Madame la substitute.
Récit érotique écrit par Clar [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur couple.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-09-2019 dans la catégorie Plus on est
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Madame la substitute.
La substitute
« Mademoiselle de Villedieu, pouvez-vous venir dans mon bureau ? »
« Bien monsieur le Procureur Général, j’arrive tout de suite »
Deux minutes plus tard, je frappais et après y avoir été invitée, je poussais le battant de la lourde porte. Gérard Duclouet, le Procureur Général était assis derrière son bureau, l’air aussi austère qu’à l’accoutumée. « Prenez place Mademoiselle de Villedieu. Je serai bref et j’irai droit au but. Le ministère de l’Intérieur et celui de la Justice nous saisissent d’une affaire plutôt sensible. Il semblerait qu’il existe un trafic à l’intérieur du Centre Pénitentiaire de Gradignan. Ce trafic, dont on ignore la nature, bénéficierait de complicité de personnes haut placées. Comme vous êtes arrivée ici il y a moins de trois mois et que vous n’êtes pas connue, je vous désigne pour diriger l’enquête. Voici le dossier qui nous a été transmis par Paris. Bonne chance. »
Je récupérais un dossier peu volumineux, contenant toutefois une clé USB. De retour dans mon bureau, je demandai à la secrétaire qu’on ne me dérange pas et entrepris d’étudier le dossier. Je n’y appris pas grand-chose. Un détenu souhaitait rencontrer le procureur général pour lui faire part de faits graves se déroulant la nuit à la prison. Il n’avait obtenu qu’un rendez-vous avec le substitut, mais il avait été retrouvé mort dans sa cellule le matin même. L’autopsie n’avait rien révélé. Bordeaux avait classé le dossier, mais le ministère avait décidé de poursuivre l’enquête. La clé USB comprenait plusieurs dossiers. L’un deux concernait la liste du personnel travaillant la nuit, un autre des noms d’élus, de notables. Le dernier un tableau indiquant des sommes sans aucune explication.
Je fis défiler la liste du personnel et mon attention fut attiré par un dénommé David Chezeau. En cliquant sur le nom, apparut son historique. Il s’agissait bel et bien du gardien de prison à qui j’avais tiré une sacrée épine du pied quatre ans auparavant. En consultant la photo, je constatais qu’il n’avait pas changé. Le dossier mentionnait son numéro de téléphone. Je le notais dans le répertoire de mon téléphone afin de l’appeler en début d’après-midi.
Il y a quatre ans, j’avais vingt-huit ans et j’étais substitute du procureur de la République à Evry dans l’Essonne. C’était mon premier poste. J’étais réputée pour être brillante et travailleuse. En plus, mon physique avantageux, cheveux auburn, un mètres soixante-huit pour cinquante-deux kilos, des seins petits mais mignon, des petites fesses et des yeux verts faisaient naitre bien des compliments. Célibataire, je m’étais inventée un ami afin que mes collègues me fichent la paix.
Il y a quatre ans, David Chezeau travaillait à Fleury Mérogis. Dans son unité, un détenu s’était pendu dans sa cellule et n’avait été découvert que trop tardivement pour pouvoir être réanimé. L’enquête avait déterminé que David Chezeau n’avait pas été vu à son poste au moment des faits. Il risquait sa place. Le rapport de police laissait apparaitre des zones d’ombre. Un soir que je quittais le tribunal, un homme m’accosta. C’était David Chezeau. Il m’avoua qu’effectivement il n’était pas à son poste au moment des faits mais qu’il ne pouvait pas dire où il se trouvait pour protéger quelqu’un de l’établissement. Il pensait que personne ne le croirait. Il faisait peine à voir, ayant compris que de toute façon il paierait cher et serait tenu pour seul responsable. J’entamais le dialogue avec lui, lui assurant qu’il serait couvert par