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Récit érotique écrit par Muse [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 12-01-2015 dans la catégorie Plus on est
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Depuis quelques temps je me doute que quelque chose se trame. Les allusions sont de plus en plus marquées à propos d’un séjour que mon mari me propose chez un de ses amis éleveurs et cavalier. Finalement il m’avoue que le gentleman est enthousiaste à l’idée de me connaitre. Ils ont parlé de nos jeux coquins, mais aussi chevaux, depuis un an qu’ils échangent via internet. L’homme est parait-il galant et complètement désireux de me séduire. JF lui a vanté mes mérites et montré mes poses en photos coquines, je souris en lui demandant s’il cherche à me vendre. Sa réponse tient dans le tendre et fougueux baiser qu’il me donne.
Il sera d’abord question de cheval et je déciderais de la suite…
Presque 3 heures de route dans la pampa argentine avant le portail imposant qui mène à l’estancia. L’allée d’eucalyptus est longée de lisses blanches tout du long des 2 km qui aboutissent à la demeure. Les chevaux sont partout. Miguel nous accueille. Elégant, souriant, cordial et prévenant, tout du gentleman, physique élancé un peu sec peut être. Baise main et mots de bienvenue, nous restons dans le vouvoiement.
On fait le tour des installations et de certains chevaux avant qu’il me présente celui qui m’est réservé. Un jeune qui semble avoir des prédispositions pour l’obstacle et dont Miguel souhaite me confier le dressage. Je le testerai en fin d’après midi, après le déjeuner et la sieste de tradition dans la campagne argentine.
L’homme est charmeur et me complimente sans détours, il sait qu’il ne choque pas mon mari et qu’il ne risque pas sa jalousie. Les mots sont choisis respectueusement même s’ils sont un peu convenus : « Muriel vous êtes charmante et délicieuse bien au-delà de ce que j’imaginais. Juan ne tarit pas d’éloge à votre propos mais il est loin de la réalité. Même ses photos ne brillent pas autant que l’éclat de votre visage » On est toujours flattée par les compliments même si je me doute de l’intérêt de notre hôte qui espère tout de même coucher avec moi, j’y suis sensible mais pas dupe, sourire. Cela dit l’homme est charmant et une sorte de connivence sympathique s’est déjà installée.
Quand on se retrouve dans notre chambre, pour la sieste, JF me questionne sur mon instinct face à Miguel. « Je ne sais pas, moi, on ne m’a rien proposé…. » Dans un sourire, ma réponse est accompagnée de mouvements sensuels qui feront retarder un peu la sieste…
Le poulain est dans la carrière. C’est impressionnant de se sentir ainsi en exhibition. Je me concentre sur le cheval, nous faisons connaissance et je fais le vide pour être seule avec lui. JF sait les chevaux qui me plaisent et me conviennent et c’est le cas. Le poulain s’approche finalement, observe et se laisse poser le licol. La relation se crée sans qu’on se cherche longtemps. J’ai déjà envie de m’occuper de lui. Les hommes observent autant le cheval que la silhouette en bottes et les fesses moulées de la cavalière. Je me fais naturellement séductrice en sourires, démarche ondulante, cheveux attachés sur la nuque et mouvements d’épaules et de hanches. L’ambiance me plait, je suis à l’aise dans cette bourgeoisie de bon ton…
Mon mari a donc décidé d’offrir sa femme à son copain, je vais jouer l’épouse docile. Les deux hommes espèrent que je vais entrer dans le jeu de la séduction et que la soirée sera coquine. Etre princesse d’un soir me tente, je vais me laisser porter par les circonstances qu’ils ne vont pas manquer de provoquer.
On quitte la carrière pour le patio ombragé, style colonial anglais au désordre organisé. J’aime ce confort discret et douillet où rien n’est dû au hasard et où pourtant la liberté semble de rigueur. Terre cuite, bois ciré, vitres à petits carreaux, cuir et parfums de fleurs et de cire se croisent. Le confort paisible d’une ambiance sensuelle. On passe du patio aux pièces de la maison sans le savoir, tout est ouvert et seule la pénombre indique au visiteur le changement de lieu.
Je décide de changer de tenue et je troque, bottes, culotte de cheval et soutien-gorge sportif pour une tenue plus adaptée à la soirée qui s’annonce. Tout en coton blanc : dentelles et petites fleurs brodées, bottines à lacet, courte culotte blanche floue qui dissimule à peine mon sexe lisse et doux et le soutien-gorge qui propose mes seins à celui qui le découvrira sous le chemisier transparent et fluide. Les dentelles de la jupe mi-longue laissent percevoir des parcelles de peau, sur les cuisses et la croupe, et quelques goutes de N° 5 en dernier rempart aux assauts que j’espère. J’obtiens l’effet escompté à mon retour auprès des gentlemen. Ils tentent de me déshabiller du regard et me félicitent mon bon gout. Miguel me tend une coupe tout en m’offrant un fauteuil de cuir entre les sièges des hommes à mes côtés. La conversation engagée sur les équidés glisse sans long détour vers les plaisirs de la vie et de plus en plus précisément sur ceux des désirs entre hommes et femmes.
Miguel me complimente et félicite JF en galant gentleman distingué et les mots se font de plus en plus précis et évocateurs de la sensualité. On échange déjà des sourires avec un brin de malice.
C’est JF qui à son habitude décide du bon moment pour oser. Il s’adresse à Miguel : « Muriel sait les photos que je t’ai montrées mais aussi les textes que tu as lus. » et donc Miguel enchaîne : « Vous êtes divine Muriel, vous dites les mots les plus crus avec un ton ingénu qui me fait chavirer. Je vous désire Muriel, inutile de le cacher, votre mari le sait et j’ai très envie que le plaisir vous enivre. Mais prenons le temps d’émoustiller nos papilles, vous êtes belle je souhaiterais faire durer ces instants » Je souris éberluée de tant d’audace directe sans trop savoir que répondre. Une gorgée de champagne sert de transition.
Il n’y a pas à proprement parler de basculement, les deux hommes tentent avec succès de m’entrainer vers les plaisirs qu’ils veulent m’offrir, d’abord en mots délicieux, avant les caresses subtiles. L’érotisme s’insinue entre nous trois, il effleure nos pensées, nos peaux, puis se répand en nous, nous envahit, nous englobe. Le corps entier s’échauffe, les regards pétillent, les salives sont plus abondantes, le sexe des hommes se tend progressivement dans l’espace réduit des boxers et mon entre cuisse s’humidifie de ces pensées. Rires plus pointus, éclats de voix plus saillants; ils vont oser les premiers gestes : les doigts qui s’attardent sur un bras, une main, puis le creux du cou pour un premier baiser en même temps qu’un compliment bien senti.
