sans complexe ses gros seins et son cul joufflu qui faisait encore bander des mâles. Elle se fichait complètement de sa cellulite. Julie s'était du coup sentie un peu bête devant cette leçon de jeunesse par une "senior". Après tout, elle avait raison. Elle ne tromperait pas Gilles en s'occupant de ses hormones. Et celles-ci commençaient à la travailler un peu depuis cette chaude conversation.
Elle avait eu plusieurs rêves érotiques et s'étaient réveillée en sueur, troublée par l'intrusion dans son imaginaire onirique d'hommes qui n'étaient pas tous Gilles. Elle en arriva à cette conclusion inattendue que, oui, elle avait bel et bien envie de baiser. Le livre de Catherine Millet, qu'elle avait dévoré, l'avait mis dans tous ses états. Qu'une critique d'art écrivant aussi bien puisse jouir aussi facilement, aussi librement, dans les situations les plus crues, lui avait fait comprendre qu'elle avait vécu finalement une vie sexuelle très monotone, quoique satisfaisante. Sa nouvelle situation de jeune veuve, pour douloureuse qu'elle fût, pouvait lui permettre des expériences inédites.
C'est pourquoi elle accueillit avec le sourire l'intervention de Françoise qui lui glissa à l'oreille :
- J'ai trouvé. Deux garçons de Guadeloupe sont intéressés par notre proposition. L'un a une vingtaine d'année, l'autre plus de quarante ans. Et ils viendront gratos, je le précise.
- Tu dis... deux ?
- Ben oui, tu ne crois pas que je vais tenir la chandelle. A tant faire, autant que j'en profite un peu aussi, non ?
Julie n'avait pas envisagé la question sous cet angle. En clair, un plan à quatre. C'était peut-être aller un peu vite en besogne. Mais Françoise la rassura :
- T'inquiète pas, on aura chacun notre chambre. Et je te laisserai choisir entre les deux.
N'empêche que la date du rendez-vous approchant, Julie était de plus en plus nerveuse. Serait-elle à la hauteur ? Arriverait-elle à lâcher prise pour copuler avec un inconnu ? Dans un sens, ce n'était pas plus mal que Françoise ne soit pas loin. Elle l'aiderait à se décoincer.
*****
Les deux hommes étaient très différents. Le plus jeune présentait une coiffure rasta et une musculature développée bien mise en évidence par son débardeur. Il se trouvait visiblement coutumier de ce genre de rendez-vous vu sa gouaille et sa décontraction. Un gigolo ? Peut-être mais Françoise avait bien précisé qu'il était hors de question de payer. Un rendez-vous pour le plaisir, rien que pour le plaisir.
L'autre semblait plus mûr, la quarantaine déjà blanchissante dans ses cheveux crépus. Elancé, élégant et souriant, il plut immédiatement à Julie.
Françoise avait prévu un petit lunch bien arrosé pour se mettre en train. Barnabé, le rasta, avait à l'évidence des vues sur Julie dont il matait le décolleté sans soutien-gorge, dos nu oblige. Françoise l'avait incitée à se vêtir sexy "et surtout, met ton cul en valeur, il est superbe", lui avait-elle dit, ce qui avait surpris la jeune femme, plutôt complexée par une croupe qu'elle jugeait trop large, trop charnue. Elle avait néanmoins revêtu un pantacourt qui la moulait comme une seconde peau, sans slip. Une première pour elle. Quant à Françoise, elle était encore plus sexuée avec une espèce de déshabillé à fines bretelles qui moulait ses obus bien visibles par transparence avec ses deux larges mamelons. Ses fesses vibraient à chaque pas, la raie évidente sous la toile légère. A poil sous le déshabillé...
L'hôtesse comprit d'emblée que le choix de son amie se porterait sur l'homme plus âgé, prénommé Célestin. C'est pourquoi elle s'employa à mettre ses nichons sous le nez du rasta en le servant, si bien qu'il finit par s'y intéresser de plus près. Il glissa même une main entre ses cuisses dodues pour atteindre le sexe et ce fut le signal pour Françoise de gagner la chambre en tenant l'athlétique guadeloupéen par la main.
Restée seule avec Célestin, Julie fut d'abord un peu embarrassée. Mais l'homme savait y faire et son approche fut lente et calculée. Il lui parla, la caressa, l'embrassa, lui prit la main pour la porter sur le devant de son pantalon afin qu'elle juge de son désir. Ce contact électrisa la brune, déjà bien échauffée. Elle était désormais bien engagée vers une relation sexuelle sans précédent. Il n'était plus possible de reculer. L'homme la conduisit vers la deuxième chambre, préalablement découverte dans la visite des lieux. La porte de la première pièce était restée ouverte et Julie découvrit Françoise sur le lit, évidemment nue, allongée sur le rasta en position inversée en train de pomper un dard plantureux tandis que la tête de l'autre disparaissait sous sa croupe opulente. Un 69. Depuis combien de temps n'avait-elle pas adopté ce préliminaire ?
