Marc et Lucile 1/6

- Par l'auteur HDS APV -
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Récit libertin : Marc et Lucile 1/6 Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-11-2024 dans la catégorie Dominants et dominés
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Marc et Lucile 1/6
Chapitre 1 : Rencontre à Belle-Île-en-Mer

Lucile Gehorsa se leva tôt ce matin-là, réveillée par le son familier de son réveil qui résonnait dans son appartement modestement décoré d'objets IKEA. Chaque meuble, chaque accessoire avait été soigneusement choisi pour sa fonctionnalité et son prix abordable. La lumière du matin perçait à travers les rideaux, illuminant la pièce avec une douce lueur.
Elle se dirigea vers la salle de bain, son esprit déjà envahi par les pensées du séminaire à venir. Aujourd'hui marquait un tournant dans sa routine monotone. Elle prit une douche rapide en savonnant énergétiquement son corps un peu enveloppé, se lava les dents et se sécha les cheveux sans cérémonie, laissant sa chevelure brune retomber naturellement autour de son visage. Contrairement à beaucoup de femmes, Lucile ne voyait pas l'intérêt de se maquiller. Elle préférait la simplicité, peut-être par habitude ou par manque de confiance en ses capacités à le faire correctement.

La radio débitait les nouvelles du jour. Lucile ouvrit son armoire et en sortit un tailleur gris clair. Elle enfila la jupe et le blazer assortis avec des gestes mécaniques, son regard absent. Sa tenue de bureau simple reflétait sa personnalité : discrète et professionnelle. Après avoir ajusté son col, elle se tourna vers le miroir, l'observant brièvement avant de hausser les épaules. Pas de maquillage, pas de fioritures. Juste elle, prête pour la journée.

A ce moment-là, Florence, sa meilleure amie et collègue, fit irruption dans l'appartement avec son habituel enthousiasme débordant. Petite, rousse et pétillante, Florence contrastait fortement avec la réserve de Lucile.

- Salut Lucile ! Prête pour ta grande aventure ? s'exclama-t-elle en entrant, son sac à main battant contre sa hanche.

Lucile sourit faiblement, une lueur d'incertitude dans ses yeux verts. Elle ajustait son seul bijou : un pendentif avec une chaîne toute fine.

- Je suppose. C'est juste un séminaire, après tout.

Florence roula des yeux et posa son sac sur la table de la cuisine, une pièce minimaliste où chaque élément avait une place précise.

- Pas juste un séminaire. Un séminaire sur Belle-Île-en-Mer, et tu vas y aller en jet privé ! Ce n'est pas tous les jours qu'on a une telle opportunité.

Lucile haussa les épaules.

- Oui, c'est vrai. Mais je suis plus nerveuse qu'excitée. Je ne voyage pas souvent, tu sais.
Florence s'approcha et posa une main réconfortante sur la taille de Lucile.
- C'est exactement pour ça que tu dois en profiter. Qui sait ce que ce séminaire pourrait apporter ? Peut-être une promotion, ou même une rencontre intéressante avec un collègue d’une autre boîte du groupe.

Lucile soupira et hocha la tête.

- Tu as raison, Florence. Je dois essayer de voir les choses de manière positive.

Florence lui donna une légère tape sur les fesses.

- C'est l'esprit ! Allez, finis de te préparer, je t'emmène à l'aéroport.

Lucile attrapa sa valise, une petite valise noire qui semblait plus fonctionnelle qu'élégante, et la posa à côté de la porte. Elle vérifia une dernière fois son appartement, s'assurant que tout était en ordre. Puis, elle enfila ses chaussures, des escarpins noirs simples, et prit une profonde inspiration.

Florence, déjà prête à partir, attendait avec impatience près de la porte.

- On y va ?

Lucile acquiesça et suivit Florence, fermant la porte derrière elle. En quittant son appartement, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir un mélange d'appréhension et d'espoir. Peut-être que ce séminaire serait le début d'un nouveau chapitre dans sa vie. Peut-être que, pour une fois, les choses changeraient vraiment.



Lucile arriva à l'aéroport privé avec Florence qui l'avait accompagnée jusqu'au terminal. L'excitation et la nervosité se mélangeaient dans son esprit alors qu'elle franchissait les portes vitrées. Elle n'avait jamais pris un jet privé auparavant, et l'idée de voler dans un tel luxe la rendait à la fois intimidée et intriguée.

Après avoir dit au revoir à Florence, Lucile se dirigea vers la zone d'embarquement, sa petite valise noire roulant doucement derrière elle. Son tailleur gris clair était toujours impeccablement ajusté, mais elle se sentait légèrement déphasée parmi les autres passagers, qui semblaient tous si sûrs d'eux.

En approchant du jet privé, un magnifique appareil blanc et argenté, elle fut accueillie par un agent de bord souriant qui l'invita à monter à bord. Lucile prit une profonde inspiration et monta les quelques marches qui menaient à l'intérieur du jet. Dès qu'elle pénétra dans la cabine, elle fut frappée par le luxe des sièges en cuir crème et les finitions en bois vernis. C'était bien au-delà de tout ce qu'elle avait imaginé.

Alors qu'elle essayait de trouver sa place, un homme d'une quarantaine d'années, bien habillé et portant un sourire amical, s'approcha d'elle.

- Bonjour, je m'appelle Pierre, je travaille pour l'une des entreprises du groupe. Besoin d'un coup de main avec votre valise ?

Lucile, un peu prise au dépourvu, répondit poliment,

- Merci, c'est très gentil, mais je peux m'en occuper.

