Les vacances de Charlotte (1) : La rencontre.
Récit érotique écrit par PP06 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-10-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les vacances de Charlotte (1) : La rencontre.
Un auteur, écrivant sur un autre site, n’ayant pas l’inspiration pour terminer son récit, m’a demandé d’en écrire la fin.
Je le remercie pour sa confiance.
« Les vacances de Charlotte (1) » synthétise le texte original beaucoup plus long. Le second volet, que j’ai imaginé, arrivera très bientôt.
Avant de donner la parole à Tom, le mari de Charlotte, je n’oublie pas de remercier mon amie Lætitia pour ses conseils avisés.
---oOo---
Avec Charlotte, ma femme, c’est toujours notre lune de miel. On fait l’amour comme au premier jour. Elle va bientôt fêter ses trente ans., j’en ai deux de plus.
Cette année, nous partons en vacances au mois d’août sur la côte espagnole. Il y a du monde, mais c’est le meilleur moment, le soleil, la plage, les soirs passés à se balader en front de mer, les femmes en bikini qui souvent oublient de mettre le haut.
Nous y allons avec nos amis Antoine et Céline, ce sont nos amis les plus proches. Disons que Céline et Charlotte sont amies. Mais je m’entends bien avec Antoine, et Céline est charmante, enfin elle a un beau cul.
---oOo---
À peine sortis de l’aéroport de Malaga, la chaleur, les palmiers nous mettent directement dans l’ambiance, les plages andalouses nous attendent. Paris est loin, ça fait du bien. Un chauffeur moustachu dégoulinant de sueur nous accueille gentiment et nous embarque dans son taxi.
Nous avons loué une grande maison avec une superbe piscine. Déballage des affaires et visite des lieux. Premier plouf pour se rafraîchir et déjà les nanas veulent aller à la plage.
- Allez, les gars, on a le temps pour la piscine, on veut voir la mer.
- Mais il est 10 heures du matin, on peut se poser un peu, non ?
- On mangera dans un petit resto, ça va être chouette, allez, les garçons, on est en vacances, non ? Ajouta Charlotte.
Serviettes sur l’épaule, nous voici donc parti à la plage la plus proche. Nous ne sommes pas les seuls, des familles, des groupes de jeunes se dorent la pilule et jouent au ballon. De jolies filles aux maillots échancrés attirent mon regard. Beaucoup bronzent seins nus, le bas de maillot leur rentre dans les fesses afin d’être le plus bronzé possible. Je ne sais où poser les yeux.
Une place nous convient, nous posons nos serviettes. Avec Antoine, nous sommes déjà en tenue, le maillot sous le short. J’observe Céline se déshabiller alors qu’Antoine lui tient une serviette autour du corps. Elle est blanche comme un cachet d’aspirine, son maillot noir une-pièce dissimule un corps parfait. Elle mériterait un maillot un peu plus sexy. Charlotte, fidèle à sa discrétion, ne demande rien. Elle a sa propre technique, elle se change assise sur sa serviette un paréo autour de la taille. C’est tout un art. Elle s’allonge, fait descendre sa culotte le long de ses cuisses, et la range dans son petit sac dont elle sort en même temps un petit maillot jaune fluo. J’adore la regarder faire. Ça la fait rire nerveusement.
- Arrête ! Ne me regarde pas comme ça, on dirait un pervers.
- J’ai le droit de regarder ma femme, non ?
- Oui, mais discrètement.
- Oh, alors …
Je m’assieds sur ma serviette sans la quitter des yeux. Elle enlève son haut, libérant sa poitrine. Je sais qu’Antoine l’observe du coin de l’œil. Sans un mot, elle s’allonge à côté de moi.
- Eh ! T’as oublié le haut ou quoi ?
- Non, non.
- Tu vas rester seins nus ?
- Et alors ? On est en Espagne, regarde autour de nous, tout le monde fait du mono.
- Non regarde Céline, elle est en burkini, lui dis-je ironiquement.
- … T’es con !
- En plus cet été, c’est la mode. Libération de la femme, t’en a entendu parler ?
- Je te taquine. Fais-les bronzer tes petits nénés, ils seront encore plus mignons.
- Chut, on pourrait t’entendre.
Il commence à faire chaud, très chaud. Charlotte prend les devants :
- Je vais goûter l’eau. Céline, tu viens avec moi ?
- Volontiers
- Je viens avec v… tente Antoine immédiatement coupé par sa femme.
- Antoine, tu ne vas pas laisser Tom garder nos affaires tout seul, quand même ?
- Ah… c’est vrai. Bon à tout à l’heure, ma chérie.
Charlotte se redresse, pose son chapeau et ses lunettes de soleil. Je n’avais pas réalisé à quel point son maillot était échancré. Elle fait un tour devant moi :
- Ça va comme ça ?
- De quoi tu parles ?
- Il est bien mis ?
- Tu parles de quoi ? Tu as les seins à l’air et si le but est qu’on ne voit pas tes fesses, c’est raté.
- Pfff ! Tu n’y connais rien.
Je la regarde s’éloigner vers la mer avec sa démarche féline. Elle ne laisse pas insensibles les hommes auprès de qui elle passe, je distingue quelques regards, certains sont discrets comme ceux de ce père de famille et d’autres plus expressifs ne se gênent pas.
Antoine me parle, je ne l’écoute pas, trop occupé à regarder ma femme qui barbote avec Céline. Il est vraiment tout petit ce maillot.
Nos femmes se décident enfin à revenir, sans se presser, en continuant de discuter. Encore des regards, des têtes se tournent. Au fur et à mesure qu’elles se rapprochent, je la détaille comme tous les hommes autour de nous, ses seins parfaits, ses tétons qui ont réagi à l’eau froide, et son minuscule bikini. Là, je prends un coup de chaud. Son maillot mouillé est devenu transparent et laisse peu de place à l’imagination. Il épouse à merveille les formes délicates de son sexe, ses lèvres, sa fine toison brune bien taillée. Je comprends pourquoi autant de têtes se sont tournées sur son chemin, je lui fais discrètement la remarque :
- Euh, mon amour, je ne sais pas si tu sais, mais ton maillot ne cache plus rien.
- Quoi ? … Oh zut ! Passe-moi vite mon paréo.
- Pourquoi, je croyais que c’était la mode ?
- T’es fou ! Pas comme ça.
- En tout cas, tu as du succès, la moitié de la plage a vu ton minou.
- Arrête, la honte.
Elle s’assoit rapidement, paréo autour du corps.
- Tu t’es rasée ?
- Avec ce maillot, je ne pouvais pas faire autrement.
- Encore une histoire de mode, c’est ça ?
- Tu m’énerves.
- Je plaisante, c’est juste que ça fait bizarre de te voir quasiment à poil, au milieu de la foule.
- Je ne suis pas à poil.
- Ouais enfin, c’est tout comme.
- Attends que ça sèche, on ne verra plus rien.
Céline et Antoine qui avaient assisté à la scène s’étaient éloignés. Céline rageait que son mari ait pu admirer la chatte de Charlotte tout à loisir. Elle ne pouvait même pas le lui reprocher.
Le temps passe vite, la faim se fait sentir. Nous n’allons pas très loin, nous avons repéré un bar qui propose de la restauration rapide. Au moment du café, il faut décider du programme de l’après-midi.
- Avec Antoine, on aimerait bien louer des planches à voile, j’ai vu qu’ils en proposaient à côté.
- Comme vous voulez. On peut aussi faire deux groupes. Pas obligé de tout faire ensemble. Charlotte, mon cœur, qu’est-ce que tu en penses, on rentre ?
Bon, j’avoue que la vue de ma femme qui sortait de l’eau toute mouillée m’avait donné des idées et le souvenir de sa petite chatte moulée me trottait dans la tête depuis la fin de matinée. Charlotte a d’autres projets :
- C’est dommage de ne pas profiter de la plage. T’as pas envie d’essayer la planche à voile ?
- Bof, … J’aurais plutôt fait une petite sieste, si tu vois ce que je veux dire.
Elle voyait très bien ce que je voulais dire.
- Tu peux rentrer seul, si tu veux. Moi, j’ai bien envie d’essayer.
Merde, seul la sieste n’a pas beaucoup d’intérêt. Je remets à plus tard. Nous nous dirigeons vers le petit cabanon où l’on peut apparemment louer toutes sortes de matériels nautiques.
