Manon (suite)
Récit érotique écrit par Clar [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur couple.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 26-01-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Manon (suite)
Manon venait de se rhabiller après avoir subi les assauts successifs des deux hommes. Elle n’avait eu aucun mal à retrouver ses affaires qui jonchaient le sol à ses pieds. Remettre son chemisier, sa minijupe et son tanga ne lui prirent qu’un instant. Elle devait à présent retrouver sa collègue Sarah qui avait établi un contact plus que rapproché avec une des deux cibles.
Avant de quitter le large corridor qui avait abrité ses ébats elle se retourna. Son deuxième partenaire avait rejoint le couple et frottait sa virilité retrouvée contre les fesses encore habillées de la femme. Manon aurait bien aimé jouer le rôle de voyeuse mais la mission primait et sa libido avait tout de même été satisfaite.
Elle regagna la grande pièce. Malgré les lumières tamisées elle eut beau scruter elle ne visualisait ni Sarah ni son partenaire, ni même la deuxième cible. Elle fit un effort de concentration. Lorsqu’elle avait quitté la pièce, entrainée par son entreprenant partenaire, Sarah flirtait avec la première cible, un flirt déjà poussé puisque sa jupe était roulée sur ses hanches et sa culotte baissée sur ses cuisses. La deuxième cible buvait tranquillement un verre en discutant avec un autre homme tout en regardant la scène. Manon avait enregistré les visages mais aucun d’entre eux n’était actuellement présent dans la pièce. Elle se dirigea vers le buffet et se servit un verre de jus de fruit et quelques mignardises. L’air de rien elle observait les lieux. Deux portes donnaient dans la pièce. Elle avait emprunté la première et était certaine que Sarah n’avait pas emprunté le corridor. Restait la deuxième porte. Elle s’en approcha machinalement. Un homme l’accosta. « Bonsoir. Vous êtes nouvelle ici ? Je ne vous ai jamais vue. Vous êtes splendide. Voulez-vous que je vous fasse visiter les lieux ? » Manon lui répondit « Je crois avoir visité l’ensemble sauf ce qu’il y a derrière cette porte. Alors oui volontiers. Mais ne vous faites pas d’illusion, j’ai eu mon compte de queues ce soir ». L’homme lui sourit, ouvrit la porte et galamment s’effaça pour la laisser passer. Manon se doutait qu’il reluquait ses cuisses largement découvertes par sa minijupe. Devant elle un couloir s’ouvrait sur différentes pièces ouvertes équipées en coins câlins. Certains étaient occupés et Manon les détailla, essayant de visualiser sa collègue. La dernière pièce était plus grande, plongée dans une quasi-obscurité et peuplée de plusieurs couples emmêlés. Manon s’arrêta un instant essayant d’identifier Sarah mais en vain. L’homme se méprit et posa sa main sur le bas du dos de la jeune inspectrice « Tu veux qu’on les rejoigne ? » Sa main glissa sur le fessier de Manon et rapidement s’insinua sous la jupe. « Je t’ai dit non une fois. Ne me force pas à te le répéter » lui répondit-elle d’une voie glaciale. « OK, pardon miss. Message bien reçu ».
Manon, certaine que Sarah n’était pas présente dans cette partie de l’établissement tourna les talons et se dirigea vers la sortie. Arrivée en bas, le physionomiste s’adressa à elle. « Votre amie est partie. Elle était accompagnée. Elle m’a dit de vous dire que vous ne deviez pas l’attendre et qu’il faudra que vous sortiez le chien en rentrant ». En clair cela voulait dire que Sarah ne rentrerait pas tout de suite. « J’espère que vous avez passé une bonne soirée mademoiselle. Au plaisir de vous revoir. » Manon n’avait plus qu’à rentrer à l’appartement et à attendre le retour de Sarah.
Manon fut réveillée vers dix heures par un bruit de clés dans la serrure. Elle se leva. Sarah lui adressa un grand sourire. « Mission accomplie. Je vais dormir disons…jusqu’à trois heures et je te raconte. Je suis un peu fatiguée…. Et toi ? Tu ne t’es pas trop ennuyée ? » dit-elle en lui faisant un clin d’œil.
Sarah émergea vers quinze heures. Elle prit une douche et se prépara un sandwich et un café. Elle rejoignit Manon dans le salon. « Salut beauté. Bon je sais que le jean et le teeshirt sont confortables mais tu étais plus sexy hier soir. J’ai vu que tu étais en bonne main. Dis donc tu as un cul d’enfer au passage. Bon moi j’ai donc fait connaissance avec Manuel, l’une des cibles identifiées. Hyperbuildé jusqu’au bassin mais en haut ça sonne plutôt creux. Il était chaud bouillant. Après nous être bien chauffés il m’a proposé d’aller chez lui. Je ne t’ai plus vue donc j’en ai déduit que tu joignais l’utile au très agréable et j’ai laissé un message au physionomiste en partant. Manuel m’a emmené non pas chez lui mais dans sa boite. Un bâtiment moderne, leurs bureaux sont au troisième étage et j’ai remarqué une pièce avec des ordis et un serveur qui tournait. Je pense qu’on peut y trouver tout ou partie de ce qu’on cherche. Comme tu peux t’en douter on était un peu excités et il m’a bien baisée. Et comme c’est un chaud lapin et que j’étais partante on n’a pas dormi de la nuit. Il m’a fait revisiter le kamasutra. Je ne sais plus combien de fois il m’a fait jouir. Et toi ? raconte un peu petite coquine. « Manon la regarda en souriant. « Ce fut moins long. Mon danseur m’a entrainée dans un couloir, il m’a déshabillée et m’a baisée debout. Il y avait un couple accompagné d’un homme qui regardaient. Comme ça n’a pas vraiment duré longtemps l’homme qui accompagnait le couple a pris la place du danseur. Ça a été bon. Et puis j’avais besoin de retrouver des idées claires. Ensuite