Les petites stagiaires: Amandine I,6
Récit érotique écrit par Exorium [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 31-03-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les petites stagiaires: Amandine I,6
Ça gênerait qu’elle reste, Aurélie ?
– Comment ça « qu’elle reste » ?
– Ben, qu’elle vive un peu ici, avec nous. Quelques jours. Le temps qu’elle y voie un peu plus clair. Non, parce que ça va pas du tout en ce moment avec son copain. Ils arrêtent pas de se prendre le chou. Pour rien. Des conneries. Alors ça lui ferait du bien qu’on puisse parler toutes les deux.
Et Aurélie a apporté quelques affaires qu’elle a éparpillées, le soir même, dans leur chambre et dans la salle de bains.
Et puis elles ont parlé. Ah, ça, pour parler, elles ont parlé ! Une bonne moitié de la nuit. Elles n’ont pas fait que ça. C’était entrecoupé, à intervalles plus ou moins réguliers, de murmures, de plaintes, de feulements de plaisir.
– Ah, ben oui, attends ! On a trop envie. Depuis le temps qu’on se tourne autour toutes les deux. Et puis une nana, pour le cunni, t’as pas besoin de lui faire un dessin. Elle sait très exactement ce qu’il faut qu’elle te fasse. Quand, comment et où. Même moi. Non, parce que j’osais pas trop au début. J’avais peur de pas savoir. Qu’elle me trouve nunuche. Avant elle, jamais j’avais rien eu avec une fille Oui, ben en réalité, d’instinct tu sais t’y prendre, vu qu’elle est faite comme toi. Exactement pareil.
Elles passaient un temps infini ensemble, chuchotaient, s’embrassaient à tout propos et hors propos, riaient à gorge déployée et couraient s’enfermer dans leur chambre, sitôt le dessert avalé.
– C’est le grand amour, dis donc !
– Oui, ben alors ça, il y a pas de risque. La love story, c’est pas notre truc. Ni à l’une ni à l’autre. On se plaît. On vit des trucs ensemble. Bon, ben voilà. Ça durera ce que ça durera. Non, ce que t’es en train d’essayer de me dire en fait, c’est que je te délaisse. C’est qu’il y en a plus que pour elle. Qu’on fait bande à part toutes les deux. C’est ça, hein ? J’en étais sûre. J’étais sûre que tu finirais par ruer dans les brancards. Eh, ben tu te plantes complètement. C’est tout le contraire. Toi aussi, tu vas y trouver ton compte. Et pas qu’un peu. D’abord, parce que je lui ai raconté à Aurélie que, pour un mec, tu te débrouillais pas si mal avec ta bouche et que, du coup, elle serait curieuse de voir ce que ça donne. Un jour ou l’autre, tu vas y passer, ça, c’est sûr. Et ensuite, parce que plein d’objets elle me fait expérimenter. Des trucs que je connaissais, mais dont j’avais jamais eu vraiment l’idée de me servir. Et qu’au boulot on risque de s’amuser comme des petits fous avec ça.
Le dimanche suivant, sa copine Morgane est venue s’asseoir, en claudiquant, à mes côtés dans les gradins.
Qu’est-ce qu’il t’est arrivé ?
– La cheville. Je suis pas près de rejouer.
– Et ça t’empêche de venir nous faire un petit coucou de temps en temps ? On te voit plus.
– Je suis interdite de séjour.
– Quoi ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?
– Elles m’ont fait comprendre, les deux autres, que j’étais pas la bienvenue. Et comme c’est pas mon style de m’imposer.
– Il y a eu quelque chose ? Vous vous êtes disputées ?
– Non. Rien. Je sais pas ce que je leur ai fait.
– Tu veux que je leur parle ?
– Oh, là là, non ! Surtout pas. Ça risque de tout embrouiller encore un peu plus. Et de mettre la zizanie dans l’équipe. Par contre, faut que je vous demande un truc. Parce qu’elle sera sûrement plus là, Amandine, l’année prochaine.
Plus là ? Amandine ? Comment ça plus là ? Qu’est-ce que c’était que cette histoire ?
