Les récits de Sandie - N° 4

- Par l'auteur HDS Le Matou libertin -
Auteur homme.
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Récit libertin : Les récits de Sandie - N° 4 Histoire érotique Publiée sur HDS le 31-05-2016 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les récits de Sandie - N° 4
-- ATTENTION HISTOIRE POUR LECTEURS AVERTIS --

Me prostituer (suite).Ma première passe.

Catie ouvrit ma portière. Je sortis de la voiture et me dirigeai vers les camions. J’avançais dans la nuit sombre. J’étais morte de trouille. Une boule d’angoisses me tordait le ventre. J’essayais de marcher sans trop de précipitation comme me l’avait indiqué Catie. Je n’avais pas froid, mais je tremblais. Je me sentais seule, vulnérable. Je savais qu’ils me regardaient de la voiture, faisant certainement des commentaires.
J’approchais du premier camion. Ma respiration s’accélérait. Je fermais les yeux deux à trois secondes. Je n’osais pas regarder vers la cabine. Je continuais de marcher. Je longeais le second. Il n’y avait pas de vent, pas de bruit en dehors de celui sourd qui semblait lointain des voitures sur l’autoroute, et de mes talons aiguilles sur l’asphalte. J’avançais jusqu'à dépasser le second camion et continuait de marcher doucement vers le dernier que je devais dépasser d’une dizaine de mètres avant de revenir.
Il ne se passait toujours rien. Je me retournai et revenais sur mes pas. Les deux premiers camions me semblaient vides. J’arrivais à la hauteur du dernier. Le chauffeur me regardait avancer et descendait sa vitre. Je frissonnais et devais avoir la chair de poule. Je récitais très vite une petite prière dans ma tête. J’arrivais au niveau de la cabine. Le type ce pencha et dit :
- Bonsoir… Tu n’as pas peur toute seule dans la nuit ?
Mon cœur allait éclater. Je m’arrêtais et répondis à son petit bonsoir. Il me regardait. J’essayais de lui sourire. Il devait avoir la soixantaine, peut-être plus ou moins je ne sais pas. Il portait une petite barbe poivre et sel en collier une barbichette, les cheveux gris et blancs aussi. Son visage, ses yeux donnaient l’impression d’un homme plutôt sévère ou exigeant. De corpulence au-dessus de la moyenne sans être vraiment gros. Il semblait avoir sur lui une chemise jaune.
- Il commence à faire frais. Tu n’es pas bien couverte, tu ne veux pas venir te réchauffer avec moi ? »
Je regardais la route devant et derrière, je ne voyais pas la voiture plus loin qui était dans l’obscurité, je me sentais si seule. Je ne savais plus quoi répondre. La situation était tellement confuse à mes yeux, tellement différente de toutes celles que j’avais imaginées, fantasmées. Je sentais son regard sur moi.
- Combien tu veux ? Tu fais quoi ?
Respirant calmement, j’essayais de contrôler mon stress, ne pas m’affoler.
- Trente euros pour une pipe et cent pour baiser.
Je le regardais, je devais être rouge de confusion. Je rajoutais très vite que je ne le faisais qu’avec des préservatifs. Je ne pouvais soutenir son regard. Il attendit quelque secondes qui parures interminables à mes yeux. Il devait certainement jauger la marchandise comme aurait dit Catie :
- Monte !
Mes jambes devinrent du coton. Je tremblais de tout mon corps, je frissonnais de peur. J’avais du mal à respirer. Je regardais vers la voiture mais ne voyais rien ni personne. Il refermait la vitre. Je passais devant la cabine du camion pour en faire le tour. Il faisait plus sombre de ce côté. La portière s’ouvrait avec plus de facilité que je ne l’aurais pensé. Je montais dans la cabine en m’aidant, et m’asseyais sur le fauteuil. Un plafonnier diffusait une lumière jaune.
Le type me regardait. Puis, il abaissa les stores, des sortes de rideau devant sa vitre et devant le pare-brise, me demandant de faire de même de mon côté. Je le regardais. Il paraissait plus vieux que m’a première impression et aussi plus fort. Il portait une alliance et je remarquais les photos d’une femme et d’enfants dans la cabine. Il me regardait et avait sorti plusieurs billets d’une sacoche :
- Tu es très jolie, et tu sens très bon.
Il me dévisageait, me souriait :
- Tu n’es pas comme les autres…. Tu es Française ? Enlève tes bottes s’il te plait et passe sur la couchette derrière.
