Les week-ends de madame Kléber
Récit érotique écrit par Micky [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-06-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Les week-ends de madame Kléber
La scène se passe dans la cafétéria d'une entreprise. Trois femmes déjeunent avec un collègue homme. Sujet du jour : le prochain week-end, qui s'annonce très chaud. Deux, les plus jeunes, ont déjà programmé une journée de plage, distante d'une cinquantaine de kilomètres. La troisième, plus âgée, reste dans le vague. L'homme, proche de la quarantaine, surprend son auditoire en disant :- En d'autres temps, je serais allé à ma plage naturiste habituelle avec mon épouse. Mais comme nous sommes en instance de divorce, pas question d'y aller seul et de rejoindre tous ces hommes solitaires qui déambulent en cherchant les femmes isolées pour les draguer. Je ne suis pas tombé si bas. Je n'irai donc pas et je resterai au frais, bien que j'aime vraiment la mer. Et me baigner nu.
Un débat s'engage sur le naturisme. Les deux jeunes femmes ne sont pas pour. Elles trouvent indécent de dévoiler son corps en public, même si celui-ci est dans le même état. L'homme, qui se prénomme Sébastien, défend ce retour à la nature entre adultes partageant les mêmes valeurs. La troisième, madame Kléber, Fabienne de son prénom, adopte un discours de sagesse, estimant que chacun doit faire comme il l'entend dès lors qu'il n'empiète pas sur la liberté des autres et que le naturisme, jusqu'à preuve du contraire, n'est pas interdit s'il demeure dans des lieux réservés. Sébastien l'approuve et les deux autres femmes finissent par abandonner le sujet, de peur de passer pour rétrogrades.
Au sortir de la cafétéria, Mme Kléber, une quinquagénaire à chignon et lunettes, mince, élégante, à la vie conjugale sans histoire, prend son collègue par le bras et lui tient un langage qui laisse celui-ci pantois :- C'est dommage que vous ne profitiez pas de ces belles journées qui s'annoncent si vous aimez la plage. Puisque vous ne voulez pas y aller, seul, accepteriez-vous que je vous accompagne ?
- Mais... euh... non bien sûr, mais... même sur la plage naturiste ?
- Surtout sur la plage naturiste. Moi non plus, je n'aime pas y aller seule, enfin plus maintenant. J'en ai assez des importuns. Mon mari ne veut jamais m'accompagner alors que j'adore ça. Je vous étonne peut-être ?
- Un peu oui. Je ne vous voyais pas comme ça.
- Vous ne me connaissez pas mais c'est normal. J'ai toujours veillé à séparer vie privée et vie professionnelle. Mais je suis comme vous, j'aime cette sorte de retour à la nature. Et on n'est pas obligé de raconter à tout le monde que nous allons être nus ensemble sur une plage... En tout bien tout honneur, évidemment.
- Evidemment.
Sébastien accepta la surprenante proposition de sa collègue, qu'il n'était pourtant pas loin de trouver coincée avec ses tailleurs stricts et ses coiffures impeccables. La perspective de découvrir son corps, et de montrer le sien, sans l'artifice vestimentaire minimum, lui sembla déconcertante. Mais après tout, pourquoi pas, puisque c'était sa proposition, à laquelle il pouvait difficilement se dérober sans la vexer. Il accepta donc et rendez-vous fut pris devant le domicile de Madame Kléber le samedi suivant en fin de matinée.
********
Quand Madame Kléber sortit de chez elle pour rejoindre sa voiture, Sébastien ressentit un petit choc. Elle avait détaché ses cheveux châtain qui tombaient au ras de ses épaules nues, portait une mini robe moulant ses seins sans soutien-gorge et marchait sur des tongs à l'opposé de ses escarpins habituels. Elle sourit en relevant ses lunettes de soleil sur son crâne :- J'ai l'air de vous étonner. Rassurez-moi, on ne va pas déjeuner en ville ?
Sébastien rit à son tour et démarra, non sans jeter un regard sur les cuisses presque totalement découvertes de madame Kléber sur le siège passager. Il allait décidément d'étonnement en étonnement.
