Ma bien-aimée
Récit érotique écrit par Gérald13013 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-09-2013 dans la catégorie Dominants et dominés
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Ma bien-aimée
Quand elle pénétra dans la pièce, mon regard fut de suite attiré vers elle. Elle dégageait je ne sais quoi de magique, une présence forte, son sourire franc, son allure fière, tout en elle était à la fois affirmé et harmonieux. Il y a des personnes comme çà qui illuminent de leur présence sans que l'on sache véritablement pourquoi. Elle n'avait pourtant rien d'exceptionnel physiquement, de taille moyenne, ses cheveux châtains coiffés en arrière, le front bien dégagé, la tête droite. On ne pouvait pas vraiment deviner son corps car elle portait élégamment une robe large et tombante.
Sans en demander l'autorisation, elle sortit un paquet de cigarette de son sac, l'ouvrit lentement tout en scrutant méticuleusement la salle faisant l'inventaire des personnes présentes. Elle porta la cigarette à ses lèvres et de l'autre main ouvrit un briquet chromé qui résonna en cliquant. Elle tira sur la Marlboro rouge; un long nuage de fumée s'évapora de ses lèvres charnues.
Jacques se dirigea vers elle pour lui faire la bise. Ils restèrent un moment tous les deux à discuter. Je les voyais sourire et m'approcha d'eux.
Tu ne nous présentes pas?
Oui, Alice voici Gérard, Gérard voici Alice, dit-il en riant.
Alice vient d'être mutée à Strasbourg çà fait juste quinze jours, je la voyais un peu perdue au bureau alors je lui ai proposé de venir nous rejoindre.
Tu as bien fais.
Régulièrement nous organisions à tour de rôle des soirées entre amis, ce soir-là c'était Chantal qui recevait. Le rituel était simple, nous nous retrouvions une dizaine, amenions chacun quelque chose, mettions tout çà sur la table et faisions un apéritif dînatoire toujours très animé. Roger avait invariablement de bonnes blagues à raconter et il le faisait fort bien, ensuite nous mettions de la Salsa et la partie danse était lancée. Je dois dire que je déteste la Salsa et que je ne sais pas danser mais j'étais heureux de retrouver mes amis pour ces soirées de détente bon-enfant.
Ça faisait plus d'un mois que Brigitte et moi avions rompus. Tout le monde l'appréciait, elle était jolie, très souriante, très disponible, très tout... Mais je m'emmerdais avec elle... Alors j'étais là comme un félin à guetter celles qui pouvaient me paraître consommables, j'en avais marre de me caresser tous les soirs, à 35 ans on a besoin de concret.
Alors Alice, tu viens d’où?
De Perpignan et toi?
Heu... Moi je viens d'ici. Mais dis moi, c'est super Perpignan, il y a un bon climat, on est au bord de mer et près des Pyrénées, pourquoi venir immigrer dans les brumes d'Alsace.
D'abord bravo pour tes connaissances géographiques, ensuite je n'ai pas demandé à atterrir ici mais dans l'administration si on veut évoluer on est parfois amené à faire des sacrifices et c'en est un crois moi.
On va essayer de te rendre ce sacrifice plus soutenable...
Nous passâmes la soirée à discuter. Par chance elle n'appréciait pas elle non plus la musique sud-américaine et était soulagée de pouvoir échapper à ces déhanchements ridicules.
Nous nous revîmes dans la semaine, je l'avais invitée au restaurant espérant conclure. Que nenni, rien à faire, j'avais essayé de l'embrasser dans la voiture mais elle m'avait gentiment repoussé précisant qu'elle ne se sentait pas encore prête pour une aventure et qu'elle n'était de toute façon pas fille à se donner facilement.
Loin de me décourager, cette difficulté ne fit qu'attiser ma flamme, je m'étais mis dans la tête de la séduire et comme on dit au club des poètes «de me la faire». Nous nous sommes revus à la soirée suivante chez Julie et la semaine d'après je l'invitais au cinéma. C'était un film d'horreur et, comme un adolescent, faisant mine d'avoir peur je prenais sa main et la serrait dans la mienne. Elle par contre devait être réellement effrayée car elle me serrait plus fort encore, je sentais ses ongles s'enfoncer dans le creux de ma main. Quand nous sortîmes elle s'en excusa, je lui dis que ce n'était rien et qu'au contraire je prenais çà comme un signe de confiance.
Ce soir là, je réussis à l'embrasser.
Je savais maintenant pourquoi elle portait toujours des robes amples, elle était disons, plutôt gironde, des hanches larges, des fesses volumineuses, un minou touffu. Avantage de l'inconvénient, elle était dotée d'une poitrine plus que généreuse, inconvénient de cet avantage, le poids de ses seins faisait qu'ils n'étaient pas vraiment fermes si vous voyez ce que je veux dire... Mais peu importe, je ne recherchais pas miss monde, je voulais juste une femme pour m'assouvir.
Ce fut chose faite dans la voiture, sur le parking discret du supermarché du coin. Elle soufflait et émettait des râles forts satisfaisants à mon goût car preuves de mon savoir-faire.