Célestin la poussa en travers du lit. Il tira sur le pantacourt, dévoilant deux cuisses charnues et un pubis brun et épais, non discipliné. Il y plongea le museau après s'être agenouillé au bord du lit et entreprit un patient et précis léchage en insistant sur le clitoris. Julie posa une main sur la nuque de son lécheur, signe d'adhésion à son exploration buccale. Elle sentait le plaisir l'envahir de plus en plus, remuait légèrement les hanches, et c'est en redressant la tête pour observer la tête crêpue en plein travail que son regard tomba sur le lit de l'autre chambre, visible dans l'encadrement des deux portes. A califourchon sur le rasta, Françoise faisait aller et venir sa croupe généreuse, totalement engagée sur la bite. Lorsqu'elle se mit brièvement sur ses pieds pour allonger la pénétration dans un bruit de peau claquée, Julie découvrit l'impressionnante colonne de chair du rasta sur laquelle Françoise s'empalait avec ferveur et cette vision, conjuguée avec son propre cunnilingus, la mit en arc de cercle pour un premier orgasme fulgurant. Célestin se releva, le visage brouillé de son jus avec le sourire de celui qui est fier d'avoir fait jouir. Sa pine horizontale, légèrement recourbée, d'une longueur inusitée pour Julie, appelait désormais la bouche. Elle l'engloutit avec la voracité d'une affamée tandis que dans la pièce d'â côté, Françoise vocalisait sous les virulents coups de boutoir de l'athlétique guadeloupéen.
*******
Lorsque la quadragénaire vit Célestin enfiler un préservatif extrait d'une boite obligeamment posée par Françoise sur la table de nuit, elle comprit que cette expérience allait prendre un tour radical. Le cunni et la pipe n'étaient que des préliminaires et elle aurait fort bien pu s'en contenter. Ils ne remettaient pas vraiment en cause sa fidélité post mortem à Gilles, du moins le pensa-t-elle sur le moment. Mais elle allait être pénétrée et ce n'était plus la même histoire. Le dernier à être entré dans son corps était son mari défunt. Or, ce corps avait un besoin impérieux de bite après avoir été mis en ébullition. Il était néanmoins en compétition avec la tête de Julie. C'est alors que son regard croisa celui de Françoise, à quatre pattes en travers du lit, seins pendants et ballotants, prise en levrette par le rasta. Entre deux gémissements de plaisir, elle lança à sa collègue, comprenant la situation :
- Allez, fais-le. Lâche toi. Baise.
Et Julie écarta les cuisses. L'homme entra avec précaution, conscient que le volume de son pénis nécessitait une pénétration progressive. Mais quand il sentit la pression des talons de la belle brune dans ses reins, désormais impatiente d'être envahie, il creusa, de plus en plus vite, de plus en plus profondément. Il comprit alors qu'il allait vivre un moment rare. Subjuguée par cette bite qui lui procurait des sensations oubliées, Julie laissa parler son cul. Elle le levait du matelas pour accompagner les coups de queue avec frénésie, roulait des hanches, griffait flancs et fesses de son amant en râlant, laissant même échapper quelques mots crus enfouis dans son subconscient de femelle, bref elle baisait. Le couple adopta les diverses positions de l'amour ou plutôt du sexe que Julie retrouva comme par automatisme. Prise par derrière, son regard tomba sur le cul en mouvement du rasta et les pieds en l'air de Françoise qu'elle tenait dans ses mains et cette vision l'a fit de nouveau exulter. C'est à ce moment là qu'elle comprit que sa vie sexuelle n'était plus celle d'une épouse modèle mais d'une potentielle Catherine Millet. Elle remua si bien sa croupe que Célestin juta dans sa capote en lui pétrissant les hanches, vaincu par son enthousiasme. Et Julie avait toujours envie.
Françoise venait à nouveau de jouir bruyamment, le rasta toujours en érection. Plutôt que le pomper pour le faire éjaculer, elle lui dit :
- Tu vas baiser ma copine maintenant.
Julie n'était pas en état de refuser cette grande première pour elle, qui la renvoyait à ses rêves érotiques. Lorsqu'elle vit s'avancer l'athlétique guadeloupéen, son membre viril dressé comme un sceptre, décrivant un angle aigu avec le reste de son corps musclé, elle ouvrit à nouveau son compas sur une vulve béante. La pénétration fut à la fois aisée, profonde et jubilatoire. Bras tendus, le rasta tournicota des hanches comme un danseur, se régalant au spectacle des deux seins pulpeux roulant sur le torse et du visage extasié de sa partenaire dont le cul, les cuisses et les pieds accompagnaient ses coups de boutoir. Toujours nue, Françoise s'était avancée sur le lit et observait assise les ébats du couple, caressant au passage les couilles du rasta qui ballotaient en cadence. Julie était ravie de cette présence qui l'encourageait à lâcher prise.
- C'est bon, hein, ce qu'il te fait ?
- Ah oui c'est bon, c'est bon !
- Laisse-toi aller, prend ton pied.
- Ah j'aime ça ! Encore encore t'arrête pas. Plus vite plus vite !
Julie avait complètement perdu les pédales. Maintenant, elle comprenait vraiment ce qu'était "baiser". Le staccato dura encore un bon moment car l'endurance du dénommé Barnabé était incontestable. Il la fit jouir sans difficulté et Julie adressa à Françoise un regard éperdu de reconnaissance.