le secret de l’instruction, que son nom n’apparaitrait pas sauf s’il était appelé à témoigner. Et ce serait sans doute le cas puisque la famille du détenu avait porté plainte. Il lui fallut plus d’une heure pour m’avouer qu’il était en fait à l’infirmerie et qu’il espionnait la femme médecin qui avait des rapports sexuels avec un détenu. Cette liaison durait depuis plusieurs mois, chaque mardi après-midi entre quinze heures et seize heures. Je ne sais pourquoi, je crus le gardien. Le mardi suivant, je me rendis à la prison en début d’après-midi, au prétexte de l’enquête. David Chezeau me conduisit à l’infirmerie. Il me fit signe de rester silencieuse et nous nous glissâmes dans un local de réserve. Une sorte de passe-plat avait été aménagé dans le mur, permettant de communiquer avec la salle d’examen médical. Le système fermait mal et permettait de voir ce qui se passait dans la pièce d’à coté. La doctoresse était déjà là, en blouse blanche. A quinze heures, un gardien amena le détenu. La vingtaine, cheveux noirs bouclés, l’allure du parfait petit caïd provincial. Je le vis enlever son pantalon de survêtement sous lequel il ne portait rien. Son sexe trapu se redressait comme animé d’une vie propre. Il enleva son tee-shirt. La doctoresse, une rousse d’une quarantaine d’années semblait hypnotisée par la vision du corps nu. Elle retira sa blouse, retroussa sa jupe dévoilant des bas et une culotte noire. « Je t’avais dit de pas mettre de culotte. Va falloir que je te punisse ». Elle déboutonna ensuite son chemisier, laissant apparaitre des seins en poire aux larges aréoles. Elle s’approcha du détenu et se mit à le caresser et l’embrasser avec passion. Ensuite, après lui avoir administré une fellation, elle s’allongea sur le bureau, écarta largement ses cuisses l’invitant à venir en elle. Ils ne pouvaient pas faire de bruit mais on ressentait l’intensité de son désir à elle, et sa bestialité à lui. Après un bon quart d’heure de joute, il se retira d’elle et éjacula sur sa poitrine. Dans notre local, la température avait augmenté de quelques degrés. David Chezeau s’était caressé discrètement. Quant à moi, c’était la première fois que j’assistais en spectatrice aux ébats d’autres personnes. Mes joues étaient rouges, ma respiration accélérée et une moiteur humidifiait ma culotte. Je me félicitais d’avoir mis un pantalon. Le soir, je me masturbai en revivant mentalement la scène. L’orgasme fut intense. Finalement, je m’arrangeai pour faire témoigner la femme médecin, en lui expliquant que j’étais au courant de ses agissements dont je me moquais éperdument, mais que je lui demandais d’attester que David Chezeau était souffrant le jour du suicide et qu’il se reposait à l’infirmerie. Il serait dit qu’il ne voulait pas que cela se sache de peur d’être mal noté par sa hiérarchie. Aucune faute ne fut finalement retenue ni contre lui, ni contre l’établissement, et donc l’affaire fut classée sans suite. Je gardais de cet épisode, enfoui au plus profond de moi, un fantasme. Celui de me faire prendre par un détenu….
L’après-midi, je sortis du tribunal, me dirigeai vers le par cet appelai David Chezeau. Il décrocha à la quatrième sonnerie. « Bonjour David Chezeau. Je m’appelle Ségolène de Villedieu. Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi ». « Bien sûr que je me rappelle de vous et de ce que vous avez fait pour moi. Mais vous savez, à la suite de cette histoire, j’ai demandé ma mutation et j’habite maintenant Bordeaux. » « Je sais que vous êtes à Bordeaux. Il se trouve que j’y suis également. Il faudrait que je vous rencontre. C’est assez confidentiel, aussi je ne souhaite pas que ce soit au Tribunal. Quand pourrait-on se voir ? « . Rendez-vous fut pris pour le lendemain à vingt heures, sur le parking du cinéma Gaumont.
