Les doutes d'Elodie Chapitre 4
Récit érotique écrit par Mibou [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-09-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les doutes d'Elodie Chapitre 4
Quand le paradis côtoie l’enfer
Arrivé à Kandahar, j’ai très vite retrouvé mes repères.
Je sais où est située la cantine, où se trouve le bar des officiers ; je connais les horaires, les obligations, le poste de commandement d’où je reçois ordres et missions.
J’ai aussi repéré Laura, qui avec ces quelques années, a un peu forci, ce qui la rend plus belle et attrayante. Ses formes sont plus prononcées, plus appétissantes et j’ai hâte de la retrouver au bar.
- Bonjour Laura.
- Bonjour Jean. Te voilà de retour ?
- Toi aussi il me semble.
- Je suis revenue la semaine dernière pour quatre mois. Et toi ?
- Je suis arrivé hier, pour trois mois en principe. Que deviens-tu ?
- Je suis montée en grade, et, comme je sens venir ta question, je me suis mariée l’année dernière.
- Ah. Il est ici ?
- Non, il n’est pas militaire mais cadre dans une grosse agence immobilière de Bruxelles.
- Je vais être cash avec toi : tu ne seras donc plus disponible ?
- Détrompe toi. J’ai des besoins et je les ressens déjà au bout de quelques jours. Alors, si tu es partant, je suis à toi pour le séjour.
- Rien ne me ferait plus plaisir !
- Mais nous sommes d’accord : pas de sentiment, OK ?
- C’est très clair.
Un sourire fend son visage et elle est manifestement heureuse de la perspective. Tout comme moi d’ailleurs.
Le soir même, nous nous retrouvons dans ce qui est son antre.
Dès mon entrée, elle m’a embrassé avec fougue, entrant sa langue dans ma bouche pour jouer à la toupie sensuelle.
Je lui caresse un sein qu’elle a suffisamment volumineux (pas comme ma femme, mais bien en main). Une de ses mains descend vers mes attributs, les palpe.
- Tu es déjà en pleine forme me dit-elle.
- Pour te servir ma belle.
Elle ouvre ma braguette et sort ma hampe fière et droite qu’elle embouche sans la moindre hésitation.
- C’est bon de se retrouver me dit-elle entre deux succions.
- Oui, c’est bon de se retrouver lui répondis je dans un souffle.
Je fais tomber mon pantalon, mon boxer et me retrouve dénudé du bas.
Se relevant, elle me retire le haut alors que je lui ôte tous ses vêtements avec dextérité.
Nus tous les deux, nous nous jetons sur sa couche pour nous frotter l’un à l’autre, nous caresser.
Sans plus d’autres préliminaires, heureux de ces retrouvailles, je l’empale sans crier gare, d’un coup sec, un peu brutalement.
Elle pousse un léger cri qui devient un feulement et nous entamons notre rencontre d’abord lentement, puis de plus en plus vite pour atteindre rapidement un orgasme, elle d’abord, moi ensuite en me déversant dans son vagin.
Manifestement, nous avions faim l’un de l’autre.
Nous restons couchés l’un à côté de l’autre, heureux et profitant de cette sensation de bien-être, ce sentiment de plénitude que seul peut procurer l’amour.
La première elle revient à elle et me dit :
- Désolé, il va falloir partir car je dois travailler demain à 5H00.
- Oh, quel dommage. J’aurais bien voulu continuer.
- Ne t’inquiète pas, demain est un autre jour et puis encore après-demain et les autres suivent où nous pourrons nous délecter de nos corps et nos envies.
Et de fait, dès que les missions me le permettent, je retrouve Laura, toujours aussi resplendissante comme si l’amour la transcendait.
J’ai régulièrement Elodie au téléphone. Nous partageons ces quelques instants que l’on nous accorde en parlant de notre quotidien mais aussi de l’amour que l’on se porte.
Lors de notre dernier entretien, elle m’a trouvé très guilleret comme elle dit. Il est vrai que la relation que j’entretiens avec Laura me rend plus enjoué, m’anesthésie presque de ma peur et me permet de supporter l’état d’alerte quasi permanent dans lequel nous évoluons.