Qu’il est doux et particulièrement agréable de se sentir ainsi désirée par deux hommes qui partagent la même obsession, celle de me donner du plaisir. Aucun esprit de compétition entre eux, je vois, j’entends, je ressens leur connivence, leur désir commun de me voir m’abandonner à leurs caresses. Ils ont envie de me faire l’amour, de faire vibrer mon corps, d’entendre mes gémissements, de voir mes ondulations et mes convulsions. Qu’ils fassent ce qu’ils veulent, je m’offre.
Presque un rite, JF se lève, m’invite à danser et me glisse à peine perceptible « j’ai bien choisi ? Tu veux bien ? ». Ma réponse tient dans mes yeux qui se ferment et le basculement de mon bassin vers le sien. On reste ainsi collé le temps de quelques notes, puis ses mains nous séparent pour lui permettre de défaire les boutons du chemisier qu’il dépose sur une chaise. Lentement il me retourne face à Miguel « alors ? À toi les agrafes maintenant… » Et il me pousse vers son ami tout en gardant mes mains dans les siennes.
Miguel pose ses doigts dans mon dos, ils glissent sur ma peau sous le soutien-gorge qui se relâche sans attendre, les bretelles tombent et il regarde ma poitrine sans encore toucher. Ses yeux me brûlent littéralement. Je rougis de son émotion. Mes reins se creusent imperceptiblement je tends mon buste. Ses mains repassent devant et délicatement entourent et dessinent mes seins avant un premier baiser au milieu puis sur les tétons durs et pointus. Mon mari tient toujours mes mains, ainsi il peut suivre mes tensions. Je me laisse faire et m’abandonne aux gestes des hommes. Miguel continue l’effeuillage alors que mon mari m’offre à lui.
La peau est délicate les doigts fins et précis me font frémir. Miguel porte un parfum frais et pourtant masculin, l’application de ses mains se fait superficielle, comme s’il survolait ma peau. La chair de poule couvre mon corps lorsqu’il a défait mes bottines et que ses mains remontent mes cuisses sous la jupe.
Il la fait glisser et je me retrouve nue avec ma seule culotte indécente. Indécente ? Parce que je sais que mes lèvres sont visibles et qu’une auréole marque l’entrée de mon minou excité. La culotte glisse à son tour.
Mon mari, dans mon dos, tient mes poignets d’une main et son autre main enserre mes fesses, son index collé à l’entrée de mon petit trou. Il pousse mon bassin en avant pour tendre mon sexe à son ami. Miguel embrasse ma fente en petits baisers sur mes lèvres fermées encore et déjà bien mouillées. Sa langue glisse de bas en haut vers mon clito qui espère. Je gémis, ondule, résiste à la main de mon mari et pourtant j’ouvre mes cuisses. Miguel se relève et cette fois ses doigts lissent ma chatte et ouvrent imperceptiblement ma vulve. Je sens les volutes du parfum d’eau de mer de mes envies de luxure qui excite tant les hommes. Son autre main palpe mes seins qu’il embrasse et gobe. Il s’agenouille de nouveau pour lécher, picorer et visiter de sa langue mon sexe que la main de mon mari pousse vers lui. Excitée je suis, incapable de contrôler mes gestes et mes sons. Je tiens et guide la tête de Miguel vers mon clito qui réclame son attention. Il lèche, mordille, l’entoure et me fouille de deux doigts. Divin ! Mon mari continue de maintenir mes fesses et enserre ma poitrine de son autre main « tu aimes hein ! » « Tu aimes qu’on ait envie de toi ! » Il ne questionne pas il affirme en entrant un peu son doigt lubrifié de mes liqueurs dans mon anus. Je veux jouir sans attendre davantage, le besoin est là, après l’envie la nécessité impérieuse ! Ma main quitte les cheveux de Miguel pour appliquer en force deux doigts sur mon clito et l’agiter frénétiquement. Ne pas interrompre, continuer encore et encore. Oui, c’est ça…, ça y est…, je jouis ! JF soutient mon corps fébrile pendant les secondes de l’orgasme. Je me redresse et m’ébroue devant un Miguel éberlué visage luisant de ma mouille. Pudiquement, en un sourire sournois, je me réfugie derrière mon mari. Je l’enserre dans mes bras et ne manque pas de caresser au travers du pantalon sa virilité toute raide.
Miguel nous indique sa chambre pour un repos bienfaisant. L’endroit est, sans détour, érotique. Des miroirs en tête de lit et au pied, une armoire, elle aussi vitrée. Le plafond reflète les « dormeurs » aidé d’un éclairage étudié. Je m’allonge contre JF que j’aide à ôter ses vêtements. On se câline et quand Miguel réapparait JF l’invite à nous rejoindre sur mon côté disponible. Il dépose son kimono et s’allonge nu contre moi. Silence de chacun, tous absorbés à regarder les miroirs qui renvoient les images du trio. La princesse s’abandonne à ses chevaliers. Mon mari m’offre à son copain.
Pour la première fois j’ai cette sensation différente. Je suis le cadeau et mon mari me veut parfaite, telle qu’il m’a décrite à son ami. Il me pousse physiquement vers lui comme tout à l’heure avec sa main et maintenant en me faisant rouler vers et sur Miguel.
Cela ne me déplait pas au contraire, une sensation particulièrement perverse. Mon mari me demande implicitement de baiser avec un autre et je vais le faire. Une sorte de défi que je relève malicieuse et entreprenante. Je me fais princesse sensuelle pour émoustiller l’homme que je dois exciter, il doit me sentir prête à tous les démons physiques, prête à lui faire vivre et mesurer l’intensité de ses pulsions. Je me dois d’être femelle au service de ses plaisirs, de son excitation, de sa bandaison durable jusqu'à sa jouissance intense et me prendre comme un fou. De plus l’homme me plait et m’attire. Je glisse donc à califourchon sur Miguel et d’un regard je défie JF pour qu’il comprenne bien que je me donne toute entière à son ami, que je sais qu’il m’offre et que je ferais tout pour satisfaire son copain, que je serais le cadeau que les deux espèrent. Je vais être sensuelle et l’érotique baiseuse qu’il a décrite, femme de feu.
Au dessus de Miguel je m’empare de son membre dressé et plonge mon regard souriant, malicieusement dans le sien, avant d’ouvrir ma bouche sur sa queue. Je suce, joues creuses pour obtenir le premier jus lubrifiant des hommes. Ma main masturbe, ma langue titille la fente du gland, ma bouche pompe. Il se raidit, se cambre et souffle en redescendant son bassin dans le matelas. Je continue attentive et besogneuse. Son excitation et son plaisir troublent mon corps, je sais que je mouille terriblement. Je gère chaque spasme avant la limite que je veux garder en réserve. Pas question d’éjaculation maintenant il doit patienter, vibrer, s’épuiser de ses tensions extrêmes. Je dois être experte et parfaite. A l’écoute du corps et des sensations de l’homme que je dois combler, je me fais maîtresse de ses envies. Son plaisir est le mien. On dure, en ralentis et accélérations de fièvre. Encore un peu, encore beaucoup plus, il souffle, soupire. Je vais le faire entrer dans mon ventre. Il est temps qu’il me pénètre, que son sexe se tende dans le mien avide, que cette queue raide, toute dure, gonflée, entre en moi.