« Vous êtes toujours aussi belle » me dit-il en s’installant à côté de moi dans ma voiture. « Mais je suppose que ce n’est pas pour m’inviter au cinéma que vous m’avez demandé de venir ». Ayant confiance en lui, je lui expliquai les raisons de mon enquête. « Oh, j’ai vaguement entendu parler de ça. A mon avis ce sont des foutaises ». « David, écoutez-moi bien et cessez de me prendre pour une idiote. Une enquête a été demandée par deux ministères. Un homme qui semblait détenir des informations, disons gênantes, est mort dans des conditions suspectes. Des têtes risquent de tomber. Votre nom apparait dans une autre histoire, vous êtes en première ligne. Si vous avez quelque chose à me dire, c’est maintenant. Ensuite, les enquêteurs vont fouiller partout avec leurs gros sabots. Réfléchissez David, vous savez que vous pouvez me faire confiance. » Il hésita quelques instants. « Bon, je vous raconte. On a mis au point un système. D’un côté des femmes fortunées qui veulent s’encanailler avec des détenus. De l’autre un petit groupe organisateur. Les femmes ne parleront pas. Les détenus savent que s’ils parlent on fera en sorte d’allonger leur peine. C’est du gagnant-gagnant ». J’appris ainsi qu’une petite dizaine de gardiens ainsi que le sous-directeur de la prison organisaient ce trafic, permettant l’intrusion des femmes dans la prison la nuit après avoir neutralisé temporairement alarme et caméras de surveillance. Les femmes payaient entre 800 et 4000 euros pour satisfaire leurs envies. Une dizaine de nuits par mois étaient réservées, les bénéfices étant partagés à part inégales entre les protagonistes. Le gardien en chef et le sous-directeur étant les deux organisateurs principaux. « On ne fait rien de mal. Aucune dégradation. Aucune atteinte à la sécurité de l’Etablissement. Tout est contrôlé. Cela permet d’améliorer les fins de mois avec le faible salaire que nous octroie l’administration. Voilà, vous savez tout. Mais vous aurez du mal à prouver ce que je vous ai raconté. Tout est organisé et huilé. Aucune surveillance ne pourra nous prendre à défaut. »
La nuit portant conseil, je réfléchis. Mais mon raisonnement était biaisé. Biaisé par ces picotements qui irradiaient dans mon ventre, par ces tableaux que mon imagination faisait naitre. Je me mettais à la place de ses femmes qui vivaient mon fantasme. Ma chatte était trempée et mes doigts s’y glissèrent. Je fermais les yeux, m’imaginant à la place de ses femmes. Je jouis rapidement mais je n’étais pas calmée. J’allais à la cuisine chercher un concombre et m’en pénétra. Cette nuit-là je jouis quatre fois, les images les plus folles ne me quittant pas.
Deux jours plus tard, j’appelais mon contact. « David, j’ai un service à vous demander. J’aurais besoin de me faire passer pour une de ces femmes. Croyez-moi, mon intention n’est pas de vous nuire, mais de comprendre le fonctionnement de votre trafic. S’il vous plait, faites-moi confiance ». « Personnellement, je n’ai pas la main, mais je vais en parler à mon chef. Rappelez-moi demain soir. »
Le lendemain, David m’apprit que son chef souhaitait me rencontrer. Il me fixait rendez-vous au rayon librairie d’un supermarché le soir même. Charles Denain avait une cinquantaine d’années. Pas très grand, de l’embonpoint, des cheveux foncés, des yeux marrons. Un physique quelconque. « David m’a parlé de votre projet. Il me dit d’avoir confiance en vous. Je veux bien le croire mais il y a des intérêts. Et comme il vous l’a dit, c’est un commerce pas très dangereux mais très lucratif. Je me demande si derrière votre poste et votre petit minois de bourgeoise, vous ne voulez pas connaitre le grand frisson et que votre enquête n’est qu’un prétexte. Mais je vous préviens, ces gars-là ne sont pas des poètes. Ils sont enfermés, avec une libido bouillonnante donc sachez ce qui vous attend. Alors je prendrai mes précautions. Vous serez photographiée pour vous éviter de vouloir nous chercher des ennuis. A vous de décider. C’est peut-être une occasion unique pour vous. A vous de voir. Si vous dites oui, c’est pour demain soir. David vous contactera ». « C’est entendu. Demain soir ».
Le lendemain, David m’appela à 18 heures. Rendez-vous à vingt-deux heures cinquante-cinq devant l’école Gambetta, située à deux cents mètres de la prison. A l’heure dite, une berline allemande s’arrêta devant l’école et un homme en descendit. Il me demanda de le suivre. Nous débouchâmes dans la rue de la prison. Mes talons claquaient sur le pavé. Arrivés de la porte, il tira une clé de sa poche après s’être assuré que la voie était libre. Il m’entraina vers une petite porte au-dessus de laquelle était inscrit « entrée du personnel ». Trois minutes après, nous arrivons devant une porte grillagée. Un gardien nous attend de l’autre côté et me fait suivre de le suivre. Nous gravissons deux étages, et deux portes grillagées plus tard nous débouchons dans un couloir faiblement éclairé. Charles Denain nous attend. Il a un petit appareil photo à la main. « Une petite pose m’dame. Encore une autre. Mettez-vous face à moi. Ecartez les jambes. Encore une. Soulevez votre jupe. Tournez-vous. Voila. Assurance vie ! Et maintenant amusez-vous bien ! Je pense que vous allez avoir de quoi alimenter vos souvenirs. Rassurez-vous, pour vous ce sera gratos. » Il m’amena devant la porte 266. Avec son trousseau, il ouvrit la lourde porte et me poussa fermement dedans.
