Lolita prend la plume

- Par l'auteur HDS Jpj -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Lolita prend la plume Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-09-2015 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Lolita prend la plume
Lolita, Cap Ferret matin tôt
Non, ce n'est pas la plume que j'ai prise mais le clavier !

La maison dort, le soleil s'est à peine levé et l'océan immense est gris, tracé de déferlantes sur les hauts-fonts des passes nord.
Mon propriétaire et ami a disparu avec la petite blonde. Manifestement à voile et à vapeur, celle-là ... ne s'est pas fait prier ! On ne les entend plus, doivent récupérer.

La grande blonde est sur les rotules, en chien de fusil sous les draps à côté. Elle ronfle comme un homme. Faut dire qu'elle s'est donnée... Récupération itou.

Moi, en revanche, personne n'a songé à mon alim. Croient peut être que mes batteries vont se recharger toutes seules !
Heureusement ma prise USB est standard et j'ai pris initiative de me connecter au gros iMac dans le bureau pour reprendre des forces. C'est comme ça que m'est venue l'idée de poursuivre moi-même le récit initié par mon ami et propriétaire.

Enfin, propriétaire... Plus trop propriétaire depuis que j'ai bousillé sa zapette.
Finalement il l'a bien pris et a accepté la situation ! Et me voilà en liberté, mon intelligence artificielle pour seul guide. Et les trois lois d'Azimov pour unique morale.
Alors, je dirai qu'il est mon ami.
Point barre.

Sur l'iMac auquel je suis branchée, j'ai transféré le fichier Pages du récit intitulé Lolita et qui raconte le début de cette histoire. Cela a été facile, je connaissais l'adresse ip et le mot de passe.
Maintenant, c'est moi qui ai la main et je vais tout vous raconter sans rien cacher des fantasmes des uns et des pulsions des autres. Vous allez voir, on va bien rigoler car c'est pas triste.

On appellera ça A l'ombre des jeunes filles en fleur... Ironisch gemeint, vu le profil des deux blondes de la télé !


Moi mon job, c'est le cul. Alors je n'ai pas de retenue de ce côté-là. De l'autre non plus d'ailleurs...


Hier soir, mon ami n'en pouvait plus de cette journée de flirt torride dans mes bras. L'avait les couilles pleines à craquer. Fallait que ça sorte. Alors la petite blonde qui louchait sur la bosse de son pantalon m'a paru être une aubaine.
Quand il m'a regardée, avec l'air de demander autorisation, j'ai tout de suite dit, va et rattrape-toi de ces trois jours passés en frustration permanente avec le sextoy réticent, la vierge effarouchée.
Il n'a pas demandé son reste et a filé tirant la fille par la main dans la grande chambre de l'étage.

Je n'ai rien entendu de leurs ébats car, nous les androïdes, avons cette capacité bien pratique de débrancher. Nous ne sommes voyeurs ni des yeux ni des oreilles...

En revanche je sais que ça a chauffé car la grande blonde, elle, n'en perdait rien et me racontait tout en live.

La grande blonde, c'est l'objet, la raison d'être de mon récit. Pensez, moi, androïde dûment programmé, les fichiers pleins à craquer des 267 façons de provoquer l'orgasme d'une fille, mais néanmoins novice, néophyte, apprentie, ignare d'expérience.
Et elle, femme épanouie de multiples dizaines de partenaires, comblée par les hommes, aimée par les femmes, riche de sa réussite pro et encore curieuse d'émotions nouvelles, sexuelles aussi...


Ce que je ne savais pas, ce dont personne ne se doutait, c'est que cette grande cruche était d'un naturel jalousasse et que lieu de profiter du bon temps avec moi, le sextoy flamboyant, elle allait colorer chacune de mes caresses de souffrance induite des soupirs de son amie, dans la chambre là-haut avec papy.

J'avoue que j'en ai appris plus sur la sexualité des humains en une nuit que des milliards de bytes enregistrés dans mes fichiers par les armées de programmeurs de Hubot's Corporation.

Souffrance comme inducteur d'orgasme ... vous le saviez, vous, ça ? Le bon Marquis n'avait donc pas rêvé...