Des blessés, j’en vois régulièrement. Des soldats partis en reconnaissance et qui reviennent le bras ensanglanté, la cuisse ouverte voire même morts parce qu’ils ont sauté sur une mine ou se sont retrouvés sous le feu nourri des talibans au cours d’une embuscade.
Tout cela n’a rien de réjouissant et le corps de Laura, son rire et sa douceur me permettent d’être plus serein. Le repos du guerrier en quelque sorte, l’apaisement de l’âme.
Régulièrement, les talibans lancent un véhicule piégé, mais nos troupes s’y attendent, anticipent et généralement les dégâts sont très limités, que ce soit en homme ou en matériel.
Evidemment, les avions sont particulièrement visés et il n’est pas rare d’essuyer des bombardements sur les hangars abritant nos oiseaux métalliques. Là encore, les dégâts sont limités mais pour combien de temps encore.
Nous nous habituons au danger mais nous restons toujours sur le qui-vive, ce qui d’un point de vue mental est assez épuisant.
Heureusement, presque tous les soirs, sauf si une mission nocturne nous retient, je retrouve Laura.
Souriante, accueillante, belle, elle garde une naïveté et une joie de vivre qui fait tâche dans cet environnement pesant.
Au début, nous baisions, et parfois de façon un peu brutale, je l’avoue.
Depuis quelques jours, nous faisons l’amour. Avec douceur et tendresse.
Elle aime les caresses, les préliminaires sensuels et lascifs. Lubriques mais pas pervers, au contraire voluptueux.
Souvent, nous commençons par nous embrasser langoureusement, avec ferveur, nos langues jouant l’une avec l’autre.
Nos mains ne sont pas inactives, caressantes, un sein pour l’une, ma hampe dressée pour l’autre.
C’est presque un concours pour voir qui commencera à gémir de plaisir le (ou la) premier(e). En fait, bien souvent je craque avant elle, sa dextérité étant très largement supérieure à mon savoir-faire.
Se déshabiller est toujours un moment de jeux érotique où toute sa sensualité féminine me transperce. Je bande comme rarement auparavant. Elle parvient à me maintenir en forme de combat (si j’ose dire) pendant des heures.
Nous passons volontiers en revue les différentes positions : missionnaire, levrette, le 69, la sodomie, l’Andromaque ou la brouette pour notre plus grand plaisir.
Nous revisitons la masturbation réciproque, sur le ventre, sur le dos, agenouillé ou debout même. C’est toujours un feu d’artifice et si ce n’était l’endroit particulier où nous sommes, nous pourrions nous croire au pays des mille et une nuits
Je sais qu’à l’issue de ma mission, je ne reverrai plus Laura, tel est notre contrat. Mais, je redoute ce moment de plus en plus. Je crois que je tombe amoureux.
XXXXXXXX
Dans onze jours, je retrouverai enfin mon mari adoré.
Avant, je veux clore le chapitre de l’inconduite (car même si je me trouve des justifications, c’est bien une inconduite) et une dernière fois me faire plaisir en trouvant un amant de passage. Je fouille donc dans les propositions reçues via le site de rencontre.
Je repère le profil d’un certain Lucas, type méditerranéen, bien de sa personne si j’an crois les photos reçues.
Je prends contact avec lui et, exceptionnellement, nous discutons un peu. Habituellement, je ne m’intéresse pas à la vie ou à la situation de mon futur amant toujours désireuse du coup d’un soir, pas de sentiment, pas d’adresse, pas de téléphone.
Le ton qu’il utilise est différent, moins empressé, plus chaleureux et je me laisse embarquer par cette approche plus bienveillante.
La suite va me faire regretter cette faiblesse.
Nous avons donc convenu de nous retrouver à Dinant, dans un bar appelé « La Rotonde » lundi prochain à 15H00. Bizarre, malgré mes demandes, le rendez-vous n’est pas en fin de journée comme à l’accoutumée ni directement dans cet hôtel à l’entrée de la ville, plus discret.