Il ouvrait le rideau et je découvrais pour la première fois la couchette d’un camion, elle semblait relativement large. J’avais posé ma petite pochette noire devant sur le large tableau de bord et enlevais une à une mes bottes. Il me tendait trois billets de cinquante euros, en disant :
- Pour t’enculer, cela suffira ?
- Je, je suis oui… Non, je ne fais ça… Je veux dire je ne me fais pas en… Je ne pratique pas la sodomie. Non je ne veux pas.
- Tu as un trop joli petit cul. Je t’ai regardé marcher, tu me fais vraiment bander. J’ai envie que de ton cul. Combien tu veux ? Je ferais attention et le ferais doucement si c’est de cela que tu as peur. Combien veux-tu ? C’est assez cent cinquante euros ?
J’étais perdue, trop intimidée. Je ne m’attendais pas à une telle demande la première fois. Je ne voulais pas faire ma toute première passe de cette façon. Rien ne se passait comme dans mes fantasmes, comme je l’aurais voulu, comme je l’avais mainte et mainte fois imaginé. Il y avait bien sûr ce côté de soumission et d’humiliations que je ressentais maintenant et qui était très fort. Mais pas la toute première fois, non. J’hésitais, je n’étais plus sûr de moi, trop fragile, pas ou plus assez forte mentalement pour prendre une décision. Il le savait. Je tardais trop à répondre. Il me regardait et retendit les trois billets :
- Tu es nouvelle. Tu n’as pas l’habitude. Il y a longtemps que tu fais ça ?
Je lui répondais « non » de la tête. Je ne pouvais plus parler, presque au bord des larmes. La tension était trop forte. Il parlait doucement :
- Je comprends… Mais tu acceptes ou tu descends. Je te dis que ferai très attention, tu n’as rien à craindre. Tu as des préservatifs avec toi ? Sinon j’ai ce qu’il faut.
Il me retendait les billets une nouvelle fois. Je les regardais et avançais la main. Je les saisis sans un mot et les glissais dans la pochette. Je me sentais véritablement honteuse, j’évitais de croiser son regard que je savais insistant. Honteuse d’avoir accepté cette transaction. Honteuse de devoir subir un acte que je n’avais pas particulièrement envie de faire.
- Installe-toi sur la couchette. Enlève juste ta petite jupe. Je m’occuperai du reste.
Je me levai et enlevai ma jupe que je posai sur le siège. Il me regardait faire. Je passai sur la couchette recouverte d’un drap bleu ciel pour m’y asseoir. Le matelas paraissait relativement dur. Cela semblait fonctionnel. Il y avait un traversin blanc en dessous d’un oreiller recouvert de bleu, lui aussi.
Sur la cloison, un filet avec des affaires et quelques revues pornos. Une petite tablette où il venait de déposer un préservatif ainsi qu’un tube de crème certainement un lubrifiant. Lui, se déshabillait. Il avait enlevé sa chemise et abaissait son pantalon qu’il enlevait, ainsi que son slip. Il avait les épaules larges, un peu de ventre. Son torse était recouvert de poil gris et blanc comme sa barbe.
Son sexe en érection me semblait tout d’un coup menaçant. Gorgé de sang il était de couleur beaucoup plus prononcé que le reste du corps. Mais, j’avais surtout l’impression qu’il était plus fin mais plus long que ceux que j’avais pris en bouche avant de partir. Impression ou réalité, je ne savais pas. J’attendais de pouvoir le prendre dans ma main pour avoir une certitude.
Il s’assit contre moi et mit ses mains sur mes épaules. Il caressait mes épaules mes bras. Je frissonnais. Il caressait mes cheveux dans le dos, mes seins sans les presser, juste du plat de la main, puis les soupeser. J’avançais la main sur lui, son corps était chaud. Doucement, je pris son sexe, il était brulant. Mon impression se confirmait. Il me semblait légèrement plus long mais aussi plus mince de tous ceux peu nombreux il est vrai que je connaissais. Je le masturbais tout doucement. Il prit les deux bretelles du body et les descendait sur les bras. Il découvrait mes seins, puis mon ventre. Il me dit tout bas :
- Allonge-toi. Tu sens si bon, tu es si différente des autres filles. Il n’y a pas longtemps que tu fais cela ? Pourquoi, pour l’argent ? Tu as des difficultés ? Tu as été larguée ?
