Les jouets ...
Récit érotique écrit par Brimbelle [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-10-2016 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Les jouets ...
Chapitre II.
Les jouets (1/7).
Rappel du chapitre précédent :
Andréa, Adriana et Alycia sont trois amies, très proches. Elles se sont connues à leur entrée en classe de seconde. Au début de l'été, elles se retrouvent, toutes les trois, pour fêter l'obtention de leur Bac, dans la propriété des parents d 'Andréa.
Andréa et Adriana sont beaucoup plus proches qu'il n'y paraît. Alycia, malgré quelques doutes, n'avait aucune certitude suscitant chez elle quelques interrogations sur le non-dit de ces amies, compte tenu de la complicité qui unissait les trois jeunes filles.
Les deux complices ont organisé le week-end prolongé de fête Nationale pour affranchir Alycia et faire en sorte de l'entrainer avec elles à la découverte d 'un plaisir saphique plein et entier. C'est ainsi qu'Alycia connut son premier véritable orgasme qui la révéla fontaine.
*************************************************
Pour profiter au maximum de la fraîcheur de la nuit la porte-fenêtre et les volets étaient restés grand ouverts, malgré cela j 'ai eu du mal à trouver le sommeil. Dès que je fermais les yeux les événements de la journée tournaient en boucle dans ma tête. Sans arrêt ça se bousculait. Je revoyais ma séance d 'épilation, l 'orgasme qui m 'avait été offert. Je ne regrettais rien, bien au contraire. Évidemment je prenais conscience que je venais de vivre une relation, contre nature certes mais ô combien merveilleuse. Personne ne m 'y avait obligée, mais malgré cela je m 'interrogeais sur mes motivations. Envie, désir, curiosité, goût, tous ces sentiments m’interpellaient. Par cette relation j'étais consciente d'avoir bafoué une morale bien pensante et une normalité sociétale. Une relation que j'étais prête à revivre sans la moindre hésitation.
Je ne pouvais pas éviter de rapprocher ces événements de la perte de ma virginité moins de deux mois auparavant. Depuis que j'avais ouvert mon sexe à un garçon, je découvrais ma sexualité qui prenait une forme que jamais je n'aurais pu imaginer. J'étais partagée entre ce que ma mère m'en avait dit, ce qui est normalement admis entre adultes, et les conversations très libres avec ma grand-mère sur le sujet et la réalité à laquelle j'étais confrontée. J'étais perdue mais j'étais heureuse, épanouie !
Quand j'ouvrais les yeux c'était pour voir, dans la lumière blafarde d'une pleine lune, mes amies endormies. Nous étions toutes les trois en travers du lit, allongées aussi nues que le jour de notre naissance. Nos corps emmêlés me rappelaient sans cesse mes plus récentes expériences. Plusieurs fois je me suis retenue de les caresser de peur de les réveiller.
Exténuée mais heureuse j'ai fini par rejoindre Morphée.
Quand j'ai ouvert les yeux, le soleil devait être déjà bien haut à en juger par la lumière qui remplissait la chambre :
- Bonjour ma belle !
- Salut toi !
Adriana est venue se coller à moi. Nous étions toutes les deux allongées face à face. D'un doigt elle dégagea une mèche de cheveux qui barrait mon visage, glissa l'une de ses jambes entre les miennes avant de nous embrasser d'abord avec tendresse et délicatesse puis comme des mortes de faim.
- Elle est où Andréa ?
- Elle prépare le petit déj. On va la rejoindre ?
- Volontiers je suis déshydratée !
- Tu vas bien ? Tu as une tête de déterrée !
- J'ai presque pas dormi ! La journée d'hier m'a hantée toute la nuit ! Qu'est-ce que vous m'avez fait ?
- Rien que tu n'aies accepté ou que tu puisses regretter ! On va rejoindre Andréa ?
Je me suis levée.
- Bien sûr ! Tu n'as pas vu mon paréo ?
- Pour quoi faire ? On déjeune nues. Une objection ?
- Aucune. On y va ?
- On restera toujours nues dans cette maison.