– Ben oui, si elle a son BTS en juin.
– Elle nous donne entière satisfaction. On lui fera un CDI. Ça ne devrait poser aucun problème.
– Et si elle veut pas rester ?
– Pourquoi elle voudrait pas ? Il y a pas de raison.
– Peut-être qu’elle aura envie de retourner dans son pays, là-bas, en Bretagne.
– Elle t’en a parlé ? Elle t’a dit quelque chose ?
– Non, mais on sait jamais. Vous en reprendrez une de stagiaire si elle s’en va ?
– Oui, ben ça, on verra le moment venu. S’il arrive…
Amandine ne m’a même pas laissé le temps de mettre le moteur en marche.
Elle te voulait quoi, l’autre ?
– Oh, rien de spécial. On vous a regardé jouer. Et puis voilà. Mais dis-moi… Tu comptes faire quoi l’année prochaine ?
– Ah, c’était donc ça ! Elle en crève d’envie, elle, que je me casse. Et de prendre ma place. Tu lui feras pas ce plaisir, j’espère, si je pars. Tu tomberas pas dans le panneau ?
– C’est vrai alors ! Tu vas partir ?
– Mais non ! J’en sais rien en fait. Ça dépend. De plein de trucs. Il y a rien de sûr. Ni dans un sens ni dans l’autre. Alors commence pas à te prendre la tête avec ça. Après, c’est après. Pour le moment on est maintenant.
* * *
Il y avait un bruit dans le bureau. Un drôle de bruit.
Ça vient de ton ordinateur, on dirait, Amandine.
– J’entends rien !
Ça a repris de plus belle.
– Si ! Ça fait comme le vrombissement d’un rasoir électrique.
– Ah, ouais ? C’est bizarre.
Avec un petit air goguenard.
J’ai brusquement réalisé.
– Idiote ! C’est quoi ?
– Un œuf. Un œuf vibrant. Le top du top. Il y a dix positions Une télécommande. Et je peux supprimer complètement le bruit si je veux. Ça te fait de ces sensations, n’empêche !
– Et tu sors ça d’où ?
– C’est Aurélie. Elle en a tout un arsenal. Tu verrais ça !
– Je demande pas mieux !
– Qu’est-ce qu’on peut être bête des fois ! Non, parce que tous ces trucs-là, ça fait des années que j’aurais pu en profiter. Ben non ! Ça me venait pas à l’idée. C’est même pas ça. C’est que dans ma tête, ça pouvait pas être aussi bien qu’un mec. Ça servait juste en cas de pénurie. Et comme des mecs j’en avais tant que je voulais ! Oui, ben j’avais tout faux. C’est pas comparable. C’est complètement différent. Et c’est génial !
– Tu l’as où la télécommande ?
– Dans ma poche. Pourquoi ?
– Tu fais voir ?
Elle me l’a tendue.
– Confisquée !
– Oh, non !
– Si ! À chacun son tour de s’amuser.
J’ai coupé le son. J’ai attendu qu’elle se soit remise au travail, qu’elle ait été absorbée par ses colonnes de chiffres et je lui ai envoyé une petite secousse. Elle a sursauté. Une autre plus prolongée, plus intense, quelques instants plus tard. Un long répit. Et puis toute une salve.
– Hou là là ! C’est encore plus fou quand c’est quelqu’un d’autre qui te le fait comme ça. Tu sais jamais quand ça va tomber, quelle force ça va avoir, combien de temps ça va durer. Comment c’est excitant !
Des pas dans le couloir. Qui se sont rapprochés. Javeau. Javeau qui est allé droit à elle.
– C’est vous qui l’avez le dossier Rindanne, je crois, Amandine ?
C’était elle, oui. Une petite secousse vite fait.
– Vous pouvez me le sortir ?
Il s’est penché par-dessus son épaule. A fixé l’écran. J’en ai remis une couche. Position 6. Elle a tressailli.
– Ça va pas, Mademoiselle ?
– Si ! Non. C’est rien. J’ai eu comme un étourdissement d’un coup. Ça va passer.