D'un commun accord, ils décidèrent de rejoindre une côte un peu sauvage, prisée des naturistes mais délaissée par le public en raison d'une longue marche préalable dans le sable. Ils choisirent de se poser au ras d'une dune avec des baigneurs relativement éloignés. Madame Kléber retroussa sa robe sans façon par-dessus sa tête et baissa dans la foulée un mini slip, apparaissant aussi nue qu'on peut l'être. Sébastien s'efforça de masquer sa curiosité envers le corps de sa collègue alors qu'il baissait lui-même short et slip, dévoilant son sexe au repos. Mais il avait bien noté le cul rond et ferme de madame Kléber, ses seins en poire rebiquant vers le haut, son pubis impeccablement rasé et un bronzage sans démarcation, signe d'une habitude naturiste qu'il partageait lui-même avec un fessier ambré.
- Cela doit vous faire tout drôle de me voir à poil.
Madame Kléber avait choisi l'humour pour détendre l'atmosphère. Sébastien la rejoignit sur le même registre :- Et vous aussi.
- C'est vrai. Je dois reconnaitre que la nature ne vous a pas desservi.
Cette allusion à son costume trois-pièces, il est vrai imposant, rendit Sébastien songeur. Madame Kléber n'était décidément pas la pudibonderie incarnée. Elle abonda en poursuivant :- Bon, puisqu'on n'a plus rien à se cacher, on se tutoie et tu m'appelles Fabienne. Du moins ici. Au boulot, on fera différemment.
- D'accord. Mais je peux te poser quelques questions ?
- Oui, bien sûr.
- Visiblement, tu pratiques le naturisme depuis un certain temps. Ton mari ne s'en est jamais inquiété ?
- Non, pas vraiment. On a quinze ans de différence et il comprend que je n'aie pas tout à fait les mêmes goûts et les mêmes besoins. Je suis souvent venue ici mais cela faisait un moment que je ne venais plus. Ras le bol de ces gros nazes tatoués à piercing sur les couilles qui venaient me draguer pour aller baiser dans les dunes.
Sébastien fut estomaqué par la verdeur du propos de sa sage collègue. Elle n'était vraiment pas celle qu'il croyait. Mais elle alla encore plus loin :- Bon, je ne dis pas que parfois, je n'ai pas regretté qu'un beau mec, que je voyais passer, ne vienne pas me faire du gringue. La nudité, ça stimule la sexualité, il faut le reconnaitre. Hélas, j'ai cinquante ans et je suis moins baisable qu'à trente ans. C'est la vie.
Sébastien se sentit obligé d'émettre des protestations. Il argua que le corps de Fabienne restait celui d'une femme plus jeune, ce qui d'ailleurs était la vérité. Fabienne sourit, le remercia et bascula sur le ventre pour se rôtir les fesses avant de somnoler. Le couple se releva un peu plus tard pour aller se confronter aux grosses vagues, main dans la main. Leurs corps se touchèrent plusieurs fois et en sortant de l'eau, Sébastien connaissait un début d'érection. Fabienne s'en amusa :- C'est l'eau de mer ou c'est moi ?
Sébastien loucha sur les seins aux pointes dressées par l'eau froide. Il ne dit rien mais elle comprit. Il la désirait. Et ce qu'il ne savait pas encore, c'est que c'était réciproque. Elle avait une folle envie de lui prendre la bite et de se la mettre en bouche, là, sur la serviette. Mais elle résista à son envie de baiser. Trop tôt peut-être...