Je ne comprends pas vraiment pourquoi, mais je suis excitée par cette aventure. J’ai envie de jouer un peu avec ce mec, de le provoquer, de faire comme si rien n’est encore gagné et voir ce qu’il se passera. Est-ce l’habitude d’un amant qui me rend si fringante ? Est-ce l’image que dégage cet homme, impression de sensualité, de virilité ?
Je l’ignore mais de toute évidence, il me fait un effet terrible, un mélange de désir, de masculinité très émoustillante.
Je suis évidemment convaincue de garder le contrôle de la situation me disant j’arrêterai tout comme je l’ai déjà fait avec mes précédents amants.
Le lendemain, à l’heure dite je me rends au lieu convenu, habillée sexy, sans être provocante, plutôt classe, nous sommes tout de même dans une petite ville et le risque d’être reconnue existe. Je suis très excitée, comme une ado pour son premier rendez-vous. Je ne me suis pas méfiée de moi-même…
J’arrive au rendez-vous avec un quart d’heure de retard, je dois me faire désirer.
Je le vois, attablé au fond de la salle, il est beau, cheveux châtain clair, 35 ans environ, et a une barbe de quelques jours bien soignée qui souligne ses yeux bleus et lui assure un charme à la Brad Pitt. Il se lève pour m’accueillir, il est grand, me domine. Je suis subjuguée.
Son sourire éclatant accentue mon état d’adolescente qui vient à son premier rendez-vous.
- On se fait la bise ?
- Bien sûr m’entends-je répondre.
Après une heure d’humour distillé d’une voix chaude et tendre, je suis conquise, sans réaction, sans défense.
Il m’invite à quitter le bar et je me laisse faire.
Il me prend la main, m’entraine vers l’hôtel situé à quelques pas de là. Je devrais tout arrêter mais le piège s’est refermé, je ne peux tout simplement pas.
Entrés dans une magnifique chambre, il m’enlace, me cajole, m’embrasse. Il est doux.
Je me perds dans son regard pendant qu’il me déshabille lentement. Je me retrouve nue et il me dépose délicatement sur le lit tout en m’embrassant.
Trois secondes lui suffisent et il se couche à côté de moi, nu comme un ver. Je regarde son sexe fier, pas très différent de celui de mon mari, peut-être un peu plus gros. J’ai envie de le prendre en mains, de le gouter mais je suis apathique, incapable du moindre mouvement.
Il sourit, d’un sourire carnassier mais chaleureux, me caresse les seins, les palpe doucement, joue avec les tétons qui durcissent, les suce.
Je gémis de plaisir, lui prends le sexe déjà bien droit et effectue un va-et-vient lent et sensuel.
Sa main descend vers mon ventre, arrive à la toison qui orne mon pubis et ses doigts jouent avec les poils, les caresse, les tortille puis atteint enfin ma fente très humide.
Il me susurre des mots tendres, introduit un doigt dans ma vulve, puis deux et du pouce, titille mon clitoris.
Je gémis de plus en plus. Mon bassin ondule et va à la rencontre de ces doigts. Je fonds littéralement sous les caresses.
Il monte sur moi, je le guide vers l’entrée de ma grotte, et d’un coup sec, me pénètre ce qui suffit déjà à me procurer un orgasme, je râle de bonheur.
Il s’en aperçoit, patiente quelques instants puis commence à entrer et sortir de mon corps d’abord lentement, puis de plus en plus vite.
Il me donne des coups de boutoir de plus en plus forts, de plus en plus puissants. Je me tort de plaisir, bats des jambes puis enserre sa taille comme pour être certaine qu’il ne se retire pas.
Et j’ai un orgasme foudroyant.
Mais il continue, plus fort encore, plus profond.
Je lui hurle mon plaisir, mes ongles s’incrustent dans la chair de son dos.
Et je jouis à nouveau.
Après dix minutes, il se retire, me retourne, m’installe à quatre pattes. Mes fesses sont maintenant face à sa verge toujours dressée et pleine de cyprine.
