Les punitions d'Olga T. (3) - histoire érotique

Le lundi, elle est retournée travailler, pleine d’espoir. Est-ce qu’il avait appris, Harold ? Est-ce qu’il savait ? Parce qu’alors là, s’il savait, cette fessée qu’elle allait se prendre ! Non, mais cette fessée ! Elle s’en délectait par avance. Parce qu’il était sûrement pas du genre à ménager les paires de fesses qui lui tombaient sous la main. Ça devait dégringoler dru. Et brûler. Comment ça devait être bon ! Rien que d’y penser…Sauf qu’il avait pas l’air d’être au courant de l’épisode de la plage. Il s’est comporté avec elle exactement de la même façon que d’habitude. Un petit bonjour au passage et il est allé s’asseoir, s’est aussitôt plongé dans ses dossiers.

Le lendemain aussi. Et encore le surlendemain. Oui, ben s’il fallait qu’elle en rajoute une couche, qu’elle retourne lécher une glace là-bas pour débloquer la situation, pour que ça lui revienne aux oreilles, elle pouvait, hein ! Ça lui offrirait l’occasion de se faire faire le cul. En prime ! À condition qu’il soit de parole, le vendeur. Et c’était sûrement le cas. De toute façon, elle avait plein d’autres solutions, si elle voulait. Les types, c’était pas ça qui manquait !

Mais le vendredi…- Faut qu’on se voie ! Alors ce soir. Même heure, même endroit.
Et il l’a plantée là.
Enfin ! Enfin, ça y était !
Elle a passé la journée sur un petit nuage.
À l’observer du coin de l’œil. À regarder ses mains. Encore et encore. À les imaginer s’abattant voluptueusement sur son derrière. Et lui ? À quoi il s’attendait, lui ? À ce qu’elle le laisse complaisamment la déculotter ? En bonne petite fille sage, repentante et soumise. À ce qu’elle vienne docilement s’étendre en travers de ses genoux pour recevoir la correction méritée ? Oui, ben alors là, il avait qu’à y croire ! Elle n’allait pas se rendre sans combattre. Ah, non, alors ! Elle allait se défendre, bec et ongles. Protester. Tempêter. Rugir. Le défier. Le narguer. L’affronter. Le mettre hors de lui. Pour qu’il ait raison d’elle. Pour que, une fois vainqueur, il lui fasse payer sa résistance au prix fort. Qu’il lui flanque une de ces corrections ! Qui la ferait hurler de plaisir. Et qui lui laisserait le cul meurtri plusieurs jours durant. Comment ça allait être bon !

* * *
La même table.
- T’as choisi ?
Oui. De la daurade elle allait prendre.
Il a passé commande.
- Bien. Et maintenant je t’écoute.
Elle a joué les étonnées.
- Tu m’écoutes ? Comment ça, tu m’écoutes ?
- Tu n’as rien à me dire ?
- Non. Je vois pas. Quoi ?
- Tu vois très bien, Olga !
- Mais non, je t’assure !
- Tu aggraves ton cas.
- Si tu m’expliquais plutôt ?
- Tu ne t’es pas offert une petite partie de jambes en l’air particulièrement débridée récemment ?
- Jamais de la vie !
- Et menteuse avec ça !
Elle a explosé. Fait semblant.
- Oh, mais si ! Oui. J’ai pas pu m’empêcher. Il était trop craquant, ce type ! N’importe quelle nana à ma place…- Ben, voyons !
- Si, c’est vrai, hein !
- Tu sais ce qu’on avait dit. Ce que t’avais promis…- Ben oui, mais…- Il y a pas de mais qui tienne. Tu te comportes comme la dernière des dernières, Olga ! Une vraie petite pute ! Faut dire les choses comme elles sont : t’as le feu au cul ! Et ça, il faut absolument que ça te passe. On était bien d’accord. Dans ton intérêt. Alors on va pas revenir là-dessus. Tu sais ce qui t’attend !
Et il a parlé d’autre chose. Du boulot. Des récentes découvertes archéologiques dans la région. De Sénèque dont il était féru.
- Tu peux le lire encore et encore. Il te parle toujours. Toujours aussi actuel. Toujours aussi vivant.

* * *
Il s’est levé.
Elle aussi, elle s’est levée. Et dirigée vers le parking.
Il l’a retenue.
- Non. Par là…En lui montrant du doigt l’entrée de l’hôtel.
- Par là ?
- Viens !

Il a refermé la porte de la chambre sur eux.
- Bon, allez ! On passe aux choses sérieuses. T’enlèves ta jupe. Et ta culotte.
- Non, mais ça va pas ? Et puis quoi encore ?
- Me fais pas perdre mon temps, Olga ! J’ai horreur de ça ! T’as mérité, tu le sais très bien. Alors tu te déculottes !
Elle l’a défié du regard.
- Sûrement pas, non !
- C’est ce qu’on va voir !
- C’est tout vu.
Et il l’a poussée vers le lit. Sur lequel elle est tombée à plat ventre. Cinq ou six claques. À pleine volée. Par-dessus la jupe.
- Arrête ! Non, mais arrête ! T’es vraiment pas bien, hein !
Tout en espérant, en secret, de toutes ses forces, qu’il allait continuer. Oh, oui, Harold ! Oui. C’est trop bon !
Il a tiré sur la jupe. Elle s’est débattue. Il l’a lui a arrachée. Et il a tapé. Par-dessus la culotte. Une grêle de claques. Sous lesquelles elle s’est mise à gémir. De douleur.
- Ça fait mal ! Oh, que ça fait mal !
- C’est le but !
Mais aussi de plaisir. Et elle a tendu vers lui une croupe qu’il a sèchement dénudée. Sur laquelle il s’est longuement acharné.
- Oh, oui, Harold ! Oh, oui ! Encore ! Encore !
- Ah, tu en veux ? Eh bien, tu vas en avoir !
Et c’est tombé. Encore plus fort. De toutes ses forces. Insupportable. Délicieux. Elle a crié. Et elle a joui sous les claquées. À grands sanglots éperdus. Elle a hurlé son bonheur. Et elle a supplié.
- Mets-la-moi, Harold ! Mets-moi ta queue ! S’il te plaît ! Oh, s’il te plaît !
Il s’est arrêté de taper.
- Oui, oh, ben alors là, sûrement pas ! Il y a pas de risque.
- T’es un salaud ! T’es rien qu’un salaud !
Et elle s’est enfilé un doigt. Un autre. S’est tourneboulé le bouton.
- Oh, c’est bon ! C’est trop bon !
Il l’a regardée faire en hochant la tête, réprobateur.
- Tu es vraiment incorrigible, toi, hein ! Oh, mais ça te passera. Je te jure que ça va te passer.
Et il a claqué la porte.
Elle s’est finie. Dans un grand râle de bonheur.