Les Origines de la Saga des esclaves au Château... (épisode 24) Tome 2
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-02-2012 dans la catégorie Dominants et dominés
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Les Origines de la Saga des esclaves au Château... (épisode 24) Tome 2
- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS-
Retour sur les Origines de la Saga (en 1784
5 - Le cocu et l'épouse effrontée - (Prologue) -
Quelques jours se sont écoulés depuis que le marquage au fer rouge de ninon a célébré
son appartenance au cheptel du Marquis d'Evans. Les jours s'écoulent paisiblement pour
l'ancien prisonnier de Vincennes, qui passe beaucoup de temps dans sa chambre, en
compagnie de ses deux fidèles esclaves, justine et juliette, toutes dévouées à combler
le moindre de Ses désirs...
Alangui sur une chauffeuse, le Marquis de Sade observe les deux jeunes femmes qui Lui
offrent un délicieux spectacle. En effet, juliette dirige les mouvements du duo, elle
a aidé justine à s'allonger sur le dos et remonte maintenant ses jambes tout en lui
faisant ouvrir largement les cuisses dévoilant au Marquis une intimité qui n'a
cependant plus aucun secret pour Lui qui en use et abuse si fréquemment. Elle effleure
d'abord le ventre de sa complice, puis de ses doigts agiles joue avec ses lèvres
intimes, dévoilant sa chair délicatement rosée, puis dégageant savamment le
clitoris...
Malgré son expérience, justine ne peut retenir la vague qui lentement l'étreint, car
juliette sa si perverse et si proche partenaire, n'ignore rien de ce qui peut
profondément la troubler. Les doigts de juliette se font toujours un peu plus
insistants, et justine se cambre, ne peut retenir un léger déhanchement et ses reins
de se cambrer sous les assauts de sa partenaire... juliette ressent chaque
respiration, chaque éclair de désir qui traverse l'échine de celle qui gémit devant
elle... juliette se penche et son visage s'engouffre entre les cuisses ouvertes...
Sa langue maintenant prend le relais de ses doigts, lèche les chairs déjà humides, se
délecte du doux parfum de la cyprine qu'elle recueille du bout de la langue avant que
de la savourer. justine ne peut plus retenir le plaisir qui l'inonde maintenant. elle
s'abandonne totalement à la douceur de cette langue experte et chaude qui parcourt son
sexe et s'attarde brièvement sur les points les plus sensibles...
Le Marquis observe ses deux petites perverses avec délectation... mais pourtant il
s'ennuie quelque peu. Il connaît trop bien ces deux corps et la soumission de ces deux
esclaves Lui est si acquise, si évidente, qu'il s'en lasse déjà. Bien sur, Il peut
tout exiger d'elles; elles sont Siennes, corps et âme et ne refusent aucune
perversion, devançant même parfois ses pensées les plus lubriques pour lui prodiguer
quelque nouvelle caresse que la plus rouée des catins n'oserait pas seulement
imaginer.
Comme à Son habitude, Le Marquis de Sade a laissé la porte de Sa chambre ouverte. Ceux
qui passent devant la pièce peuvent ainsi assister aux ébats des deux femelles dont
les corps maintenant s'entremêlent en un concert de caresses et de gémissements...
Mais Le Marquis n'en a cure et c'est finalement avec un léger soupir de soulagement
qu'il voit apparaître un domestique auquel Il fait signe d'approcher. Le valet (que le
port d'une livrée désigne comme un serviteur et non comme un esclave) s'incline devant
le Seigneur :
- "Monsieur Le Marquis, mon Maître Vous quemande en Son salon... Il souhaite Vous
entretenir d'une affaire qui, dit-il, devrait Vous réjouir"...
Le Marquis se lève avec un sourire. Il toise le jeune valet, qui rougit un peu et
n'ose regarder les deux filles qui poursuivent leurs ébats.
- "Eh bien, je me fais une joie de rejoindre ton Maître. Prends donc place dans mon
fauteuil... Et jouis du spectacle. et quand je dis... jouir... C'est à tous les sens
du terme !"
Et, éclatant de rire, le Donatien de Sade quitte la pièce...
...
Le grand salon du château a retrouvé son apparence classique. Sous les grands lustres
de cristal vénitien, les dalles de marbre bicolore, frottées pendant des heures par
les esclaves, resplendissent sous le soleil qui inonde l'espace à travers les hautes
fenêtres donnant sur les jardins à l'arrière du château. Au centre de l'immense pièce,
deux larges fauteuils tendus de velours pourpre et une table basse en marqueterie
précieuse sur laquelle repose une bouteille d’un Grand Cognac et deux verres en
cristal... Le Marquis d'Evans est déjà installé dans l'un des deux fauteuils, tandis
que face à Lui séparé par la table, un homme se tient debout et semble fort agité.