D’un coup puissant, il s’introduit d’un seul coup dans mon vagin. La jouissance est puissante et quelques minutes suffisent pour qu’un nouvel orgasme démentiel me traverse le corps. Cette fois il est un peu brutal mais cela n’est pas pour me déplaire.
Il sort de mon vagin, frotte son sexe trempé contre mon petit trou qu’il enduit de mes sécrétions et, sans coup férir il me sodomise.
Que c’est bon, qu’il est puissant, qu’il me remplit bien. Je n’ai jamais connu un tel plaisir, à la fois brutal et tendre.
Il me reprend en missionnaire et finit par jouir à son tour, se répandant abondamment dans mon ventre. Je sens ce liquide chaud couler sur les parois de mon vagin et un dernier orgasme me secoue.
Il se relève et j’en profite pour prendre sa bite dans la bouche et la lèche pour la nettoyer. Que c’est divin !
Epuisée et éblouie, je lâche ce vit et m’allonge à côté de lui.
Nous restons blottis l’un contre l’autre, goûtant cet instant de bien-être.
Je sors de ma torpeur, me lève, prends une douche, m’habille.
Je lui donne un baiser très chaud et lui souffle dans l’oreille un « merci » reconnaissant.
Je suis folle. Contre tous mes principes, je lui ai laissé mon téléphone, mon adresse et mon mail.
- Nous ne sommes plus des adolescents, lui ai-je dit. Evite donc les appels impromptus, les messages réguliers. Juste ce qu’il faut pour un rendez-vous.
- D’accord me dit-il de sa voix chaude.
Dans la voiture, je me traite de tous les noms. J’ai capitulé, je suis en train de prendre un amant régulier.
Ce n’est pas ce que je voulais mais il m’a tellement subjuguée, tellement donné de plaisir que j’en frémis encore.
Je dois me reprendre, me dire que mon mari adoré revient et qu’il a droit à toute mon attention, tout mon amour. Je vais le dorloter, le câliner lui faire l’amour comme jamais. Je suis à lui, maintenant et pour toujours.
Mais que m’est-il arrivé ? Que vais-je faire maintenant ? C’est la situation à laquelle je ne voulais pas arriver et voilà. Je suis folle et en même temps heureuse, sans regrets.
Arrivé à Kandahar, j’ai très vite retrouvé mes repères.
Je sais où est située la cantine, où se trouve le bar des officiers ; je connais les horaires, les obligations, le poste de commandement d’où je reçois ordres et missions.
J’ai aussi repéré Laura, qui avec ces quelques années, a un peu forci, ce qui la rend plus belle et attrayante. Ses formes sont plus prononcées, plus appétissantes et j’ai hâte de la retrouver au bar.
- Bonjour Laura.
- Bonjour Jean. Te voilà de retour ?
- Toi aussi il me semble.
- Je suis revenue la semaine dernière pour quatre mois. Et toi ?
- Je suis arrivé hier, pour trois mois en principe. Que deviens-tu ?
- Je suis montée en grade, et, comme je sens venir ta question, je me suis mariée l’année dernière.
- Ah. Il est ici ?
- Non, il n’est pas militaire mais cadre dans une grosse agence immobilière de Bruxelles.
- Je vais être cash avec toi : tu ne seras donc plus disponible ?
- Détrompe toi. J’ai des besoins et je les ressens déjà au bout de quelques jours. Alors, si tu es partant, je suis à toi pour le séjour.
- Rien ne me ferait plus plaisir !
- Mais nous sommes d’accord : pas de sentiment, OK ?
- C’est très clair.
Un sourire fend son visage et elle est manifestement heureuse de la perspective. Tout comme moi d’ailleurs.
Le soir même, nous nous retrouvons dans ce qui est son antre.
Dès mon entrée, elle m’a embrassé avec fougue, entrant sa langue dans ma bouche pour jouer à la toupie sensuelle.
Je lui caresse un sein qu’elle a suffisamment volumineux (pas comme ma femme, mais bien en main). Une de ses mains descend vers mes attributs, les palpe.
- Tu es déjà en pleine forme me dit-elle.
- Pour te servir ma belle.
Elle ouvre ma braguette et sort ma hampe fière et droite qu’elle embouche sans la moindre hésitation.
