Ma première fois... avec un homme (2/2)
Récit érotique écrit par Mysterious91 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-06-2022 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Ma première fois... avec un homme (2/2)
L'homme était prisonnier de mes lèvres... et il aimait ça. Il y prenait du plaisir. Je l'entendais soupirer, gémir. Sa respiration n'était déjà plus la même. Mes lèvres allaient et venaient sur son gland... et j'aimais ça. J'y prenais du plaisir. Un pénis, c'est fragile. Je faisais bien attention à ne pas y mettre les dents.
Je me suis acclimaté, habitué, petite touche par petite touche, au diamètre de mon partenaire. Ma bouche étant de plus en plus humide, ça m'a permis de le prendre progressivement tout entier. À ce que j'entendais... Ça ne le laissait pas de marbre...
D'entendre cet homme exprimer le plaisir qu'il avait, prenait à se faire sucer par l'homme vierge d'expériences homosexuelles que j'étais, ça m'a excité. Beaucoup. J'ai définitivement lâché du lest. Je me suis simplement focalisé sur le plaisir de mon partenaire. Quant à moi, j'y prenais du plaisir, à le prendre dans ma bouche. Mes lèvres et ma langue étaient saliveuses, juste ce qu'il fallait. Je trouvais, lentement mais sûrement, mon rythme de croisière. Ou plutôt... Mon rythme de pénétrations, mon rythme de va-et-vient. Je ne réfléchissais pas, plus. Je ne réfléchissais à rien. Ça se passait comme je l'avais imaginé, dans mes rêves les plus émoustillants. Mais là, c'était pour de vrai. J'appréciais l'attitude de cet homme. Il me laissait faire. J'aimais ça. C'était moi qui lui donnais du plaisir. Son pénis avait beau coulisser entre mes lèvres... C'était moi, en réalité, qui le prenais. Sur cette pensée, je me suis senti puissant. Par contre, force a été de constater que mon inexpérience était criante. Je m'en suis particulièrement rendu compte au fur et à mesure que le sexe de l'homme progressait dans ma bouche. À plusieurs reprises, j'ai dû ralentir le rythme afin d'être en mesure de retrouver mon second souffle. Une fois encore, le comportement de mon amant a été à la hauteur de mes espérances.
- Reprends ton souffle. C'est normal, pour une première pipe. Tu suces bien. Tu as du potentiel. Et tu es... mignon.
Il fallait qu'on me pince! Moi? Moi! Un mec me disait que j'étais... mignon? Il me disait que je m'y prenais bien, que j'avais du... potentiel? J'ai frôlé le court-circuit, je vous jure, juste en entendant ces mots-là. Ça m'a donné envie de continuer de plus belle mes caresses...
Quand... Soudain...
- Reprends ton souffle. T'as tout ton temps. Elle est pas trop... grosse, ma queue? Ça va? T'es sûr?
Je suis resté sans voix. Cet homme, décidément, était LE partenaire que j'attendais depuis trois ans, que j'avais longtemps cherché mais que je n'avais jamais rencontré... jusqu'à ce samedi 14 mai 2022.
Quand soudain...
- Arrêtes-toi. Allons tous les deux dans une cabine. Nous y aurons bien plus d'intimité. Tu veux bien?
Sa voix... Ses mots... Ça m'a donné chaud. Ça m'a fait chaud au cœur. Ça m'a rendu tout chose. Je continuais de bander comme ce n'était pas permis. Et pour être tout à fait honnête, je sentais que j'avais le gland de mon membre tout mouillé parce que j'étais excité. Cet homme me mettait à l'aise. J'avais confiance en lui. Et pour tout dire... J'avais envie de lui, plus que jamais. Alors oui, il n'y avait pas le moindre doute dans mon esprit.
- Oui, je le veux. Je suis prêt à te suivre. J'ai confiance en toi. Continue de m'initier.
J'ai entendu mon homme se rhabiller. Je me suis redressé et à mon tour, je me suis rhabillé. À peine ai-je eu le temps de le faire que mon mec d'un après-midi est sortir de l'endroit où il était. Ce n'était donc pas un gloryhole dans une cabine, comme dans les scènes pornographiques qu'on peut trouver... et mater sur Internet. Peu m'importait. Le but, le plus important à mes yeux, je le dis et je le répète, et ce avec le recul, c'était de donner du plaisir à quelqu'un. C'était... d'y prendre mon pied à le faire, dans le même temps.
Nous n'avons pas mis de temps pour nous trouver une cabine vide. Les couloirs du labyrinthe étaient parsemés d'hommes, en quête d'un coup vite fait bien fait... ou non. Certains nous ont regardés. Certains m'ont déshabillé, dévoré du regard. Je n'y ai pas fait attention. Seul mon partenaire m'importait. Nous nous sommes engouffrés dans la cabine et nous y avons pris immédiatement nos aises. Ni une, ni deux, mon amant et moi, nous nous sommes de nouveau déshabillés. Tout du moins, uniquement le bas du corps. Mon partenaire, la queue au garde à vous, s'est assis sur la chaise de la cabine. Je me suis remis à genoux et sans perdre de temps, je l'ai de nouveau pris en bouche. C'était toujours aussi agréable de lui tailler cette pipe. Il avait un goût et une odeur masculins mais ça restait du plaisir. Je prenais de plus en plus de galons et j'arrivais à l'enfoncer de plus en plus loin entre mes lèvres. Ça a été alors que je me suis mis à réaliser ma première gorge profonde...
Cependant, le manque d'expérience s'est vite fait sentir de nouveau. A plusieurs reprises, j'ai été contraint de desserrer l'étreinte de ma bouche sur la queue pourtant belle. Mais il fallait que je reprenne mon souffle. Et surtout... surtout... Il fallait que ça reste du plaisir, pour lui comme pour moi. Et puis... Maintenant que j'avais confiance en cet homme... J'étais prêt à aller plus loin, en sa compagnie, dans ma découverte des plaisirs entre hommes.