- Regarde, lui dit celle-ci, il bande toujours pour toi. Tu as encore envie ?
Julie n'était plus qu'un sexe. Elle avait l'impression qu'elle pourrait baiser des heures. Elle opina du chef et Françoise lui dit :
- Tu t'es déjà fait enculer ?
Elle fit non de la tête. Cette pratique n'était jamais entrée dans ses ébats amoureux avec Gilles et le lui aurait-il proposé qu'elle aurait sans doute refusé. Mais ce n'était plus la même Julie. Elle avait découvert dans le livre de Catherine Millet que celle-ci ne faisait aucune difficulté pour être prise par le petit trou et qu'elle sollicitait même cette intrusion anale. Si elle l'a fait, pourquoi pas moi ? s'était-elle demandée. Invitée par Françoise à se mettre à quatre pattes en travers du lit, elle attendit, un peu inquiète, un peu stoïque, l'entrée dans son fondement généreux du Priape.
- Lèche-la d'abord, prépare-la, ordonna Françoise au rasta.
Julie s'abandonna au délicieux chatouillis de son anus vierge suivi de l'introduction d'un doigt fureteur. Elle s'étonna d'y éprouver du plaisir.
- Détends-toi, creuse bien les reins, lui dit sa collègue et amie.
Et Julie se fit sodomiser pour la première fois de sa vie. Elle eut un peu mal au début mais elle était tellement chaude, tellement excitée, qu'elle participa en roulant des hanches. Une fois qu'il fut totalement engagé, elle alla même chercher la bite à coups de fesses et éprouva un plaisir étrange, différent, mais incontestable. C'était moins la pénétration en elle-même qui la faisait jouir que le contexte du lit avec l'homme qui faisait claquer la peau de son bas-ventre sur ses fesses, avec Françoise nue qui l'encourageait à ses côtés en se caressant les nichons, avec la conscience d'être passée "de l'autre côté". Incitée par son amie, elle alla chercher les couilles de Barnabé en glissant une main entre ses cuisses et le contact des lourdes bourses ballotantes lui arracha un gémissement de plaisir. Elle sentait l'homme de plus en plus pointu, au bord de l'éjaculation. Elle tourna la tête vers lui, hagarde, bouche béante, jubilant au spectacle de ce corps athlétique qui l'honorait de sa queue et Françoise s'exclama :
- Allez, jouissez ensemble, vous y êtes !
Et ce fut l'orgasme conjoint, mouvementé, sonore, qui mit Julie à plat ventre sur le lit, écartelée, bavant dans le matelas, le rectum en surchauffe, gavée de sexe. L'homme retira prestement sa capote et lui offrit ses dernières giclées qui arrosèrent son sacrum et le haut de la raie des fesses, très écartées. Après avoir repris ses esprits, Julie se retourna, embrassa son baiseur sur la bouche, mais aussi Françoise dans un élan inattendu. Elle poussa un profond soupir et dit simplement :
- Quel pied !
Elle courut à la douche avec Françoise pour recevoir le jet bienfaisant qu'elles firent cascader mutuellement sur leur opulente poitrine avant de se couvrir d'une serviette de bain et de laisser la place au Guadeloupéen, dont elles admirèrent encore la démarche chaloupée et le corps parfait, aussitôt suivi de son compère, qui avait assisté lui aussi aux ébats, un peu en retrait. Lorsqu'ils furent partis, les deux femmes évoquèrent le moment qu'elles venaient de vivre.
- Alors ? Cela t'a plu ? demanda Françoise, le sourire aux lèvres.
- Tu parles. Cela s'est vu, non ?
- Tu as pensé à ton mari ?
- Euh... non pas vraiment. Honnêtement, j'ai pensé à moi. A mon plaisir.
- Alors, c'est bien, et il va falloir continuer. Tu as un corps fait pour l'amour. Ne le laisse pas dépérir. Maintenant, tu es une femme qui baise.
- Ah bon ?
- Tu as fait du sexe sans amour, pour jouir de ton corps. Et tu as donné du plaisir à ces deux gars. Ils étaient ravis.
Une discussion suivit entre les deux collègues sur le thème "faire l'amour" ou "baiser". Julie commençait à comprendre la nuance que Françoise lui avait expliquée. Elle faisait l'amour avec Gilles, elle avait baisé avec Célestin et Barnabé. Et le fait est que ça lui avait fait un bien fou, c'était la révélation de cet épisode érotique. Elle pensait toujours à son mari défunt mais elle pensait aussi à la bite des deux Guadeloupéens. Françoise lui indiqua cependant qu'il était plus prudent de ne pas les revoir tout de suite. Elle lui dit simplement :
- Tu es belle et désirable, tu n'as qu'à lever le petit doigt pour baiser. Ecoute tes envies et fiche toi du reste.