J'évitais de lui susurrer au coin de l'oreille un «alors heureuse?» mal-venu mais n'en pensais pas moins.
Les semaines passèrent et nous étions devenus un vrai couple, à la grande satisfaction de nos amis d'ailleurs qui nous trouvaient bien assortis. Trois mois plus tard nous décidions de cohabiter, mes sentiments s'étaient transformés, j'appréciais sa culture, sa vivacité d'esprit, son intelligence, je ne m'étais jamais ennuyé une seconde avec elle. Elle semblait satisfaite elle aussi et nous avions trouvé bête de payer deux loyers alors que nous étions si bien ensemble. Pour autant nous ne nous étions pas projetés sur le long terme, nous nous étions dit: On verra bien.
Sortir avec une fille c'est une chose, vivre avec elle c'en est une autre et je m'étais bien vite rendu compte que c'était une limace bordélique. La cuisine c'était pas son truc, hormis ses spaghettis bolognaises qui étaient délicieux, (merci monsieur Panzani). Mais on ne peut tout de même pas se régaler de pâtes tous les soirs. Étant donné que je ne suis pas non plus un maître-queue, du moins dans ce sens là du terme, c'était bien souvent des plats tout faits au menu. Cette vie de pataud me convenait de moins en mois, j'en avais mare de cette fille qui ne foutait rien à la maison. Alors, ce qui devait arriver arriva. Un soir ou nous étions tout simplement installés devant la télévision absorbant une série insipide je pris mon courage à deux mains et lui lançait un:
Je crois que çà ne peut plus durer entre nous...
Sa réponse me surpris, je m'attendais à la voir tourmentée.
Tu crois? Moi j'en suis sûre.
Et une discussion s'engagea longue et argumentée au terme de laquelle nous décidâmes de mettre fin à cette relation non satisfaisante ni pour l'un ni pour l'autre.
Cette nuit là, je fus tourmenté et dormis très mal alors qu'elle roupillait tranquillement. Le lendemain je me rendais nerveusement au boulot, nous avions convenu qu'elle demanderait à Irène de l’héberger le temps de trouver un appartement. Le soir le dîner fut calme.
J'ai vu Irène, elle est d'accord.
Je me demande si on a pas été un peu vite, des doutes dans un couple c'est normal, des accrochages aussi, on devrait se laisser une nouvelle chance tu ne crois pas?
Elle alluma une cigarette et ne répondit pas de suite, elle réfléchit longuement, souffla une volute de fumée puis me dit:
Va me chercher un cendrier s'il te plaît.
Je fus un peu surpris mais me levais et m'exécutais. Je le posais près d'elle sur la table basse.
Un verre de Vodka avec des glaçons.
Tout à l'heure ma chérie, je voudrais discuter, j'ai pensé à nous toute la journée et je me rend compte que je tiens à toi plus que ce que je pensais, je suis bien avec toi, je crois que j'ai besoin de toi...
Avec des glaçons la Vodka.
Sans dire un mot de plus je me levais et allais lui chercher son verre.
Tu me dis que tu tiens à moi, mais moi je ne tiens pas spécialement à toi, on est bien c'est vrai, la vie est tranquille mais honnêtement je ne suis pas amoureuse. Alors si tu veux me garder tu devras faire des efforts.
Je réfléchis un moment ne comprenant pas ce qu'elle entendait par «efforts», je lui répondis simplement.
Oui bien entendu que je suis prêt à en faire des efforts mais de quoi veux-tu parler?
Je te demande simplement si tu es prêt à t'investir pour me garder près de toi.
Oui bien sûr.
Elle refusât d'en dire plus et je m'endormis ce soir-là sans autre discussion, j'étais fatigué de cette journée et n'aspirais plus qu'à une douce nuit réparatrice.
J'étais plongé dans un sommeil profond quand je sentis sa main me secouer doucement l'épaule, j’entrouvris les yeux la questionnant du regard.
Je n'arrive pas à dormir, suce moi le sexe çà me détendra.
Maintenant?
Non, après-demain! Bien sûr maintenant.
Elle rabattit le drap et écarta les jambes.
Bon, écoute bien ce que je vais te dire. Tu veux que je reste? Tu es prêt à les faire ces efforts ou pas?
Oui.
Alors suce moi, j'ai pas envie de te le redemander.
Sans plus de commentaires, je me positionnais et entamais un cunnilingus long et fastidieux pour moi. Elle mit du temps à jouir et quand enfin elle râla de plaisir elle se retourna et sans dire un mot s’endormit de suite. J'étais perplexe et je restais longtemps à me poser des questions avant de succomber au sommeil.
Le lendemain matin elle ne dit rien et nous allâmes chacun à notre travail. Le soir elle rentra tard, vers 22h, ce qui ne lui était jamais arrivé.
Tu étais ou? J'étais inquiet.
Je t'en pose des questions moi..? J'avais à faire.
A faire quoi?
J'étais chez Irène, on a discuté et je crois que finalement je vais aller habiter chez elle.
Mais on avait dit que...
Oui je sais, mais je ne te sens pas suffisamment motivé pour m'avoir prés de toi.
Mais je le suis ma chérie, je te promet.