Elle sourit timidement, ne voulant pas paraître impolie, mais préférant gérer ses affaires elle-même. Pourtant, il était charmant ce grand brun.

Pierre hocha la tête, toujours souriant.

- Très bien. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas.

Lucile le remercia à nouveau et se dirigea vers un siège libre. Elle remarqua que Pierre la suivait du regard et semblait chercher à s'asseoir près d'elle. Déterminée à garder un peu d'espace personnel, elle accéléra légèrement le pas et s'installa à côté d'une magnifique blonde qui feuilletait un magazine de mode. La femme leva les yeux et lui sourit.


- Bonjour, dit la blonde avec un sourire chaleureux. Je m'appelle Sophie.
- Bonjour, je suis Lucile, répondit-elle, soulagée de s'asseoir à côté de quelqu'un d'autre que Pierre.
Les autres participants du séminaire continuaient de monter à bord et de s'installer. Lucile regarda par la fenêtre, essayant de calmer les battements rapides de son cœur. Elle se sentait un peu plus à l'aise maintenant, avec Sophie à côté d'elle.
- Première fois dans un jet privé ? demanda Sophie en observant l'air légèrement nerveux de Lucile.
Lucile hocha la tête.
- Oui, et c'est... assez impressionnant.
Sophie rit doucement.
- Ne vous inquiétez pas, on s'y habitue vite. C'est l'un des avantages de travailler pour une grande entreprise. M. Domain aime que ses collaborateurs les plus proches jouissent du meilleur des conforts.

Le vol décolla bientôt, et Lucile sentit une légère pression dans ses oreilles alors que le jet montait dans le ciel. Elle se détendit lentement, engageant la conversation avec Sophie qui se révéla être une interlocutrice agréable et détendue.
Pendant le vol, Pierre passa plusieurs fois dans l'allée, jetant des regards dans leur direction, mais Lucile resta concentrée sur sa discussion avec Sophie. Elles parlèrent de leur travail, des attentes pour le séminaire et même de quelques anecdotes personnelles. Lucile appréciait cette nouvelle compagnie, qui la faisait se sentir un peu moins seule dans cette aventure.

Alors que le jet approchait de Belle-Île-en-Mer, Lucile sentit son excitation monter à nouveau. Elle se tourna vers Sophie, un sourire nerveux sur les lèvres.

- Merci de m'avoir fait la conversation. Ça a vraiment aidé à calmer mes nerfs.
Sophie lui rendit son sourire.
- Avec plaisir, Lucile. J'espère que ce séminaire sera aussi enrichissant pour vous qu'il l'a été pour moi les années précédentes.

Le jet privé atterrit en douceur sur la piste de Belle-Île-en-Mer. Lucile, encore émerveillée par le luxe du voyage, descendit de l'appareil avec les autres participants du séminaire. Elle respira profondément l'air frais de l'île, essayant de calmer son excitation. Un bus les attendait pour les conduire à l'hôtel du séminaire, un établissement somptueux situé près de la côte. Le soleil brillait dans un ciel bleu.

Arrivée à l'hôtel, Lucile prit un moment pour admirer l'imposante façade en pierre et les jardins magnifiquement entretenus. Elle entra dans le hall spacieux et lumineux, où un grand lustre en cristal pendait du plafond. Les réceptionnistes, en uniforme impeccable, étaient prêts à accueillir les invités.

Lucile se dirigea vers le comptoir d'enregistrement. Alors qu'elle attendait son tour, elle sentit une présence familière à côté d'elle. Pierre, toujours souriant, s'approcha. Lucile s'avança vers le comptoir où une réceptionniste élégante l'accueillit.

- Bienvenue, mademoiselle Gehorsa. Voici votre clé de chambre. Vous êtes dans la chambre 204.
- Ah, Lucile ! Nous nous retrouvons encore, dit Pierre avec un sourire chaleureux. Saviez-vous que nos chambres sont juste à côté l'une de l'autre ?

Lucile, essayant de masquer son inconfort, répondit poliment,

- Ah, vraiment ? C'est une coïncidence.

Lucile prit la clé et remercia la réceptionniste, puis se dirigea vers les ascenseurs. Elle espérait échapper rapidement à Pierre, mais il la suivit de près. Ils entrèrent ensemble dans l'ascenseur doré et en marbre, où une musique douce jouait en fond.

- Lucile, j'aimerais beaucoup discuter davantage avec vous. Que diriez-vous de venir dans ma chambre après la conférence de ce soir ? Nous pourrions boire un verre et mieux nous connaître, proposa Pierre, ses yeux fixant intensément Lucile.

Elle sentit une vague de gêne et chercha rapidement une excuse.

- Je... je ne suis pas sûre. J'aurai probablement besoin de me reposer après la conférence.
Pierre insista doucement.
- Allons, ce ne serait que pour un petit moment. Je suis sûr que vous passerez un bon moment.
L'ascenseur s'arrêta au deuxième étage et les portes s'ouvrirent avec un léger ding. Lucile sortit rapidement, cherchant à mettre de la distance entre eux.
- Je verrai comment je me sens après la conférence. Merci pour l'invitation, Pierre.
Elle se dirigea rapidement vers sa chambre, la clé déjà en main. Arrivée devant la porte de la chambre 204, elle se retourna brièvement pour voir Pierre entrer dans sa propre chambre juste à côté, la 205. Elle soupira de soulagement en tournant la clé dans la serrure et en entrant dans sa chambre.

