Les vacances de Charlotte (4) : Plus on est de fous
Récit érotique écrit par PP06 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-10-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les vacances de Charlotte (4) : Plus on est de fous
- Et toi chaton ? Tu ne vas pas te dégonfler.
Antoine sursaute. Sa femme Céline vient de lui demander de participer au concours proposé par Charlotte, montrer sa bite à tout le monde.
- Tu veux que … dit-il en bafouillant.
- Si Tom y va, t’y va aussi.
Avec Antoine, nous échangeons un regard désespéré, nos femmes sont devenues folles. Une seule façon de s’en sortir, plus on est de fous :
- Dans ce cas pourquoi pas Diego et Franck ?
Une lueur s’allume dans les yeux de Céline :
- Bonne idée, n’est-ce pas Charlotte ?
Celle-ci acquiesce, en tournant la tête vers les deux nouveaux concurrents qui ne comprennent rien à ce que nous disons. Ils ont tendu l’oreille en entendant leur nom, ils se regardent intrigués.
Lucas leur traduit l’idée du concours. Montrer sa bite ? Décidément les touristes cette année ont de drôles d’idées :
- Bah ! disent-ils en haussant les épaules.
A cette heure, en maillot de bain encore humide, Céline et Charlotte sentent la fraîcheur sur leurs fesses. Les laissant se concerter, elles partent dans leur chambre passer une tenue plus adéquate.
A leur retour, ne laissant pas les candidats réfléchir, Céline prend les choses en main, enfin elle organise la présentation de ces messieurs, alignés le long du mur, face au jury qu’elle compose avec Charlotte. Chacun se met à bonne distance de son voisin, de peur de se toucher ou même de se frôler, Brrr !
Très sérieusement, Céline donne le top de départ :
- D’accord, tous ensemble. A mon signal, 1…2…3… Go
Les hommes se regardent interdits, aucun n’a bougé.
- Ben quoi les mecs ! A 3 vous baissez votre caleçon tous ensemble et que ça saute ! Je reprends, 1…2…3…Go.
Sans aucun enthousiasme, Antoine et moi nous nous exécutons de mauvaise grâce, suivis par Lucas qui ne veut pas être le dernier. Diego et Franck, n’ayant pas compris, n’ont pas bougé, mais nous voyant la bite à l’air, il baise le leur sans beaucoup d’hésitation.
Nous avons l’air malin, le caleçon au genou, à exposer nos attributs au repos devant deux femmes mortes de rire en voyant la brochette de bites face à elle. Charlotte exulte :
- Ben voilà, ce n’était pas si difficile.
- Ouais ! Mais ce n’est pas encore ce soir qu’on fera un gang bang, dit Céline, en passant la langue sur ses lèvres.
- Sûr, réponds Charlotte hilare.
Sans prévenir, Céline nous fait sursauter en criant martialement :
- Garde-à-vous !
Singeant un officier passant ses troupes en revue, elle défile devant nous, le regard braqué sur un endroit précis que, rigoureusement ma mère m'a défendu de nommer ici, comme le chante le poète. La nature est ainsi faite, un simple regard peut déclencher une réaction en chaîne. Honteux, sentant un frémissement dans mon bas-ventre, et avant qu’il ne soit trop tard, je mets honteusement mes mains devant ma virilité pas si virile. Comme le chante un certain, à part mes femmes et mon médecin, personne ne m’a jamais vu dans cette tenue.
Je remarque que mes voisins ont le même réflexe. Sauf Antoine, toujours flegmatique, qui regarde le plafond négligemment, sans faire attention à sa bite qui commence à regarder dans la même direction.
Devant ce piètre résultat, Céline se place au bout de la rangée, et faisant un salut militaire, s’écrit :
- Soldat, alignez-vous ! Je ne veux voir qu’une seule tête.
Ce qui déclenche une nouvelle fois l’hilarité de Charlotte. Décidément elle a l’alcool gai, à moins que ce ne soit l’air du pays. Va savoir ! Je crois qu’Antoine découvre aussi sa femme, il n’est pas au bout de ses peines.
Ogué ogué… Les dames du jury fredonnent une chanson de Pierre Perret, où il est question du p’tit chose et des deux orphelines. Je jette un coup d’œil à mes voisins, je ne vois pas celui qui a un grand cou, ni le petit, ni le gros joufflu, encore moins le Mont Pelé. Difficile de savoir qui a la plus grosse, mais indéniablement c’est Diego qui a la plus longue.
Pour le dire clairement, Céline et Charlotte se foutent ouvertement de nos gueules en pouffant comme des malades. Charlotte devient théâtrale :
- Cachez ces bites que je ne saurais voir, déclame-t-elle à la façon de Molière.
C’est Antoine le premier qui relève son caleçon constatant que sa situation devient critique, déclenchant un « oh ! » de désappointement de Charlotte, qui sans en avoir l’air n’avait pas les yeux dans ses poches.
Voyant que cela ne tournera jamais à notre avantage, un peu honteux, nous remontons tous nos caleçons, en nous demandant dans quelle galère nous nous étions fourrés.
Charlotte est décharnée. Je me demande combien de verre de vodka, elles ont dû ingurgiter pour être dans cet état. Câline, elle vient me faire la bise, nos lèvres se touchent « Bravo mon chéri, jamais je n’aurais cru que vous le feriez, je t’aime ».
- Je ne me dégonfle jamais, très chère !
- J’espère bien dit-elle en passant sa main sur mon caleçon.
Lucas, jamais à court d’idées, a repris de l’assurance :
- A vous maintenant les filles.
- Quoi ? tu veux qu’on te montre notre foufoune dit Charlotte en s’esclaffant.
- Ben oui, on vous a bien montré nos bites.
