Marc et Lucile 6/6
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Récit érotique écrit par APV [→ Accès à sa fiche auteur]
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Marc et Lucile 6/6
Chapitre 6 : Explorations et Dévotion
Lucile fit une entrée hésitante sur la terrasse du loft où Stéphane et Sabrina étaient déjà présents. Le ciel nocturne de la capitale éclairait d’une pâle lumière les visages souriants. Stéphane, toujours courtois et charmant, se leva pour l'accueillir avec un sourire chaleureux.
- Lucile, vous êtes ravissante dans cette belle robe, dit-il, admirant sa tenue de soirée échancrée qui mettait en valeur sa silhouette.
Lucile se sentait fébrile, son cœur battant à un rythme effréné. Pour se donner du courage, elle se tourna vers Sabrina.
- Sabrina, apporte-moi un verre de whisky, s'il te plaît.
Sabrina hocha la tête et partit rapidement chercher la commande. Pendant ce temps, Marc, Lucile et Stéphane se dirigèrent vers la rambarde pour admirer la vue spectaculaire de Paris éclairée par les lumières nocturnes. L'atmosphère était chargée de tension et d'excitation, chaque personne attendant de voir comment la soirée se déroulerait.
Peu de temps après, Sabrina revint avec un verre de whisky pour Lucile. Alors qu'elle allait redescendre, Lucile, prise d'un accès de courage et cherchant à affirmer sa supériorité, l'arrêta.
- Non, Sabrina. Reste ici avec nous.
Marc, surpris mais visiblement amusé par cette nouvelle démonstration de contrôle de la part de Lucile, haussa un sourcil et sourit légèrement.
- Eh bien, Lucile, je vois que tu prends les choses en main ce soir.
Lucile, tenant son verre de whisky, prit une gorgée pour se calmer. Le liquide chauffa sa gorge et sa poitrine.
- Oui, Marc.
Stéphane, observant la scène avec intérêt, se contenta de hocher la tête en signe d'approbation.
- Très bien, Lucile. Nous sommes ici pour toi.
La soirée prit alors une tournure inattendue. Lucile, encouragée par la présence et l'approbation de Marc, commença à se détendre et à apprécier la compagnie de Stéphane et Sabrina. Elle se sentait puissante et en contrôle, une sensation nouvelle et exaltante pour elle.
Ils discutèrent longuement, partageant des histoires et des rires. Marc, toujours attentif, veillait à ce que Lucile se sente à l'aise. Stéphane, de son côté, se montrait respectueux et intrigué par la dynamique entre Marc et la jeune femme.
Lucile réalisa que la situation, bien qu'inattendue, lui offrait une perspective nouvelle sur sa relation avec Marc. Elle comprenait mieux les nuances de la soumission et du contrôle, découvrant une forme de liberté et de pouvoir en embrassant pleinement cette dynamique.
Alors que la nuit avançait, Lucile se sentait de plus en plus en phase avec ses désirs et ses choix. Elle observait de temps en temps Sabrina qui demeurait debout à l’entrée de la terrasse prête à répondre à un ordre. Elle savait que l'équilibre qu'elle cherchait n'était pas un état statique, mais un processus en constante évolution. Elle se pencha à l’oreille de Marc.
- Est-ce que Sabrina couche avec toi ?
- Non.
- Est-ce qu’elle ferait l’amour avec nous ?
- Non. Elle peut regarder mais n’intervient jamais dans les ébats.
Lucile ne savait pas quoi en penser mais d’un côté elle était rassurée à la fois de l’abstinence de la gouvernante mais également de sa présence, comme si elle était un garant de sa propre sécurité.
Après le début inattendu de la soirée, Lucile se sentit de plus en plus en confiance. Elle prit une autre gorgée de whisky pour se calmer, puis se tourna vers Marc.
- Marc, que veux-tu que je fasse ?
Stéphane, surpris par la demande directe de Lucile, regarda Marc avec curiosité. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, intrigué par la dynamique entre ce couple. Marc, prenant un moment pour apprécier la situation, répondit calmement.
- Lucile, je veux que tu te postes au centre de la terrasse.
Lucile hésita un instant, son cœur battant à tout rompre, puis obéit. Elle se déplaça gracieusement vers le centre de la terrasse, sentant les regards de Sabrina et Stéphane sur elle. Sa robe de soirée échancrée ondulait légèrement avec ses mouvements, ajoutant une touche dramatique à l'instant.
Une fois au centre, Lucile se redressa, les épaules en arrière, essayant de masquer sa nervosité par une posture de confiance.
- Déshabille-toi !
Voilà, les choses sérieuses commencent se dit Lucile. Elle dégrafa sa robe qui chuta sur le sol de la terrasse. Les hauts escarpins gainaient la silhouette de la jeune femme. Tout était parfait : ses jambes et ses cuisses galbées, ses fesses rondes et rebondies, son ventre plat et musclé, sa poitrine ferme et fière. Dignement, elle ôta son soutien-gorge qu’elle lança vers l’une des chaises longues. Puis, lentement, elle baissa sa culotte. Dans la pénombre de la nuit, le corps blanc de Lucile était une étoile merveilleuse.
Stéphane trouvait que la femme qu’il avait connu était magnifiée. Marc l'observa avec un regard approbateur avant de donner son prochain ordre.
- Maintenant, reviens près de la rambarde.
Lucile marcha lentement vers la rambarde, ses talons claquant doucement contre le sol de la terrasse. Sabrina et Stéphane continuaient de la regarder, fascinés par sa grâce et sa détermination. À chaque pas, Lucile sentait sa confiance grandir, renforcée par l'attention et le contrôle de Marc.
Arrivée à la rambarde, elle se retourna pour faire face à Marc, son regard cherchant le sien. Marc s'approcha d'elle, posant une main légère sur sa hanche.
- Très bien, Lucile, murmura-t-il. Embrasse Stéphane.
Stéphane, toujours souriant, accueillit les lèvres de la jeune femme nue qui se colla à lui. Il entoura le corps dénudé de ses puissants bras. La poitrine dure se plaquait sur sa fine chemise. La douceur de la peau l’ennivrait.
Généreuse, Lucile embrassait son vieil amant avec passion. Elle retrouvait ses lèvres chaudes et sa langue joueuse. Elle sentit de nouvelles mains sur ses fesses et le corps de Marc qui se plaquait derrière elle. L’impression d’être enveloppée de tendresse et d’attention enivra la jeune femme qui passa une main en arrière pour caresser les hanches de son dominant.