Tout en approchant dans son dos, le Marquis de Sade observe ce personnage, vêtu d'un
habit de cour de bonne coupe, mais au style plutôt démodé et d'un jaune doré d'un goût
douteux. Petit et d'allure malingre, l'individu semble expliquer quelques affaires qui
le perturbe, au Marquis d'Evans qui l'observe, un fin sourire aux lèvres.
Le Seigneur des Lieux se lève à l'arrivée de Son ami et le prie de s'approcher :
- "Ah Mon Cher Marquis, voici mon voisin et fidèle vassal, le baron d'Esglières.
Figurez vous qu'il m'entretient de son infortune survenue la nuit dernière et qu'il
demande Mon arbitrage, ce qu'en tant que suzerain je ne saurai lui refuser,
naturellement"
Le Marquis de Sade salue le baron, qui en retour s'incline dans une révérence
exagérée.
- "Eh bien baron, si je puis apporter quelque lumière sur vos problèmes, je serai
heureux de pouvoir apporter mon savoir à mon ami d'Evans..."
Tandis que les deux Marquis s'installent confortablement, le baron entreprend de
répéter son récit à l'intention Du nouveau venu... Le petit homme se remet dans sa
narration :
- "Voyez combien mon malheur est grand Monseigneur ! J'ai passé des années au service
Du Roy ! J'y ai laissé mes plus belles années, combattant aux quatre coins de l'Europe
et délaissant mes terres et mon épouse pour le service de mon Souverain. J'y ai certes
gagné de glorieuses blessures et quelque reconnaissance royale, mais je n'ai pu
profiter aussi pleinement que d'autres des délices qu'une épouse dévouée sait
administrer à son époux ! J'ai du trop souvent me contenter de quelques catins en
campagne ou du
troussage des habitantes de contrées vaincues... Mais je fus si souvent privé de la
douceur et des parfums d'une compagne qui s'apprête pour Vous et comble Vos désirs !"
Le petit baron reprenant son souffle, les Marquis échangent un clin d'oeil...
- "Comme Vous l'allez voir, Donatien, le baron n'en est là qu'aux prémices de sa
mésaventure... il a encore bien des choses à nous narrer et un bon Cognac nous
aidera"... glisse Le Marquis d'Evans tout en remplissant Lui-même les verres tandis
que le baron reprend...
- "De longues années se sont ainsi écoulées, et je ne rentrai que trop rarement, hélas
pour jouir vraiment des hommages qui m'étaient dus... Je n'étais même pas là lorsque
ma première épouse vint à décéder, me privant hélas d'un digne héritier. Mais étant
bien en Cour, je ne tardais pas à trouver une nouvelle épouse... Et c'est fort du
soutien Du Roy que je fis ma demande à la jeune fille d'une noble mais obscure
famille. Je payais, Monsieur Le Marquis... pardon, Messieurs Les Marquis, oui je
payais, fort cher à sa famille afin de rompre les dernières retenues que la jeune
fille voyait dans notre différence d'âge. Finalement j'emportai la décision, qu'est-ce
au fond que quarante ans de différence ! et les noces furent bien vite organisées et
aussitôt consommées, car il n'était plus question que je remette ma jouissance à plus
tard, après toutes ces si longues années de privation !"
En riant, le Marquis d'Evans tend un verre de Cognac au baron qui d'une main fébrile
s'en saisit et boit, renversant de ce liquide mordoré sur son mentin frippé...
- "AAh merci Monsieur le Marquis... qu'il est bon de pouvoir ainsi me confier à Vous !
Je poursuis donc...
