ma reine chapitre 11

- Par l'auteur HDS c-levis -
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Récit libertin : ma reine chapitre 11 Histoire érotique Publiée sur HDS le 31-10-2024 dans la catégorie Fétichisme
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ma reine chapitre 11
J’allais pour la première fois passer un dimanche, seule sans mes chaperonnes. Cela m’angoissait forcément.

La messe se passa sans trop de soucis, hormis mon habituel dragueur à qui je choisis de tourner le dos au moment de la quête, ce qui lui permit de laisser sa main trainer discrètement sur mes fesses. Je préférais cela à présenter ma face avant.

Après la messe, je me retrouvais un peu seule. Blanche était avec des personnes que je ne connaissais pas. J’aperçus un autre joueur de badminton (le gentil qui m’aidait à ramasser mes balles) qui discutait avec le « méchant ». Je me rapprochais vite d’un petit groupe de religieuses que je connaissais vaguement pour leur échapper.

Mais cela ne les dérangea visiblement pas… ils s’approchèrent de nous et le plus âgé n’hésita pas à couper la conversation « On dit pas bonjour à Hervé ? » Je murmurai un tout petit « Bonjour » sans cacher mon agacement. « Alors comment elle va la belle Virginie ? Tu es d’accord avec moi Patrick, elle est bien mignonne cette petite. » Le fameux Patrick ne disait rien et me regardait timidement. Je n’avais pas oublié sa gentillesse pendant la partie de badminton. Ce garçon ne me laissait décidemment pas indifférente. Cette pensée m’affola littéralement… « Décidemment, pas bavarde ? » rajouta Hervé. Je ne savais plus où me mettre. Je n’avais pas envie de discuter avec ce goujat.

Blanche, voyant mon désarroi me sauva en prétendant que nous devions rejoindre le curé pour préparer le vin d’honneur. Je la suivis soulagée.

« Il t’embête ce grand dadet ? » « Je peux pas le supporter. Il arrête pas de me serrer à la messe, pffff » « Ah oui, ça m’est déjà arrivé. Il y en a qui sont lourds. Et l’autre, il te plait bien, non ? » Je rougis immédiatement. Je ne pouvais pas admettre ce fait-là. « Tu sais pour être tranquille, le mieux c’est de sortir avec quelqu’un. » « Heu… Non, je… je veux pas » bredouillais-je. Elle rit « Tu veux rester vierge jusqu’au mariage ? Sérieusement ? » Je ne pouvais pas répondre. « Ou tu veux rentrer dans les ordres ? » « Non, oh non » répondis-je un peu trop précipitamment. « C’est aussi une solution. Tu connais sœur Brigitte ? La novice. Elle m’a raconté qu’elle aussi elle se faisait draguer comme toi. Il a suffi qu’elle dise au garçon qu’elle voulait entrer dans les ordres pour qu’il s’enfuit immédiatement… » J’enregistrais l’information mais bien sûr, pour moi, cette solution était impossible. « En tout cas, merci de m’avoir sauvée. » Blanche me sourit gentiment. Elle était vraiment adorable.

Je n’avais jamais vraiment prêté attention à Blanche que je trouvais assez banale. La connaissant désormais mieux, je lui trouvais un charme certain. Un beau sourire, un regard franc et intelligent, perçant. C’était une fille naturelle et franche, libérée.

Il nous restait une demi-heure avant que le prêtre ne nous rejoigne pour préparer le fameux vin d’honneur. Tout était prêt. Les verres étaient déjà disposés sur les tables, il ne manquait que les bouteilles, encore au frais. Nous attendîmes donc quelques minutes en continuant à bavarder entre copines sur le thème des garçons. Blanche me racontait ses aventures passées. Elle était loin d’être une sainte et je ne pus m’empêcher de penser qu’elle n’avait pas dû confesser tout cela au curé alors que celui-ci lui faisait apparemment grandement confiance.

La confession… Je repensais au fait que je serais contrainte d’y passer dans peu de temps. Il fallait que je m’y prépare. Comment mentir au curé ?

« Mais dis-moi Blanche, le curé ne t’a jamais confessée ? Tu lui racontes tout ce que tu fais avec les garçons ? » Elle éclata de rire « Bien sûr que non, t’es folle. Tu lui dis tout, toi ? Il faut surtout pas. » « Ce qui est bizarre, c’est que tu me le dises à moi et pas au curé. » « On est entre copines, c’est pas pareil. On peut tout se dire entre filles, non ? Mais toi, tu me dis pas tout. Je le sens. Tu caches quelque chose ». Je ne pus m’empêcher de rougir une fois de plus. « T’es bizarre quand même. D’un côté, on te donnerait le bon dieu sans confession et d’un autre côté, on dirait que tu caches des choses. T’es vraiment pucelle ? Enfin je dis ça, t’es jeune encore, moi j’ai 20 ans ».