Lucile pivota. Entre les deux hommes, elle les laissait la caresser et embrassait l’un et l’autre à tour de rôle. Ses seins, son ventre et ses fesses accueillaient les attentions masculines. Les virilités se pressaient contre ses cuisses.
Sabrina observait la scène de l’autre bout de la terrasse. Les trois corps emmêlés se découpaient dans le ciel sombre de Paris et ce fut une danse lascive qui s’y dessinait. Souvent, les frasques de son patron, elle les observait. Jamais, elle n’y participait. Mais au fond d’elle, le désir puissant qu’elle tentait d’endiguer la bouleversait et, le soir dans son intimité, elle fantasmait des impossibles avec Lucile et les autres femmes du passé.
Stéphane sentit les longs doigts de la jeune femme déboutonner sa chemise pour venir caresser son torse velu. Elle déboucla la ceinture de son pantalon et, de toute sa grâce, elle s’accroupit en équilibre sur ses escarpins vertigineux pour baisser le boxer et le pantalon dans un même mouvement. Droit et pointé sur son visage, l’excitation palpitait et réclamait sa pitance.
Délassant les chaussures de son amant, la jeune femme soufflait sur la verge tendue. Puis, avec une extrême douceur et une lenteur calculée, elle l’accueillit dans sa bouche.
Marc se dévêtit rapidement. Tous les trois nus sur la terrasse, rien ne masquait plus les désirs de chacun. La voluptueuse danse qui suivit enivra Sabrina qui aurait aimé les rejoindre pour honorer Lucile.
Des gémissements commencèrent à s’élever. Des claquements de peau et des grognements envahirent la terrasse sous la lune bienveillante de Paris. Lucile se donna aux deux hommes sans pudeur. C’est au première lueur du jour que les trois amants descendirent dans la chambre de Lucile.
Au petit matin, le loft était baigné par la douce lumière de l'aube parisienne. Lucile, épuisée mais sereine après la nuit intense qu'elle avait vécue, dormait encore profondément dans sa chambre. Marc et Stéphane, réveillés tôt, prenaient tranquillement un café sur le lit de la chambre de Lucile, discutant à voix basse.
Marc, toujours maître de ses émotions, posa sa tasse de café et regarda Stéphane avec une intensité caractéristique.
- Stéphane, commença-t-il, J'ai une proposition à te faire. Si tu es d'accord, Lucile pourrait t'avoir comme amant.
Stéphane, surpris par la proposition directe de Marc, resta silencieux un moment, pesant les implications.
- Tu es sûr que c'est ce que tu veux, Marc ? Et Lucile, est-elle prête pour cela ?
Marc acquiesça lentement.
- Je crois que Lucile est prête à explorer de nouvelles dimensions de sa sexualité et de ses relations.
Stéphane, après un moment de réflexion, sourit.
- D'accord, Marc. Si Lucile est d'accord, j’en serais honoré.
Marc hocha la tête, satisfait de la réponse de Stéphane. Peu après, Lucile se réveilla, attirée par l'odeur du café. Elle repoussa la couette, les souvenirs de la nuit précédente encore frais dans son esprit. Elle découvrit Marc et Stéphane assis au bout de son lit, discutant calmement.
- Bonjour, vous deux, dit-elle en s'étirant, un sourire fatigué mais satisfait sur le visage.
- Bonjour, Lucile, répondit Marc, se levant pour l'embrasser doucement. Nous avons quelque chose à discuter avec toi.
Intriguée, Lucile s’étendit entre eux, prenant une tasse de café.
- De quoi s'agit-il ? demanda-t-elle, curieuse mais légèrement nerveuse.
Marc prit une inspiration, malaxant doucement un sein de Lucile.
- Lucile, Stéphane et moi avons discuté ce matin. J'ai proposé que Stéphane pourrait devenir ton amant. Cela pourrait être une expérience enrichissante pour toi, et je pense que cela pourrait t'aider à explorer encore plus ta sexualité et tes limites.
Lucile resta silencieuse un moment, absorbant les mots de Marc. Elle regarda Stéphane, cherchant à lire ses intentions dans son regard.
- Stéphane, est-ce que tu es d'accord avec cela ?
Stéphane hocha la tête, un sourire rassurant sur les lèvres. Lucile réfléchit intensément, pesant les implications de cette proposition. Elle savait que Stéphane ne la pousserait jamais à faire quelque chose qu'elle ne voulait pas, et elle se sentait de plus en plus en confiance avec lui. Après un long moment de silence, elle prit une décision.
- Je suis prête à essayer, dit-elle doucement.
Marc sourit, la fierté et l'amour brillant dans ses yeux. La journée se poursuivit dans une atmosphère de calme et de sérénité.
Les jours et les semaines qui suivirent furent une période d'activité sociale intense pour Lucile et Marc. Immergés dans la vie vibrante de Paris, ils participaient activement à divers événements sociaux, renforçant leur présence dans les cercles les plus exclusifs de la ville.
Un soir, Lucile et Marc assistèrent à un concert au prestigieux Théâtre des Champs-Élysées. Lucile portait une jupe extra courte qui attirait tous les regards. Tandis qu'elle se déplaçait gracieusement parmi les invités, elle sentait les yeux des hommes se poser sur elle, admirant sa beauté et sa confiance. Marc, fier de sa partenaire, lui tenait la main, savourant l'admiration qu'ils suscitaient en tant que couple.
- Lucile, tu es absolument éblouissante ce soir, lui murmura Marc à l'oreille, sa voix remplie de fierté et d'affection.
Un autre soir, ils furent invités à une réception à l'ambassade des États-Unis. Lucile choisit une robe de soirée élégante qui épousait parfaitement ses courbes, attirant une fois de plus l'attention de tous. La soirée se déroula dans une ambiance de sophistication et de diplomatie, où Lucile et Marc naviguèrent avec aisance parmi les invités, engageant des conversations avec des personnalités influentes.
- Vous êtes vraiment charmante, Lucile, complimenta un diplomate américain. Mister Domain, vous avez une partenaire remarquable.
Lucile, souriante et gracieuse, remercia le diplomate, sentant la main de Marc se poser doucement sur le bas de son dos.
