Lingerie fine 6 comique de situation

- Par l'auteur HDS Accent -
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Lingerie fine 6  comique de situation Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-10-2016 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
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Lingerie fine 6 comique de situation
Courage, observe attentivement la suite. Sois patient je t’appellerai quand je jugerai le moment venu. Rince-toi l’œil, c’est gratuit; mais ne te montre pas trop vite, tu ferais échouer mon stratagème.
Lili avait autrefois enlevé le premier round en m’attirant à elle au détriment de SuzonEn s’attachant aujourd’hui les services sexuels de Jules, le mari de la même Suzon, elle encourt la colère de sa victime. A vrai dire j’imagine très mal comment la femme nue qui traverse ma chambre et se dirige vers la fenêtre va pouvoir manifester sa colère et séparer les deux coupables. Crânement, un bras dans le dos, une main agitée au-dessus de sa tête, torse ostensiblement provocant, Suzon avance sur la pointe des pieds, roule ses hanches et fait face au couple. Elle tortille exagérément son popotin pour m’amuser je crois, peut-être pour me séduire.

Lili l’aperçoit, se fige, médusée, pétrifiée et arrête de bouger, plantée sur le pieu enfoncé dans son fondement et quasi paralysée, le visage tourné vers cette arrivante dévêtue. Elle est stupéfaite, se demande si la femme debout au bas du lit contre le radiateur est réelle ou si c’est une invention de son imagination. Elle se frotte les yeux, reconnaît Suzon . Jules l’exhorte à se remettre en route
- Mais pourquoi te bloques-tu, bouge que diable
Lili a presque perdu la parole, comme frappée d’aphasie. Sa bouche se tord pour prononcer
-Ta femme…
-Quoi, ma femme? Ce n’est pas le moment de parler de ma femme. Remue ton cul plutôt !


- Suzon
- Oui, je sais que ma femme s’appelle Suzon. Et alors, on parlera d’elle quand tu auras joui
- Là !

Le cri est sorti avec peine. Lili semble terrorisée. Elle se penche sur sa droite et tend sa main gauche pour désigner le fantôme à sa monture impatiente. L’homme intrigué, immobilisé par le poids de mon épouse, cherche à comprendre, à trouver l’origine de la panne au cours de cette pénétration anale. Il soulève son torse, son regard suit le mouvement de la main de sa cavalière et, à son tour, il découvre l’incroyable, se frotte les yeux
- Suzon ? C’est toi ? Qu’est-ce que tu fous là ? Je rêve ou quoi, tu es à poil. T’es complètement folle. Merde, comment et pourquoi m’as-tu suivi? Ma parole tu m’espionnes. Dégage, tu n’as rien perdu ici. Si je pouvais me lever…
- Je constaterais que tu es aussi nu que moi ou que ta maîtresse?


Jules baisse le ton ! L’aplomb de son épouse généralement soumise l’effraie :
- Qu’est-ce que tu tiens dans ton dos ? Tu ne veux pas nous faire de mal ? Suzon, Pardonne-moi. C’est la première fois, tu sais. C’est elle qui a voulu…
- Tais-toi, lâche. Lili est chez elle et toi tu t’es déplacé pour la rejoindre dans son lit. Que raconteras-tu à ton ami Jean ? Que Lili t’a traîné de force dans leur lit, qu’elle t’a violé dans ses draps. Je te croyais à la pêche, menteur, cavaleur, enculeur

- Non, je ne l’encule pas, regarde. Elle est assise sur mon ventre, mais je ne suis ni dans son sexe ni dans ses entrailles. Lili peux-tu te pousser.

Geste à l’appui, Jules aide la femme à quitter la place, en réalité il la fait basculer sur le matelas du côté du danger, vers Suzon. Elle sera en première ligne quand Suzon avancera le bras caché dans son dos, elle sera un obstacle entre Suzon et lui. Comme tous deux se méfient de l’arrivante et ignorent ses intentions, ils ne la quittent pas des yeux. Je peux donc observer leur panique, ils ne pensent pas à regarder sur leur droite en direction de la porte de la chambre.

Suzon s’amuse de leur frayeur, sourit. Son sourire les inquiète, que peut-il dissimuler? Une femme qui ose pénétrer dans votre chambre, entièrement nue, pendant que vous forniquez est gonflée, il faut qu’elle n’ait pas peur d’affronter deux personnes. Elle est donc assurée de posséder un moyen de se défendre. Quel moyen ? C’est toute la question puisqu’ils ne voient pas ce qu’elle tient dans son dos. Lorsque cette femme est l’épouse bafouée d’un des deux protagonistes, elle est d’autant plus redoutable.