- C’est bon de se retrouver me dit-elle entre deux succions.
- Oui, c’est bon de se retrouver lui répondis je dans un souffle.
Je fais tomber mon pantalon, mon boxer et me retrouve dénudé du bas.
Se relevant, elle me retire le haut alors que je lui ôte tous ses vêtements avec dextérité.
Nus tous les deux, nous nous jetons sur sa couche pour nous frotter l’un à l’autre, nous caresser.
Sans plus d’autres préliminaires, heureux de ces retrouvailles, je l’empale sans crier gare, d’un coup sec, un peu brutalement.
Elle pousse un léger cri qui devient un feulement et nous entamons notre rencontre d’abord lentement, puis de plus en plus vite pour atteindre rapidement un orgasme, elle d’abord, moi ensuite en me déversant dans son vagin.
Manifestement, nous avions faim l’un de l’autre.
Nous restons couchés l’un à côté de l’autre, heureux et profitant de cette sensation de bien-être, ce sentiment de plénitude que seul peut procurer l’amour.
La première elle revient à elle et me dit :
- Désolé, il va falloir partir car je dois travailler demain à 5H00.
- Oh, quel dommage. J’aurais bien voulu continuer.
- Ne t’inquiète pas, demain est un autre jour et puis encore après-demain et les autres suivent où nous pourrons nous délecter de nos corps et nos envies.
Et de fait, dès que les missions me le permettent, je retrouve Laura, toujours aussi resplendissante comme si l’amour la transcendait.
J’ai régulièrement Elodie au téléphone. Nous partageons ces quelques instants que l’on nous accorde en parlant de notre quotidien mais aussi de l’amour que l’on se porte.
Lors de notre dernier entretien, elle m’a trouvé très guilleret comme elle dit. Il est vrai que la relation que j’entretiens avec Laura me rend plus enjoué, m’anesthésie presque de ma peur et me permet de supporter l’état d’alerte quasi permanent dans lequel nous évoluons.
Des blessés, j’en vois régulièrement. Des soldats partis en reconnaissance et qui reviennent le bras ensanglanté, la cuisse ouverte voire même morts parce qu’ils ont sauté sur une mine ou se sont retrouvés sous le feu nourri des talibans au cours d’une embuscade.
Tout cela n’a rien de réjouissant et le corps de Laura, son rire et sa douceur me permettent d’être plus serein. Le repos du guerrier en quelque sorte, l’apaisement de l’âme.
Régulièrement, les talibans lancent un véhicule piégé, mais nos troupes s’y attendent, anticipent et généralement les dégâts sont très limités, que ce soit en homme ou en matériel.
Evidemment, les avions sont particulièrement visés et il n’est pas rare d’essuyer des bombardements sur les hangars abritant nos oiseaux métalliques. Là encore, les dégâts sont limités mais pour combien de temps encore.
Nous nous habituons au danger mais nous restons toujours sur le qui-vive, ce qui d’un point de vue mental est assez épuisant.
Heureusement, presque tous les soirs, sauf si une mission nocturne nous retient, je retrouve Laura.
Souriante, accueillante, belle, elle garde une naïveté et une joie de vivre qui fait tâche dans cet environnement pesant.
Au début, nous baisions, et parfois de façon un peu brutale, je l’avoue.
Depuis quelques jours, nous faisons l’amour. Avec douceur et tendresse.
Elle aime les caresses, les préliminaires sensuels et lascifs. Lubriques mais pas pervers, au contraire voluptueux.
Souvent, nous commençons par nous embrasser langoureusement, avec ferveur, nos langues jouant l’une avec l’autre.
Nos mains ne sont pas inactives, caressantes, un sein pour l’une, ma hampe dressée pour l’autre.
C’est presque un concours pour voir qui commencera à gémir de plaisir le (ou la) premier(e). En fait, bien souvent je craque avant elle, sa dextérité étant très largement supérieure à mon savoir-faire.
Se déshabiller est toujours un moment de jeux érotique où toute sa sensualité féminine me transperce. Je bande comme rarement auparavant. Elle parvient à me maintenir en forme de combat (si j’ose dire) pendant des heures.