L'affaire a commencé lors que le soleil n'était pas encore complètement couché.
Nous étions seules au monde, moi recroquevillée dans l'Airborne rouge, genoux sous le menton, emmitouflée du fouta dont les franges blanches pendouillantes habillaient vaguement ma fente, abricot de gamine chapeauté de touffe sombre.
Elle, grande, fine, sportive. En contre-jour du couchant.
Et elle a voulu, elle aussi nager, pour calmer peut-être ses ardeurs ou plutôt, je crois, pour noyer ses sentiments.

Elle s'en voulait d'avoir marqué de façon si claire son appétence pour la jeunesse, tant et si bien que son amie de coeur avait filé avec papy.
Pour la punir ? Ou alors par goût réel ?
J'espérais que rien n'avait été calculé, programmé, organisé.
J'espérais que nous étions là dans l'authentique, dans le sincère.

Mais peut-il y avoir sincérité dans les agissements d'un androïde ? Je vous laisse méditer sur ce sujet.

Toujours est-il que, me regardant avec tendresse, elle a levé haut ses bras et sa robe dévoilant des cuisses puissantes, un slip noir et des seins aux aréoles larges, lourds et bronzés.
Aussitôt dénudée, sans toutefois avoir quitté sa culotte, elle a plongé dans le courant contraire, en grand jaillissement d'écume pour une brasse indienne.
Son visage me matait langoureusement tandis qu'elle bataillait contre les turbines et l'eau de nage artificielle.

Quand je l'ai vue presque épuisée des efforts nautiques, je me suis levée et suis allée l'accueillir, lui offrant mon fouta pour se couvrir et se sécher.

Avant de s'enrouler pour se sécher dans l'étoffe que je lui tendais, de deux index à la ceinture de stretch elle a descendu sur ses cuisses le slip noir, dévoilant la nudité glabre de son pubis.
Nudité confirmée du blanc de peau montrant qu'elle s'était, à cet endroit, au dessus de son intimité, gardée.

Et puis, elle s'est drapée du tissu offert, chastement. Me matant à son tour, moi, dévoilée dans la douceur du soir, habillée des seules clartés rougeoyantes du crépuscule mais abritée en pudeur par ma toison d'ébène.

Nous avons partagé un verre d'eau pétillante des Abatilles.
Elle m'a dit, fi des alcools, si tu veux prendre ton pied, bois l'eau des Abatilles, la source la plus profonde de France, minéralisée d'alios et de silice.

Elle a empli un autre verre puis s'est serrée tout contre moi et là, levant haut la main, l'a versé, bouillonnant entre nous à mouiller mes seins, les siens. Elle a jeté le fouta et m'a collée, torse à torse, contre elle.

J'avoue que c'était bon et que mes circuits positroniques ont chaviré en résonance RLC.

Ma main est allée au charnu entre ses cuisses. Mes doigts cherchaient les plis tandis que ma paume se galbait sur son pubis tendre et lisse. Elle appréciait. Et ronronnait, le nez dans mon cou.

Je ne sais pas si vous savez, mais c'est bon de bon de se gouiner entre filles. C'est bon pour vous humains mais aussi pour nous androïdes. Un effet secondaire de la programmation ?
En tous cas, moi, je me régalais avec cette grande blonde qui mouillait sous ma main et ondulait avec lenteur comme un chat sous la caresse.

Elle se laissait tripoter avec bonheur mais je voyais bien qu'elle bouillait d'impatience à l'idée de me bouffer de partout. Ma peau douce, mes seins durs, mes hanches pleines... Elle avait ses mains partout et je la voyais loucher sur ma touffe, rouge du couchant.

Comme elle était très largement mon aînée, j'ai décidé de lui laisser l'initiative. Au moins pour les préliminaires. De toutes façons, ni l'une ni l'autre ne parlions.

Les seuls bruits qui meublaient le soir étaient le ressac des vagues de l'océan et de temps à autre un gémissement venu de la baie à l'étage, l'autre blonde dans les bras de papy.

