Les fantasmes de Lucie (18)

- Par l'auteur HDS Exorium -
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Récit libertin : Les fantasmes de Lucie (18) Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-04-2022 dans la catégorie En solitaire
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Les fantasmes de Lucie (18)
Je passe de plus en plus souvent la nuit chez Cordelia.
Gaëtan, son « petit » frère – il a vingt ans – également.
– Tu parles ! Dès qu’il sait que tu vas venir, il rapplique.
Et pour cause. La porte de la salle de bains, chez elle, ne clenche pas.
– Il faudrait que je fasse changer la serrure. Mais tu sais ce que c’est… On diffère. Le temps passe. Et ça reste en l’état.
Il y en a un en tout cas qui ne s’en plaint pas. Pas du tout. Une véritable aubaine. Parce que si, bien entendu, je pousse consciencieusement la porte au maximum derrière moi quand je vais me doucher, il lui suffit de la décaler, discrètement, d’un centimètre ou deux pour avoir une vue imprenable sur mon anatomie. Et il ne s’en prive pas. Il ne s’en lasse pas non plus. Il est toujours là, systématiquement là, dans le couloir, fidèle au poste.
Comment je le sais ? Oh, c’est simple. Dans la cuisine, après, il a les yeux tellement brillants, les joues tellement enflammées, les mains tellement tremblantes qu’il ne peut pas y avoir le moindre doute sur l’occupation à laquelle il vient de se livrer.
Ça amuse beaucoup Cordelia qui joue parfois, de temps à autre, à lui tomber inopinément dessus.
– Tu verrais comment il bat en retraite, tout penaud, la queue entre les jambes… Enfin, ça, non. Non. Elle pointe plutôt résolument en l’air, sa queue.
Et c’est, entre nous, un sujet inépuisable de plaisanteries.
Elle me menace du doigt.
– C’est pas gentil de mettre mon frère dans des états pareils, le pauvre !
– Comme si j’y pouvais quelque chose !
– Oui, oh, alors là, je suis bien tranquille que tu dois lui offrir complaisamment de quoi se rincer l’œil tant et plus. Et même les deux.
– Mais non, oh, tu me connais !
– C’est justement ! Je te connais.

À la Pentecôte, je suis restée chez elle pendant trois nuits consécutives. Gaëtan aussi.
– Mais il a pas une copine ?
– Si ! Mais il a aussi une sœur. Du moins quand t’es là. Tu devrais avoir honte d’ailleurs…– Mais…– Ah, si, si ! Un si gentil petit couple qui part à vau-l’eau à cause de toi… T’en as conscience, j’espère ! Même pas ! Non, ce que tu mériterais, tiens, c’est une bonne fessée… Qui te remette les idées en place.
– Si tu me prends par les sentiments…– Je vais te la donner d’ailleurs. Et celle-là, je peux te dire que tu vas t’en souvenir.

– Ouche ! T’as pas fait semblant, dis donc !
– Quand c’est mérité…– Je vais l’avoir rouge un moment.
– Ça ! Mais j’en connais un à qui ça va beaucoup plaire.
– Ah, parce que…– Il sera là ce soir, oui. Et donc aussi demain matin. Tu vas rester, j’imagine ?

Je suis restée. Évidemment que je suis restée. Je me suis même éternisée dans la salle de bains, les fesses tournées vers la porte. Qu’il ait le temps d’en profiter tout son saoul.
Il a brusquement surgi, l’air faussement surpris.
– Oh, pardon ! Je croyais que… Enfin, je pensais…Que la place était libre ? Ben, voyons !
Il s’est attardé quelques instants, les yeux fixés sur mon arrière-train, a cru bon, pour gagner du temps, de se confondre en excuses.
– Je savais pas… Désolé…Et il est reparti comme il était venu.
Quel idiot ! Non mais quel idiot !

Quel idiot, oui !
Et, une fois qu’ils ont été partis, Cordelia et lui…– La corvée du repas dominical chez les parents. Mais reste si tu veux. T’as les clefs n’importe comment.
Je suis retournée habiter la salle de bains. Je me suis longuement prélassée sous la douche. Avant de le faire entrer.
– Oh, pardon !
Mais il ne repart pas cette fois. Au contraire. Il s’approche. Tout près. Encore plus près. À me les toucher. L’air stupéfait.
– Mais qu’est-ce qu’il vous est arrivé ?
– Rien. Rien.
– Mais si ! On vous a flanqué une fessée. Ah, si, si ! Et une bonne. Qui c’est qui vous l’a mis dans un état pareil ?
Je ne réponds pas. Il insiste.
– Pourquoi vous voulez pas le dire ? Parce que vous avez honte, c’est ça ? En tout cas comment vous aviez dû le mécontenter le type ! Pour qu’il vous le tambourine comme ça…Il me l’effleure. Je ne me dérobe pas. Il en suit les contours. Recommence encore et encore. Il malaxe. Il pétrit. C’est douloureux. Un peu. C’est agréable. Très. Je m’abandonne. Il se faufile entre mes fesses. Il explore. Il m’envahit. Je m’agenouille. Je lui tends mon cul. Il m’emplit. Il se déverse en moi. Je geins. Je gémis. Je crie mon bonheur. À pleins poumons.

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Texte coquin : Les fantasmes de Lucie (18)
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