Les petites stagiaires: Amandine I,7
Récit érotique écrit par Exorium [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-04-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les petites stagiaires: Amandine I,7
Il fallait qu’Amandine reparte. Pour ses quinze jours d’école.
‒ J’en ai envie comme de me pendre ! Heureusement que c’est les derniers ! Mais dis, elle peut pas rester quand même, Aurélie, pendant ce temps-là ? Parce que ça s’arrange pas vraiment avec son mec. C’est même de pire en pire. Et à part ici, elle a pas trop où aller.
Bien sûr qu’elle pouvait !
– Et puis comme ça elle pourra surveiller que l’autre espèce de Morgane, là, elle en profite pas que j’ai le dos tourné pour essayer de te mettre le grappin dessus et me piquer la place.
Et je suis resté tout seul avec Aurélie. Que ça gênait quand même un peu.
– Hein ? Ben, pourquoi ? Tu me déranges pas, tu sais !
– Non, mais pas ça ! C’est pas d’être là qui me pose problème. Mais qu’elle veuille que je vous surveille. Parce que c’est vous que ça regarde pour Morgane.
– Oui… Alors je vais être très clair. Je me soucie de Morgane comme d’une guigne. Et s’il lui prenait fantaisie de venir rôder dans les parages, je ferais en sorte qu’elle sache très vite à quoi s’en tenir.
– Oui, mais ça, ça suffit pas forcément. Il y en a qui s’accrochent des fois. Et plus on leur dit qu’ils n’ont aucune chance, plus ils s’accrochent.
– C’est ce qui se passe avec ton petit ami ?
– Oui, oh, lui ! Il le sait pas ce qu’il veut. Une fois c’est une chose, une fois c’en est une autre. Pour les nanas comme pour le reste. Il fera jamais rien de sa vie. Et moi, un type comme ça, pas question que je me le porte à bout de bras pendant des années. Il y en a pas un qui tient la route les mecs n’importe comment aujourd’hui. On n’arrête pas de se le répéter avec Amandine. Et ça va finir qu’un jour ou l’autre on va s’installer ensemble toutes les deux. Quitte à s’en taper un comme ça vite fait de temps en temps. Pour le fun.
Mon téléphone a sonné.
– Tu paries que c’est elle ?
– Ben oui, c’est moi. J’avais trop envie de vous entendre, attends ! Alors ? Ça se passe bien ? Qu’est-ce vous fabriquez ? Vous avez déjà fini de manger ? Qu’est-ce vous allez faire maintenant ? Des trucs de cul ? Comme nous l’autre soir ? Oh, mais vous pouvez, hein ? Au contraire. Du moment que c’est que vous deux. Et personne d’autre. Et que vous me racontez après. Bien en détail. J’aurai un peu l’impression d’être là-bas avec vous comme ça. Vous me manquez, n’empêche ! Vous pouvez pas savoir comme vous me manquez. »
Elle nous a laissés trois jours sans nouvelles. Et puis le jeudi…‒ Mets le haut-parleur, que je vous raconte ! Non, parce que je m’amuse comme une petite folle finalement. Avec le truc, là. Je me mets la télécommande dans la poche, et hop ! Pendant les cours. En matant discrètement un mec qui me plaît bien. Ou même une nana. Je m’amène au bord. J’y reste. Pas trop près quand même, on sait jamais. Sauf qu’hier, pendant le cours de droit – ça me pendait au nez – ça m’a submergée. D’un coup. Sans prévenir. Et je me suis tapé un de ces putains d’orgasme ! J’ai essayé de le camoufler tant bien que mal, mais il y a quand même une fille qui s’en est aperçue. Qu’est venue me trouver, après, dans la cour. « Alors ? C’était bon ? » J’ai vaguement bredouillé quelque chose. Je la connaissais pas plus que ça, moi, cette fille ! À part quelques banalités échangées comme ça, vite fait, de temps à autre, sur le programme ou sur les profs. Et si ça la toquait d’aller chanter partout que je me branlais pendant les cours, j’allais avoir bonne mine ! Elle a insisté. « Ça avait l’air en tout cas ! » Et puis, en rigolant, elle a fait discrètement dépasser quelque chose de sa poche. Une télécommande ! « Ah, ben d’accord ! Toi aussi ? » On a sympathisé du coup. On a plein de projets. Je vous dis pas comment on va s’éclater. Bon, mais c’est pas tout ça. Et vous ?