Je glisse mon corps au dessus du sien, son membre suit nos peaux brûlantes, mes seins à la hauteur de sa bouche, il peut les sucer, les gober et les peloter de ses mains douces. Ma main s’insinue entre nous pour se saisir du gourdin que je guide vers mon entrée. Redressée il peut voir, tout comme mon mari, le gland à la fente ouverte entrer lentement en moi, écarter mes lèvres, ouvrir mon petit orifice et s’engouffrer dans mes gémissements de femelle qui se sent prise. Je monte et descends, m’empale sur Miguel. Lui aussi râle et s’agrippe à mes cuisses, mes hanches, ma poitrine. Il veut mon bassin contre son pubis, et tripote mon clito découvert.
JF à côté se caresse activement.
Les miroirs renvoient les images obscènes de ces jeux de luxure. Nos regards à tous se croisent au travers des miroirs ou face à face. L’expression des plaisirs, des excitations, les ressentis, les désirs, tout le sexe s’exprime sur nos visages, nos imaginations en folie de ce partage.
Mes cris et gémissements se mélangent aux râles de mon amant tout comme les parfums envoûtants qui émanent de nos sexes. Frénétiques nous nous déchaînons, la sueur coule entre me seins remuants. Je jouis et tombe sur le côté en gardant Miguel en moi. On roule sur le lit. Maintenant, dressé sur ses bras il pilonne, bourre, mon ventre, sans que je reprenne souffle. Mes jambes enserrent son corps et mon bassin ouvert en grand tend mon sexe à sa queue. Je suis disponible pour encore. Alors j’encourage « continue oh continue ! » et il continue, le rut l’emporte, il me veut, il me baise, en force, en vigueur, en frénésie.
Un instant je vois au plafond ses fesses tendues qui plongent entre mes cuisses largement ouvertes, jambes croisées, pieds à la retourne quand le plaisir est au maximum. JF sur le dos se masturbe en nous regardant. Mon mari voit mes jambes s’ouvrir, mes doigts pétrir les fesses de mon amant. Il va voir l’instant précis où je vais recevoir la sève, le moment où Miguel va tapisser mon ventre de sa semence. J’attrape son bras que j’écrase entre mes doigts pour qu’il vibre de moi avec moi. Je sais qu’il va mouiller ses doigts, qu’il accompagnera le coït des amants, celui de sa femme avec son copain.
Excitation maximum, l’expression tellement perverse du trio. Ensemble dans l’instant de l’orgasme, Miguel remplit mon ventre de ses giclées, chaudes, intenses, espérées. Je tremble, il est tétanisé. Puis il retombe lentement sur moi écrase mon assouvissement de femelle repue. Je le garde encore sans bouger. Juste lui seul sent mon vagin, gober, sucer encore le bout de sa queue qui se détend lentement. Il embrasse ou plutôt mange le creux de mon cou. Il se retire. Je reste cuisses ouvertes dans cette impudeur qui plait tant à mon mari. Il peut voir la coulée blanche du sperme suinter de mon orifice rose et dilaté. Incapable de plus, je m’endors exténuée….
On dort à trois dans le même lit. Je suis à plat ventre, un bras sous la tête, l’autre sur l’épaule de JF. Une jambe mélangée entre celles de Miguel. À peine une petite interruption dans le sommeil pour offrir en simultané une fellation aux deux hommes Je rampe à reculons vers leur ventre pour faire lever les étendards. Envie de les matriser ensemble. Donner le même plaisir aux deux, sentir leurs tensions, leur envie, les queues raides entre mes doigts, dans ma bouche, entre mes lèvres, jusqu'à obtenir, en un court intervalle, la saillie de leur jus entre mes doigts. Mélanger ensuite une goutte de chacun sur le bout de ma langue avant d’avaler en souriant, perverse totalement, presque vicieuse…Ils ont subi, ils m‘ont regardée faire, ébaubis d’autant d’audace naturelle, tous en silence, devoir accompli, satisfaite des plaisirs offerts et du soulagement libéré, mains séchées dans le drap, retour vers le sommeil.
Au matin je sens le souffle de mon mari dans ma nuque « reste un peu au lit, Miguel va te réveiller, tu me raconteras… » Endormie encore, pas vraiment surprise, j’avais anticipé que ce scénario fasse partie du cadeau. Ma foi, la peine n’est pas trop insupportable. Sourire.
Quelques minutes ou moins et la main de Miguel glisse sur mes fesses Il caresse délicatement en survol. Chair de poule inévitable, j’arrondis ma croupe et je laisse le plaisir m’envelopper. Progressivement la main descend entre mes cuisses et remonte délicatement le long de ma fente. Imperceptiblement je me détends et ouvre les jambes de sorte que la main glisse maintenant entre mes lèvres qui s’humidifient. Premier couinement de contentement. Miguel persiste dans sa découverte. Lentement, longuement, il écarte d’un doigt puis de deux…je gémis et me tortille à plat sur le drap. Son autre main a glissé sous mon sein et le palpe. Délicieux ! Le plaisir envahi mon sexe, deux des doigts sont entrés et fouillent… Il continue en pressions alternantes avec trois doigts, je m’ouvre, m’écarte à son envie…
Je sais que je fais l’amour alors que mon mari est parti et qu’il imagine mes émotions, mes plaisirs, mon corps à la disposition de son copain. Il est forcément obsédé par l’imagination de mes galipettes avec Miguel et cela excite la perverse que je suis.
Les doigts ressortent pour longer mon sexe de l’extérieur jusqu’au clito et les trois doigts me pénètrent à nouveau. Je mouille et lubrifie copieusement cette main coquine. Je sens les doigts se raidir et se positionner comme s’il voulait entrer les cinq, la main entière, mon sein écrasé par son autre main….Il doit encore écarter, masturber, exciter. Je redresse ma croupe pour lui faciliter le chemin et m’ouvrir en grand. Il comprend que je veux bien cette intrusion grandiose. Je sais qu’elle va être ma jouissance ! Incontrôlable, toutes les étoiles ensemble ! Alors vas-y ! Je résiste à sa poussée pour qu’il enfonce sa main, et je crie mon plaisir immense dans le sommier. Je bave et crispe les draps sans contrôle. Il va entrer, je le sens, je veux m’ouvrir « vas-y, vas-y, ose !», je le pense et l’espère sans le dire. Les doigts raides palpent mon vagin trempé, encore un petit effort et sa main sera en moi. Cri rauque venu des entrailles étouffé dans le lit, son poing enfermé dans mon antre, je jouis en silence, tout le corps raidi, agité de tremblements inopinés, mouille d’un côté, larmes de l’autre. Un orgasme inoubliable, alors que son poignet ne bouge plus, juste ses doigts pressent tendrement ma muqueuse dans mon ventre plein!