******Le lendemain était un dimanche et ils retournèrent au même endroit. Fabienne portait cette fois un short très court qui dévoilait ses jambes nerveuses et moulait son fessier rebondi. Elle ne portait rien sous son tee shirt et ses seins pointaient avec arrogance. Quand elle fut nue sur la plage, elle alla directement s'arroser aux vagues et en revint, aux yeux de Sébastien, plus désirable que jamais. La journée s'annonçait identique à la précédente mais avec une variante d'importance. Un couple s'était installé près d'eux car il y avait plus de monde que la veille sur le sable. Ce couple, d'une trentaine d'années, était visiblement très amoureux. A forcer de se bécoter, l'excitation croissait et l'homme bandait. Ils ne tardèrent pas à prendre leur serviette pour gagner la dune à l'arrière de la plage, pas très loin de Fabienne et Sébastien bien qu'en surplomb. Si bien qu'ils ne purent ignorer que le couple baisait, les cris de plaisir de la femme couvrant le bruit des vagues. Fabienne et Sébastien se regardèrent d'un air entendu, un sourire aux lèvres. Mais leur sourire s'éteignit quand ils découvrirent que deux voyeurs s'étaient invités dans la dune pour profiter du spectacle. Sans que, pour autant, la femme ne s'abstienne de clamer sa jouissance. Puis Fabienne déclara :- Allez, on s'en va, j'ai la peau qui commence vraiment à chauffer.
Ce n'était peut-être pas que la peau, mais Sébastien accéda à sa demande.
*********Durant le trajet de retour, Fabienne demanda à Sébastien s'il pouvait s'arrêter chez lui pour qu'elle puisse se désaltérer avant d'aller chez elle car elle avait vraiment la bouche sèche. Mais à peine avait-elle siroté son verre d'orangeade (le seul liquide dans le frigo de l'hôte) qu'elle demanda si elle pouvait, tant qu'elle y était, prendre une douche pour enlever le sable et le sel sur sa peau, qui la grattaient. Elle sortit de la salle de bain un quart d'heure plus tard, sans ses lunettes, les cheveux attachés et une serviette de bain nouée autour de la poitrine, lui arrivant à mi-cuisses. Sébastien avait de plus en plus la gorge nouée. Après avoir fini son orangeade, elle fixa son hôte et dénoua sa serviette pour apparaitre dans une nudité qui n'était plus de plage mais d'appartement. Elle s'avança vers lui, lui prit le visage et l'embrassa sur la bouche avant de lui souffler à l'oreille en se collant à lui :- J'ai envie de baiser.
Alors, la fougue emporta le mâle. Il la souleva et l'emporta dans sa chambre avant de la déposer sur le lit, triquant comme Priape tandis qu'elle gloussait dans ses bras. Il ne pensait qu'à ça depuis deux jours et elle s'offrait sur un plateau. Elle dut réfréner son ardeur :- Doucement, on a le temps, mon mari ne m'attend pas encore.
Elle l'aida à se dévêtir, flatta sa queue tendue, chargée de promesse pour elle. Elle avait très envie d'être pénétrée mais aussi de sucer cette belle bite qu'elle avait plusieurs fois lorgnée sur la plage, se demandant ce qu'elle était en érection. Elle fut gloutonne et Sébastien dut l'arrêter de peur d'éjaculer prématurément. Il se calma un peu en la léchant longuement et d'entendre madame Kléber roucouler sous l'effet de sa langue le renvoya dans un flash à sa collègue occupée derrière son ordinateur, concentrée et industrieuse. L'antithèse de celle qui se cabrait en agrippant sa nuque. Et il se préparait à la baiser.
C'est elle-même qui l'implora de "venir". Dûment capoté, il la laboura les yeux dans les yeux, baignant dans l'huile, long et dur. Il lisait dans son visage le plaisir qu'il lui procurait par l'activité de sa bite. Mais il n'avait pas affaire à une ingrate. Elle remuait sans cesse, du cul, des cuisses, des pieds, ses mains rivées à ses flancs ou à ses fesses. Et elle commentait avec une verdeur qui confirmait qu'il y avait deux femmes en elle : celle du bureau et celle du plumard.
A ce stade du récit, il convient de s'attarder un peu sur la personnalité de Madame Kléber, Fabienne de son prénom. Mariée depuis plus de vingt ans avec un homme de quinze ans plus âgé, mère de deux enfants désormais hors du foyer conjugal, elle avait passé sa vie à lier éducation et travail au détriment d'une vie sexuelle devenue routinière. La fréquentation assidue d'une amie de longue date, devenue sur le tard libertine et naturiste en compagnie de son mari, lui avait cependant montré que la maturité n'excluait pas le culte du corps, sous toutes ses formes. La nature ayant été bonne fille avec elle, elle avait trouvé regrettable de ne pas lui donner à manger avant qu'elle ne finisse par la trahir. Elle avait fini par oser bronzer nue, pour son grand plaisir, parfois avec son couple d'amis, parfois seule. Elle avait assisté, frustrée, à leur pelotage suivie d'un repli dans les dunes pour s'accoupler au grand soleil et en revenir ravis et comblés.