Il y a du monde. C’est enfin notre tour. Un mec genre surfeur, au bronzage et à la musculature de rêve, le genre que je déteste, vient vers nous avec un grand sourire :
- Ola amigos, me llamo Lucas, welcome I am Lucas, wilkommen, bienvenu. Vous êtes français ?
- Bonjour, bravo, vous avez l’œil. dit Céline.
- Les Françaises, c’est toujours les plus jolies, répond-il d’un air malicieux.
Je le déteste d’autant plus qu’il n’a pas dit ça que pour Céline. On ne sait pas trop quoi dire, il réagit vite.
- Que voulez-vous faire ? J’ai des pédalos, c’est parfait pour aujourd’hui. Sinon j’ai des planches à voile.
Il parle vraiment bien français, malgré son accent dont il joue avec charme. Il m’agace de plus en plus ce mec.
- On voudrait essayer la planche à voile, poursuit Céline.
- OK, il n’y a pas trop de vent aujourd’hui, c’est facile. Vous en voulez quatre ?
- Oui, quatre.
- Alors j’ai besoin d’une carte d’identité, un numéro de téléphone et le paiement maintenant, s’il vous plaît.
Je lui file ma carte et mon numéro. Antoine lui donne 60 € en liquide et on attend notre matériel.
- Là, ce sont les gilets de sauvetage, il faut les mettre, c’est obligatoire. Voilà pour toi, voilà pour toi, pour toi aussi et…
Il fait une pause devant Charlotte et la reluque de haut en bas. Son petit haut léger cache à peine sa poitrine nue, elle est restée en bikini.
- Excuse-moi, je me permets juste…
Il s’approche d’elle, la détaille, pose négligemment sa main sur sa hanche. J’hallucine, le mec est carrément en train de mater ma femme, et de la toucher sans se gêner. Charlotte rougit, cherchant de l’aide dans mon regard.
- Pour toi, il faut cet autre modèle.
- Ah ? Euh, d’accord.
Je ne vois pas la différence, mais je ne suis pas spécialiste.
Sur la plage, Lucas grimpe sur une planche qu’il avait installée dans le sable pour faire son petit cours.
- Est-ce que vous connaissez la planche à voile ? Non ? Le plus difficile est de tenir debout. Après c’est très simple. Comme ça pour aller tout droit. Comme ça pour aller sur la gauche. Et si vous voulez aller à droite alors c’est comme ça. Compris ?
- Oui, enfin, oui.
- Tom, attends, j’ai une question. Peut-on revoir la position de base sur la planche, pour tenir debout ?
- Quel est ton nom déjà ?
- Charlotte.
- Ok, Charlotte, viens voir. Les autres regardez bien.
Je n’en crois pas mes oreilles, elle l’a carrément cherché. Il lui fait signe d’avancer pour se positionner sur la planche.
- Voilà, tu dois mettre tes pieds là, en fléchissant bien les jambes... Comme ça.
Il se colle derrière elle en mettant les mains sur ses cuisses et en appuyant pour la faire descendre un peu. Son cul se trouve à quelques centimètres de lui, quel enfoiré !
- Comme ça ?
- Tu dois te cambrer plus en avant.
- Là, ça va ?
- Plus encore…
Il met sa main sur son ventre pour la cambrer vers lui et se colle contre ses fesses. Charlotte est toute rouge, elle pousse un petit rire nerveux en souriant bêtement.
- Là, c’est parfait.
- Ah bon !
- Impeccable. Vous voyez, il faut faire comme Charlotte. Tu peux y aller maintenant.
Elle nous rejoint avec un petit air gêné, je jette un regard assassin à ce cher Lucas.
J’avais vu juste sur la personne, c’est bien le genre de dragueur impénitent. Je ne comprends pas pourquoi Charlotte l’a relancé, qu’est-ce qu’elle cherche ? A me rendre jaloux ?
En marchant vers l’eau, planches à voile dans les mains, je demande à Charlotte ce qu’il lui a pris de lui demander un truc pareil.
- Mais, je ne pensais pas qu’il allait me prendre pour me montrer.
- Ça n’a pas eu l’air de te déplaire en tout cas.
- Pas du tout, j’étais hyperembarrassée.
- Ça ne s’est pas vu.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Pour rien, pour rien.
- Oh, qu’est-ce que t’as aujourd’hui. J’ai le droit de respirer quand même ?
- Laisse tomber. Allez, viens me montrer ce que tu as appris pendant ton cours particulier.
- Tom …
- Tout va bien mon cœur, j’arrête. Viens. Lui dis-je en la prenant par la taille.
La planche à voile, c’est pas si évident, plus souvent dans l’eau que sur la planche. Au bout d’une heure, j’en ai assez, je décide de ramener le matériel à ce bon Lucas qui continue son numéro avec un nouveau groupe de touristes. Je suis suivi de près par Antoine qui n’attendait que ça. Céline sort à son tour. Charlotte a du mal à regagner le rivage, elle nous rejoint au bout de quelques minutes en me jetant un regard noir, j’aurais pu l’aider.
Je réalise à nouveau que son bas de maillot doit être mouillé et du coup totalement transparent. Une chance que le gilet de sauvetage soit un peu long. Même l’autre lourdaud ne tilte pas quand elle lui rend la planche.
- Tom, je crois que c’est bloqué. Tu peux m’aider s’il te plaît ? Me lance Charlotte.
Son gilet de sauvetage est coincé, impossible de l’enlever. Alerté par notre échange, Lucas vient voir ce qu’il se passe.
- Tout va bien ici ?
- Je crois que la fermeture est bloquée.
- Attends, laisse-moi voir.
Lucas s’avance et me pousse sur le côté. Face à Charlotte, il se met à genoux pour mieux accéder à la partie coincée. Son visage est maintenant à quelques centimètres de son bikini, heureusement que ce foutu gilet fait écran. Je la vois rougir à nouveau et me regarder avec son air de « Je te jure que je n’y suis pour rien ».
Sans pouvoir réagir, je le vois passer sa main entre les jambes de ma femme pour défaire une attache. Le gilet cède enfin. Il a maintenant une vue imprenable sur le plus délicieux des spectacles. Comme ce matin, l’épaisseur ridicule du tissu et sa transparence ne cache plus rien. Son t-shirt aussi est mouillé, plaqué sur elle, ses seins n’ont plus de secret pour personne. Pendant quelques secondes, Lucas reste bouche bée avant que Charlotte n’y mette fin en se couvrant de son paréo.
- Merci, au revoir… Tu viens Tom ? dit-elle agacée.
Tout est allé tellement vite, je ne sais même pas si Charlotte a réalisé qu’elle a permis à un parfait inconnu de la contempler nue. Je suis énervé, c’est la première fois et la dernière qu’on fait de la planche.
---oOo---
Dans notre chambre, je me jette sur le lit pendant qu’elle se douche. Je repense à ce type qui la draguait ouvertement et au spectacle qu’innocemment elle lui a offert. Charlotte sort de la salle de bain, serviette sur les cheveux. J’ai envie d’elle, je me lève, l’attrape et la pousse sur le lit. Elle rit, surprise :
- Mais, qu’est-ce que tu fais ?
Pour toute réponse, je l’embrasse dans le cou, sur les seins, j’embrasse son nombril, je descends tout doucement. Elle se laisse faire, elle sait à quoi elle va avoir droit. Je fourre ma langue avec passion entre ses jambes. Elle gémit, se tortille. Elle attrape mes cheveux et appuie sur ma tête. Je la dévore de toutes mes forces, je l’aspire. Elle se cambre en arrière en frissonnant. Son clitoris palpite entre mes lèvres, elle jouit très fort, repousse ma tête et reprend sa respiration en regardant dans le vide.
Je remonte à ses côtés. Elle me sourit, m’embrasse avec passion. Je sens sa main attraper ma bite et commencer des va-et-vient de plus en plus rapides. Je ne tiens plus, je jouis sur sa cuisse dans un râle libérateur. Épuisés, nous nous endormons dans les bras l’un de l’autre, petit somme avant dîner.
La sonnerie de mon téléphone me réveille. Je décroche sans me poser de questions. Je connais cette voix :
- Allô, c’est Lucas de la location, vous avez oublié votre carte d’identité.
- Ah bon ?
J’attrape mon portefeuille pour vérifier. Il a raison. Fais chier !
- Oui en effet. Je passerai la chercher demain ?
- Demain c’est fermé.
- Mince. Bon attendez, où êtes-vous ? Je viens la chercher tout de suite.