La chambre était somptueuse, décorée dans des tons apaisants de beige et de bleu. Un grand lit king-size trônait au centre, entouré de meubles en bois élégant. Lucile posa sa valise et s'assit sur le lit, prenant un moment pour se détendre. Elle se dit qu'elle devrait rester vigilante face aux avances de Pierre. Ce séminaire était une opportunité professionnelle importante, et elle ne voulait pas se laisser distraire. Mais, en même temps, elle entendait Florence lui souffler qu’elle devait en profiter.

En regardant par la fenêtre, Lucile vit la mer scintiller au loin, une vue magnifique qui lui rappela pourquoi elle était venue ici. Elle se promit de profiter de cette expérience au maximum, tout en restant fidèle à elle-même et à ses objectifs.


Lucile, vêtue d'une élégante robe de travail bleue marine qui la serrait un légèrement à la taille, fit son entrée dans la salle de conférence, un espace vaste et moderne, doté de larges baies vitrées qui laissaient entrer la lumière cristalline du soleil. Les sièges étaient disposés en rangées bien alignées, et un grand écran trônait à l'avant de la salle, prêt à afficher les présentations de la journée.

Elle choisit un siège au milieu de la salle, espérant être suffisamment près pour bien suivre les présentations mais pas trop en avant pour éviter de se faire remarquer. Tandis qu'elle s'installait, elle remarqua que Pierre, toujours persistant, s'était assis quelques rangées devant elle, mais se retournait fréquemment pour jeter des coups d'œil dans sa direction. Lucile l'ignora du mieux qu'elle put, concentrant son attention sur les préparatifs de la réunion.

La salle commença à se remplir de participants, principalement des hommes en costumes sombres et des femmes en tenues d'affaires élégantes. Un murmure d'excitation parcourait l'assemblée alors que les conversations s'animaient autour des attentes pour le séminaire et sur les repas gastronomiques qui seraient servis. Lucile se sentit légèrement nerveuse mais également impatiente de voir ce que cette première réunion allait apporter.

Lorsque tout le monde fut installé, un silence respectueux s'installa alors que le président du séminaire prit la parole pour introduire le premier orateur : Marc Domain. Lucile observa avec une curiosité croissante alors que Marc montait sur scène. Très grand, sportif, avec des cheveux courts et des yeux bleus perçants, il dégageait une aura de confiance et de charisme qui ne passa pas inaperçue. Toutes les femmes de l'assistance semblaient instantanément captivées par sa présence.

Marc Domain commença sa présentation avec une aisance naturelle, parlant de la vision stratégique de l'entreprise et des projets innovants à venir. Son discours était fluide, ponctué d'anecdotes pertinentes et de données impressionnantes qui captivaient l'attention de tout le monde dans la salle. Lucile ne pouvait s'empêcher d'admirer son assurance et sa capacité à captiver une audience.

Pendant ce temps, Pierre continuait de se retourner pour regarder Lucile, un sourire suggestif aux lèvres. Cela commençait à l'irriter légèrement, mais elle fit de son mieux pour rester concentrée sur la présentation. Elle prit des notes diligentes, cherchant à saisir le maximum d'informations utiles.

Le jeune président termina sa présentation sous un tonnerre d'applaudissements, sa performance ayant clairement fait forte impression sur tous les participants. Il remercia l'audience avec un sourire modeste avant de descendre de scène. Lucile sentit une pointe d'admiration mêlée à de l'envie ; elle souhaitait avoir ne serait-ce qu'une fraction de la confiance et de l'aisance de Marc Domain.

Alors que la réunion se poursuivait avec d'autres présentations, Lucile remarqua que les conversations autour d'elle continuaient de tourner autour du beau président. Les femmes chuchotaient à propos de son charisme et de son allure, tandis que les hommes discutaient de ses idées et de son leadership. Lucile se sentait partagée entre cette fascination collective et sa propre détermination à rester professionnelle et concentrée.

Vers la fin de la réunion, une pause-café fut annoncée. Lucile se leva, espérant échapper aux regards persistants de Pierre, et se dirigea vers le buffet installé à l'arrière de la salle. Elle prit une tasse de café et s'installa à une table, observant les autres participants avec un intérêt détaché.

Marc Domain, entouré d'un groupe de collègues, discutait avec animation, mais son regard sembla se poser un instant sur Lucile, qui détourna rapidement les yeux, sentant ses joues s'empourprer légèrement. Elle se ressaisit et reprit une gorgée de son café, décidée à ne pas se laisser déstabiliser.

Alors que la pause touchait à sa fin, Lucile se dirigea de nouveau vers la salle de conférence, prête à affronter la suite de la journée avec une détermination renouvelée.



Le soir venu, tous les participants se dirigèrent vers le restaurant chic de l'hôtel pour le dîner officiel. Lucile, toujours vêtue de sa robe de travail bleue marine, se sentit un peu plus à l'aise maintenant qu'elle avait passé les premières réunions. En entrant dans le restaurant, elle fut impressionnée par l'élégance de la salle à manger, avec ses nappes blanches impeccables, ses chandeliers scintillants et ses arrangements floraux raffinés. Le bleu de la mer à travers les fenêtres contrastait avec la pelouse du parc.

Alors qu'elle cherchait une place, elle aperçut Pierre se dirigeant vers elle avec un sourire déterminé. Lucile sentit son estomac se nouer à l'idée de devoir passer tout le repas en sa compagnie. Heureusement, Sophie, la magnifique blonde qu'elle avait rencontrée dans le jet privé, l'aperçut et intervint rapidement.