Pour se ressourcer après cette frénésie sociale, Marc décida de passer un petit week-end en amoureux à Jersey. Loin du tumulte de Paris, ils trouvèrent un havre de paix où ils pouvaient se détendre et profiter pleinement de la compagnie l'un de l'autre. Lucile, vêtue de robes légères et élégantes, se promenait avec Marc le long des plages, savourant chaque moment de tranquillité et d'intimité.
- Merci pour ce week-end, Marc. C'était exactement ce dont j'avais besoin, lui dit Lucile, serrant sa main alors qu'ils regardaient le coucher du soleil.
De retour à Paris, Lucile et Marc continuèrent à naviguer dans leur vie sociale active, renforçant leur relation et leur présence dans les cercles parisiens. Lucile sentait sa confiance grandir à chaque événement, se sentant de plus en plus à l'aise dans son rôle de partenaire de Marc et d'individu indépendant.
Lorsque Marc partait en voyage pour ses affaires, souvent pour des périodes assez longues, Lucile trouvait du réconfort dans les bras de Stéphane. Leur arrangement, proposé par Marc, apportait une nouvelle dynamique à sa vie, lui offrant un équilibre qu'elle n'avait jamais connu auparavant.
Le cinquantenaire vivait dans un appartement modeste mais confortable, bien différent du luxe opulent du loft de Marc. Lucile aimait cette simplicité. Elle portait des tenues décontractées, appréciant le changement de rythme et d'environnement. Stéphane, toujours attentif et plein de douceur, veillait à ce que leurs moments ensemble soient paisibles et ressourçants. Il lui faisait l’amour gentiment en passant des heures à la caresser et à sucer ses seins.
- Je suis contente d'être ici avec toi, Stéphane, lui disait-elle un jour en se blottissant contre lui sur le canapé. C'est différent, mais c'est exactement ce dont j'ai besoin quand Marc est absent.
Stéphane lui sourit, caressant doucement ses cheveux.
- Tu es toujours la bienvenue ici, Lucile. J'apprécie chaque moment passé avec toi.
Quand Marc partait pour des voyages plus longs, Stéphane venait parfois passer la nuit avec Lucile au loft. Ces nuits étaient empreintes de tendresse et de confort. La passion brûlante qu'elle partageait avec Marc était remplacée par une douceur apaisante avec Stéphane. Ce contraste la rassérénait.
- Merci d'être là, Stéphane, murmura-t-elle une nuit, blottie contre lui sous les draps en lui caressant doucement le sexe. Avec toi, je me sens complète d'une manière différente.
Stéphane, tout jouant avec les tétons dressés, lui répondit avec une tendresse infinie.
- Je suis heureux de pouvoir t'apporter cette paix, Lucile. Tu es une femme extraordinaire.
Les entrevues avec Stéphane offraient à Lucile un refuge émotionnel, un endroit où elle pouvait être elle-même sans les attentes et les exigences de Marc. Elle appréciait ces moments de calme et de simplicité, où la douceur de Stéphane contrastait avec l'intensité de Marc.
Ce nouvel équilibre entre ses relations avec Marc et Stéphane lui permettait de s'épanouir pleinement. Elle se sentait plus forte et plus sûre d'elle, capable de naviguer entre ces deux mondes avec grâce et assurance.
De retour à Paris après un de ses voyages, Marc proposa à Lucile une sortie qui s'annonçait différente de toutes celles qu'ils avaient faites auparavant. Il l'invita dans un club et lui indiqua de porter une tenue particulièrement suggestive. Lucile, bien que légèrement appréhensive, accepta et choisit une robe sexy qui épousait les courbes de ses fesses à la perfection.
Le soir venu, Lucile et Marc arrivèrent devant un club au cœur de Paris. À l'extérieur, rien ne semblait indiquer la nature du lieu, mais dès qu'ils passèrent la porte, Lucile réalisa qu'il s'agissait d'un club échangiste. Elle n'avait jamais mis les pieds dans un tel endroit et sentit son cœur s'accélérer à la perspective de cette nouvelle expérience.
À l'intérieur, l'ambiance était feutrée et sophistiquée. Les lumières tamisées créaient une atmosphère intime, presque secrète. Des couples élégamment vêtus circulaient, certains discutant tranquillement autour de tables, d'autres déjà engagés dans des activités plus intimes. Lucile sentit une vague de nervosité mêlée d'excitation monter en elle. Elle serra la main de Marc, cherchant son soutien.
- Obéit et tout ira bien, murmura Marc à son oreille.
Lucile prit une profonde inspiration et hocha la tête, décidée à explorer ce nouveau monde avec l'homme en qui elle avait appris à placer une confiance immense. Ils se frayèrent un chemin à travers le club, Lucile observant avec curiosité et appréhension les différents recoins et les scènes qui se déroulaient devant elle. Des couples dansaient étroitement à demi-nu, leurs corps se mouvant en parfaite synchronie avec la musique sensuelle qui emplissait l'air. Dans certains coins, des groupes plus audacieux exploraient leur sexualité sans retenue, créant une mosaïque de désirs et de plaisirs. Des enchevêtrements de corps se mouvaient indistinctement à la lueur blafarde du faible éclairage.
Marc guida Lucile vers une table privée où ils purent s'asseoir et observer en toute discrétion. Il commanda du champagne. Lucile se détendit légèrement en sirotant sa coupe, ses yeux parcourant la pièce avec une curiosité grandissante.
Après un moment d'observation, Marc demanda à Lucile de se lever et de danser. Elle se leva gracieusement de sa chaise. Ils se dirigèrent vers la piste de danse, où Marc la prit dans ses bras avec une familiarité réconfortante. La musique envoûtante les enveloppait, et Lucile se laissa aller, oubliant peu à peu ses appréhensions initiales.
La chaleur de Marc, ses mouvements fluides, tout cela contribuait à la détendre. Elle se surprit à apprécier l'expérience, découvrant une nouvelle facette de son propre désir. Autour d'eux, les autres couples et groupes semblaient à la fois lointains et proches, créant une atmosphère d'intimité collective.