- Non, je ne suis pas à la plage. Je peux vous l’amener si vous n’êtes pas trop loin.
- Je ne voudrais pas vous déranger.
- Non, non, c’est pas un problème. Je serais chez vous dans une petite heure.
---oOo---
Ce soir, Charlotte est sublime, elle a enfilé une robe blanche légère qui fait ressortir à merveille son bronzage naissant et ses yeux verts. Céline se décoince un peu, sa tenue sexy n’a rien à envier à celle de Charlotte.
Nous nous installons autour de la piscine pour un apéritif bien mérité. Santé !
Vingt heures, on sonne à la porte.
- J’y vais, c’est pour moi, dis-je en me levant brusquement.
Je n’ai rien dit à personne, je compte régler cette histoire discrètement. Je veux surtout éviter qu’il ne croise Charlotte. C’est bien Lucas, une voiture est derrière lui, avec du monde à l’intérieur.
- Salut, merci de t’être déplacé, c’est vraiment sympa.
- Pas de problème.
- Tu as ma carte d’identité ?
- La voilà.
La curiosité a été la plus forte. Charlotte, Antoine et Céline débarquent voir ce qu’il se passe.
- C’est qui ? me demande Charlotte
- Rien, j’ai oublié ma carte d’identité, on me la ramène.
- Oh, mais regardez, c’est Lucas, dit Céline.
Lucas salut d’un petit mouvement tête.
- Merci Lucas. Allez, à bientôt peut-être ? dis-je en tentant de refermer la porte.
- Tom, attends, tu pourrais lui proposer de boire un verre ? C’est la moindre des choses.
Merci Céline. Bravo.
- Je crois que ses amis l’attendent. Regarde, il n’est pas seul.
Antoine essaie de m’aider. Partager l’apéro avec eux ne l’enchante guère.
- Pas grave, on a de la place. dit Céline en ouvrant la porte en grand. Allez, Lucas, toi et tes amis voulez-vous joindre à nous ?
- C’est que… Ok, je vais le leur dire.
Sans aucune hésitation ses deux copains acceptent l’invitation. En arrivant, ils font tout naturellement la bise à Charlotte et à Céline.
- Re-bonjour. Charlotte, c’est bien ça ?
- Oui, oui, dit-elle timidement.
Nous faisons la connaissance de Diego et Frank qui comprennent à peine le français. En nous dirigeant vers la piscine, je remarque qu’un des copains fait un signe de tête à Lucas en direction de Charlotte, signe auquel Lucas répond par un sourire et un acquiescement discret. Il leur a tout raconté, le salaud.
J’essaie de garder mon calme :
- Des bières, les gars ?
- Oui, merci.
- Vous habitez dans le coin ? dis-je de mon ton le plus décontracté.
On apprend qu’ils sont colocataires et qu’ils viennent chacun d’une région différente d’Espagne. Ce sont des saisonniers qui passent de petits boulots en petits boulots.
Charlotte discute avec Céline. Antoine fait des tentatives d’espagnol avec ses restes du lycée auxquelles Frank et Diego répondent brièvement sans bien le comprendre.
Je suis détendu, on enchaîne les bières. Finalement, la soirée n’est pas si désagréable. Vingt et une heures, on a tellement picolé et grignoté de biscuits apéritifs que personne n’a plus faim. L’alcool commence à produire ses effets. Céline, qui normalement est plutôt froide et réservée, met de la musique et invite son mari à danser avec elle. La soirée prend une autre tournure, je me lève et prends Charlotte dans mes bras. Elle se blotti contre moi.
Deux filles, cinq gars, changement de partenaires à chaque danse. Je surveille Charlotte qui passe de bras en bras, surtout quand elle est avec Lucas. Avec lui, elle rit toujours trop fort.
Je ne me sens pas très bien, la tête me tourne. Est-ce l’alcool, le voyage, le soleil, les émotions, j’ai besoin de me reposer. Mais je ne veux pas laisser Charlotte seule.
- Mon cœur, je ne me sens pas très bien je crois que je vais aller m’allonger un peu.
- Qu’est-ce qu’il t’arrive, tu ne tiens plus l’alcool ?
- Peut-être. Tu ne voudrais pas venir avec moi ?
- C’est-à-dire que… dit-elle en regardant nos convives. Bon, d’accord, je viens.
Charlotte explique à nos amis qu’elle doit s’occuper de moi. Je suis fier d’avoir une épouse si dévouée. Elle me guide vers notre chambre, m’aide à me coucher et s’allonge à mes côtés, me caressant doucement les cheveux. Je m’assoupis, bercé par la musique à l’extérieur.
Réveil en sursaut en entendant un gros « Plouf ». Je me sens mieux, je regarde l’heure, waouh ! J’ai presque dormi deux heures. Charlotte n’est plus à côté de moi. J’entends des rires, des cris. Je m’approche de la porte-fenêtre, ils sont tous dans la piscine.
Antoine porte Céline sur ses épaules, tous les deux en sous-vêtements, ils ont l’air bien éméché. C’est un combat dans l’eau comme on en faisait gamin, assis sur les épaules de son coéquipier, il faut faire tomber ses adversaires. Céline et Antoine sont déchaînés, elle hurle comme une folle en essayant de déstabiliser Diego et Frank.
Je découvre Charlotte sur les épaules de Lucas qui tente de s’interposer dans la bataille, lui en caleçon, elle, comme Céline, avec son mini maillot. Je reste interdit, ma Charlotte, à moitié nue, enfourchant ce dragueur de pacotille, exposée aux regards des autres. J’imagine qu’il sent la chaleur de sa chatte collée contre sa nuque. Ils ont l’air complices. Pour l’empêcher de tomber, il la tient fermement par les cuisses. Il fait sombre, mais je ne rêve pas, dans le feu de l’action, lui et ses potes profitent du jeu pour la peloter. J’entends son rire sonore.
Mon sang ne fait qu’un tour, j’enfile un pantalon pour les rejoindre. Trop occupés par leur jeu, ils ne se rendent pas compte que je suis planté devant eux. Charlotte vient de tomber dans l’eau en riant aux éclats, son corps ruisselle, son maillot trempé ne cache plus rien. Lucas l’aide à se remettre en selle sur ses épaules, bien calée contre sa nuque. Au passage, il l’embrasse dans le cou, elle tourne la tête, mais ne le repousse pas. Elle rit de plus belle.
Le combat continue. Lucas la tient fermement, les deux bras en l’air, les mains posées sur ses fesses. Charlotte se cramponne à sa tête en appuyant sa poitrine contre lui.
Se tournant vers moi, Céline réagit la première :
- Tooooom ! Allez, viens avec nous. On peut monter à deux sur Antoine.
Je ne la reconnais pas, je ne l’ai jamais vue aussi excitée. De l’autre côté, une sorte de malaise envahit l’équipe qui stoppe immédiatement le jeu. Lucas s’est arrêté net :
- Euh… Viens, c’est bon… Je te rends ta femme. Elle attendait que tu te réveilles.
Il fait glisser Charlotte sur le côté, sa poitrine lui caresse le bras au passage. Elle sort de l’eau en rigolant, sans s’apercevoir qu’avec son maillot mouillé, elle parait nue. Elle se dirige vers le salon, sans même me regarder :
- J’en ai marre. On fait une pause ? J’ai soif, dit-elle.
- On a gagné ! On a gagné ! On a ga… crie Céline avant qu’Antoine la fasse tomber dans l’eau.
Tous sortent de l’eau, chacun va se sécher dans un coin.
Charlotte me fait un petit sourire en passant devant moi et enroule une serviette de bain à la taille cachant enfin son bikini. Sans aucune gêne, elle enlève son soutien-gorge, se sèche rapidement et enfile un t-shirt sec. Lucas et ses copains n’ont rien perdu du spectacle.
En une seconde, je suis devenu le mec qui a pourri l’ambiance sans dire un mot, juste par ma simple présence. Dire que c’est moi qui culpabilise, je dois me rattraper, jouer le mec cool.
- Mesdames, messieurs, bienvenu au sec, dis-je avec un air de maître de cérémonies.
Surprise générale. Eux qui avaient peur de ma réaction, je pose avec fracas une bouteille de vodka au milieu de la table et un petit verre pour chacun. Les visages s’illuminent. On trinque au début des vacances. Le second verre est plus difficile à avaler, mais déjà les verres sont à nouveau pleins.