je t’ai cherchée et j’ai appris que tu étais partie alors je suis rentrée. Bon, tu as un plan maintenant ? Parce que j’imagine qu’on ne va pas cambrioler des bureaux qui doivent être sécurisés. » Sarah la regarda en souriant. « Ne t’inquiète pas. Je vais copier les serveurs. J’aurai besoin d’une heure. Et de toi. Je t’explique. Tu as aussi tapé dans l’œil de Manuel. Je lui ai raconté que tu étais full open en matière de sexualité et que tu étais en manque. Donc tu le rencontres. Vous allez vous isoler dans son bureau. Tu verras, il est équipé pour des siestes crapuleuses. Tu laisses la porte entrouverte. Je rentre et je copie les serveurs. Et je repars ni vu connu. C’est aussi simple que ça. Je pense que les caméras seront désactivées, je doute que le boss accepterait que ses sbires utilisent les bureaux en lupanar. »« Donc, si j’ai bien compris tu me demandes de faire la pute et toi tranquillement tu fais de l’informatique. Tu t’attribues le bon rôle. Et si je refuse ? »« Ecoute Manon, la reine de la cybercriminalité c’est moi et le boulot ne consistera pas à recopier simplement une clé USB. Il y aura à passer des pare-feux et sans doute d’autres choses plus compliquées. Craquer des codes. Installer un cheval de Troie indétectable. Et ça, c’est mon domaine, désolée pour toi. Par contre, le Manuel c’est un bon coup donc à mon avis tu auras de quoi dédommager ta pudeur. Et je pense que l’heure passera sans doute très vite. Ou plus si affinités. Je te propose qu’on dissèque le bâtiment pour y trouver d’éventuelles failles. Il y a un système de caméras mais facile à désactiver à l’avance en cas de besoin. L’idée est que je m’introduise de jour dans le bâtiment, que je me planque dans les locaux d’une des sociétés copropriétaires. Et du coup les caméras vont nous servir pour étudier les lieux. L’idée serait que l’on soit prêtes pour samedi prochain. Je dois revoir Manuel jeudi soir. Je lui parlerai innocemment de toi pour que tu retournes au club samedi et qu’il te drague à ce moment-là. Après, si tu as une autre idée je t’écoute. « Les deux inspectrices se mirent au travail immédiatement, étudiant les lieux et notant tous les détails. Elles continuèrent le lundi soir. Le mercredi le bâtiment n’avait plus de secret pour elles.
« Tu te souviens que je sors ce soir » annonça Sarah le jeudi soir. « Je ne vais pas trop le fatiguer pour te laisser ta part samedi ! » Vers vingt-heures Sarah sortit de sa chambre, vêtue d’une longue saharienne légère laissant deviner ses formes. Ses seins visiblement libres semblaient danser à chaque pas. « Bon, à plus. A tout à l’heure ».
Manon somnolait devant la télévision. Elle n’était pas inquiète mais préférait attendre le retour de sa collègue avant de se coucher. S’assurer que tout allait bien. Le bruit de la clé dans la serrure tira Manon de sa léthargie. Sa collègue referma la porte et vint s’assoir à côté d’elle.
« Alors, ta soirée a répondu à tes attentes ? » l’interrogea Manon.
« Oui et même au-delà. Ça t’excite que je te raconte ? Je ne vais pas tout te raconter. Je te laisse découvrir par toi-même l’inventivité de ce mec. C’est peut-être une crapule mais côté sexe je me le garderais bien sous le coude. En tout cas tu as intérêt à être en forme. Mais vu ce que j’ai vu l’autre soir tu es une belle coquine. Lui aussi va bien en profiter. »Samedi après-midi. Manon sent une sourde envie naitre petit à petit. Les heures passent lentement. Sarah a préparé un sac dans lequel elle a rangé son matériel. Il est convenu que Sarah gardera la voiture. Elle y glisse une paire de basket et un survêtement noir qu’elle mettra dans les locaux le soir de manière silencieuse et discrète. Vers seize heures Sarah quitte l’appartement. Elle se gare dans une rue proche et, d’un pas décidé pousse la porte de l’immeuble. Par chance le gardien a le dos tourné et ne la voit pas passer. Elle appelle l’ascenseur qui la dépose au cinquième étage. Elle sait que les bureaux y sont vides au contraire de l’étage du dessous qui abrite une société d’assurances.. Avec une télécommande elle désactive les caméras qui restent en image fixe. Elle rentre dans l’open space et se glisse sous un bureau. Elle réactive les caméras. Il ne lui reste plus qu’à attendre. Elle calcule que Manon arrivera au club vers vingt-deux heures et en sortira environ une heure plus tard. Le temps d’arriver, une vingtaine de minutes, Sarah devra être prête à ce moment-là.
Le soir arrive enfin. Manon se prépare. Un tanga noir avec des dim up assortis, une jupe portefeuille rouge et un pull blanc léger décolleté qui moule ses seins avec précision. Des escarpins et une touche de maquillage. Sexy chic. Pour flic en mission de choc.
Manon arrive au club. Le physionomiste lui ouvre la porte et lui adresse un grand sourire. « Bienvenue à vous mademoiselle. Je vois que vous revenez rapidement nous voir et j’en suis ravi. Vous êtes magnifique. Vous allez avoir du succès. Vous connaissez à présent le chemin, je vous laisse monter. » Manon gravit l’escalier. Elle arrive dans la grande pièce. Elle se dirige vers le bar où le barman lui tend une coupe de champagne. Elle n’a pas longtemps à attendre. Cinq minutes tout au plus. « Bienvenue à vous ce soir. Vous êtes très en beauté. Mais je ne vois pas votre amie. Serait-elle retardée ? » Manon se retourne. Manuel est devant elle tout sourire. « Sarah ? Non, elle ne pourra pas se joindre à nous ce soir. C’est sa mauvaise période qui est arrivée avec vingt-quatre heures d’avance. Sans doute à cause de ses excès récents ! » lui répond-elle en lui adressant un clin d’œil.