Je ne répondais pas. Catie m’avait dit que beaucoup d’hommes me poseraient de telles questions. Il m’aida à m’allonger. Il continua de descendre le body sur mes hanches. Je soulevais les reins les fesses pour qu’il puisse le faire passer et l’enlever entièrement. Il déposa le body sur la jupe devant dans la cabine. Il me caressait me regardait. Il était doux. Il pressait doucement mes seins, caressait mon ventre, remontait sa main entre mes cuisses. J’écartais les jambes en relevant les genoux.
Là encore, il était très doux superficiel, ne cherchait pas à me pénétrer de ses doigts comme je l’aurais pensé. Il m’embrassait dans le cou, respirait le parfum de mon corps de mes cheveux. Il se releva et prit le petit traversin blanc qui était sous ma tête en disant :
- Retourne toi s’il te plait, mets-toi sur le ventre.
Je me retournai sur le ventre comme il me le demandait. Il me demanda de me soulever un peu afin qu’il puisse glisser le traversin qu’il mit juste au niveau de mes hanches. Je fermais les yeux. Il allait pouvoir disposer de moi de mon corps comme il le souhaitait. Il m’avait payé pour cela. J’avais accepté et je devais honorer mon contrat.
Il s’allongeait contre mon corps. Je sentais son visage dans mon cou, sa main sur ma nuque dans mes cheveux. Il respirait le parfum l’odeur de mes cheveux. Je me laissais faire soumise et passive. Je suivais le cheminement de sa main sur mon corps. Elle était sur mes cuisses, remontait sur mes reins.
Enfin il caressait ce qu’il avait désiré et payé. Au début, c’était général et superficiel, comme si il avait voulu vérifier en touchant ce qui l’avait séduit. Très vite la caresse fut plus précise. En signe de totale soumission j’écartais les cuisses et cambrais les reins un peu plus. J’ouvris les yeux et tournais la tête vers lui.
Il me laissa, se releva pour prendre le préservatif. Je le regardais l’ouvrir et en recouvrir son sexe. Son sexe n’était pas vraiment droit, mais faisait une courbe assez accentuée vers le haut. Il prit le tube de lubrifiant et l’ouvrit. Je le regardais faire. Je me voulais totalement soumise. J’allongeai les bras le long du corps et ouvris mes fesses de mes deux mains. Il déposait un peu de gel sur ses doigts.
Je poussai un gémissement de surprise… c’était froid. Il regardait ce qu’il faisait. Je sentais qu’il me massait doucement. Il reprit le tube et le posa tout contre moi. Je me maintenais toujours ouverte. Je fermais les yeux et ouvrais la bouche. Le plus dur était de rester détendue, ne pas se crisper ni pousser. Je sentis qu’il déposait une petite noix de gel sur mon œillet puis une autre sur ses doigts et l’étalait sur la longueur de son membre.
Je le regardais faire. Il faisait venir sa main enduite de gel autour de son sexe. Je reprenais ma position initiale les bras sous la tête. Il se coucha contre moi après avoir remis le tube à sa place. De nouveau sa main parcourait mon corps, mon dos. Très vite ses doigts me massaient pour assouplir mes muscles. Il me pénétra d’un doigt après m’en avoir prévenu tout bas à l’oreille. Je fermais les yeux c’était agréable. Il me parlait à voix basse, me demandait de me détendre, puis de contracter mes muscles sur son doigt, ou alors de pousser. Je m’exécutais sans un mot, lui faisait venir son doigt doucement ou alors appuyait plus profondément. Cela ne dura pas très longtemps.
Il me demandait si j’étais prête à le recevoir. Il enlevait sont doigt, s’essuyait. Il venait au-dessus de moi et me demandait de bien vouloir de nouveau m’ouvrir, le temps qu’il s’introduise. J’allongeais de nouveau les bras et tenais mes fesses écartés. Je tournais la tête pour voir son visage. Il prenait son sexe dans sa main et le dirigeait contre moi.
Je sentais le gland enduit de lubrifiant froid contre moi. Il le frottait, le maintenait contre, il appuya doucement deux à trois secondes. J’ouvrais la bouche pour pouvoir respirer plus facilement. Il relâcha la pression un instant. De nouveau il appuya plus fortement. Il maintenait sa pression contre mon corps. Je sentais que je cédais, mon corps s’ouvrait. Je respirais plus vite. Je le regardais.
Son visage était crispé, il semblait accentuer ses efforts. Çà s’est fait d’un seul coup, mon corps venait de céder. Le plus dur était passé, je n’avais plus besoin de me tenir ouverte. Je ramenai mes bras sous ma tête. Je me surpris à gémir alors qu’il s’allongeait en partie sur moi et qu’il accentuait la pénétration.