- Y’a un jeu qui va avec ça ou pas ? Me demande Charlotte.
- Comment ça ?
- Tu sais bien, souviens-toi, on boit en faisant des petits jeux.
- Bof !
- Allez, on fait un jeu, vous voulez ?
- Pourquoi pas ? dit Antoine.
- D’accord dit Lucas, suivi naïvement par ses copains qui n’ont pas compris.
- Il faut un jeu où on s’amuse. Par exemple un truc avec des gages, nous dit Céline.
- Un truc genre « action ou vérité » ? propose Charlotte.
- Voilà, c’est ça, ça va être drôle, renchérit Céline.
Inutile de dire que je n’aime pas du tout cette idée. Mais tout le monde est partant. Charlotte se lance :
- Tu commences, mon amour. Action ou vérité ?
Elle a ce regard coquin qu’elle a quand elle a une idée derrière la tête. Je suis méfiant, mais ne peux m’y soustraire.
- … Action.
Elle jette un coup d’œil à nos convives et pose son regard sur moi.
- Tu vois pas qu’il y a un truc qui va pas ?
- Quoi ?
- Tous les mecs sont en caleçon, sauf toi. Allez, fais-nous un petit strip-tease, bébé.
Si elle croit que ça va me faire peur… Je m’exécute, me retrouvant dans la même tenue que mes confrères masculins.
Le jeu continue toujours aussi débile, défis ridicules, tours de piscine sur un pied, manger des noyaux d’olives, sans oublier les tournées qui se succèdent. Tout le monde est bien imbibé, et commence à somnoler. Heureusement, on peut compter sur Céline. Aïe son regard ne me dit rien qui vaille :
- À moi. Chaton, action ou vérité ?
- Vérité.
On sent qu’Antoine n’a pas envie de jouer.
- Pourquoi tu ne veux jamais me prendre en levrette ?
Je manque de m’étouffer, pauvre Antoine.
- Euh… bin… c’est-à-dire que… attends, on peut en parler plus tard ?
- Non, dis-moi maintenant. Je ne t’excite pas ?
- Céline, tu es ivre, ne dis pas des choses que tu regretteras demain.
- Alors, j’attends, dis-moi pourquoi.
- Je… je… je trouve ça dégradant… pour toi.
- Mais moi, je veux que tu me défonces.
Charlotte explose de rire. Antoine ne sait plus où se mettre.
- Céline, promis, on le fera. Mais, s’il te plaît, tais-toi.
- Merci Chaton, je t’aime, je t’aime.
Elle le bécote et l’embrasse maladroitement. Tout le monde sourit, ils sont mignons. Finalement, elle cache bien son jeu la Céline.
C’est mon tour de jouer, la tête me tourne, je ne sais plus ce que je dis :
- Lucas, action ou vérité ?
- Vérité.
- Elle te plaît ma femme ?
Charlotte se redresse et me fusille du regard. Lucas cherche calmement ses mots, il me dit tout simplement :
- Oui, beaucoup.
Et comme un con, je trouve intelligent d’insister :
- T’as maté sa chatte, cet après-midi.
- Tom ! Tais-toi, me dit Charlotte, morte de honte.
- Ça t’a plu ? insisté-je
- Énormément, affirme-t-il en me regardant dans les yeux.
Je devrais arrêter, mais par bravade je continue :
- Et tout à l’heure dans l’eau, tu l’as bien caressée pendant que je dormais ?
- Tooom ! ça va pas ?
Charlotte est outrée. Lucas me fixe, par défi il laisse tomber :
- Oui, c’était très agréable.
Me tournant vers Charlotte :
- Et toi, tu as aimé ?
Cette fois, elle est en colère. Sans me répondre elle se lève :
- Je préfère changer de place, dit-elle. Poussez-vous un peu, les mecs.
Elle s’installe entre Lucas et Frank. C’est sa vengeance. Lucas me jette un regard supérieur et se colle à elle, une main posée sur sa cuisse. Charlotte ne réagit pas :
- On est beaucoup mieux ici ! dit-elle en attachant ses cheveux.
Avachie sur Lucas, sa poitrine contre son bras, elle glousse quand il lui parle dans le creux de l’oreille. Fou de rage, j’ai du mal à me contenir.
Céline me regarde d’un air désolé, c’est la seule qui prête attention à moi. Antoine somnole, comme si tout ça ne le concernait pas.
Je me calme, m’adresse à Charlotte d’une voix douce :
- Charlotte, la soirée est terminée, on a assez bu. Il est temps pour nos amis de rentrer chez eux. Viens, on va se coucher.
- … Non.
Sa réponse est claire, sans ambiguïté.
- Charlotte, tu ne sais plus ce que tu fais. Soit raisonnable, on parlera de tout ça demain. Viens avec moi dans notre chambre.
- Elle a dit non, lâche-la un peu, me dit Lucas sèchement.
- Écoute, c’est ma femme, tu ne t’en mêles pas. Tu es chez moi ici, c’est moi qui décide, d’accord ? D’ailleurs, tu déguerpis maintenant, avec tes potes.
Le ton est agressif. Lucas se lève d’un coup, moi aussi.
- Oh, les gars, du calme, crie Charlotte en s’interposant.
- Pfff, c’est des mecs, ils jouent à celui qui a la plus grosse, laisse tomber ma chérie, lance Céline.
On s’assoit calmement. Je lance un regard assassin à Lucas qui prend ses distances avec ma bien-aimée.
- Vous savez quoi, les gars, Céline vient de me donner une idée. Si vous voulez jouer à celui qui a la plus grosse, on prend ça au pied de la lettre.
- Qu’est-ce que t… ai-je à peine le temps de bredouiller.
- Écoute. C’est très simple, vous la sortez, on compare. Celui qui a la plus petite s’en va.
- Quoi ?
- Enfin… celui qui a la plus petite a perdu.
Lucas est partant sans poser de questions.
Qu’une idée aussi perverse puisse sortir du crâne de Charlotte me sidère et que Lucas soit aussi sûr de lui m’effraie. De toute façon, je n’ai pas l’intention de faire ce jeu grotesque.
- Hors de question.
- T’es nul. T’as peur de quoi ? me demande Céline. Regarde Lucas, il est d’accord.
Lucas se lève et vient se mettre à côté de moi, face aux filles.
- Allez, mec, si tu gagnes, je m’en vais. Sois fun, ce n’est qu’un jeu.
Charlotte et Céline assises côte à côte gigotent comme des gamines et se mettent à taper du poing sur la table en chantant en chœur :
- Les bites ! Les bites ! Les bites !
Que m’arrive-t-il ? J’assiste impuissant au flirt de ma femme avec un mec depuis cet après-midi et maintenant je m’apprête à comparer ma bite avec la sienne ? Comment en est-on arrivé là ?
- Moi, je suis prêt, lance fièrement Lucas en ajustant son caleçon.
- Whaouuuu ! s’exclament les filles à l’unisson. Allez, Tom, ça restera entre nous.
Non pas que j’ai une petite queue, bien au contraire. Mais, que se passera-t-il après, surtout si je perds ? Antoine, le faux frère, se lève et part dans sa chambre :
- Vous me faites chier avec vos jeux à la con, je vais me coucher.
Céline ne retient pas son mari :
- Bonne nuit Chaton.
Charlotte insiste :
- Allez mon amour, ça va être rigolo, détends-toi, c’est les vacances !
- Allez Tom, on en a vu d’autres, renchérie Céline.
- Non, désolé, c’est ridicule.
- Tom, mon amour, me dit Charlotte d’un air coquin. Si tu gagnes, ce soir je te laisserai faire tout ce que tu veux.
Je la regarde, affolé :
- Mais si je perds ?
- Ce sera Lucas qui aura gagné … dit -elle avec un grand sourire, en me faisant un clin d’œil.
- Qui gagnera quoi ?
Elle ne me répond pas, mais son sourire me fait froid dans le dos. J’ai la pénible impression de jouer ma femme à la roulette.
J’aurais dû les mettre dehors depuis longtemps. Mais maintenant, je suis au pied du mur, je ne peux plus me dégonfler, même si je pense toujours que c’est une connerie.
Je regarde Lucas. S’il croit vraiment que je vais lui laisser ma femme, il rêve. Je suis chez moi ici. Ce petit con, je vais le dégager quoi qu’il arrive.
A suivre …
Je le remercie pour sa confiance.
« Les vacances de Charlotte (1) » synthétise le texte original beaucoup plus long. Le second volet, que j’ai imaginé, arrivera très bientôt.