À un moment donné, un couple d’une quarantaine d’années s'approcha d'eux, engageant la conversation avec une courtoisie qui mit Lucile à l'aise. Ils échangèrent des propos légers et amicaux, chacun respectant les limites implicites de cette rencontre singulière. La femme, une grande blonde, ne cessait de poser sa main sur le bras nu de Lucile. Ils étaient élégants et charismatiques, dégageant une confiance tranquille. La femme, vêtue d'une robe rouge moulante, se présenta, tandis que son mari, un homme grand et bien bâti nommé Philippe, souriait chaleureusement.
- Bonsoir, je m'appelle Claire, dit la femme avec un sourire charmant, tendant la main à Lucile. Nous avons remarqué votre présence et nous serions ravis de faire plus ample connaissance.
Lucile serra la main de Claire, sentant une vague de nervosité la submerger. Marc, toujours maître de lui, sourit et se présenta à son tour, établissant rapidement un rapport amical avec le couple. Après quelques échanges courtois, Claire et Philippe proposèrent de continuer la soirée dans une petite chambre privée au fond du club.
Marc et Lucile suivirent le couple jusqu'à la chambre, une pièce intime et élégamment décorée, équipée d'un grand lit et de fauteuils confortables. L'éclairage rouge et tamisé ajoutait une touche de mystère et de sensualité à l'atmosphère. Les deux couples entrèrent dans la chambre. Lucile écarquilla les yeux pour s’habituer à la pénombre soigneusement étudiée. Elle remarqua que sur l’un des murs, une sorte de fenêtre simplement masquée d’un moucharabieh laissait loisir à des curieux de les observer. Au plafond, elle s’étonna du grand miroir qui reflétait son image et celle du couple et de Marc.
Claire prit les devants avec une audace et une assurance qui laissèrent Lucile à la fois impressionnée et intimidée.
- Pourquoi ne pas nous asseoir et nous détendre un peu ? suggéra Claire, se dirigeant gracieusement vers le lit.
Lucile, plus timide, hésita un instant avant de s'asseoir à côté de Marc, qui adopta une attitude d'observateur bienveillant. Philippe, lui, s'installa confortablement dans un fauteuil, observant sa femme avec un sourire complice.
Claire, sentant la nervosité de Lucile, s'approcha d'elle avec une douceur rassurante.
- Ne t'inquiète pas, Lucile. Nous prendrons les choses à ton rythme. Il n'y a aucune pression ici.
Lucile hocha la tête, reconnaissante pour la compréhension de Claire.
- Merci, Claire. C'est tout nouveau pour moi.
Claire sourit et posa une main légère sur la joue de Lucile.
- Je comprends. Laisse-moi te montrer que ça peut être une expérience merveilleuse.
Avec une grâce sensuelle, Claire commença à effleurer doucement les lèvres de Lucile, ses gestes pleins de délicatesse. Lucile sentit son corps réagir, une chaleur douce se répandant en elle. Elle jeta un coup d'œil à Marc, qui l'observait.
Philippe se leva alors et rejoignit les deux femmes sur le lit.
- Nous sommes là pour te faire sentir à l'aise, Lucile, dit-il doucement d’une voix grave, posant une main rassurante sur son dos dénudé.
Lucile se détendit légèrement, sentant le soutien de Marc et l'attention bienveillante de Claire et Philippe. Elle se laissa guider par Claire, qui l'embrassa doucement sur la joue avant de laisser ses lèvres effleurer les siennes. Lucile, bien que timide, répondit à ce baiser avec une curiosité croissante, découvrant une nouvelle dimension de sa propre sensualité.
Marc, fidèle à son rôle d'observateur, regardait avec une satisfaction calme, appréciant la manière dont Lucile s'ouvrait à cette expérience. Philippe, quant à lui, rejoignit sa femme et Lucile sur le lit, ajoutant sa propre touche de douceur à la scène. Ses caresses étaient délicates, cherchant à effeuiller Lucile.
Claire ôta sa robe moulante et sans sous-vêtement se retrouva nue. La pilosité de son pubis était soignée. Des petits seins en poire se dressaient fièrement, gonflés par l’excitation. La blonde prit la main de Lucile et la posa sur son sein.
Pendant ce temps, Philippe déshabillait la jeune femme. Il l’embrassait passionnément avec beaucoup d’impatience. Autant son épouse prenait son temps, autant il était pressé de prendre la splendide jeune femme.
L’atmosphère éminemment sensuelle enivra Lucile qui tantôt embrassait l’homme tantôt caressait et suçait les seins de Claire. Elle jetait régulièrement un coup d'œil à Marc qui observait la scène à l’écart. Par l’ouverture du moucharabieh, quelques curieux espionnaient en se caressant.
La nuit avança dans une harmonie de gestes et de sensations. Pour Lucile, c'était une expérience de libération et de découverte, une étape supplémentaire dans son parcours de compréhension de soi et de ses désirs. Après ce moment intense et surprenant passé avec Claire et Philippe dans la chambre, Lucile se trouvait à nouveau dans les bras de Marc, sa respiration encore légèrement saccadée par les émotions qu'elle avait traversées. Le club, avec ses lumières tamisées et son ambiance feutrée, continuait de vibrer autour d'eux, mais pour Lucile, le monde semblait s'être rétréci à l'intimité de leur groupe.
Claire et Philippe les avaient quittés, retournant à leurs propres explorations, laissant Lucile avec un tourbillon de pensées et de sensations nouvelles. Elle se blottit contre Marc, cherchant du réconfort dans sa présence familière et solide.
- Marc, murmura-t-elle, ses mots hésitants, je dois te parler de quelque chose.
Marc la regarda.
- Oui, Lucile. Qu'est-ce qui te trouble ?
Lucile prit une profonde inspiration, rassemblant son courage pour exprimer ce qu'elle ressentait.
- Je... Je n'avais jamais pensé que je pourrais éprouver du plaisir avec une autre femme. Mais ce soir, avec Claire, j'ai ressenti quelque chose de nouveau, de différent. C'était agréable, épanouissant même. Et cela me perturbe un peu.
Marc sourit doucement, comprenant l'ampleur de cette révélation pour Lucile.
- C'est tout à fait normal, Lucile. La sexualité est un spectre, et il est naturel d'explorer et de découvrir différentes facettes de soi-même.
Lucile hocha la tête, reconnaissante pour la compréhension de Marc.
- Je ne savais pas que je pouvais ressentir cela. J'ai toujours pensé que j'étais uniquement attirée par les hommes, mais ce soir, avec Claire, c'était... différent.