- Même pas en rêve… C’est pas parce que tu as aperçu ma chatte cet après-midi… tu peux toujours t’astiquer ce soir en y repensant.
Désappointé, Lucas espérait qu’avec ce que nous avions bu, elles seraient mieux disposées. Il insiste :- Allez les filles, laquelle a les plus beaux seins ? Céline ou Charlotte ? Un jury de cinq mâles va vous départager- Ça va pas non ! ni ma minette, ni mes lolos dit Céline offusquée, prouvant qu’elle n’a pas de suite dans les idées.
- Oh chérie ! Ta minette, tes lolos, comme c’est mignon ! lui dit Charlotte condescendante.
- Ben quoi ?
Charlotte se dirige alors vers la cuisine :
- Allez, je suis bonne fille. Je vais vous faire un café, vous en avez bien besoin, vous n’êtes pas en état de prendre la route.
En revenant un plateau à la main :
- Fini la vodka. Café et eau fraîche pour tout le monde.
Le café chaud nous remet les idées en place. Lucas regarde sa montre :
- Eh ! Moi, je bosse demain, il se fait tard. Merci pour cette soirée, on s’est bien amusé, on s’en souviendra.
Tom et Antoine pensent « nous aussi ! ».
Charlotte toujours bonne âme :
- Vous ne pouvez pas conduire dans cet état, vous devriez rester dormir ici, sur le canapé si vous voulez.
Je la fusille du regard, mais elle a raison, aucun n’est en état de prendre le volant. Je ne leur veux pas de mal tout de même. C’est Lucas qui nous sauve :
- Mais non ça ira, ce n’est pas quelques verres qui vont m’empêcher de conduire… Allez les gars ! On y va (enfin il dit « vamos »)
En se traînant, Diego et Franck rejoignent leur véhicule, oubliant de nous remercier pour la soirée. Dans leur état, on leur pardonne.
Lucas, avant de partir, fait un baisemain ironique à nos dames, avant de leur faire deux grosses bises, les tenant serrées contre lui un peu trop longtemps à mon goût.
En titubant légèrement, il rejoint ses copains. Très maternelle, Charlotte les interpelle :
- Attention sur la route hein ! Pas de folie !
---oOo---
Dans notre chambre, je prends Charlotte dans les bras :
- Et moi, j’ai le droit de faire des folies ce soir ?
- T’as pas sommeil avec ce que nous avons bu ? J’ai du mal à tenir les yeux ouverts, et ma tête explose.
- T’as abusé de la bouteille.
- Toi aussi non ? Une bonne nuit nous fera du bien.
Réservons les folies pour demain. Rapide passage dans la salle de bain. Vite couchés, vite endormis.
---oOo---
Le lendemain, réveil difficile avec un sacré mal aux cheveux. Nous émergeons vers 11 heures, je me sacrifie pour préparer le café. Charlotte est la dernière à nous rejoindre. Le nez dans notre bol, Antoine résume la situation :
- Quelle soirée les amis !
Charlotte sort des comprimés de son sac :
- Alka-Seltzer ou aspirine ?
- Les deux, lui répondons-nous en chœur.
A midi, personne ne pense à passer à table, ni à préparer le repas d’ailleurs. Avec un plaisir évident, nous retrouvons nos lits pour une petite sieste réparatrice dont nous émergeons en fin d’après-midi. La forme est revenue, prêts pour la suite des vacances.
Trop tard pour la plage, nous allons en faire un tour. La vieille ville est sympa, le centre commercial animé. Passant devant un magasin de lingerie, Charlotte prend la main de Céline :
- Viens avec moi.
Sans y être invité nous les suivons, comme deux gentils maris quand leurs femmes veulent faire du shopping.
Charlotte regarde les maillots de bain tous plus petits les uns que les autres. Aïe que va-t-elle encore trouver ? C’est mal la connaître, elle me montre un maillot deux-pièces noir échancré sur les hanches mais couvrant bien ses fesses.
- Qu’en penses-tu mon chéri ?
- Faut voir.
Elle l’essaie et je vois.
- Il me va bien non ? T’as vu la matière ? Mouillée, je serais plus décente.
- Tu n’essaies pas le haut ?
- Pas besoin, je ne le mettrais pas, me dit-elle avec un sourire malicieux.
De son côté, Céline hésite. Charlotte lui montre un joli maillot à fleurs, avec des nœuds sur le côté et un soutien-gorge bandeau, avec sa petite poitrine ça devrait lui aller.
Ça lui allait, et même très bien. Je fais celui qui regarde sans regarder, tout en appréciant le modèle. Je ne suis pas le seul. Antoine, un peu étonné, semble ravi du choix de sa femme.
Il se fait tard, enfin pas trop, il est vrai que les espagnols vivent la nuit. Antoine nous propose d’aller au restaurant avant de rentrer. Il nous invite, alors pourquoi lui dire non. Ce sera le premier d’une longue série.
Soirée agréable, le cadre, le menu arrosé d’une bonne bouteille de rosé, sans abuser. Pour être en forme demain, nous voulons tous mieux dormir que la nuit dernière.
Qu’il est bon de rentrer chez soi ! Seuls dans notre chambre, nous nous écroulons sur notre lit. Sans attendre, Charlotte enlève robe et culotte, « il fait tellement chaud » se justifie-t-elle.
En me déshabillant, elle me regarde l’œil coquin :
- Je vais enfin savoir… Alors, c’est qui qui a la plus grosse ?
Elle me prend dans sa bouche pour me prouver qu’elle a raison. D’ailleurs les femmes ont toujours raison, c’est un postulat. Y-a pas à discuter !