Nous passons volontiers en revue les différentes positions : missionnaire, levrette, le 69, la sodomie, l’Andromaque ou la brouette pour notre plus grand plaisir.
Nous revisitons la masturbation réciproque, sur le ventre, sur le dos, agenouillé ou debout même. C’est toujours un feu d’artifice et si ce n’était l’endroit particulier où nous sommes, nous pourrions nous croire au pays des mille et une nuits
Je sais qu’à l’issue de ma mission, je ne reverrai plus Laura, tel est notre contrat. Mais, je redoute ce moment de plus en plus. Je crois que je tombe amoureux.
XXXXXXXX
Dans onze jours, je retrouverai enfin mon mari adoré.
Avant, je veux clore le chapitre de l’inconduite (car même si je me trouve des justifications, c’est bien une inconduite) et une dernière fois me faire plaisir en trouvant un amant de passage. Je fouille donc dans les propositions reçues via le site de rencontre.
Je repère le profil d’un certain Lucas, type méditerranéen, bien de sa personne si j’an crois les photos reçues.
Je prends contact avec lui et, exceptionnellement, nous discutons un peu. Habituellement, je ne m’intéresse pas à la vie ou à la situation de mon futur amant toujours désireuse du coup d’un soir, pas de sentiment, pas d’adresse, pas de téléphone.
Le ton qu’il utilise est différent, moins empressé, plus chaleureux et je me laisse embarquer par cette approche plus bienveillante.
La suite va me faire regretter cette faiblesse.
Nous avons donc convenu de nous retrouver à Dinant, dans un bar appelé « La Rotonde » lundi prochain à 15H00. Bizarre, malgré mes demandes, le rendez-vous n’est pas en fin de journée comme à l’accoutumée ni directement dans cet hôtel à l’entrée de la ville, plus discret.
Je ne comprends pas vraiment pourquoi, mais je suis excitée par cette aventure. J’ai envie de jouer un peu avec ce mec, de le provoquer, de faire comme si rien n’est encore gagné et voir ce qu’il se passera. Est-ce l’habitude d’un amant qui me rend si fringante ? Est-ce l’image que dégage cet homme, impression de sensualité, de virilité ?
Je l’ignore mais de toute évidence, il me fait un effet terrible, un mélange de désir, de masculinité très émoustillante.
Je suis évidemment convaincue de garder le contrôle de la situation me disant j’arrêterai tout comme je l’ai déjà fait avec mes précédents amants.
Le lendemain, à l’heure dite je me rends au lieu convenu, habillée sexy, sans être provocante, plutôt classe, nous sommes tout de même dans une petite ville et le risque d’être reconnue existe. Je suis très excitée, comme une ado pour son premier rendez-vous. Je ne me suis pas méfiée de moi-même…
J’arrive au rendez-vous avec un quart d’heure de retard, je dois me faire désirer.
Je le vois, attablé au fond de la salle, il est beau, cheveux châtain clair, 35 ans environ, et a une barbe de quelques jours bien soignée qui souligne ses yeux bleus et lui assure un charme à la Brad Pitt. Il se lève pour m’accueillir, il est grand, me domine. Je suis subjuguée.
Son sourire éclatant accentue mon état d’adolescente qui vient à son premier rendez-vous.
- On se fait la bise ?
- Bien sûr m’entends-je répondre.
Après une heure d’humour distillé d’une voix chaude et tendre, je suis conquise, sans réaction, sans défense.
Il m’invite à quitter le bar et je me laisse faire.
Il me prend la main, m’entraine vers l’hôtel situé à quelques pas de là. Je devrais tout arrêter mais le piège s’est refermé, je ne peux tout simplement pas.
Entrés dans une magnifique chambre, il m’enlace, me cajole, m’embrasse. Il est doux.
Je me perds dans son regard pendant qu’il me déshabille lentement. Je me retrouve nue et il me dépose délicatement sur le lit tout en m’embrassant.