Adriana sauta du lit pour venir me prendre par la taille. Étroitement enlacées, elle me guida vers la terrasse. Au moment où nous traversions le hall d'entrée la porte s'ouvrit pour laisser le passage à Andréa. Elle était toute pimpante dans son mini-short en jeans, son débardeur moulant et ses Tropéziennes aux pieds.
- Salut, les filles ! Bien dormis ? J'ai été nous chercher des croissants.
Nous l'avons suivie jusqu'à la cuisine où, après avoir posé le sachet de viennoiserie, elle se déshabilla à la vitesse de l'éclair avant de venir se coller à nous. Elle nous obligea à lui laisser la place centrale pour nous prendre par la taille. On avait chacune une de ses mains sur nos fesses qu'elle cajolait délicatement. Arrivées sous la pergola nous nous sommes embrassées d'un baiser à trois bouches. Andréa nous claqua les fesses en disant :
- Allez à table ! On a bien besoin de reprendre des forces après la nuit qu'on a passée.
Tout en déjeunant nous sommes revenues sur la journée d'hier, livrant l'une et l'autre ou l'une aux autres nos impressions. Je leur ai fait part de mes interrogations, de mes états d'âme par lesquels j'étais passée au fur et à mesure de ma découverte, des pensées qui m'avaient hantée une partie de la nuit, et de leur stratagème pour m'avouer enfin leur relation. Je leur ai dit combien j'étais heureuse de leur confession et du pacte que nous avions conclu.
- À ce sujet j'ai une question à vous poser.
- On t'écoute.
- Vous pouvez préciser ce que vous entendez exactement par : «On ne s'interdit rien, on profite de tout, garçon ou fille, seule ou ensemble».
Un silence pesant s'installa. Andréa me regarda fixement quelques secondes avant de lâcher :
- Ne me dis pas que tu as changé d'avis !
- Non pas du tout ! Pour rien au monde ! Je ne demande qu'à aller vers de nouvelles découvertes avec vous !
- Alors c'est quoi qui te gêne ? demanda Adriana.
- Admettez toutes les deux que depuis le temps que vous trafiquez ensemble, que vous préparez ce W.E vous avez eu le temps de vous y faire. Pas moi !
- OK ! Tu marques un point.
Un silence presque religieux s'installa à nouveau. Le nez planté dans nos bols, les yeux baissés. J'attendais ! C'est Andréa qui reprit :
- Alycia, on t'a expliqué que depuis notre premier orgasme entre filles nous nous étions pas mal informées sur des forums consacrés aux différentes relations qui pouvaient exister entre hommes et femmes. Au cours de ces recherches nous avons appris qu'il existait bien d'autres types de relations entre les individus, que ces pratiques, si elles sont librement consenties entre adultes responsables à l'intérieur d'un couple ou pas, restaient cependant un sujet dont la majorité de personnes ont beaucoup de mal à parler que ce soit en couple ou en société. Nous en avons déduit que dans le monde des adultes il y avait beaucoup pudeur et de non-dit. Tes parents t'ont-ils déjà parlé de la manière dont ils faisaient l'amour ?
- Évidemment, que non !
- Les miens non plus ! Pourtant, ils le font tous, chacun à leur façon, mais ils le font. Alors, quand on a compris qu'ils ne nous en diraient pas plus et que, de notre côté, on appréhendait d'aborder le sujet avec eux, Adriana et moi avons décidé de faire notre éducation en surfant. C'est ce que nous voulons maintenant partager avec toi.
Je comprenais ce qu'elle voulait m'expliquer mais je ne voyais pas vraiment ou elle voulait en venir.
- «On ne s'interdit rien. On profite de tout», ça veut tout simplement dire que tant qu'on n'a pas goûté on ne dit pas je n'aime pas ! On n'a qu'une vie ! On n'a pas le droit de passer à côté. On aura bien le temps de s'assagir quand on sera mariées. Quoique ?
Adriana poursuivi :
- «Garçon ou fille» : hier tu nous as avoué avoir donné ton pucelage au copain de ton frère et d'avoir aimé sentir le sexe de ce mec en toi.
- Exact.