Elle réfléchit encore puis me regarda droit dans les yeux.
Tu veux vraiment que je reste ici avec toi, tu le désires vraiment?
Oui.
Tu es prêt à faire ce qu'il faut pour çà, à me donner des preuves de ta bonne volonté?
Oui.
Bon, je vais te tester!
Elle avait prit un ton autoritaire, agacé, presque agressif. Elle se leva, souleva sa jupe et enleva sa culotte, elle se rassit et écarta les jambes.
Viens ici, met toi à genoux et suce!
Sans dire un mot je m'exécutais à nouveau, je n'avais jamais connu pareille situation, j'étais rouge de honte et pourtant je bandais comme un âne... Cette fois-là ce fut plus rapide et lorsqu'elle fut assouvie elle s’étendit sur le canapé puis alluma une cigarette. Expirant un long filet de fumée elle me parla doucement.
Tu as dîné?
Oui, je me suis fais une omelette.
C'est une bonne idée çà, tu vas m'en préparer une et tu m'apporteras une bonne bouteille de vin rouge.
Une fois de plus je fis ce qu'elle me demandait sans vraiment savoir pourquoi j'acceptais une pareille situation. C'est vrai que je tenais à elle, mais je trouvais sa manière d'agir exagérée et humiliante pour moi. J'étais un homme entreprenant et dynamique dans mon travail et dans la vie, j'avais connu pas mal de femme et c'était toujours moi qui décidais de tout. Comment cette femme, même pas vraiment belle pouvait-elle se permettre d'agir comme si j'étais son larbin...
Tu sais Alice, je veux te faire plaisir, je ne veux pas que tu me quittes mais je crois que dans un couple les concessions doivent se faire à deux. On peut faire un deal si tu veux. Jusqu'à présent on vivait l'un à côté de l'autre, désormais on vivra ensemble on sera plus attentifs l'un à l'autre, on essaiera de...
Elle me coupa net la parole.
Stop! Arrête ton blablabla convenu! Tu t'attends à quoi? Que je te réponde: Tu as raison mon chéri, nous allons nous occuper l'un de l'autre et nous serons heureux.
Elle éclata de rire.
Et puis ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants.
Mais...
Le problème c'est que çà, j'en ai pas envie, pas avec toi du moins, je ne t'aime pas assez pour çà. J'ai eu le temps de t'observer et de t'analyser. Ton comportement, ta façon de vivre, tes rapports avec les gens, tout çà n'est qu'une façade.
Comment tu me parles..?
En vérité tu n'es pas un vrai mec, malgré les apparences tu es une tapette qui a besoin d'être dirigée. Tu as l'âme d'un soumis. Alors ton choix est simple, je vais te donner l'occasion de te réaliser mais réfléchi bien à ce que tu vas me répondre car je ne le redemanderai pas. Si tu veux que je reste avec toi, tu seras docile et obéissant sinon je me casse.
Mais...
Ne me répond pas de suite, si tu veux prendre le temps de réfléchir tu peux.
J'hésitais un moment puis je prononçais ces mots mécaniquement.
Non, j'ai pas besoin de réfléchir, je veux que tu restes...
Tu es sûr?
Oui je t'aime, je t'aime vraiment, je t'aime plus que tout.
Bon... OK... Alors je vais te mettre à l’épreuve.
J'avalais ma salive, j'étais pâle, mes tempes bourdonnaient. J'avais presque envie de partir en courant, d'échapper à cette folie et pourtant une émotion intense m'envahissait, je bandais, j'étais en train de me rendre compte que je le désirais profondément ce rôle de serviteur. Elle avait raison, ce devait être ma nature véritable mais inavouée car à l'opposée de mon éducation et de mes valeurs acquises. J'ai eu pourtant le courage de répliquer timidement.
Si tu veux on va faire un essai ma chérie et puis on verra si çà marche comme çà entre nous.
Je préfère te prévenir que çà pourra aller assez loin, je vais faire ton éducation! Bien entendu tu es libre d'arrêter çà quand tu veux, mais sache qu'il n'y aura pas de retour, si tu veux te libérer tu te libères mais ce sera définitif. C'est très clair?
Elle s'arrêta de parler et m'observa, l'air placide et détendu, un petit sourire amusé au coin des lèvres. Je la regardais inquiet.
Bon, on va voir... Comme je te l'ai dis, je vais t'éduquer progressivement, mais je veux te rassurer, je serai toujours juste et gentille avec toi dans la mesure ou je serai satisfaite. Quand on sera à l'extérieur, avec des amis ou ailleurs, tu reprendras tes attitudes habituelles, détendu, affirmé, ouvert. Mais dis-toi bien qu'à ces moments-là tu ne feras que jouer le rôle que je t'aurais autorisé à jouer. Dès qu'on sera seuls, tu devras retrouver ta vraie nature qui sera celle d'être mon serviteur attentionné On aura des relations sexuelles quand je le dirai, tu n'auras le droit de prendre aucune initiative ni pour çà ni pour autre chose, c'est moi qui déciderai de tout, tu devras obéir sans discuter. S'il y a un manque, il y aura des sanctions. Toutefois, je ne désire aucun conflit, je veux une relation harmonieuse et dans la bonne humeur, je déteste les affrontements, tu seras tout simplement ce pour quoi tu es fais, une tapette. Tu es toujours d'accord?