« Quel dommage ! Je suis sincèrement désolé car je lui avais amené un ami. Bon, avec ce qu’elle m’a dit, on se contentera d’un trio. Je suis certain que ça ne te fait pas peur. Tiens, le voilà. Oh ! Ben ! On est là. ». Le dénommé Ben se dirige vers eux. Il parait de taille modeste et semble doté d’un physique quelconque. Ben échange une poignée de main avec Manuel et fait la bise à Manon. Il attrape une main de la jeune femme et la fait pivoter devant lui. « Magnifique. Un vrai canon. On va la faire hurler. Elle ne regrettera pas sa soirée ». Un slow démarre alors. Ben entraine Manon sur la piste et se colle à elle. Il pose ses mains sur le bas du dos de la jeune femme. Rapidement les mains disparaissent sous le pull, caressant la peau nue. Il approche sa bouche de l’oreille de Manon. Entre deux baisers il lui glisse à l’oreille « Tu ne vas pas regretter ta soirée. On va te baiser à tour de rôle puis tous les deux ensemble. Tu vas jouir comme rarement. Je ne parais pas, mais j’ai une bite magique. Je te promets au moins trois heures de total bonheur. Tu sens ma queue contre toi. Tu sens cette barre, ce pieu. Dis-toi qu’elle va te défoncer. Tu sais comment on m’appelle ? Marteau-piqueur. »Manon sent la virilité de son partenaire contre son ventre. Il se colle à elle. Elle se sent excitée. Elle sait qu’elle doit les laisser prendre la direction des opérations. Au slow succède un autre slow. Ben cherche la bouche de Manon et l’embrasse doucement. Elle se laisse bercer. Soudain elle sent un contact dans son dos. C’est Manuel qui rejoint le couple. Il glisse sa main sous le pull de Manon et les pose sur le ventre. Il se serre contre elle frottant son bassin contre ses fesses et picorant son cou de baisers humides. Manon se laisse aller. La série de slows prend fin. Ils se détachent les uns des autres. « Bon, et si on allait continuer ailleurs ? » propose Ben. « Oui, tu as raison. On y va ». Manon se retrouve dans la voiture, à la place du passager avant. Manuel a pris le volant d’une puissante berline allemande. Ben s’est installé à l’arrière. Le trajet dure un quart d’heure. Curieusement Manuel ne tente rien pendant le trajet. La voiture pénètre dans un parking au fond duquel une pente permet d’atteindre un garage sous-terrain. La porte s’ouvre automatiquement. « Tu vois le truc » explique Manuel à Ben. « Reconnaissance automatique de la plaque d’immatriculation. Un truc de ouf qui a coûté une blinde. » La voiture s’immobilise sur une place réservée. « Suivez-moi » indique Manuel. Le trio se dirige vers un ascenseur. La porte s’ouvre. Manon se retrouve entre les deux hommes. Manuel appuie sur le bouton du troisième. « Inutile d’attirer l’attention du veilleur. Il a l’habitude qu’il y ait parfois du mouvement la nuit mais il s’inquièterait de l’arrêt de la cabine entre deux étages. » Ben s’est collé contre le dos de Manon et se frotte doucement contre ses fesses.
La cabine les dépose au troisième étage. Manuel sort une carte et badge pour pouvoir ouvrir la porte de leurs bureaux. Manon enregistre que la première porte à gauche arbore le logo des toilettes. « Et maintenant, champagne les amis » annonce Manuel. Manon leur demande l’autorisation de passer par les toilettes. « Tu nous rejoins au fond à gauche. Tu ne pourras pas te tromper on va allumer la lumière». S’assurant de ne pas être vue, Manon sort de sa poche un bouchon en liège qu’elle coince au niveau de la porte d’entrée de manière à permettre à Sarah de rentrer dans les bureaux. Elle passe par les toilettes et tire la chasse d’eau. Elle se dirige vers l’endroit indiqué. Elle ressent à la fois de l’angoisse et de l’excitation. Elle entre dans le salon. Les volets sont fermés et seule une lampe de chevet diffuse une pâle lumière dans la pièce. Manuel a servi le champagne. Il tend une coupe à la jeune femme. « A notre soirée Manon. Une soirée inoubliable. Tchin ! » Manon lui sourit et trinque avec lui. Elle cherche Ben du regard. Il s’est placé sur le côté. Manon le découvre avec saisissement. Ben s’est déshabillé. Il est nu, son sexe tendu bat devant lui comme une mentule. Manon pose ses yeux sur la verge. Elle n’est pas longue mais large. Le gland dessine un champignon proéminent. « Manuel, mets-nous un fond sonore. Je suis sûr que notre amie a envie de danser ». Une musique langoureuse envahit doucement la pièce. Manuel s’est assis dans un profond fauteuil. Ben se dirige vers Manon et la débarrasse de son verre vide. Il enlace la jeune femme. Manon sent le corps nu se presser contre elle. Elle pose ses mains autour du cou de l’homme, lui pose les siennes sur ses fesses. Il lui parle à l’oreille. Manon redresse la tête. Leurs bouches se rejoignent. Ce contact électrise la jeune femme. Elle se presse contre lui pour mieux épouser son corps et la dureté de la verge. Le long baiser où leurs salives se mélangent la rend impatiente. Mais Ben prend son temps. Ses mains caressent toujours ses fesses par-dessus la jupe. Elle jette un regard par-dessus l’épaule de son cavalier. Manuel, son verre à la main les regarde, attendant visiblement la suite. Après cinq longues minutes qui semblent une éternité les mains de Ben quittent les rotondités de la jeune femme et remontent doucement. Elles glissent sous le pull, remontant dans son dos en une caresse légère et subtile. Des frissons parcourent Manon. Elle sent son sexe se liquéfier. Ben prend son temps sans cesser de se frotter contre elle. Enfin ses mains redescendent et effleurent les fesses féminines. Elles retroussent lentement la jupe. Manuel voit apparaitre les cuisses gainées de nylon puis le bandeau et enfin la chair nue. Il voit les mains de son ami se poser sur les fesses magnifiques encore partiellement cachées par le tissu du tanga. Manuel se lève et s’approche du couple. Il s’accroupit derrière Manon. Sa bouche se pose sur les cuisses gainées et remonte doucement vers le haut. Au bout d’un temps qui leur parait une éternité il atteint les fesses chaudes. Ses mains attrapent le tanga et le tirent fermement vers le bas. Le vêtement tombe à terre aux chevilles de Manon. Elle soulève les pieds pour se défaire de l’inutile. Ben continue d’embrasser Manon à pleine bouche. Manuel approche sa langue du sexe luisant et commence à lécher la jeune femme qui pousse un cri. Les yeux fermés Manon se laisse emporter doucement.
