Les péripéties d'Ariett - L'escorte
Récit érotique écrit par JeuneCurieux03 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-09-2024 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Les péripéties d'Ariett - L'escorte
Dans les méandres de son sommeil, Ariett fut une fois de plus visitée par ce rêve récurrent, une vision qui persistait au réveil comme un écho lointain de ses aspirations. La jeune magicienne s'y voyait archimage, majestueuse sur son trône de directrice, sa voix résonnant d'autorité alors qu'elle dictait ses volontés. Ses subordonnés, tels des marionnettes obéissantes, s'exécutaient à la moindre de ses paroles. Dans ces moments oniriques, elle se sentait investie d'une puissance presque divine, son importance écrasant le monde qui l'entourait.
Hélas, le jour venu, la réalité s'abattait sur elle avec la force d'un marteau sur une enclume. La triste vérité était qu'Ariett n'était qu'une piètre magicienne, ses talents aussi évanescents que la brume matinale.
Malgré cette cruelle réalité, la flamme de son ambition ne vacillait pas. Elle était déterminée à transmuter ce rêve en réalité tangible. La voie qu'elle avait choisie pour y parvenir était celle du mercenariat, un chemin pavé de dangers mais aussi d'opportunités pour se forger un nom et une réputation.
Son baptême du feu au sein de la guilde des mercenaires fut plus intimidant qu'elle ne l'avait imaginé dans ses fantasmes les plus audacieux. Le bâtiment, un imposant édifice de pierre et de bois, ressemblait à une auberge colossale, grouillante de vie et d'activité. Des guerriers à l'allure féroce et des mages aux regards perçants y circulaient, leurs conversations animées ponctuées par le bruissement des parchemins de mission qu'ils consultaient avidement. Ariett, le cœur battant, laissa son regard vagabonder sur les différents panneaux : assassinat, sauvetage, livraison et...
— Par tous les dieux ! s'exclama-t-elle, un éclair d'excitation illuminant son visage.
Ses yeux venaient de se poser sur la catégorie "Escorte", et parmi les missions proposées, une seule captiva son attention : "Mission une étoile : escorter une marchande locale vers Leornia. Aventurière féminine et novice requise. Récompense : 500 zennies". C'était comme si le destin lui faisait un clin d'œil complice.
Animée d'une assurance qu'elle était loin de ressentir, Ariett arracha l'affiche d'un geste théâtral et la plaqua sur le comptoir de la guilde, comme pour défier le monde entier.
— Cette mission est mienne ! lança-t-elle d'une voix qu'elle espérait assurée. Avez-vous des informations supplémentaires à me communiquer ?
L'agent de la Guilde, un homme au visage buriné par les années, esquissa un sourire indulgent.
— Fort bien, mademoiselle. Rien de bien périlleux, je vous rassure. La destination se trouve à deux jours de voyage en chariot. Le chemin serpente à travers des contrées paisibles, mais la marchande a insisté pour bénéficier d'une escorte. On n'est jamais trop prudent, n'est-ce pas ? J'ose deviner... C'est votre première mission ?
— En effet, acquiesça Ariett, surprise par la perspicacité de l'homme. Comment l'avez-vous deviné ?
— Une simple intuition, ma chère. Le feu qui brûle dans vos yeux... C'est celui des novices, avides d'aventures. Prenez garde à vous là-bas, le monde peut être cruel. Et sur ce, bon courage, jeune femme !
— Merci, monsieur ! s'écria Ariett, déjà emportée par l'excitation de l'aventure à venir.
Le cœur battant la chamade, elle quitta la guilde d'un pas pressé, prête à affronter son destin.
Sa première étape fut de dilapider ses maigres économies en un équipement qu'elle jugeait indispensable : armes, provisions et objets divers. Puis, consciente que sa modeste robe d'écolière ne saurait en imposer face aux périls qui l'attendaient, Ariett se dirigea vers une armurerie proche du marché. Son objectif ? Acquérir une véritable tenue de magicienne, digne de ses ambitions.