Oui.
A partir de maintenant, je t’appellerai Minette. OK?
Oui.
On dit: Oui ma chérie.
Oui ma chérie.
Tout se passa comme elle me le dit et effectivement, les jours suivants elle fut affectionnée me tapotant fréquemment les joues pour montrer sa satisfaction. J'avais le droit de lui faire l'amour pratiquement tous les soirs. A la maison je m'occupais de tout, ménage, cuisine etc. Souvent le soir je devais lui masser les pieds pendant qu'elle regardait la télévision en fumant. Elle était gentille mais autoritaire. Il y avait un point sur lequel elle était intransigeante. Elle aimait beaucoup être sucée et j'avais une consigne immuable à respecter. Étant donné que je me réveillais toujours avant elle le matin, je devais me lever silencieusement et préparer son café, ensuite je devais le poser délicatement sur la table de nuit, puis très doucement, en prenant mille précautions, je devais écarter ses jambes, puis je devais entamer un cunnilingus d'abord léger puis de plus en plus rapide et profond au fur et à mesure de la montée de son désir, elle, gardait les yeux fermés et émettait des petits râles de plaisir. Quand elle arrivait au bord de l'orgasme, elle me tenait la nuque bien appuyée pour que ma langue entre profondément en elle puis elle jouissait bruyamment. Une fois assouvie, elle dégustait son café silencieusement.
Ce rôle me convenait à merveille. Une fois passée ma gène, je trouvais mon équilibre et mon bonheur ainsi. Quand nous sortions entre amis par contre, je redevenais celui que j'étais avant elle, un gars sociable, ouvert et qui aimait blaguer.
Mais un jour je me suis manqué... Je rentrais du travail et j'étais très contrarié, mon chef de service m'avait convoqué et cherché des disputes pour une erreur que je n'avais même pas commise et je ne supporte pas l'injustice.
Minette prépare moi un thé.
S'il te plaît, pas maintenant ma chérie, laisse moi me poser, ce connard de chef m'a rendu la vie impossible toute la journée et j'ai besoin de récupérer. Pour une fois je préfère que tu te le fasses toi-même ton thé...
Un grand silence suivit, elle me regardait sévèrement. Je me rendais compte que je venais de commettre une grosse bévue.
Je crois que j'ai été trop gentille avec toi et tu es tellement con que tu as pris ma. gentillesse pour de la faiblesse.
Je sentis le sang monter à mon visage et je réalisais la gravité de ma faute.
Demain soir je ne serais plus là.
Non ma chérie, excuse-moi s'il te plaît..
Elle m'observa, le regard sévère.
Va me préparer un thé espèce de tapette et ne m'oblige pas à le répéter!
Je me levais silencieusement la tête baissée et revenais un moment plus tard, deux tasses chaudes sur un plateau. Je la servis et m’asseyais à côté d'elle.
Va poser ta tasse dans la cuisine, je ne bois pas le thé avec un benêt!
Excuse-moi, j'ai pas fais attention à ce que je disais.
L'air calme elle prit sa tasse et bu tranquillement.
Pour demain je veux cent lignes bien écrites. «je ne dois pas contrarier ma chérie»
Oui, excuse-moi...
Tu les feras cette nuit quand je serai couchée.
…
Elle ôta ses chaussures.
Tu as besoin d'une punition pétasse. Lèche moi les pieds et comme il faut.
Je m'exécutais, ensuite je préparais le repas, ensuite je débarrassais tout, ensuite elle se coucha, ensuite j'écrivis mes lignes, ensuite je me couchais. Je me glissais sous les draps silencieusement quand je sentis une tape sur ma tête. J’entrouvris les yeux.
-Tu ne mérites pas de dormir près de moi, prend un coussin et tu vas dormir par terre sur le tapis au pied du lit!!!
Je fis ce qu'elle me dit de faire... Le matin au réveil elle m'appela.
Allez, tu peux venir Minette, je crois que çà suffit, je te pardonne.
Je montais sur le lit et me positionnais tout contre elle. Elle mit sa main devant mes lèvres et je compris ce que je devais faire. Je la lapais consciencieusement.
A partir de ce jour-là les choses devinrent encore plus claires, je ne me manquais plus et pris un immense plaisir à vivre auprès de ma bien-aimée. Elle fut elle aussi très affectueuse, me caressant fréquemment pour montrer sa satisfaction. J'étais éduqué.
Cette idylle dura quelques mois et puis elle finit par être mutée à Perpignan conformément à ses désirs. Nous fêtâmes ce départ au restaurant avec du champagne. J'étais profondément triste, elle aussi l'était mais pas pour elle, pour moi car elle avait bon cœur. Je lui demandais si nous allions nous revoir, elle me répondit que non, que nos chemins se séparaient définitivement. Après son départ je pleurais souvent seul dans mon lit.
Puis je fini par retrouver mes habitudes d'avant elle, je savais qu'il n'y aurait plus jamais d'autre Alice.