Tandis qu’elle s’applique, je repense à la soirée d’hier :
- Dis donc, hier ils étaient sympas, mais ils en ont mis du temps pour partir, et ils ont torché ma bouteille de vodka. Diego et Franck avaient du mal à suivre ce que l’on disait, Lucas ne pouvait pas tout traduire, ils se sont rattrapés sur ma bouteille.
- Oh ! Ne parle pas tant… Si tu as la langue bien pendue, sers-t‘en autrement.
L’invitation est claire, je me jette sur son entrejambe avec gourmandise pour son plus grand plaisir, et le mien. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, nous nous retrouvons en 69, nous activant chacun de notre côté. Classique, mais efficace.
Je sentais que je n’allais pas tenir très longtemps à ce régime. Il me fallait bouger si je voulais faire une visite intime à ma belle. Elle le voulait également.
Sans savoir comment nous y sommes arrivés, en quelques secondes nous nous sommes retrouvés l’un contre l’autre, sa poitrine écrasée contre moi. En l’embrassant, je l’ai pénétrée lentement, elle leva ses jambes pour emprisonner mes reins entre ses cuisses. Il ne lui en fallait pas plus, elle a eu un petit orgasme, qui m’a fait jouir. Sentant que je lui remplissais la chatte, elle a joui en se mordant les lèvres, la tête au creux de mon épaule.
De l’autre côté de la cloison, Céline a été moins discrète, son cri a rempli notre chambre. Les cloisons sont minces dans ces locations, l’isolation ne permet pas une grande intimité. En retenant notre respiration, nous discernons la voix grave d’Antoine qui reprend son souffle :
- Putain ! Oh putain que c’est bon.
- Tu vois chaton, ce n’était pas plus difficile lui répondit Céline en minaudant.
En les entendant, nous nous rappelons sa question vérité. Charlotte se lève et me saisit par la main :
- J’ai sommeil, allez viens, petit passage sous la douche.
Pas si petit le passage sous la douche, j’ai encore des réserves. Nous nous lavons mutuellement en nous s’embrassant. Je ne peux cacher la forme qui revient, je n’en ai d’ailleurs pas envie. Elle prend un air coquin et ma queue dans sa main :
- Viens ! Faut toujours profiter des bons moments.
Nous en avons bien profité. Cette fois Charlotte a été moins discrète, Céline et Antoine n’ont rien perdu de son chant mélodieux, à moins que l’eau de leur douche n’ait couvert nos ébats.
---oOo---
Le petit déjeuner à peine avalé, direction la plage pour notre activité favorite, se baigner et bronzer. Ne voulant pas renouveler son exhibition involontaire de la veille, Charlotte enfile son dernier achat, même mouillé elle ne risque plus rien. Effectivement son haut est inutile, d’ailleurs elle l’a laissé dans notre chambre.
Antoine nous étonnera toujours. Il détaille sa femme et dit nonchalamment :
- Pourquoi tu ne fais pas comme Charlotte ?
- Parce que tu veux que … ? Bafouille ladite femme.
Toujours bonne copine, Charlotte insiste en riant :
- Allez, montre-nous tes lolos.
Céline nous regarde, ne sachant que faire. Enfin elle se décide, en me jetant un petit coup d’œil, elle ondule de façon lascive face à nous, passe ses mains derrière son dos, décroche lentement son soutien-gorge et le tenant à bout de bras le laisse tomber sur sa serviette.
Que c’est mignon ! Céline a des petits seins, mais tout ce qui est petit est gentil.
- Pourquoi vouloir cacher ces trésors ? Si Antoine ne veut plus de toi, penses à moi.
Elle m’envoie un sourire complice qui fait réagir Charlotte :
- Eh ! Je suis encore là.
- Pardon mon amour, j’ai juste dit « si Antoine… »- Ouais, nous verrons ça ce soir, t’es pas prêt de dormir. Je vais tellement t’épuiser que demain tu ne seras plus en état de faire le joli cœur.
- Pourquoi attendre ce soir ?
Je me jette alors sur elle en la couvrant de baisers. J’en profite pour caresser du bout des doigts sa poitrine qui me fait toujours autant rêver. En relevant la tête, je vois nos amis partir en courant vers la mer. Antoine commençait à être à l’étroit dans son maillot, un peu d’eau froide lui fera du bien.
Chacun son tour, à nous d’aller goûter les plaisirs de l’eau. Même à l’abri des vagues, Charlotte a peur qu’un voisin indiscret ne s’approche de trop, je suis obligé de l’emmener nager au large pour ne pas être taxé d’attentat à la pudeur.
Journée type de notre séjour, plage, sandwich, plage, apéro, resto et câlins bien sûr. Le régime convient à tous, finies les joies de la planche à voile. A si, deux fois nous avons fait une entorse à cette règle, un peu de tourisme pour visiter les environs.
Quelques jours plus tard, nous bronzions tranquillement sous notre parasol, enfin avec Antoine sous le parasol, Céline et Charlotte sous le soleil. Au loin, nous apercevons Lucas et ses acolytes. Ils nous ont vus, nous leur faisons un petit bonjour de la main répondant à leur salut. Bien nous en a pris, ils se dirigent vers nous.
Sans malice, j’interpelle Charlotte qui cachée derrière ses lunettes de soleil ne les a pas vus.
- Tiens, voilà tes admirateurs.
Charlotte se trouble, et rapidement enfile un t-shirt, avant qu’ils n’arrivent :
- Je ne veux pas qu’ils me voient dans cette tenue, se justifie-t-elle.
Lucas toujours aussi jovial nous salut d’un grand geste, ses copains suivent :
- Alors les amoureux, les vacances se passent bien ?
- Bien rentrés l’autre soir, se renseigne Charlotte.
- Ne vous en faites pas pour nous. Alors, plus tentés par la planche à voile ?
- Bof ! lui répondons-nous en chœur.