- Il t'a dépucelée et nous on t'a offert ton véritable premier orgasme. Tu ne peux pas dire que tu n'as pas aimé.
- J'ai même adoré.
- Alors continue, garçon ou fille peu importe seul compte le plaisir qu'on en retire. Celui que tu prends ou celui que tu donnes.
- C'est ce que vous faites toutes les deux ?
Andréa pouffa de rire avant de lâcher :
- À ton avis ?
Re-silence. Nos regards couraient de l'une à l'autre. Puis elle ajouta :
- On a même couché toutes les deux avec le même mec lors de notre voyage linguistique en Angleterre.
- Un mec de la classe ?
- Non, un anglais de la classe qui nous recevait.
- Vous avez baisé tous les trois ?
- Ben oui !
- Ça te gêne ?
- Gênée ? Non ! Surprise et étonnée, oui ! Pourtant, je sais maintenant que je ne devrai plus l'être et m'attendre à tout de votre part.
- Parfait ! Ça c'est «seule ou ensemble».
- Tu es toujours d'accord ?
- Je comprends, mais avant de me prononcer, je souhaiterais ajouter quelque chose.
- Vas-y, on t'écoute.
- Je voudrais qu'il n'y ait plus de non-dit entre nous. Que l'on soit transparente l'une pour l'autre.
- Tu proposes quoi ?- «on se dit tout, on ne se cache rien».
Elles se sont regardées un court instant avant de dire en choeur :
- C'est bon pour moi !
Un petit sourire illumina mon visage avant d'être interrogée par Andréa :
- Alors, et toi ?
- Bien sûr que je suis des vôtres !
- Mais ?
- Il n'y a pas de mais, ou plutôt si, il y en a un. Vous avez éveillé en moi une sexualité que je ne soupçonnais pas ! Je ne suis pas certaine de pouvoir faire l'amour en présence d'autres personnes.
- Et qu'est-ce qu'on a fait hier au soir toutes les trois ? Tu t'es même masturbée en nous matant nous brouter le minou.
- Ce n'est pas pareil ! On était entre nous, on se connaît.
- Évidemment que c'est pareil ! Il y a une certaine forme d'extase à se savoir regardée. Tu verras ça par toi-même.
- Ça ne vous a pas dérangées de vous faire mettre sous les yeux l'une de l'autre ?
- Pas du tout ! Il y a un côté érotisant qui décuple le plaisir à se faire prendre ainsi. Tu ne peux pas savoir comme s'est beau et terriblement excitant de voir voir un sexe pénétrer un autre.
Devant mon air ébahi Adriana ajouta :
- C'est aussi laisser s'exprimer notre côté exhibitionniste que nous avons toutes enfoui au fond de nous.
- Mais je ne suis pas une exhibitionniste.
- Ah ouais ! Crois-tu ? Et que fais-tu quand tu mets une jupe un peu trop courte ou un teeshirt moulant.
- Ce n'est pas pareil ! Je ne fais qu'affirmer ma féminité. Ça fait partie du jeu de la séduction comme nous le faisons toutes.
Andréa surenchérit :
- On le fait toutes plus ou moins, sans vulgarité et en respectant autrui, mais on le fait toutes ! On aime se mettre en valeur sans pour autant chercher à provoquer. On a toutes besoin de se rassurer sur notre physique. On a toutes besoin de sentir les regards se retourner sur nous. Ça nous rend désirables et ça nous apaise ! On aime se sentir désirées.
Adriana reprit la parole :
- En fait c'est la connotation négative que l'on associe trop souvent à ce mot qui te dérange.
- Peut-être ! Ne me dites pas que vous vous exhibez en public ?
- Tu verras cette après-midi.
- Oullalla ! Qu'avez-vous manigancé encore ?
- Patience !
