Les petites stagiaires: Amandine I,1

- Par l'auteur HDS Exorium -
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Récit libertin : Les petites stagiaires: Amandine I,1 Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-03-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les petites stagiaires: Amandine I,1
Ce matin-là, j’ai trouvé une fille, une jeune, qui faisait le pied de grue devant la porte de mon bureau.
- Mademoiselle ? Vous désirez ?
– Je suis la stagiaire.
– La stagiaire ? Quelle stagiaire ?
– Je fais un BTS. En alternance. Quinze jours en entreprise et quinze jours à l’école. C’est le patron qui m’a amenée là. Soi-disant que c’est vous qu’allez me montrer comment ça fonctionne tout le bazar.
J’ai soupiré. Il abusait, Javeau. C’était toujours à moi qu’incombaient les corvées.
Une corvée ? En fait, non. Pas vraiment. Au contraire. Travailler avec Amandine s’est très vite révélé fort agréable : non seulement elle était très jolie, non seulement elle s’habillait d’une façon subtilement sexy – un enchantement –, mais elle comprenait vite et ne rechignait pas à la tâche. Et puis, ce qui ne gâtait rien, elle avait un sens de l’humour et de la repartie qui nous plongeait tous les deux dans d’interminables et imprévisibles fous rires. Bref, ça se passait on ne peut mieux et force m’a été de constater, quand elle est repartie pour l’école, qu’elle me manquait. Ça allait être long quinze jours sans elle !

Elle m’a demandé ça tout à trac, le matin même de son retour : je connaîtrais pas un petit truc à louer des fois ? Quelque chose de pas trop cher. Non, parce que plus d’une heure de route ça lui faisait le matin. Et autant le soir. Ça allait être l’hiver en plus ! Et le verglas, la neige, tout ça, comment ça lui foutait la trouille. Elle risquait de se vautrer, oui.
Oh, si, je connaissais quelque chose, si ! J’avais une chambre d’amis qui ne servait à rien ni à personne. Alors si le cœur lui en disait…Elle voulait bien, oui. Merci. C’était très gentil de ma part. Seulement…– Seulement quoi ?
– Seulement vaut mieux que les choses soient claires entre nous. Dès le départ. Que vous alliez pas vous mettre des idées en tête. J’ai vingt-et-un ans. Vous en avez à peu près le double. Sûrement un peu plus même. Et moi, coucher avec un type de votre âge, je pourrai jamais. C’est pas la peine.
– Hein ? Mais il est pas question de ça enfin ! Il a jamais été question de ça !
– Mieux vaut prévenir. Vous êtes un mec. Et les mecs, je connais. J’ai donné.

Dès le lendemain, elle s’installait chez moi. Dans la chambre juste à côté de la mienne. On partageait la salle de bains. Qu’on occupait tour à tour.
Les repas du soir.
– Je vous laisse faire. J’ai toujours été nulle en cuisine.
Le canapé devant la télé.
– Changez de chaîne, hein, si vous voulez.
- Oh, non… Non. »Je m’en fichais. Complètement.

- Je sors. On est vendredi. Alors je sors.
– Je vois ça, oui. Tu es ravissante. Tu vas en faire des ravages !
– Oui, ben justement. Faut que je vous demande un truc. S’il y a mèche avec un mec…– Ce qui est couru d’avance.
– Ça poserait problème si je le ramenais ici ?
– Pas le moins du monde, non. Dans ta chambre tu es chez toi. T’y fais ce que tu veux.
Elle en a effectivement ramené un. Sur le coup de quatre heures du matin. Ils sont tombés sur le lit. Ça a haleté. Le sommier a grincé. Et puis tout s’est tu.