- Lucile, par ici ! J'ai gardé une place pour toi, s'exclama-t-elle en lui faisant signe de la main.
Lucile sourit de soulagement et se dirigea rapidement vers Sophie, échappant ainsi à Pierre. Elle s'installa à côté de son amie nouvellement rencontrée, et Pierre, déçu, fut obligé de trouver une autre place.
Le repas commença, et les plats servis étaient aussi délicieux que variés. Lucile savourait chaque bouchée, appréciant l'opportunité de goûter à des mets aussi raffinés. Entre deux plats, Sophie entama une conversation sur le sujet inévitable de la journée : Marc Domain.
- Tu sais, Marc est un patron implacable mais juste, expliqua Sophie en coupant délicatement son steak. Il a beaucoup de conquêtes féminines, mais en général, ça ne dure pas très longtemps. Il est très exigeant, autant dans son travail que dans sa vie personnelle.

Lucile écouta attentivement, intriguée. Elle se rappelait de la présentation impressionnante de Marc plus tôt dans la journée et se demandait quel genre d'homme se cachait derrière cette façade charismatique.

Alors que le dessert était servi, Lucile commença à se détendre davantage. Elle se leva pour chercher son café servi sur le bar. Revenant avec sa tasse, Lucile fit un faux mouvement et renversa le café directement sur les documents que Marc Domain avait posés à côté de son assiette.

La salle sembla se figer un instant. Lucile sentit son cœur s'arrêter. Marc la regarda sévèrement, ses yeux bleus perçants fixés sur elle.

- Qu'est-ce que vous faites ? demanda-t-il froidement, la réprimandant ouvertement. Ces documents sont importants.
Lucile se sentit horriblement gênée.
- Je suis désolée, vraiment désolée, balbutia-t-elle, les larmes commençant à monter.

Elle baissa les yeux, honteuse, et sentait ses mains trembler. Alors qu'elle était sur le point de fondre en larmes, Marc fit quelque chose d'inattendu. Il lui prit doucement la main, la fixa dans les yeux et, d'une voix plus douce mais toujours ferme, lui dit :
- Soyez forte pour moi. Les erreurs arrivent. Ce qui compte, c'est comment vous réagissez.
Cette simple phrase, accompagnée du contact chaud de sa main, eut un effet apaisant sur Lucile.

Elle inspira profondément, se sentant soudainement plus calme et déterminée.

- Merci, murmura-t-elle, essayant de retenir ses larmes.

Marc hocha la tête et lâcha sa main, retournant à son repas comme si rien ne s'était passé. La salle reprit lentement son brouhaha habituel, et Lucile sentit les regards curieux se détourner d'elle. Elle savait qu'elle avait encore beaucoup à prouver, mais ce moment de soutien inattendu de Marc lui donnait la force de continuer.

Le reste du dîner se passa sans incident, et Lucile profita des derniers instants de la soirée en discutant avec Sophie et en observant Marc de loin, essayant de comprendre cet homme complexe qui venait de lui montrer une nouvelle facette de sa personnalité.

Après le dîner, les participants du séminaire se dirigèrent vers le salon de l'hôtel pour la soirée de discussions de groupe. Lucile, ayant pris le temps de se changer en une tenue plus décontractée – un jean élégant et un chemisier blanc léger – se sentait un peu plus à l'aise. Elle entra dans le salon, où des groupes de discussion informels s'étaient formés autour de tables basses et de fauteuils confortables.

Elle rejoignit un petit groupe composé de collègues qu'elle avait rencontrés plus tôt dans la journée. La conversation était animée, couvrant divers sujets allant des stratégies commerciales aux anecdotes personnelles sur la vie en entreprise. Lucile se sentait plus détendue, partageant ses idées et écoutant les perspectives des autres.

Après une heure de discussions fructueuses, la soirée évolua vers une ambiance plus festive. Une musique douce commença à jouer et les tables furent poussées de côté pour créer une piste de danse improvisée. Les lumières se tamisèrent, créant une atmosphère chaleureuse et intime.

Lucile observait la scène, un sourire timide sur les lèvres, lorsqu'elle aperçut Pierre s'approcher d'elle avec une détermination visible. Avant qu'elle ne puisse se préparer mentalement à ce qui allait suivre, il se tenait déjà devant elle, une main tendue.

- Lucile, puis-je avoir cette danse ? demanda-t-il avec un sourire qui se voulait charmant.
Lucile hésita, cherchant une excuse pour refuser poliment.
- Euh, je préfère juste regarder pour l'instant, Pierre. Merci.
Mais Pierre n'était pas du genre à se laisser décourager facilement.
- Allons, c'est juste une danse. Ça ne prendra que quelques minutes.

Il tenta de lui prendre la main, mais Lucile recula instinctivement.

- Je vous ai dit que je ne voulais pas danser, Pierre.
Avant que la situation ne dégénère, Marc Domain apparut soudainement à côté d'eux. Sa présence imposante fit immédiatement reculer Pierre. Marc, toujours vêtu de son costume impeccablement taillé, fixa Pierre d'un regard dur avant de se tourner vers Lucile, adoucissant son expression.
- Mademoiselle Gehorsa, puis-je vous inviter à danser ? demanda-t-il d'une voix calme mais autoritaire.

Lucile sentit une vague de soulagement et de gratitude déferler en elle.

- Oui, bien sûr, répondit-elle, acceptant volontiers la main de Marc.

Marc l'entraîna sur la piste de danse, laissant Pierre derrière eux. La musique changea pour un morceau plus lent, et Marc prit Lucile dans ses bras avec une assurance naturelle. Ils commencèrent à danser, se déplaçant gracieusement sur la piste.