Il n’a pas insisté, a récupéré les documents à la sortie de l’imprimante, est reparti.
– Tu me paieras ça ! Je peux te dire que tu me paieras ça. Alors là !
– Peut-être, mais, en attendant, c’est moi qui suis aux manettes.
Et je m’en suis donné à cœur joie. À fond. Position 10. Elle s’est accrochée, des deux mains, au rebord du bureau.
– Oh, la vache !
Un court instant de répit. Je l’ai relancée de plus belle. Et elle a joui, à petits gémissements étouffés, les yeux mi-clos, la tête renversée en arrière.
– Non, mais quel salaud tu fais !
À table, le soir, le récit de notre après-midi a beaucoup amusé Aurélie.
Dommage qu’il ait pas eu un remords votre Javeau. Qu’il soit pas revenu.
– Oui, ben alors là !
Ça lui était arrivé à elle de se faire prendre en flagrant délit.
– Deux fois. Une dans les toilettes, à la fac. J’y étais toute seule, alors je m’étais lâchée dans ma cabine. Et pas qu’un peu ! Sauf que, prise dans mon truc, j’avais pas entendu qu’il y avait une nana qu’était rentrée. Elle faisait pas de bruit, la garce. Et quand je suis sortie, je me suis trouvée nez à nez avec elle. Et son air goguenard. J’ai filé sans demander mon reste. L’autre fois, c’était au restaurant avec une copine. On avait chacune la télécommande de l’autre. C’était notre grand truc, ça, à ce moment-là. On n’arrêtait pas de s’envoyer mutuellement des décharges. Dans la rue. Dans les magasins. Partout. Seulement dans ce restaurant, ce soir-là, ça avait pris de ces proportions ! À toi. À moi. Carrément au concours ça avait tourné. Et, évidemment, à force de faire, ce qui devait arriver est arrivé. J’ai pris mon pied. Et ça s’est vu. Malgré tous les efforts désespérés que j’ai pu faire pour me contrôler. Le couple juste à côté de nous ça l’a franchement amusé, mais les deux vieilles un peu plus loin, elles ont pas eu l’air de trouver ça drôle du tout.
Amandine était emballée.
– Nous aussi, faudra qu’on se le fasse un truc comme ça, toutes les deux, un jour.
De fil en aiguille, elles se sont mises à vanter, avec passion, les mérites respectifs de tel ou tel de leurs joujoux. Elles sont allées en chercher, les ont étalés sur la table.
– Et celui-là ? Tu l’as pas encore essayé celui-là, Amandine ? Tu devrais, je t’assure ! Avec le petit ergot pour le clito, c’est génial.
Elle ne se l’est pas fait dire deux fois.
– Donne !
Elle s’est laissée tomber sur le canapé, l’a fait disparaître sous sa robe où il s’est aussitôt mis à ronronner. Elle a fermé les yeux, respiré plus vite.
Aurélie a tiré un fauteuil, s’est assise face à elle. Tout près. Du bout du pied, elle lui a fait remonter la robe le long des cuisses, lentement, centimètre par centimètre, jusqu’à la taille. Et puis elle a relevé la sienne. Elle n’avait rien dessous. La chatte était à nu. Elle a passé les jambes, de chaque côté, par-dessus les accoudoirs. Ouverte. Offerte. Amandine a rouvert les yeux, a longuement contemplé l’entaille à découvert, les doux replis rosés. Et elle a imploré.
– Branle-toi ! S’il te plaît, branle-toi !
Elle l’a fait. Deux doigts dans sa chatte qui sont frénétiquement allés et venus, l’index de l’autre main en tourbillon sur son bouton. Je me suis approché, sorti. Et tous les trois. Ensemble. Nos respirations entremêlées. Nos regards qui se prennent. Qui se gardent. Nos mains qui s’affolent. Amandine a joui la première, à grands hoquets sanglotés. Et puis Aurélie. Aussitôt après. Un plaisir tumultueux de fond de gorge qui lui a fait tanguer éperdument la tête. Elles sont retombées avec un long soupir de satisfaction et m’ont regardé surgir, toutes les deux, immobiles, les yeux mi-clos.