Il fait sombre. Je m’habitue à la pénombre. Il y a quatre lits couchettes. Dans trois, je distingue une forme. Des coups sont frappés sur la porte. Les formes bougent, et trois hommes se lèvent. Ils sont torse nu, vêtus d’un pantalon de jogging gris. Ils s’approchent de moi en arc de cercle. Ils me dominent d’une tête. Je sens une main sur mon épaule. Ce contact me fait frémir. La main descend le long de mon bras en une douce caresse. Un des hommes se place derrière moi et pose ses mains sur ma poitrine, épousant son relief en caresses concentriques. Il se colle à moi, faisant bouger son bassin contre le haut de mes fesses. Le troisième se place face à moi. Il envoie sa main sur mon pubis. Il attrape le bas de ma jupe et la retrousse sur mon ventre. Une de ses mains s’insinue sous ma culotte et entreprend de me masturber. Mon sexe s’est liquéfié. Il enfonce deux doigts dans ma chatte. Dans mon dos, je sens la dureté d’un sexe qui s’affirme. Mes sens s’affolent. Ma main part en exploration dans le pantalon de celui qui est face à moi. Je sors sa verge déjà tendue et décalottée. Je commence à le branler. Je sens qu’on dégrafe mon chemisier et mon soutien-gorge, libérant mes seins. Une bouche avide s’en empare. Je suis terriblement excitée. Bientôt, j’ai deux verges en main que je masturbe. Mes partenaires me caressent les seins, les fesses et le sexe. Je sens un premier orgasme qui monte. L’un deux s’allonge par terre et des mains me poussent à m’allonger sur lui. Son sexe s’insinue en moi sans difficulté. Il commence des mouvements de va et vient. Il est gros et long. Je sens qu’un deuxième se place derrière moi. Il cherche son chemin et s’enfonce entre mes reins. C’est la première fois que je suis prise par devant et par derrière en même temps. Le troisième présente son sexe et s’enfonce dans ma bouche.
Je ne sais combien de fois je jouis. Je ne suis plus qu’un objet sexuel, livré à trois mal en rut qui ne me ménagent pas. J’ai perdu la notion du temps. Les trois profitent de moi. Ils ont retiré leur capote et se branlent sur moi. Ils se vident presque en même temps. Deux coups sont frappés à la porte, et Charles Denain entre dans la cellule. « C’est l’heure ». Mes trois complices remettent leur pantalon. Charles me regarde « Inutile de te demander si ça t’a plu, tes cris ont réveillé tout l’étage. Ben ma salope, tu caches bien ton jeu. « Il me raccompagne jusqu’au bout du couloir. Il passe sa main sous ma jupe et me fouille la chatte brièvement. Il me tend une clé USB. « Tiens, cadeau. Ne me remercie pas, on a fait un double. Tu verras on t’a filmée pendant que tu baisais. Tu devrais faire du X tu as du talent. ». Ah, on ne t’a pas fait payer. Mais tu devras quand même me verser un pourboire. En nature. Je te dirai quand.
L’homme du début m’attend , il me raccompagne jusqu’à notre point de rendez-vous et disparait dans la nuit.
Je rentre chez moi et me glisse sous la douche pour effacer les traces de ma débauche.
Le lendemain, je dépose mes conclusions et les remets au procureur général. Le dossier est vide. Aucune allégation ne semble sérieuse. Affaire classée.
Le soir je reçois un SMS de David : infirmerie – ce soir 23 heures – si tu es libre et si tu as envie. Moi, j’en rêve depuis 4 ans. Je regarde ma montre. J’ai 3 heures pour me préparer.