- Merci, murmura Lucile, levant les yeux vers Marc. Je ne savais pas comment m’en débarrasser.
- Il ne vous importunera plus, répondit Marc, ses yeux bleus fixés dans les siens. Vous avez bien fait de résister. Parfois, il faut savoir dire non. Mais pas toujours…
Lucile hocha la tête, se sentant à la fois protégée et admirée. La danse continua, et elle se laissa aller à profiter du moment. Marc était un excellent danseur, guidant leurs mouvements avec une précision et une délicatesse qui lui donnait l'impression de flotter.

Les autres participants les observaient, certains échangeant des murmures, mais Lucile n'y prêtait pas attention. Elle était concentrée sur Marc, sur la musique et sur la sensation d'être dans les bras de cet homme à la fois intimidant et captivant.

La musique douce emplissait le salon de l'hôtel, créant une ambiance intime et apaisante. Lucile, vêtue de son jean élégant et de son chemisier blanc léger, se tenait face à Marc Domain sur la piste de danse improvisée. La chaleur de sa main, combinée à sa présence imposante, fit frissonner la jeune femme. Tandis qu'ils dansait, Lucile se sentait à la fois nerveuse et en sécurité. Marc la tenait fermement, ses mouvements précis et fluides, lui donnant l'impression de flotter.

- Je suis vraiment désolée pour le café renversé sur vos documents plus tôt, murmura Lucile, levant les yeux vers lui.
Marc baissa légèrement la tête pour la regarder, ses yeux bleus fixés intensément sur elle.
- N'y pensez plus. Les erreurs arrivent, dit-il doucement, mais avec une fermeté sous-jacente. Ce qui compte, c'est la manière dont vous réagissez.
Il posa ses mains sur ses hanches, les tenant avec une assurance qui fit battre le cœur de Lucile plus vite.
- J'aime avoir des collaborateurs irréprochables, continua-t-il, sa voix devenant plus grave et plus personnelle, et également des partenaires qui me sont totalement dévoués.
Lucile sentit une vague de chaleur monter en elle, comprenant la double signification de ses mots. Il ne parlait pas seulement de son travail, mais aussi de ses attentes envers les personnes dans sa vie personnelle. La profondeur et l'intensité de son regard la faisaient se sentir à la fois vulnérable et charmée.

- Je comprends, murmura-t-elle, un peu intimidée mais fascinée.
Marc esquissa un léger sourire, satisfait de sa réponse. Ils continuèrent à danser en silence pendant quelques instants, savourant la proximité et la connexion qui semblait se former entre eux.

Lorsque la musique s'arrêta, Marc relâcha doucement Lucile, mais pas avant de lui avoir adressé un dernier regard intense.

- Merci pour cette danse, Mademoiselle Gehorsa. J'espère que vous passerez une agréable soirée.
Lucile hocha la tête, le cœur battant encore fort.
- Merci, Monsieur Domain. Vous aussi.
Marc s'éloigna alors pour parler à d'autres collègues, mais pas avant de se diriger vers Pierre. Lucile observa de loin, intriguée et légèrement inquiète de ce qui allait se passer. Marc parla brièvement à Pierre, qui acquiesça plusieurs fois, visiblement impressionné. Lucile ne pouvait entendre leur conversation, mais elle devinait que Marc faisait passer un message clair.

La soirée se poursuivit, et bien que Lucile continuât à échanger avec d'autres participants, son esprit restait fixé sur la danse avec Marc et les implications de ses paroles.

À la fin de la soirée, Lucile regagna sa chambre, fatiguée mais satisfaite de la tournure des événements. Elle se sentit soulagée que Pierre ne l'ait pas suivie, appréciant enfin un moment de tranquillité. En fermant la porte de sa chambre derrière elle, elle s'adossa un instant contre celle-ci, fermant les yeux et prenant une profonde inspiration.

- Peut-être que j'ai été trop dure avec Pierre, se dit-elle à voix haute, en se dirigeant vers la salle de bain pour se préparer pour la nuit. Après tout, il était plutôt bel homme et semblait vraiment intéressé par moi.

Elle s'en voulut un peu en pensant à la dernière fois qu'elle avait passé un moment intime avec un homme. Cela faisait si longtemps, et l'idée de repousser Pierre la laissait maintenant avec un sentiment de regret.

Lucile se débarbouilla rapidement. Elle découvrir, à côté de son pyjama confortable une nuisette en dentelle. Elle comprit que son amie Florence avait dû la glisser dans sa valise. La jeune femme sourit de l’attention de son amie. Elle se glissa sous les couvertures du vaste lit. Elle se retourna plusieurs fois avant de trouver une position confortable, les pensées de la journée tournoyant dans son esprit. Le jet privé, le splendide hôtel, le luxe étalé devant elle... et Marc Domain.

En repensant à Marc, à sa voix chaude et à ses yeux perçants, elle frissonna légèrement. Il avait quelque chose de magnétique, une présence qui ne laissait personne indifférent. Ses mots, son toucher léger mais sûr lors de la danse, tout cela la faisait se sentir toute chose. Elle se blottit sous les couvertures, son esprit encore empli de l'image de Marc. Ses mains convergent vers sa poitrine ronde et le bas de son ventre.

Finalement, l'épuisement de la journée prit le dessus, et elle s'endormit en rêvant de ce qui pourrait être, de ce que ce séminaire pourrait apporter.