- J'aimerais que tu me fasses l'amour. J'aimerais que tu... me prennes par le cul.
L'homme m'a regardé, d'un air comme si mes paroles le faisaient le mettre, lui, sur le cul.
- D'accord. Pas de soucis. Je veux être ton premier amant. Je vais être doux, avec toi. Et t'inquiètes pas. Je mettrai un préservatif.
De l'entendre me dire ces mots-là, ça m'a encore plus donné confiance en lui. Ça m'a encore plus... excité.
- Je ne vais pas te pénétrer comme ça. Tu dois être prêt. Ton cul doit être préparé. Dilaté pour m'accueillir bien en toi.
Je ne pouvais pas être plus d'accord avec lui. Le sexe anal, ça ne se pratique pas comme ça. Et puis l'anus, c'est fragile. Ca ne se fait pas sur un claquement de doigt, vite fait, mal fait, l'anal. Et je savais de quoi je parlais. Je raffolais des plaisirs de l'anal, seul, avec un ou deux doigts, avec un plug ou un stimulateur de prostate ou encore un plug. Mais, je savais que l'homme serait et resterait à mon écoute.
- Pour commencer, tu vas enlever ton jean et puis après, ton string. Ce sera plus facile pour moi, de te faire l'amour, tu crois pas?
Là encore, il avait raison sur toute la ligne, cet homme. J'ai déboutonné puis abaissé la fermeture éclair de mon pantalon et j'ai baissé celui-ci jusqu'à mes pieds pour finir par l'enjamber et l'enlever. J'ai fait la même chose pour mon sous-vêtement. Là. J'étais à moitié nu, de nouveau, comme l'était mon partenaire.
- T'es pas mieux, comme ça?
Je n'ai rien dit. Je me suis contenté de hocher la tête. L'homme est resté assis sur la chaise, sa belle érection toute dure, toujours vigoureuse, prête à s'enfoncer en moi, prête à avoir raison de ma virginité anale.
Pour que ça glisse entre nous, pour que ça soit agréable pour lui, pour que ça soit émoustillant pour moi et pour que je le sente bien dans ma raie culière, j'ai déposé un peu de ma salive sur sa queue ainsi que sur mon entrecuisse. Puis, je me suis assis sur lui... mais en lui tournant le dos et j'ai commencé à bouger pour que son membre coulisse sur mon cul. Mon amant m'a aidé à aller et venir en posant ses mains sur le bas de mes reins.
Très vite, j'ai compris qu'il se passait quelque chose de spécial. Quelque chose d'important. Une date. Un repère. J'ai compris que j'aimais faire l'amour avec un homme. Et C'ÉTAIT faire l'amour, ce que l'on faisait, cet homme et moi. Je ne calculais rien, je dépensais mon énergie comme bon me semblait. Donner du plaisir à mon partenaire... Il n'y avait que ça qui comptait pour moi. Je n'arrivais plus à me calmer. Je me déchaînais sur la belle érection que je chevauchais. Mon amant me touchait, m'étreignait. De temps à autre, il alternait ses caresses. Il me câlinait les épaules. Il me titillait les tétons. En parlant de mes tétons percés, ornés chacun d'une barre horizontale en titane... J'espérais qu'ils lui plairaient dès qu'il les verrait. Ça tombait bien... Plus j'allais et venais sur la bite de mon homme, plus j'avais chaud. Plus j'avais chaud, plus je sentais que mon corps se recouvrait petit à petit de sueur. J'ai donc marqué une pause dans la branlette grecque que je faisais à mon partenaire pour enlever mon tee-shirt. Il en a profité pour déchirer le sachet de lubrifiant qu'on lui avait fourni, à lui aussi. Du bout des doigts, il a déposé généreusement du gel sur mon périnée, la raie de mon cul... et sur mon anus.
Je sentais que j'avais le derrière humide. Lubrifié. Ce n'était pas quelque chose de désagréable. C'était une sensation délicate mais agréable. C'était frais... et ça me préparait. Mon amant me touchait, me pelotait. Il me caressait, me câlinait. Il me soupesait les bourses, me les massait. Tout ça... Ça m'excitait.
Je me suis légèrement relevé et ça a été ainsi que j'ai desserré notre étreinte. J'en ai profité pour me toucher, qui plus est, sous les yeux de cet homme sympa, doux et délicat à souhait. Lubrifié? je savais, je... sentais que je l'étais. Dilaté? Je ne l'étais pas encore. Mais vu mon entraînement à l'anal, seul, chez moi...
Juste au nez et à la barbe de ce mec, j'ai passé ma main droite entre mes fesses. J'ai écarté mes deux globes dodus et fermes de chair. Cependant, force est de reconnaître que j'ai plutôt un petit cul. Peut-être est-ce que ça a été ça qui les a attirés, à ces types, tout à l'heure.
Toujours étail-il que je voulais me donner, m'offrir en cadeau, m'abandonner à mon amant. Pas à un autre mec. J'ai déposé la pulpe de l'un de mes doigts sur l'entrée de mon orifice le moins lisse et je me suis mis à le titiller. Je l'ai fait volontairement sous ses yeux à lui. Je voulais qu'il voit ça.
C'était tellement... bon, ce contact, ce toucher, cette caresse que je m'offrais. Plus j'avais confiance, plus je me dévergondais. Plus je me dévergondais, plus j'aimais... oser. Plus j'osais, plus je me laissais aller. Et plus je me laissais aller, plus mon anus se détendait. Il se mettait à se dilater...
Toujours sous les yeux de mon partenaire, j'ai continué de me caresser. Humide et détendu, mon cul était en train d'éclore.