- ‘’Je consommais sans tarder ces noces et j'investissais la jeune vierge comme je
prenais autrefois les citadelles... Sans coup férir et pavillon haut ! Je la troussais
et ne lui laissais aucun répit, prenant tour à tour chacune de ses places fortes,
jusqu'à faire d'elle plus qu'une ville ouverte ! Je ne manquais pas de lui dire
combien j'avais de plaisirs à rattraper et docilement, en bonne épouse, elle se pliait
durant plusieurs mois à ses devoirs, sans jamais rechigner, m'offrant tour à tour les
orifices par moi conquis... Tout ainsi se déroulait au mieux. Mais voici que Le Roy,
tant ses jeunes officiers sont d'infatués coquins, refit appel à mes talents
militaires... je repars donc en guerre et confie mon épouse à l'un de mes jeunes
enseignes. Celui-ci m'avait été confié par sa famille lors de mon ultime campagne. Je
l'ai éduqué et lui ai tout appris ! Mal m'en a pris ! Ooh Marquis, quelle déception,
quelle déchéance ! Alors que je guerroyais pour mon Roy, le jeune fripon loin du
théâtre des opérations, se lançait lui dans une plus douce des conquêtes ! Et celle
que je croyais dévouée à son Epoux, à son Seigneur et Maître s'est révélée la plus
indigne des catins ! Car revenant, impromptu, plus tôt de cette guerre, je les ai
découverts, tous deux, plus nus qu'Adam et Eve, en train de copuler ! Et mon épouse, à
qui j'ai tout appris, montrait au jeune faquin comment prendre un chemin que
manifestement il ne connaissait pas ! La chienne ! ! ! le Traître ! ! ! "
Savourant leur Cognac, Marquis d'Evans et de Sade se délectent également du récit,
amusés par le baron qui non content de les assourdir d'un débit effréné et d'une voix
haut perchée, mime à l'envie chacun des gestes qu'il évoque... D'un geste, Le Marquis
d'Evans fait signe à Son vassal de poursuivre ...
- "Oui Monsieur Les Marquis... euh... enfin... je les découvrais donc souillant la
couche conjugale. Ne faisant ni une ni deux, j'appelais mes gardes les plus fidèles et
sortant mon épée, m'apprêtais à occire les amants. Mais alors que mon fer déjà se
posait sur la gorge de la traîtresse, je compris que c'était là une fin bien trop
douce... Aussi je fis saisir l'une et l'autre et jeter en deux cachots. Ce matin, je
les fis quérir et entraver afin de les mener aussi nus qu'ils l'étaient au lit. Lui je
l'ai fait d'abord bien bastonner par mes gens. et puis, le menant à la longe comme
deux mulets, je les ai entraînés jusqu'ici afin de les livrer à la justice de mon
Suzerain , Le Marquis d'Evans dont je sais l'Esprit et les idées. Et me voici Marquis,
les deux criminels attendent dans la cour... nus et entravés, je m'en remets à Vous
pour rendre justice"...
Le Marquis de Sade fit un clin d'oeil pétillant au Marquis d'Evans... cet étonnant
baron leur livrait là sur un plateau de quoi rompre la monotonie et combler Leurs
instincts pervers. Déjà les idées se bousculaient dans l'esprit des deux nobles
Amis...
(A suivre)
Retour sur les Origines de la Saga (en 1784
5 - Le cocu et l'épouse effrontée - (Prologue) -
Quelques jours se sont écoulés depuis que le marquage au fer rouge de ninon a célébré
son appartenance au cheptel du Marquis d'Evans. Les jours s'écoulent paisiblement pour
l'ancien prisonnier de Vincennes, qui passe beaucoup de temps dans sa chambre, en
compagnie de ses deux fidèles esclaves, justine et juliette, toutes dévouées à combler
le moindre de Ses désirs...
Alangui sur une chauffeuse, le Marquis de Sade observe les deux jeunes femmes qui Lui
offrent un délicieux spectacle. En effet, juliette dirige les mouvements du duo, elle
a aidé justine à s'allonger sur le dos et remonte maintenant ses jambes tout en lui
faisant ouvrir largement les cuisses dévoilant au Marquis une intimité qui n'a
cependant plus aucun secret pour Lui qui en use et abuse si fréquemment. Elle effleure
d'abord le ventre de sa complice, puis de ses doigts agiles joue avec ses lèvres
intimes, dévoilant sa chair délicatement rosée, puis dégageant savamment le
clitoris...
Malgré son expérience, justine ne peut retenir la vague qui lentement l'étreint, car
juliette sa si perverse et si proche partenaire, n'ignore rien de ce qui peut
profondément la troubler. Les doigts de juliette se font toujours un peu plus
insistants, et justine se cambre, ne peut retenir un léger déhanchement et ses reins
de se cambrer sous les assauts de sa partenaire... juliette ressent chaque
respiration, chaque éclair de désir qui traverse l'échine de celle qui gémit devant
elle... juliette se penche et son visage s'engouffre entre les cuisses ouvertes...
Sa langue maintenant prend le relais de ses doigts, lèche les chairs déjà humides, se
délecte du doux parfum de la cyprine qu'elle recueille du bout de la langue avant que
de la savourer. justine ne peut plus retenir le plaisir qui l'inonde maintenant. elle
s'abandonne totalement à la douceur de cette langue experte et chaude qui parcourt son
sexe et s'attarde brièvement sur les points les plus sensibles...