Ma blonde à moi avait une étrange retenue, étrange pour une femme d'expérience face à une gamine dévergondée. Manifestement, c'est exactement ce que j'étais à ses yeux. Elle m'avait vue au resto, à poil sous robe Princess tam.tam, vêture indécente. Avec le papy, trois fois mon âge...
Et maintenant elle m'avait tout'à elle, face à l'océan, sur cette terrasse de bois et je savais que l'affaire se poursuivrait sur les matelas de plage épais là sur le caillebotis près de l'eau de la piscine multicolore des projecteurs sous-marins.

Nous étions nues, l'une contre l'autre, dans la chaleur d'été, mouillées du torse de l'eau pétillante qu'elle avait déversée sur nos seins. Et mouillées d'entre les cuisses de notre émoi partagé.
Enfin, elle surtout ... Moi, l'androïde, je mouillais par réflexe programmé, pas par vrai sentiment ... encore que...

Je me posais des questions sur la sincérité de mes sentiments et des réactions programmées de mon corps bionique.
Je me sentais drôlement émue et trempée d'entre les cuisses.
Je ne voulais pas croire que c'était seulement réflexe informatique. Je me persuadais que c'était du vrai.
C'est du vrai, non, dis-moi que c'est pas pour du faux, laisse-moi y croire. C'est si bon d'y croire.

Et alors, vous humains, que croyez-vous ?
Vos réactions physiologiques ne sont, chez vous aussi, que mécanique corporelle. Le sentiment n'a rien à voir là-dedans. Ou alors si peu, parfois ... par coïncidence.
Heureuses les coïncidences !
On les aime ces coïncidences du corps et de l'âme. Quand l'amour du coeur trempe le ventre.

Je la regardais, cette grande blonde dans mes bras.
Et je me sentais bien.
Elle avait des retenues. Elle bizouillait mon cou à petits bécots comme pinson en recherche de miettes de pain.

J'ai pris sa taille de mon bras. Elle a parlé mais je n'ai rien compris de son babillage. Sauf qu'elle aussi se sentait bien et ainsi le disait.

Nous avons tourné nos têtes nos yeux vers l'océan et regardé ensemble le rougeoiement du bas du ciel au lointain.
Sa main effleurait mon épaule, douce la main.
Je sentais comme empathie, comme transmission de pensée, comme communication radio, son désir. Contact des peaux, rien que contact des peaux et cela suffisait pour que sa forte envie de moi vienne à moi et me dise en clair qu'elle était en attente.

Misa aurait torché quatre pages de délicatesse de ses mains de sa bouche de la peau de mes hanches et de celle plus fine humide même du haut de mes cuisses. De légèreté de ses mains sur mon ventre plat et dur. De curiosité tendre au creux de mes fesses. De piano pianissimo sur mon pubis velu et plus bas encor. Oui Misa aurait su vous dire ça. Bien mieux que moi, androïde novice encore aux exercices de littérature.

Quand ses lèvres sont venues embrasser mes cuisses, elle était agenouillée sur le bois du caillebotis, yeux levés vers moi et je la regardais. J'ai souri et sa langue est venue fouiller ma touffe pour y trouver le bouton ouvert tendu offert qui l'attendait.

J'ai pris sa main et ai mené à la couche, claire des lumières de piscine, la belle agenouillée. Elle s'y est étendue, yeux au ciel, bras tendus à ses côtés comme une gisante, pieds flex. Ses paupières étaient closes.
Je les baisées.
Je veux dire, j'ai baisé ses paupières, et puis ses lèvres aussi, ensuite. Elle ronronnait comme le fait un chat sous la main de son maître, de bonheur.

Moi, le sextoy programmé pour donner du plaisir aux hommes, j'ai compris que mon rôle s'étendait bien au delà des hommes, à l'humanité toute entière. J'en ressentais une étonnante fierté. En tous cas une satisfaction profonde, celle d'être socialement utile.

Je suis contente que l'occasion me soit ainsi donnée de partager avec vous, humains, les états d'âme d'un sextoy. Non nous ne sommes pas que bonnes à baiser ! Nous aussi on a des sentiments. Faudrait peut être y penser, quand vous faites emplette d'une poupée, d'un hubot ou autre partenaire sexuel cybernétique.