Il retire délicatement sa main trempée de la mouille accumulée. Encore pantelante, il m’enjambe et fourre sans entrave sa queue dans mon vagin dilaté. Il embrasse mon cou au travers des cheveux trempés de sueur. Il me veut cette fois, il veut me prendre comme un fou. Son envie décuplée par ce qui vient de se jouer. Je suis dilatée, ouverte, ramollie, inondée….Il pilonne mon ventre ouvert, je ne peux serrer sa queue, mes muscles sont épuisés. Progressivement je m’allonge sur le lit et son corps m’écrase. Il glisse une main sous mon pubis deux doigts entourent son sexe à l’entrée de mes lèvres comme pour rétrécir mon trou dilaté. Je sens bien tout son membre limer l’intérieur, tout le devant de mon vagin enfoncé, et dessous encore, mon clito dans sa main ouverte comme pour recevoir son éjaculation. Il ne peut plus retenir son envie, ma jouissance extrême l’a excité au maximum. La chaleur de ses giclées tapisse mon ventre et chauffe mon corps entier, il jouit à son tour et moi encore avec lui. J’aspire tout de même son jus et resserre toutes mes forces sur le membre qui se vide en remplissant le mien. Son visage couvert de mes cheveux en vrac dissimulé dans mon cou qu’il mord délicatement et dont une marque restera quelques jours.
En sueur et repus, matelas défoncé. Il sort doucement, glisse sur le côté m’enlace, mon dos contre lui. Il bande encore un peu et les caresses survolées qu’il prodigue à mes seins, mon ventre et mes cuisses ravivent sa tension. Je suis bien et me complais dans cette situation. Il embrasse mon cou en relevant mes cheveux, lèche ou mordille tendrement mon épaule. « Muriel j’ai tant rêvé de vous ! C’est moi qui ai demandé cette faveur à Juan de pouvoir vous réveiller. Je ne savais pas si je pourrais vous faire l’amour devant lui. Bien sûr j’ai pu mais il m’a laissé au lit avec vous ce matin. Je suis heureux et … ».
J’écarte à peine les jambes pour qu’il se taise.
Son sexe entre sans qu’on le dirige et on fait une dernière fois l’amour ensemble. Un bras passé sous mon cou il empalme mon sein gauche et le pelote délicatement, de l’autre main il me caresse tout en douceur, les seins, le ventre, le cou, la poitrine encore, va et vient tendrement dans mon ventre, prolonge les caresses des cuisses aux cheveux, embrasse encore mon épaule, ma joue. Sa tête repose sur un coussin, ainsi nos regards se croisent dans la glace en face où toute ma nudité est exposée, nos sexes emboités, nos jambes mélangées. « Quelle femme ! Que vous êtes belle Muriel, votre poitrine me damne, vos jambes si longues, votre ventre plat, votre peau, vos sourires, tout en vous me plait ! », « Attention ne tombez pas amoureux ! » J’ajoute avec un sourire inquiet. « Si je n’étais l’ami de votre mari …je crois bien que si ! » silence gênant. « Je respecte votre couple Muriel mais ma position en ce moment montre combien vous me plaisez ». Cette fois il sourit et me rassure. Situation cocasse s’il en est, conversation surréaliste quand on sait que cet échange a lieu son sexe brandi dans le mien.
Alors il se cabre davantage et entame avec vigueur les va-et-vients qui réjouissent les femmes. Il me baise comme j’aime, doux et viril, presque tendre mais ardent. On maîtrise nos rythmes en cadences parfaites, l’intensité croit vers les sommets de l’excitation, frénétiquement, divinement. Il tourne un doigt sur mon clito juste au dessus de son sexe qui me pénètre. Je caresse le membre qui entre et sort de moi, je remonte aussi les boules pour sentir tout le désir de mon amant, je les aplatis comme pour les pousser vers mon intérieur, nos mains se croisent sur nos sexes. Quand je pars vers les étoiles, je sens ses spasmes dans mes doigts. Je regarde le miroir le plus longtemps possible pour voir le partage de notre orgasme. La sève chauffe mon ventre, le tapisse. Il me rempli de sa semence une fois encore. Nos corps cabrés et collés, Miguel poings fermés sur mes hanches me prend, je suis à lui. Epuisés, assouvis, nous sommes comblés…
Assoupis, j’ouvre les yeux, nous sommes encore enlacés, nos corps collés, son sexe détendu resté en moi…Je nous délie et retrouve la salle de bains. Je suis un peu pantoise de cette tendre scène, ce n’est pas que du sexe, mais une connivence autre...
Le temps des ablutions, JF me rejoint. « Alors doux ce réveil ? Tu te lèves seulement maintenant ?» Je réponds : « ben dis donc tu en sais quelque chose non ? » Estomaqué il me répond « ben non, voyons je m’occupais de charger le cheval qui ne voulait pas entrer dans le coral». Perverse à souhait je continue : « Je dois cela à Miguel alors ? Mon dieu quels Z’orgasmes Z incroyables ! Eh bé quel amant ! Il a apprécié ton cadeau je crois, en tout cas il a su me le faire ressentir, plusieurs fois même… ».
Je me dirige sautillante en souriant vers la cuisine, espiègle et plus perverse que jamais. Fatiguée aussi, mais de cette fatigue qui rend joyeuse et lascive, juste les yeux un peu cernés peut être….A plus tard le temps des questions.
On se retrouve tous trois pour le petit déjeuner.
JF scrute un moment d’intimité pour me questionner. Miguel couvre JF de compliments pour nos choix de vie et confirme que je suis une femme « ado-raable », une cavalière au tempérament de feu. Je dis malicieuse : « j’ai été ravie d’être votre cadeau, vous l’avez peut être remarqué ? », « Vous n’étiez point un cadeau mais le trésor de Juan qu’il m’a confié de trop courts instants ». Quel délicieux gentleman vraiment…JF peine à maîtriser sa curiosité anxieuse.
Je fais encore languir mon mari jusqu’à ce qu’on reprenne la route.
Bien sûr on devra s’arrêter pour conclure mes descriptions…comme des ados, à l’arrière de la voiture. Tant pis pour les cernes… Sourire.
Il sera d’abord question de cheval et je déciderais de la suite…
Presque 3 heures de route dans la pampa argentine avant le portail imposant qui mène à l’estancia. L’allée d’eucalyptus est longée de lisses blanches tout du long des 2 km qui aboutissent à la demeure. Les chevaux sont partout. Miguel nous accueille. Elégant, souriant, cordial et prévenant, tout du gentleman, physique élancé un peu sec peut être. Baise main et mots de bienvenue, nous restons dans le vouvoiement.