« Mademoiselle de Villedieu, pouvez-vous venir dans mon bureau ? »
« Bien monsieur le Procureur Général, j’arrive tout de suite »
Deux minutes plus tard, je frappais et après y avoir été invitée, je poussais le battant de la lourde porte. Gérard Duclouet, le Procureur Général était assis derrière son bureau, l’air aussi austère qu’à l’accoutumée. « Prenez place Mademoiselle de Villedieu. Je serai bref et j’irai droit au but. Le ministère de l’Intérieur et celui de la Justice nous saisissent d’une affaire plutôt sensible. Il semblerait qu’il existe un trafic à l’intérieur du Centre Pénitentiaire de Gradignan. Ce trafic, dont on ignore la nature, bénéficierait de complicité de personnes haut placées. Comme vous êtes arrivée ici il y a moins de trois mois et que vous n’êtes pas connue, je vous désigne pour diriger l’enquête. Voici le dossier qui nous a été transmis par Paris. Bonne chance. »
Je récupérais un dossier peu volumineux, contenant toutefois une clé USB. De retour dans mon bureau, je demandai à la secrétaire qu’on ne me dérange pas et entrepris d’étudier le dossier. Je n’y appris pas grand-chose. Un détenu souhaitait rencontrer le procureur général pour lui faire part de faits graves se déroulant la nuit à la prison. Il n’avait obtenu qu’un rendez-vous avec le substitut, mais il avait été retrouvé mort dans sa cellule le matin même. L’autopsie n’avait rien révélé. Bordeaux avait classé le dossier, mais le ministère avait décidé de poursuivre l’enquête. La clé USB comprenait plusieurs dossiers. L’un deux concernait la liste du personnel travaillant la nuit, un autre des noms d’élus, de notables. Le dernier un tableau indiquant des sommes sans aucune explication.
Je fis défiler la liste du personnel et mon attention fut attiré par un dénommé David Chezeau. En cliquant sur le nom, apparut son historique. Il s’agissait bel et bien du gardien de prison à qui j’avais tiré une sacrée épine du pied quatre ans auparavant. En consultant la photo, je constatais qu’il n’avait pas changé. Le dossier mentionnait son numéro de téléphone. Je le notais dans le répertoire de mon téléphone afin de l’appeler en début d’après-midi.
Il y a quatre ans, j’avais vingt-huit ans et j’étais substitute du procureur de la République à Evry dans l’Essonne. C’était mon premier poste. J’étais réputée pour être brillante et travailleuse. En plus, mon physique avantageux, cheveux auburn, un mètres soixante-huit pour cinquante-deux kilos, des seins petits mais mignon, des petites fesses et des yeux verts faisaient naitre bien des compliments. Célibataire, je m’étais inventée un ami afin que mes collègues me fichent la paix.
Il y a quatre ans, David Chezeau travaillait à Fleury Mérogis. Dans son unité, un détenu s’était pendu dans sa cellule et n’avait été découvert que trop tardivement pour pouvoir être réanimé. L’enquête avait déterminé que David Chezeau n’avait pas été vu à son poste au moment des faits. Il risquait sa place. Le rapport de police laissait apparaitre des zones d’ombre. Un soir que je quittais le tribunal, un homme m’accosta. C’était David Chezeau. Il m’avoua qu’effectivement il n’était pas à son poste au moment des faits mais qu’il ne pouvait pas dire où il se trouvait pour protéger quelqu’un de l’établissement. Il pensait que personne ne le croirait. Il faisait peine à voir, ayant compris que de toute façon il paierait cher et serait tenu pour seul responsable. J’entamais le dialogue avec lui, lui assurant qu’il serait couvert par le secret de l’instruction, que son nom n’apparaitrait pas sauf s’il était appelé à témoigner. Et ce serait sans doute le cas puisque la famille du