– Quoi, nous ?
– Vous êtes tous les deux tous les soirs tout seuls. Me dites pas que vous en profitez pas.
– Ben, non.
– Même pas un petit truc ? Je sais pas, moi ! Une bonne branlette comme l’autre jour sur le fauteuil.
– Même pas, non.
– Quand je suis pas là, tout va de travers à ce que je vois. Va falloir remédier à ça. Et vite. Bon, mais tu sais quoi ? Elle a les seins hyper sensibles Aurélie. T’entends ce que je te dis ? Oui, ben on dirait pas. Qu’est-ce t’attends ? Action !
Aurélie m’a souri.
– Viens !
Sur le canapé.
J’ai tendu la main, défait un bouton. Un autre. Me suis faufilé dans le corsage. Sous le soutien-gorge avec deux doigts. Plus loin. Jusqu’au téton que j’ai agacé du bout du pouce. Il s’est orgueilleusement dressé.
– Elle ferme les yeux, je suis sûre.
Elle les fermait, oui.
– Je vous imagine. Ça m’excite. Non, mais comment ça m’excite ! Enlève-lui ! Le sous-tif ! Enlève-lui ! Ils valent sacrément le coup d’œil ses nénés, hein ? Vas-y ! Occupe-toi d’eux ! Ils adorent. Non ? Ah, tu vois ! Qu’est-ce que je te disais ? Comment tu dois bander, mon salaud ! Ben, fais-lui voir ! Montre-lui ! Sors-la ta queue. Qu’elle voie l’effet que ça te fait de t’occuper d’elle comme ça. Putain, ce que vous me faites mouiller tous les deux. C’est de la folie ! Et elle ? Elle est trempée, j’parie ! Eh ben, va vérifier ! Avec les yeux. Avec les doigts. Avec la bouche. Avec tout ce que tu veux, mais va voir !
Ça a été avec la langue. Au bord. Au-dessus. Au-dessous. Tout du long. Dans un sens, dans l’autre. Elle a doucement gémi. De plus en plus fort. De plus en plus vite.
– Qu’est-ce qu’il te fait, Aurélie ? Il te mordille les babouettes, je suis sûre. Quand tu piaules comme ça, c’est qu’on te les mordille. Non ? C’est pas ça ?
– Comment c’est bon ! C’est trop bon.
Et elle est, elle aussi, descendue. Tête bêche. A fait glisser ma queue entre ses lèvres, en a somptueusement enveloppé le bout, l’a piqueté du bout des dents et a gémi plus sourd. Étouffé.
– Oh, la vache ! J’entends… Je vous entends ! Elle t’a dans la bouche. Un soixante-neuf vous faites. Je vais jouir. Ça vient. Ça y est ! Je jouis ! Je jouis ! Moi aussi. Avec elle. Avec Amandine. En même temps. Aurélie m’a gardé, m’a bu. Jusqu’au bout. Et a clamé, à son tour, son plaisir sous mes lèvres.
Ça l’ennuyait, mais il fallait quand même qu’elle me demande quelque chose, Aurélie. Je pourrais pas venir avec elle récupérer le reste de ses affaires chez Xavier ?
‒ Je serais plus tranquille. Je crois pas qu’il ait tendance à être violent, c’est pas le genre, mais on sait jamais.
Non, parce que cette fois c’était fini. Et bien fini. Sans états d’âme. Elle avait rencontré Clotilde. Son autre nana. Elles s’étaient expliquées toutes les deux. Et mieux valait en rire, tiens ! Parce qu’à elle, il lui expliquait qu’il fallait qu’il la ménage, Clotilde. Qu’il la quitte en douceur. En y mettant les formes. Elle était si fragile ! On n’était pas des sauvages quand même.