Avant de donner la parole à Tom, le mari de Charlotte, je n’oublie pas de remercier mon amie Lætitia pour ses conseils avisés.
---oOo---
Avec Charlotte, ma femme, c’est toujours notre lune de miel. On fait l’amour comme au premier jour. Elle va bientôt fêter ses trente ans., j’en ai deux de plus.
Cette année, nous partons en vacances au mois d’août sur la côte espagnole. Il y a du monde, mais c’est le meilleur moment, le soleil, la plage, les soirs passés à se balader en front de mer, les femmes en bikini qui souvent oublient de mettre le haut.
Nous y allons avec nos amis Antoine et Céline, ce sont nos amis les plus proches. Disons que Céline et Charlotte sont amies. Mais je m’entends bien avec Antoine, et Céline est charmante, enfin elle a un beau cul.
---oOo---
À peine sortis de l’aéroport de Malaga, la chaleur, les palmiers nous mettent directement dans l’ambiance, les plages andalouses nous attendent. Paris est loin, ça fait du bien. Un chauffeur moustachu dégoulinant de sueur nous accueille gentiment et nous embarque dans son taxi.
Nous avons loué une grande maison avec une superbe piscine. Déballage des affaires et visite des lieux. Premier plouf pour se rafraîchir et déjà les nanas veulent aller à la plage.
- Allez, les gars, on a le temps pour la piscine, on veut voir la mer.
- Mais il est 10 heures du matin, on peut se poser un peu, non ?
- On mangera dans un petit resto, ça va être chouette, allez, les garçons, on est en vacances, non ? Ajouta Charlotte.
Serviettes sur l’épaule, nous voici donc parti à la plage la plus proche. Nous ne sommes pas les seuls, des familles, des groupes de jeunes se dorent la pilule et jouent au ballon. De jolies filles aux maillots échancrés attirent mon regard. Beaucoup bronzent seins nus, le bas de maillot leur rentre dans les fesses afin d’être le plus bronzé possible. Je ne sais où poser les yeux.
Une place nous convient, nous posons nos serviettes. Avec Antoine, nous sommes déjà en tenue, le maillot sous le short. J’observe Céline se déshabiller alors qu’Antoine lui tient une serviette autour du corps. Elle est blanche comme un cachet d’aspirine, son maillot noir une-pièce dissimule un corps parfait. Elle mériterait un maillot un peu plus sexy. Charlotte, fidèle à sa discrétion, ne demande rien. Elle a sa propre technique, elle se change assise sur sa serviette un paréo autour de la taille. C’est tout un art. Elle s’allonge, fait descendre sa culotte le long de ses cuisses, et la range dans son petit sac dont elle sort en même temps un petit maillot jaune fluo. J’adore la regarder faire. Ça la fait rire nerveusement.
- Arrête ! Ne me regarde pas comme ça, on dirait un pervers.
- J’ai le droit de regarder ma femme, non ?
- Oui, mais discrètement.
- Oh, alors …
Je m’assieds sur ma serviette sans la quitter des yeux. Elle enlève son haut, libérant sa poitrine. Je sais qu’Antoine l’observe du coin de l’œil. Sans un mot, elle s’allonge à côté de moi.
- Eh ! T’as oublié le haut ou quoi ?
- Non, non.
- Tu vas rester seins nus ?
- Et alors ? On est en Espagne, regarde autour de nous, tout le monde fait du mono.
- Non regarde Céline, elle est en burkini, lui dis-je ironiquement.
- … T’es con !
- En plus cet été, c’est la mode. Libération de la femme, t’en a entendu parler ?
- Je te taquine. Fais-les bronzer tes petits nénés, ils seront encore plus mignons.
- Chut, on pourrait t’entendre.
Il commence à faire chaud, très chaud. Charlotte prend les devants :
- Je vais goûter l’eau. Céline, tu viens avec moi ?
- Volontiers
- Je viens avec v… tente Antoine immédiatement coupé par sa femme.
- Antoine, tu ne vas pas laisser Tom garder nos affaires tout seul, quand même ?
- Ah… c’est vrai. Bon à tout à l’heure, ma chérie.
Charlotte se redresse, pose son chapeau et ses lunettes de soleil. Je n’avais pas réalisé à quel point son maillot était échancré. Elle fait un tour devant moi :
- Ça va comme ça ?
- De quoi tu parles ?
- Il est bien mis ?
- Tu parles de quoi ? Tu as les seins à l’air et si le but est qu’on ne voit pas tes fesses, c’est raté.
- Pfff ! Tu n’y connais rien.
Je la regarde s’éloigner vers la mer avec sa démarche féline. Elle ne laisse pas insensibles les hommes auprès de qui elle passe, je distingue quelques regards, certains sont discrets comme ceux de ce père de famille et d’autres plus expressifs ne se gênent pas.
Antoine me parle, je ne l’écoute pas, trop occupé à regarder ma femme qui barbote avec Céline. Il est vraiment tout petit ce maillot.
Nos femmes se décident enfin à revenir, sans se presser, en continuant de discuter. Encore des regards, des têtes se tournent. Au fur et à mesure qu’elles se rapprochent, je la détaille comme tous les hommes autour de nous, ses seins parfaits, ses tétons qui ont réagi à l’eau froide, et son minuscule bikini. Là, je prends un coup de chaud. Son maillot mouillé est devenu transparent et laisse peu de place à l’imagination. Il épouse à merveille les formes délicates de son sexe, ses lèvres, sa fine toison brune bien taillée. Je comprends pourquoi autant de têtes se sont tournées sur son chemin, je lui fais discrètement la remarque :
- Euh, mon amour, je ne sais pas si tu sais, mais ton maillot ne cache plus rien.
- Quoi ? … Oh zut ! Passe-moi vite mon paréo.
- Pourquoi, je croyais que c’était la mode ?
- T’es fou ! Pas comme ça.
- En tout cas, tu as du succès, la moitié de la plage a vu ton minou.
- Arrête, la honte.
Elle s’assoit rapidement, paréo autour du corps.
- Tu t’es rasée ?
- Avec ce maillot, je ne pouvais pas faire autrement.
- Encore une histoire de mode, c’est ça ?
- Tu m’énerves.
- Je plaisante, c’est juste que ça fait bizarre de te voir quasiment à poil, au milieu de la foule.
- Je ne suis pas à poil.
- Ouais enfin, c’est tout comme.
- Attends que ça sèche, on ne verra plus rien.
Céline et Antoine qui avaient assisté à la scène s’étaient éloignés. Céline rageait que son mari ait pu admirer la chatte de Charlotte tout à loisir. Elle ne pouvait même pas le lui reprocher.
Le temps passe vite, la faim se fait sentir. Nous n’allons pas très loin, nous avons repéré un bar qui propose de la restauration rapide. Au moment du café, il faut décider du programme de l’après-midi.
- Avec Antoine, on aimerait bien louer des planches à voile, j’ai vu qu’ils en proposaient à côté.
- Comme vous voulez. On peut aussi faire deux groupes. Pas obligé de tout faire ensemble. Charlotte, mon cœur, qu’est-ce que tu en penses, on rentre ?
Bon, j’avoue que la vue de ma femme qui sortait de l’eau toute mouillée m’avait donné des idées et le souvenir de sa petite chatte moulée me trottait dans la tête depuis la fin de matinée. Charlotte a d’autres projets :
- C’est dommage de ne pas profiter de la plage. T’as pas envie d’essayer la planche à voile ?
- Bof, … J’aurais plutôt fait une petite sieste, si tu vois ce que je veux dire.
Elle voyait très bien ce que je voulais dire.
- Tu peux rentrer seul, si tu veux. Moi, j’ai bien envie d’essayer.
Merde, seul la sieste n’a pas beaucoup d’intérêt. Je remets à plus tard. Nous nous dirigeons vers le petit cabanon où l’on peut apparemment louer toutes sortes de matériels nautiques.
Il y a du monde. C’est enfin notre tour. Un mec genre surfeur, au bronzage et à la musculature de rêve, le genre que je déteste, vient vers nous avec un grand sourire :
- Ola amigos, me llamo Lucas, welcome I am Lucas, wilkommen, bienvenu. Vous êtes français ?
- Bonjour, bravo, vous avez l’œil. dit Céline.
- Les Françaises, c’est toujours les plus jolies, répond-il d’un air malicieux.