détenu avait porté plainte. Il lui fallut plus d’une heure pour m’avouer qu’il était en fait à l’infirmerie et qu’il espionnait la femme médecin qui avait des rapports sexuels avec un détenu. Cette liaison durait depuis plusieurs mois, chaque mardi après-midi entre quinze heures et seize heures. Je ne sais pourquoi, je crus le gardien. Le mardi suivant, je me rendis à la prison en début d’après-midi, au prétexte de l’enquête. David Chezeau me conduisit à l’infirmerie. Il me fit signe de rester silencieuse et nous nous glissâmes dans un local de réserve. Une sorte de passe-plat avait été aménagé dans le mur, permettant de communiquer avec la salle d’examen médical. Le système fermait mal et permettait de voir ce qui se passait dans la pièce d’à coté. La doctoresse était déjà là, en blouse blanche. A quinze heures, un gardien amena le détenu. La vingtaine, cheveux noirs bouclés, l’allure du parfait petit caïd provincial. Je le vis enlever son pantalon de survêtement sous lequel il ne portait rien. Son sexe trapu se redressait comme animé d’une vie propre. Il enleva son tee-shirt. La doctoresse, une rousse d’une quarantaine d’années semblait hypnotisée par la vision du corps nu. Elle retira sa blouse, retroussa sa jupe dévoilant des bas et une culotte noire. « Je t’avais dit de pas mettre de culotte. Va falloir que je te punisse ». Elle déboutonna ensuite son chemisier, laissant apparaitre des seins en poire aux larges aréoles. Elle s’approcha du détenu et se mit à le caresser et l’embrasser avec passion. Ensuite, après lui avoir administré une fellation, elle s’allongea sur le bureau, écarta largement ses cuisses l’invitant à venir en elle. Ils ne pouvaient pas faire de bruit mais on ressentait l’intensité de son désir à elle, et sa bestialité à lui. Après un bon quart d’heure de joute, il se retira d’elle et éjacula sur sa poitrine. Dans notre local, la température avait augmenté de quelques degrés. David Chezeau s’était caressé discrètement. Quant à moi, c’était la première fois que j’assistais en spectatrice aux ébats d’autres personnes. Mes joues étaient rouges, ma respiration accélérée et une moiteur humidifiait ma culotte. Je me félicitais d’avoir mis un pantalon. Le soir, je me masturbai en revivant mentalement la scène. L’orgasme fut intense. Finalement, je m’arrangeai pour faire témoigner la femme médecin, en lui expliquant que j’étais au courant de ses agissements dont je me moquais éperdument, mais que je lui demandais d’attester que David Chezeau était souffrant le jour du suicide et qu’il se reposait à l’infirmerie. Il serait dit qu’il ne voulait pas que cela se sache de peur d’être mal noté par sa hiérarchie. Aucune faute ne fut finalement retenue ni contre lui, ni contre l’établissement, et donc l’affaire fut classée sans suite. Je gardais de cet épisode, enfoui au plus profond de moi, un fantasme. Celui de me faire prendre par un détenu….
L’après-midi, je sortis du tribunal, me dirigeai vers le par cet appelai David Chezeau. Il décrocha à la quatrième sonnerie. « Bonjour David Chezeau. Je m’appelle Ségolène de Villedieu. Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi ». « Bien sûr que je me rappelle de vous et de ce que vous avez fait pour moi. Mais vous savez, à la suite de cette histoire, j’ai demandé ma mutation et j’habite maintenant Bordeaux. » « Je sais que vous êtes à Bordeaux. Il se trouve que j’y suis également. Il faudrait que je vous rencontre. C’est assez confidentiel, aussi je ne souhaite pas que ce soit au Tribunal. Quand pourrait-on se voir ? « . Rendez-vous fut pris pour le lendemain à vingt heures, sur le parking du cinéma Gaumont.
