Les fantasmes de Lucie (5)

- Par l'auteur HDS Exorium -
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Récit libertin : Les fantasmes de Lucie (5) Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-02-2022 dans la catégorie En solitaire
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Les fantasmes de Lucie (5)
Au boulot, ils ont procédé à une restructuration générale. Ce qui veut dire qu’ils nous ont déplacés d’un bureau à l’autre sans la moindre logique apparente. J’en ai fait trois en une semaine avant de venir finalement échouer, définitivement selon les chefs, dans un petit réduit au fin fond d’un couloir en compagnie de Cordelia que ça n’a pas l’air d’émouvoir plus que ça.
– Au moins ici on sera tranquilles. Et au calme.

C’est quelqu’un d’à peu près mon âge, Cordelia. Avec qui je me suis toujours bien entendue. La preuve : quand j’ai fait, dans mes fantasmes, punir l’autre imbécile de Dupin par la cheffe, c’est avec elle que j’étais, dans le couloir, pour assister à sa correction. C’est un signe qui ne trompe pas, ça. Je n’aurais pas invité n’importe qui.
Du coup, dans notre petit cagibi, on s’entend comme larronnes en foire toutes les deux. Et on passe beaucoup de temps à papoter. D’un peu tout. De son mari entre autres.
– Si c’était à refaire, je peux te dire que je le laisserais où il est, celui-là. Pour ce qu’il me sert ! À quoi ça t’avance franchement d’avoir un mec si c’est pour qu’il te tire tous les tournants de lune. Et qu’il le fasse mal. En plus !
Je lui ai suggéré de prendre un amant.
– Oui, ben, pour ça, tu penses bien que je t’ai pas attendue. J’en ai même pris plusieurs. À la file. Ça a des avantages, je dis pas le contraire, mais ça a aussi des inconvénients. De toute sorte. Le dernier, je me suis fait coincer par sa bonne femme qui voulait m’arracher les yeux. Quant à celui d’avant, il m’avait piqué un chèque, avec la souche, au beau milieu du carnet. Et le temps que je m’en aperçoive… Sans compter que, côté cul, tant que tu les as pas essayés, tu sais pas trop sur quoi tu vas tomber. Et que, le plus souvent, ça casse pas trois pattes à un canard. Il y en a un, par contre, qui, lui, ne me déçoit jamais.
Elle a farfouillé dans son sac.
- Je te présente Alberto.
Un gode. De proportions tout à fait honorables. Un gode qu’elle m’a brandi sous le nez.
– Efficace, toujours disponible quand t’as besoin, infatigable. Et puis de bonne compagnie : jamais un mot plus haut que l’autre.
J’ai éclaté de rire.
– Ah, ça, c’est sûr !
– Me dis pas que t’as pas recours à ce genre de gentil petit compagnon, toi aussi, de temps à autre…Si ! Si ! Je devais bien reconnaître que…– Ben, évidemment ! Évidemment ! Toutes, on le fait. Et celles qui prétendent le contraire ce sont de fieffées menteuses ou bien alors elles sont coincées que le diable. Une nana normalement constituée… Tu te le fais souvent ?
– Encore assez, oui.
– Moi, c’est tous les jours. Ou presque. Et même, quand j’en suis vraiment, plusieurs fois par jour. Quand ça m’attrape, faut que ça se fasse. Absolument. Vite. Tout de suite. Il y a plus rien d’autre qui compte.
J’avais remarqué, oui !
Elle a écarquillé les yeux.
- Comment ça, t’avais remarqué ?
- Que tu vas aux toilettes plus souvent qu’à ton tour. Et que, quand t’en reviens, t’as encore les yeux tout brillants et, quelquefois, les pommettes toutes rouges.
Elle a souri.
- T’as l’œil, toi, dis donc !
Et presque aussitôt suggéré.
- On pourrait se le faire ici si on voulait. Il y a que nous, complètement à l’écart. Et, si jamais quelqu’un venait, on aurait largement le temps de l’entendre. Non ? Qu’est-ce t’en dis ?
J’en disais… J’en disais que c’était pas une si mauvaise idée que ça, tout compte fait.
- Eh ben alors !

On s’est tues.
Elle a un peu reculé sa chaise. Ses mains ont disparu sous son bureau. Elle a renversé la tête en arrière, fermé les yeux.
Et moi aussi. J’ai ouvert mon pantalon, glissé mes doigts dans ma culotte.
Dans les lointains, il y avait des voix, des pas, des rires, le saccadé d’une imprimante.
Elle a soupiré.
– Comment j’aime ça, les entendre en même temps que je me le fais.
Le mouvement de son bras s’est fait plus ample, plus rapide.
- C’est excitant comme ça ensemble, hein ?
Du bout du doigt, j’ai mis mon goût sur mes lèvres.
Elle a rouvert les yeux, les a plongés, tout embrumés, dans les miens.
– À quoi tu penses, toi ?
Je n’ai pas répondu.
À quoi je pensais ? Qu’elle me voulait nue, là, dans ce petit bureau. Toute nue. Qu’elle l’avait exigé sur un ton qui ne souffrait pas la moindre réplique. Qu’un martinet avait fait son apparition au bout de son bras. Qu’elle allait le brandir. Qu’elle le brandissait. « Sale petite branleuse ! Je vais t’en faire passer l’envie, moi, tu vas voir ! » Qu’elle me l’abattait, à toute volée, sur le derrière.
Elle a soupiré.
– Je sais pas à quoi tu penses, mais comment ça a l’air bon !
Oh, oui, c’était bon, oui ! Et j’ai perdu pied. Ça m’a emportée. Submergée. Je me suis mordu les lèvres pour ne pas crier.
– Qu’est-ce t’es belle quand tu jouis !
Et elle a déferlé à son tour, à petits gémissements étouffés, les joues creusées, la bouche entrouverte.

Le temps de reprendre pied dans la réalité et on s’est remises au travail.
- Faut quand même qu’on en fasse un peu ! Si on veut pas se faire taper sur les doigts.
Mais elle est presque aussitôt revenue à la charge.
- À quoi tu pensais ?
J’ai éludé.
- À rien. Rien de spécial.
- Menteuse !
Elle a souri.
- Pourquoi tu veux pas le dire ? Je le sais n’importe comment.
Elle le savait ? Comment ça, elle le savait ?
- Et peut-être même qu’on pensait à la même chose toutes les deux…Oh, si c’était ça ! Alors là si c’était ça !
Oui, mais non ! C’est pas possible. Ce serait trop beau.

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Texte coquin : Les fantasmes de Lucie (5)
Histoire sexe : Une rose rouge
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