Je le déteste d’autant plus qu’il n’a pas dit ça que pour Céline. On ne sait pas trop quoi dire, il réagit vite.
- Que voulez-vous faire ? J’ai des pédalos, c’est parfait pour aujourd’hui. Sinon j’ai des planches à voile.
Il parle vraiment bien français, malgré son accent dont il joue avec charme. Il m’agace de plus en plus ce mec.
- On voudrait essayer la planche à voile, poursuit Céline.
- OK, il n’y a pas trop de vent aujourd’hui, c’est facile. Vous en voulez quatre ?
- Oui, quatre.
- Alors j’ai besoin d’une carte d’identité, un numéro de téléphone et le paiement maintenant, s’il vous plaît.
Je lui file ma carte et mon numéro. Antoine lui donne 60 € en liquide et on attend notre matériel.
- Là, ce sont les gilets de sauvetage, il faut les mettre, c’est obligatoire. Voilà pour toi, voilà pour toi, pour toi aussi et…
Il fait une pause devant Charlotte et la reluque de haut en bas. Son petit haut léger cache à peine sa poitrine nue, elle est restée en bikini.
- Excuse-moi, je me permets juste…
Il s’approche d’elle, la détaille, pose négligemment sa main sur sa hanche. J’hallucine, le mec est carrément en train de mater ma femme, et de la toucher sans se gêner. Charlotte rougit, cherchant de l’aide dans mon regard.
- Pour toi, il faut cet autre modèle.
- Ah ? Euh, d’accord.
Je ne vois pas la différence, mais je ne suis pas spécialiste.
Sur la plage, Lucas grimpe sur une planche qu’il avait installée dans le sable pour faire son petit cours.
- Est-ce que vous connaissez la planche à voile ? Non ? Le plus difficile est de tenir debout. Après c’est très simple. Comme ça pour aller tout droit. Comme ça pour aller sur la gauche. Et si vous voulez aller à droite alors c’est comme ça. Compris ?
- Oui, enfin, oui.
- Tom, attends, j’ai une question. Peut-on revoir la position de base sur la planche, pour tenir debout ?
- Quel est ton nom déjà ?
- Charlotte.
- Ok, Charlotte, viens voir. Les autres regardez bien.
Je n’en crois pas mes oreilles, elle l’a carrément cherché. Il lui fait signe d’avancer pour se positionner sur la planche.
- Voilà, tu dois mettre tes pieds là, en fléchissant bien les jambes... Comme ça.
Il se colle derrière elle en mettant les mains sur ses cuisses et en appuyant pour la faire descendre un peu. Son cul se trouve à quelques centimètres de lui, quel enfoiré !
- Comme ça ?
- Tu dois te cambrer plus en avant.
- Là, ça va ?
- Plus encore…
Il met sa main sur son ventre pour la cambrer vers lui et se colle contre ses fesses. Charlotte est toute rouge, elle pousse un petit rire nerveux en souriant bêtement.
- Là, c’est parfait.
- Ah bon !
- Impeccable. Vous voyez, il faut faire comme Charlotte. Tu peux y aller maintenant.
Elle nous rejoint avec un petit air gêné, je jette un regard assassin à ce cher Lucas.
J’avais vu juste sur la personne, c’est bien le genre de dragueur impénitent. Je ne comprends pas pourquoi Charlotte l’a relancé, qu’est-ce qu’elle cherche ? A me rendre jaloux ?
En marchant vers l’eau, planches à voile dans les mains, je demande à Charlotte ce qu’il lui a pris de lui demander un truc pareil.
- Mais, je ne pensais pas qu’il allait me prendre pour me montrer.
- Ça n’a pas eu l’air de te déplaire en tout cas.
- Pas du tout, j’étais hyperembarrassée.
- Ça ne s’est pas vu.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Pour rien, pour rien.
- Oh, qu’est-ce que t’as aujourd’hui. J’ai le droit de respirer quand même ?
- Laisse tomber. Allez, viens me montrer ce que tu as appris pendant ton cours particulier.
- Tom …
- Tout va bien mon cœur, j’arrête. Viens. Lui dis-je en la prenant par la taille.
La planche à voile, c’est pas si évident, plus souvent dans l’eau que sur la planche. Au bout d’une heure, j’en ai assez, je décide de ramener le matériel à ce bon Lucas qui continue son numéro avec un nouveau groupe de touristes. Je suis suivi de près par Antoine qui n’attendait que ça. Céline sort à son tour. Charlotte a du mal à regagner le rivage, elle nous rejoint au bout de quelques minutes en me jetant un regard noir, j’aurais pu l’aider.
Je réalise à nouveau que son bas de maillot doit être mouillé et du coup totalement transparent. Une chance que le gilet de sauvetage soit un peu long. Même l’autre lourdaud ne tilte pas quand elle lui rend la planche.
- Tom, je crois que c’est bloqué. Tu peux m’aider s’il te plaît ? Me lance Charlotte.
Son gilet de sauvetage est coincé, impossible de l’enlever. Alerté par notre échange, Lucas vient voir ce qu’il se passe.
- Tout va bien ici ?
- Je crois que la fermeture est bloquée.
- Attends, laisse-moi voir.
Lucas s’avance et me pousse sur le côté. Face à Charlotte, il se met à genoux pour mieux accéder à la partie coincée. Son visage est maintenant à quelques centimètres de son bikini, heureusement que ce foutu gilet fait écran. Je la vois rougir à nouveau et me regarder avec son air de « Je te jure que je n’y suis pour rien ».
Sans pouvoir réagir, je le vois passer sa main entre les jambes de ma femme pour défaire une attache. Le gilet cède enfin. Il a maintenant une vue imprenable sur le plus délicieux des spectacles. Comme ce matin, l’épaisseur ridicule du tissu et sa transparence ne cache plus rien. Son t-shirt aussi est mouillé, plaqué sur elle, ses seins n’ont plus de secret pour personne. Pendant quelques secondes, Lucas reste bouche bée avant que Charlotte n’y mette fin en se couvrant de son paréo.
- Merci, au revoir… Tu viens Tom ? dit-elle agacée.
Tout est allé tellement vite, je ne sais même pas si Charlotte a réalisé qu’elle a permis à un parfait inconnu de la contempler nue. Je suis énervé, c’est la première fois et la dernière qu’on fait de la planche.
---oOo---
Dans notre chambre, je me jette sur le lit pendant qu’elle se douche. Je repense à ce type qui la draguait ouvertement et au spectacle qu’innocemment elle lui a offert. Charlotte sort de la salle de bain, serviette sur les cheveux. J’ai envie d’elle, je me lève, l’attrape et la pousse sur le lit. Elle rit, surprise :
- Mais, qu’est-ce que tu fais ?
Pour toute réponse, je l’embrasse dans le cou, sur les seins, j’embrasse son nombril, je descends tout doucement. Elle se laisse faire, elle sait à quoi elle va avoir droit. Je fourre ma langue avec passion entre ses jambes. Elle gémit, se tortille. Elle attrape mes cheveux et appuie sur ma tête. Je la dévore de toutes mes forces, je l’aspire. Elle se cambre en arrière en frissonnant. Son clitoris palpite entre mes lèvres, elle jouit très fort, repousse ma tête et reprend sa respiration en regardant dans le vide.
Je remonte à ses côtés. Elle me sourit, m’embrasse avec passion. Je sens sa main attraper ma bite et commencer des va-et-vient de plus en plus rapides. Je ne tiens plus, je jouis sur sa cuisse dans un râle libérateur. Épuisés, nous nous endormons dans les bras l’un de l’autre, petit somme avant dîner.
La sonnerie de mon téléphone me réveille. Je décroche sans me poser de questions. Je connais cette voix :
- Allô, c’est Lucas de la location, vous avez oublié votre carte d’identité.
- Ah bon ?
J’attrape mon portefeuille pour vérifier. Il a raison. Fais chier !
- Oui en effet. Je passerai la chercher demain ?
- Demain c’est fermé.
- Mince. Bon attendez, où êtes-vous ? Je viens la chercher tout de suite.
- Non, je ne suis pas à la plage. Je peux vous l’amener si vous n’êtes pas trop loin.
- Je ne voudrais pas vous déranger.
- Non, non, c’est pas un problème. Je serais chez vous dans une petite heure.
---oOo---
Ce soir, Charlotte est sublime, elle a enfilé une robe blanche légère qui fait ressortir à merveille son bronzage naissant et ses yeux verts. Céline se décoince un peu, sa tenue sexy n’a rien à envier à celle de Charlotte.