On fait le tour des installations et de certains chevaux avant qu’il me présente celui qui m’est réservé. Un jeune qui semble avoir des prédispositions pour l’obstacle et dont Miguel souhaite me confier le dressage. Je le testerai en fin d’après midi, après le déjeuner et la sieste de tradition dans la campagne argentine.
L’homme est charmeur et me complimente sans détours, il sait qu’il ne choque pas mon mari et qu’il ne risque pas sa jalousie. Les mots sont choisis respectueusement même s’ils sont un peu convenus : « Muriel vous êtes charmante et délicieuse bien au-delà de ce que j’imaginais. Juan ne tarit pas d’éloge à votre propos mais il est loin de la réalité. Même ses photos ne brillent pas autant que l’éclat de votre visage » On est toujours flattée par les compliments même si je me doute de l’intérêt de notre hôte qui espère tout de même coucher avec moi, j’y suis sensible mais pas dupe, sourire. Cela dit l’homme est charmant et une sorte de connivence sympathique s’est déjà installée.
Quand on se retrouve dans notre chambre, pour la sieste, JF me questionne sur mon instinct face à Miguel. « Je ne sais pas, moi, on ne m’a rien proposé…. » Dans un sourire, ma réponse est accompagnée de mouvements sensuels qui feront retarder un peu la sieste…
Le poulain est dans la carrière. C’est impressionnant de se sentir ainsi en exhibition. Je me concentre sur le cheval, nous faisons connaissance et je fais le vide pour être seule avec lui. JF sait les chevaux qui me plaisent et me conviennent et c’est le cas. Le poulain s’approche finalement, observe et se laisse poser le licol. La relation se crée sans qu’on se cherche longtemps. J’ai déjà envie de m’occuper de lui. Les hommes observent autant le cheval que la silhouette en bottes et les fesses moulées de la cavalière. Je me fais naturellement séductrice en sourires, démarche ondulante, cheveux attachés sur la nuque et mouvements d’épaules et de hanches. L’ambiance me plait, je suis à l’aise dans cette bourgeoisie de bon ton…
Mon mari a donc décidé d’offrir sa femme à son copain, je vais jouer l’épouse docile. Les deux hommes espèrent que je vais entrer dans le jeu de la séduction et que la soirée sera coquine. Etre princesse d’un soir me tente, je vais me laisser porter par les circonstances qu’ils ne vont pas manquer de provoquer.
On quitte la carrière pour le patio ombragé, style colonial anglais au désordre organisé. J’aime ce confort discret et douillet où rien n’est dû au hasard et où pourtant la liberté semble de rigueur. Terre cuite, bois ciré, vitres à petits carreaux, cuir et parfums de fleurs et de cire se croisent. Le confort paisible d’une ambiance sensuelle. On passe du patio aux pièces de la maison sans le savoir, tout est ouvert et seule la pénombre indique au visiteur le changement de lieu.
Je décide de changer de tenue et je troque, bottes, culotte de cheval et soutien-gorge sportif pour une tenue plus adaptée à la soirée qui s’annonce. Tout en coton blanc : dentelles et petites fleurs brodées, bottines à lacet, courte culotte blanche floue qui dissimule à peine mon sexe lisse et doux et le soutien-gorge qui propose mes seins à celui qui le découvrira sous le chemisier transparent et fluide. Les dentelles de la jupe mi-longue laissent percevoir des parcelles de peau, sur les cuisses et la croupe, et quelques goutes de N° 5 en dernier rempart aux assauts que j’espère. J’obtiens l’effet escompté à mon retour auprès des gentlemen. Ils tentent de me déshabiller du regard et me félicitent mon bon gout. Miguel me tend une coupe tout en m’offrant un fauteuil de cuir entre les sièges des hommes à mes côtés. La conversation engagée sur les équidés glisse sans long détour vers les plaisirs de la vie et de plus en plus précisément sur ceux des désirs entre hommes et femmes.
Miguel me complimente et félicite JF en galant gentleman distingué et les mots se font de plus en plus précis et évocateurs de la sensualité. On échange déjà des sourires avec un brin de malice.
C’est JF qui à son habitude décide du bon moment pour oser. Il s’adresse à Miguel : « Muriel sait les photos que je t’ai montrées mais aussi les textes que tu as lus. » et donc Miguel enchaîne : « Vous êtes divine Muriel, vous dites les mots les plus crus avec un ton ingénu qui me fait chavirer. Je vous désire Muriel, inutile de le cacher, votre mari le sait et j’ai très envie que le plaisir vous enivre. Mais prenons le temps d’émoustiller nos papilles, vous êtes belle je souhaiterais faire durer ces instants » Je souris éberluée de tant d’audace directe sans trop savoir que répondre. Une gorgée de champagne sert de transition.
Il n’y a pas à proprement parler de basculement, les deux hommes tentent avec succès de m’entrainer vers les plaisirs qu’ils veulent m’offrir, d’abord en mots délicieux, avant les caresses subtiles. L’érotisme s’insinue entre nous trois, il effleure nos pensées, nos peaux, puis se répand en nous, nous envahit, nous englobe. Le corps entier s’échauffe, les regards pétillent, les salives sont plus abondantes, le sexe des hommes se tend progressivement dans l’espace réduit des boxers et mon entre cuisse s’humidifie de ces pensées. Rires plus pointus, éclats de voix plus saillants; ils vont oser les premiers gestes : les doigts qui s’attardent sur un bras, une main, puis le creux du cou pour un premier baiser en même temps qu’un compliment bien senti.
Qu’il est doux et particulièrement agréable de se sentir ainsi désirée par deux hommes qui partagent la même obsession, celle de me donner du plaisir. Aucun esprit de compétition entre eux, je vois, j’entends, je ressens leur connivence, leur désir commun de me voir m’abandonner à leurs caresses. Ils ont envie de me faire l’amour, de faire vibrer mon corps, d’entendre mes gémissements, de voir mes ondulations et mes convulsions. Qu’ils fassent ce qu’ils veulent, je m’offre.
Presque un rite, JF se lève, m’invite à danser et me glisse à peine perceptible « j’ai bien choisi ? Tu veux bien ? ». Ma réponse tient dans mes yeux qui se ferment et le basculement de mon bassin vers le sien. On reste ainsi collé le temps de quelques notes, puis ses mains nous séparent pour lui permettre de défaire les boutons du chemisier qu’il dépose sur une chaise. Lentement il me retourne face à Miguel « alors ? À toi les agrafes maintenant… » Et il me pousse vers son ami tout en gardant mes mains dans les siennes.
Miguel pose ses doigts dans mon dos, ils glissent sur ma peau sous le soutien-gorge qui se relâche sans attendre, les bretelles tombent et il regarde ma poitrine sans encore toucher. Ses yeux me brûlent littéralement. Je rougis de son émotion. Mes reins se creusent imperceptiblement je tends mon buste. Ses mains repassent devant et délicatement entourent et dessinent mes seins avant un premier baiser au milieu puis sur les tétons durs et pointus. Mon mari tient toujours mes mains, ainsi il peut suivre mes tensions. Je me laisse faire et m’abandonne aux gestes des hommes. Miguel continue l’effeuillage alors que mon mari m’offre à lui.