– Comment ça « qu’elle reste » ?
– Ben, qu’elle vive un peu ici, avec nous. Quelques jours. Le temps qu’elle y voie un peu plus clair. Non, parce que ça va pas du tout en ce moment avec son copain. Ils arrêtent pas de se prendre le chou. Pour rien. Des conneries. Alors ça lui ferait du bien qu’on puisse parler toutes les deux.
Et Aurélie a apporté quelques affaires qu’elle a éparpillées, le soir même, dans leur chambre et dans la salle de bains.
Et puis elles ont parlé. Ah, ça, pour parler, elles ont parlé ! Une bonne moitié de la nuit. Elles n’ont pas fait que ça. C’était entrecoupé, à intervalles plus ou moins réguliers, de murmures, de plaintes, de feulements de plaisir.
– Ah, ben oui, attends ! On a trop envie. Depuis le temps qu’on se tourne autour toutes les deux. Et puis une nana, pour le cunni, t’as pas besoin de lui faire un dessin. Elle sait très exactement ce qu’il faut qu’elle te fasse. Quand, comment et où. Même moi. Non, parce que j’osais pas trop au début. J’avais peur de pas savoir. Qu’elle me trouve nunuche. Avant elle, jamais j’avais rien eu avec une fille Oui, ben en réalité, d’instinct tu sais t’y prendre, vu qu’elle est faite comme toi. Exactement pareil.
Elles passaient un temps infini ensemble, chuchotaient, s’embrassaient à tout propos et hors propos, riaient à gorge déployée et couraient s’enfermer dans leur chambre, sitôt le dessert avalé.
– C’est le grand amour, dis donc !
– Oui, ben alors ça, il y a pas de risque. La love story, c’est pas notre truc. Ni à l’une ni à l’autre. On se plaît. On vit des trucs ensemble. Bon, ben voilà. Ça durera ce que ça durera. Non, ce que t’es en train d’essayer de me dire en fait, c’est que je te délaisse. C’est qu’il y en a plus que pour elle. Qu’on fait bande à part toutes les deux. C’est ça, hein ? J’en étais sûre. J’étais sûre que tu finirais par ruer dans les brancards. Eh, ben tu te plantes complètement. C’est tout le contraire. Toi aussi, tu vas y trouver ton compte. Et pas qu’un peu. D’abord, parce que je lui ai raconté à Aurélie que, pour un mec, tu te débrouillais pas si mal avec ta bouche et que, du coup, elle serait curieuse de voir ce que ça donne. Un jour ou l’autre, tu vas y passer, ça, c’est sûr. Et ensuite, parce que plein d’objets elle me fait expérimenter. Des trucs que je connaissais, mais dont j’avais jamais eu vraiment l’idée de me servir. Et qu’au boulot on risque de s’amuser comme des petits fous avec ça.
Le dimanche suivant, sa copine Morgane est venue s’asseoir, en claudiquant, à mes côtés dans les gradins.
Qu’est-ce qu’il t’est arrivé ?
– La cheville. Je suis pas près de rejouer.
– Et ça t’empêche de venir nous faire un petit coucou de temps en temps ? On te voit plus.
– Je suis interdite de séjour.
– Quoi ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?
– Elles m’ont fait comprendre, les deux autres, que j’étais pas la bienvenue. Et comme c’est pas mon style de m’imposer.
– Il y a eu quelque chose ? Vous vous êtes disputées ?
– Non. Rien. Je sais pas ce que je leur ai fait.
– Tu veux que je leur parle ?
– Oh, là là, non ! Surtout pas. Ça risque de tout embrouiller encore un peu plus. Et de mettre la zizanie dans l’équipe. Par contre, faut que je vous demande un truc. Parce qu’elle sera sûrement plus là, Amandine, l’année prochaine.
Plus là ? Amandine ? Comment ça plus là ? Qu’est-ce que c’était que cette histoire ?
– Ben oui, si elle a son BTS en juin.