Je me suis refermée comme un coquillage, inquiète et curieuse à la fois de savoir ce qu'elles avaient imaginé. J'en avais appris plus en vingt-quatre heures sur ma sexualité que pendant mes quelques années d'onanisme. Je me remémorai mon abandon au saphisme, la vision de mes deux amies se donnant du plaisir, les gestes que j'ai accomplis sur moi en les regardant, mais surtout l'orgasme qu'elles avaient déclenché et la pâmoison qui s'ensuivit. Ces seules pensées réveillaient ostensiblement mon excitation. La pointe de mes seins s'était dressée, ma caverne humidifiée au point de faire naître des perles de ma précieuse liqueur sur mes nymphettes, ce qui n'échappa pas à mes amies. Adriana fut la première à le remarquer :
- Regarde Andréa notre petite Alycia semble déjà bien troublée.
Elle se leva pour venir dans mon dos et laisser ses mains glisser sur mes seins afin d'agacer encore un peu plus mes tétons avant de se pencher pour prendre la bouche que je lui tendais. Ce faisant, l'une de ses mains bascula sur mon pubis. Instinctivement j'ouvris mon compas et ses doigts entrèrent en contact avec intimité.
- Mais tu es toute mouillée ma chérie.
- C'est la première fois que je suis troublée à ce point par une conversation.
- Il n'y a rien de plus naturel. Laisse toi aller, abandonne-toi. Tu sais qu'avec nous tu ne risques rien.
- Je sais ! Je sais ! J'ai pris beaucoup de plaisir à te brouter la minette !
Adriana venait de couper la parole.
- Mais ?
- Je n'ai pas encore goûté à celle d'Andréa.
Celle-ci s'empressa de dire :
- C'est quand tu veux ! Je suis à toi.
- OK, mais j'aimerais d'abord nager un peu pour prendre soin de ma poitrine.
Les jouets (1/7).
Rappel du chapitre précédent :
Andréa, Adriana et Alycia sont trois amies, très proches. Elles se sont connues à leur entrée en classe de seconde. Au début de l'été, elles se retrouvent, toutes les trois, pour fêter l'obtention de leur Bac, dans la propriété des parents d 'Andréa.
Andréa et Adriana sont beaucoup plus proches qu'il n'y paraît. Alycia, malgré quelques doutes, n'avait aucune certitude suscitant chez elle quelques interrogations sur le non-dit de ces amies, compte tenu de la complicité qui unissait les trois jeunes filles.
Les deux complices ont organisé le week-end prolongé de fête Nationale pour affranchir Alycia et faire en sorte de l'entrainer avec elles à la découverte d 'un plaisir saphique plein et entier. C'est ainsi qu'Alycia connut son premier véritable orgasme qui la révéla fontaine.
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Pour profiter au maximum de la fraîcheur de la nuit la porte-fenêtre et les volets étaient restés grand ouverts, malgré cela j 'ai eu du mal à trouver le sommeil. Dès que je fermais les yeux les événements de la journée tournaient en boucle dans ma tête. Sans arrêt ça se bousculait. Je revoyais ma séance d 'épilation, l 'orgasme qui m 'avait été offert. Je ne regrettais rien, bien au contraire. Évidemment je prenais conscience que je venais de vivre une relation, contre nature certes mais ô combien merveilleuse. Personne ne m 'y avait obligée, mais malgré cela je m 'interrogeais sur mes motivations. Envie, désir, curiosité, goût, tous ces sentiments m’interpellaient. Par cette relation j'étais consciente d'avoir bafoué une morale bien pensante et une normalité sociétale. Une relation que j'étais prête à revivre sans la moindre hésitation.
Je ne pouvais pas éviter de rapprocher ces événements de la perte de ma virginité moins de deux mois auparavant. Depuis que j'avais ouvert mon sexe à un garçon, je découvrais ma sexualité qui prenait une forme que jamais je n'aurais pu imaginer. J'étais partagée entre ce que ma mère m'en avait dit, ce qui est normalement admis entre adultes, et les conversations très libres avec ma grand-mère sur le sujet et la réalité à laquelle j'étais confrontée. J'étais perdue mais j'étais heureuse, épanouie !
Quand j'ouvrais les yeux c'était pour voir, dans la lumière blafarde d'une pleine lune, mes amies endormies. Nous étions toutes les trois en travers du lit, allongées aussi nues que le jour de notre naissance. Nos corps emmêlés me rappelaient sans cesse mes plus récentes expériences. Plusieurs fois je me suis retenue de les caresser de peur de les réveiller.