– Et à Clotilde il raconte que j’ai des tendances suicidaires. Qu’il a peur que je fasse une grosse bêtise s’il me largue sans précautions. Et comme ça il peut jouer à l’infini sur les deux tableaux. Génial, non ?
Et tout ça pourquoi ? Parce qu’il arrivait pas à choisir ? Qu’il était amoureux des deux ? Ben, voyons ! Non. Il en avait rien à foutre ni de l’une ni de l’autre. Ce qu’il voulait, c’était juste les avoir sous la main. À disposition pour quand il avait envie de tirer son coup. Peut-être même qu’il y en avait d’autres. Dont il se fichait tout aussi éperdument. De toute façon la seule chose qui comptait vraiment pour lui, c’était les copains. Qui passaient avant tout le reste.
– Et ils sont tous comme ça maintenant les types. Tous. Ou presque. Pourquoi tu souris ?
– Parce que vous, les filles, de ce côté-là, vous êtes pas mal non plus dans votre genre.
– Oui, mais nous, c’est pas pareil. Ça n’a rien à voir.
– Ben, voyons !
– Non, c’est pas pareil. Parce que c’est vrai que c’est important les copines pour nous, mais c’est vrai aussi que, quand on s’attache à un mec, on s’y attache vraiment. On fait pas semblant.
– Et pas nous peut-être ?
– Toi, oui ! À Amandine. Parce que vous couchez pas. C’est ce qu’on devrait toutes systématiquement faire aussi d’ailleurs quand on veut que le mec il nous ait dans la peau. Le différer tant et plus. Sauf que la plupart du temps on n’y arrive pas. Moi, en tout cas, j’y arrive pas. »
Amandine était ravie pour elle.
‒ Alors ça y est ! C’est fait. Tu l’as largué. Ben, raconte, quoi !
Oh, il y avait pas grand-chose à raconter. Elle y était allée avec moi. Tout le temps qu’elle avait rassemblé ses affaires il n’avait pas desserré les dents. Il s’était contenté de la suivre des yeux avec son petit air ironique et, à la fin, de se pencher par-dessus la rampe : « Reviens quand tu veux ! » Et il avait éclaté de rire.
– Le pire, c’est qu’il est vraiment persuadé que tu vas revenir. Qu’une nana puisse le plaquer, lui ! Mais c’est carrément inimaginable.
– Il verra bien.
– Tu vas faire quoi alors maintenant ? Tu vas aller où ?
– J’y ai pas vraiment réfléchi.
Oh, mais elle pouvait rester là Aurélie, hein ! Ça ne posait pas le moindre problème.
Elle savait bien, oui ! C’était très gentil de ma part. Mais enfin elle ne pouvait pas s’éterniser non plus. Pour plein de raisons. Non… Il allait falloir qu’elle trouve une autre solution. Et sans tarder.
Elle en voyait bien une, Amandine.
– Parce qu’il y a un truc qu’est en train de se mettre en place, là, avec Domitille. À condition qu’on ait notre BTS, mais ça, normalement, ça devrait le faire. Oui, parce que figure-toi qu’il y a un ami de son père qu’a une grosse boîte à Rennes et qui l’embaucherait. Il y aurait même éventuellement aussi une place pour moi. Rennes ! T’imagines ? La Bretagne ! Mais c’est le rêve ! On se prendrait bien évidemment quelque chose ensemble toutes les deux. Et toi, pourquoi, dans la foulée, tu viendrais pas avec nous ? Ça te permettrait de tirer définitivement un trait sur tout ça. De t’élancer vers de nouveaux horizons.
– Oui, mais je la connais pas, moi, cette fille !
– Oh, alors ça, c’est vraiment pas un problème. Plein de points communs vous avez toutes les deux. Toutes les trois on a en fait. Ne serait-ce que de s’amuser comme des petites folles avec tous un tas de joujoux. Mais il y a pas que ça. C’est sans arrêt que je lui parle de toi. Et elle crève d’envie de te connaître.
– J’ai mon boulot.