Trois secondes lui suffisent et il se couche à côté de moi, nu comme un ver. Je regarde son sexe fier, pas très différent de celui de mon mari, peut-être un peu plus gros. J’ai envie de le prendre en mains, de le gouter mais je suis apathique, incapable du moindre mouvement.
Il sourit, d’un sourire carnassier mais chaleureux, me caresse les seins, les palpe doucement, joue avec les tétons qui durcissent, les suce.
Je gémis de plaisir, lui prends le sexe déjà bien droit et effectue un va-et-vient lent et sensuel.
Sa main descend vers mon ventre, arrive à la toison qui orne mon pubis et ses doigts jouent avec les poils, les caresse, les tortille puis atteint enfin ma fente très humide.
Il me susurre des mots tendres, introduit un doigt dans ma vulve, puis deux et du pouce, titille mon clitoris.
Je gémis de plus en plus. Mon bassin ondule et va à la rencontre de ces doigts. Je fonds littéralement sous les caresses.
Il monte sur moi, je le guide vers l’entrée de ma grotte, et d’un coup sec, me pénètre ce qui suffit déjà à me procurer un orgasme, je râle de bonheur.
Il s’en aperçoit, patiente quelques instants puis commence à entrer et sortir de mon corps d’abord lentement, puis de plus en plus vite.
Il me donne des coups de boutoir de plus en plus forts, de plus en plus puissants. Je me tort de plaisir, bats des jambes puis enserre sa taille comme pour être certaine qu’il ne se retire pas.
Et j’ai un orgasme foudroyant.
Mais il continue, plus fort encore, plus profond.
Je lui hurle mon plaisir, mes ongles s’incrustent dans la chair de son dos.
Et je jouis à nouveau.
Après dix minutes, il se retire, me retourne, m’installe à quatre pattes. Mes fesses sont maintenant face à sa verge toujours dressée et pleine de cyprine.
D’un coup puissant, il s’introduit d’un seul coup dans mon vagin. La jouissance est puissante et quelques minutes suffisent pour qu’un nouvel orgasme démentiel me traverse le corps. Cette fois il est un peu brutal mais cela n’est pas pour me déplaire.
Il sort de mon vagin, frotte son sexe trempé contre mon petit trou qu’il enduit de mes sécrétions et, sans coup férir il me sodomise.
Que c’est bon, qu’il est puissant, qu’il me remplit bien. Je n’ai jamais connu un tel plaisir, à la fois brutal et tendre.
Il me reprend en missionnaire et finit par jouir à son tour, se répandant abondamment dans mon ventre. Je sens ce liquide chaud couler sur les parois de mon vagin et un dernier orgasme me secoue.
Il se relève et j’en profite pour prendre sa bite dans la bouche et la lèche pour la nettoyer. Que c’est divin !
Epuisée et éblouie, je lâche ce vit et m’allonge à côté de lui.
Nous restons blottis l’un contre l’autre, goûtant cet instant de bien-être.
Je sors de ma torpeur, me lève, prends une douche, m’habille.
Je lui donne un baiser très chaud et lui souffle dans l’oreille un « merci » reconnaissant.
Je suis folle. Contre tous mes principes, je lui ai laissé mon téléphone, mon adresse et mon mail.
- Nous ne sommes plus des adolescents, lui ai-je dit. Evite donc les appels impromptus, les messages réguliers. Juste ce qu’il faut pour un rendez-vous.
- D’accord me dit-il de sa voix chaude.
Dans la voiture, je me traite de tous les noms. J’ai capitulé, je suis en train de prendre un amant régulier.
Ce n’est pas ce que je voulais mais il m’a tellement subjuguée, tellement donné de plaisir que j’en frémis encore.
Je dois me reprendre, me dire que mon mari adoré revient et qu’il a droit à toute mon attention, tout mon amour. Je vais le dorloter, le câliner lui faire l’amour comme jamais. Je suis à lui, maintenant et pour toujours.
Mais que m’est-il arrivé ? Que vais-je faire maintenant ? C’est la situation à laquelle je ne voulais pas arriver et voilà. Je suis folle et en même temps heureuse, sans regrets.
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