Marc caressa doucement ses cheveux.
- Tu n'as pas à te définir strictement, Lucile. Ce qui compte, c'est que tu explores tes sentiments et que tu découvres ce qui te rend heureuse.
Lucile se sentit soulagée par les paroles de Marc. Elle repensa à la douceur et à la sensualité des gestes de Claire, à la manière dont elle avait éveillé des sensations nouvelles et délicates en elle. Il y avait une tendresse et une intimité dans ces échanges qui lui avaient apporté une forme de plaisir qu'elle n'avait jamais connue auparavant. Avoir embrassé et sucer les seins d’une autre femmes l’avait ravi. La délicatesse de son exploration des replis intimes de Claire la charma.
- Je crois que c'était la tendresse de Claire, dit-elle doucement. Il y avait une douceur dans ses gestes, une connexion différente.
Marc acquiesça, son sourire se faisant plus large.
- Parfois, ces nouvelles expériences nous aident à découvrir des aspects de nous-mêmes que nous ne soupçonnions pas. Et c'est très bien ainsi. Ce qui importe, c'est que tu acceptes de découvrir ce que je te propose.
Lucile prit une profonde inspiration, se sentant plus légère et plus libre.
- Merci, Marc.
Ils restèrent un moment ainsi, enveloppés dans une bulle de sérénité. Lucile savait qu'elle avait fait une découverte importante sur elle-même ce soir-là, une découverte qui enrichirait encore davantage son parcours de croissance personnelle et de compréhension de sa propre sexualité.
Après plusieurs heures passées dans le club, explorant et observant, Marc décida de rentrer au loft. Dans la voiture, Marc demanda à Lucile de s’occuper de lui. Penchée sans pudeur malgré la présence du chauffeur, Lucile écouta Marc pendant qu’elle l’honorait.
- J’ai pris le numéro de Philippe et Claire. J’organiserai une soirée avec Stéphane et eux.
De retour au loft, elle sentit une nouvelle forme de connexion avec Marc, renforcée par cette expérience partagée. En se préparant pour la nuit, Lucile réfléchit à tout ce qu'elle avait découvert sur elle-même. Elle se sentait plus épanouie. Lucile s'endormit dans les bras de Marc qui lui fit l’amour doucement, apaisée et excitée par les possibilités infinies que leur relation pouvait encore offrir.
Le lendemain de leur aventure au club échangiste, Lucile déambulait dans le loft de Marc, vêtue de sa combinaison en cuir qui épousait ses formes avec une élégance provocatrice. Les stilettos claquaient sur le sol en marbre du loft. Son esprit était encore en ébullition, revisitant les événements de la nuit précédente et les sensations nouvelles qu'elle avait éprouvées. Tandis qu'elle arpentait le loft, elle repassa devant la fameuse porte fermée. Sa curiosité, loin de s'apaiser, était plus vive que jamais.
Résolue à obtenir des réponses, elle se tourna vers Marc, qui travaillait dans son bureau.
- Marc, je dois savoir ce qu'il y a derrière cette porte. Pourquoi me refuses-tu cette information ?
Marc, sans un mot, s'approcha d'elle avec une expression de calme impénétrable. Au lieu de lui répondre verbalement, il lui fit signe de se mettre à quatre pattes au milieu du salon. Lucile obéit, sa tête baissée et ses fesses relevées. Elle comprit rapidement que cette posture symbolisait une soumission totale et qu'il n'y aurait pas de répit pour ses questions aujourd'hui.
Toute la journée, Lucile resta dans cette position, sa combinaison de cuir soulignant ses formes galbées. Marc vaquait à ses occupations, jetant de temps en temps un regard sur elle pour s'assurer qu'elle maintenait la position. Sabrina traversait la pièce régulièrement, l'air impassible mais jetant parfois un regard furtif et plein de désir pour Lucile. Le chauffeur, en passant, ne laissait transparaître aucune émotion, habitué aux excentricités de Marc.
À un moment donné, un jeune livreur d'origine africaine entra dans le loft pour déposer un colis. Ses yeux s'élargirent de surprise en voyant Lucile dans cette position humiliée au milieu du salon. Il tenta de détourner le regard, mais l'image resta gravée dans son esprit. Lucile, au début, fut profondément troublée et vexée par cette exposition forcée. Elle sentait la chaleur de l'embarras monter en elle, se demandant comment elle pouvait tolérer une telle humiliation.
Cependant, au fil des heures, une transformation s'opéra en elle. Le poids de l'humiliation se fit plus léger, remplacé par un étrange sentiment de libération. Lucile se rendit compte qu'en acceptant pleinement sa position, en se soumettant sans résistance, elle éprouvait une forme de paix et de satisfaction qu'elle n'avait jamais ressentie auparavant. L'acte de soumission totale, bien que difficile, lui apportait un soulagement inattendu.
Lorsque la journée touchait à sa fin, Marc vint la libérer de sa posture. Lucile, malgré l'épuisement, se sentait étrangement satisfaite. Elle avait accepté une forme de punition imposée par Marc, et dans ce processus, elle avait découvert une nouvelle dimension de sa propre force et de son désir de soumission.
Marc amena Lucile devant la porte fermée. Il lui fit mettre ses mains à plat sur la porte. Sans prévenir, il dézipa la fermeture de la combinaison au niveau du sexe et il s’introduisit en elle. Les gémissements de Lucile ne tardèrent pas à éclater mais n’explosèrent pas car Marc se soulagea rapidement.
Marc avait décidé de partir en Polynésie pour ses affaires et avait emmené Lucile avec lui. Sabrina, la gouvernante fidèle et discrète, faisait également partie du voyage, prête à servir Lucile pendant que Marc était occupé par ses obligations professionnelles.
La suite de l'hôtel où ils logeaient était tout simplement magnifique. Une vaste chambre avec des vues imprenables sur l'océan, des piscines privées entourées de végétation luxuriante, et une ambiance de sérénité absolue. Sabrina dormait dans une petite chambre adjacente à la suite principale, toujours prête à répondre aux besoins de ses employeurs.
Marc partait chaque jour pour ses affaires, laissant Lucile et Sabrina seules dans la suite. Sabrina, avec son professionnalisme habituel, s'occupait de Lucile avec dévouement, veillant à ce qu'elle ne manque de rien. Les journées s'écoulaient paisiblement, Lucile profitant des piscines et des paysages paradisiaques de l'île.