Le lendemain matin, Lucile se réveilla avec les premiers rayons de soleil filtrant à travers les rideaux de sa chambre. Elle s'étira paresseusement, encore légèrement somnolente, avant de se lever pour se préparer pour la journée à venir. Une randonnée était organisée sur l'île pour découvrir la côte sauvage et sa lande, une perspective qui l'excitait.

Elle enfila des vêtements confortables pour la randonnée – un pantalon de sport et un t-shirt blanc léger – et descendit au salon de l'hôtel où les autres participants se rassemblaient. L'ambiance était détendue, et beaucoup semblaient impatients de commencer la journée.
Lucile aperçut Sophie, qui la salua chaleureusement.

- Prête pour l'aventure ? demanda-t-elle avec enthousiasme.

Oui, absolument. Ça va être une belle journée, répondit Lucile, souriant.
Elle chercha du regard Marc et le vit discuter avec quelques collègues près de l'entrée. Il semblait décontracté mais toujours aussi imposant dans sa tenue de randonnée.
Pierre était également là, mais il semblait avoir pris la leçon de la veille à cœur, restant à distance et évitant tout contact visuel direct avec Lucile.

La randonnée commença peu de temps après, le groupe quittant l'hôtel pour explorer les paysages pittoresques de Belle-Île-en-Mer. Lucile se sentait revigorée par l'air frais et les magnifiques vues sur la côte sauvage. La beauté naturelle de l'île et la camaraderie des participants rendaient l'expérience encore plus mémorable.

Alors qu'ils marchaient, Lucile ne pouvait s'empêcher de jeter des regards vers Marc, se demandant quelles autres surprises cette journée pouvait encore réserver.

La journée fut intense, rythmée par une succession de conférences et de tables rondes. Lucile, absorbée par les discussions et les présentations, se plongea avec enthousiasme dans le programme du séminaire. Chaque intervenant apportait une nouvelle perspective, enrichissant ses connaissances et lui donnant matière à réflexion.

Lorsque le soir tomba, l'atmosphère changea. Les participants, après une journée bien remplie, se préparèrent pour le dîner officiel du séminaire. Lucile retourna dans sa chambre pour se changer, tentant d’enfiler avec difficulté une élégante robe de cocktail noire. Alors que Lucile forçait, un craquement soudain résonna. Elle sentit la fermeture éclair sur le côté se déchirer, la robe s'ouvrant partiellement. Elle était effondrée. La jeune trentenaire ne savait pas comment réparer cette situation en urgence.

En proie au désespoir, Lucile attrapa son téléphone et appela Sophie, sa nouvelle amie rencontrée au séminaire. Quelques minutes plus tard, la grande blonde arrivait dans la chambre, portant un sac en toile sur l'épaule et un sourire rassurant sur le visage.

- Ne t'inquiète pas, Lucile. On va arranger ça, dit Sophie d'un ton calme et assuré.
Lucile se déshabilla rapidement, enlevant délicatement la robe endommagée. En sous-vêtement devant une femme, elle se sentit nue. Instinctivement, elle masqua sa poitrine avec son bras.
La blonde s’assit sur le bord du grand lit et sourit en regardant Lucile.

- Tu es belle, tu sais. Pas besoin de te cacher.
Sophie sortit son nécessaire de couture du sac, révélant une petite trousse bien garnie avec des aiguilles, des fils et même une petite paire de ciseaux. Avec une habileté et une rapidité surprenantes, elle entreprit de recoudre la fermeture éclair. Pendant ce temps, Lucile observait, impressionnée par la dextérité de la femme.
- Merci beaucoup, Sophie. Je ne sais pas ce que j'aurais fait sans toi, murmura Lucile, reconnaissante.

Elle alla s’asseoir à côté de la couturière en ayant un peu honte de son corps. Les quelques replis de son ventre la hantaient.
Une fois la réparation terminée, Sophie aida Lucile à enfiler à nouveau la robe. Les doigts lissaient le col et caressait la peau de la jeune femme. La délicatesse de la blonde fit frissonner la brune. Elle ajusta les plis et s'assura que la fermeture éclair tenait bien cette fois-ci.

- Et voilà, comme neuve. Mais tu devrais vraiment te maquiller un peu, ça compléterait parfaitement ton look.
Lucile, qui n'avait jamais été très à l'aise avec le maquillage, hésita un instant avant d'accepter.
- D'accord, mais je n’en ai pas et je ne suis pas très douée pour ça.
Sophie sourit et prit Lucile par la main.
- Viens dans ma chambre, j'ai tout ce qu'il faut et je te montrerai.
En entrant dans la chambre de Sophie, Lucile fut frappée par la décoration élégante et les objets soigneusement disposés. Sur le lit, elle remarqua des magnifiques dessous en dentelle, noirs et délicats, qui ajoutaient une touche de sophistication à la pièce. Des strings rouges, des soutien-gorges très échancrés, des portes-jarretelles délicats.
- J'adore ta lingerie, Sophie, commenta Lucile, légèrement admirative.
- Merci, répondit Sophie en riant doucement. Je pense que se sentir bien dans ses sous-vêtements donne une confiance qui se voit à l'extérieur.
Elles se dirigèrent vers la salle de bain où Sophie sortit une trousse de maquillage bien fournie.
- Assieds-toi ici, dit-elle en plaçant une chaise devant le miroir. Lucile s'installa et observa Sophie avec attention.
La blonde commença par appliquer une base légère pour unifier le teint de Lucile.
- La clé est de rester naturelle tout en mettant en valeur tes atouts, expliqua-t-elle.
Elle continua avec un peu de fard à joues pour ajouter de la couleur, puis un léger trait de crayon pour souligner les yeux. Enfin, elle termina avec un rouge à lèvres nude qui complétait parfaitement le look.
- Regarde-toi, dit Sophie en souriant et en se reculant pour admirer son œuvre.
Lucile se pencha vers le miroir et fut agréablement surprise par le reflet qui lui faisait face.
- C'est incroyable, Sophie. Merci beaucoup, je me sens vraiment bien.
- Tu es magnifique, Lucile. Maintenant, tu es prête pour le dîner, répondit Sophie avec un clin d'œil et en l’embrassant sur la joue.