La peau est délicate les doigts fins et précis me font frémir. Miguel porte un parfum frais et pourtant masculin, l’application de ses mains se fait superficielle, comme s’il survolait ma peau. La chair de poule couvre mon corps lorsqu’il a défait mes bottines et que ses mains remontent mes cuisses sous la jupe.
Il la fait glisser et je me retrouve nue avec ma seule culotte indécente. Indécente ? Parce que je sais que mes lèvres sont visibles et qu’une auréole marque l’entrée de mon minou excité. La culotte glisse à son tour.
Mon mari, dans mon dos, tient mes poignets d’une main et son autre main enserre mes fesses, son index collé à l’entrée de mon petit trou. Il pousse mon bassin en avant pour tendre mon sexe à son ami. Miguel embrasse ma fente en petits baisers sur mes lèvres fermées encore et déjà bien mouillées. Sa langue glisse de bas en haut vers mon clito qui espère. Je gémis, ondule, résiste à la main de mon mari et pourtant j’ouvre mes cuisses. Miguel se relève et cette fois ses doigts lissent ma chatte et ouvrent imperceptiblement ma vulve. Je sens les volutes du parfum d’eau de mer de mes envies de luxure qui excite tant les hommes. Son autre main palpe mes seins qu’il embrasse et gobe. Il s’agenouille de nouveau pour lécher, picorer et visiter de sa langue mon sexe que la main de mon mari pousse vers lui. Excitée je suis, incapable de contrôler mes gestes et mes sons. Je tiens et guide la tête de Miguel vers mon clito qui réclame son attention. Il lèche, mordille, l’entoure et me fouille de deux doigts. Divin ! Mon mari continue de maintenir mes fesses et enserre ma poitrine de son autre main « tu aimes hein ! » « Tu aimes qu’on ait envie de toi ! » Il ne questionne pas il affirme en entrant un peu son doigt lubrifié de mes liqueurs dans mon anus. Je veux jouir sans attendre davantage, le besoin est là, après l’envie la nécessité impérieuse ! Ma main quitte les cheveux de Miguel pour appliquer en force deux doigts sur mon clito et l’agiter frénétiquement. Ne pas interrompre, continuer encore et encore. Oui, c’est ça…, ça y est…, je jouis ! JF soutient mon corps fébrile pendant les secondes de l’orgasme. Je me redresse et m’ébroue devant un Miguel éberlué visage luisant de ma mouille. Pudiquement, en un sourire sournois, je me réfugie derrière mon mari. Je l’enserre dans mes bras et ne manque pas de caresser au travers du pantalon sa virilité toute raide.
Miguel nous indique sa chambre pour un repos bienfaisant. L’endroit est, sans détour, érotique. Des miroirs en tête de lit et au pied, une armoire, elle aussi vitrée. Le plafond reflète les « dormeurs » aidé d’un éclairage étudié. Je m’allonge contre JF que j’aide à ôter ses vêtements. On se câline et quand Miguel réapparait JF l’invite à nous rejoindre sur mon côté disponible. Il dépose son kimono et s’allonge nu contre moi. Silence de chacun, tous absorbés à regarder les miroirs qui renvoient les images du trio. La princesse s’abandonne à ses chevaliers. Mon mari m’offre à son copain.
Pour la première fois j’ai cette sensation différente. Je suis le cadeau et mon mari me veut parfaite, telle qu’il m’a décrite à son ami. Il me pousse physiquement vers lui comme tout à l’heure avec sa main et maintenant en me faisant rouler vers et sur Miguel.
Cela ne me déplait pas au contraire, une sensation particulièrement perverse. Mon mari me demande implicitement de baiser avec un autre et je vais le faire. Une sorte de défi que je relève malicieuse et entreprenante. Je me fais princesse sensuelle pour émoustiller l’homme que je dois exciter, il doit me sentir prête à tous les démons physiques, prête à lui faire vivre et mesurer l’intensité de ses pulsions. Je me dois d’être femelle au service de ses plaisirs, de son excitation, de sa bandaison durable jusqu'à sa jouissance intense et me prendre comme un fou. De plus l’homme me plait et m’attire. Je glisse donc à califourchon sur Miguel et d’un regard je défie JF pour qu’il comprenne bien que je me donne toute entière à son ami, que je sais qu’il m’offre et que je ferais tout pour satisfaire son copain, que je serais le cadeau que les deux espèrent. Je vais être sensuelle et l’érotique baiseuse qu’il a décrite, femme de feu.
Au dessus de Miguel je m’empare de son membre dressé et plonge mon regard souriant, malicieusement dans le sien, avant d’ouvrir ma bouche sur sa queue. Je suce, joues creuses pour obtenir le premier jus lubrifiant des hommes. Ma main masturbe, ma langue titille la fente du gland, ma bouche pompe. Il se raidit, se cambre et souffle en redescendant son bassin dans le matelas. Je continue attentive et besogneuse. Son excitation et son plaisir troublent mon corps, je sais que je mouille terriblement. Je gère chaque spasme avant la limite que je veux garder en réserve. Pas question d’éjaculation maintenant il doit patienter, vibrer, s’épuiser de ses tensions extrêmes. Je dois être experte et parfaite. A l’écoute du corps et des sensations de l’homme que je dois combler, je me fais maîtresse de ses envies. Son plaisir est le mien. On dure, en ralentis et accélérations de fièvre. Encore un peu, encore beaucoup plus, il souffle, soupire. Je vais le faire entrer dans mon ventre. Il est temps qu’il me pénètre, que son sexe se tende dans le mien avide, que cette queue raide, toute dure, gonflée, entre en moi.
Je glisse mon corps au dessus du sien, son membre suit nos peaux brûlantes, mes seins à la hauteur de sa bouche, il peut les sucer, les gober et les peloter de ses mains douces. Ma main s’insinue entre nous pour se saisir du gourdin que je guide vers mon entrée. Redressée il peut voir, tout comme mon mari, le gland à la fente ouverte entrer lentement en moi, écarter mes lèvres, ouvrir mon petit orifice et s’engouffrer dans mes gémissements de femelle qui se sent prise. Je monte et descends, m’empale sur Miguel. Lui aussi râle et s’agrippe à mes cuisses, mes hanches, ma poitrine. Il veut mon bassin contre son pubis, et tripote mon clito découvert.
JF à côté se caresse activement.
Les miroirs renvoient les images obscènes de ces jeux de luxure. Nos regards à tous se croisent au travers des miroirs ou face à face. L’expression des plaisirs, des excitations, les ressentis, les désirs, tout le sexe s’exprime sur nos visages, nos imaginations en folie de ce partage.