Le deuxième jour, alors que Sabrina servait le petit-déjeuner dans la suite, Marc fit une annonce inattendue.
- Sabrina, je voudrais que tu prennes des vacances et que tu profites de l'île. Tu peux dormir dans la chambre et ne plus te soucier du service.
Lucile, assise à la table du petit-déjeuner, fut étonnée par cette gentillesse soudaine de Marc. Elle regarda Sabrina, qui semblait également surprise mais heureuse.
- Merci, Monsieur, dit-elle avec un sourire reconnaissant.
Lucile se réjouit pour Sabrina, qui lui avait toujours semblé être entièrement dévouée à son service et à celui de Marc. Cette proposition était une belle preuve de considération de la part de Marc, montrant une facette plus douce et plus humaine de sa personnalité.
Le troisième jour, Lucile se prélassait au bord de la piscine, profitant du soleil de Polynésie. Elle vit Sabrina arriver en bikini, révélant une beauté naturelle que Lucile n'avait jamais remarquée auparavant. Sabrina s'approcha d'elle avec un sourire timide.
- Puis-je m'installer sur la chaise longue à côté de vous ? demanda Sabrina.
Lucile, souriante, répondit avec enthousiasme.
- Bien sûr, Sabrina. Installe-toi. Nous pourrons discuter plus librement maintenant.
Les deux femmes passèrent la journée à se détendre, à boire des cocktails et à discuter. Lucile découvrit une Sabrina plus détendue, une femme avec ses propres rêves et aspirations, bien au-delà de son rôle de gouvernante. Elles échangèrent des histoires, des rires, et créèrent un lien plus profond et plus sincère. Lucile se sentit reconnaissante pour cette opportunité de mieux connaître Sabrina.
Le lendemain, la chaleur tropicale de la Polynésie était particulièrement intense ce jour-là. Lucile se prélassait au bord de la piscine de la suite d'hôtel, profitant du soleil et de la tranquillité du lieu. Sabrina, après avoir assuré que tout était en ordre pour Lucile, décida de profiter elle aussi du beau temps. Elle s'installa sur une chaise longue à côté de Lucile et, pour parfaire son bronzage, ôta le haut de son bikini.
Lucile, allongée à côté de Sabrina, observa cette dernière avec une curiosité nouvelle. Leur relation, jusqu'alors marquée par un respect professionnel, semblait évoluer vers quelque chose de plus personnel et amical. Elle admira la petite poitrine ornée de mamelons dressés. Encouragée par l'ambiance détendue, Lucile décida de poser des questions plus intimes à Sabrina.
- Sabrina, je me demandais... As-tu quelqu'un dans ta vie ? Un amoureux ? demanda Lucile, essayant de paraître désinvolte.
Sabrina, maintenant plus libre de parler de sa vie personnelle, tourna la tête vers Lucile avec un sourire.
- En fait, je suis plutôt à la recherche d'une amoureuse, répondit-elle calmement.
Lucile hocha la tête, digérant cette nouvelle information.
- Je comprends. Ça doit être difficile de trouver quelqu'un avec ton travail.
Sabrina acquiesça.
- Oui, c'est parfois compliqué. Mais ici, en Polynésie, j'ai rencontré quelqu'un.
Cette révélation surprit Lucile, mais elle se sentait heureuse pour Sabrina. Elles continuèrent à discuter, échangeant des confidences et apprenant à mieux se connaître.
Le soir venu, Marc invita Lucile dans un grand restaurant en ville. Ils dînèrent somptueusement, profitant de la cuisine locale et de l'ambiance romantique du lieu. Après le repas, ils décidèrent de rentrer à pied vers l'hôtel en passant par la plage. Les vagues s'étalaient doucement sur le sable, créant une mélodie apaisante qui accompagnait leurs pas.
Alors qu'ils marchaient main dans la main, ils aperçurent Sabrina allongée sur la plage avec une femme à ses côtés. Les deux femmes discutaient tranquillement, plongées dans une conversation intime et sereine. Lucile et Marc les saluèrent en passant, échangeant quelques mots avant de continuer leur route.
- Savais-tu que Sabrina est lesbienne ? demanda Lucile, intriguée par la rencontre.
Marc hocha la tête en continuant à marcher dans le sable.
- Oui, je le savais. Sabrina et moi avons une relation de confiance et de respect. Je l'ai rencontrée dans un club spécial où elle pratiquait le shibari.
Cette révélation surprit encore plus Lucile.
- Le shibari ?
- Le shibari est un art japonais du bondage. C'est une pratique où l'on utilise des cordes pour attacher une personne d'une manière artistique et souvent érotique. Les nœuds et les motifs créés par les cordes sont très esthétiques et peuvent aussi intensifier les sensations physiques et émotionnelles de la personne attachée.
Lucile l'écoutait attentivement, fascinée par cette description.
- Donc, ce n'est pas seulement une question de contrainte, c'est aussi une forme d'expression artistique ?
- Exactement, répondit Marc. Le shibari peut être une expérience profondément intime et sensuelle pour les personnes impliquées. Sabrina le pratiquait avec sa compagne de l’époque. C'est une manière de créer des connexions émotionnelles et physiques très fortes, en jouant sur la confiance et la vulnérabilité. Sabrina est très talentueuse dans cet art.
Lucile hocha la tête, absorbant les informations. Marc posa une main rassurante sur l’épaule de Lucile.
- Sabrina est une personne complexe et talentueuse. Elle est très douée dans ce qu'elle fait, que ce soit son travail pour nous ou ses passions personnelles.
De retour dans leur suite, Lucile ne pouvait s'empêcher de réfléchir aux révélations de Marc. Elle était troublée, mais elle ne savait pas exactement pourquoi. Peut-être était-ce la réalisation que même les personnes qu'elle croyait bien connaître pouvaient avoir des aspects cachés de leur vie, des passions et des désirs qu'elle n'avait jamais soupçonnés.
Alors qu'elle se préparait pour la nuit, avec la nuisette en soie que Marc lui avait offerte quelques semaines auparavant, Lucile sentit une curiosité grandissante pour le monde de Sabrina, pour le shibari et pour les différentes facettes de la sexualité humaine qu'elle découvrait peu à peu.