Dans le monde des arcanes, la mode dictait ses lois avec une logique particulière : plus une magicienne dévoilait son corps, plus elle était censée afficher sa puissance et sa confiance en ses capacités magiques. Les sorts de protection, réputés plus efficaces que n'importe quelle armure conventionnelle, permettaient aux praticiennes de l'art occulte de privilégier l'esthétique sans pour autant négliger leur sécurité.
Ariett jeta son dévolu sur une tenue de mage de bataille aussi audacieuse qu'impressionnante. Le haut, à peine plus qu'un soutien-gorge renforcé, laissait ses épaules et son ventre exposés. Le pantalon ample, fendu sur les côtés, dévoilait généreusement ses cuisses, tandis qu'une cape majestueuse complétait l'ensemble. Cette armure, si on pouvait l'appeler ainsi, mettait en valeur sa silhouette athlétique, fruit des entraînements rigoureux de l'académie.
Parée de sa nouvelle tenue et gonflée d'une confiance toute neuve, Ariett se dirigea d'un pas décidé vers le point de rendez-vous indiqué sur l'ordre de mission. L'excitation faisait battre son cœur à tout rompre, tandis que son esprit vagabondait déjà vers les glorieuses aventures qui l'attendaient.
...
Sa cliente résidait dans une demeure modeste en périphérie de la ville, accolée à une petite échoppe arborant l'enseigne "Potions et remèdes d'Elitia". Lorsqu'Ariett arriva, la marchande l'attendait déjà, son chariot chargé à ras bord, prête à entreprendre leur périple.
Elitia était une femme d'une quarantaine d'années, dont l'allure contrastait singulièrement avec l'image qu'Ariett s'était forgée d'une marchande. Elle portait une longue robe d'alchimiste, d'une simplicité presque monastique, et ses cheveux d'un noir de jais étaient tressés en deux longues nattes qui encadraient son visage aux traits doux. Son regard bienveillant apaisa instantanément les craintes d'Ariett. D'un geste amical, elle invita la jeune magicienne à s'approcher.
— Tu dois être Ariett, annonça-t-elle d'une voix chaleureuse. La guilde m'a prévenue de ton arrivée. Comme tu peux le constater, nous sommes fin prêtes pour le départ, ma petite, ajouta-t-elle en tapotant affectueusement son chariot.
— Parfait ! s'exclama Ariett, tentant de masquer son anxiété derrière un enthousiasme débordant. Ne perdons pas une minute de plus. Et soyez sans crainte, vous êtes entre de bonnes mains avec moi !
— Je n'en doute pas un seul instant, répondit la marchande avec un petit rire qui sonnait comme le tintement d'une clochette.
Elles prirent la route en direction de Leornia, profitant de cette première journée de voyage pour faire plus ample connaissance. La conversation s'engagea naturellement, ponctuée par le rythme régulier des sabots du cheval sur le chemin poussiéreux.
— Alors comme ça, tu sors tout juste de l'académie des mages ? s'enquit Elitia, son regard scrutateur détaillant la tenue audacieuse d'Ariett et son index parcourant son arrête abdominale. Tu dois être sacrément douée pour arborer une telle tenue de combat.
Ariett sentit le rouge lui monter aux joues, partagée entre la fierté et l'embarras.
— À vrai dire, j'ai encore quelques... lacunes en magie, admit-elle à contrecœur. Mais je compense par mes talents à l'épée. Mon rêve, c'est de devenir une grande magelame, alors je m'efforce d'exceller dans les deux disciplines. D'ailleurs, pardonnez mon indiscrétion, mais si la route est réputée si tranquille, pourquoi avoir requis une escorte ?
— Oh, pour une multitude de raisons, ma chère. Cela offre aux jeunes mercenaires comme toi l'opportunité de se faire les dents sur une première mission. Et puis, on ne sait jamais ce qui peut survenir en chemin. Sans compter que c'est tellement plus agréable de voyager à deux !
— Dans ce cas, je vous remercie pour cette opportunité, madame, répondit Ariett en s'inclinant respectueusement. Si ce n'est pas trop indiscret, quel genre de potions vendez-vous ?