« Vous êtes toujours aussi belle » me dit-il en s’installant à côté de moi dans ma voiture. « Mais je suppose que ce n’est pas pour m’inviter au cinéma que vous m’avez demandé de venir ». Ayant confiance en lui, je lui expliquai les raisons de mon enquête. « Oh, j’ai vaguement entendu parler de ça. A mon avis ce sont des foutaises ». « David, écoutez-moi bien et cessez de me prendre pour une idiote. Une enquête a été demandée par deux ministères. Un homme qui semblait détenir des informations, disons gênantes, est mort dans des conditions suspectes. Des têtes risquent de tomber. Votre nom apparait dans une autre histoire, vous êtes en première ligne. Si vous avez quelque chose à me dire, c’est maintenant. Ensuite, les enquêteurs vont fouiller partout avec leurs gros sabots. Réfléchissez David, vous savez que vous pouvez me faire confiance. » Il hésita quelques instants. « Bon, je vous raconte. On a mis au point un système. D’un côté des femmes fortunées qui veulent s’encanailler avec des détenus. De l’autre un petit groupe organisateur. Les femmes ne parleront pas. Les détenus savent que s’ils parlent on fera en sorte d’allonger leur peine. C’est du gagnant-gagnant ». J’appris ainsi qu’une petite dizaine de gardiens ainsi que le sous-directeur de la prison organisaient ce trafic, permettant l’intrusion des femmes dans la prison la nuit après avoir neutralisé temporairement alarme et caméras de surveillance. Les femmes payaient entre 800 et 4000 euros pour satisfaire leurs envies. Une dizaine de nuits par mois étaient réservées, les bénéfices étant partagés à part inégales entre les protagonistes. Le gardien en chef et le sous-directeur étant les deux organisateurs principaux. « On ne fait rien de mal. Aucune dégradation. Aucune atteinte à la sécurité de l’Etablissement. Tout est contrôlé. Cela permet d’améliorer les fins de mois avec le faible salaire que nous octroie l’administration. Voilà, vous savez tout. Mais vous aurez du mal à prouver ce que je vous ai raconté. Tout est organisé et huilé. Aucune surveillance ne pourra nous prendre à défaut. »
La nuit portant conseil, je réfléchis. Mais mon raisonnement était biaisé. Biaisé par ces picotements qui irradiaient dans mon ventre, par ces tableaux que mon imagination faisait naitre. Je me mettais à la place de ses femmes qui vivaient mon fantasme. Ma chatte était trempée et mes doigts s’y glissèrent. Je fermais les yeux, m’imaginant à la place de ses femmes. Je jouis rapidement mais je n’étais pas calmée. J’allais à la cuisine chercher un concombre et m’en pénétra. Cette nuit-là je jouis quatre fois, les images les plus folles ne me quittant pas.
Deux jours plus tard, j’appelais mon contact. « David, j’ai un service à vous demander. J’aurais besoin de me faire passer pour une de ces femmes. Croyez-moi, mon intention n’est pas de vous nuire, mais de comprendre le fonctionnement de votre trafic. S’il vous plait, faites-moi confiance ». « Personnellement, je n’ai pas la main, mais je vais en parler à mon chef. Rappelez-moi demain soir. »
Le lendemain, David m’apprit que son chef souhaitait me rencontrer. Il me fixait rendez-vous au rayon librairie d’un supermarché le soir même. Charles Denain avait une cinquantaine d’années. Pas très grand, de l’embonpoint, des cheveux foncés, des yeux marrons. Un physique quelconque. « David m’a parlé de votre projet. Il me dit d’avoir confiance en vous. Je veux bien le croire mais il y a des intérêts. Et comme il vous l’a dit, c’est un commerce pas très dangereux mais très lucratif. Je me demande si derrière votre poste et votre petit minois de bourgeoise, vous ne voulez pas connaitre le grand frisson et que votre enquête n’est qu’un prétexte. Mais je vous préviens, ces gars-là ne sont pas des poètes. Ils sont enfermés, avec une libido bouillonnante donc sachez ce qui vous attend. Alors je prendrai mes précautions. Vous serez photographiée pour vous éviter de vouloir nous chercher des ennuis. A vous de décider. C’est peut-être une occasion unique pour vous. A vous de voir. Si vous dites oui, c’est pour demain soir. David vous contactera ». « C’est entendu. Demain soir ».
Le lendemain, David m’appela à 18 heures. Rendez-vous à vingt-deux heures cinquante-cinq devant l’école Gambetta, située à deux cents mètres de la prison. A l’heure dite, une berline allemande s’arrêta devant l’école et un homme en descendit. Il me demanda de le suivre. Nous débouchâmes dans la rue de la prison. Mes talons claquaient sur le pavé. Arrivés de la porte, il tira une clé de sa poche après s’être assuré que la voie était libre. Il m’entraina vers une petite porte au-dessus de laquelle était inscrit « entrée du personnel ». Trois minutes après, nous arrivons devant une porte grillagée. Un gardien nous attend de l’autre côté et me fait suivre de le suivre. Nous gravissons deux étages, et deux portes grillagées plus tard nous débouchons dans un couloir faiblement éclairé. Charles Denain nous attend. Il a un petit appareil photo à la main. « Une petite pose m’dame. Encore une autre. Mettez-vous face à moi. Ecartez les jambes. Encore une. Soulevez votre jupe. Tournez-vous. Voila. Assurance vie ! Et maintenant amusez-vous bien ! Je pense que vous allez avoir de quoi alimenter vos souvenirs. Rassurez-vous, pour vous ce sera gratos. » Il m’amena devant la porte 266. Avec son trousseau, il ouvrit la lourde porte et me poussa fermement dedans.