Allongée dans les bras de Marc, Lucile se sentait prête à embrasser ces nouvelles découvertes. Sans ordre aucun, elle excita Marc puis, quand ce dernier durcit, elle se mit à quatre pattes au bout du lit pour accueillir son amant dans une posture impudique.
Le dimanche, dans l’avion de retour en France, Lucile observait discrètement Sabrina qui avait repris sa posture professionnelle impeccable. Malgré le retour à la routine, Lucile ne pouvait s'empêcher de repenser aux découvertes et aux révélations de leur voyage en Polynésie. Elle était fascinée par la personnalité de Sabrina, cette femme mystérieuse et talentueuse qui naviguait avec aisance entre ses rôles de gouvernante et de passionnée de shibari. Lucile se surprit à penser à Claire et à sa sensualité.
Lundi matin, après une séance intensive de sport, Lucile se rendit à son travail à Melun. La routine quotidienne reprenait, mais elle se sentait changée, enrichie par les expériences récentes. À la sortie du travail, Lucile invita Florence à dîner, désireuse de rattraper le temps perdu avec son amie qu'elle n'avait pas vue depuis longtemps.
Ce soir-là, dans un petit restaurant cosy, Lucile raconta à Florence son voyage en Polynésie, omettant soigneusement les détails intimes de ses aventures. Florence, curieuse, posa des questions plus personnelles, mais Lucile assura avec un sourire qu'elle était très heureuse avec Marc.
- Tu sembles rayonnante, Lucile, observa Florence. Je suis contente de te voir si épanouie.
- Merci, Florence. J’ai vraiment trouvé un équilibre avec Marc, répondit Lucile, sincère mais réservée.
Le mardi soir, dans la voiture de Marc, Lucile se fit conduire chez Stéphane par le chauffeur. Pendant le trajet, une question lui vint à l'esprit, et elle osa briser le silence habituel.
- Comment faites-vous pour travailler avec M. Domain et ses excentricités ? demanda-t-elle au chauffeur.
Le chauffeur, un homme imposant mais au regard bienveillant, jeta un coup d'œil dans le rétroviseur avant de répondre.
- On s'y habitue avec le temps. Monsieur Domain est exigeant, mais il est juste. Je ne juge pas ses choix de vie. Mon travail est de veiller à ce que tout se passe bien pour lui et ceux qui l'entourent.
Lucile hocha la tête, trouvant un certain réconfort dans la neutralité et le professionnalisme du chauffeur.
Chez Stéphane, Lucile passa une agréable soirée. La douceur et l'attention du quinquagénaire offraient un contraste apaisant avec l'intensité de sa vie avec Marc. Ils discutèrent de tout et de rien, partageant des rires et des moments de complicité. Lucile appréciait ces moments de simplicité et de tendresse, se sentant libre de se détendre et d'être elle-même.
- Tu sembles plus sereine, remarqua Stéphane en lui servant un verre de vin.
Oui, je crois que je trouve enfin un équilibre dans ma vie, répondit Lucile avec un sourire.
La soirée se déroula tranquillement, chaque moment passé avec Stéphane renforçant ce sentiment de paix intérieure qu'elle chérissait tant. Ils firent l’amour sous les couvertures et Lucile eut même un orgasme. Lucile savait qu'elle était chanceuse de pouvoir naviguer entre ces différentes facettes de sa vie, chaque relation lui apportant quelque chose d'unique et précieux.
Le mercredi soir, Lucile se préparait pour un appel en visio avec Marc. Comme souvent, leur conversation prit rapidement une tournure intime. Marc lui demanda de faire certaines choses, et Lucile obéit sans discuter, sentant un mélange de soumission et de plaisir dans ces moments partagés, même à distance.
Elle se déshabilla devant la caméra et pinça ses mamelons.
- Mouille tes doigts et enduit tes tétons.
Lucile obtempéra avec délectation. Ensuite, elle prit le godemichet dans le tiroir de sa table de chevet et joua avec selon les indications précises de Marc.
Après leurs jeux, Lucile se coucha sur le lit, le souffle court, mais un sourire satisfait aux lèvres.
- Marc, est-ce que Sabrina est souvent de service la nuit ?
Marc, encore à l'écran, la regarda avec un mélange de curiosité et de sérieux.
- Sabrina est souvent libre de ses soirées, sauf quand je lui demande de rester. Pourquoi cette question ?
Lucile hésita un instant, ne voulant pas révéler la véritable nature de sa curiosité.
- Oh, rien de particulier. Je me demandais simplement comment elle organise ses journées.
Marc haussa un sourcil, mais ne poussa pas plus loin.
Le jeudi matin, Lucile attendait son rendez-vous avec l'esthéticienne. Alors qu'elle se préparait, Sabrina entra dans la chambre.
- Lucile, auriez-vous besoin de moi ce soir ? Sinon, je pourrais prendre ma soirée, demanda Sabrina, sa voix respectueuse mais légèrement nerveuse.
Lucile, surprise par cette demande, sourit et répondit :
- Non, Sabrina, tu peux prendre ta soirée. Profite bien.
Plus tard, pendant les soins esthétiques, la curiosité de Lucile ne pouvait plus être contenue. Elle appela Sabrina. La gouvernante arriva et trouva la jeune femme nue, allongée sur une table de massage pendant que l’esthéticienne étalait de la cire sur le pubis. Lucile l'interrogea doucement.
- Sabrina, pourquoi as-tu demandé ta soirée ?
Après un moment d'hésitation, Sabrina répondit, sa voix teintée d'embarras. La vue du corps nue de sa patronne la troublait.
- Une amie à moi a eu un désistement pour un événement ce soir, et je me suis proposée de la remplacer.
Lucile sentit une pointe de jalousie et de curiosité piquer son cœur.
- Je vois. Ça semble intéressant. Profite bien de ta soirée.
Sabrina acquiesça, soulagée.
- Merci, Lucile. Je vous souhaite également une bonne soirée, dit-elle en contemplant la poitrine pleine de Lucile.
Pendant que l'esthéticienne s’occupait du pli interfessier, la jeune femme ne pouvait s'empêcher de penser à Sabrina. L'attirance qu'elle ressentait pour elle devenait plus claire, et elle se demandait comment cette nouvelle dimension de ses sentiments pourrait affecter leur relation. Lucile réalisa qu'elle devait explorer ces sentiments avec prudence et respect. Elle ne savait pas quelle réaction Marc pourrait avoir.