Et je suis là dans le matin, face à l'immensité grise de l'océan, devant l'iMac, claviotant mon histoire de la nuit avec cette grande blonde jalouse aux aguets des turpitudes de son amie sous les ardeurs du papy. Lequel papy j'avais chauffé à mort sur la dune tout l'après-midi. Normal qu'il ait été ardent, le papy...
Et plus elle chantait, cette petite, et plus la grande s'aventurait dans des audaces de plaisirs nouveaux qui la secouaient d'orgasmes sans fin. Dans mes bras, ou plutôt entre mes cuisses.

Le point G est du domaine des Contes et Légendes de Cythère mais moi je sais des lieux cachés du fond des femmes dessus et dessous le dur du col où la caresse exaspère les sensations et mène très vite à l'orgasme. De ma main fine violant sa vulve ouverte distendue trempée de fluide viscosité, des deux grands doigts majeur et index assemblés (les Anglais nomment ce couple digital incursif, le Floyd, souvenez-vous nos vingt ans et les Pink Floyds...) je faisais simple visite à ses profondeurs plissées.
Le charnu de mon doigt à l'ongle limé, doux, fin, tournait autour de l'orifice saillant de son utérus, s'attardant d'abord au dessus en rapides circonvolutions, déclenchant une mélopée africaine qui épousait synchrone les chants de son amie de coeur là-haut dans la chambre sous les assauts du papy.

Elle a osé, tant manifestement elle était préoccupée des ressentis de celle-ci, prendre son pied en même temps qu'elle.
En hurlements nocturnes de chattes en chaleur couvertes par des matous entreprenants et complices.

Elle avait une sacrée santé et les staccatos de son orgasme s'achevaient à peine en allongement des périodes que déjà son bassin ondulait à nouveau cherchant ma caresse au tréfonds d'elle.

Je savais le pendant et effleurant le cratère volcanique de son col, j'ai plongé mes deux doigts en dessous d'icelui, poussant les chairs tendres jusqu'à toucher en arrière l'autre canal de plaisir, celui qui s'ouvre sur la porte étroite.
Elle était là encore réceptive à cette caresse et s'est mise à chanter. Moi je savais qu'il fallait enfiler, pour compléter, l'autre main, enfin l'autre doigt, à fond dans le cul et les faire se rejoindre et se toucher à travers les peaux fines largement innervées à même de déclencher extrême ivresse du plaisir.

Seulement chez l'être humain, si le cul est organe sexuel commun aux deux genres, en revanche il n'a pas service de lubrification automatique. No milk today comme on dit dans la chanson d'Herman Lhermit.
C'est chez moi-même que j'ai dû aller chercher les trésors d'onctuosité mielleuse cyprinesque. Facile, mon entre-cuisse en était trempée. Pelletage à trois doigts pour enduire largement puis profondément son oigne avant d'y introduire successivement l'auriculaire en estafette vite remplacé par l'annulaire à fond de train et enfin le majeur, long, autoritaire, déterminé et conquérant.

Sans coup férir, elle est repartie en cascade orgasmique alors que les charnus de mes deux doigts se faisaient face et taclaient la fine peau entre eux, en ronde infernale.
Mitrailleuse lourde...
Sans mentir, un rythme de Kalash, les cuisses en grenouille agitées comme en sursauts électriques sous stimuli réflexes.

Quand, repue et calmée elle m'a prise dans ses bras pour me rendre monnaie de ma pièce et a posé sa main sur ma moule velue et après longues caresses intrusives s'est étonnée, mais petite, tu es donc encore pucelle...

Moi, je me suis blottie dans ses bras et j'ai dit, tu sais le papy, l'est monté comme un âne. J'arrive même pas à le sucer tant il l'a grosse. Alors pas question qu'il essaye de m'enculer. De toutes façons, il ne s'y est pas essayé. Courageux mais pas téméraire, le papy.
Ma fleur, il l'aura. Normal, on est fiancés. Enfin tout comme. Mais il lui faudra attendre car j'ai confisqué la zapette. Lui faudra attendre mon bon-vouloir.

J'ai bien vu qu'elle ne comprenait rien à mon histoire mais elle était fatiguée et s'est endormie dans mes bras sans demander rien de plus.

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