- Passez me voir un de ces soirs, je vous dois bien un verre. Je connais des endroits sympas.
- Merci, on y pensera.
- Alors à bientôt, on va bosser.
Céline n’ayant pas eu le temps de se couvrir comme ma femme, ils auraient pu finir le concours. Le regard de ces mecs n’a pas l’air de trop la gêner, elle reste cachée derrière un chapeau de paille posé sur ses yeux.
Trop occupé à lorgner nos voisines, Antoine s’en fout.
La journée a été longue depuis le câlin du matin, aussi comme chaque soir nous nous jetons l’un sur l‘autre comme deux bêtes affamées. Dans la chambre d’à côté, même rituel.
Charlotte m’a même avoué que Céline lui avait donné des idées. Je ne fus pas surpris qu’elle me tourne le dos, se mette à quatre pattes pour m’inviter à l’honorer par-derrière, non pas de sodomie, elle n’aime pas beaucoup, mais j’ai remarqué qu’ainsi on va plus facilement au fond des choses.
Charlotte comme Céline d’ailleurs, ne fait plus attention à l’épaisseur des cloisons, c’est donc deux cris qui résonnent tous les soirs aux alentours de minuit, minuit et demi. Chacun ses habitudes.
---oOo---
Dans l’avion qui nous ramène à Paris, je laisse la place hublot à Charlotte, elle ne regarde jamais dehors, mais elle n’aime pas la place du milieu. Galant, je me sacrifie. A peine décollé, elle pose sa tête contre mon épaule. Comme en voiture, elle va dormir durant tout le voyage.
Moi aussi j’ai du sommeil en retard. Je me love contre ma chérie, remonte la couverture sur nos jambes et négligemment pose ma main sur son sein. Elle ne dit rien, je descends un peu pour remonter sous son chemisier, et la caresse doucement. Charlotte ronronne, tout en remontant légèrement sa couverture sur elle :
- Dis donc, tu n’aurais pas l’intention de rejouer Emmanuelle.
- T’as tout compris ma chérie.
- Oh ! soit sage, on pourrait nous voir.
- Sage ? Jamais avec toi.
- Attention à ta voisine… à moins qu’à trois… Tu veux peut-être la faire participer ?
- Ça va pas non, tu l’as vue ? Tu veux ma mort…
Nous somnolons, revivant les quelques jours que nous venons de vivre.
Quelles vacances ! Vive l’Espagne, le soleil, la mer et les jolies femmes. Chut ne le dites pas à Charlotte, je matais parfois… souvent… enfin tous les jours, nos charmantes voisines qui bronzaient comme elle dans leur uniforme local. Même Céline s’y est mise, avec un haut elle se serait fait remarquer. Elle a de jolis seins Céline, c’est certainement ce que doit se dire Antoine en pensant à Charlotte.
Une image me passe par la tête, notre plaisir quotidien, contempler nos belles courir vers la mer, deux naïades qui agitent leur petit cul devant nous,
Nous avions commencé fort avec cette soirée vodka, heureusement que les jours suivants ont été plus calmes, nous n’aurions jamais tenu le choc. Les vacances sont aussi faites pour se reposer. Oh ! Et ce concours ? Montrer sa bite, Charlotte nous en a fait faire de belle. Mais quel mal au crâne le lendemain, bonjour les dégâts.
Des secousses me tirent de ma rêverie, la voix mélodieuse du commandant annonce « Nous traversons une zone de turbulences, veuillez attacher vos ceintures ». Charlotte s’accroche à mon bras. Je ferme les yeux pour retourner sur notre plage, retrouver les deux petits culs qui se dandinent vers la mer.
---oOo---
Cela va faire bientôt deux mois, les vacances sont loin. Absorbés par le boulot, nous n’avons pas vu le temps passer. Charlotte invite nos amis à dîner samedi soir.
Pendant l’apéritif, nous évoquons nos vacances andalouses. Échange de photos, Antoine me montre les siennes sur son smartphone. Beaucoup de Charlotte, surtout sur la plage, il est un peu gêné de me voir les faire défiler. Je n’ai rien à dire, j’en ai autant de Céline. Ma préférée, deux belles femmes bronzées, de dos, les pieds dans les vagues.
Charlotte est un fin cordon-bleu, Antoine ne tarit pas d’éloges sur sa cuisine. Au dessert, je sors une bouteille de Champagne. En trinquant, Charlotte et Céline clament dans un bel ensemble :
- On a une grande nouvelle à vous annoncer.
Intriguées, elles se font des politesses, à toi, non toi d’abord, non toi, toi. Et en chœur :
- C’est pour le mois de mai.
Éclat de rire général, les vacances ont été profitables.
Le 14 du mois de mai, nos familles s’agrandissent le même jour, Charlotte accouche d’une fille, Céline d’un garçon. Le baptême sera célébré ensemble en septembre, échange de parrain marraine.
A la fin du repas de fête, devant nos familles réunies, un verre de champagne à la main, Céline adresse un clin d’œil coquin à Charlotte, et s’exclame :
- Et si on faisait un petit concours ?
----ooOoo----
Trois versions bien différentes des vacances de Charlotte.
Laquelle avez-vous préféré ?
Je n’oublie pas de remercier ma complice Lætitia qui m’a été d’un grand secours, en s’évertuant à tenter d’essayer de m’expliquer la complexité de la psychologie féminine.
Antoine sursaute. Sa femme Céline vient de lui demander de participer au concours proposé par Charlotte, montrer sa bite à tout le monde.
- Tu veux que … dit-il en bafouillant.
- Si Tom y va, t’y va aussi.
Avec Antoine, nous échangeons un regard désespéré, nos femmes sont devenues folles. Une seule façon de s’en sortir, plus on est de fous :
- Dans ce cas pourquoi pas Diego et Franck ?