Les yeux d'Elitia pétillèrent de malice.
— J'étais certaine que tu me poserais la question ! Après tout, tu es une mage. Mon assortiment comprend principalement des potions de soin, de renforcement et de mana. Mais mon véritable chef-d'œuvre, c'est une potion secrète dont je suis la seule dépositaire ! Je la concocte à partir d'extraits de monstres, et elle fait fureur auprès de la clientèle huppée de Leornia.
La curiosité d'Ariett était piquée au vif.
— Et... quel est son effet ?
Elitia eut un petit rire complice.
— Tu es un peu jeune pour...
Soudain, un craquement assourdissant déchira l'air. Un arbre massif s'abattit en travers de la route, leur barrant le passage. Elitia laissa échapper un cri de terreur. En un éclair, Ariett sentit l'adrénaline déferler dans ses veines. D'un bond, elle se leva, dégaina son épée et entama une incantation, sa voix tremblante trahissant son inexpérience.
— Protection Mineure !
Une fine pellicule de mana, à peine perceptible, enveloppa son corps comme un voile éthéré.
— Restez en arrière ! ordonna-t-elle à Elitia, sa voix plus assurée que son cœur. Cela ressemble à une embuscade.
— Par la lumière ! s'exclama Elitia, la peur transparaissant dans sa voix. Que les dieux nous viennent en aide ! Prends une potion de renforcement, vite ! Ce sont les flacons verts. Tu en auras besoin, j'en ai peur...
Sans hésiter, Ariett s'empara d'un des flacons et en avala le contenu d'un trait. Le liquide avait un goût étrangement agréable, et une douce chaleur se répandit dans tout son corps, comme si un feu intérieur s'était embrasé.
Rassemblant tout son courage, elle descendit du chariot et scruta les alentours, tous ses sens en alerte, prête à faire face à n'importe quelle menace.
Un sifflement fendit l'air. Une flèche surgit de nulle part, fonçant droit sur la jeune magicienne. Par un réflexe qu'elle ne se connaissait pas, Ariett parvint à l'esquiver de justesse, sentant le projectile frôler sa joue.
Une voix gutturale, inhumaine, résonna depuis les profondeurs de la forêt :
— Ne l'abîmez pas, ou le chef vous le fera payer cher.
Terrifiée mais déterminée à mener sa mission à bien, Ariett resta en position de garde, ses yeux scrutant frénétiquement les ombres mouvantes de la forêt. Bientôt, elle distingua d'immenses silhouettes émergeant des fourrés.
— Regardez-moi cette jeune magicienne terrorisée, railla une voix rocailleuse. Elle tient à peine sur ses jambes !
Des rires gras et cruels s'élevèrent en chœur, glaçant le sang d'Ariett.
À présent, elle pouvait clairement voir ses assaillants : trois orcs, chacun mesurant au bas mot deux mètres de haut. Leur peau d'un vert sombre luisait sous le soleil, mettant en valeur une musculature impressionnante. Vêtus sommairement d'un pagne et d'une sangle de cuir en travers de la poitrine, ils arboraient fièrement leurs défenses proéminentes et leur groin caractéristique.
La simple vue de ces créatures déclencha chez Ariett une réaction inattendue : la sensation de chaleur provoquée par la potion s'intensifia brusquement, devenant presque insupportable. Mue par un instinct de survie, elle chargea le premier orc de toutes ses forces. Mais son adversaire, bien plus expérimenté, intercepta son attaque sans effort, saisissant son poignet avant même que la lame ne l'atteigne.