Le Marquis observe ses deux petites perverses avec délectation... mais pourtant il
s'ennuie quelque peu. Il connaît trop bien ces deux corps et la soumission de ces deux
esclaves Lui est si acquise, si évidente, qu'il s'en lasse déjà. Bien sur, Il peut
tout exiger d'elles; elles sont Siennes, corps et âme et ne refusent aucune
perversion, devançant même parfois ses pensées les plus lubriques pour lui prodiguer
quelque nouvelle caresse que la plus rouée des catins n'oserait pas seulement
imaginer.
Comme à Son habitude, Le Marquis de Sade a laissé la porte de Sa chambre ouverte. Ceux
qui passent devant la pièce peuvent ainsi assister aux ébats des deux femelles dont
les corps maintenant s'entremêlent en un concert de caresses et de gémissements...
Mais Le Marquis n'en a cure et c'est finalement avec un léger soupir de soulagement
qu'il voit apparaître un domestique auquel Il fait signe d'approcher. Le valet (que le
port d'une livrée désigne comme un serviteur et non comme un esclave) s'incline devant
le Seigneur :
- "Monsieur Le Marquis, mon Maître Vous quemande en Son salon... Il souhaite Vous
entretenir d'une affaire qui, dit-il, devrait Vous réjouir"...
Le Marquis se lève avec un sourire. Il toise le jeune valet, qui rougit un peu et
n'ose regarder les deux filles qui poursuivent leurs ébats.
- "Eh bien, je me fais une joie de rejoindre ton Maître. Prends donc place dans mon
fauteuil... Et jouis du spectacle. et quand je dis... jouir... C'est à tous les sens
du terme !"
Et, éclatant de rire, le Donatien de Sade quitte la pièce...
...
Le grand salon du château a retrouvé son apparence classique. Sous les grands lustres
de cristal vénitien, les dalles de marbre bicolore, frottées pendant des heures par
les esclaves, resplendissent sous le soleil qui inonde l'espace à travers les hautes
fenêtres donnant sur les jardins à l'arrière du château. Au centre de l'immense pièce,
deux larges fauteuils tendus de velours pourpre et une table basse en marqueterie
précieuse sur laquelle repose une bouteille d’un Grand Cognac et deux verres en
cristal... Le Marquis d'Evans est déjà installé dans l'un des deux fauteuils, tandis
que face à Lui séparé par la table, un homme se tient debout et semble fort agité.
Tout en approchant dans son dos, le Marquis de Sade observe ce personnage, vêtu d'un
habit de cour de bonne coupe, mais au style plutôt démodé et d'un jaune doré d'un goût
douteux. Petit et d'allure malingre, l'individu semble expliquer quelques affaires qui
le perturbe, au Marquis d'Evans qui l'observe, un fin sourire aux lèvres.
Le Seigneur des Lieux se lève à l'arrivée de Son ami et le prie de s'approcher :
- "Ah Mon Cher Marquis, voici mon voisin et fidèle vassal, le baron d'Esglières.
Figurez vous qu'il m'entretient de son infortune survenue la nuit dernière et qu'il
demande Mon arbitrage, ce qu'en tant que suzerain je ne saurai lui refuser,
naturellement"
Le Marquis de Sade salue le baron, qui en retour s'incline dans une révérence
exagérée.
- "Eh bien baron, si je puis apporter quelque lumière sur vos problèmes, je serai
heureux de pouvoir apporter mon savoir à mon ami d'Evans..."
Tandis que les deux Marquis s'installent confortablement, le baron entreprend de
répéter son récit à l'intention Du nouveau venu... Le petit homme se remet dans sa
narration :
- "Voyez combien mon malheur est grand Monseigneur ! J'ai passé des années au service
Du Roy ! J'y ai laissé mes plus belles années, combattant aux quatre coins de l'Europe
et délaissant mes terres et mon épouse pour le service de mon Souverain. J'y ai certes
gagné de glorieuses blessures et quelque reconnaissance royale, mais je n'ai pu
profiter aussi pleinement que d'autres des délices qu'une épouse dévouée sait
administrer à son époux ! J'ai du trop souvent me contenter de quelques catins en
campagne ou du
troussage des habitantes de contrées vaincues... Mais je fus si souvent privé de la
douceur et des parfums d'une compagne qui s'apprête pour Vous et comble Vos désirs !"
Le petit baron reprenant son souffle, les Marquis échangent un clin d'oeil...