Mais sa vie sexuelle restait conjugale, et conforme à l'image qu'elle donnait d'elle-même dans le cadre de son travail. Personne n'imaginait qu'en la voyant tapoter sur son clavier d'ordinateur, strictement professionnelle, s'agitaient en elle des pensées érotiques ne demandant qu'à s'assouvir. Mais avec qui ? Personne n'envisageait draguer cette femme mûre à l'apparence si conventionnelle. Mais Sébastien, son collègue, l'intéressait. En particulier le contenu de son jean moulant, devant comme derrière. C'est pourquoi, lors de ce déjeuner cité plus haut, elle avait sauté sur l'occasion. Elle ne le draguerait pas, non, mais la perspective de le voir nu l'excitait au plus haut point. Et elle espérait qu'une fois qu'il la verrait nue, il aurait envie d'elle. Et ce fut le cas.
De fait, Sébastien n'était pas déçu et madame Kléber non plus. Elle se gavait de sa bite plantureuse comme un plat rare. Par la bouche, par le sexe et finalement par le cul. Son amie se faisait régulièrement sodomiser par son mari et lui avait vanté ce plaisir particulier, s'étonnant qu'il n'y ait jamais goûté. Alors qu'il la besognait en levrette, Sébastien s'entendit réclamer de monter d'un étage en y allant mollo. Mais une fois fiché en elle, son adhésion euphorique fut telle qu'il dut faire un effort sur lui-même pour ne pas éjaculer. Elle était trop bonne, madame Kléber, pour ne pas durer un peu, d'autant qu'elle l'implorait de continuer son ouvrage.
Ils firent une pause, se parlèrent, s'excitèrent, se caressèrent, s'embrassèrent, lui toujours bien raide, elle toujours bien ouverte, et reprirent leur copulation tantôt prélassante, tantôt ardente. Elle se lâchait complètement, devenait presque vulgaire, célébrant sa bite, la suçant amoureusement avant de se la remettre en place et de venir à sa rencontre. Ce qu'il appréciait particulièrement est qu'elle parvenait à le regarder pendant qu'il la fouillait par derrière, l'embrasser, lui faire part du plaisir qu'il lui offrait. Il en était encore plus raide et elle s'exclamait de jouissance. Jamais elle n'avait eu une bite pareille rien que pour elle. C'était comme si elle redécouvrait l'acte sexuel. Comme si son corps découvrait le plaisir de la bite sur laquelle elle n'en finissait plus de visser ses hanches pour se la mettre au plus profond.
Elle était en nage et lui aussi. Quand elle aborda son énième orgasme, l'oeil vitreux et la bouche béante, il décida de l'accompagner et il lâcha tout. L'harmonie fut parfaite. Il s'écroula sur elle et elle l'enlaça des bras et des jambes pour terminer en apothéose. Avait-elle fait l'amour ou baisé ? Elle n'avait pas la réponse immédiate mais une chose est sûre : son corps avait exulté. Et elle n'avait qu'une hâte : recommencer.