Sarah regarde sa montre. Cela fait presque trente minutes qu’elle a entendu l’ascenseur s’arrêter à l’étage du dessous. Elle désactive les caméras de l’étage et sort de sa cachette. Elle se change rapidement et descend doucement l’escalier. Reconnaissant les lieux elle pousse doucement la porte qui mène aux bureaux. Elle s’introduit, invisible et silencieuse dans le couloir. Une lumière feutrée s’échappe du grand bureau situé au fond du couloir tandis qu’un filet de musique arrive à ses oreilles. Nul autre son indiquant une bacchante échevelée. Sarah arrive devant la pièce où elle sait se trouver le serveur. Elle y pénètre avec mille précautions et au moment où elle referme doucement la porte elle entend un cri féminin. Un cri qui ressemble à un cri de plaisir. Il lui faut une heure si tout va bien. « Tiens bon Manon » songe-t-elle in petto.
Manon a posé ses mains sur les fesses de Ben, les caressant et pressant son bassin contre la queue bandée de son partenaire. Manuel lèche son sexe. Elle n’a plus qu’une envie. Jouir. Ben a dû le sentir. Il prend Manon par la main et la fait se pencher et s’accouder contre les bras du fauteuil. Il relève la jupe de Manon sur ses reins, coiffe son pieu tendu d’un préservatif. « Dis-moi ce que tu veux » lui glisse-t-il à l’oreille. « Baise moi. Prends-moi. Lime-moi. Défonce-moi. » Ben attrape les hanches de la jeune inspectrice et présente son sexe à l’entrée de la chatte trempée. Il s’enfonce d’un coup la faisant gémir. Il reste figé en elle quelques secondes puis entreprend un lent va et vient. Son sexe épouse les parois du sexe féminin. Manon frissonne tant les sensations sont agréables. Ben passe ses mains sous le pull de Manon et ses mains empoignent les seins aux pointes déjà tendues. Il les pince et les fait rouler entre ses doigts accentuant son désir. Il accélère doucement le rythme en continuant ses caresses.
Manuel observe la scène. Il se déshabille lentement et contourne le couple. Il se place face à Manon et prend ses deux mains qu’il pose sur ses épaules. Manon le regarde les yeux déjà voilés. Elle baisse les yeux et découvre la verge qui pointe sous ses yeux. Une verge large, longue au bout luisant. Ses mains descendent lentement vers le bassin. Elle se baisse et embouche la queue. Elle perd la notion du temps. Les deux hommes calquent parfois leur rythme ou le varient. A un moment Ben se désacouple et les deux hommes changent de place. Manuel présente son sexe à l’entrée de la vulve. Il s’enfonce d’un coup faisant hurler Manon. Il la laboure sans ménagement. Manon sent l’orgasme arriver. Un plaisir qui nait au fond de son ventre et qui irradie brutalement. Elle donne des coups de reins pour venir s’empaler sur la queue dévastatrice. Elle jouit longuement sans que Manuel ne ralentisse le rythme.
Pendant plus de deux heures elle est le jouet des deux hommes qui se succèdent en elle. Elle ne sait combien de fois l’orgasme la terrasse suivi par un autre. Ses cris résonnent dans tout l’étage.
Sarah, s’éclairant avec une lampe à infra-rouge pendant ce temps a fini par craquer les codes et les mots de passe. Elle a contourné les pare-feu, désamorcé les alarmes. Elle a pu copier les documents. Il y a également des images et des vidéos dont le chargement est plus long. Elle est tranquille les cris de sa collègue indiquent que la fête est loin d’être finie. Finalement, le dernier fichier copié elle insère un cheval de Troie destiné à infecter et détruire tous les fichiers lorsqu’un certain message sera envoyé. Elle range son matériel et regarde sa montre. L’opération aura duré une heure trente trois exactement. Elle ouvre la porte avec mille précautions. Elle ne résiste pas à l’envie de regarder rapidement où en sont les choses pour Manon. Le tableau la stupéfait. Sa collègue est debout, penchée en avant, suçant un homme qu’elle ne connait pas tandis que Manuel la prend vigoureusement par derrière. Le tableau est terriblement érotique et Sarah sent sa chatte s’humidifier. A regret elle se retire et quitte les locaux. Elle se faufile dans le noir après avoir neutralisé les caméras et descend l’escalier jusqu’au sous-sol. Elle gagne le garage et se cache derrière un pilier près de la porte de sortie. Elle profitera du départ du trio pour se faufiler à l’extérieur.
Là-haut la bacchanale se poursuit. Pendant encore une heure Manon se fait baiser par les deux hommes. Manuel attire Manon sur le grand canapé. Il l’allonge sur lui et la pénètre une nouvelle fois. Ben s’approche et pointe son gland sur l’œillet plissé. Il pousse lentement. Manon hurle de plaisir et de douleur mêlée. Prise par devant et par derrière elle pressent que le feu d’artifice se rapproche. Dix minutes plus tard les trois amants jouissent presque en même temps. Manon se relève, nue, échevelée, le regard humide, les pointes des seins dardées, le sexe ravagé. Elle se rhabille comme un automate. Une coupe de champagne frais et le trio quitte les lieux.
Quelques minutes plus tard la berline quitte le garage sous-terrain. Juste derrière elle une ombre furtive se faufile dans la nuit.
Les deux femmes regagnent leur domicile à quelques minutes d’écart. « Mission accomplie. J’ai copié tous les dossiers et inséré une mine pour faire tout péter à distance. Je ne te demande pas comment s’est passée ta soirée, j’ai vu juste avant de sortir. Deux mecs, et bien ma salope…… T’inquiète je ne le dirai à personne. Mais quel cul tu as. Wouah……. Bon, on va se coucher. Je vais envoyer un message pour qu’un des nôtres vienne récupérer les documents et les analyser. On se voit au réveil.
Deux jours plus tard Sarah reçoit un message. « Mise à feu OK ». Elle sourit, allume son ordinateur et envoie un message avec un lien à l’adresse du serveur. Dans deux minutes les documents seront détruits automatiquement et simultanément.
« Il est temps de plier bagage. On nous octroie quinze jours de vacances aux Antilles. On va pouvoir draguer tranquillement pour le plaisir. » sourit Sarah en regardant Manon dans les yeux. « Dis, un p’tit noir à se partager, ça te dit ? » Les deux filles éclatent de rire.