Je rencontrais Christiane, une jeune femme bien-sous-tous-rapports, tout ce qu'il y a de classique et nous nous mariâmes.
Je n'entendis jamais plus parler d'Alice.
Sans en demander l'autorisation, elle sortit un paquet de cigarette de son sac, l'ouvrit lentement tout en scrutant méticuleusement la salle faisant l'inventaire des personnes présentes. Elle porta la cigarette à ses lèvres et de l'autre main ouvrit un briquet chromé qui résonna en cliquant. Elle tira sur la Marlboro rouge; un long nuage de fumée s'évapora de ses lèvres charnues.
Jacques se dirigea vers elle pour lui faire la bise. Ils restèrent un moment tous les deux à discuter. Je les voyais sourire et m'approcha d'eux.
Tu ne nous présentes pas?
Oui, Alice voici Gérard, Gérard voici Alice, dit-il en riant.
Alice vient d'être mutée à Strasbourg çà fait juste quinze jours, je la voyais un peu perdue au bureau alors je lui ai proposé de venir nous rejoindre.
Tu as bien fais.
Régulièrement nous organisions à tour de rôle des soirées entre amis, ce soir-là c'était Chantal qui recevait. Le rituel était simple, nous nous retrouvions une dizaine, amenions chacun quelque chose, mettions tout çà sur la table et faisions un apéritif dînatoire toujours très animé. Roger avait invariablement de bonnes blagues à raconter et il le faisait fort bien, ensuite nous mettions de la Salsa et la partie danse était lancée. Je dois dire que je déteste la Salsa et que je ne sais pas danser mais j'étais heureux de retrouver mes amis pour ces soirées de détente bon-enfant.
Ça faisait plus d'un mois que Brigitte et moi avions rompus. Tout le monde l'appréciait, elle était jolie, très souriante, très disponible, très tout... Mais je m'emmerdais avec elle... Alors j'étais là comme un félin à guetter celles qui pouvaient me paraître consommables, j'en avais marre de me caresser tous les soirs, à 35 ans on a besoin de concret.
Alors Alice, tu viens d’où?
De Perpignan et toi?
Heu... Moi je viens d'ici. Mais dis moi, c'est super Perpignan, il y a un bon climat, on est au bord de mer et près des Pyrénées, pourquoi venir immigrer dans les brumes d'Alsace.
D'abord bravo pour tes connaissances géographiques, ensuite je n'ai pas demandé à atterrir ici mais dans l'administration si on veut évoluer on est parfois amené à faire des sacrifices et c'en est un crois moi.
On va essayer de te rendre ce sacrifice plus soutenable...
Nous passâmes la soirée à discuter. Par chance elle n'appréciait pas elle non plus la musique sud-américaine et était soulagée de pouvoir échapper à ces déhanchements ridicules.
Nous nous revîmes dans la semaine, je l'avais invitée au restaurant espérant conclure. Que nenni, rien à faire, j'avais essayé de l'embrasser dans la voiture mais elle m'avait gentiment repoussé précisant qu'elle ne se sentait pas encore prête pour une aventure et qu'elle n'était de toute façon pas fille à se donner facilement.
Loin de me décourager, cette difficulté ne fit qu'attiser ma flamme, je m'étais mis dans la tête de la séduire et comme on dit au club des poètes «de me la faire». Nous nous sommes revus à la soirée suivante chez Julie et la semaine d'après je l'invitais au cinéma. C'était un film d'horreur et, comme un adolescent, faisant mine d'avoir peur je prenais sa main et la serrait dans la mienne. Elle par contre devait être réellement effrayée car elle me serrait plus fort encore, je sentais ses ongles s'enfoncer dans le creux de ma main. Quand nous sortîmes elle s'en excusa, je lui dis que ce n'était rien et qu'au contraire je prenais çà comme un signe de confiance.
Ce soir là, je réussis à l'embrasser.
Je savais maintenant pourquoi elle portait toujours des robes amples, elle était disons, plutôt gironde, des hanches larges, des fesses volumineuses, un minou touffu. Avantage de l'inconvénient, elle était dotée d'une poitrine plus que généreuse, inconvénient de cet avantage, le poids de ses seins faisait qu'ils n'étaient pas vraiment fermes si vous voyez ce que je veux dire... Mais peu importe, je ne recherchais pas miss monde, je voulais juste une femme pour m'assouvir.
Ce fut chose faite dans la voiture, sur le parking discret du supermarché du coin. Elle soufflait et émettait des râles forts satisfaisants à mon goût car preuves de mon savoir-faire.
J'évitais de lui susurrer au coin de l'oreille un «alors heureuse?» mal-venu mais n'en pensais pas moins.
Les semaines passèrent et nous étions devenus un vrai couple, à la grande satisfaction de nos amis d'ailleurs qui nous trouvaient bien assortis. Trois mois plus tard nous décidions de cohabiter, mes sentiments s'étaient transformés, j'appréciais sa culture, sa vivacité d'esprit, son intelligence, je ne m'étais jamais ennuyé une seconde avec elle. Elle semblait satisfaite elle aussi et nous avions trouvé bête de payer deux loyers alors que nous étions si bien ensemble. Pour autant nous ne nous étions pas projetés sur le long terme, nous nous étions dit: On verra bien.