Réalisant soudain l'ampleur de son impuissance, Ariett sentit un profond sentiment de désespoir l'envahir. La chaleur qui parcourait son corps atteignit des sommets, la faisant transpirer abondamment. Ses jambes, devenues cotonneuses, peinaient à la soutenir. L'orc, avec un rictus méprisant, lui asséna un violent coup de poing dans l'abdomen. La douleur fulgurante la fit s'effondrer au sol, le souffle coupé.D'un coup de pied nonchalant, l'orc la retourna sur le dos. Ariett gisait là, étalée sur la terre poussiereuse, paralysée par la chaleur intense qui irradiait de son corps et par la violence du coup reçu. Sa respiration était laborieuse, sa poitrine se soulevant de manière erratique au rythme de ses halètements
Fin du chapitre 1
Hélas, le jour venu, la réalité s'abattait sur elle avec la force d'un marteau sur une enclume. La triste vérité était qu'Ariett n'était qu'une piètre magicienne, ses talents aussi évanescents que la brume matinale.
Malgré cette cruelle réalité, la flamme de son ambition ne vacillait pas. Elle était déterminée à transmuter ce rêve en réalité tangible. La voie qu'elle avait choisie pour y parvenir était celle du mercenariat, un chemin pavé de dangers mais aussi d'opportunités pour se forger un nom et une réputation.
Son baptême du feu au sein de la guilde des mercenaires fut plus intimidant qu'elle ne l'avait imaginé dans ses fantasmes les plus audacieux. Le bâtiment, un imposant édifice de pierre et de bois, ressemblait à une auberge colossale, grouillante de vie et d'activité. Des guerriers à l'allure féroce et des mages aux regards perçants y circulaient, leurs conversations animées ponctuées par le bruissement des parchemins de mission qu'ils consultaient avidement. Ariett, le cœur battant, laissa son regard vagabonder sur les différents panneaux : assassinat, sauvetage, livraison et...
— Par tous les dieux ! s'exclama-t-elle, un éclair d'excitation illuminant son visage.
Ses yeux venaient de se poser sur la catégorie "Escorte", et parmi les missions proposées, une seule captiva son attention : "Mission une étoile : escorter une marchande locale vers Leornia. Aventurière féminine et novice requise. Récompense : 500 zennies". C'était comme si le destin lui faisait un clin d'œil complice.
Animée d'une assurance qu'elle était loin de ressentir, Ariett arracha l'affiche d'un geste théâtral et la plaqua sur le comptoir de la guilde, comme pour défier le monde entier.
— Cette mission est mienne ! lança-t-elle d'une voix qu'elle espérait assurée. Avez-vous des informations supplémentaires à me communiquer ?
L'agent de la Guilde, un homme au visage buriné par les années, esquissa un sourire indulgent.
— Fort bien, mademoiselle. Rien de bien périlleux, je vous rassure. La destination se trouve à deux jours de voyage en chariot. Le chemin serpente à travers des contrées paisibles, mais la marchande a insisté pour bénéficier d'une escorte. On n'est jamais trop prudent, n'est-ce pas ? J'ose deviner... C'est votre première mission ?
— En effet, acquiesça Ariett, surprise par la perspicacité de l'homme. Comment l'avez-vous deviné ?
— Une simple intuition, ma chère. Le feu qui brûle dans vos yeux... C'est celui des novices, avides d'aventures. Prenez garde à vous là-bas, le monde peut être cruel. Et sur ce, bon courage, jeune femme !
— Merci, monsieur ! s'écria Ariett, déjà emportée par l'excitation de l'aventure à venir.
Le cœur battant la chamade, elle quitta la guilde d'un pas pressé, prête à affronter son destin.
Sa première étape fut de dilapider ses maigres économies en un équipement qu'elle jugeait indispensable : armes, provisions et objets divers. Puis, consciente que sa modeste robe d'écolière ne saurait en imposer face aux périls qui l'attendaient, Ariett se dirigea vers une armurerie proche du marché. Son objectif ? Acquérir une véritable tenue de magicienne, digne de ses ambitions.
Dans le monde des arcanes, la mode dictait ses lois avec une logique particulière : plus une magicienne dévoilait son corps, plus elle était censée afficher sa puissance et sa confiance en ses capacités magiques. Les sorts de protection, réputés plus efficaces que n'importe quelle armure conventionnelle, permettaient aux praticiennes de l'art occulte de privilégier l'esthétique sans pour autant négliger leur sécurité.