Le lendemain matin, on a pris le petit déjeuner ensemble. Tous les deux. Elle et moi.
- On vous a pas réveillé au moins cette nuit ?
– Pas du tout, non.
– Ça risquait pas, remarque ! Parce que j’en ai connu des nuls au lit, mais alors des comme celui-là ! Avant, j’aurais été compatissante : j’aurais fait semblant de prendre mon pied. Mais maintenant, même pas ! Autant qu’il s’en aperçoive, le mec, qu’il est mauvais. Non, mais vous vous rendez compte qu’il était même pas fichu de me trouver le clito ? Je me demande même s’il sait qu’on en a un. Comment tu te fais chier avec un type comme ça, n’empêche ! Et c’est pas forcément simple de les repérer avant, ceux-là. Parce que t’en as, t’arrives quand même à te douter qu’il vaut mieux que tu gardes tes distances. Par exemple, celui qui bande moyen quand tu te serres contre lui en dansant. Pas la peine que t’insistes. S’il bande pas là, il bandera pas vraiment après. Ou il est bourré ou il a des problèmes pour avoir la trique. Dans un cas comme dans l’autre, vaut mieux que t’ailles voir ailleurs. Sauf que c’est pas pour autant que t’y trouves ton compte. La preuve ! »
Elle a remis ça le soir même.
« Ben oui, attendez ! J’ai pas eu ma dose, moi, hier, du coup !
Il y a eu des pas dans l’escalier, au cœur de la nuit. Des chuchotements. La porte de sa chambre. Des baisers étouffés. Des halètements. Un souffle qui se précipite. Le sien.
– Maintenant ! Viens ! Maintenant ! Oh, s’il te plaît ! S’il te plaît !
Ça s’est emballé. Elle a arpégé son bonheur. Elle l’a chanté. Proclamé. Hurlé. Le mien l’a accompagnée. Intense. Ravageur.
Quand, le lendemain, elle a fait sa réapparition dans la cuisine, il était midi.
– Hou là là !
– Oui, hein ! Les nuits se suivent…– Mais ne se ressemblent pas. Ça vous choque pas au moins ?
– Bien sûr que non ! Pourquoi ça me choquerait ?
– Un mec le vendredi. Un autre le samedi. Sans compter que la semaine prochaine, c’en sera sûrement encore d’autres.
– C’est toi que ça regarde. C’est ta vie.
– En tout cas, là, celui-là, il assurait. Et pas qu’un peu. Et puis un mec qui se lance dans un cunni la première fois, c’est plutôt rare. Ça arrive quasiment jamais, oui. Alors que ça c’est le truc, je monte direct au plafond, moi ! »
Il y avait le boulot. Et le bonheur de sa présence. De ses petites jupes qui lui sautillaient sur les cuisses. De ses jeans qui la moulaient au plus près. Je la voyais. Je la regardais. Je lui parlais. Je l’écoutais. On se souriait. Des journées entières.
Il y avait aussi nos soirées. Que je prolongeais autant que faire se pouvait. Nos conversations à bâtons rompus. Ses confidences parfois. Son père tellement vieux jeu. Sa sœur et ses deux mômes.
« À vingt-quatre ans ! Non, mais vous imaginez ? Sans compter que le mec il s’est barré. En plus.
Benjamin son premier amour.
– Il était beau, mais beau ! Je croyais que ça durerait toujours, moi ! Ce qu’on peut être bête des fois.
Et puis il y avait nos week-ends. Quand elle était là, elle sortait. Toujours. Le vendredi. Et le samedi. Elle passait deux heures dans la salle de bains, en ressortait transfigurée. D’une beauté à vous couper le souffle.
– À demain ! »Avec un petit signe de la main.
J’errais comme une âme en peine. La salle de bains était encore tout habitée d’elle. De sa présence. De son parfum. Je m’asseyais sur le rebord de la baignoire et je fermais les yeux. Je me laissais voluptueusement submerger d’odeurs et d’images. Et puis, le cœur battant, vaguement honteux, j’allais pousser la porte de sa chambre. J’y restais sur le seuil à contempler son univers : le bureau où s’empilaient livres de cours et classeurs. La table de nuit surchargée d’une foule d’objets hétéroclites. Le lit où elle viendrait s’ébattre tout à l’heure. Je souriais d’attendrissement et me retirais à regret.
Il ne me restait plus qu’à attendre son retour. C’était imprévisible. Parfois très long. Parfois très court au contraire. Il y avait son pas dans l’escalier. Leurs pas. Leurs baisers. Leurs caresses. Son plaisir. Parfois tout en retenue, tout en discrétion, mais, le plus souvent, tonitruant, échevelé, éperdu. J’entrais dans le mien. Avec elle. Pour elle. La plupart du temps ils recommençaient. Deux fois. Trois fois. Moi aussi.

Au matin, son amoureux d’une nuit parti, on se retrouvait tous les deux. Et elle racontait. Elle racontait systématiquement. J’adorais.
« Je sais pas pourquoi je fais ça. Peut-être parce que c’est ce qu’on faisait toujours avec Émilie, le lendemain, quand on était colocs. On avait l’impression qu’il nous manquait quelque chose sinon. Que c’était incomplet si on se racontait pas. Et comme ici c’est vous que j’ai sous la main. Ça vous dérange pas au moins ?
Oh, que non, ça ne me dérangeait pas. Pas du tout, non.
– Oui, ben alors je peux vous dire que celui-là un chibre comme ça, moi, j’en avais jamais vu. Carrément recourbé il était. Comme s’il cherchait à s’arrondir. Vous êtes tous différents n’empêche, vous, les mecs. Et les filles qui disent qu’elles sont toutes pareilles, les bites, ben c’est qu’elles ne prennent pas la peine de les regarder. Ou bien alors qu’elles n’en ont jamais vu. En douce que j’étais pas trop rassurée quand même. Je me demandais ce que ça allait pouvoir donner un truc comme ça. Oui, ben niveau sensations c’est génial en fait. Ça t’épouse tout juste comme il faut. T’en redemandes. Non. Celui-là je sens que je vais remettre le couvert sans tarder. Et si, en plus, il rechigne pas au cunni, alors là je vais carrément le garder. Seulement ça, malheureusement, la plupart des mecs, ils sont pas fans.
– Oh, ben moi, si ! Et comment !
– Oui, mais vous, vous êtes hors-jeu, vous savez bien ce qu’on a dit. Quoique… un cunni, c’est pas vraiment coucher, ça. Alors peut-être qu’un jour… Ça m’étonnerait, mais bon, on sait jamais. »(à suivre)

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
En effet, pas déplaisante, la petite stagiaire.
Peut-être qu'un peu d'intérêt pour son hôte n'aurait pas nui, mais il est clair qu'on ne peut pas en faire une obligation.
En tout cas sa spontanéité est quelque chose de précieux.



Texte coquin : Les petites stagiaires: Amandine I,1
Histoire sexe : Une rose rouge
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