– Dans la vente tu penses bien qu’à Rennes t’auras pas vraiment de mal à retrouver quelque chose. Bon, mais dans trois jours je suis rentrée n’importe comment. On en reparle à ce moment-là.
‒ J’en ai envie comme de me pendre ! Heureusement que c’est les derniers ! Mais dis, elle peut pas rester quand même, Aurélie, pendant ce temps-là ? Parce que ça s’arrange pas vraiment avec son mec. C’est même de pire en pire. Et à part ici, elle a pas trop où aller.
Bien sûr qu’elle pouvait !
– Et puis comme ça elle pourra surveiller que l’autre espèce de Morgane, là, elle en profite pas que j’ai le dos tourné pour essayer de te mettre le grappin dessus et me piquer la place.
Et je suis resté tout seul avec Aurélie. Que ça gênait quand même un peu.
– Hein ? Ben, pourquoi ? Tu me déranges pas, tu sais !
– Non, mais pas ça ! C’est pas d’être là qui me pose problème. Mais qu’elle veuille que je vous surveille. Parce que c’est vous que ça regarde pour Morgane.
– Oui… Alors je vais être très clair. Je me soucie de Morgane comme d’une guigne. Et s’il lui prenait fantaisie de venir rôder dans les parages, je ferais en sorte qu’elle sache très vite à quoi s’en tenir.
– Oui, mais ça, ça suffit pas forcément. Il y en a qui s’accrochent des fois. Et plus on leur dit qu’ils n’ont aucune chance, plus ils s’accrochent.
– C’est ce qui se passe avec ton petit ami ?
– Oui, oh, lui ! Il le sait pas ce qu’il veut. Une fois c’est une chose, une fois c’en est une autre. Pour les nanas comme pour le reste. Il fera jamais rien de sa vie. Et moi, un type comme ça, pas question que je me le porte à bout de bras pendant des années. Il y en a pas un qui tient la route les mecs n’importe comment aujourd’hui. On n’arrête pas de se le répéter avec Amandine. Et ça va finir qu’un jour ou l’autre on va s’installer ensemble toutes les deux. Quitte à s’en taper un comme ça vite fait de temps en temps. Pour le fun.
Mon téléphone a sonné.
– Tu paries que c’est elle ?
– Ben oui, c’est moi. J’avais trop envie de vous entendre, attends ! Alors ? Ça se passe bien ? Qu’est-ce vous fabriquez ? Vous avez déjà fini de manger ? Qu’est-ce vous allez faire maintenant ? Des trucs de cul ? Comme nous l’autre soir ? Oh, mais vous pouvez, hein ? Au contraire. Du moment que c’est que vous deux. Et personne d’autre. Et que vous me racontez après. Bien en détail. J’aurai un peu l’impression d’être là-bas avec vous comme ça. Vous me manquez, n’empêche ! Vous pouvez pas savoir comme vous me manquez. »
Elle nous a laissés trois jours sans nouvelles. Et puis le jeudi…‒ Mets le haut-parleur, que je vous raconte ! Non, parce que je m’amuse comme une petite folle finalement. Avec le truc, là. Je me mets la télécommande dans la poche, et hop ! Pendant les cours. En matant discrètement un mec qui me plaît bien. Ou même une nana. Je m’amène au bord. J’y reste. Pas trop près quand même, on sait jamais. Sauf qu’hier, pendant le cours de droit – ça me pendait au nez – ça m’a submergée. D’un coup. Sans prévenir. Et je me suis tapé un de ces putains d’orgasme ! J’ai essayé de le camoufler tant bien que mal, mais il y a quand même une fille qui s’en est aperçue. Qu’est venue me trouver, après, dans la cour. « Alors ? C’était bon ? » J’ai vaguement bredouillé quelque chose. Je la connaissais pas plus que ça, moi, cette fille ! À part quelques banalités échangées comme ça, vite fait, de temps à autre, sur le programme ou sur les profs. Et si ça la toquait d’aller chanter partout que je me branlais pendant les cours, j’allais avoir bonne mine ! Elle a insisté. « Ça avait l’air en tout cas ! » Et puis, en rigolant, elle a fait discrètement dépasser quelque chose de sa poche. Une télécommande ! « Ah, ben d’accord ! Toi aussi ? » On a sympathisé du coup. On a plein de projets. Je vous dis pas comment on va s’éclater. Bon, mais c’est pas tout ça. Et vous ?