Sortir avec une fille c'est une chose, vivre avec elle c'en est une autre et je m'étais bien vite rendu compte que c'était une limace bordélique. La cuisine c'était pas son truc, hormis ses spaghettis bolognaises qui étaient délicieux, (merci monsieur Panzani). Mais on ne peut tout de même pas se régaler de pâtes tous les soirs. Étant donné que je ne suis pas non plus un maître-queue, du moins dans ce sens là du terme, c'était bien souvent des plats tout faits au menu. Cette vie de pataud me convenait de moins en mois, j'en avais mare de cette fille qui ne foutait rien à la maison. Alors, ce qui devait arriver arriva. Un soir ou nous étions tout simplement installés devant la télévision absorbant une série insipide je pris mon courage à deux mains et lui lançait un:
Je crois que çà ne peut plus durer entre nous...
Sa réponse me surpris, je m'attendais à la voir tourmentée.
Tu crois? Moi j'en suis sûre.
Et une discussion s'engagea longue et argumentée au terme de laquelle nous décidâmes de mettre fin à cette relation non satisfaisante ni pour l'un ni pour l'autre.
Cette nuit là, je fus tourmenté et dormis très mal alors qu'elle roupillait tranquillement. Le lendemain je me rendais nerveusement au boulot, nous avions convenu qu'elle demanderait à Irène de l’héberger le temps de trouver un appartement. Le soir le dîner fut calme.
J'ai vu Irène, elle est d'accord.
Je me demande si on a pas été un peu vite, des doutes dans un couple c'est normal, des accrochages aussi, on devrait se laisser une nouvelle chance tu ne crois pas?
Elle alluma une cigarette et ne répondit pas de suite, elle réfléchit longuement, souffla une volute de fumée puis me dit:
Va me chercher un cendrier s'il te plaît.
Je fus un peu surpris mais me levais et m'exécutais. Je le posais près d'elle sur la table basse.
Un verre de Vodka avec des glaçons.
Tout à l'heure ma chérie, je voudrais discuter, j'ai pensé à nous toute la journée et je me rend compte que je tiens à toi plus que ce que je pensais, je suis bien avec toi, je crois que j'ai besoin de toi...
Avec des glaçons la Vodka.
Sans dire un mot de plus je me levais et allais lui chercher son verre.
Tu me dis que tu tiens à moi, mais moi je ne tiens pas spécialement à toi, on est bien c'est vrai, la vie est tranquille mais honnêtement je ne suis pas amoureuse. Alors si tu veux me garder tu devras faire des efforts.
Je réfléchis un moment ne comprenant pas ce qu'elle entendait par «efforts», je lui répondis simplement.
Oui bien entendu que je suis prêt à en faire des efforts mais de quoi veux-tu parler?
Je te demande simplement si tu es prêt à t'investir pour me garder près de toi.
Oui bien sûr.
Elle refusât d'en dire plus et je m'endormis ce soir-là sans autre discussion, j'étais fatigué de cette journée et n'aspirais plus qu'à une douce nuit réparatrice.
J'étais plongé dans un sommeil profond quand je sentis sa main me secouer doucement l'épaule, j’entrouvris les yeux la questionnant du regard.
Je n'arrive pas à dormir, suce moi le sexe çà me détendra.
Maintenant?
Non, après-demain! Bien sûr maintenant.
Elle rabattit le drap et écarta les jambes.
Bon, écoute bien ce que je vais te dire. Tu veux que je reste? Tu es prêt à les faire ces efforts ou pas?
Oui.
Alors suce moi, j'ai pas envie de te le redemander.
Sans plus de commentaires, je me positionnais et entamais un cunnilingus long et fastidieux pour moi. Elle mit du temps à jouir et quand enfin elle râla de plaisir elle se retourna et sans dire un mot s’endormit de suite. J'étais perplexe et je restais longtemps à me poser des questions avant de succomber au sommeil.
Le lendemain matin elle ne dit rien et nous allâmes chacun à notre travail. Le soir elle rentra tard, vers 22h, ce qui ne lui était jamais arrivé.
Tu étais ou? J'étais inquiet.
Je t'en pose des questions moi..? J'avais à faire.
A faire quoi?
J'étais chez Irène, on a discuté et je crois que finalement je vais aller habiter chez elle.
Mais on avait dit que...
Oui je sais, mais je ne te sens pas suffisamment motivé pour m'avoir prés de toi.
Mais je le suis ma chérie, je te promet.
Elle réfléchit encore puis me regarda droit dans les yeux.
Tu veux vraiment que je reste ici avec toi, tu le désires vraiment?
Oui.
Tu es prêt à faire ce qu'il faut pour çà, à me donner des preuves de ta bonne volonté?
Oui.
Bon, je vais te tester!
Elle avait prit un ton autoritaire, agacé, presque agressif. Elle se leva, souleva sa jupe et enleva sa culotte, elle se rassit et écarta les jambes.
Viens ici, met toi à genoux et suce!