Voilà une situation cocasse. Pour comble Suzon éclate de rire à la vue du sexe de son mari recroquevillé. Ce rire augmente l’angoisse des amants surpris en plein adultère. Ils la redoutent, en deviennent serviles. Jules assez agressif au début demande une nouvelle fois ce qui a amené sa femme dans le refuge où il se croyait à l’abri. Suzon garde son calme et sourit pour exposer sa réponse :

- Je livrais un client par ici. J’ai reconnu notre voiture devant le garage, j’ai voulu savoir si tu ne préparais pas des codes pour gagner au tarot demain soir. J’ai poussé la porte, elle s’est ouverte. Arrivée dans le vestibule j’ai entendu des bruits étranges, je suis venue à la porte et j’ai compris ce qui se passait. Quel soixante-neuf vous animait!

Lili se cache derrière une mèche de cheveux et demande :
- Non, tu es là depuis si longtemps. Tu es une voyeuse ? Tu n’as pas essayé de nous séparer, tu ne cries pas de colère, tu souris toujours. Ce n’est pas normal. Qu’y a-t-il de si risible ?

- Ne vois-tu pas sur quoi tu étais assise. Mon pauvre Jules, c’est la première fois que je vois ton sexe réduit à l’aspect d’une limace. Hi hi hi! Tu as présumé de tes forces ou tu meurs de trouille?

- Je voudrais te voir à ma place. Tu as entendu notre conversation ?

- Tu as choisi cette place, ne fais pas l’innocent. Votre conversation ne m’a pas échappé. Tu veux divorcer, Lili veut garder son mari, tu te retrouveras fatalement seul. Quel merdier pour un adepte de la sodomie. Enfin ne compte pas sur moi pour entreprendre les démarches du divorce. Vos galipettes m’amusent plus qu’elles ne me fâchent.

Lili réagit enfin :
- Tu ne demanderas pas le divorce. Tant mieux. Un divorce fait du bruit, finit par étaler ses causes. Je souhaite tenir Jean à l’écart de tous les racontars. Merci d’être aussi clémente avec Jules et d’épargner ma réputation. Tu souris encore. Que veux-tu de moi ? De Jules. Allez, laisse parler la nature, gueule enfin, vocifère, hurle, menace, mais de grâce cesse de sourire continuellement.

- Mon sourire te dérange ? Ben, je n’ai pas envie de crier ou de vitupérer. Au contraire la situation me réjouit, elle me libère, me permet d’exprimer des pensées que je n’aurais pas eu le courage d’énoncer devant Jules. Maintenant; tel qu’il est là, osera-t-il me rabrouer, me traiter de folle, de rêveuse si je vous ouvre mon cœur?

Lili ouvre le sien
- Ne le fais pas passer pour un bourreau. Ne cherche pas à l’humilier à cause de ce flagrant délit. Va raconter à tout le monde que tu es cocue pour la deuxième fois. Tout le monde se souviendra que je t’ai soufflé Jean. Ta deuxième infortune fera déferler des crises de rire. On dira partout que tu n’es pas capable de garder un homme.

- Il y a deux minutes tu craignais le scandale qui alerterait Jean. Voilà soudain que tu veux provoquer ce scandale; tu perds la boule. C’est dommage. On pourrait s’entendre.

- Je te vois venir avec tes gros sabots. Tu iras cafter tout à Jean ou tu obtiendras ce que tu veux. C’est ça ton idée de génie ? Parle, qu’attends-tu de moi; je te l’accorderai peut-être mais sans cet affreux recours au chantage.

- Ce soupçon ne t’honore pas. Je ne te fais pas chanter, je te le prouverai facilement dans quelques instants. En réalité grâce à vous, j’espère donner vie enfin à un ou deux fantasmes anciens
- Toi tu as un fantasme ! Tu avais peur de l’exposer ? C’est quelque chose de grave, de sale ou de honteux ? Un fantasme de femme, se moque Jules
Jules, bien que dans le pétrin, retrouve son rire :
- Tu aurais gardé secret un fantasme, toi la pipelette. Laisse-moi rire.

- Tu oublies bien vite ta situation lamentable, mon pauvre mari. Branle-toi, tu paraîtras moins ridicule. Pauvre oiseau mort, gelé. Oui je gardais mes fantasmes. J’en ai deux à réaliser, de quoi te rendre plus respectueux de ta femme. Pour commencer, quitte ce lit, étends-toi sur la descente de lit vilain toutou.

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