La récupération des dossiers permettra de mettre hors d’état de nuire une bande bien organisée avec de nombreuses ramifications. Les commanditaires étudieront les vidéos des caméras de surveillance sans y trouver d’indice autre que des allers et venues nocturnes à des fins d’orgie sexuelle avec des femmes différentes. Les complices et protecteurs seront inquiétés et verront leurs carrières et ambitions personnelles arrêtées net. Le dossier, jugé sensible, sera classé et nulle information ne transpirera.
Avant de quitter le large corridor qui avait abrité ses ébats elle se retourna. Son deuxième partenaire avait rejoint le couple et frottait sa virilité retrouvée contre les fesses encore habillées de la femme. Manon aurait bien aimé jouer le rôle de voyeuse mais la mission primait et sa libido avait tout de même été satisfaite.
Elle regagna la grande pièce. Malgré les lumières tamisées elle eut beau scruter elle ne visualisait ni Sarah ni son partenaire, ni même la deuxième cible. Elle fit un effort de concentration. Lorsqu’elle avait quitté la pièce, entrainée par son entreprenant partenaire, Sarah flirtait avec la première cible, un flirt déjà poussé puisque sa jupe était roulée sur ses hanches et sa culotte baissée sur ses cuisses. La deuxième cible buvait tranquillement un verre en discutant avec un autre homme tout en regardant la scène. Manon avait enregistré les visages mais aucun d’entre eux n’était actuellement présent dans la pièce. Elle se dirigea vers le buffet et se servit un verre de jus de fruit et quelques mignardises. L’air de rien elle observait les lieux. Deux portes donnaient dans la pièce. Elle avait emprunté la première et était certaine que Sarah n’avait pas emprunté le corridor. Restait la deuxième porte. Elle s’en approcha machinalement. Un homme l’accosta. « Bonsoir. Vous êtes nouvelle ici ? Je ne vous ai jamais vue. Vous êtes splendide. Voulez-vous que je vous fasse visiter les lieux ? » Manon lui répondit « Je crois avoir visité l’ensemble sauf ce qu’il y a derrière cette porte. Alors oui volontiers. Mais ne vous faites pas d’illusion, j’ai eu mon compte de queues ce soir ». L’homme lui sourit, ouvrit la porte et galamment s’effaça pour la laisser passer. Manon se doutait qu’il reluquait ses cuisses largement découvertes par sa minijupe. Devant elle un couloir s’ouvrait sur différentes pièces ouvertes équipées en coins câlins. Certains étaient occupés et Manon les détailla, essayant de visualiser sa collègue. La dernière pièce était plus grande, plongée dans une quasi-obscurité et peuplée de plusieurs couples emmêlés. Manon s’arrêta un instant essayant d’identifier Sarah mais en vain. L’homme se méprit et posa sa main sur le bas du dos de la jeune inspectrice « Tu veux qu’on les rejoigne ? » Sa main glissa sur le fessier de Manon et rapidement s’insinua sous la jupe. « Je t’ai dit non une fois. Ne me force pas à te le répéter » lui répondit-elle d’une voie glaciale. « OK, pardon miss. Message bien reçu ».
Manon, certaine que Sarah n’était pas présente dans cette partie de l’établissement tourna les talons et se dirigea vers la sortie. Arrivée en bas, le physionomiste s’adressa à elle. « Votre amie est partie. Elle était accompagnée. Elle m’a dit de vous dire que vous ne deviez pas l’attendre et qu’il faudra que vous sortiez le chien en rentrant ». En clair cela voulait dire que Sarah ne rentrerait pas tout de suite. « J’espère que vous avez passé une bonne soirée mademoiselle. Au plaisir de vous revoir. » Manon n’avait plus qu’à rentrer à l’appartement et à attendre le retour de Sarah.
Manon fut réveillée vers dix heures par un bruit de clés dans la serrure. Elle se leva. Sarah lui adressa un grand sourire. « Mission accomplie. Je vais dormir disons…jusqu’à trois heures et je te raconte. Je suis un peu fatiguée…. Et toi ? Tu ne t’es pas trop ennuyée ? » dit-elle en lui faisant un clin d’œil.
Sarah émergea vers quinze heures. Elle prit une douche et se prépara un sandwich et un café. Elle rejoignit Manon dans le salon. « Salut beauté. Bon je sais que le jean et le teeshirt sont confortables mais tu étais plus sexy hier soir. J’ai vu que tu étais en bonne main. Dis donc tu as un cul d’enfer au passage. Bon moi j’ai donc fait connaissance avec Manuel, l’une des cibles identifiées. Hyperbuildé jusqu’au bassin mais en haut ça sonne plutôt creux. Il était chaud bouillant. Après nous être bien chauffés il m’a proposé d’aller chez lui. Je ne t’ai plus vue donc j’en ai déduit que tu joignais l’utile au très agréable et j’ai laissé un message au physionomiste en partant. Manuel m’a emmené non pas chez lui mais dans sa boite. Un bâtiment moderne, leurs bureaux sont au troisième étage et j’ai remarqué une pièce avec des ordis et un serveur qui tournait. Je pense qu’on peut y trouver tout ou partie de ce qu’on cherche. Comme tu peux t’en douter on était un peu excités et il m’a bien baisée. Et comme c’est un chaud lapin et que j’étais partante on n’a pas dormi de la nuit. Il m’a fait revisiter le kamasutra. Je ne sais plus combien de fois il m’a fait jouir. Et toi ? raconte un peu petite coquine. « Manon la regarda en souriant. « Ce fut moins long. Mon danseur m’a entrainée dans un couloir, il m’a déshabillée et m’a baisée debout. Il y avait un couple accompagné d’un homme qui regardaient. Comme ça n’a pas vraiment duré longtemps l’homme qui accompagnait le couple a pris la place du danseur. Ça a été bon. Et puis j’avais besoin de retrouver des idées claires. Ensuite je t’ai cherchée et j’ai appris que tu étais partie alors je suis rentrée. Bon, tu as un plan maintenant ? Parce que j’imagine qu’on ne va pas cambrioler des bureaux qui doivent être sécurisés. » Sarah la regarda en souriant. « Ne t’inquiète pas. Je vais copier les serveurs. J’aurai besoin d’une heure. Et de toi. Je t’explique. Tu as aussi tapé dans l’œil de Manuel. Je lui ai raconté que tu étais full open en matière de sexualité et que tu étais en manque. Donc tu le rencontres. Vous allez vous isoler dans son bureau. Tu verras, il est équipé pour des siestes crapuleuses. Tu laisses la porte entrouverte. Je rentre et je copie les serveurs. Et je repars ni vu connu. C’est aussi simple que ça. Je pense que les caméras seront désactivées, je doute que le boss accepterait que ses sbires utilisent les bureaux en lupanar. »« Donc, si j’ai bien compris tu me demandes de faire la pute et toi tranquillement tu fais de l’informatique. Tu t’attribues le bon rôle. Et si je refuse ? »« Ecoute Manon, la reine de la cybercriminalité c’est moi et le boulot ne consistera pas à recopier simplement une clé USB. Il y aura à passer des pare-feux et sans doute d’autres choses plus compliquées. Craquer des codes. Installer un cheval de Troie indétectable. Et ça, c’est mon domaine, désolée pour toi. Par contre, le Manuel c’est un bon coup donc à mon avis tu auras de quoi dédommager ta pudeur. Et je pense que l’heure passera sans doute très vite. Ou plus si affinités. Je te propose qu’on dissèque le bâtiment pour y trouver d’éventuelles failles. Il y a un système de caméras mais facile à désactiver à l’avance en cas de besoin. L’idée est que je m’introduise de jour dans le bâtiment, que je me planque dans les locaux d’une des sociétés copropriétaires. Et du coup les caméras vont nous servir pour étudier les lieux. L’idée serait que l’on soit prêtes pour samedi prochain. Je dois revoir Manuel jeudi soir. Je lui parlerai innocemment de toi pour que tu retournes au club samedi et qu’il te drague à ce moment-là. Après, si tu as une autre idée je t’écoute. « Les deux inspectrices se mirent au travail immédiatement, étudiant les lieux et notant tous les détails. Elles continuèrent le lundi soir. Le mercredi le bâtiment n’avait plus de secret pour elles.