Une lueur s’allume dans les yeux de Céline :
- Bonne idée, n’est-ce pas Charlotte ?
Celle-ci acquiesce, en tournant la tête vers les deux nouveaux concurrents qui ne comprennent rien à ce que nous disons. Ils ont tendu l’oreille en entendant leur nom, ils se regardent intrigués.
Lucas leur traduit l’idée du concours. Montrer sa bite ? Décidément les touristes cette année ont de drôles d’idées :
- Bah ! disent-ils en haussant les épaules.
A cette heure, en maillot de bain encore humide, Céline et Charlotte sentent la fraîcheur sur leurs fesses. Les laissant se concerter, elles partent dans leur chambre passer une tenue plus adéquate.
A leur retour, ne laissant pas les candidats réfléchir, Céline prend les choses en main, enfin elle organise la présentation de ces messieurs, alignés le long du mur, face au jury qu’elle compose avec Charlotte. Chacun se met à bonne distance de son voisin, de peur de se toucher ou même de se frôler, Brrr !
Très sérieusement, Céline donne le top de départ :
- D’accord, tous ensemble. A mon signal, 1…2…3… Go
Les hommes se regardent interdits, aucun n’a bougé.
- Ben quoi les mecs ! A 3 vous baissez votre caleçon tous ensemble et que ça saute ! Je reprends, 1…2…3…Go.
Sans aucun enthousiasme, Antoine et moi nous nous exécutons de mauvaise grâce, suivis par Lucas qui ne veut pas être le dernier. Diego et Franck, n’ayant pas compris, n’ont pas bougé, mais nous voyant la bite à l’air, il baise le leur sans beaucoup d’hésitation.
Nous avons l’air malin, le caleçon au genou, à exposer nos attributs au repos devant deux femmes mortes de rire en voyant la brochette de bites face à elle. Charlotte exulte :
- Ben voilà, ce n’était pas si difficile.
- Ouais ! Mais ce n’est pas encore ce soir qu’on fera un gang bang, dit Céline, en passant la langue sur ses lèvres.
- Sûr, réponds Charlotte hilare.
Sans prévenir, Céline nous fait sursauter en criant martialement :
- Garde-à-vous !
Singeant un officier passant ses troupes en revue, elle défile devant nous, le regard braqué sur un endroit précis que, rigoureusement ma mère m'a défendu de nommer ici, comme le chante le poète. La nature est ainsi faite, un simple regard peut déclencher une réaction en chaîne. Honteux, sentant un frémissement dans mon bas-ventre, et avant qu’il ne soit trop tard, je mets honteusement mes mains devant ma virilité pas si virile. Comme le chante un certain, à part mes femmes et mon médecin, personne ne m’a jamais vu dans cette tenue.
Je remarque que mes voisins ont le même réflexe. Sauf Antoine, toujours flegmatique, qui regarde le plafond négligemment, sans faire attention à sa bite qui commence à regarder dans la même direction.
Devant ce piètre résultat, Céline se place au bout de la rangée, et faisant un salut militaire, s’écrit :
- Soldat, alignez-vous ! Je ne veux voir qu’une seule tête.
Ce qui déclenche une nouvelle fois l’hilarité de Charlotte. Décidément elle a l’alcool gai, à moins que ce ne soit l’air du pays. Va savoir ! Je crois qu’Antoine découvre aussi sa femme, il n’est pas au bout de ses peines.
Ogué ogué… Les dames du jury fredonnent une chanson de Pierre Perret, où il est question du p’tit chose et des deux orphelines. Je jette un coup d’œil à mes voisins, je ne vois pas celui qui a un grand cou, ni le petit, ni le gros joufflu, encore moins le Mont Pelé. Difficile de savoir qui a la plus grosse, mais indéniablement c’est Diego qui a la plus longue.
Pour le dire clairement, Céline et Charlotte se foutent ouvertement de nos gueules en pouffant comme des malades. Charlotte devient théâtrale :
- Cachez ces bites que je ne saurais voir, déclame-t-elle à la façon de Molière.
C’est Antoine le premier qui relève son caleçon constatant que sa situation devient critique, déclenchant un « oh ! » de désappointement de Charlotte, qui sans en avoir l’air n’avait pas les yeux dans ses poches.
Voyant que cela ne tournera jamais à notre avantage, un peu honteux, nous remontons tous nos caleçons, en nous demandant dans quelle galère nous nous étions fourrés.
Charlotte est décharnée. Je me demande combien de verre de vodka, elles ont dû ingurgiter pour être dans cet état. Câline, elle vient me faire la bise, nos lèvres se touchent « Bravo mon chéri, jamais je n’aurais cru que vous le feriez, je t’aime ».
- Je ne me dégonfle jamais, très chère !
- J’espère bien dit-elle en passant sa main sur mon caleçon.
Lucas, jamais à court d’idées, a repris de l’assurance :
- A vous maintenant les filles.
- Quoi ? tu veux qu’on te montre notre foufoune dit Charlotte en s’esclaffant.
- Ben oui, on vous a bien montré nos bites.
- Même pas en rêve… C’est pas parce que tu as aperçu ma chatte cet après-midi… tu peux toujours t’astiquer ce soir en y repensant.
Désappointé, Lucas espérait qu’avec ce que nous avions bu, elles seraient mieux disposées. Il insiste :- Allez les filles, laquelle a les plus beaux seins ? Céline ou Charlotte ? Un jury de cinq mâles va vous départager- Ça va pas non ! ni ma minette, ni mes lolos dit Céline offusquée, prouvant qu’elle n’a pas de suite dans les idées.