Ariett jeta son dévolu sur une tenue de mage de bataille aussi audacieuse qu'impressionnante. Le haut, à peine plus qu'un soutien-gorge renforcé, laissait ses épaules et son ventre exposés. Le pantalon ample, fendu sur les côtés, dévoilait généreusement ses cuisses, tandis qu'une cape majestueuse complétait l'ensemble. Cette armure, si on pouvait l'appeler ainsi, mettait en valeur sa silhouette athlétique, fruit des entraînements rigoureux de l'académie.
Parée de sa nouvelle tenue et gonflée d'une confiance toute neuve, Ariett se dirigea d'un pas décidé vers le point de rendez-vous indiqué sur l'ordre de mission. L'excitation faisait battre son cœur à tout rompre, tandis que son esprit vagabondait déjà vers les glorieuses aventures qui l'attendaient.
...
Sa cliente résidait dans une demeure modeste en périphérie de la ville, accolée à une petite échoppe arborant l'enseigne "Potions et remèdes d'Elitia". Lorsqu'Ariett arriva, la marchande l'attendait déjà, son chariot chargé à ras bord, prête à entreprendre leur périple.
Elitia était une femme d'une quarantaine d'années, dont l'allure contrastait singulièrement avec l'image qu'Ariett s'était forgée d'une marchande. Elle portait une longue robe d'alchimiste, d'une simplicité presque monastique, et ses cheveux d'un noir de jais étaient tressés en deux longues nattes qui encadraient son visage aux traits doux. Son regard bienveillant apaisa instantanément les craintes d'Ariett. D'un geste amical, elle invita la jeune magicienne à s'approcher.
— Tu dois être Ariett, annonça-t-elle d'une voix chaleureuse. La guilde m'a prévenue de ton arrivée. Comme tu peux le constater, nous sommes fin prêtes pour le départ, ma petite, ajouta-t-elle en tapotant affectueusement son chariot.
— Parfait ! s'exclama Ariett, tentant de masquer son anxiété derrière un enthousiasme débordant. Ne perdons pas une minute de plus. Et soyez sans crainte, vous êtes entre de bonnes mains avec moi !
— Je n'en doute pas un seul instant, répondit la marchande avec un petit rire qui sonnait comme le tintement d'une clochette.
Elles prirent la route en direction de Leornia, profitant de cette première journée de voyage pour faire plus ample connaissance. La conversation s'engagea naturellement, ponctuée par le rythme régulier des sabots du cheval sur le chemin poussiéreux.
— Alors comme ça, tu sors tout juste de l'académie des mages ? s'enquit Elitia, son regard scrutateur détaillant la tenue audacieuse d'Ariett et son index parcourant son arrête abdominale. Tu dois être sacrément douée pour arborer une telle tenue de combat.
Ariett sentit le rouge lui monter aux joues, partagée entre la fierté et l'embarras.
— À vrai dire, j'ai encore quelques... lacunes en magie, admit-elle à contrecœur. Mais je compense par mes talents à l'épée. Mon rêve, c'est de devenir une grande magelame, alors je m'efforce d'exceller dans les deux disciplines. D'ailleurs, pardonnez mon indiscrétion, mais si la route est réputée si tranquille, pourquoi avoir requis une escorte ?
— Oh, pour une multitude de raisons, ma chère. Cela offre aux jeunes mercenaires comme toi l'opportunité de se faire les dents sur une première mission. Et puis, on ne sait jamais ce qui peut survenir en chemin. Sans compter que c'est tellement plus agréable de voyager à deux !
— Dans ce cas, je vous remercie pour cette opportunité, madame, répondit Ariett en s'inclinant respectueusement. Si ce n'est pas trop indiscret, quel genre de potions vendez-vous ?
Les yeux d'Elitia pétillèrent de malice.
— J'étais certaine que tu me poserais la question ! Après tout, tu es une mage. Mon assortiment comprend principalement des potions de soin, de renforcement et de mana. Mais mon véritable chef-d'œuvre, c'est une potion secrète dont je suis la seule dépositaire ! Je la concocte à partir d'extraits de monstres, et elle fait fureur auprès de la clientèle huppée de Leornia.