« Tu te souviens que je sors ce soir » annonça Sarah le jeudi soir. « Je ne vais pas trop le fatiguer pour te laisser ta part samedi ! » Vers vingt-heures Sarah sortit de sa chambre, vêtue d’une longue saharienne légère laissant deviner ses formes. Ses seins visiblement libres semblaient danser à chaque pas. « Bon, à plus. A tout à l’heure ».
Manon somnolait devant la télévision. Elle n’était pas inquiète mais préférait attendre le retour de sa collègue avant de se coucher. S’assurer que tout allait bien. Le bruit de la clé dans la serrure tira Manon de sa léthargie. Sa collègue referma la porte et vint s’assoir à côté d’elle.
« Alors, ta soirée a répondu à tes attentes ? » l’interrogea Manon.
« Oui et même au-delà. Ça t’excite que je te raconte ? Je ne vais pas tout te raconter. Je te laisse découvrir par toi-même l’inventivité de ce mec. C’est peut-être une crapule mais côté sexe je me le garderais bien sous le coude. En tout cas tu as intérêt à être en forme. Mais vu ce que j’ai vu l’autre soir tu es une belle coquine. Lui aussi va bien en profiter. »Samedi après-midi. Manon sent une sourde envie naitre petit à petit. Les heures passent lentement. Sarah a préparé un sac dans lequel elle a rangé son matériel. Il est convenu que Sarah gardera la voiture. Elle y glisse une paire de basket et un survêtement noir qu’elle mettra dans les locaux le soir de manière silencieuse et discrète. Vers seize heures Sarah quitte l’appartement. Elle se gare dans une rue proche et, d’un pas décidé pousse la porte de l’immeuble. Par chance le gardien a le dos tourné et ne la voit pas passer. Elle appelle l’ascenseur qui la dépose au cinquième étage. Elle sait que les bureaux y sont vides au contraire de l’étage du dessous qui abrite une société d’assurances.. Avec une télécommande elle désactive les caméras qui restent en image fixe. Elle rentre dans l’open space et se glisse sous un bureau. Elle réactive les caméras. Il ne lui reste plus qu’à attendre. Elle calcule que Manon arrivera au club vers vingt-deux heures et en sortira environ une heure plus tard. Le temps d’arriver, une vingtaine de minutes, Sarah devra être prête à ce moment-là.
Le soir arrive enfin. Manon se prépare. Un tanga noir avec des dim up assortis, une jupe portefeuille rouge et un pull blanc léger décolleté qui moule ses seins avec précision. Des escarpins et une touche de maquillage. Sexy chic. Pour flic en mission de choc.
Manon arrive au club. Le physionomiste lui ouvre la porte et lui adresse un grand sourire. « Bienvenue à vous mademoiselle. Je vois que vous revenez rapidement nous voir et j’en suis ravi. Vous êtes magnifique. Vous allez avoir du succès. Vous connaissez à présent le chemin, je vous laisse monter. » Manon gravit l’escalier. Elle arrive dans la grande pièce. Elle se dirige vers le bar où le barman lui tend une coupe de champagne. Elle n’a pas longtemps à attendre. Cinq minutes tout au plus. « Bienvenue à vous ce soir. Vous êtes très en beauté. Mais je ne vois pas votre amie. Serait-elle retardée ? » Manon se retourne. Manuel est devant elle tout sourire. « Sarah ? Non, elle ne pourra pas se joindre à nous ce soir. C’est sa mauvaise période qui est arrivée avec vingt-quatre heures d’avance. Sans doute à cause de ses excès récents ! » lui répond-elle en lui adressant un clin d’œil.