– Elle nous donne entière satisfaction. On lui fera un CDI. Ça ne devrait poser aucun problème.
– Et si elle veut pas rester ?
– Pourquoi elle voudrait pas ? Il y a pas de raison.
– Peut-être qu’elle aura envie de retourner dans son pays, là-bas, en Bretagne.
– Elle t’en a parlé ? Elle t’a dit quelque chose ?
– Non, mais on sait jamais. Vous en reprendrez une de stagiaire si elle s’en va ?
– Oui, ben ça, on verra le moment venu. S’il arrive…
Amandine ne m’a même pas laissé le temps de mettre le moteur en marche.
Elle te voulait quoi, l’autre ?
– Oh, rien de spécial. On vous a regardé jouer. Et puis voilà. Mais dis-moi… Tu comptes faire quoi l’année prochaine ?
– Ah, c’était donc ça ! Elle en crève d’envie, elle, que je me casse. Et de prendre ma place. Tu lui feras pas ce plaisir, j’espère, si je pars. Tu tomberas pas dans le panneau ?
– C’est vrai alors ! Tu vas partir ?
– Mais non ! J’en sais rien en fait. Ça dépend. De plein de trucs. Il y a rien de sûr. Ni dans un sens ni dans l’autre. Alors commence pas à te prendre la tête avec ça. Après, c’est après. Pour le moment on est maintenant.
* * *
Il y avait un bruit dans le bureau. Un drôle de bruit.
Ça vient de ton ordinateur, on dirait, Amandine.
– J’entends rien !
Ça a repris de plus belle.
– Si ! Ça fait comme le vrombissement d’un rasoir électrique.
– Ah, ouais ? C’est bizarre.
Avec un petit air goguenard.
J’ai brusquement réalisé.
– Idiote ! C’est quoi ?
– Un œuf. Un œuf vibrant. Le top du top. Il y a dix positions Une télécommande. Et je peux supprimer complètement le bruit si je veux. Ça te fait de ces sensations, n’empêche !
– Et tu sors ça d’où ?
– C’est Aurélie. Elle en a tout un arsenal. Tu verrais ça !
– Je demande pas mieux !
– Qu’est-ce qu’on peut être bête des fois ! Non, parce que tous ces trucs-là, ça fait des années que j’aurais pu en profiter. Ben non ! Ça me venait pas à l’idée. C’est même pas ça. C’est que dans ma tête, ça pouvait pas être aussi bien qu’un mec. Ça servait juste en cas de pénurie. Et comme des mecs j’en avais tant que je voulais ! Oui, ben j’avais tout faux. C’est pas comparable. C’est complètement différent. Et c’est génial !
– Tu l’as où la télécommande ?
– Dans ma poche. Pourquoi ?
– Tu fais voir ?
Elle me l’a tendue.
– Confisquée !
– Oh, non !
– Si ! À chacun son tour de s’amuser.
J’ai coupé le son. J’ai attendu qu’elle se soit remise au travail, qu’elle ait été absorbée par ses colonnes de chiffres et je lui ai envoyé une petite secousse. Elle a sursauté. Une autre plus prolongée, plus intense, quelques instants plus tard. Un long répit. Et puis toute une salve.
– Hou là là ! C’est encore plus fou quand c’est quelqu’un d’autre qui te le fait comme ça. Tu sais jamais quand ça va tomber, quelle force ça va avoir, combien de temps ça va durer. Comment c’est excitant !
Des pas dans le couloir. Qui se sont rapprochés. Javeau. Javeau qui est allé droit à elle.
– C’est vous qui l’avez le dossier Rindanne, je crois, Amandine ?
C’était elle, oui. Une petite secousse vite fait.
– Vous pouvez me le sortir ?
Il s’est penché par-dessus son épaule. A fixé l’écran. J’en ai remis une couche. Position 6. Elle a tressailli.
– Ça va pas, Mademoiselle ?
– Si ! Non. C’est rien. J’ai eu comme un étourdissement d’un coup. Ça va passer.
Il n’a pas insisté, a récupéré les documents à la sortie de l’imprimante, est reparti.