- Oh chérie ! Ta minette, tes lolos, comme c’est mignon ! lui dit Charlotte condescendante.
- Ben quoi ?
Charlotte se dirige alors vers la cuisine :
- Allez, je suis bonne fille. Je vais vous faire un café, vous en avez bien besoin, vous n’êtes pas en état de prendre la route.
En revenant un plateau à la main :
- Fini la vodka. Café et eau fraîche pour tout le monde.
Le café chaud nous remet les idées en place. Lucas regarde sa montre :
- Eh ! Moi, je bosse demain, il se fait tard. Merci pour cette soirée, on s’est bien amusé, on s’en souviendra.
Tom et Antoine pensent « nous aussi ! ».
Charlotte toujours bonne âme :
- Vous ne pouvez pas conduire dans cet état, vous devriez rester dormir ici, sur le canapé si vous voulez.
Je la fusille du regard, mais elle a raison, aucun n’est en état de prendre le volant. Je ne leur veux pas de mal tout de même. C’est Lucas qui nous sauve :
- Mais non ça ira, ce n’est pas quelques verres qui vont m’empêcher de conduire… Allez les gars ! On y va (enfin il dit « vamos »)
En se traînant, Diego et Franck rejoignent leur véhicule, oubliant de nous remercier pour la soirée. Dans leur état, on leur pardonne.
Lucas, avant de partir, fait un baisemain ironique à nos dames, avant de leur faire deux grosses bises, les tenant serrées contre lui un peu trop longtemps à mon goût.
En titubant légèrement, il rejoint ses copains. Très maternelle, Charlotte les interpelle :
- Attention sur la route hein ! Pas de folie !
---oOo---
Dans notre chambre, je prends Charlotte dans les bras :
- Et moi, j’ai le droit de faire des folies ce soir ?
- T’as pas sommeil avec ce que nous avons bu ? J’ai du mal à tenir les yeux ouverts, et ma tête explose.
- T’as abusé de la bouteille.
- Toi aussi non ? Une bonne nuit nous fera du bien.
Réservons les folies pour demain. Rapide passage dans la salle de bain. Vite couchés, vite endormis.
---oOo---
Le lendemain, réveil difficile avec un sacré mal aux cheveux. Nous émergeons vers 11 heures, je me sacrifie pour préparer le café. Charlotte est la dernière à nous rejoindre. Le nez dans notre bol, Antoine résume la situation :
- Quelle soirée les amis !
Charlotte sort des comprimés de son sac :
- Alka-Seltzer ou aspirine ?
- Les deux, lui répondons-nous en chœur.
A midi, personne ne pense à passer à table, ni à préparer le repas d’ailleurs. Avec un plaisir évident, nous retrouvons nos lits pour une petite sieste réparatrice dont nous émergeons en fin d’après-midi. La forme est revenue, prêts pour la suite des vacances.
Trop tard pour la plage, nous allons en faire un tour. La vieille ville est sympa, le centre commercial animé. Passant devant un magasin de lingerie, Charlotte prend la main de Céline :
- Viens avec moi.
Sans y être invité nous les suivons, comme deux gentils maris quand leurs femmes veulent faire du shopping.
Charlotte regarde les maillots de bain tous plus petits les uns que les autres. Aïe que va-t-elle encore trouver ? C’est mal la connaître, elle me montre un maillot deux-pièces noir échancré sur les hanches mais couvrant bien ses fesses.
- Qu’en penses-tu mon chéri ?
- Faut voir.
Elle l’essaie et je vois.
- Il me va bien non ? T’as vu la matière ? Mouillée, je serais plus décente.
- Tu n’essaies pas le haut ?
- Pas besoin, je ne le mettrais pas, me dit-elle avec un sourire malicieux.
De son côté, Céline hésite. Charlotte lui montre un joli maillot à fleurs, avec des nœuds sur le côté et un soutien-gorge bandeau, avec sa petite poitrine ça devrait lui aller.
Ça lui allait, et même très bien. Je fais celui qui regarde sans regarder, tout en appréciant le modèle. Je ne suis pas le seul. Antoine, un peu étonné, semble ravi du choix de sa femme.
Il se fait tard, enfin pas trop, il est vrai que les espagnols vivent la nuit. Antoine nous propose d’aller au restaurant avant de rentrer. Il nous invite, alors pourquoi lui dire non. Ce sera le premier d’une longue série.
Soirée agréable, le cadre, le menu arrosé d’une bonne bouteille de rosé, sans abuser. Pour être en forme demain, nous voulons tous mieux dormir que la nuit dernière.
Qu’il est bon de rentrer chez soi ! Seuls dans notre chambre, nous nous écroulons sur notre lit. Sans attendre, Charlotte enlève robe et culotte, « il fait tellement chaud » se justifie-t-elle.
En me déshabillant, elle me regarde l’œil coquin :
- Je vais enfin savoir… Alors, c’est qui qui a la plus grosse ?
Elle me prend dans sa bouche pour me prouver qu’elle a raison. D’ailleurs les femmes ont toujours raison, c’est un postulat. Y-a pas à discuter !
Tandis qu’elle s’applique, je repense à la soirée d’hier :
- Dis donc, hier ils étaient sympas, mais ils en ont mis du temps pour partir, et ils ont torché ma bouteille de vodka. Diego et Franck avaient du mal à suivre ce que l’on disait, Lucas ne pouvait pas tout traduire, ils se sont rattrapés sur ma bouteille.
- Oh ! Ne parle pas tant… Si tu as la langue bien pendue, sers-t‘en autrement.
L’invitation est claire, je me jette sur son entrejambe avec gourmandise pour son plus grand plaisir, et le mien. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, nous nous retrouvons en 69, nous activant chacun de notre côté. Classique, mais efficace.