Il faut croire que cette transformation agit comme un signal d'alerte pour les hommes de son entourage ou même parfois à la terrasse d'un café. Son visage avait retrouvé son rayonnement. Son corps s'épanouissait dans des tenues mettant ses formes généreuses en valeur. Elle revenait vers les autres, à commencer par les hommes, connut quelques "coups d'un soir" permettant d'assouvir des pulsions de plus en plus fréquentes. Mais elle alla aussi vers certaines femmes qu'elle négligeait auparavant. Telle cette Muriel, collègue divorcée, aussi blonde que Julie était brune, quinquagénaire aux décolletés faramineux, dont la vie sexuelle agitée faisait jaser dans son entourage professionnel. Elles se parlèrent, se confièrent, déjeunèrent puis dinèrent ensemble sous le regard bienveillant de Françoise qui partageait parfois leurs agapes.
Libertine assumée, Muriel voulut entrainer Julie dans des soirées coquines. La veuve n'était pas contre mais à condition que Françoise soit de la partie. C'est ainsi qu'elle découvrit la sexualité de groupe, comme l'avait fait bien avant elle Catherine Millet. Muriel avait son "cheptel" de jeunes hommes fringants et bien montés. Ce furent des soirées comme Julie pensait ne jamais connaitre. L'une d'elles la vit avec trois hommes pour elle toute seule, un dans sa chatte, un dans son cul et un dans sa bouche. Elle avait accepté cette transgression après avoir vu Muriel et Françoise recevoir le même triple hommage, considérant qu'elle ne devait pas faire moins que des femmes plus âgées qu'elle.
Puis elle s'assagit après avoir rencontré Franck, un homme de son âge, qui la rendit à une vie de couple. Elle considérait qu'à 45 ans, il était peut-être temps de se ranger. C'était quand même mieux pour ses deux enfants adolescents. Mais avec Franck, elle ne faisait pas l'amour : elle baisait, et bien. Au fond d'elle-même, Gilles aurait toujours accès à une région inaccessible aux autres.
Il se trouva que peu de temps auparavant, une autre collègue, cette fois plus âgée et en fin de carrière, avait elle aussi perdu son mari à cause d'un cancer. Françoise était du genre boulotte, de petite taille, connue pour sa gouaille et sa liberté d'esprit, peu encline à jouer les grand-mères gâteau mais à profiter de la vie. Elle avait assumé vaillamment son veuvage, ne laissant rien paraitre du désarroi lié à sa solitude nouvelle.
Cette situation commune eut évidemment pour effet de rapprocher les deux femmes, qui se connaissaient sans se connaitre vraiment, étant de générations différentes. Françoise invita fréquemment Julie chez elle, autant pour échanger sur des questions pratiques liées à leur nouvel état que pour des considérations plus intimes. C'est ainsi qu'un jour d'été, Françoise annonça à Julie qu'elle bronzait fréquemment nue au bord de sa piscine, à l'abri des regards, et proposa à sa collègue d'en faire autant. Julie ne s'était guère lancée auparavant dans le bronzage intégral, étant plutôt adepte du bikini mais quand elle vit Françoise se dévêtir et exposer sans complexe son corps de sexagénaire aux rayons du soleil, elle se sentit idiote de ne pas l'imiter et dévoila à son tour sa peau mate, son pubis fourni de brune et ses deux beaux obus qui faisaient rêver l'entourage masculin de sa collectivité.
Françoise la complimenta en la trouvant "très belle" et une discussion s'engagea sur la nécessité ou pas de poursuivre une vie sexuelle pendant le veuvage.
La sexagénaire, sur le sujet, était catégorique :
- Ce n'est pas parce qu'on a perdu l'homme qu'on aime qu'il ne faut plus faire l'amour. Enfin, quand je dis faire l'amour, c'est plutôt baiser. Avec Albert, mon mari, le sexe était une drogue dure, jusqu'à ce qu'il soit malade. On était complètement sortie de la routine de la plupart des couples. On baisait vraiment. Est-ce que tu as recommencé à baiser ?
- Ben non. C'est encore trop récent, la perte de Gilles (son mari défunt). J'ai perdu l'envie. Je n'ai plus de vie sexuelle, ce que tu appelles "baiser".
- Je te comprends. Tu ne remplaceras jamais ton chéri. Moi non plus d'ailleurs. Mais il s'agit juste de tes hormones. Tu es trop jeune pour les laisser endormies. Il faut que ton corps exulte. Il le mérite et au fond, il n'attend que ça.
- Oui, bon, c'est vrai que parfois... Mais j'aurais l'impression de tromper Gilles post mortem.
- Ote-toi ça de la tête. Encore une fois, il s'agit de baiser, pas de faire l'amour. Crois-moi, une bonne bite, ça fait du bien aussi à la tête.
- Ah bon ? Parce que toi...
- Ben qu'est-ce que tu crois ? Ce n'est pas parce que j'ai 63 balais que je ne baise plus. Tu ne peux pas savoir le nombre de mecs qui ont envie de baiser une femme mûre, sans tabous ni complexes, ce qui les change de toutes les meufs coincées d'aujourd'hui qu'ils fréquentent par ailleurs.
- Et tu as donc... un amant ?
- J'en ai deux sur le feu. Un trentenaire et un quadra, tous les deux mal mariés. Tu vois cette piscine. Si tu savais tous les trucs qu'on a fait dedans...