Les deux femmes quittèrent la chambre de Sophie toutes excitées, Lucile se sentant plus confiante et prête à affronter la soirée. Elle était prête à se montrer sous son meilleur jour et à saisir toutes les opportunités que cette soirée pourrait lui offrir.

En descendant au restaurant de l'hôtel, elle sentit une pointe d'excitation mêlée à une légère nervosité. L'ambiance du restaurant était chaleureuse, les tables joliment décorées et éclairées par des chandeliers qui ajoutaient une touche de glamour à la soirée.

Lucile fut conduite à sa table par un serveur, et son cœur fit un bond lorsqu'elle remarqua que Marc Domain était déjà assis. Il portait un costume sombre, parfaitement coupé, qui accentuait son allure imposante. À la table, de très belles femmes étaient présentes, toutes élégamment vêtues, mais dès que Lucile s'assit, elle remarqua que Marc semblait uniquement intéressé par elle.

- Bonsoir, Lucile, dit-il en lui adressant un sourire chaleureux. Ravi de vous voir à ma table ce soir. Vous êtes charmante.
- Bonsoir, Monsieur Domain. C'est un plaisir d'être ici, répondit-elle en rougissant, essayant de masquer sa nervosité.

Le dîner commença avec un service impeccable. Les plats de la mer étaient exquis, et Lucile se laissait emporter par les saveurs raffinées tout en participant aux conversations animées autour de la table. Cependant, elle ne pouvait s'empêcher de sentir le regard de Marc posé sur elle. À chaque échange, chaque sourire, il semblait attentif à ses moindres gestes et paroles.

Les autres femmes à la table, bien que charmantes et intelligentes, ne parvenaient pas à capter autant l'attention de Marc. Lucile se demandait ce qui pouvait bien le rendre si intéressé par elle. Cette attention constante la faisait se sentir à la fois spéciale et légèrement intimidée. Était-ce seulement le maquillage ?

Au milieu du repas, Marc engagea une conversation plus personnelle avec elle.
- Alors, Lucile, comment trouvez-vous ce séminaire jusqu'à présent ?
- Je le trouve extrêmement enrichissant, répondit-elle sincèrement. Les conférences sont excellentes, et j'apprécie particulièrement les discussions de groupe.
- Je suis heureux de l'entendre, dit Marc, son regard intensifié par l'intérêt réel qu'il portait à ses paroles. Vous apportez une perspective fraîche et intéressante à chaque discussion.

Lucile rougit légèrement, flattée par le compliment.

- Merci, Marc. J'essaie de contribuer du mieux que je peux.

Le reste du dîner se déroula dans une ambiance agréable, ponctuée de rires et de discussions passionnées. Marc continua de montrer un intérêt marqué pour Lucile, ignorant largement les avances subtiles des autres femmes présentes. Lucile, bien que surprise par cette attention, se sentit de plus en plus à l'aise en sa compagnie.

Lorsque le dîner toucha à sa fin, Marc se leva et proposa un toast en l'honneur des participants, soulignant l'importance de la collaboration et de l'innovation. Lucile leva son verre avec les autres, un sourire aux lèvres, sentant que cette soirée marquait un tournant dans sa vie professionnelle.

Après le somptueux repas, les participants commencèrent à quitter le restaurant, se dirigeant vers le salon. Lucile, vêtue de sa robe de cocktail noire, restait assise à sa table, absorbée par la conversation qu'elle avait eue avec Marc tout au long de la soirée. Elle se sentait à la fois nerveuse et exaltée par l'attention particulière qu'il lui avait portée.

Marc, remarquant que la salle se vidait, se leva et fit signe à Lucile de rester. Il se rassit à côté d'elle, son regard intense ne quittant pas le sien.

- Lucile, commença-t-il doucement, j'aimerais beaucoup vous revoir à Paris, dans un contexte moins professionnel.
Lucile sentit son cœur s'accélérer. Elle bégaya légèrement, prise au dépourvu par la franchise de son patron.
- Euh, oui... bien sûr, Marc. Ce serait avec plaisir.
Un sourire satisfait se dessina sur les lèvres de Marc.
- Parfait. Mais pour l'instant, que diriez-vous de terminer cette soirée en dansant ?

Avant qu'elle ne puisse répondre, Marc se leva et lui tendit la main. Lucile l'accepta, se levant avec grâce malgré son cœur qui battait à tout rompre. Main dans la main, ils se dirigèrent vers la piste de danse où une musique douce et envoûtante commençait à jouer.

Marc la prit dans ses bras, ses mains se posant fermement sur ses hanches. Ils commencèrent à danser lentement, leurs corps se rapprochant au fur et à mesure. Lucile se laissa faire, sentant une chaleur familière et agréable se diffuser en elle. Son ventre papillonnait, trahissant son excitation et son attirance.