– Tu me paieras ça ! Je peux te dire que tu me paieras ça. Alors là !
– Peut-être, mais, en attendant, c’est moi qui suis aux manettes.
Et je m’en suis donné à cœur joie. À fond. Position 10. Elle s’est accrochée, des deux mains, au rebord du bureau.
– Oh, la vache !
Un court instant de répit. Je l’ai relancée de plus belle. Et elle a joui, à petits gémissements étouffés, les yeux mi-clos, la tête renversée en arrière.
– Non, mais quel salaud tu fais !
À table, le soir, le récit de notre après-midi a beaucoup amusé Aurélie.
Dommage qu’il ait pas eu un remords votre Javeau. Qu’il soit pas revenu.
– Oui, ben alors là !
Ça lui était arrivé à elle de se faire prendre en flagrant délit.
– Deux fois. Une dans les toilettes, à la fac. J’y étais toute seule, alors je m’étais lâchée dans ma cabine. Et pas qu’un peu ! Sauf que, prise dans mon truc, j’avais pas entendu qu’il y avait une nana qu’était rentrée. Elle faisait pas de bruit, la garce. Et quand je suis sortie, je me suis trouvée nez à nez avec elle. Et son air goguenard. J’ai filé sans demander mon reste. L’autre fois, c’était au restaurant avec une copine. On avait chacune la télécommande de l’autre. C’était notre grand truc, ça, à ce moment-là. On n’arrêtait pas de s’envoyer mutuellement des décharges. Dans la rue. Dans les magasins. Partout. Seulement dans ce restaurant, ce soir-là, ça avait pris de ces proportions ! À toi. À moi. Carrément au concours ça avait tourné. Et, évidemment, à force de faire, ce qui devait arriver est arrivé. J’ai pris mon pied. Et ça s’est vu. Malgré tous les efforts désespérés que j’ai pu faire pour me contrôler. Le couple juste à côté de nous ça l’a franchement amusé, mais les deux vieilles un peu plus loin, elles ont pas eu l’air de trouver ça drôle du tout.
Amandine était emballée.
– Nous aussi, faudra qu’on se le fasse un truc comme ça, toutes les deux, un jour.
De fil en aiguille, elles se sont mises à vanter, avec passion, les mérites respectifs de tel ou tel de leurs joujoux. Elles sont allées en chercher, les ont étalés sur la table.
– Et celui-là ? Tu l’as pas encore essayé celui-là, Amandine ? Tu devrais, je t’assure ! Avec le petit ergot pour le clito, c’est génial.
Elle ne se l’est pas fait dire deux fois.
– Donne !
Elle s’est laissée tomber sur le canapé, l’a fait disparaître sous sa robe où il s’est aussitôt mis à ronronner. Elle a fermé les yeux, respiré plus vite.
Aurélie a tiré un fauteuil, s’est assise face à elle. Tout près. Du bout du pied, elle lui a fait remonter la robe le long des cuisses, lentement, centimètre par centimètre, jusqu’à la taille. Et puis elle a relevé la sienne. Elle n’avait rien dessous. La chatte était à nu. Elle a passé les jambes, de chaque côté, par-dessus les accoudoirs. Ouverte. Offerte. Amandine a rouvert les yeux, a longuement contemplé l’entaille à découvert, les doux replis rosés. Et elle a imploré.
– Branle-toi ! S’il te plaît, branle-toi !
Elle l’a fait. Deux doigts dans sa chatte qui sont frénétiquement allés et venus, l’index de l’autre main en tourbillon sur son bouton. Je me suis approché, sorti. Et tous les trois. Ensemble. Nos respirations entremêlées. Nos regards qui se prennent. Qui se gardent. Nos mains qui s’affolent. Amandine a joui la première, à grands hoquets sanglotés. Et puis Aurélie. Aussitôt après. Un plaisir tumultueux de fond de gorge qui lui a fait tanguer éperdument la tête. Elles sont retombées avec un long soupir de satisfaction et m’ont regardé surgir, toutes les deux, immobiles, les yeux mi-clos.
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