« Quel dommage ! Je suis sincèrement désolé car je lui avais amené un ami. Bon, avec ce qu’elle m’a dit, on se contentera d’un trio. Je suis certain que ça ne te fait pas peur. Tiens, le voilà. Oh ! Ben ! On est là. ». Le dénommé Ben se dirige vers eux. Il parait de taille modeste et semble doté d’un physique quelconque. Ben échange une poignée de main avec Manuel et fait la bise à Manon. Il attrape une main de la jeune femme et la fait pivoter devant lui. « Magnifique. Un vrai canon. On va la faire hurler. Elle ne regrettera pas sa soirée ». Un slow démarre alors. Ben entraine Manon sur la piste et se colle à elle. Il pose ses mains sur le bas du dos de la jeune femme. Rapidement les mains disparaissent sous le pull, caressant la peau nue. Il approche sa bouche de l’oreille de Manon. Entre deux baisers il lui glisse à l’oreille « Tu ne vas pas regretter ta soirée. On va te baiser à tour de rôle puis tous les deux ensemble. Tu vas jouir comme rarement. Je ne parais pas, mais j’ai une bite magique. Je te promets au moins trois heures de total bonheur. Tu sens ma queue contre toi. Tu sens cette barre, ce pieu. Dis-toi qu’elle va te défoncer. Tu sais comment on m’appelle ? Marteau-piqueur. »Manon sent la virilité de son partenaire contre son ventre. Il se colle à elle. Elle se sent excitée. Elle sait qu’elle doit les laisser prendre la direction des opérations. Au slow succède un autre slow. Ben cherche la bouche de Manon et l’embrasse doucement. Elle se laisse bercer. Soudain elle sent un contact dans son dos. C’est Manuel qui rejoint le couple. Il glisse sa main sous le pull de Manon et les pose sur le ventre. Il se serre contre elle frottant son bassin contre ses fesses et picorant son cou de baisers humides. Manon se laisse aller. La série de slows prend fin. Ils se détachent les uns des autres. « Bon, et si on allait continuer ailleurs ? » propose Ben. « Oui, tu as raison. On y va ». Manon se retrouve dans la voiture, à la place du passager avant. Manuel a pris le volant d’une puissante berline allemande. Ben s’est installé à l’arrière. Le trajet dure un quart d’heure. Curieusement Manuel ne tente rien pendant le trajet. La voiture pénètre dans un parking au fond duquel une pente permet d’atteindre un garage sous-terrain. La porte s’ouvre automatiquement. « Tu vois le truc » explique Manuel à Ben. « Reconnaissance automatique de la plaque d’immatriculation. Un truc de ouf qui a coûté une blinde. » La voiture s’immobilise sur une place réservée. « Suivez-moi » indique Manuel. Le trio se dirige vers un ascenseur. La porte s’ouvre. Manon se retrouve entre les deux hommes. Manuel appuie sur le bouton du troisième. « Inutile d’attirer l’attention du veilleur. Il a l’habitude qu’il y ait parfois du mouvement la nuit mais il s’inquièterait de l’arrêt de la cabine entre deux étages. » Ben s’est collé contre le dos de Manon et se frotte doucement contre ses fesses.
La cabine les dépose au troisième étage. Manuel sort une carte et badge pour pouvoir ouvrir la porte de leurs bureaux. Manon enregistre que la première porte à gauche arbore le logo des toilettes. « Et maintenant, champagne les amis » annonce Manuel. Manon leur demande l’autorisation de passer par les toilettes. « Tu nous rejoins au fond à gauche. Tu ne pourras pas te tromper on va allumer la lumière». S’assurant de ne pas être vue, Manon sort de sa poche un bouchon en liège qu’elle coince au niveau de la porte d’entrée de manière à permettre à Sarah de rentrer dans les bureaux. Elle passe par les toilettes et tire la chasse d’eau. Elle se dirige vers l’endroit indiqué. Elle ressent à la fois de l’angoisse et de l’excitation. Elle entre dans le salon. Les volets sont fermés et seule une lampe de chevet diffuse une pâle lumière dans la pièce. Manuel a servi le champagne. Il tend une coupe à la jeune femme. « A notre soirée Manon. Une soirée inoubliable. Tchin ! » Manon lui sourit et trinque avec lui. Elle cherche Ben du regard. Il s’est placé sur le côté. Manon le découvre avec saisissement. Ben s’est déshabillé. Il est nu, son sexe tendu bat devant lui comme une mentule. Manon pose ses yeux sur la verge. Elle n’est pas longue mais large. Le gland dessine un champignon proéminent. « Manuel, mets-nous un fond sonore. Je suis sûr que notre amie a envie de danser ». Une musique langoureuse envahit doucement la pièce. Manuel s’est assis dans un profond fauteuil. Ben se dirige vers Manon et la débarrasse de son verre vide. Il enlace la jeune femme. Manon sent le corps nu se presser contre elle. Elle pose ses mains autour du cou de l’homme, lui pose les siennes sur ses fesses. Il lui parle à l’oreille. Manon redresse la tête. Leurs bouches se rejoignent. Ce contact électrise la jeune femme. Elle se presse contre lui pour mieux épouser son corps et la dureté de la verge. Le long baiser où leurs salives se mélangent la rend impatiente. Mais Ben prend son temps. Ses mains caressent toujours ses fesses par-dessus la jupe. Elle jette un regard par-dessus l’épaule de son cavalier. Manuel, son verre à la main les regarde, attendant visiblement la suite. Après cinq longues minutes qui semblent une éternité les mains de Ben quittent les rotondités de la jeune femme et remontent doucement. Elles glissent sous le pull, remontant dans son dos en une caresse légère et subtile. Des frissons parcourent Manon. Elle sent son sexe se liquéfier. Ben prend son temps sans cesser de se frotter contre elle. Enfin ses mains redescendent et effleurent les fesses féminines. Elles retroussent lentement la jupe. Manuel voit apparaitre les cuisses gainées de nylon puis le bandeau et enfin la chair nue. Il voit les mains de son ami se poser sur les fesses magnifiques encore partiellement cachées par le tissu du tanga. Manuel se lève et s’approche du couple. Il s’accroupit derrière Manon. Sa bouche se pose sur les cuisses gainées et remonte doucement vers le haut. Au bout d’un temps qui leur parait une éternité il atteint les fesses chaudes. Ses mains attrapent le tanga et le tirent fermement vers le bas. Le vêtement tombe à terre aux chevilles de Manon. Elle soulève les pieds pour se défaire de l’inutile. Ben continue d’embrasser Manon à pleine bouche. Manuel approche sa langue du sexe luisant et commence à lécher la jeune femme qui pousse un cri. Les yeux fermés Manon se laisse emporter doucement.
Sarah regarde sa montre. Cela fait presque trente minutes qu’elle a entendu l’ascenseur s’arrêter à l’étage du dessous. Elle désactive les caméras de l’étage et sort de sa cachette. Elle se change rapidement et descend doucement l’escalier. Reconnaissant les lieux elle pousse doucement la porte qui mène aux bureaux. Elle s’introduit, invisible et silencieuse dans le couloir. Une lumière feutrée s’échappe du grand bureau situé au fond du couloir tandis qu’un filet de musique arrive à ses oreilles. Nul autre son indiquant une bacchante échevelée. Sarah arrive devant la pièce où elle sait se trouver le serveur. Elle y pénètre avec mille précautions et au moment où elle referme doucement la porte elle entend un cri féminin. Un cri qui ressemble à un cri de plaisir. Il lui faut une heure si tout va bien. « Tiens bon Manon » songe-t-elle in petto.