- Tu m'épates Françoise. Je ne te voyais pas comme ça.
- Bon mais revenons à nos moutons. Je veux que tu baises. Allez, tu as bien un fantasme jamais réalisé pendant ton mariage, non ? Une situation, un type d'hommes, je ne sais pas...
- Oui bien sûr mais ce n'est pas avouable.
- Allez, dis-moi tout.
- J'ai toujours été attirée par certaines peaux, celles des Asiatiques ou des Noirs, plutôt Antillais qu'Africains. Et je... il m'est parfois arrivé de rêver d'être prise par plusieurs.
- Fantasme classique, je te rassure. Et si on s'arrangeait pour que cela se fasse ?
- C'est que... ça me parait difficilement possible.
- Mais si. Une femme qui a envie de baiser finit toujours par baiser, quel que soit son âge, si elle s'en donne les moyens. Je peux m'en occuper si tu veux. Mais le veux-tu vraiment ?
- Ben... il est vrai que ce serait plus facile pour moi de faire l'amour, enfin de baiser, avec un homme qui ne ressemblerait pas du tout à Gilles. Un Noir, par exemple.
- Bien monté de préférence, hein coquine ? Je vois que tu commences à te décoincer. Bon, je vais arranger ça et te tenir au courant. En attendant, je vais te filer un bouquin qui va te montrer qu'une femme presque ordinaire, une intellectuelle même, peut faire l'amour sans amour et prendre son pied. Tu connais le livre de Catherine Millet, le journal de Catherine M, paru il y a vingt ans déjà ?
- J'en ai entendu parler mais je ne l'ai pas lu.
- Eh bien, lis-le, non pour que tu en fasses autant parce qu'elle aimait les partouzes mais juste pour que tu voies que le sexe brut n'est pas réservé aux nymphomanes. Pour l'instant, allons à la flotte, il commence à faire vraiment chaud.
Et les deux femmes se glissèrent dans l'eau bleue de la piscine en tenue d'Eve, laissant leur corps baigner sans entrave avec délectation, comme un prélude à d'autres extases futures...
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Durant les jours qui suivirent, Julie eut le temps de se remémorer cette conversation inédite avec sa collègue "mature". Elle la regardait maintenant d'un autre oeil. Ainsi donc, elle continuait de s'envoyer en l'air avec en plus des hommes plus jeunes qu'elle. Elle l'avait vue nue, petite femme boulotte aux cheveux à peine grisonnants, exposant sans complexe ses gros seins et son cul joufflu qui faisait encore bander des mâles. Elle se fichait complètement de sa cellulite. Julie s'était du coup sentie un peu bête devant cette leçon de jeunesse par une "senior". Après tout, elle avait raison. Elle ne tromperait pas Gilles en s'occupant de ses hormones. Et celles-ci commençaient à la travailler un peu depuis cette chaude conversation.
Elle avait eu plusieurs rêves érotiques et s'étaient réveillée en sueur, troublée par l'intrusion dans son imaginaire onirique d'hommes qui n'étaient pas tous Gilles. Elle en arriva à cette conclusion inattendue que, oui, elle avait bel et bien envie de baiser. Le livre de Catherine Millet, qu'elle avait dévoré, l'avait mis dans tous ses états. Qu'une critique d'art écrivant aussi bien puisse jouir aussi facilement, aussi librement, dans les situations les plus crues, lui avait fait comprendre qu'elle avait vécu finalement une vie sexuelle très monotone, quoique satisfaisante. Sa nouvelle situation de jeune veuve, pour douloureuse qu'elle fût, pouvait lui permettre des expériences inédites.
C'est pourquoi elle accueillit avec le sourire l'intervention de Françoise qui lui glissa à l'oreille :
- J'ai trouvé. Deux garçons de Guadeloupe sont intéressés par notre proposition. L'un a une vingtaine d'année, l'autre plus de quarante ans. Et ils viendront gratos, je le précise.
- Tu dis... deux ?
- Ben oui, tu ne crois pas que je vais tenir la chandelle. A tant faire, autant que j'en profite un peu aussi, non ?
Julie n'avait pas envisagé la question sous cet angle. En clair, un plan à quatre. C'était peut-être aller un peu vite en besogne. Mais Françoise la rassura :
- T'inquiète pas, on aura chacun notre chambre. Et je te laisserai choisir entre les deux.
N'empêche que la date du rendez-vous approchant, Julie était de plus en plus nerveuse. Serait-elle à la hauteur ? Arriverait-elle à lâcher prise pour copuler avec un inconnu ? Dans un sens, ce n'était pas plus mal que Françoise ne soit pas loin. Elle l'aiderait à se décoincer.
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Les deux hommes étaient très différents. Le plus jeune présentait une coiffure rasta et une musculature développée bien mise en évidence par son débardeur. Il se trouvait visiblement coutumier de ce genre de rendez-vous vu sa gouaille et sa décontraction. Un gigolo ? Peut-être mais Françoise avait bien précisé qu'il était hors de question de payer. Un rendez-vous pour le plaisir, rien que pour le plaisir.
L'autre semblait plus mûr, la quarantaine déjà blanchissante dans ses cheveux crépus. Elancé, élégant et souriant, il plut immédiatement à Julie.