*****Ce fut le début d'une liaison particulière, carrément adultère et donc discrète, en particulier au travail. Néanmoins, chacun put remarquer que madame Kléber avait changé. Elle n'attachait plus ses cheveux, avait changé ses lunettes, raccourci ses robes ou jupes, se maquillait tous les jours avec en particulier un rouge à lèvres assorti à ses ongles vernis. Dans sa démarche chaloupée se révélait une croupe frétillante, comme un appel. Les femmes comme les hommes avaient compris qu'elle avait un amant mais personne ne savait qui. Mais seul Sébastien était le destinataire de son regard brûlant. Ils s'envoyaient des mails cochons, lui promettant une bite de vingt centimètres, elle un cul bien ouvert. Ils baisaient par anticipation avant de baiser vraiment. Jusqu'au jour où le mari se douta de quelque chose et finit par découvrir le pot aux roses. Dès lors, Fabienne eut un choix à faire. Elle choisit le cul. Et le mari s'inclina, au point de devenir complice de leurs ébats. Ce fut le début d'un trio amoureux. Mais c'est une autre histoire
Un débat s'engage sur le naturisme. Les deux jeunes femmes ne sont pas pour. Elles trouvent indécent de dévoiler son corps en public, même si celui-ci est dans le même état. L'homme, qui se prénomme Sébastien, défend ce retour à la nature entre adultes partageant les mêmes valeurs. La troisième, madame Kléber, Fabienne de son prénom, adopte un discours de sagesse, estimant que chacun doit faire comme il l'entend dès lors qu'il n'empiète pas sur la liberté des autres et que le naturisme, jusqu'à preuve du contraire, n'est pas interdit s'il demeure dans des lieux réservés. Sébastien l'approuve et les deux autres femmes finissent par abandonner le sujet, de peur de passer pour rétrogrades.
Au sortir de la cafétéria, Mme Kléber, une quinquagénaire à chignon et lunettes, mince, élégante, à la vie conjugale sans histoire, prend son collègue par le bras et lui tient un langage qui laisse celui-ci pantois :- C'est dommage que vous ne profitiez pas de ces belles journées qui s'annoncent si vous aimez la plage. Puisque vous ne voulez pas y aller, seul, accepteriez-vous que je vous accompagne ?
- Mais... euh... non bien sûr, mais... même sur la plage naturiste ?
- Surtout sur la plage naturiste. Moi non plus, je n'aime pas y aller seule, enfin plus maintenant. J'en ai assez des importuns. Mon mari ne veut jamais m'accompagner alors que j'adore ça. Je vous étonne peut-être ?
- Un peu oui. Je ne vous voyais pas comme ça.
- Vous ne me connaissez pas mais c'est normal. J'ai toujours veillé à séparer vie privée et vie professionnelle. Mais je suis comme vous, j'aime cette sorte de retour à la nature. Et on n'est pas obligé de raconter à tout le monde que nous allons être nus ensemble sur une plage... En tout bien tout honneur, évidemment.
- Evidemment.
Sébastien accepta la surprenante proposition de sa collègue, qu'il n'était pourtant pas loin de trouver coincée avec ses tailleurs stricts et ses coiffures impeccables. La perspective de découvrir son corps, et de montrer le sien, sans l'artifice vestimentaire minimum, lui sembla déconcertante. Mais après tout, pourquoi pas, puisque c'était sa proposition, à laquelle il pouvait difficilement se dérober sans la vexer. Il accepta donc et rendez-vous fut pris devant le domicile de Madame Kléber le samedi suivant en fin de matinée.
********
Quand Madame Kléber sortit de chez elle pour rejoindre sa voiture, Sébastien ressentit un petit choc. Elle avait détaché ses cheveux châtain qui tombaient au ras de ses épaules nues, portait une mini robe moulant ses seins sans soutien-gorge et marchait sur des tongs à l'opposé de ses escarpins habituels. Elle sourit en relevant ses lunettes de soleil sur son crâne :- J'ai l'air de vous étonner. Rassurez-moi, on ne va pas déjeuner en ville ?
Sébastien rit à son tour et démarra, non sans jeter un regard sur les cuisses presque totalement découvertes de madame Kléber sur le siège passager. Il allait décidément d'étonnement en étonnement.
D'un commun accord, ils décidèrent de rejoindre une côte un peu sauvage, prisée des naturistes mais délaissée par le public en raison d'une longue marche préalable dans le sable. Ils choisirent de se poser au ras d'une dune avec des baigneurs relativement éloignés. Madame Kléber retroussa sa robe sans façon par-dessus sa tête et baissa dans la foulée un mini slip, apparaissant aussi nue qu'on peut l'être. Sébastien s'efforça de masquer sa curiosité envers le corps de sa collègue alors qu'il baissait lui-même short et slip, dévoilant son sexe au repos. Mais il avait bien noté le cul rond et ferme de madame Kléber, ses seins en poire rebiquant vers le haut, son pubis impeccablement rasé et un bronzage sans démarcation, signe d'une habitude naturiste qu'il partageait lui-même avec un fessier ambré.