Je sentais que je n’allais pas tenir très longtemps à ce régime. Il me fallait bouger si je voulais faire une visite intime à ma belle. Elle le voulait également.
Sans savoir comment nous y sommes arrivés, en quelques secondes nous nous sommes retrouvés l’un contre l’autre, sa poitrine écrasée contre moi. En l’embrassant, je l’ai pénétrée lentement, elle leva ses jambes pour emprisonner mes reins entre ses cuisses. Il ne lui en fallait pas plus, elle a eu un petit orgasme, qui m’a fait jouir. Sentant que je lui remplissais la chatte, elle a joui en se mordant les lèvres, la tête au creux de mon épaule.
De l’autre côté de la cloison, Céline a été moins discrète, son cri a rempli notre chambre. Les cloisons sont minces dans ces locations, l’isolation ne permet pas une grande intimité. En retenant notre respiration, nous discernons la voix grave d’Antoine qui reprend son souffle :
- Putain ! Oh putain que c’est bon.
- Tu vois chaton, ce n’était pas plus difficile lui répondit Céline en minaudant.
En les entendant, nous nous rappelons sa question vérité. Charlotte se lève et me saisit par la main :
- J’ai sommeil, allez viens, petit passage sous la douche.
Pas si petit le passage sous la douche, j’ai encore des réserves. Nous nous lavons mutuellement en nous s’embrassant. Je ne peux cacher la forme qui revient, je n’en ai d’ailleurs pas envie. Elle prend un air coquin et ma queue dans sa main :
- Viens ! Faut toujours profiter des bons moments.
Nous en avons bien profité. Cette fois Charlotte a été moins discrète, Céline et Antoine n’ont rien perdu de son chant mélodieux, à moins que l’eau de leur douche n’ait couvert nos ébats.
---oOo---
Le petit déjeuner à peine avalé, direction la plage pour notre activité favorite, se baigner et bronzer. Ne voulant pas renouveler son exhibition involontaire de la veille, Charlotte enfile son dernier achat, même mouillé elle ne risque plus rien. Effectivement son haut est inutile, d’ailleurs elle l’a laissé dans notre chambre.
Antoine nous étonnera toujours. Il détaille sa femme et dit nonchalamment :
- Pourquoi tu ne fais pas comme Charlotte ?
- Parce que tu veux que … ? Bafouille ladite femme.
Toujours bonne copine, Charlotte insiste en riant :
- Allez, montre-nous tes lolos.
Céline nous regarde, ne sachant que faire. Enfin elle se décide, en me jetant un petit coup d’œil, elle ondule de façon lascive face à nous, passe ses mains derrière son dos, décroche lentement son soutien-gorge et le tenant à bout de bras le laisse tomber sur sa serviette.
Que c’est mignon ! Céline a des petits seins, mais tout ce qui est petit est gentil.
- Pourquoi vouloir cacher ces trésors ? Si Antoine ne veut plus de toi, penses à moi.
Elle m’envoie un sourire complice qui fait réagir Charlotte :
- Eh ! Je suis encore là.
- Pardon mon amour, j’ai juste dit « si Antoine… »- Ouais, nous verrons ça ce soir, t’es pas prêt de dormir. Je vais tellement t’épuiser que demain tu ne seras plus en état de faire le joli cœur.
- Pourquoi attendre ce soir ?
Je me jette alors sur elle en la couvrant de baisers. J’en profite pour caresser du bout des doigts sa poitrine qui me fait toujours autant rêver. En relevant la tête, je vois nos amis partir en courant vers la mer. Antoine commençait à être à l’étroit dans son maillot, un peu d’eau froide lui fera du bien.
Chacun son tour, à nous d’aller goûter les plaisirs de l’eau. Même à l’abri des vagues, Charlotte a peur qu’un voisin indiscret ne s’approche de trop, je suis obligé de l’emmener nager au large pour ne pas être taxé d’attentat à la pudeur.
Journée type de notre séjour, plage, sandwich, plage, apéro, resto et câlins bien sûr. Le régime convient à tous, finies les joies de la planche à voile. A si, deux fois nous avons fait une entorse à cette règle, un peu de tourisme pour visiter les environs.
Quelques jours plus tard, nous bronzions tranquillement sous notre parasol, enfin avec Antoine sous le parasol, Céline et Charlotte sous le soleil. Au loin, nous apercevons Lucas et ses acolytes. Ils nous ont vus, nous leur faisons un petit bonjour de la main répondant à leur salut. Bien nous en a pris, ils se dirigent vers nous.
Sans malice, j’interpelle Charlotte qui cachée derrière ses lunettes de soleil ne les a pas vus.
- Tiens, voilà tes admirateurs.
Charlotte se trouble, et rapidement enfile un t-shirt, avant qu’ils n’arrivent :
- Je ne veux pas qu’ils me voient dans cette tenue, se justifie-t-elle.
Lucas toujours aussi jovial nous salut d’un grand geste, ses copains suivent :
- Alors les amoureux, les vacances se passent bien ?
- Bien rentrés l’autre soir, se renseigne Charlotte.
- Ne vous en faites pas pour nous. Alors, plus tentés par la planche à voile ?
- Bof ! lui répondons-nous en chœur.
- Passez me voir un de ces soirs, je vous dois bien un verre. Je connais des endroits sympas.
- Merci, on y pensera.
- Alors à bientôt, on va bosser.
Céline n’ayant pas eu le temps de se couvrir comme ma femme, ils auraient pu finir le concours. Le regard de ces mecs n’a pas l’air de trop la gêner, elle reste cachée derrière un chapeau de paille posé sur ses yeux.
Trop occupé à lorgner nos voisines, Antoine s’en fout.