Mes cris et gémissements se mélangent aux râles de mon amant tout comme les parfums envoûtants qui émanent de nos sexes. Frénétiques nous nous déchaînons, la sueur coule entre me seins remuants. Je jouis et tombe sur le côté en gardant Miguel en moi. On roule sur le lit. Maintenant, dressé sur ses bras il pilonne, bourre, mon ventre, sans que je reprenne souffle. Mes jambes enserrent son corps et mon bassin ouvert en grand tend mon sexe à sa queue. Je suis disponible pour encore. Alors j’encourage « continue oh continue ! » et il continue, le rut l’emporte, il me veut, il me baise, en force, en vigueur, en frénésie.
Un instant je vois au plafond ses fesses tendues qui plongent entre mes cuisses largement ouvertes, jambes croisées, pieds à la retourne quand le plaisir est au maximum. JF sur le dos se masturbe en nous regardant. Mon mari voit mes jambes s’ouvrir, mes doigts pétrir les fesses de mon amant. Il va voir l’instant précis où je vais recevoir la sève, le moment où Miguel va tapisser mon ventre de sa semence. J’attrape son bras que j’écrase entre mes doigts pour qu’il vibre de moi avec moi. Je sais qu’il va mouiller ses doigts, qu’il accompagnera le coït des amants, celui de sa femme avec son copain.
Excitation maximum, l’expression tellement perverse du trio. Ensemble dans l’instant de l’orgasme, Miguel remplit mon ventre de ses giclées, chaudes, intenses, espérées. Je tremble, il est tétanisé. Puis il retombe lentement sur moi écrase mon assouvissement de femelle repue. Je le garde encore sans bouger. Juste lui seul sent mon vagin, gober, sucer encore le bout de sa queue qui se détend lentement. Il embrasse ou plutôt mange le creux de mon cou. Il se retire. Je reste cuisses ouvertes dans cette impudeur qui plait tant à mon mari. Il peut voir la coulée blanche du sperme suinter de mon orifice rose et dilaté. Incapable de plus, je m’endors exténuée….
On dort à trois dans le même lit. Je suis à plat ventre, un bras sous la tête, l’autre sur l’épaule de JF. Une jambe mélangée entre celles de Miguel. À peine une petite interruption dans le sommeil pour offrir en simultané une fellation aux deux hommes Je rampe à reculons vers leur ventre pour faire lever les étendards. Envie de les matriser ensemble. Donner le même plaisir aux deux, sentir leurs tensions, leur envie, les queues raides entre mes doigts, dans ma bouche, entre mes lèvres, jusqu'à obtenir, en un court intervalle, la saillie de leur jus entre mes doigts. Mélanger ensuite une goutte de chacun sur le bout de ma langue avant d’avaler en souriant, perverse totalement, presque vicieuse…Ils ont subi, ils m‘ont regardée faire, ébaubis d’autant d’audace naturelle, tous en silence, devoir accompli, satisfaite des plaisirs offerts et du soulagement libéré, mains séchées dans le drap, retour vers le sommeil.
Au matin je sens le souffle de mon mari dans ma nuque « reste un peu au lit, Miguel va te réveiller, tu me raconteras… » Endormie encore, pas vraiment surprise, j’avais anticipé que ce scénario fasse partie du cadeau. Ma foi, la peine n’est pas trop insupportable. Sourire.
Quelques minutes ou moins et la main de Miguel glisse sur mes fesses Il caresse délicatement en survol. Chair de poule inévitable, j’arrondis ma croupe et je laisse le plaisir m’envelopper. Progressivement la main descend entre mes cuisses et remonte délicatement le long de ma fente. Imperceptiblement je me détends et ouvre les jambes de sorte que la main glisse maintenant entre mes lèvres qui s’humidifient. Premier couinement de contentement. Miguel persiste dans sa découverte. Lentement, longuement, il écarte d’un doigt puis de deux…je gémis et me tortille à plat sur le drap. Son autre main a glissé sous mon sein et le palpe. Délicieux ! Le plaisir envahi mon sexe, deux des doigts sont entrés et fouillent… Il continue en pressions alternantes avec trois doigts, je m’ouvre, m’écarte à son envie…
Je sais que je fais l’amour alors que mon mari est parti et qu’il imagine mes émotions, mes plaisirs, mon corps à la disposition de son copain. Il est forcément obsédé par l’imagination de mes galipettes avec Miguel et cela excite la perverse que je suis.
Les doigts ressortent pour longer mon sexe de l’extérieur jusqu’au clito et les trois doigts me pénètrent à nouveau. Je mouille et lubrifie copieusement cette main coquine. Je sens les doigts se raidir et se positionner comme s’il voulait entrer les cinq, la main entière, mon sein écrasé par son autre main….Il doit encore écarter, masturber, exciter. Je redresse ma croupe pour lui faciliter le chemin et m’ouvrir en grand. Il comprend que je veux bien cette intrusion grandiose. Je sais qu’elle va être ma jouissance ! Incontrôlable, toutes les étoiles ensemble ! Alors vas-y ! Je résiste à sa poussée pour qu’il enfonce sa main, et je crie mon plaisir immense dans le sommier. Je bave et crispe les draps sans contrôle. Il va entrer, je le sens, je veux m’ouvrir « vas-y, vas-y, ose !», je le pense et l’espère sans le dire. Les doigts raides palpent mon vagin trempé, encore un petit effort et sa main sera en moi. Cri rauque venu des entrailles étouffé dans le lit, son poing enfermé dans mon antre, je jouis en silence, tout le corps raidi, agité de tremblements inopinés, mouille d’un côté, larmes de l’autre. Un orgasme inoubliable, alors que son poignet ne bouge plus, juste ses doigts pressent tendrement ma muqueuse dans mon ventre plein!
Il retire délicatement sa main trempée de la mouille accumulée. Encore pantelante, il m’enjambe et fourre sans entrave sa queue dans mon vagin dilaté. Il embrasse mon cou au travers des cheveux trempés de sueur. Il me veut cette fois, il veut me prendre comme un fou. Son envie décuplée par ce qui vient de se jouer. Je suis dilatée, ouverte, ramollie, inondée….Il pilonne mon ventre ouvert, je ne peux serrer sa queue, mes muscles sont épuisés. Progressivement je m’allonge sur le lit et son corps m’écrase. Il glisse une main sous mon pubis deux doigts entourent son sexe à l’entrée de mes lèvres comme pour rétrécir mon trou dilaté. Je sens bien tout son membre limer l’intérieur, tout le devant de mon vagin enfoncé, et dessous encore, mon clito dans sa main ouverte comme pour recevoir son éjaculation. Il ne peut plus retenir son envie, ma jouissance extrême l’a excité au maximum. La chaleur de ses giclées tapisse mon ventre et chauffe mon corps entier, il jouit à son tour et moi encore avec lui. J’aspire tout de même son jus et resserre toutes mes forces sur le membre qui se vide en remplissant le mien. Son visage couvert de mes cheveux en vrac dissimulé dans mon cou qu’il mord délicatement et dont une marque restera quelques jours.