- Cela doit vous faire tout drôle de me voir à poil.
Madame Kléber avait choisi l'humour pour détendre l'atmosphère. Sébastien la rejoignit sur le même registre :- Et vous aussi.
- C'est vrai. Je dois reconnaitre que la nature ne vous a pas desservi.
Cette allusion à son costume trois-pièces, il est vrai imposant, rendit Sébastien songeur. Madame Kléber n'était décidément pas la pudibonderie incarnée. Elle abonda en poursuivant :- Bon, puisqu'on n'a plus rien à se cacher, on se tutoie et tu m'appelles Fabienne. Du moins ici. Au boulot, on fera différemment.
- D'accord. Mais je peux te poser quelques questions ?
- Oui, bien sûr.
- Visiblement, tu pratiques le naturisme depuis un certain temps. Ton mari ne s'en est jamais inquiété ?
- Non, pas vraiment. On a quinze ans de différence et il comprend que je n'aie pas tout à fait les mêmes goûts et les mêmes besoins. Je suis souvent venue ici mais cela faisait un moment que je ne venais plus. Ras le bol de ces gros nazes tatoués à piercing sur les couilles qui venaient me draguer pour aller baiser dans les dunes.
Sébastien fut estomaqué par la verdeur du propos de sa sage collègue. Elle n'était vraiment pas celle qu'il croyait. Mais elle alla encore plus loin :- Bon, je ne dis pas que parfois, je n'ai pas regretté qu'un beau mec, que je voyais passer, ne vienne pas me faire du gringue. La nudité, ça stimule la sexualité, il faut le reconnaitre. Hélas, j'ai cinquante ans et je suis moins baisable qu'à trente ans. C'est la vie.
Sébastien se sentit obligé d'émettre des protestations. Il argua que le corps de Fabienne restait celui d'une femme plus jeune, ce qui d'ailleurs était la vérité. Fabienne sourit, le remercia et bascula sur le ventre pour se rôtir les fesses avant de somnoler. Le couple se releva un peu plus tard pour aller se confronter aux grosses vagues, main dans la main. Leurs corps se touchèrent plusieurs fois et en sortant de l'eau, Sébastien connaissait un début d'érection. Fabienne s'en amusa :- C'est l'eau de mer ou c'est moi ?
Sébastien loucha sur les seins aux pointes dressées par l'eau froide. Il ne dit rien mais elle comprit. Il la désirait. Et ce qu'il ne savait pas encore, c'est que c'était réciproque. Elle avait une folle envie de lui prendre la bite et de se la mettre en bouche, là, sur la serviette. Mais elle résista à son envie de baiser. Trop tôt peut-être...
******Le lendemain était un dimanche et ils retournèrent au même endroit. Fabienne portait cette fois un short très court qui dévoilait ses jambes nerveuses et moulait son fessier rebondi. Elle ne portait rien sous son tee shirt et ses seins pointaient avec arrogance. Quand elle fut nue sur la plage, elle alla directement s'arroser aux vagues et en revint, aux yeux de Sébastien, plus désirable que jamais. La journée s'annonçait identique à la précédente mais avec une variante d'importance. Un couple s'était installé près d'eux car il y avait plus de monde que la veille sur le sable. Ce couple, d'une trentaine d'années, était visiblement très amoureux. A forcer de se bécoter, l'excitation croissait et l'homme bandait. Ils ne tardèrent pas à prendre leur serviette pour gagner la dune à l'arrière de la plage, pas très loin de Fabienne et Sébastien bien qu'en surplomb. Si bien qu'ils ne purent ignorer que le couple baisait, les cris de plaisir de la femme couvrant le bruit des vagues. Fabienne et Sébastien se regardèrent d'un air entendu, un sourire aux lèvres. Mais leur sourire s'éteignit quand ils découvrirent que deux voyeurs s'étaient invités dans la dune pour profiter du spectacle. Sans que, pour autant, la femme ne s'abstienne de clamer sa jouissance. Puis Fabienne déclara :- Allez, on s'en va, j'ai la peau qui commence vraiment à chauffer.