Exténuée mais heureuse j'ai fini par rejoindre Morphée.
Quand j'ai ouvert les yeux, le soleil devait être déjà bien haut à en juger par la lumière qui remplissait la chambre :
- Bonjour ma belle !
- Salut toi !
Adriana est venue se coller à moi. Nous étions toutes les deux allongées face à face. D'un doigt elle dégagea une mèche de cheveux qui barrait mon visage, glissa l'une de ses jambes entre les miennes avant de nous embrasser d'abord avec tendresse et délicatesse puis comme des mortes de faim.
- Elle est où Andréa ?
- Elle prépare le petit déj. On va la rejoindre ?
- Volontiers je suis déshydratée !
- Tu vas bien ? Tu as une tête de déterrée !
- J'ai presque pas dormi ! La journée d'hier m'a hantée toute la nuit ! Qu'est-ce que vous m'avez fait ?
- Rien que tu n'aies accepté ou que tu puisses regretter ! On va rejoindre Andréa ?
Je me suis levée.
- Bien sûr ! Tu n'as pas vu mon paréo ?
- Pour quoi faire ? On déjeune nues. Une objection ?
- Aucune. On y va ?
- On restera toujours nues dans cette maison.
Adriana sauta du lit pour venir me prendre par la taille. Étroitement enlacées, elle me guida vers la terrasse. Au moment où nous traversions le hall d'entrée la porte s'ouvrit pour laisser le passage à Andréa. Elle était toute pimpante dans son mini-short en jeans, son débardeur moulant et ses Tropéziennes aux pieds.
- Salut, les filles ! Bien dormis ? J'ai été nous chercher des croissants.
Nous l'avons suivie jusqu'à la cuisine où, après avoir posé le sachet de viennoiserie, elle se déshabilla à la vitesse de l'éclair avant de venir se coller à nous. Elle nous obligea à lui laisser la place centrale pour nous prendre par la taille. On avait chacune une de ses mains sur nos fesses qu'elle cajolait délicatement. Arrivées sous la pergola nous nous sommes embrassées d'un baiser à trois bouches. Andréa nous claqua les fesses en disant :
- Allez à table ! On a bien besoin de reprendre des forces après la nuit qu'on a passée.
Tout en déjeunant nous sommes revenues sur la journée d'hier, livrant l'une et l'autre ou l'une aux autres nos impressions. Je leur ai fait part de mes interrogations, de mes états d'âme par lesquels j'étais passée au fur et à mesure de ma découverte, des pensées qui m'avaient hantée une partie de la nuit, et de leur stratagème pour m'avouer enfin leur relation. Je leur ai dit combien j'étais heureuse de leur confession et du pacte que nous avions conclu.
- À ce sujet j'ai une question à vous poser.
- On t'écoute.
- Vous pouvez préciser ce que vous entendez exactement par : «On ne s'interdit rien, on profite de tout, garçon ou fille, seule ou ensemble».
Un silence pesant s'installa. Andréa me regarda fixement quelques secondes avant de lâcher :
- Ne me dis pas que tu as changé d'avis !
- Non pas du tout ! Pour rien au monde ! Je ne demande qu'à aller vers de nouvelles découvertes avec vous !
- Alors c'est quoi qui te gêne ? demanda Adriana.
- Admettez toutes les deux que depuis le temps que vous trafiquez ensemble, que vous préparez ce W.E vous avez eu le temps de vous y faire. Pas moi !
- OK ! Tu marques un point.
Un silence presque religieux s'installa à nouveau. Le nez planté dans nos bols, les yeux baissés. J'attendais ! C'est Andréa qui reprit :
- Alycia, on t'a expliqué que depuis notre premier orgasme entre filles nous nous étions pas mal informées sur des forums consacrés aux différentes relations qui pouvaient exister entre hommes et femmes. Au cours de ces recherches nous avons appris qu'il existait bien d'autres types de relations entre les individus, que ces pratiques, si elles sont librement consenties entre adultes responsables à l'intérieur d'un couple ou pas, restaient cependant un sujet dont la majorité de personnes ont beaucoup de mal à parler que ce soit en couple ou en société. Nous en avons déduit que dans le monde des adultes il y avait beaucoup pudeur et de non-dit. Tes parents t'ont-ils déjà parlé de la manière dont ils faisaient l'amour ?