Françoise avait prévu un petit lunch bien arrosé pour se mettre en train. Barnabé, le rasta, avait à l'évidence des vues sur Julie dont il matait le décolleté sans soutien-gorge, dos nu oblige. Françoise l'avait incitée à se vêtir sexy "et surtout, met ton cul en valeur, il est superbe", lui avait-elle dit, ce qui avait surpris la jeune femme, plutôt complexée par une croupe qu'elle jugeait trop large, trop charnue. Elle avait néanmoins revêtu un pantacourt qui la moulait comme une seconde peau, sans slip. Une première pour elle. Quant à Françoise, elle était encore plus sexuée avec une espèce de déshabillé à fines bretelles qui moulait ses obus bien visibles par transparence avec ses deux larges mamelons. Ses fesses vibraient à chaque pas, la raie évidente sous la toile légère. A poil sous le déshabillé...
L'hôtesse comprit d'emblée que le choix de son amie se porterait sur l'homme plus âgé, prénommé Célestin. C'est pourquoi elle s'employa à mettre ses nichons sous le nez du rasta en le servant, si bien qu'il finit par s'y intéresser de plus près. Il glissa même une main entre ses cuisses dodues pour atteindre le sexe et ce fut le signal pour Françoise de gagner la chambre en tenant l'athlétique guadeloupéen par la main.
Restée seule avec Célestin, Julie fut d'abord un peu embarrassée. Mais l'homme savait y faire et son approche fut lente et calculée. Il lui parla, la caressa, l'embrassa, lui prit la main pour la porter sur le devant de son pantalon afin qu'elle juge de son désir. Ce contact électrisa la brune, déjà bien échauffée. Elle était désormais bien engagée vers une relation sexuelle sans précédent. Il n'était plus possible de reculer. L'homme la conduisit vers la deuxième chambre, préalablement découverte dans la visite des lieux. La porte de la première pièce était restée ouverte et Julie découvrit Françoise sur le lit, évidemment nue, allongée sur le rasta en position inversée en train de pomper un dard plantureux tandis que la tête de l'autre disparaissait sous sa croupe opulente. Un 69. Depuis combien de temps n'avait-elle pas adopté ce préliminaire ?
Célestin la poussa en travers du lit. Il tira sur le pantacourt, dévoilant deux cuisses charnues et un pubis brun et épais, non discipliné. Il y plongea le museau après s'être agenouillé au bord du lit et entreprit un patient et précis léchage en insistant sur le clitoris. Julie posa une main sur la nuque de son lécheur, signe d'adhésion à son exploration buccale. Elle sentait le plaisir l'envahir de plus en plus, remuait légèrement les hanches, et c'est en redressant la tête pour observer la tête crêpue en plein travail que son regard tomba sur le lit de l'autre chambre, visible dans l'encadrement des deux portes. A califourchon sur le rasta, Françoise faisait aller et venir sa croupe généreuse, totalement engagée sur la bite. Lorsqu'elle se mit brièvement sur ses pieds pour allonger la pénétration dans un bruit de peau claquée, Julie découvrit l'impressionnante colonne de chair du rasta sur laquelle Françoise s'empalait avec ferveur et cette vision, conjuguée avec son propre cunnilingus, la mit en arc de cercle pour un premier orgasme fulgurant. Célestin se releva, le visage brouillé de son jus avec le sourire de celui qui est fier d'avoir fait jouir. Sa pine horizontale, légèrement recourbée, d'une longueur inusitée pour Julie, appelait désormais la bouche. Elle l'engloutit avec la voracité d'une affamée tandis que dans la pièce d'â côté, Françoise vocalisait sous les virulents coups de boutoir de l'athlétique guadeloupéen.
*******
Lorsque la quadragénaire vit Célestin enfiler un préservatif extrait d'une boite obligeamment posée par Françoise sur la table de nuit, elle comprit que cette expérience allait prendre un tour radical. Le cunni et la pipe n'étaient que des préliminaires et elle aurait fort bien pu s'en contenter. Ils ne remettaient pas vraiment en cause sa fidélité post mortem à Gilles, du moins le pensa-t-elle sur le moment. Mais elle allait être pénétrée et ce n'était plus la même histoire. Le dernier à être entré dans son corps était son mari défunt. Or, ce corps avait un besoin impérieux de bite après avoir été mis en ébullition. Il était néanmoins en compétition avec la tête de Julie. C'est alors que son regard croisa celui de Françoise, à quatre pattes en travers du lit, seins pendants et ballotants, prise en levrette par le rasta. Entre deux gémissements de plaisir, elle lança à sa collègue, comprenant la situation :
- Allez, fais-le. Lâche toi. Baise.