Ce n'était peut-être pas que la peau, mais Sébastien accéda à sa demande.
*********Durant le trajet de retour, Fabienne demanda à Sébastien s'il pouvait s'arrêter chez lui pour qu'elle puisse se désaltérer avant d'aller chez elle car elle avait vraiment la bouche sèche. Mais à peine avait-elle siroté son verre d'orangeade (le seul liquide dans le frigo de l'hôte) qu'elle demanda si elle pouvait, tant qu'elle y était, prendre une douche pour enlever le sable et le sel sur sa peau, qui la grattaient. Elle sortit de la salle de bain un quart d'heure plus tard, sans ses lunettes, les cheveux attachés et une serviette de bain nouée autour de la poitrine, lui arrivant à mi-cuisses. Sébastien avait de plus en plus la gorge nouée. Après avoir fini son orangeade, elle fixa son hôte et dénoua sa serviette pour apparaitre dans une nudité qui n'était plus de plage mais d'appartement. Elle s'avança vers lui, lui prit le visage et l'embrassa sur la bouche avant de lui souffler à l'oreille en se collant à lui :- J'ai envie de baiser.
Alors, la fougue emporta le mâle. Il la souleva et l'emporta dans sa chambre avant de la déposer sur le lit, triquant comme Priape tandis qu'elle gloussait dans ses bras. Il ne pensait qu'à ça depuis deux jours et elle s'offrait sur un plateau. Elle dut réfréner son ardeur :- Doucement, on a le temps, mon mari ne m'attend pas encore.
Elle l'aida à se dévêtir, flatta sa queue tendue, chargée de promesse pour elle. Elle avait très envie d'être pénétrée mais aussi de sucer cette belle bite qu'elle avait plusieurs fois lorgnée sur la plage, se demandant ce qu'elle était en érection. Elle fut gloutonne et Sébastien dut l'arrêter de peur d'éjaculer prématurément. Il se calma un peu en la léchant longuement et d'entendre madame Kléber roucouler sous l'effet de sa langue le renvoya dans un flash à sa collègue occupée derrière son ordinateur, concentrée et industrieuse. L'antithèse de celle qui se cabrait en agrippant sa nuque. Et il se préparait à la baiser.
C'est elle-même qui l'implora de "venir". Dûment capoté, il la laboura les yeux dans les yeux, baignant dans l'huile, long et dur. Il lisait dans son visage le plaisir qu'il lui procurait par l'activité de sa bite. Mais il n'avait pas affaire à une ingrate. Elle remuait sans cesse, du cul, des cuisses, des pieds, ses mains rivées à ses flancs ou à ses fesses. Et elle commentait avec une verdeur qui confirmait qu'il y avait deux femmes en elle : celle du bureau et celle du plumard.
A ce stade du récit, il convient de s'attarder un peu sur la personnalité de Madame Kléber, Fabienne de son prénom. Mariée depuis plus de vingt ans avec un homme de quinze ans plus âgé, mère de deux enfants désormais hors du foyer conjugal, elle avait passé sa vie à lier éducation et travail au détriment d'une vie sexuelle devenue routinière. La fréquentation assidue d'une amie de longue date, devenue sur le tard libertine et naturiste en compagnie de son mari, lui avait cependant montré que la maturité n'excluait pas le culte du corps, sous toutes ses formes. La nature ayant été bonne fille avec elle, elle avait trouvé regrettable de ne pas lui donner à manger avant qu'elle ne finisse par la trahir. Elle avait fini par oser bronzer nue, pour son grand plaisir, parfois avec son couple d'amis, parfois seule. Elle avait assisté, frustrée, à leur pelotage suivie d'un repli dans les dunes pour s'accoupler au grand soleil et en revenir ravis et comblés.