- Évidemment, que non !
- Les miens non plus ! Pourtant, ils le font tous, chacun à leur façon, mais ils le font. Alors, quand on a compris qu'ils ne nous en diraient pas plus et que, de notre côté, on appréhendait d'aborder le sujet avec eux, Adriana et moi avons décidé de faire notre éducation en surfant. C'est ce que nous voulons maintenant partager avec toi.
Je comprenais ce qu'elle voulait m'expliquer mais je ne voyais pas vraiment ou elle voulait en venir.
- «On ne s'interdit rien. On profite de tout», ça veut tout simplement dire que tant qu'on n'a pas goûté on ne dit pas je n'aime pas ! On n'a qu'une vie ! On n'a pas le droit de passer à côté. On aura bien le temps de s'assagir quand on sera mariées. Quoique ?
Adriana poursuivi :
- «Garçon ou fille» : hier tu nous as avoué avoir donné ton pucelage au copain de ton frère et d'avoir aimé sentir le sexe de ce mec en toi.
- Exact.
- Il t'a dépucelée et nous on t'a offert ton véritable premier orgasme. Tu ne peux pas dire que tu n'as pas aimé.
- J'ai même adoré.
- Alors continue, garçon ou fille peu importe seul compte le plaisir qu'on en retire. Celui que tu prends ou celui que tu donnes.
- C'est ce que vous faites toutes les deux ?
Andréa pouffa de rire avant de lâcher :
- À ton avis ?
Re-silence. Nos regards couraient de l'une à l'autre. Puis elle ajouta :
- On a même couché toutes les deux avec le même mec lors de notre voyage linguistique en Angleterre.
- Un mec de la classe ?
- Non, un anglais de la classe qui nous recevait.
- Vous avez baisé tous les trois ?
- Ben oui !
- Ça te gêne ?
- Gênée ? Non ! Surprise et étonnée, oui ! Pourtant, je sais maintenant que je ne devrai plus l'être et m'attendre à tout de votre part.
- Parfait ! Ça c'est «seule ou ensemble».
- Tu es toujours d'accord ?
- Je comprends, mais avant de me prononcer, je souhaiterais ajouter quelque chose.
- Vas-y, on t'écoute.
- Je voudrais qu'il n'y ait plus de non-dit entre nous. Que l'on soit transparente l'une pour l'autre.
- Tu proposes quoi ?- «on se dit tout, on ne se cache rien».
Elles se sont regardées un court instant avant de dire en choeur :
- C'est bon pour moi !
Un petit sourire illumina mon visage avant d'être interrogée par Andréa :
- Alors, et toi ?
- Bien sûr que je suis des vôtres !
- Mais ?
- Il n'y a pas de mais, ou plutôt si, il y en a un. Vous avez éveillé en moi une sexualité que je ne soupçonnais pas ! Je ne suis pas certaine de pouvoir faire l'amour en présence d'autres personnes.
- Et qu'est-ce qu'on a fait hier au soir toutes les trois ? Tu t'es même masturbée en nous matant nous brouter le minou.
- Ce n'est pas pareil ! On était entre nous, on se connaît.
- Évidemment que c'est pareil ! Il y a une certaine forme d'extase à se savoir regardée. Tu verras ça par toi-même.
- Ça ne vous a pas dérangées de vous faire mettre sous les yeux l'une de l'autre ?
- Pas du tout ! Il y a un côté érotisant qui décuple le plaisir à se faire prendre ainsi. Tu ne peux pas savoir comme s'est beau et terriblement excitant de voir voir un sexe pénétrer un autre.
Devant mon air ébahi Adriana ajouta :
- C'est aussi laisser s'exprimer notre côté exhibitionniste que nous avons toutes enfoui au fond de nous.
- Mais je ne suis pas une exhibitionniste.