J’étais de plus en plus gênée par ses questions et insinuations. Cela dit, son ressenti devait correspondre au ressenti de tout mon entourage. Forcément, on devait se poser des questions sur moi. Cette ambivalence dans mon corps me gênait énormément. Mais que pouvais-je y faire ? Si je pouvais me débarrasser de mes attributs masculins, je serais libérée. Mais d’un autre côté, c’était bien de mon pénis que venaient mes plaisirs.

Et c’étaient bien les femmes qui m’attiraient, pas les hommes. Même si j’aimais bien le gentil Patrick…

Comme si elle suivait mes pensées, « Tu as déjà eu des attirances homosexuelles ? » Les images du genou de Hervé entre mes jambes ou sa main sur mes fesses m’apparurent immédiatement. De même le sentiment gênant pour le gentil Patrick me fit bafouiller « Je… heu… » Devant mon hésitation, Blanche précisa « Je veux dire, tu n’as jamais été attirée par une fille ? » Je n’avais évidemment pas compris la question de ce point de vue mais c’était le seul que pouvait imaginer ma copine. « Je… je n’y ai jamais réfléchi » « ça, c’est pas possible. T’as forcément des fantasmes. Tout le monde en a. »

Je ne savais plus où me mettre. Une nouvelle fois, ma position était inconfortable. Je n’avais pas de pensées homosexuelles mais j’étais attirée par les filles. « Tu peux me le dire à moi. Je suis ouverte à tout. » Elle baissa soudain les yeux et me prit la main « J’ai jamais eu ce genre de pensées mais toi tu me troubles »

Aïe, aïe, aïe…. Nouvelle situation incompatible avec mon état. Comment me sortir de ce piège ? Je voulais tout lui avouer. Elle releva les yeux vers moi et tout en me caressant toujours la main elle rajouta « Je sais pour ta marraine. Tout le monde sait qu’elle aime les femmes. Tu es pareil ? C’est elle qui t’a appris à aimer les filles ? » « Je… Enfin… Heu… C’est pas ce que tu crois. » Sa main continuait de me caresser tendrement.

« En fait, je te comprends pas… »

Sa main se posa sur ma joue. Elle me caressait tendrement, en silence les yeux plongés dans les miens. C’était doux. Mon petit zizi pointait dans ma culotte de soie. Ses lèvres se posèrent doucement sur les miennes. Elle se retira presqu’immédiatement « Je sais pas ce qui me prend. Tu me troubles, Virginie. Je suis désolée. Pardon. Oublie. Je sais pas ce qui m’a pris. Je suis pas comme ça… »

Elle semblait vraiment très gênée. Je l’étais aussi. Ses lèvres étaient très douces. J’avais adoré cette seconde d’égarement. J’aurai tellement voulu redevenir garçon, tellement voulu lui dire qui j’étais. Mais elle n’aurait pas compris et la magie se serait éteinte immédiatement, définitivement. C’est Virginie qui la troublait, surement pas Colin.

Les invités commencèrent à arriver. Les verres rapidement remplis, il nous fallait, Blanche et moi, passer avec un plateau parmi tous ces fidèles, proposer un gâteau ou un cake maison, voire un verre supplémentaire. Beaucoup des personnes présentes étaient plutôt âgées, mais très vite je vis arriver mes ‘’admirateurs’’. Ils n’étaient sans aucun doute pas invités mais que pouvais-je dire ?

« Tu nous sers Virginie ? Un kir pour moi ». Je les aurai bien envoyés balader mais je n’avais pas le choix. J’approchais avec mon plateau pour leur présenter un verre puis m’écartais rapidement. Alors que je me faufilais parmi les invités, Hervé me suivit et se mit en travers de mon chemin. « Laisse-moi tranquille ». Ses mains commençaient à chercher à se poser sur moi. Le tout devant un nombre conséquent de personnes. Je dus me débattre pour m’éloigner sans renverser mon plateau.

Patrick me regardait d’un air désolé mais ne disait rien. Je me sentais extrêmement mal à l’aise. Comment me débarrasser de ce lourdaud ?

Ma vie devenait réellement trop compliquée. Comment tenir mon secret dans ces conditions ? Je serai forcément découvert un jour. C’était inexorable…

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