Sans dire un mot je m'exécutais à nouveau, je n'avais jamais connu pareille situation, j'étais rouge de honte et pourtant je bandais comme un âne... Cette fois-là ce fut plus rapide et lorsqu'elle fut assouvie elle s’étendit sur le canapé puis alluma une cigarette. Expirant un long filet de fumée elle me parla doucement.
Tu as dîné?
Oui, je me suis fais une omelette.
C'est une bonne idée çà, tu vas m'en préparer une et tu m'apporteras une bonne bouteille de vin rouge.
Une fois de plus je fis ce qu'elle me demandait sans vraiment savoir pourquoi j'acceptais une pareille situation. C'est vrai que je tenais à elle, mais je trouvais sa manière d'agir exagérée et humiliante pour moi. J'étais un homme entreprenant et dynamique dans mon travail et dans la vie, j'avais connu pas mal de femme et c'était toujours moi qui décidais de tout. Comment cette femme, même pas vraiment belle pouvait-elle se permettre d'agir comme si j'étais son larbin...
Tu sais Alice, je veux te faire plaisir, je ne veux pas que tu me quittes mais je crois que dans un couple les concessions doivent se faire à deux. On peut faire un deal si tu veux. Jusqu'à présent on vivait l'un à côté de l'autre, désormais on vivra ensemble on sera plus attentifs l'un à l'autre, on essaiera de...
Elle me coupa net la parole.
Stop! Arrête ton blablabla convenu! Tu t'attends à quoi? Que je te réponde: Tu as raison mon chéri, nous allons nous occuper l'un de l'autre et nous serons heureux.
Elle éclata de rire.
Et puis ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants.
Mais...
Le problème c'est que çà, j'en ai pas envie, pas avec toi du moins, je ne t'aime pas assez pour çà. J'ai eu le temps de t'observer et de t'analyser. Ton comportement, ta façon de vivre, tes rapports avec les gens, tout çà n'est qu'une façade.
Comment tu me parles..?
En vérité tu n'es pas un vrai mec, malgré les apparences tu es une tapette qui a besoin d'être dirigée. Tu as l'âme d'un soumis. Alors ton choix est simple, je vais te donner l'occasion de te réaliser mais réfléchi bien à ce que tu vas me répondre car je ne le redemanderai pas. Si tu veux que je reste avec toi, tu seras docile et obéissant sinon je me casse.
Mais...
Ne me répond pas de suite, si tu veux prendre le temps de réfléchir tu peux.
J'hésitais un moment puis je prononçais ces mots mécaniquement.
Non, j'ai pas besoin de réfléchir, je veux que tu restes...
Tu es sûr?
Oui je t'aime, je t'aime vraiment, je t'aime plus que tout.
Bon... OK... Alors je vais te mettre à l’épreuve.
J'avalais ma salive, j'étais pâle, mes tempes bourdonnaient. J'avais presque envie de partir en courant, d'échapper à cette folie et pourtant une émotion intense m'envahissait, je bandais, j'étais en train de me rendre compte que je le désirais profondément ce rôle de serviteur. Elle avait raison, ce devait être ma nature véritable mais inavouée car à l'opposée de mon éducation et de mes valeurs acquises. J'ai eu pourtant le courage de répliquer timidement.
Si tu veux on va faire un essai ma chérie et puis on verra si çà marche comme çà entre nous.
Je préfère te prévenir que çà pourra aller assez loin, je vais faire ton éducation! Bien entendu tu es libre d'arrêter çà quand tu veux, mais sache qu'il n'y aura pas de retour, si tu veux te libérer tu te libères mais ce sera définitif. C'est très clair?
Elle s'arrêta de parler et m'observa, l'air placide et détendu, un petit sourire amusé au coin des lèvres. Je la regardais inquiet.
Bon, on va voir... Comme je te l'ai dis, je vais t'éduquer progressivement, mais je veux te rassurer, je serai toujours juste et gentille avec toi dans la mesure ou je serai satisfaite. Quand on sera à l'extérieur, avec des amis ou ailleurs, tu reprendras tes attitudes habituelles, détendu, affirmé, ouvert. Mais dis-toi bien qu'à ces moments-là tu ne feras que jouer le rôle que je t'aurais autorisé à jouer. Dès qu'on sera seuls, tu devras retrouver ta vraie nature qui sera celle d'être mon serviteur attentionné On aura des relations sexuelles quand je le dirai, tu n'auras le droit de prendre aucune initiative ni pour çà ni pour autre chose, c'est moi qui déciderai de tout, tu devras obéir sans discuter. S'il y a un manque, il y aura des sanctions. Toutefois, je ne désire aucun conflit, je veux une relation harmonieuse et dans la bonne humeur, je déteste les affrontements, tu seras tout simplement ce pour quoi tu es fais, une tapette. Tu es toujours d'accord?
Oui.
A partir de maintenant, je t’appellerai Minette. OK?
Oui.
On dit: Oui ma chérie.
Oui ma chérie.