Nous nous installons autour de la piscine pour un apéritif bien mérité. Santé !
Vingt heures, on sonne à la porte.
- J’y vais, c’est pour moi, dis-je en me levant brusquement.
Je n’ai rien dit à personne, je compte régler cette histoire discrètement. Je veux surtout éviter qu’il ne croise Charlotte. C’est bien Lucas, une voiture est derrière lui, avec du monde à l’intérieur.
- Salut, merci de t’être déplacé, c’est vraiment sympa.
- Pas de problème.
- Tu as ma carte d’identité ?
- La voilà.
La curiosité a été la plus forte. Charlotte, Antoine et Céline débarquent voir ce qu’il se passe.
- C’est qui ? me demande Charlotte
- Rien, j’ai oublié ma carte d’identité, on me la ramène.
- Oh, mais regardez, c’est Lucas, dit Céline.
Lucas salut d’un petit mouvement tête.
- Merci Lucas. Allez, à bientôt peut-être ? dis-je en tentant de refermer la porte.
- Tom, attends, tu pourrais lui proposer de boire un verre ? C’est la moindre des choses.
Merci Céline. Bravo.
- Je crois que ses amis l’attendent. Regarde, il n’est pas seul.
Antoine essaie de m’aider. Partager l’apéro avec eux ne l’enchante guère.
- Pas grave, on a de la place. dit Céline en ouvrant la porte en grand. Allez, Lucas, toi et tes amis voulez-vous joindre à nous ?
- C’est que… Ok, je vais le leur dire.
Sans aucune hésitation ses deux copains acceptent l’invitation. En arrivant, ils font tout naturellement la bise à Charlotte et à Céline.
- Re-bonjour. Charlotte, c’est bien ça ?
- Oui, oui, dit-elle timidement.
Nous faisons la connaissance de Diego et Frank qui comprennent à peine le français. En nous dirigeant vers la piscine, je remarque qu’un des copains fait un signe de tête à Lucas en direction de Charlotte, signe auquel Lucas répond par un sourire et un acquiescement discret. Il leur a tout raconté, le salaud.
J’essaie de garder mon calme :
- Des bières, les gars ?
- Oui, merci.
- Vous habitez dans le coin ? dis-je de mon ton le plus décontracté.
On apprend qu’ils sont colocataires et qu’ils viennent chacun d’une région différente d’Espagne. Ce sont des saisonniers qui passent de petits boulots en petits boulots.
Charlotte discute avec Céline. Antoine fait des tentatives d’espagnol avec ses restes du lycée auxquelles Frank et Diego répondent brièvement sans bien le comprendre.
Je suis détendu, on enchaîne les bières. Finalement, la soirée n’est pas si désagréable. Vingt et une heures, on a tellement picolé et grignoté de biscuits apéritifs que personne n’a plus faim. L’alcool commence à produire ses effets. Céline, qui normalement est plutôt froide et réservée, met de la musique et invite son mari à danser avec elle. La soirée prend une autre tournure, je me lève et prends Charlotte dans mes bras. Elle se blotti contre moi.
Deux filles, cinq gars, changement de partenaires à chaque danse. Je surveille Charlotte qui passe de bras en bras, surtout quand elle est avec Lucas. Avec lui, elle rit toujours trop fort.
Je ne me sens pas très bien, la tête me tourne. Est-ce l’alcool, le voyage, le soleil, les émotions, j’ai besoin de me reposer. Mais je ne veux pas laisser Charlotte seule.
- Mon cœur, je ne me sens pas très bien je crois que je vais aller m’allonger un peu.
- Qu’est-ce qu’il t’arrive, tu ne tiens plus l’alcool ?
- Peut-être. Tu ne voudrais pas venir avec moi ?
- C’est-à-dire que… dit-elle en regardant nos convives. Bon, d’accord, je viens.
Charlotte explique à nos amis qu’elle doit s’occuper de moi. Je suis fier d’avoir une épouse si dévouée. Elle me guide vers notre chambre, m’aide à me coucher et s’allonge à mes côtés, me caressant doucement les cheveux. Je m’assoupis, bercé par la musique à l’extérieur.
Réveil en sursaut en entendant un gros « Plouf ». Je me sens mieux, je regarde l’heure, waouh ! J’ai presque dormi deux heures. Charlotte n’est plus à côté de moi. J’entends des rires, des cris. Je m’approche de la porte-fenêtre, ils sont tous dans la piscine.
Antoine porte Céline sur ses épaules, tous les deux en sous-vêtements, ils ont l’air bien éméché. C’est un combat dans l’eau comme on en faisait gamin, assis sur les épaules de son coéquipier, il faut faire tomber ses adversaires. Céline et Antoine sont déchaînés, elle hurle comme une folle en essayant de déstabiliser Diego et Frank.
Je découvre Charlotte sur les épaules de Lucas qui tente de s’interposer dans la bataille, lui en caleçon, elle, comme Céline, avec son mini maillot. Je reste interdit, ma Charlotte, à moitié nue, enfourchant ce dragueur de pacotille, exposée aux regards des autres. J’imagine qu’il sent la chaleur de sa chatte collée contre sa nuque. Ils ont l’air complices. Pour l’empêcher de tomber, il la tient fermement par les cuisses. Il fait sombre, mais je ne rêve pas, dans le feu de l’action, lui et ses potes profitent du jeu pour la peloter. J’entends son rire sonore.
Mon sang ne fait qu’un tour, j’enfile un pantalon pour les rejoindre. Trop occupés par leur jeu, ils ne se rendent pas compte que je suis planté devant eux. Charlotte vient de tomber dans l’eau en riant aux éclats, son corps ruisselle, son maillot trempé ne cache plus rien. Lucas l’aide à se remettre en selle sur ses épaules, bien calée contre sa nuque. Au passage, il l’embrasse dans le cou, elle tourne la tête, mais ne le repousse pas. Elle rit de plus belle.
Le combat continue. Lucas la tient fermement, les deux bras en l’air, les mains posées sur ses fesses. Charlotte se cramponne à sa tête en appuyant sa poitrine contre lui.
Se tournant vers moi, Céline réagit la première :
- Tooooom ! Allez, viens avec nous. On peut monter à deux sur Antoine.
Je ne la reconnais pas, je ne l’ai jamais vue aussi excitée. De l’autre côté, une sorte de malaise envahit l’équipe qui stoppe immédiatement le jeu. Lucas s’est arrêté net :
- Euh… Viens, c’est bon… Je te rends ta femme. Elle attendait que tu te réveilles.
Il fait glisser Charlotte sur le côté, sa poitrine lui caresse le bras au passage. Elle sort de l’eau en rigolant, sans s’apercevoir qu’avec son maillot mouillé, elle parait nue. Elle se dirige vers le salon, sans même me regarder :
- J’en ai marre. On fait une pause ? J’ai soif, dit-elle.
- On a gagné ! On a gagné ! On a ga… crie Céline avant qu’Antoine la fasse tomber dans l’eau.
Tous sortent de l’eau, chacun va se sécher dans un coin.
Charlotte me fait un petit sourire en passant devant moi et enroule une serviette de bain à la taille cachant enfin son bikini. Sans aucune gêne, elle enlève son soutien-gorge, se sèche rapidement et enfile un t-shirt sec. Lucas et ses copains n’ont rien perdu du spectacle.
En une seconde, je suis devenu le mec qui a pourri l’ambiance sans dire un mot, juste par ma simple présence. Dire que c’est moi qui culpabilise, je dois me rattraper, jouer le mec cool.
- Mesdames, messieurs, bienvenu au sec, dis-je avec un air de maître de cérémonies.
Surprise générale. Eux qui avaient peur de ma réaction, je pose avec fracas une bouteille de vodka au milieu de la table et un petit verre pour chacun. Les visages s’illuminent. On trinque au début des vacances. Le second verre est plus difficile à avaler, mais déjà les verres sont à nouveau pleins.
- Y’a un jeu qui va avec ça ou pas ? Me demande Charlotte.
- Comment ça ?
- Tu sais bien, souviens-toi, on boit en faisant des petits jeux.
- Bof !
- Allez, on fait un jeu, vous voulez ?
- Pourquoi pas ? dit Antoine.
- D’accord dit Lucas, suivi naïvement par ses copains qui n’ont pas compris.
- Il faut un jeu où on s’amuse. Par exemple un truc avec des gages, nous dit Céline.