La curiosité d'Ariett était piquée au vif.
— Et... quel est son effet ?
Elitia eut un petit rire complice.
— Tu es un peu jeune pour...
Soudain, un craquement assourdissant déchira l'air. Un arbre massif s'abattit en travers de la route, leur barrant le passage. Elitia laissa échapper un cri de terreur. En un éclair, Ariett sentit l'adrénaline déferler dans ses veines. D'un bond, elle se leva, dégaina son épée et entama une incantation, sa voix tremblante trahissant son inexpérience.
— Protection Mineure !
Une fine pellicule de mana, à peine perceptible, enveloppa son corps comme un voile éthéré.
— Restez en arrière ! ordonna-t-elle à Elitia, sa voix plus assurée que son cœur. Cela ressemble à une embuscade.
— Par la lumière ! s'exclama Elitia, la peur transparaissant dans sa voix. Que les dieux nous viennent en aide ! Prends une potion de renforcement, vite ! Ce sont les flacons verts. Tu en auras besoin, j'en ai peur...
Sans hésiter, Ariett s'empara d'un des flacons et en avala le contenu d'un trait. Le liquide avait un goût étrangement agréable, et une douce chaleur se répandit dans tout son corps, comme si un feu intérieur s'était embrasé.
Rassemblant tout son courage, elle descendit du chariot et scruta les alentours, tous ses sens en alerte, prête à faire face à n'importe quelle menace.
Un sifflement fendit l'air. Une flèche surgit de nulle part, fonçant droit sur la jeune magicienne. Par un réflexe qu'elle ne se connaissait pas, Ariett parvint à l'esquiver de justesse, sentant le projectile frôler sa joue.
Une voix gutturale, inhumaine, résonna depuis les profondeurs de la forêt :
— Ne l'abîmez pas, ou le chef vous le fera payer cher.
Terrifiée mais déterminée à mener sa mission à bien, Ariett resta en position de garde, ses yeux scrutant frénétiquement les ombres mouvantes de la forêt. Bientôt, elle distingua d'immenses silhouettes émergeant des fourrés.
— Regardez-moi cette jeune magicienne terrorisée, railla une voix rocailleuse. Elle tient à peine sur ses jambes !
Des rires gras et cruels s'élevèrent en chœur, glaçant le sang d'Ariett.
À présent, elle pouvait clairement voir ses assaillants : trois orcs, chacun mesurant au bas mot deux mètres de haut. Leur peau d'un vert sombre luisait sous le soleil, mettant en valeur une musculature impressionnante. Vêtus sommairement d'un pagne et d'une sangle de cuir en travers de la poitrine, ils arboraient fièrement leurs défenses proéminentes et leur groin caractéristique.
La simple vue de ces créatures déclencha chez Ariett une réaction inattendue : la sensation de chaleur provoquée par la potion s'intensifia brusquement, devenant presque insupportable. Mue par un instinct de survie, elle chargea le premier orc de toutes ses forces. Mais son adversaire, bien plus expérimenté, intercepta son attaque sans effort, saisissant son poignet avant même que la lame ne l'atteigne.
Réalisant soudain l'ampleur de son impuissance, Ariett sentit un profond sentiment de désespoir l'envahir. La chaleur qui parcourait son corps atteignit des sommets, la faisant transpirer abondamment. Ses jambes, devenues cotonneuses, peinaient à la soutenir. L'orc, avec un rictus méprisant, lui asséna un violent coup de poing dans l'abdomen. La douleur fulgurante la fit s'effondrer au sol, le souffle coupé.D'un coup de pied nonchalant, l'orc la retourna sur le dos. Ariett gisait là, étalée sur la terre poussiereuse, paralysée par la chaleur intense qui irradiait de son corps et par la violence du coup reçu. Sa respiration était laborieuse, sa poitrine se soulevant de manière erratique au rythme de ses halètements
Fin du chapitre 1
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