En sueur et repus, matelas défoncé. Il sort doucement, glisse sur le côté m’enlace, mon dos contre lui. Il bande encore un peu et les caresses survolées qu’il prodigue à mes seins, mon ventre et mes cuisses ravivent sa tension. Je suis bien et me complais dans cette situation. Il embrasse mon cou en relevant mes cheveux, lèche ou mordille tendrement mon épaule. « Muriel j’ai tant rêvé de vous ! C’est moi qui ai demandé cette faveur à Juan de pouvoir vous réveiller. Je ne savais pas si je pourrais vous faire l’amour devant lui. Bien sûr j’ai pu mais il m’a laissé au lit avec vous ce matin. Je suis heureux et … ».
J’écarte à peine les jambes pour qu’il se taise.
Son sexe entre sans qu’on le dirige et on fait une dernière fois l’amour ensemble. Un bras passé sous mon cou il empalme mon sein gauche et le pelote délicatement, de l’autre main il me caresse tout en douceur, les seins, le ventre, le cou, la poitrine encore, va et vient tendrement dans mon ventre, prolonge les caresses des cuisses aux cheveux, embrasse encore mon épaule, ma joue. Sa tête repose sur un coussin, ainsi nos regards se croisent dans la glace en face où toute ma nudité est exposée, nos sexes emboités, nos jambes mélangées. « Quelle femme ! Que vous êtes belle Muriel, votre poitrine me damne, vos jambes si longues, votre ventre plat, votre peau, vos sourires, tout en vous me plait ! », « Attention ne tombez pas amoureux ! » J’ajoute avec un sourire inquiet. « Si je n’étais l’ami de votre mari …je crois bien que si ! » silence gênant. « Je respecte votre couple Muriel mais ma position en ce moment montre combien vous me plaisez ». Cette fois il sourit et me rassure. Situation cocasse s’il en est, conversation surréaliste quand on sait que cet échange a lieu son sexe brandi dans le mien.
Alors il se cabre davantage et entame avec vigueur les va-et-vients qui réjouissent les femmes. Il me baise comme j’aime, doux et viril, presque tendre mais ardent. On maîtrise nos rythmes en cadences parfaites, l’intensité croit vers les sommets de l’excitation, frénétiquement, divinement. Il tourne un doigt sur mon clito juste au dessus de son sexe qui me pénètre. Je caresse le membre qui entre et sort de moi, je remonte aussi les boules pour sentir tout le désir de mon amant, je les aplatis comme pour les pousser vers mon intérieur, nos mains se croisent sur nos sexes. Quand je pars vers les étoiles, je sens ses spasmes dans mes doigts. Je regarde le miroir le plus longtemps possible pour voir le partage de notre orgasme. La sève chauffe mon ventre, le tapisse. Il me rempli de sa semence une fois encore. Nos corps cabrés et collés, Miguel poings fermés sur mes hanches me prend, je suis à lui. Epuisés, assouvis, nous sommes comblés…
Assoupis, j’ouvre les yeux, nous sommes encore enlacés, nos corps collés, son sexe détendu resté en moi…Je nous délie et retrouve la salle de bains. Je suis un peu pantoise de cette tendre scène, ce n’est pas que du sexe, mais une connivence autre...
Le temps des ablutions, JF me rejoint. « Alors doux ce réveil ? Tu te lèves seulement maintenant ?» Je réponds : « ben dis donc tu en sais quelque chose non ? » Estomaqué il me répond « ben non, voyons je m’occupais de charger le cheval qui ne voulait pas entrer dans le coral». Perverse à souhait je continue : « Je dois cela à Miguel alors ? Mon dieu quels Z’orgasmes Z incroyables ! Eh bé quel amant ! Il a apprécié ton cadeau je crois, en tout cas il a su me le faire ressentir, plusieurs fois même… ».
Je me dirige sautillante en souriant vers la cuisine, espiègle et plus perverse que jamais. Fatiguée aussi, mais de cette fatigue qui rend joyeuse et lascive, juste les yeux un peu cernés peut être….A plus tard le temps des questions.
On se retrouve tous trois pour le petit déjeuner.
JF scrute un moment d’intimité pour me questionner. Miguel couvre JF de compliments pour nos choix de vie et confirme que je suis une femme « ado-raable », une cavalière au tempérament de feu. Je dis malicieuse : « j’ai été ravie d’être votre cadeau, vous l’avez peut être remarqué ? », « Vous n’étiez point un cadeau mais le trésor de Juan qu’il m’a confié de trop courts instants ». Quel délicieux gentleman vraiment…JF peine à maîtriser sa curiosité anxieuse.
Je fais encore languir mon mari jusqu’à ce qu’on reprenne la route.
Bien sûr on devra s’arrêter pour conclure mes descriptions…comme des ados, à l’arrière de la voiture. Tant pis pour les cernes… Sourire.
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7 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
On nique avec l’amant et fait l’amour avec le mari !!!
Muse, je suis encore toute troublée après cette lecture. Vous nous menez à travers des paysages, des odeurs, des couleurs qu'on en est tout surpris de vous retrouver nue et nous en train de sentir des frémissements dans nos intimités. Je vous adore, humblement.
bsr,l'histoire ma vraiment plut,je fantasme que ma femme soit comme ça,a bientot.
Pierre, adorable lecteur et écrivain. MERCI, je vais réfléchir ou se trouve le paradis de la femme en dehors des seins?...sourire, il nous faut plus que deux globes si ça se trouve?...Bises
Bernard, je peux te tutoyer? sourire, en avant première la lecture je crois bien? BISES
Sublime !
« Le paradis de la terre se trouve sur le dos des chevaux, dans le fouillement des livres, ou bien entre les deux seins d'une femme ». (Abd El Kader. 1864).
Ce texte résume bien ce que Muriel, cette « cavalière au tempérament de feu » a voulu exprimer dans cette vie autour des équidés, de l'écriture et de la femme sublime qu'elle représente lorsque « La princesse s'abandonne à ses chevaliers quand son mari l'offre à son copain Miguel ».
« Le paradis de la terre se trouve sur le dos des chevaux, dans le fouillement des livres, ou bien entre les deux seins d'une femme ». (Abd El Kader. 1864).
Ce texte résume bien ce que Muriel, cette « cavalière au tempérament de feu » a voulu exprimer dans cette vie autour des équidés, de l'écriture et de la femme sublime qu'elle représente lorsque « La princesse s'abandonne à ses chevaliers quand son mari l'offre à son copain Miguel ».
Merci Muse, vous êtes la conteuse hors paire d'une expérience particulièrement excitante.
Je l'ai vécue avec beaucoup d'intensité !
Je l'ai vécue avec beaucoup d'intensité !