Mais sa vie sexuelle restait conjugale, et conforme à l'image qu'elle donnait d'elle-même dans le cadre de son travail. Personne n'imaginait qu'en la voyant tapoter sur son clavier d'ordinateur, strictement professionnelle, s'agitaient en elle des pensées érotiques ne demandant qu'à s'assouvir. Mais avec qui ? Personne n'envisageait draguer cette femme mûre à l'apparence si conventionnelle. Mais Sébastien, son collègue, l'intéressait. En particulier le contenu de son jean moulant, devant comme derrière. C'est pourquoi, lors de ce déjeuner cité plus haut, elle avait sauté sur l'occasion. Elle ne le draguerait pas, non, mais la perspective de le voir nu l'excitait au plus haut point. Et elle espérait qu'une fois qu'il la verrait nue, il aurait envie d'elle. Et ce fut le cas.
De fait, Sébastien n'était pas déçu et madame Kléber non plus. Elle se gavait de sa bite plantureuse comme un plat rare. Par la bouche, par le sexe et finalement par le cul. Son amie se faisait régulièrement sodomiser par son mari et lui avait vanté ce plaisir particulier, s'étonnant qu'il n'y ait jamais goûté. Alors qu'il la besognait en levrette, Sébastien s'entendit réclamer de monter d'un étage en y allant mollo. Mais une fois fiché en elle, son adhésion euphorique fut telle qu'il dut faire un effort sur lui-même pour ne pas éjaculer. Elle était trop bonne, madame Kléber, pour ne pas durer un peu, d'autant qu'elle l'implorait de continuer son ouvrage.
Ils firent une pause, se parlèrent, s'excitèrent, se caressèrent, s'embrassèrent, lui toujours bien raide, elle toujours bien ouverte, et reprirent leur copulation tantôt prélassante, tantôt ardente. Elle se lâchait complètement, devenait presque vulgaire, célébrant sa bite, la suçant amoureusement avant de se la remettre en place et de venir à sa rencontre. Ce qu'il appréciait particulièrement est qu'elle parvenait à le regarder pendant qu'il la fouillait par derrière, l'embrasser, lui faire part du plaisir qu'il lui offrait. Il en était encore plus raide et elle s'exclamait de jouissance. Jamais elle n'avait eu une bite pareille rien que pour elle. C'était comme si elle redécouvrait l'acte sexuel. Comme si son corps découvrait le plaisir de la bite sur laquelle elle n'en finissait plus de visser ses hanches pour se la mettre au plus profond.
Elle était en nage et lui aussi. Quand elle aborda son énième orgasme, l'oeil vitreux et la bouche béante, il décida de l'accompagner et il lâcha tout. L'harmonie fut parfaite. Il s'écroula sur elle et elle l'enlaça des bras et des jambes pour terminer en apothéose. Avait-elle fait l'amour ou baisé ? Elle n'avait pas la réponse immédiate mais une chose est sûre : son corps avait exulté. Et elle n'avait qu'une hâte : recommencer.
*****Ce fut le début d'une liaison particulière, carrément adultère et donc discrète, en particulier au travail. Néanmoins, chacun put remarquer que madame Kléber avait changé. Elle n'attachait plus ses cheveux, avait changé ses lunettes, raccourci ses robes ou jupes, se maquillait tous les jours avec en particulier un rouge à lèvres assorti à ses ongles vernis. Dans sa démarche chaloupée se révélait une croupe frétillante, comme un appel. Les femmes comme les hommes avaient compris qu'elle avait un amant mais personne ne savait qui. Mais seul Sébastien était le destinataire de son regard brûlant. Ils s'envoyaient des mails cochons, lui promettant une bite de vingt centimètres, elle un cul bien ouvert. Ils baisaient par anticipation avant de baiser vraiment. Jusqu'au jour où le mari se douta de quelque chose et finit par découvrir le pot aux roses. Dès lors, Fabienne eut un choix à faire. Elle choisit le cul. Et le mari s'inclina, au point de devenir complice de leurs ébats. Ce fut le début d'un trio amoureux. Mais c'est une autre histoire
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1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
L abstinance sexuelle avait trop duree entre son mari et fabienne,cette intermede lui permis de s attacher avec un amant pour satisfaire son manque ,bien sur le mari ne put rien faire que d accepter l amant de sa femme en instance de divorce ou de partir.