- Vous êtes très belle ce soir, Lucile, murmura Marc à son oreille. Vous avez gagné à vous maquiller.
- Merci, répondit-elle timidement, les joues légèrement rosies par le compliment.
Marc la regarda avec intensité.
- Mais vous devriez aussi vous mettre au sport, ajouta-t-il sans détour.
Lucile se sentit instantanément vexée par cette remarque, mais elle resta dans ses bras, son regard se baissant un instant avant de revenir sur lui.
- Pourquoi dites-vous cela ?
Marc resserra son étreinte, son ton restant doux mais ferme.
- Parce que j'aime avoir des partenaires dynamiques et en bonne santé. Vous avez beaucoup de potentiel, Lucile, et je pense que vous pourriez encore vous améliorer.
Lucile sentit un mélange de honte et de détermination monter en elle. Malgré la gêne initiale, elle comprit que Marc cherchait à la pousser à se dépasser, à devenir une version encore meilleure d'elle-même. Elle hocha la tête, essayant de ne pas montrer à quel point ses mots l'avaient touchée.
- Je comprends, murmura-t-elle. Je vais y réfléchir.
Marc lui sourit, satisfait de sa réponse.
- Je suis sûr que vous prendrez la meilleure décision. Vous êtes une femme intelligente et capable, Lucile.

La danse continua, et malgré les émotions contradictoires qu'elle ressentait, Lucile se laissa aller à profiter du moment. La proximité de son patron, la musique, et l'intensité de leurs échanges rendaient cette soirée inoubliable.

Lorsqu'ils finirent de danser, Marc lui déposa un léger baiser sur la joue.
- Merci pour cette danse, Lucile. Je vous contacterai bientôt pour discuter de notre rendez-vous à Paris.
- Merci, Marc, répondit-elle, le cœur battant encore plus fort.
En quittant la piste de danse, Lucile savait que sa vie allait peut-être prendre un tournant inattendu. Les mots de Marc résonnaient encore en elle, et elle se promit de réfléchir sérieusement à ses conseils. Pour l'instant, elle se sentait pleine d'espoir et d'excitation, prête à voir où cette nouvelle aventure pourrait la mener.

À la fin de la soirée, la jeune trentenaire quitta le restaurant et remonta à sa chambre. La journée avait été longue et riche en émotions, et elle avait besoin de calme pour réfléchir. En entrant dans sa chambre, elle ferma doucement la porte derrière elle et se laissa tomber sur le lit, encore envoûtée par la danse avec Marc, par ses mains chaudes sur ses hanches, par son chaste baiser et les conversations de la soirée.

Elle se leva ensuite pour se changer et trouva la nuisette que Florence lui avait glissée dans sa valise. C'était une jolie pièce de lingerie en satin, élégante et flatteuse. Lucile la passa, appréciant la douceur du tissu contre sa peau. Devant le miroir, elle se regarda longuement. Elle souleva sa belle poitrine et rentra le ventre. Pour la première fois depuis longtemps, elle se trouva belle et attirante. La transformation physique n'était qu'une partie de ce qu'elle ressentait ; intérieurement, elle sentait aussi un changement s'opérer.

Alors qu'elle admirait son reflet, on frappa à la porte. Lucile eut un instant de panique, craignant que ce soit Pierre revenant à la charge. Elle prit une profonde inspiration et ouvrit prudemment la porte, mais ce n'était pas Pierre. C'était Sophie, les cheveux échevelés et un sourire malicieux sur les lèvres.

- Bonsoir, Lucile. Puis-je entrer ? demanda Sophie, sans attendre vraiment de réponse.
Lucile sourit et la fit entrer. Les deux femmes s'assirent sur le lit, confortablement installées, prêtes à discuter de leur soirée.
- Tu es très désirable dans cette nuisette !
- Je t’en prie… rit Lucile.
- Alors, comment s'est passée ta soirée avec notre beau patron ? demanda Sophie avec un clin d'œil complice. Je t'ai vue danser avec lui.
Lucile rougit légèrement.
- C'était... intéressant. Marc est très direct et sait ce qu'il veut. Il m'a même proposé de me revoir à Paris.
Sophie haussa les sourcils, impressionnée.
- Vraiment ? Eh bien, il semble que tu l'aies vraiment impressionné !
Lucile secoua la tête, légèrement embarrassée.
- Je ne sais pas. Il a aussi dit des choses qui m'ont un peu vexée.
Sophie rit doucement.
- Marc Domain est connu pour son franc-parler. Mais si ça peut te rassurer, il ne dit jamais rien sans raison. Et toi, tu semblais ravie malgré tout.
Lucile soupira.
- Je suppose que tu as raison. Et toi, comment s'est passée ta soirée ?
Le visage de Sophie s'illumina.
- J'ai trouvé un bel homme ce soir. Nous avons passé un moment merveilleux et je l'ai raccompagné à sa chambre. Il était charmant. Tu vois ?

Les deux femmes rirent ensemble et continuèrent à discuter tard dans la nuit, partageant leurs expériences et leurs impressions. Sophie, toujours pleine de vie et de conseils avisés, réussit à détendre Lucile, qui se sentit de plus en plus à l'aise. Finalement, Sophie se leva pour retourner dans sa chambre, laissant Lucile seule avec ses pensées.

Lucile se coucha, son esprit encore empli des événements de la journée. Elle ne pouvait s'empêcher de penser à Marc. Malgré ses mots durs sur son corps, elle se sentait étrangement attirée par lui. Ses fantasmes prirent le dessus et elle s'endormit avec l'image de ses yeux perçants et de sa voix grave résonnant dans sa tête. Elle pétrit longuement un de ses seins et ouvrit ses jambes. Ses mains la délivrèrent et le sommeil l’enveloppa.

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