Je voulais émoustiller l'homme avec qui je m'apprêtais à faire l'amour. Je voulais m'émoustiller, aiguiser ma propre sensualité. Et là, me toucher, me... titiller, sous les yeux de cet inconnu, je suppose que ça a été un spectacle de premier choix que je lui ai offert. J'en avais le rouge aux joues... et le diable au corps. Je rendais les armes, petite touche par petite touche. Ça, l'homme ne pouvait que le voir. J'étais en train de me déclarer ville ouverte, crescendo. Il ne me touchait plus. Ça, je le savais. J'ai saisi la balle au bond. J'ai saisi... l'opportunité.
A force de sentir que mon anus était en train d'éclore, j'ai délicatement, tout doucement enfoncé une phalange de l'un de mes doigts en moi. L'effet immédiat que ça a eu, ça a été que mon souffle s'est accéléré. Sans rien brusquer, je me suis mis à effectuer, avec mon doigt, des petits mouvements circulaires afin de permettre à mon orifice de continuer de se dilater. Mon partenaire étant aux premières loges, il n'en perdait pas une miette. Il poursuivait ses caresses sur moi. Je sentais ses mains qui étaient posées sur mes fesses et qui me les malaxait. Je perdais toute raison quand il faisait ça. Je le voulais, plus que jamais, en moi...
Moi! Moi, je me doigtais le cul, là, juste sous les yeux de ce mec. Le fait d'avoir confiance en lui, le fait de me sentir en sécurité, ça me libérait. Ça me... dévergondait. Et j'avais tout sauf l'intention de m'arrêter là, en si bon chemin.
Mon doigt dans mon cul... Plus je le faisais aller puis venir, plus je sentais que mon cul se détendait. Plus mon anus éclosait, plus je sentais une vague de plaisir naître en moi et me prendre au corps. Et je voulais que cet homme voit de ses propres yeux l'effet que tous ces ingrédients faisaient sur moi. J'étais en train de donner naissance à ce nouvel homme, à cet autre homme. À cet autre moi. À cet homme différent. À ce moi différent. Je savais désormais que j'étais attiré par les deux sexes, féminin ET masculin. Et j'avais on-ne-peut-plus... plus que jamais envie de CE mec.
- Je veux que tu me prennes le cul.
Cette phrase est sortie toute seule de ma bouche. Plus question pour moi de calmer mes ardeurs. Plus question pour moi de réprimer, de réfréner mon... mes fantasmes un instant de plus.
- J'ai envie de te le prendre, ton p'tit cul. Mais je serai doux. Je ne vais pas te faire mal. Fais-moi confiance.
Là. Nous y étions. J'étais sur le point de perdre ma virginité anale. Ou plutôt... J'allais la lui offrir, à cet homme. J'ai continué de me toucher, de me... dilater pendant un petit moment encore. Et puis, je me suis rassis sur lui. Je me sentais prêt.
J'ai recommencé, comme bon me semblait, à frotter mon derrière contre sa belle queue. Je voulais lui donner, une fois pour toutes, envie de ma croupe. Et ça a été ce qu'il s'est passé. Ni plus, ni moins! Ses mains prenaient mes fesses à pleines mains et me les pétrissaient. C'était agréable, comme caresse. Mais qu'est-ce que c'était agréable... Derrière moi, il continuait de bander comme ce n'était pas permis. J'avais hâte. Mais que j'avais hâte... Parce qu'après l'avoir pris tout entier dans ma bouche, je mourais d'envie de le prendre tout entier dans mon cul. Je le voulais, ça, plus que tout, plus que jamais. Je savais que j'étais désormais prêt à l'accueillir dans mon intimité la plus secrète, vierge. J'ai entendu le bruit d'un emballage que l'on déchirait. Puis, j'ai entendu le bruit du caoutchouc que l'on étire. Mon amant venait orner sa belle bite d'un préservatif.
En veillant à être le plus doux, le plus délicat possible, l'homme, son membre bien en main, a introduit son gland en moi. Le temps de laisser mes chairs s'habituer à ce corps étranger en elles, nous n'avons pas bougé, lui comme moi. Comme j'avais de l'expérience avec mes jeux en solo, je n'ai pas ressenti de douleur. C'était étrange mais agréable de sentir une queue dans mon cul.
Cette première expérience aura été sympa, belle dans l'ensemble. J'ai eu la chance de tomber sur un type avec qui j'ai pu avoir une alchimie sexuelle. De tous les hommes présents entre les murs, dans le dédale de couloirs du labyrinthe du Cube, ça a été LUI que j'ai choisi. Je voulais que ce soit LUI avec qui j'allais faire l'amour. Je voulais que ce soit LUI qui me fasse l'amour. Je me suis donné, offert à LUI, corps et âme, tout entier. Mais ne dit-on pas que la perfection n'existe pas? Ça aura été le cas, entre nous deux.
De ce bel après-midi, de cette première fois homosexuelle qui m'a plu dans l'ensemble, je n'ai en définitive qu'un seul regret. Enfin, regret... Regret? Au fond, ce n'en est pas un. Car cet homme, il m'a écouté, du début jusqu'à la fin. Il m'a... respecté. Hormis le sexe en lui-même, c'est c'est ce que je veux retenir de ce mec. MON premier mec. J'aurais voulu, aimé qu'il vienne plus profondément en moi, qu'il me prenne, qu'il aille et qu'il vienne. Qu'il... me baise, qu'il... m'encule. Nous n'y sommes pas parvenus. Ce n'est pas grave. Le plus important, ça a été que nous nous soyons entendus, que nous nous soyons amusés et que nous y ayons pris du plaisir, aussi bien lui que moi.