Je fermais les yeux. Je sentais cette gêne agréable d’être ouverte et pénétrée. Il n’y avait aucune douleur réelle. Il bougeait doucement, en partie allongé sur moi. IL me tenait par les épaules ou les hanches. Sa respiration était forte. De temps en temps, il restait immobile, voulant faire durer le plaisir certainement.
Après avoir déplacé les cheveux, il léchait mon oreille. C’était bon, j’étais excitée, je le sentais en moi. Ses mouvements étaient lents. Il se contentait d’appuyer plus ou moins fortement et de relâcher. Nos deux respirations ce confondaient. J’aurais voulu me toucher, passer ma main sous moi et caresser mon sexe. Arriver à l’orgasme plus facilement. Catie Alain et Roger m’avaient dit qu’une pute ne doit pas jouir.

Pour moi, la jouissance, l’orgasme n’est pas seulement dans le ventre dans le sexe le corps. Il est aussi cérébral. Un inconnu me sodomisait sur la couchette d’un camion. Il suffisait que j’ouvre les yeux, que je regarde, je le sentais en moi, je l’entendais souffler, gémir. Il allait plus vite, plus fort, je tournais la tête, je voulais voir le visage de celui qui me sodomisait au moment où il allait jouir de moi, de mon corps.
Lui aussi voulait voir mon visage. Il me tenait par les cheveux presque avec violence maintenant. J’avais l’impression qu’il voulait me faire mal. Puis cela dura une fraction de seconde comme une décharge électrique. Il jouissait me serrant, il me faisait mal. Une petite brulure naissait et mourait très vite loin dans mon corps entre mes reins. Je me suis mise à trembler sans pouvoir me contrôler, l’orgasme traversait mon cerveau, en même temps qu’il contractait mon ventre.


J’aurais aimé pouvoir rester couchée sur le ventre avec lui dans mon corps, m’endormir un moment. Le sentir sur moi, sentir son sexe vivre en moi. Chacun de nous reprenait une respiration normale. Il se retira de mon corps avec beaucoup de douceur en me demandant si j’allais bien. Il me tendit une boite de kleenex. Je pris trois à quatre mouchoirs pour m’essuyer. Il se rhabillait et m’aida à descendre de la couchette. Je me rhabillai à mon tour. Il voulait me revoir, me demandais mon adresse, mes numéros de téléphone. Je lui expliquais que ce n’était pas possible. Je le quittais après un dernier sourire et un dernier merci.
Je revenais vers la voiture et je reprenais ma place aux côtés de Catie. Aussitôt, la voiture redémarra et reprit l’autoroute en direction de Marseille. Catie me sourit et demanda :
- Alors ça c’est bien passé ? Raconte !

Je lui tendais les trois billets de cinquante euros en souriant, elle les ramassa étonnée de la somme :
- Eh bien, t’es bien débrouillée pour une première. Tu sais, t’avais vraiment l’air d’une pro. Il a été correct avec toi ou il t’a enculée…? Çà n’a pas été trop dur ? Regarde-moi, attends tu as pris ton pied ? çà se voit dans tes yeux. Il t’a fait reluire ?
Je rougissais, je détestais les expressions de Catie. Je murmurais :
- Oui et il s’en est aperçu je crois. J’ai eu de mal à cacher ce que je ressentais, c’était trop fort.
- Elle a pris son pied avec le premier micheton venu ! Et en plus il l’a prise par le cul.
Catie, Alain et Roger rigolaient en me félicitant. Je gardais le silence et regardais le paysage défiler dans la nuit en se remémorant les moments que je venais de vivre.

Les avis des lecteurs

Histoire Libertine
Toujours 95% de vérité, ou l'inverse cette fois ? ce qui serait l'expression bien naturelle chez un certain nombre de femmes.
Une suite existera t-elle ?



Texte coquin : Les récits de Sandie - N° 4
Histoire sexe : Une rose rouge
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