– Quoi, nous ?
– Vous êtes tous les deux tous les soirs tout seuls. Me dites pas que vous en profitez pas.
– Ben, non.
– Même pas un petit truc ? Je sais pas, moi ! Une bonne branlette comme l’autre jour sur le fauteuil.
– Même pas, non.
– Quand je suis pas là, tout va de travers à ce que je vois. Va falloir remédier à ça. Et vite. Bon, mais tu sais quoi ? Elle a les seins hyper sensibles Aurélie. T’entends ce que je te dis ? Oui, ben on dirait pas. Qu’est-ce t’attends ? Action !
Aurélie m’a souri.
– Viens !
Sur le canapé.
J’ai tendu la main, défait un bouton. Un autre. Me suis faufilé dans le corsage. Sous le soutien-gorge avec deux doigts. Plus loin. Jusqu’au téton que j’ai agacé du bout du pouce. Il s’est orgueilleusement dressé.
– Elle ferme les yeux, je suis sûre.
Elle les fermait, oui.
– Je vous imagine. Ça m’excite. Non, mais comment ça m’excite ! Enlève-lui ! Le sous-tif ! Enlève-lui ! Ils valent sacrément le coup d’œil ses nénés, hein ? Vas-y ! Occupe-toi d’eux ! Ils adorent. Non ? Ah, tu vois ! Qu’est-ce que je te disais ? Comment tu dois bander, mon salaud ! Ben, fais-lui voir ! Montre-lui ! Sors-la ta queue. Qu’elle voie l’effet que ça te fait de t’occuper d’elle comme ça. Putain, ce que vous me faites mouiller tous les deux. C’est de la folie ! Et elle ? Elle est trempée, j’parie ! Eh ben, va vérifier ! Avec les yeux. Avec les doigts. Avec la bouche. Avec tout ce que tu veux, mais va voir !
Ça a été avec la langue. Au bord. Au-dessus. Au-dessous. Tout du long. Dans un sens, dans l’autre. Elle a doucement gémi. De plus en plus fort. De plus en plus vite.
– Qu’est-ce qu’il te fait, Aurélie ? Il te mordille les babouettes, je suis sûre. Quand tu piaules comme ça, c’est qu’on te les mordille. Non ? C’est pas ça ?
– Comment c’est bon ! C’est trop bon.
Et elle est, elle aussi, descendue. Tête bêche. A fait glisser ma queue entre ses lèvres, en a somptueusement enveloppé le bout, l’a piqueté du bout des dents et a gémi plus sourd. Étouffé.
– Oh, la vache ! J’entends… Je vous entends ! Elle t’a dans la bouche. Un soixante-neuf vous faites. Je vais jouir. Ça vient. Ça y est ! Je jouis ! Je jouis ! Moi aussi. Avec elle. Avec Amandine. En même temps. Aurélie m’a gardé, m’a bu. Jusqu’au bout. Et a clamé, à son tour, son plaisir sous mes lèvres.
Ça l’ennuyait, mais il fallait quand même qu’elle me demande quelque chose, Aurélie. Je pourrais pas venir avec elle récupérer le reste de ses affaires chez Xavier ?
‒ Je serais plus tranquille. Je crois pas qu’il ait tendance à être violent, c’est pas le genre, mais on sait jamais.
Non, parce que cette fois c’était fini. Et bien fini. Sans états d’âme. Elle avait rencontré Clotilde. Son autre nana. Elles s’étaient expliquées toutes les deux. Et mieux valait en rire, tiens ! Parce qu’à elle, il lui expliquait qu’il fallait qu’il la ménage, Clotilde. Qu’il la quitte en douceur. En y mettant les formes. Elle était si fragile ! On n’était pas des sauvages quand même.
– Et à Clotilde il raconte que j’ai des tendances suicidaires. Qu’il a peur que je fasse une grosse bêtise s’il me largue sans précautions. Et comme ça il peut jouer à l’infini sur les deux tableaux. Génial, non ?