Et pourtant... Nous avons essayé, tenté de tout faire pour que nous parvenions à nos fins, lui et moi. Quand sa queue parvenait à me pénétrer, elle ne réussissait pas à s'enfoncer une bonne fois pour toutes en moi. Une fois bien profondément dans mon corps, elle n'a pas réussi à y rester et à s'y établir. J'aurais aimé... Il en a été autrement. Soit. Quand il sentait qu'il débandait, il me demandait de le sucer, afin qu'il puisse de nouveau être au summum de son érection. Ce que je faisais, avec plaisir. Et j'y mettais de l'entrain, du coeur. De l'envie, du désir. Du plaisir. Au bout du compte, nous ne sommes pas parvenus à nous unir complètement et définitivement, sexuellement et analement. Nous en avions envie. Tellement. A chaque fois qu'il s'introduisait, il ne restait que quelques instants enfoncé en moi. Etais-je très... trop lubrifié? Pas assez... dilaté, au final? Toujours est-il que c'est devenu peine perdue, au fur et à mesure de ses tentatives. A chaque changement d'orifice, bien entendu, il a changé de préservatif. Respect et hygiène, protection contre les IST et autres MST, avant tout. Il m'a fait me mettre en levrette debout, se disant peut-être qu'il réussirait à me pénétrer et à m'enculer mieux dans cette position. Il m'a demandé de poser mes mains sur le mur de la cabine et de me cambrer. Il a tapoté son pénis sur mes fesses.
- Ton cul... Quel cul...
Il s'est aussi masturbé entre mes fesses en faisant des va-et-vient. J'avais chaud, dans cette cabine exiguë, en compagnie de ce gars. Mon méat suintait de liquide pré-séminal. Décidément, cette première expérience homosexuelle m'excitait.
Je l'ai donc une nouvelle fois sucé, ensuite. J'ai alterné mes caresses. Des va-et-vient... langoureux entre mes lèvres... Des gorges profondes... J'ouvrais la bouche et tirer la langue afin de faire tapoter le gland de son sexe sur ma langue. Je lui léchais et je lui suçais les couilles. Je me donnais, corps et âme, pour lui offrir bien du plaisir. Et au regard des mouvements de son bassin pour que j'enfonce davantage sa queue dans ma bouche, le plaisir que je lui donnais ne le laissait pas indifférent. Il en profitait, par-ci et par-là, pour me toucher: mes tétons percés, mes épaules, mon visage, mes cheveux. Ces caresses ont fait que je me suis encore plus lâché, avec cette pipe que je lui taillais.
- J'ai envie que tu te masturbes. Que tu jouisses dans ma bouche...
L'homme m'a regardé, comme s'il ne comprenait pas pourquoi je mettais un terme à cette fellation qui était en train de le mener, lentement mais sûrement, au bord de la jouissance... et de l'éjaculation.
- D'accord.
Je suis resté à genoux et je n'ai pas quitté son membre des yeux pendant qu'il l'avait bien en main et qu'il se mettait à se branler. Sa queue me donnait tellement envie, décidément. Ses va-et-vient étaient rapides. J'accompagnais sa branlette par des baisers et des caresses: ses bourses, ses tétons, son pubis, son ventre, son torse. Ça le faisait gémir quand je continuais de m'occuper de lui comme ça.
Je tirais la langue, je me léchais les lèvres. Je faisais tout pour l'exciter... et pour faire décupler son plaisir. Je voulais, plus que tout, qu'il jouisse. Ne me demandez pas pourquoi, mais... Je voulais qu'il éjacule sur moi. J'avais envie de savoir et de connaître ce que ça faisait. L'homme émettait des halètements de plus en plus rapprochés. J'étais aux premières loges, j'étais aux aguets. Et ce qui devait arriver... arriva. Au comble du plaisir, mon amant a atteint le jouir et s'est laissé éjaculer sur moi dans un râle typiquement masculin, viril. Ses jets ont giclé sur mon torse et sur mon ventre. J'ai regardé le sperme couler sur mon corps et le souiller
- Attends-moi là. Je reviens. Je vais chercher de quoi te nettoyer.
Je n'ai pas bougé. J'ai récolté un peu de sperme sur le bout de l'un de mes doigts et je l'ai porté à ma bouche. C'était... salé mais ça avait bon goût. La porte de la cabine s'est ouverte et mon amant m'a vu goûter son sperme.
- T'aimes le sperme?
Je n'ai rien dit. Je me suis contenté de lui sourire.
- Tiens. Essuie-toi.
Il m'a tendu du papier essuie-tout pour que je nettoie le sperme que j'avais sur moi.
Après m'être nettoyé, je me suis remis debout. Mon amant et moi, nous nous sommes rhabillés. On se regardait. On se souriait. Dans un accès d'audace, sans réfléchir, j'ai approché mon visage du sien. Mes lèvres se sont rapprochées des siennes et j'ai embrassé mon amant. Juste un petit baiser, certes, mais qui en disait en fait long sur mon état d'esprit et la gratitude que j'éprouvais à l'égard de mon partenaire.
- Merci. Merci. J'ai passé un bon moment, avec toi.
- Merci à toi, de m'avoir aidé à jouir. J'ai passé un bon moment, également. Tu as du potentiel. Et tu suces bien, je trouve. Si tu reviens, pourquoi pas se refaire un plan cul, toi et moi...
- Pourquoi pas...
- Bon aprèm' à toi.
- A toi aussi. Peut-être à une prochaine fois.
- Peut-être.
Sur ces mots, je suis sorti de la cabine et j'ai marché dans l'obscurité du dédale de couloirs du labyrinthe pour regagner la partie sexshop, et ce, sans prêter attention aux types présents et qui me regardaient de la même manière qu'un peu plus tôt dans l'après-midi.
J'avais chaud. Je transpirais, même. Je me suis laissé le temps de reprendre mon souffle, à côté du comptoir de la caisse du sexshop. Je me suis ensuite adressé au gérant pour lui demander de me remettre mes effets personnels qui étaient, depuis mon arrivée dans son établissement, dans le vestiaire situé dans une pièce en retrait de la caisse. Je lui ai souri quand j'ai récupéré mes affaires et je l'ai remercié. J'ai poussé la porte d'entrée et je suis sorti du Cube pour regagner la rue du Vieux Faubourg. Il fait beau. Je suis heureux, j'ai le sourire aux lèvres. C'est une belle journée et je viens de vivre une belle première expérience homosexuelle. Une première fois... qui va en appeler d'autre, je pense.