Manon a posé ses mains sur les fesses de Ben, les caressant et pressant son bassin contre la queue bandée de son partenaire. Manuel lèche son sexe. Elle n’a plus qu’une envie. Jouir. Ben a dû le sentir. Il prend Manon par la main et la fait se pencher et s’accouder contre les bras du fauteuil. Il relève la jupe de Manon sur ses reins, coiffe son pieu tendu d’un préservatif. « Dis-moi ce que tu veux » lui glisse-t-il à l’oreille. « Baise moi. Prends-moi. Lime-moi. Défonce-moi. » Ben attrape les hanches de la jeune inspectrice et présente son sexe à l’entrée de la chatte trempée. Il s’enfonce d’un coup la faisant gémir. Il reste figé en elle quelques secondes puis entreprend un lent va et vient. Son sexe épouse les parois du sexe féminin. Manon frissonne tant les sensations sont agréables. Ben passe ses mains sous le pull de Manon et ses mains empoignent les seins aux pointes déjà tendues. Il les pince et les fait rouler entre ses doigts accentuant son désir. Il accélère doucement le rythme en continuant ses caresses.
Manuel observe la scène. Il se déshabille lentement et contourne le couple. Il se place face à Manon et prend ses deux mains qu’il pose sur ses épaules. Manon le regarde les yeux déjà voilés. Elle baisse les yeux et découvre la verge qui pointe sous ses yeux. Une verge large, longue au bout luisant. Ses mains descendent lentement vers le bassin. Elle se baisse et embouche la queue. Elle perd la notion du temps. Les deux hommes calquent parfois leur rythme ou le varient. A un moment Ben se désacouple et les deux hommes changent de place. Manuel présente son sexe à l’entrée de la vulve. Il s’enfonce d’un coup faisant hurler Manon. Il la laboure sans ménagement. Manon sent l’orgasme arriver. Un plaisir qui nait au fond de son ventre et qui irradie brutalement. Elle donne des coups de reins pour venir s’empaler sur la queue dévastatrice. Elle jouit longuement sans que Manuel ne ralentisse le rythme.
Pendant plus de deux heures elle est le jouet des deux hommes qui se succèdent en elle. Elle ne sait combien de fois l’orgasme la terrasse suivi par un autre. Ses cris résonnent dans tout l’étage.
Sarah, s’éclairant avec une lampe à infra-rouge pendant ce temps a fini par craquer les codes et les mots de passe. Elle a contourné les pare-feu, désamorcé les alarmes. Elle a pu copier les documents. Il y a également des images et des vidéos dont le chargement est plus long. Elle est tranquille les cris de sa collègue indiquent que la fête est loin d’être finie. Finalement, le dernier fichier copié elle insère un cheval de Troie destiné à infecter et détruire tous les fichiers lorsqu’un certain message sera envoyé. Elle range son matériel et regarde sa montre. L’opération aura duré une heure trente trois exactement. Elle ouvre la porte avec mille précautions. Elle ne résiste pas à l’envie de regarder rapidement où en sont les choses pour Manon. Le tableau la stupéfait. Sa collègue est debout, penchée en avant, suçant un homme qu’elle ne connait pas tandis que Manuel la prend vigoureusement par derrière. Le tableau est terriblement érotique et Sarah sent sa chatte s’humidifier. A regret elle se retire et quitte les locaux. Elle se faufile dans le noir après avoir neutralisé les caméras et descend l’escalier jusqu’au sous-sol. Elle gagne le garage et se cache derrière un pilier près de la porte de sortie. Elle profitera du départ du trio pour se faufiler à l’extérieur.
Là-haut la bacchanale se poursuit. Pendant encore une heure Manon se fait baiser par les deux hommes. Manuel attire Manon sur le grand canapé. Il l’allonge sur lui et la pénètre une nouvelle fois. Ben s’approche et pointe son gland sur l’œillet plissé. Il pousse lentement. Manon hurle de plaisir et de douleur mêlée. Prise par devant et par derrière elle pressent que le feu d’artifice se rapproche. Dix minutes plus tard les trois amants jouissent presque en même temps. Manon se relève, nue, échevelée, le regard humide, les pointes des seins dardées, le sexe ravagé. Elle se rhabille comme un automate. Une coupe de champagne frais et le trio quitte les lieux.
Quelques minutes plus tard la berline quitte le garage sous-terrain. Juste derrière elle une ombre furtive se faufile dans la nuit.
Les deux femmes regagnent leur domicile à quelques minutes d’écart. « Mission accomplie. J’ai copié tous les dossiers et inséré une mine pour faire tout péter à distance. Je ne te demande pas comment s’est passée ta soirée, j’ai vu juste avant de sortir. Deux mecs, et bien ma salope…… T’inquiète je ne le dirai à personne. Mais quel cul tu as. Wouah……. Bon, on va se coucher. Je vais envoyer un message pour qu’un des nôtres vienne récupérer les documents et les analyser. On se voit au réveil.
Deux jours plus tard Sarah reçoit un message. « Mise à feu OK ». Elle sourit, allume son ordinateur et envoie un message avec un lien à l’adresse du serveur. Dans deux minutes les documents seront détruits automatiquement et simultanément.
« Il est temps de plier bagage. On nous octroie quinze jours de vacances aux Antilles. On va pouvoir draguer tranquillement pour le plaisir. » sourit Sarah en regardant Manon dans les yeux. « Dis, un p’tit noir à se partager, ça te dit ? » Les deux filles éclatent de rire.
La récupération des dossiers permettra de mettre hors d’état de nuire une bande bien organisée avec de nombreuses ramifications. Les commanditaires étudieront les vidéos des caméras de surveillance sans y trouver d’indice autre que des allers et venues nocturnes à des fins d’orgie sexuelle avec des femmes différentes. Les complices et protecteurs seront inquiétés et verront leurs carrières et ambitions personnelles arrêtées net. Le dossier, jugé sensible, sera classé et nulle information ne transpirera.
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