Tout se passa comme elle me le dit et effectivement, les jours suivants elle fut affectionnée me tapotant fréquemment les joues pour montrer sa satisfaction. J'avais le droit de lui faire l'amour pratiquement tous les soirs. A la maison je m'occupais de tout, ménage, cuisine etc. Souvent le soir je devais lui masser les pieds pendant qu'elle regardait la télévision en fumant. Elle était gentille mais autoritaire. Il y avait un point sur lequel elle était intransigeante. Elle aimait beaucoup être sucée et j'avais une consigne immuable à respecter. Étant donné que je me réveillais toujours avant elle le matin, je devais me lever silencieusement et préparer son café, ensuite je devais le poser délicatement sur la table de nuit, puis très doucement, en prenant mille précautions, je devais écarter ses jambes, puis je devais entamer un cunnilingus d'abord léger puis de plus en plus rapide et profond au fur et à mesure de la montée de son désir, elle, gardait les yeux fermés et émettait des petits râles de plaisir. Quand elle arrivait au bord de l'orgasme, elle me tenait la nuque bien appuyée pour que ma langue entre profondément en elle puis elle jouissait bruyamment. Une fois assouvie, elle dégustait son café silencieusement.
Ce rôle me convenait à merveille. Une fois passée ma gène, je trouvais mon équilibre et mon bonheur ainsi. Quand nous sortions entre amis par contre, je redevenais celui que j'étais avant elle, un gars sociable, ouvert et qui aimait blaguer.
Mais un jour je me suis manqué... Je rentrais du travail et j'étais très contrarié, mon chef de service m'avait convoqué et cherché des disputes pour une erreur que je n'avais même pas commise et je ne supporte pas l'injustice.
Minette prépare moi un thé.
S'il te plaît, pas maintenant ma chérie, laisse moi me poser, ce connard de chef m'a rendu la vie impossible toute la journée et j'ai besoin de récupérer. Pour une fois je préfère que tu te le fasses toi-même ton thé...
Un grand silence suivit, elle me regardait sévèrement. Je me rendais compte que je venais de commettre une grosse bévue.
Je crois que j'ai été trop gentille avec toi et tu es tellement con que tu as pris ma. gentillesse pour de la faiblesse.
Je sentis le sang monter à mon visage et je réalisais la gravité de ma faute.
Demain soir je ne serais plus là.
Non ma chérie, excuse-moi s'il te plaît..
Elle m'observa, le regard sévère.
Va me préparer un thé espèce de tapette et ne m'oblige pas à le répéter!
Je me levais silencieusement la tête baissée et revenais un moment plus tard, deux tasses chaudes sur un plateau. Je la servis et m’asseyais à côté d'elle.
Va poser ta tasse dans la cuisine, je ne bois pas le thé avec un benêt!
Excuse-moi, j'ai pas fais attention à ce que je disais.
L'air calme elle prit sa tasse et bu tranquillement.
Pour demain je veux cent lignes bien écrites. «je ne dois pas contrarier ma chérie»
Oui, excuse-moi...
Tu les feras cette nuit quand je serai couchée.
…
Elle ôta ses chaussures.
Tu as besoin d'une punition pétasse. Lèche moi les pieds et comme il faut.
Je m'exécutais, ensuite je préparais le repas, ensuite je débarrassais tout, ensuite elle se coucha, ensuite j'écrivis mes lignes, ensuite je me couchais. Je me glissais sous les draps silencieusement quand je sentis une tape sur ma tête. J’entrouvris les yeux.
-Tu ne mérites pas de dormir près de moi, prend un coussin et tu vas dormir par terre sur le tapis au pied du lit!!!
Je fis ce qu'elle me dit de faire... Le matin au réveil elle m'appela.
Allez, tu peux venir Minette, je crois que çà suffit, je te pardonne.
Je montais sur le lit et me positionnais tout contre elle. Elle mit sa main devant mes lèvres et je compris ce que je devais faire. Je la lapais consciencieusement.
A partir de ce jour-là les choses devinrent encore plus claires, je ne me manquais plus et pris un immense plaisir à vivre auprès de ma bien-aimée. Elle fut elle aussi très affectueuse, me caressant fréquemment pour montrer sa satisfaction. J'étais éduqué.
Cette idylle dura quelques mois et puis elle finit par être mutée à Perpignan conformément à ses désirs. Nous fêtâmes ce départ au restaurant avec du champagne. J'étais profondément triste, elle aussi l'était mais pas pour elle, pour moi car elle avait bon cœur. Je lui demandais si nous allions nous revoir, elle me répondit que non, que nos chemins se séparaient définitivement. Après son départ je pleurais souvent seul dans mon lit.
Puis je fini par retrouver mes habitudes d'avant elle, je savais qu'il n'y aurait plus jamais d'autre Alice.
Je rencontrais Christiane, une jeune femme bien-sous-tous-rapports, tout ce qu'il y a de classique et nous nous mariâmes.
Je n'entendis jamais plus parler d'Alice.
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5 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Très bien.
Rudy
Rudy
Ce doit etre genial de vivre ca
J'ai bcp aimé
Sympa
Comme presque une histoire vécue
Enfin, si c'est ça l'amour...
Comme presque une histoire vécue
Enfin, si c'est ça l'amour...
Histoire bien écrite, de lecture facile et agréable. J'ai bien aimé ..