La journée a été longue depuis le câlin du matin, aussi comme chaque soir nous nous jetons l’un sur l‘autre comme deux bêtes affamées. Dans la chambre d’à côté, même rituel.
Charlotte m’a même avoué que Céline lui avait donné des idées. Je ne fus pas surpris qu’elle me tourne le dos, se mette à quatre pattes pour m’inviter à l’honorer par-derrière, non pas de sodomie, elle n’aime pas beaucoup, mais j’ai remarqué qu’ainsi on va plus facilement au fond des choses.
Charlotte comme Céline d’ailleurs, ne fait plus attention à l’épaisseur des cloisons, c’est donc deux cris qui résonnent tous les soirs aux alentours de minuit, minuit et demi. Chacun ses habitudes.
---oOo---
Dans l’avion qui nous ramène à Paris, je laisse la place hublot à Charlotte, elle ne regarde jamais dehors, mais elle n’aime pas la place du milieu. Galant, je me sacrifie. A peine décollé, elle pose sa tête contre mon épaule. Comme en voiture, elle va dormir durant tout le voyage.
Moi aussi j’ai du sommeil en retard. Je me love contre ma chérie, remonte la couverture sur nos jambes et négligemment pose ma main sur son sein. Elle ne dit rien, je descends un peu pour remonter sous son chemisier, et la caresse doucement. Charlotte ronronne, tout en remontant légèrement sa couverture sur elle :
- Dis donc, tu n’aurais pas l’intention de rejouer Emmanuelle.
- T’as tout compris ma chérie.
- Oh ! soit sage, on pourrait nous voir.
- Sage ? Jamais avec toi.
- Attention à ta voisine… à moins qu’à trois… Tu veux peut-être la faire participer ?
- Ça va pas non, tu l’as vue ? Tu veux ma mort…
Nous somnolons, revivant les quelques jours que nous venons de vivre.
Quelles vacances ! Vive l’Espagne, le soleil, la mer et les jolies femmes. Chut ne le dites pas à Charlotte, je matais parfois… souvent… enfin tous les jours, nos charmantes voisines qui bronzaient comme elle dans leur uniforme local. Même Céline s’y est mise, avec un haut elle se serait fait remarquer. Elle a de jolis seins Céline, c’est certainement ce que doit se dire Antoine en pensant à Charlotte.
Une image me passe par la tête, notre plaisir quotidien, contempler nos belles courir vers la mer, deux naïades qui agitent leur petit cul devant nous,
Nous avions commencé fort avec cette soirée vodka, heureusement que les jours suivants ont été plus calmes, nous n’aurions jamais tenu le choc. Les vacances sont aussi faites pour se reposer. Oh ! Et ce concours ? Montrer sa bite, Charlotte nous en a fait faire de belle. Mais quel mal au crâne le lendemain, bonjour les dégâts.
Des secousses me tirent de ma rêverie, la voix mélodieuse du commandant annonce « Nous traversons une zone de turbulences, veuillez attacher vos ceintures ». Charlotte s’accroche à mon bras. Je ferme les yeux pour retourner sur notre plage, retrouver les deux petits culs qui se dandinent vers la mer.
---oOo---
Cela va faire bientôt deux mois, les vacances sont loin. Absorbés par le boulot, nous n’avons pas vu le temps passer. Charlotte invite nos amis à dîner samedi soir.
Pendant l’apéritif, nous évoquons nos vacances andalouses. Échange de photos, Antoine me montre les siennes sur son smartphone. Beaucoup de Charlotte, surtout sur la plage, il est un peu gêné de me voir les faire défiler. Je n’ai rien à dire, j’en ai autant de Céline. Ma préférée, deux belles femmes bronzées, de dos, les pieds dans les vagues.
Charlotte est un fin cordon-bleu, Antoine ne tarit pas d’éloges sur sa cuisine. Au dessert, je sors une bouteille de Champagne. En trinquant, Charlotte et Céline clament dans un bel ensemble :
- On a une grande nouvelle à vous annoncer.
Intriguées, elles se font des politesses, à toi, non toi d’abord, non toi, toi. Et en chœur :
- C’est pour le mois de mai.
Éclat de rire général, les vacances ont été profitables.
Le 14 du mois de mai, nos familles s’agrandissent le même jour, Charlotte accouche d’une fille, Céline d’un garçon. Le baptême sera célébré ensemble en septembre, échange de parrain marraine.
A la fin du repas de fête, devant nos familles réunies, un verre de champagne à la main, Céline adresse un clin d’œil coquin à Charlotte, et s’exclame :
- Et si on faisait un petit concours ?
----ooOoo----
Trois versions bien différentes des vacances de Charlotte.
Laquelle avez-vous préféré ?
Je n’oublie pas de remercier ma complice Lætitia qui m’a été d’un grand secours, en s’évertuant à tenter d’essayer de m’expliquer la complexité de la psychologie féminine.
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3 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
C'est ce qui fait le charme de vos histoire, elles ne sont pas que sexe & même si elle est un "peu une farce" pour ce texte, comme vous l'écrivez, la sève qui en coule est de grande teneur.
Au plaisir de vous lire rapidement.
arnojan
Au plaisir de vous lire rapidement.
arnojan
Celle-ci est un peu une farce, pas très sexe... on ne peut pas plaire à tout le monde, ni à chaque fois.
Merci Arnojan d'apprécier mes petites histoires, et de me laisser tes commentaires.
Patrick
Merci Arnojan d'apprécier mes petites histoires, et de me laisser tes commentaires.
Patrick
En tous cas celle là "Les vacances de Charlotte (4) : Plus on est de fous" n'est pas ma préférée! ;)
Toujours belles histoires, beaux récits! merci pour vos textes.
arnojan
Toujours belles histoires, beaux récits! merci pour vos textes.
arnojan