- Ah ouais ! Crois-tu ? Et que fais-tu quand tu mets une jupe un peu trop courte ou un teeshirt moulant.
- Ce n'est pas pareil ! Je ne fais qu'affirmer ma féminité. Ça fait partie du jeu de la séduction comme nous le faisons toutes.
Andréa surenchérit :
- On le fait toutes plus ou moins, sans vulgarité et en respectant autrui, mais on le fait toutes ! On aime se mettre en valeur sans pour autant chercher à provoquer. On a toutes besoin de se rassurer sur notre physique. On a toutes besoin de sentir les regards se retourner sur nous. Ça nous rend désirables et ça nous apaise ! On aime se sentir désirées.
Adriana reprit la parole :
- En fait c'est la connotation négative que l'on associe trop souvent à ce mot qui te dérange.
- Peut-être ! Ne me dites pas que vous vous exhibez en public ?
- Tu verras cette après-midi.
- Oullalla ! Qu'avez-vous manigancé encore ?
- Patience !
Je me suis refermée comme un coquillage, inquiète et curieuse à la fois de savoir ce qu'elles avaient imaginé. J'en avais appris plus en vingt-quatre heures sur ma sexualité que pendant mes quelques années d'onanisme. Je me remémorai mon abandon au saphisme, la vision de mes deux amies se donnant du plaisir, les gestes que j'ai accomplis sur moi en les regardant, mais surtout l'orgasme qu'elles avaient déclenché et la pâmoison qui s'ensuivit. Ces seules pensées réveillaient ostensiblement mon excitation. La pointe de mes seins s'était dressée, ma caverne humidifiée au point de faire naître des perles de ma précieuse liqueur sur mes nymphettes, ce qui n'échappa pas à mes amies. Adriana fut la première à le remarquer :
- Regarde Andréa notre petite Alycia semble déjà bien troublée.
Elle se leva pour venir dans mon dos et laisser ses mains glisser sur mes seins afin d'agacer encore un peu plus mes tétons avant de se pencher pour prendre la bouche que je lui tendais. Ce faisant, l'une de ses mains bascula sur mon pubis. Instinctivement j'ouvris mon compas et ses doigts entrèrent en contact avec intimité.
- Mais tu es toute mouillée ma chérie.
- C'est la première fois que je suis troublée à ce point par une conversation.
- Il n'y a rien de plus naturel. Laisse toi aller, abandonne-toi. Tu sais qu'avec nous tu ne risques rien.
- Je sais ! Je sais ! J'ai pris beaucoup de plaisir à te brouter la minette !
Adriana venait de couper la parole.
- Mais ?
- Je n'ai pas encore goûté à celle d'Andréa.
Celle-ci s'empressa de dire :
- C'est quand tu veux ! Je suis à toi.
- OK, mais j'aimerais d'abord nager un peu pour prendre soin de ma poitrine.
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4 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Quelle petite merveille d'érotisme voilé. Absente depuis plus d'un mois je n'ai pas lu les chapitres précédents mais vais le faire avec délectation et suis certaine qu'avec la belle plume de Brimbelle je serai ensuite obligée d'aller confesser un péché d'onanisme débridé...
une accalmie entre nos trois héroïnes qui préparent "leur plan de bataille" ... et nous font languir. je suis impatiente de me replonger dans leur luxure ... Vivement la suite d'une histoire (comme d'ailleurs les 5 du du chapitre 1) fluide et très bien écrite qui fait de Brimbelle une écrivaine très érotique.
Tout est possible entre ces trois coquines délurées qui n'ont peur de rien.
Bravo, Brimbelle, Alycia va de surprise en surprise mais elle est déjà devenue une participante active, imaginative et perverse et tu sais nous le faire vivre d'un français vif et bien tourné.
Bravo, Brimbelle, Alycia va de surprise en surprise mais elle est déjà devenue une participante active, imaginative et perverse et tu sais nous le faire vivre d'un français vif et bien tourné.
On ne s'interdit rien, on profite de tout, garçon ou fille, seule ou ensemble». Le trio féminin sous la plume de Brimbelle nous entraîne dans une sarabande de réjouissances de plus en plus lubriques.