Je me suis acclimaté, habitué, petite touche par petite touche, au diamètre de mon partenaire. Ma bouche étant de plus en plus humide, ça m'a permis de le prendre progressivement tout entier. À ce que j'entendais... Ça ne le laissait pas de marbre...
D'entendre cet homme exprimer le plaisir qu'il avait, prenait à se faire sucer par l'homme vierge d'expériences homosexuelles que j'étais, ça m'a excité. Beaucoup. J'ai définitivement lâché du lest. Je me suis simplement focalisé sur le plaisir de mon partenaire. Quant à moi, j'y prenais du plaisir, à le prendre dans ma bouche. Mes lèvres et ma langue étaient saliveuses, juste ce qu'il fallait. Je trouvais, lentement mais sûrement, mon rythme de croisière. Ou plutôt... Mon rythme de pénétrations, mon rythme de va-et-vient. Je ne réfléchissais pas, plus. Je ne réfléchissais à rien. Ça se passait comme je l'avais imaginé, dans mes rêves les plus émoustillants. Mais là, c'était pour de vrai. J'appréciais l'attitude de cet homme. Il me laissait faire. J'aimais ça. C'était moi qui lui donnais du plaisir. Son pénis avait beau coulisser entre mes lèvres... C'était moi, en réalité, qui le prenais. Sur cette pensée, je me suis senti puissant. Par contre, force a été de constater que mon inexpérience était criante. Je m'en suis particulièrement rendu compte au fur et à mesure que le sexe de l'homme progressait dans ma bouche. À plusieurs reprises, j'ai dû ralentir le rythme afin d'être en mesure de retrouver mon second souffle. Une fois encore, le comportement de mon amant a été à la hauteur de mes espérances.
- Reprends ton souffle. C'est normal, pour une première pipe. Tu suces bien. Tu as du potentiel. Et tu es... mignon.
Il fallait qu'on me pince! Moi? Moi! Un mec me disait que j'étais... mignon? Il me disait que je m'y prenais bien, que j'avais du... potentiel? J'ai frôlé le court-circuit, je vous jure, juste en entendant ces mots-là. Ça m'a donné envie de continuer de plus belle mes caresses...
Quand... Soudain...
- Reprends ton souffle. T'as tout ton temps. Elle est pas trop... grosse, ma queue? Ça va? T'es sûr?
Je suis resté sans voix. Cet homme, décidément, était LE partenaire que j'attendais depuis trois ans, que j'avais longtemps cherché mais que je n'avais jamais rencontré... jusqu'à ce samedi 14 mai 2022.
Quand soudain...
- Arrêtes-toi. Allons tous les deux dans une cabine. Nous y aurons bien plus d'intimité. Tu veux bien?
Sa voix... Ses mots... Ça m'a donné chaud. Ça m'a fait chaud au cœur. Ça m'a rendu tout chose. Je continuais de bander comme ce n'était pas permis. Et pour être tout à fait honnête, je sentais que j'avais le gland de mon membre tout mouillé parce que j'étais excité. Cet homme me mettait à l'aise. J'avais confiance en lui. Et pour tout dire... J'avais envie de lui, plus que jamais. Alors oui, il n'y avait pas le moindre doute dans mon esprit.
- Oui, je le veux. Je suis prêt à te suivre. J'ai confiance en toi. Continue de m'initier.
J'ai entendu mon homme se rhabiller. Je me suis redressé et à mon tour, je me suis rhabillé. À peine ai-je eu le temps de le faire que mon mec d'un après-midi est sortir de l'endroit où il était. Ce n'était donc pas un gloryhole dans une cabine, comme dans les scènes pornographiques qu'on peut trouver... et mater sur Internet. Peu m'importait. Le but, le plus important à mes yeux, je le dis et je le répète, et ce avec le recul, c'était de donner du plaisir à quelqu'un. C'était... d'y prendre mon pied à le faire, dans le même temps.
Nous n'avons pas mis de temps pour nous trouver une cabine vide. Les couloirs du labyrinthe étaient parsemés d'hommes, en quête d'un coup vite fait bien fait... ou non. Certains nous ont regardés. Certains m'ont déshabillé, dévoré du regard. Je n'y ai pas fait attention. Seul mon partenaire m'importait. Nous nous sommes engouffrés dans la cabine et nous y avons pris immédiatement nos aises. Ni une, ni deux, mon amant et moi, nous nous sommes de nouveau déshabillés. Tout du moins, uniquement le bas du corps. Mon partenaire, la queue au garde à vous, s'est assis sur la chaise de la cabine. Je me suis remis à genoux et sans perdre de temps, je l'ai de nouveau pris en bouche. C'était toujours aussi agréable de lui tailler cette pipe. Il avait un goût et une odeur masculins mais ça restait du plaisir. Je prenais de plus en plus de galons et j'arrivais à l'enfoncer de plus en plus loin entre mes lèvres. Ça a été alors que je me suis mis à réaliser ma première gorge profonde...
Cependant, le manque d'expérience s'est vite fait sentir de nouveau. A plusieurs reprises, j'ai été contraint de desserrer l'étreinte de ma bouche sur la queue pourtant belle. Mais il fallait que je reprenne mon souffle. Et surtout... surtout... Il fallait que ça reste du plaisir, pour lui comme pour moi. Et puis... Maintenant que j'avais confiance en cet homme... J'étais prêt à aller plus loin, en sa compagnie, dans ma découverte des plaisirs entre hommes.
- J'aimerais que tu me fasses l'amour. J'aimerais que tu... me prennes par le cul.
L'homme m'a regardé, d'un air comme si mes paroles le faisaient le mettre, lui, sur le cul.