Et Julie écarta les cuisses. L'homme entra avec précaution, conscient que le volume de son pénis nécessitait une pénétration progressive. Mais quand il sentit la pression des talons de la belle brune dans ses reins, désormais impatiente d'être envahie, il creusa, de plus en plus vite, de plus en plus profondément. Il comprit alors qu'il allait vivre un moment rare. Subjuguée par cette bite qui lui procurait des sensations oubliées, Julie laissa parler son cul. Elle le levait du matelas pour accompagner les coups de queue avec frénésie, roulait des hanches, griffait flancs et fesses de son amant en râlant, laissant même échapper quelques mots crus enfouis dans son subconscient de femelle, bref elle baisait. Le couple adopta les diverses positions de l'amour ou plutôt du sexe que Julie retrouva comme par automatisme. Prise par derrière, son regard tomba sur le cul en mouvement du rasta et les pieds en l'air de Françoise qu'elle tenait dans ses mains et cette vision l'a fit de nouveau exulter. C'est à ce moment là qu'elle comprit que sa vie sexuelle n'était plus celle d'une épouse modèle mais d'une potentielle Catherine Millet. Elle remua si bien sa croupe que Célestin juta dans sa capote en lui pétrissant les hanches, vaincu par son enthousiasme. Et Julie avait toujours envie.
Françoise venait à nouveau de jouir bruyamment, le rasta toujours en érection. Plutôt que le pomper pour le faire éjaculer, elle lui dit :
- Tu vas baiser ma copine maintenant.
Julie n'était pas en état de refuser cette grande première pour elle, qui la renvoyait à ses rêves érotiques. Lorsqu'elle vit s'avancer l'athlétique guadeloupéen, son membre viril dressé comme un sceptre, décrivant un angle aigu avec le reste de son corps musclé, elle ouvrit à nouveau son compas sur une vulve béante. La pénétration fut à la fois aisée, profonde et jubilatoire. Bras tendus, le rasta tournicota des hanches comme un danseur, se régalant au spectacle des deux seins pulpeux roulant sur le torse et du visage extasié de sa partenaire dont le cul, les cuisses et les pieds accompagnaient ses coups de boutoir. Toujours nue, Françoise s'était avancée sur le lit et observait assise les ébats du couple, caressant au passage les couilles du rasta qui ballotaient en cadence. Julie était ravie de cette présence qui l'encourageait à lâcher prise.
- C'est bon, hein, ce qu'il te fait ?
- Ah oui c'est bon, c'est bon !
- Laisse-toi aller, prend ton pied.
- Ah j'aime ça ! Encore encore t'arrête pas. Plus vite plus vite !
Julie avait complètement perdu les pédales. Maintenant, elle comprenait vraiment ce qu'était "baiser". Le staccato dura encore un bon moment car l'endurance du dénommé Barnabé était incontestable. Il la fit jouir sans difficulté et Julie adressa à Françoise un regard éperdu de reconnaissance.
- Regarde, lui dit celle-ci, il bande toujours pour toi. Tu as encore envie ?
Julie n'était plus qu'un sexe. Elle avait l'impression qu'elle pourrait baiser des heures. Elle opina du chef et Françoise lui dit :
- Tu t'es déjà fait enculer ?
Elle fit non de la tête. Cette pratique n'était jamais entrée dans ses ébats amoureux avec Gilles et le lui aurait-il proposé qu'elle aurait sans doute refusé. Mais ce n'était plus la même Julie. Elle avait découvert dans le livre de Catherine Millet que celle-ci ne faisait aucune difficulté pour être prise par le petit trou et qu'elle sollicitait même cette intrusion anale. Si elle l'a fait, pourquoi pas moi ? s'était-elle demandée. Invitée par Françoise à se mettre à quatre pattes en travers du lit, elle attendit, un peu inquiète, un peu stoïque, l'entrée dans son fondement généreux du Priape.
- Lèche-la d'abord, prépare-la, ordonna Françoise au rasta.
Julie s'abandonna au délicieux chatouillis de son anus vierge suivi de l'introduction d'un doigt fureteur. Elle s'étonna d'y éprouver du plaisir.
- Détends-toi, creuse bien les reins, lui dit sa collègue et amie.
Et Julie se fit sodomiser pour la première fois de sa vie. Elle eut un peu mal au début mais elle était tellement chaude, tellement excitée, qu'elle participa en roulant des hanches. Une fois qu'il fut totalement engagé, elle alla même chercher la bite à coups de fesses et éprouva un plaisir étrange, différent, mais incontestable. C'était moins la pénétration en elle-même qui la faisait jouir que le contexte du lit avec l'homme qui faisait claquer la peau de son bas-ventre sur ses fesses, avec Françoise nue qui l'encourageait à ses côtés en se caressant les nichons, avec la conscience d'être passée "de l'autre côté". Incitée par son amie, elle alla chercher les couilles de Barnabé en glissant une main entre ses cuisses et le contact des lourdes bourses ballotantes lui arracha un gémissement de plaisir. Elle sentait l'homme de plus en plus pointu, au bord de l'éjaculation. Elle tourna la tête vers lui, hagarde, bouche béante, jubilant au spectacle de ce corps athlétique qui l'honorait de sa queue et Françoise s'exclama :
- Allez, jouissez ensemble, vous y êtes !