Et tout ça pourquoi ? Parce qu’il arrivait pas à choisir ? Qu’il était amoureux des deux ? Ben, voyons ! Non. Il en avait rien à foutre ni de l’une ni de l’autre. Ce qu’il voulait, c’était juste les avoir sous la main. À disposition pour quand il avait envie de tirer son coup. Peut-être même qu’il y en avait d’autres. Dont il se fichait tout aussi éperdument. De toute façon la seule chose qui comptait vraiment pour lui, c’était les copains. Qui passaient avant tout le reste.
– Et ils sont tous comme ça maintenant les types. Tous. Ou presque. Pourquoi tu souris ?
– Parce que vous, les filles, de ce côté-là, vous êtes pas mal non plus dans votre genre.
– Oui, mais nous, c’est pas pareil. Ça n’a rien à voir.
– Ben, voyons !
– Non, c’est pas pareil. Parce que c’est vrai que c’est important les copines pour nous, mais c’est vrai aussi que, quand on s’attache à un mec, on s’y attache vraiment. On fait pas semblant.
– Et pas nous peut-être ?
– Toi, oui ! À Amandine. Parce que vous couchez pas. C’est ce qu’on devrait toutes systématiquement faire aussi d’ailleurs quand on veut que le mec il nous ait dans la peau. Le différer tant et plus. Sauf que la plupart du temps on n’y arrive pas. Moi, en tout cas, j’y arrive pas. »
Amandine était ravie pour elle.
‒ Alors ça y est ! C’est fait. Tu l’as largué. Ben, raconte, quoi !
Oh, il y avait pas grand-chose à raconter. Elle y était allée avec moi. Tout le temps qu’elle avait rassemblé ses affaires il n’avait pas desserré les dents. Il s’était contenté de la suivre des yeux avec son petit air ironique et, à la fin, de se pencher par-dessus la rampe : « Reviens quand tu veux ! » Et il avait éclaté de rire.
– Le pire, c’est qu’il est vraiment persuadé que tu vas revenir. Qu’une nana puisse le plaquer, lui ! Mais c’est carrément inimaginable.
– Il verra bien.
– Tu vas faire quoi alors maintenant ? Tu vas aller où ?
– J’y ai pas vraiment réfléchi.
Oh, mais elle pouvait rester là Aurélie, hein ! Ça ne posait pas le moindre problème.
Elle savait bien, oui ! C’était très gentil de ma part. Mais enfin elle ne pouvait pas s’éterniser non plus. Pour plein de raisons. Non… Il allait falloir qu’elle trouve une autre solution. Et sans tarder.
Elle en voyait bien une, Amandine.
– Parce qu’il y a un truc qu’est en train de se mettre en place, là, avec Domitille. À condition qu’on ait notre BTS, mais ça, normalement, ça devrait le faire. Oui, parce que figure-toi qu’il y a un ami de son père qu’a une grosse boîte à Rennes et qui l’embaucherait. Il y aurait même éventuellement aussi une place pour moi. Rennes ! T’imagines ? La Bretagne ! Mais c’est le rêve ! On se prendrait bien évidemment quelque chose ensemble toutes les deux. Et toi, pourquoi, dans la foulée, tu viendrais pas avec nous ? Ça te permettrait de tirer définitivement un trait sur tout ça. De t’élancer vers de nouveaux horizons.
– Oui, mais je la connais pas, moi, cette fille !
– Oh, alors ça, c’est vraiment pas un problème. Plein de points communs vous avez toutes les deux. Toutes les trois on a en fait. Ne serait-ce que de s’amuser comme des petites folles avec tous un tas de joujoux. Mais il y a pas que ça. C’est sans arrêt que je lui parle de toi. Et elle crève d’envie de te connaître.
– J’ai mon boulot.
– Dans la vente tu penses bien qu’à Rennes t’auras pas vraiment de mal à retrouver quelque chose. Bon, mais dans trois jours je suis rentrée n’importe comment. On en reparle à ce moment-là.
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