- D'accord. Pas de soucis. Je veux être ton premier amant. Je vais être doux, avec toi. Et t'inquiètes pas. Je mettrai un préservatif.
De l'entendre me dire ces mots-là, ça m'a encore plus donné confiance en lui. Ça m'a encore plus... excité.
- Je ne vais pas te pénétrer comme ça. Tu dois être prêt. Ton cul doit être préparé. Dilaté pour m'accueillir bien en toi.
Je ne pouvais pas être plus d'accord avec lui. Le sexe anal, ça ne se pratique pas comme ça. Et puis l'anus, c'est fragile. Ca ne se fait pas sur un claquement de doigt, vite fait, mal fait, l'anal. Et je savais de quoi je parlais. Je raffolais des plaisirs de l'anal, seul, avec un ou deux doigts, avec un plug ou un stimulateur de prostate ou encore un plug. Mais, je savais que l'homme serait et resterait à mon écoute.
- Pour commencer, tu vas enlever ton jean et puis après, ton string. Ce sera plus facile pour moi, de te faire l'amour, tu crois pas?
Là encore, il avait raison sur toute la ligne, cet homme. J'ai déboutonné puis abaissé la fermeture éclair de mon pantalon et j'ai baissé celui-ci jusqu'à mes pieds pour finir par l'enjamber et l'enlever. J'ai fait la même chose pour mon sous-vêtement. Là. J'étais à moitié nu, de nouveau, comme l'était mon partenaire.
- T'es pas mieux, comme ça?
Je n'ai rien dit. Je me suis contenté de hocher la tête. L'homme est resté assis sur la chaise, sa belle érection toute dure, toujours vigoureuse, prête à s'enfoncer en moi, prête à avoir raison de ma virginité anale.
Pour que ça glisse entre nous, pour que ça soit agréable pour lui, pour que ça soit émoustillant pour moi et pour que je le sente bien dans ma raie culière, j'ai déposé un peu de ma salive sur sa queue ainsi que sur mon entrecuisse. Puis, je me suis assis sur lui... mais en lui tournant le dos et j'ai commencé à bouger pour que son membre coulisse sur mon cul. Mon amant m'a aidé à aller et venir en posant ses mains sur le bas de mes reins.
Très vite, j'ai compris qu'il se passait quelque chose de spécial. Quelque chose d'important. Une date. Un repère. J'ai compris que j'aimais faire l'amour avec un homme. Et C'ÉTAIT faire l'amour, ce que l'on faisait, cet homme et moi. Je ne calculais rien, je dépensais mon énergie comme bon me semblait. Donner du plaisir à mon partenaire... Il n'y avait que ça qui comptait pour moi. Je n'arrivais plus à me calmer. Je me déchaînais sur la belle érection que je chevauchais. Mon amant me touchait, m'étreignait. De temps à autre, il alternait ses caresses. Il me câlinait les épaules. Il me titillait les tétons. En parlant de mes tétons percés, ornés chacun d'une barre horizontale en titane... J'espérais qu'ils lui plairaient dès qu'il les verrait. Ça tombait bien... Plus j'allais et venais sur la bite de mon homme, plus j'avais chaud. Plus j'avais chaud, plus je sentais que mon corps se recouvrait petit à petit de sueur. J'ai donc marqué une pause dans la branlette grecque que je faisais à mon partenaire pour enlever mon tee-shirt. Il en a profité pour déchirer le sachet de lubrifiant qu'on lui avait fourni, à lui aussi. Du bout des doigts, il a déposé généreusement du gel sur mon périnée, la raie de mon cul... et sur mon anus.
Je sentais que j'avais le derrière humide. Lubrifié. Ce n'était pas quelque chose de désagréable. C'était une sensation délicate mais agréable. C'était frais... et ça me préparait. Mon amant me touchait, me pelotait. Il me caressait, me câlinait. Il me soupesait les bourses, me les massait. Tout ça... Ça m'excitait.
Je me suis légèrement relevé et ça a été ainsi que j'ai desserré notre étreinte. J'en ai profité pour me toucher, qui plus est, sous les yeux de cet homme sympa, doux et délicat à souhait. Lubrifié? je savais, je... sentais que je l'étais. Dilaté? Je ne l'étais pas encore. Mais vu mon entraînement à l'anal, seul, chez moi...
Juste au nez et à la barbe de ce mec, j'ai passé ma main droite entre mes fesses. J'ai écarté mes deux globes dodus et fermes de chair. Cependant, force est de reconnaître que j'ai plutôt un petit cul. Peut-être est-ce que ça a été ça qui les a attirés, à ces types, tout à l'heure.
Toujours étail-il que je voulais me donner, m'offrir en cadeau, m'abandonner à mon amant. Pas à un autre mec. J'ai déposé la pulpe de l'un de mes doigts sur l'entrée de mon orifice le moins lisse et je me suis mis à le titiller. Je l'ai fait volontairement sous ses yeux à lui. Je voulais qu'il voit ça.
C'était tellement... bon, ce contact, ce toucher, cette caresse que je m'offrais. Plus j'avais confiance, plus je me dévergondais. Plus je me dévergondais, plus j'aimais... oser. Plus j'osais, plus je me laissais aller. Et plus je me laissais aller, plus mon anus se détendait. Il se mettait à se dilater...
Toujours sous les yeux de mon partenaire, j'ai continué de me caresser. Humide et détendu, mon cul était en train d'éclore.
Je voulais émoustiller l'homme avec qui je m'apprêtais à faire l'amour. Je voulais m'émoustiller, aiguiser ma propre sensualité. Et là, me toucher, me... titiller, sous les yeux de cet inconnu, je suppose que ça a été un spectacle de premier choix que je lui ai offert. J'en avais le rouge aux joues... et le diable au corps. Je rendais les armes, petite touche par petite touche. Ça, l'homme ne pouvait que le voir. J'étais en train de me déclarer ville ouverte, crescendo. Il ne me touchait plus. Ça, je le savais. J'ai saisi la balle au bond. J'ai saisi... l'opportunité.