- "Comme Vous l'allez voir, Donatien, le baron n'en est là qu'aux prémices de sa
mésaventure... il a encore bien des choses à nous narrer et un bon Cognac nous
aidera"... glisse Le Marquis d'Evans tout en remplissant Lui-même les verres tandis
que le baron reprend...
- "De longues années se sont ainsi écoulées, et je ne rentrai que trop rarement, hélas
pour jouir vraiment des hommages qui m'étaient dus... Je n'étais même pas là lorsque
ma première épouse vint à décéder, me privant hélas d'un digne héritier. Mais étant
bien en Cour, je ne tardais pas à trouver une nouvelle épouse... Et c'est fort du
soutien Du Roy que je fis ma demande à la jeune fille d'une noble mais obscure
famille. Je payais, Monsieur Le Marquis... pardon, Messieurs Les Marquis, oui je
payais, fort cher à sa famille afin de rompre les dernières retenues que la jeune
fille voyait dans notre différence d'âge. Finalement j'emportai la décision, qu'est-ce
au fond que quarante ans de différence ! et les noces furent bien vite organisées et
aussitôt consommées, car il n'était plus question que je remette ma jouissance à plus
tard, après toutes ces si longues années de privation !"
En riant, le Marquis d'Evans tend un verre de Cognac au baron qui d'une main fébrile
s'en saisit et boit, renversant de ce liquide mordoré sur son mentin frippé...
- "AAh merci Monsieur le Marquis... qu'il est bon de pouvoir ainsi me confier à Vous !
Je poursuis donc...
- ‘’Je consommais sans tarder ces noces et j'investissais la jeune vierge comme je
prenais autrefois les citadelles... Sans coup férir et pavillon haut ! Je la troussais
et ne lui laissais aucun répit, prenant tour à tour chacune de ses places fortes,
jusqu'à faire d'elle plus qu'une ville ouverte ! Je ne manquais pas de lui dire
combien j'avais de plaisirs à rattraper et docilement, en bonne épouse, elle se pliait
durant plusieurs mois à ses devoirs, sans jamais rechigner, m'offrant tour à tour les
orifices par moi conquis... Tout ainsi se déroulait au mieux. Mais voici que Le Roy,
tant ses jeunes officiers sont d'infatués coquins, refit appel à mes talents
militaires... je repars donc en guerre et confie mon épouse à l'un de mes jeunes
enseignes. Celui-ci m'avait été confié par sa famille lors de mon ultime campagne. Je
l'ai éduqué et lui ai tout appris ! Mal m'en a pris ! Ooh Marquis, quelle déception,
quelle déchéance ! Alors que je guerroyais pour mon Roy, le jeune fripon loin du
théâtre des opérations, se lançait lui dans une plus douce des conquêtes ! Et celle
que je croyais dévouée à son Epoux, à son Seigneur et Maître s'est révélée la plus
indigne des catins ! Car revenant, impromptu, plus tôt de cette guerre, je les ai
découverts, tous deux, plus nus qu'Adam et Eve, en train de copuler ! Et mon épouse, à
qui j'ai tout appris, montrait au jeune faquin comment prendre un chemin que
manifestement il ne connaissait pas ! La chienne ! ! ! le Traître ! ! ! "
Savourant leur Cognac, Marquis d'Evans et de Sade se délectent également du récit,
amusés par le baron qui non content de les assourdir d'un débit effréné et d'une voix
haut perchée, mime à l'envie chacun des gestes qu'il évoque... D'un geste, Le Marquis
d'Evans fait signe à Son vassal de poursuivre ...
- "Oui Monsieur Les Marquis... euh... enfin... je les découvrais donc souillant la
couche conjugale. Ne faisant ni une ni deux, j'appelais mes gardes les plus fidèles et
sortant mon épée, m'apprêtais à occire les amants. Mais alors que mon fer déjà se
posait sur la gorge de la traîtresse, je compris que c'était là une fin bien trop
douce... Aussi je fis saisir l'une et l'autre et jeter en deux cachots. Ce matin, je
les fis quérir et entraver afin de les mener aussi nus qu'ils l'étaient au lit. Lui je
l'ai fait d'abord bien bastonner par mes gens. et puis, le menant à la longe comme
deux mulets, je les ai entraînés jusqu'ici afin de les livrer à la justice de mon
Suzerain , Le Marquis d'Evans dont je sais l'Esprit et les idées. Et me voici Marquis,
les deux criminels attendent dans la cour... nus et entravés, je m'en remets à Vous
pour rendre justice"...
Le Marquis de Sade fit un clin d'oeil pétillant au Marquis d'Evans... cet étonnant
baron leur livrait là sur un plateau de quoi rompre la monotonie et combler Leurs
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