Il fait sombre. Je m’habitue à la pénombre. Il y a quatre lits couchettes. Dans trois, je distingue une forme. Des coups sont frappés sur la porte. Les formes bougent, et trois hommes se lèvent. Ils sont torse nu, vêtus d’un pantalon de jogging gris. Ils s’approchent de moi en arc de cercle. Ils me dominent d’une tête. Je sens une main sur mon épaule. Ce contact me fait frémir. La main descend le long de mon bras en une douce caresse. Un des hommes se place derrière moi et pose ses mains sur ma poitrine, épousant son relief en caresses concentriques. Il se colle à moi, faisant bouger son bassin contre le haut de mes fesses. Le troisième se place face à moi. Il envoie sa main sur mon pubis. Il attrape le bas de ma jupe et la retrousse sur mon ventre. Une de ses mains s’insinue sous ma culotte et entreprend de me masturber. Mon sexe s’est liquéfié. Il enfonce deux doigts dans ma chatte. Dans mon dos, je sens la dureté d’un sexe qui s’affirme. Mes sens s’affolent. Ma main part en exploration dans le pantalon de celui qui est face à moi. Je sors sa verge déjà tendue et décalottée. Je commence à le branler. Je sens qu’on dégrafe mon chemisier et mon soutien-gorge, libérant mes seins. Une bouche avide s’en empare. Je suis terriblement excitée. Bientôt, j’ai deux verges en main que je masturbe. Mes partenaires me caressent les seins, les fesses et le sexe. Je sens un premier orgasme qui monte. L’un deux s’allonge par terre et des mains me poussent à m’allonger sur lui. Son sexe s’insinue en moi sans difficulté. Il commence des mouvements de va et vient. Il est gros et long. Je sens qu’un deuxième se place derrière moi. Il cherche son chemin et s’enfonce entre mes reins. C’est la première fois que je suis prise par devant et par derrière en même temps. Le troisième présente son sexe et s’enfonce dans ma bouche.
Je ne sais combien de fois je jouis. Je ne suis plus qu’un objet sexuel, livré à trois mal en rut qui ne me ménagent pas. J’ai perdu la notion du temps. Les trois profitent de moi. Ils ont retiré leur capote et se branlent sur moi. Ils se vident presque en même temps. Deux coups sont frappés à la porte, et Charles Denain entre dans la cellule. « C’est l’heure ». Mes trois complices remettent leur pantalon. Charles me regarde « Inutile de te demander si ça t’a plu, tes cris ont réveillé tout l’étage. Ben ma salope, tu caches bien ton jeu. « Il me raccompagne jusqu’au bout du couloir. Il passe sa main sous ma jupe et me fouille la chatte brièvement. Il me tend une clé USB. « Tiens, cadeau. Ne me remercie pas, on a fait un double. Tu verras on t’a filmée pendant que tu baisais. Tu devrais faire du X tu as du talent. ». Ah, on ne t’a pas fait payer. Mais tu devras quand même me verser un pourboire. En nature. Je te dirai quand.
L’homme du début m’attend , il me raccompagne jusqu’à notre point de rendez-vous et disparait dans la nuit.
Je rentre chez moi et me glisse sous la douche pour effacer les traces de ma débauche.
Le lendemain, je dépose mes conclusions et les remets au procureur général. Le dossier est vide. Aucune allégation ne semble sérieuse. Affaire classée.
Le soir je reçois un SMS de David : infirmerie – ce soir 23 heures – si tu es libre et si tu as envie. Moi, j’en rêve depuis 4 ans. Je regarde ma montre. J’ai 3 heures pour me préparer.
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3 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
3 mal en rut
Une véritable histoire bien emmenée, savamment rendue crédible.
C'est rare ici Bravo !
C'est rare ici Bravo !
TRES ORIGINAL BIEN RACONTE LA SUITE AVEC DAVID