A force de sentir que mon anus était en train d'éclore, j'ai délicatement, tout doucement enfoncé une phalange de l'un de mes doigts en moi. L'effet immédiat que ça a eu, ça a été que mon souffle s'est accéléré. Sans rien brusquer, je me suis mis à effectuer, avec mon doigt, des petits mouvements circulaires afin de permettre à mon orifice de continuer de se dilater. Mon partenaire étant aux premières loges, il n'en perdait pas une miette. Il poursuivait ses caresses sur moi. Je sentais ses mains qui étaient posées sur mes fesses et qui me les malaxait. Je perdais toute raison quand il faisait ça. Je le voulais, plus que jamais, en moi...
Moi! Moi, je me doigtais le cul, là, juste sous les yeux de ce mec. Le fait d'avoir confiance en lui, le fait de me sentir en sécurité, ça me libérait. Ça me... dévergondait. Et j'avais tout sauf l'intention de m'arrêter là, en si bon chemin.
Mon doigt dans mon cul... Plus je le faisais aller puis venir, plus je sentais que mon cul se détendait. Plus mon anus éclosait, plus je sentais une vague de plaisir naître en moi et me prendre au corps. Et je voulais que cet homme voit de ses propres yeux l'effet que tous ces ingrédients faisaient sur moi. J'étais en train de donner naissance à ce nouvel homme, à cet autre homme. À cet autre moi. À cet homme différent. À ce moi différent. Je savais désormais que j'étais attiré par les deux sexes, féminin ET masculin. Et j'avais on-ne-peut-plus... plus que jamais envie de CE mec.
- Je veux que tu me prennes le cul.
Cette phrase est sortie toute seule de ma bouche. Plus question pour moi de calmer mes ardeurs. Plus question pour moi de réprimer, de réfréner mon... mes fantasmes un instant de plus.
- J'ai envie de te le prendre, ton p'tit cul. Mais je serai doux. Je ne vais pas te faire mal. Fais-moi confiance.
Là. Nous y étions. J'étais sur le point de perdre ma virginité anale. Ou plutôt... J'allais la lui offrir, à cet homme. J'ai continué de me toucher, de me... dilater pendant un petit moment encore. Et puis, je me suis rassis sur lui. Je me sentais prêt.
J'ai recommencé, comme bon me semblait, à frotter mon derrière contre sa belle queue. Je voulais lui donner, une fois pour toutes, envie de ma croupe. Et ça a été ce qu'il s'est passé. Ni plus, ni moins! Ses mains prenaient mes fesses à pleines mains et me les pétrissaient. C'était agréable, comme caresse. Mais qu'est-ce que c'était agréable... Derrière moi, il continuait de bander comme ce n'était pas permis. J'avais hâte. Mais que j'avais hâte... Parce qu'après l'avoir pris tout entier dans ma bouche, je mourais d'envie de le prendre tout entier dans mon cul. Je le voulais, ça, plus que tout, plus que jamais. Je savais que j'étais désormais prêt à l'accueillir dans mon intimité la plus secrète, vierge. J'ai entendu le bruit d'un emballage que l'on déchirait. Puis, j'ai entendu le bruit du caoutchouc que l'on étire. Mon amant venait orner sa belle bite d'un préservatif.
En veillant à être le plus doux, le plus délicat possible, l'homme, son membre bien en main, a introduit son gland en moi. Le temps de laisser mes chairs s'habituer à ce corps étranger en elles, nous n'avons pas bougé, lui comme moi. Comme j'avais de l'expérience avec mes jeux en solo, je n'ai pas ressenti de douleur. C'était étrange mais agréable de sentir une queue dans mon cul.
Cette première expérience aura été sympa, belle dans l'ensemble. J'ai eu la chance de tomber sur un type avec qui j'ai pu avoir une alchimie sexuelle. De tous les hommes présents entre les murs, dans le dédale de couloirs du labyrinthe du Cube, ça a été LUI que j'ai choisi. Je voulais que ce soit LUI avec qui j'allais faire l'amour. Je voulais que ce soit LUI qui me fasse l'amour. Je me suis donné, offert à LUI, corps et âme, tout entier. Mais ne dit-on pas que la perfection n'existe pas? Ça aura été le cas, entre nous deux.
De ce bel après-midi, de cette première fois homosexuelle qui m'a plu dans l'ensemble, je n'ai en définitive qu'un seul regret. Enfin, regret... Regret? Au fond, ce n'en est pas un. Car cet homme, il m'a écouté, du début jusqu'à la fin. Il m'a... respecté. Hormis le sexe en lui-même, c'est c'est ce que je veux retenir de ce mec. MON premier mec. J'aurais voulu, aimé qu'il vienne plus profondément en moi, qu'il me prenne, qu'il aille et qu'il vienne. Qu'il... me baise, qu'il... m'encule. Nous n'y sommes pas parvenus. Ce n'est pas grave. Le plus important, ça a été que nous nous soyons entendus, que nous nous soyons amusés et que nous y ayons pris du plaisir, aussi bien lui que moi.
Et pourtant... Nous avons essayé, tenté de tout faire pour que nous parvenions à nos fins, lui et moi. Quand sa queue parvenait à me pénétrer, elle ne réussissait pas à s'enfoncer une bonne fois pour toutes en moi. Une fois bien profondément dans mon corps, elle n'a pas réussi à y rester et à s'y établir. J'aurais aimé... Il en a été autrement. Soit. Quand il sentait qu'il débandait, il me demandait de le sucer, afin qu'il puisse de nouveau être au summum de son érection. Ce que je faisais, avec plaisir. Et j'y mettais de l'entrain, du coeur. De l'envie, du désir. Du plaisir. Au bout du compte, nous ne sommes pas parvenus à nous unir complètement et définitivement, sexuellement et analement. Nous en avions envie. Tellement. A chaque fois qu'il s'introduisait, il ne restait que quelques instants enfoncé en moi. Etais-je très... trop lubrifié? Pas assez... dilaté, au final? Toujours est-il que c'est devenu peine perdue, au fur et à mesure de ses tentatives. A chaque changement d'orifice, bien entendu, il a changé de préservatif. Respect et hygiène, protection contre les IST et autres MST, avant tout. Il m'a fait me mettre en levrette debout, se disant peut-être qu'il réussirait à me pénétrer et à m'enculer mieux dans cette position. Il m'a demandé de poser mes mains sur le mur de la cabine et de me cambrer. Il a tapoté son pénis sur mes fesses.