Et ce fut l'orgasme conjoint, mouvementé, sonore, qui mit Julie à plat ventre sur le lit, écartelée, bavant dans le matelas, le rectum en surchauffe, gavée de sexe. L'homme retira prestement sa capote et lui offrit ses dernières giclées qui arrosèrent son sacrum et le haut de la raie des fesses, très écartées. Après avoir repris ses esprits, Julie se retourna, embrassa son baiseur sur la bouche, mais aussi Françoise dans un élan inattendu. Elle poussa un profond soupir et dit simplement :
- Quel pied !
Elle courut à la douche avec Françoise pour recevoir le jet bienfaisant qu'elles firent cascader mutuellement sur leur opulente poitrine avant de se couvrir d'une serviette de bain et de laisser la place au Guadeloupéen, dont elles admirèrent encore la démarche chaloupée et le corps parfait, aussitôt suivi de son compère, qui avait assisté lui aussi aux ébats, un peu en retrait. Lorsqu'ils furent partis, les deux femmes évoquèrent le moment qu'elles venaient de vivre.
- Alors ? Cela t'a plu ? demanda Françoise, le sourire aux lèvres.
- Tu parles. Cela s'est vu, non ?
- Tu as pensé à ton mari ?
- Euh... non pas vraiment. Honnêtement, j'ai pensé à moi. A mon plaisir.
- Alors, c'est bien, et il va falloir continuer. Tu as un corps fait pour l'amour. Ne le laisse pas dépérir. Maintenant, tu es une femme qui baise.
- Ah bon ?
- Tu as fait du sexe sans amour, pour jouir de ton corps. Et tu as donné du plaisir à ces deux gars. Ils étaient ravis.
Une discussion suivit entre les deux collègues sur le thème "faire l'amour" ou "baiser". Julie commençait à comprendre la nuance que Françoise lui avait expliquée. Elle faisait l'amour avec Gilles, elle avait baisé avec Célestin et Barnabé. Et le fait est que ça lui avait fait un bien fou, c'était la révélation de cet épisode érotique. Elle pensait toujours à son mari défunt mais elle pensait aussi à la bite des deux Guadeloupéens. Françoise lui indiqua cependant qu'il était plus prudent de ne pas les revoir tout de suite. Elle lui dit simplement :
- Tu es belle et désirable, tu n'as qu'à lever le petit doigt pour baiser. Ecoute tes envies et fiche toi du reste.
Il faut croire que cette transformation agit comme un signal d'alerte pour les hommes de son entourage ou même parfois à la terrasse d'un café. Son visage avait retrouvé son rayonnement. Son corps s'épanouissait dans des tenues mettant ses formes généreuses en valeur. Elle revenait vers les autres, à commencer par les hommes, connut quelques "coups d'un soir" permettant d'assouvir des pulsions de plus en plus fréquentes. Mais elle alla aussi vers certaines femmes qu'elle négligeait auparavant. Telle cette Muriel, collègue divorcée, aussi blonde que Julie était brune, quinquagénaire aux décolletés faramineux, dont la vie sexuelle agitée faisait jaser dans son entourage professionnel. Elles se parlèrent, se confièrent, déjeunèrent puis dinèrent ensemble sous le regard bienveillant de Françoise qui partageait parfois leurs agapes.
Libertine assumée, Muriel voulut entrainer Julie dans des soirées coquines. La veuve n'était pas contre mais à condition que Françoise soit de la partie. C'est ainsi qu'elle découvrit la sexualité de groupe, comme l'avait fait bien avant elle Catherine Millet. Muriel avait son "cheptel" de jeunes hommes fringants et bien montés. Ce furent des soirées comme Julie pensait ne jamais connaitre. L'une d'elles la vit avec trois hommes pour elle toute seule, un dans sa chatte, un dans son cul et un dans sa bouche. Elle avait accepté cette transgression après avoir vu Muriel et Françoise recevoir le même triple hommage, considérant qu'elle ne devait pas faire moins que des femmes plus âgées qu'elle.
Puis elle s'assagit après avoir rencontré Franck, un homme de son âge, qui la rendit à une vie de couple. Elle considérait qu'à 45 ans, il était peut-être temps de se ranger. C'était quand même mieux pour ses deux enfants adolescents. Mais avec Franck, elle ne faisait pas l'amour : elle baisait, et bien. Au fond d'elle-même, Gilles aurait toujours accès à une région inaccessible aux autres.
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4 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Encore un très bel hommage aux femmes, au sexe mais aussi à l'amour, comme sait si bien le faire l'Auteure.
Didier
Didier
De vraies coquines !!!
Rencontrer de telles femmes doit-être un rêve ...
Seule une femme peut écrire un récit comme celui-ci...
Rencontrer de telles femmes doit-être un rêve ...
Seule une femme peut écrire un récit comme celui-ci...
Merci Olga et je m'associe à ce commentaire pour saluer la réactivité du site. Comme à ses plus beaux jours.
Bravo à ces deux veuves qui retrouvent le chemin du plaisir!
L'occasion de saluer la journée avec HDS, qui permet de retrouver dans la même journée plusieurs de mes auteurs préférés. Un hasard sans doute, mais surtout un vrai plaisir!
L'occasion de saluer la journée avec HDS, qui permet de retrouver dans la même journée plusieurs de mes auteurs préférés. Un hasard sans doute, mais surtout un vrai plaisir!