- Un truc genre « action ou vérité » ? propose Charlotte.
- Voilà, c’est ça, ça va être drôle, renchérit Céline.
Inutile de dire que je n’aime pas du tout cette idée. Mais tout le monde est partant. Charlotte se lance :
- Tu commences, mon amour. Action ou vérité ?
Elle a ce regard coquin qu’elle a quand elle a une idée derrière la tête. Je suis méfiant, mais ne peux m’y soustraire.
- … Action.
Elle jette un coup d’œil à nos convives et pose son regard sur moi.
- Tu vois pas qu’il y a un truc qui va pas ?
- Quoi ?
- Tous les mecs sont en caleçon, sauf toi. Allez, fais-nous un petit strip-tease, bébé.
Si elle croit que ça va me faire peur… Je m’exécute, me retrouvant dans la même tenue que mes confrères masculins.
Le jeu continue toujours aussi débile, défis ridicules, tours de piscine sur un pied, manger des noyaux d’olives, sans oublier les tournées qui se succèdent. Tout le monde est bien imbibé, et commence à somnoler. Heureusement, on peut compter sur Céline. Aïe son regard ne me dit rien qui vaille :
- À moi. Chaton, action ou vérité ?
- Vérité.
On sent qu’Antoine n’a pas envie de jouer.
- Pourquoi tu ne veux jamais me prendre en levrette ?
Je manque de m’étouffer, pauvre Antoine.
- Euh… bin… c’est-à-dire que… attends, on peut en parler plus tard ?
- Non, dis-moi maintenant. Je ne t’excite pas ?
- Céline, tu es ivre, ne dis pas des choses que tu regretteras demain.
- Alors, j’attends, dis-moi pourquoi.
- Je… je… je trouve ça dégradant… pour toi.
- Mais moi, je veux que tu me défonces.
Charlotte explose de rire. Antoine ne sait plus où se mettre.
- Céline, promis, on le fera. Mais, s’il te plaît, tais-toi.
- Merci Chaton, je t’aime, je t’aime.
Elle le bécote et l’embrasse maladroitement. Tout le monde sourit, ils sont mignons. Finalement, elle cache bien son jeu la Céline.
C’est mon tour de jouer, la tête me tourne, je ne sais plus ce que je dis :
- Lucas, action ou vérité ?
- Vérité.
- Elle te plaît ma femme ?
Charlotte se redresse et me fusille du regard. Lucas cherche calmement ses mots, il me dit tout simplement :
- Oui, beaucoup.
Et comme un con, je trouve intelligent d’insister :
- T’as maté sa chatte, cet après-midi.
- Tom ! Tais-toi, me dit Charlotte, morte de honte.
- Ça t’a plu ? insisté-je
- Énormément, affirme-t-il en me regardant dans les yeux.
Je devrais arrêter, mais par bravade je continue :
- Et tout à l’heure dans l’eau, tu l’as bien caressée pendant que je dormais ?
- Tooom ! ça va pas ?
Charlotte est outrée. Lucas me fixe, par défi il laisse tomber :
- Oui, c’était très agréable.
Me tournant vers Charlotte :
- Et toi, tu as aimé ?
Cette fois, elle est en colère. Sans me répondre elle se lève :
- Je préfère changer de place, dit-elle. Poussez-vous un peu, les mecs.
Elle s’installe entre Lucas et Frank. C’est sa vengeance. Lucas me jette un regard supérieur et se colle à elle, une main posée sur sa cuisse. Charlotte ne réagit pas :
- On est beaucoup mieux ici ! dit-elle en attachant ses cheveux.
Avachie sur Lucas, sa poitrine contre son bras, elle glousse quand il lui parle dans le creux de l’oreille. Fou de rage, j’ai du mal à me contenir.
Céline me regarde d’un air désolé, c’est la seule qui prête attention à moi. Antoine somnole, comme si tout ça ne le concernait pas.
Je me calme, m’adresse à Charlotte d’une voix douce :
- Charlotte, la soirée est terminée, on a assez bu. Il est temps pour nos amis de rentrer chez eux. Viens, on va se coucher.
- … Non.
Sa réponse est claire, sans ambiguïté.
- Charlotte, tu ne sais plus ce que tu fais. Soit raisonnable, on parlera de tout ça demain. Viens avec moi dans notre chambre.
- Elle a dit non, lâche-la un peu, me dit Lucas sèchement.
- Écoute, c’est ma femme, tu ne t’en mêles pas. Tu es chez moi ici, c’est moi qui décide, d’accord ? D’ailleurs, tu déguerpis maintenant, avec tes potes.
Le ton est agressif. Lucas se lève d’un coup, moi aussi.
- Oh, les gars, du calme, crie Charlotte en s’interposant.
- Pfff, c’est des mecs, ils jouent à celui qui a la plus grosse, laisse tomber ma chérie, lance Céline.
On s’assoit calmement. Je lance un regard assassin à Lucas qui prend ses distances avec ma bien-aimée.
- Vous savez quoi, les gars, Céline vient de me donner une idée. Si vous voulez jouer à celui qui a la plus grosse, on prend ça au pied de la lettre.
- Qu’est-ce que t… ai-je à peine le temps de bredouiller.
- Écoute. C’est très simple, vous la sortez, on compare. Celui qui a la plus petite s’en va.
- Quoi ?
- Enfin… celui qui a la plus petite a perdu.
Lucas est partant sans poser de questions.
Qu’une idée aussi perverse puisse sortir du crâne de Charlotte me sidère et que Lucas soit aussi sûr de lui m’effraie. De toute façon, je n’ai pas l’intention de faire ce jeu grotesque.
- Hors de question.
- T’es nul. T’as peur de quoi ? me demande Céline. Regarde Lucas, il est d’accord.
Lucas se lève et vient se mettre à côté de moi, face aux filles.
- Allez, mec, si tu gagnes, je m’en vais. Sois fun, ce n’est qu’un jeu.
Charlotte et Céline assises côte à côte gigotent comme des gamines et se mettent à taper du poing sur la table en chantant en chœur :
- Les bites ! Les bites ! Les bites !
Que m’arrive-t-il ? J’assiste impuissant au flirt de ma femme avec un mec depuis cet après-midi et maintenant je m’apprête à comparer ma bite avec la sienne ? Comment en est-on arrivé là ?
- Moi, je suis prêt, lance fièrement Lucas en ajustant son caleçon.
- Whaouuuu ! s’exclament les filles à l’unisson. Allez, Tom, ça restera entre nous.
Non pas que j’ai une petite queue, bien au contraire. Mais, que se passera-t-il après, surtout si je perds ? Antoine, le faux frère, se lève et part dans sa chambre :
- Vous me faites chier avec vos jeux à la con, je vais me coucher.
Céline ne retient pas son mari :
- Bonne nuit Chaton.
Charlotte insiste :
- Allez mon amour, ça va être rigolo, détends-toi, c’est les vacances !
- Allez Tom, on en a vu d’autres, renchérie Céline.
- Non, désolé, c’est ridicule.
- Tom, mon amour, me dit Charlotte d’un air coquin. Si tu gagnes, ce soir je te laisserai faire tout ce que tu veux.
Je la regarde, affolé :
- Mais si je perds ?
- Ce sera Lucas qui aura gagné … dit -elle avec un grand sourire, en me faisant un clin d’œil.
- Qui gagnera quoi ?
Elle ne me répond pas, mais son sourire me fait froid dans le dos. J’ai la pénible impression de jouer ma femme à la roulette.
J’aurais dû les mettre dehors depuis longtemps. Mais maintenant, je suis au pied du mur, je ne peux plus me dégonfler, même si je pense toujours que c’est une connerie.
Je regarde Lucas. S’il croit vraiment que je vais lui laisser ma femme, il rêve. Je suis chez moi ici. Ce petit con, je vais le dégager quoi qu’il arrive.
A suivre …
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4 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Les suites, une des grandes spécialités de Patrick. J'attends donc la suite, avec
impatience!
impatience!
Quel plaisir de retrouver PP06 terminer ''à sa sauce " une histoire inachevée.
J'avais lu l'originale, je salive à l idée de ce que va en faire le maestro....
J'avais lu l'originale, je salive à l idée de ce que va en faire le maestro....
Vivement la suite pour savoir.
La conseillère (avisée !) aime …
Le décor est posé, on attend la suite impatiemment
Le décor est posé, on attend la suite impatiemment