- Ton cul... Quel cul...
Il s'est aussi masturbé entre mes fesses en faisant des va-et-vient. J'avais chaud, dans cette cabine exiguë, en compagnie de ce gars. Mon méat suintait de liquide pré-séminal. Décidément, cette première expérience homosexuelle m'excitait.
Je l'ai donc une nouvelle fois sucé, ensuite. J'ai alterné mes caresses. Des va-et-vient... langoureux entre mes lèvres... Des gorges profondes... J'ouvrais la bouche et tirer la langue afin de faire tapoter le gland de son sexe sur ma langue. Je lui léchais et je lui suçais les couilles. Je me donnais, corps et âme, pour lui offrir bien du plaisir. Et au regard des mouvements de son bassin pour que j'enfonce davantage sa queue dans ma bouche, le plaisir que je lui donnais ne le laissait pas indifférent. Il en profitait, par-ci et par-là, pour me toucher: mes tétons percés, mes épaules, mon visage, mes cheveux. Ces caresses ont fait que je me suis encore plus lâché, avec cette pipe que je lui taillais.
- J'ai envie que tu te masturbes. Que tu jouisses dans ma bouche...
L'homme m'a regardé, comme s'il ne comprenait pas pourquoi je mettais un terme à cette fellation qui était en train de le mener, lentement mais sûrement, au bord de la jouissance... et de l'éjaculation.
- D'accord.
Je suis resté à genoux et je n'ai pas quitté son membre des yeux pendant qu'il l'avait bien en main et qu'il se mettait à se branler. Sa queue me donnait tellement envie, décidément. Ses va-et-vient étaient rapides. J'accompagnais sa branlette par des baisers et des caresses: ses bourses, ses tétons, son pubis, son ventre, son torse. Ça le faisait gémir quand je continuais de m'occuper de lui comme ça.
Je tirais la langue, je me léchais les lèvres. Je faisais tout pour l'exciter... et pour faire décupler son plaisir. Je voulais, plus que tout, qu'il jouisse. Ne me demandez pas pourquoi, mais... Je voulais qu'il éjacule sur moi. J'avais envie de savoir et de connaître ce que ça faisait. L'homme émettait des halètements de plus en plus rapprochés. J'étais aux premières loges, j'étais aux aguets. Et ce qui devait arriver... arriva. Au comble du plaisir, mon amant a atteint le jouir et s'est laissé éjaculer sur moi dans un râle typiquement masculin, viril. Ses jets ont giclé sur mon torse et sur mon ventre. J'ai regardé le sperme couler sur mon corps et le souiller
- Attends-moi là. Je reviens. Je vais chercher de quoi te nettoyer.
Je n'ai pas bougé. J'ai récolté un peu de sperme sur le bout de l'un de mes doigts et je l'ai porté à ma bouche. C'était... salé mais ça avait bon goût. La porte de la cabine s'est ouverte et mon amant m'a vu goûter son sperme.
- T'aimes le sperme?
Je n'ai rien dit. Je me suis contenté de lui sourire.
- Tiens. Essuie-toi.
Il m'a tendu du papier essuie-tout pour que je nettoie le sperme que j'avais sur moi.
Après m'être nettoyé, je me suis remis debout. Mon amant et moi, nous nous sommes rhabillés. On se regardait. On se souriait. Dans un accès d'audace, sans réfléchir, j'ai approché mon visage du sien. Mes lèvres se sont rapprochées des siennes et j'ai embrassé mon amant. Juste un petit baiser, certes, mais qui en disait en fait long sur mon état d'esprit et la gratitude que j'éprouvais à l'égard de mon partenaire.
- Merci. Merci. J'ai passé un bon moment, avec toi.
- Merci à toi, de m'avoir aidé à jouir. J'ai passé un bon moment, également. Tu as du potentiel. Et tu suces bien, je trouve. Si tu reviens, pourquoi pas se refaire un plan cul, toi et moi...
- Pourquoi pas...
- Bon aprèm' à toi.
- A toi aussi. Peut-être à une prochaine fois.
- Peut-être.
Sur ces mots, je suis sorti de la cabine et j'ai marché dans l'obscurité du dédale de couloirs du labyrinthe pour regagner la partie sexshop, et ce, sans prêter attention aux types présents et qui me regardaient de la même manière qu'un peu plus tôt dans l'après-midi.
J'avais chaud. Je transpirais, même. Je me suis laissé le temps de reprendre mon souffle, à côté du comptoir de la caisse du sexshop. Je me suis ensuite adressé au gérant pour lui demander de me remettre mes effets personnels qui étaient, depuis mon arrivée dans son établissement, dans le vestiaire situé dans une pièce en retrait de la caisse. Je lui ai souri quand j'ai récupéré mes affaires et je l'ai remercié. J'ai poussé la porte d'entrée et je suis sorti du Cube pour regagner la rue du Vieux Faubourg. Il fait beau. Je suis heureux, j'ai le sourire aux lèvres. C'est une belle journée et je viens de vivre une belle première expérience homosexuelle. Une première fois... qui va en appeler d'autre, je pense.
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Très beau dépucelage d'une petite soumise qui aime donner et avoir du plaisir...
très beau récit