Pendant la journée, alors que Lucile faisait des emplettes dans les rues animées de Paris, une pensée la tourmentait. Elle prit son téléphone et envoya un SMS à Sabrina :
"De quel événement parlais-tu ce matin ?"
Les heures passèrent et Lucile n'obtint pas immédiatement de réponse, ce qui alimenta davantage sa curiosité et son impatience. Ce n'est qu'en fin d'après-midi qu'elle reçut enfin une réponse de Sabrina :
"C'est un événement artistique."
Sentant qu'il y avait plus à découvrir, Lucile décida de pousser un peu plus loin.
"Est-ce que c'est du shibari ?" envoya-t-elle.
Après un court moment d'hésitation, Sabrina répondit simplement :
"Oui."
De retour à la maison en fin de journée, Lucile se sentait à la fois excitée et nerveuse. Elle prit une grande inspiration et appela Sabrina.
- Sabrina, je viens de voir ton message. Est-ce que je pourrais venir voir le spectacle ce soir ? Cela me ferait vraiment plaisir, demanda-t-elle doucement, espérant ne pas mettre Sabrina dans une situation inconfortable.
Sabrina hésita, sa voix trahissant une légère gêne.
- Lucile, je... ce serait vraiment différent de ce que tu as pu voir jusqu'à présent. Je ne suis pas sûre...
- S'il te plaît, Sabrina. Je suis curieuse et je veux vraiment te voir dans cet environnement. Cela pourrait être une belle expérience, insista Lucile avec douceur mais détermination.
Finalement, Sabrina céda, incapable de refuser la demande sincère de Lucile.
Le chauffeur de Marc déposa Lucile devant l'adresse fournie par Sabrina. Elle prit une profonde inspiration avant de sortir de la voiture et d'entrer dans le club intimiste. Dès qu'elle franchit la porte, elle fut plongée dans un monde qu'elle n'avait jamais expérimenté auparavant.
À l'intérieur, elle croisa des couples dont l'accoutrement la choqua au premier abord. Beaucoup portaient des tenues en cuir, certains arboraient des colliers en acier garnis de pointes, et d'autres étaient même tenus en laisse. Cette scène, bien que déroutante, éveilla en elle une curiosité profonde.
Lucile se dirigea vers la salle principale, son cœur battant plus vite. Une musique lente et lancinante résonnait dans l'air, ajoutant à l'ambiance mystérieuse et sensuelle du lieu. Elle trouva une place parmi les spectateurs, tous visiblement habitués à ce genre de spectacle.
La lumière se tamisa et Sabrina fit son entrée sur scène, suivie par une femme habillée d’un kimono blanc et rouge. Sabrina, élégante et concentrée, vêtue d’une combinaison de cuir, s'avança vers le centre de la scène et s'adressa au public.
- Bonsoir à tous, dit-elle d'une voix calme et posée. Ce soir, je vais vous présenter une séance de shibari, l'art du bondage japonais.
L’assistante de Sabrina dénoua la ceinture de son kimono qui tomba au sol. Elle était nue, sans pilosité. Ses longs cheveux longs attachés en queue de cheval. Sabrina commença la séance avec des cordes de chanvre, chaque mouvement précis et mesuré. Elle nouait les cordes avec une dextérité et une grâce qui fascinèrent Lucile. Les cordes s'entrelacaient autour du corps offert, créant des motifs complexes et artistiques.
Lucile observa chaque nœud, chaque boucle, chaque tension dans les cordes avec une attention captivée. Elle remarqua comment les cordes semblaient danser sur le corps, transformant la scène en une œuvre d'art vivante. La musique, lente et hypnotique, ajoutait une dimension émotionnelle intense à la performance.
Le public restait silencieux, totalement absorbé par la beauté et la sensualité du spectacle. Soudain, le corps saucissonné s’éleva du sol. La position impudique impressionna le publique. La jeune femme avait les cuisses largement écartées découvrant sa vulve ouverte. Ses seins, gonflés par la pression des cordes, pendaient dans le vide. Lucile se sentait transportée dans un autre monde, un monde où l'art et la sensualité se mêlaient d'une manière qu'elle n'avait jamais imaginée.
À la fin du spectacle, les applaudissements fusèrent, brisant le silence respectueux qui avait accompagné la performance. Lucile resta assise un moment, essayant de saisir toutes les émotions qu'elle avait ressenties. Finalement, elle se leva et quitta le club, toujours plongée dans ses pensées.
De retour dans la voiture, elle repensa à tout ce qu'elle avait vu et ressenti. Le spectacle de Sabrina avait éveillé en elle des sentiments complexes et contradictoires. Elle était à la fois fascinée et troublée par la beauté et l'intensité de ce qu'elle avait observé.
Le vendredi soir, Marc rentra de sa semaine de voyage, impatient de retrouver Lucile. En entrant dans le salon, il ne la trouva pas, ce qui l’étonna un peu. Il aperçut Sabrina qui vaquait à ses tâches et lui demanda où se trouvait Lucile.
- Elle est sur la terrasse, monsieur, répondit Sabrina avec un sourire énigmatique.
Intrigué, Marc monta sur le toit. La terrasse, baignée par les dernières lueurs du jour, était calme et paisible. Au centre de la terrasse, Lucile se tenait debout, vêtue d'une combinaison de cuir, un collier ras du cou soulignait sa gorge gracile, les bras dans le dos. Marc s'avança, se demandant ce qu'elle faisait là.
Alors qu'il approchait, Lucile se prosterna devant lui, ses mouvements gracieux et déterminés.
- Je suis à toi, pour toi, dit-elle, sa voix empreinte de dévotion et de détermination.
Marc, ravi et profondément touché par ce geste, lui dit doucement de se relever. Il l'embrassa passionnément, sentant la profondeur de son engagement et de son amour.
Il lui prit la main et ils descendirent ensemble dans le loft, leurs pas résonnant doucement dans l'espace tranquille. Ils s'arrêtèrent devant la porte fermée, celle qui avait tant éveillé la curiosité de Lucile.
Marc sortit une clé et ouvrit la porte, révélant une pièce vide. Lucile, confuse, regarda autour d'elle, ne comprenant pas ce que cela signifiait.
- Marc, qu'est-ce que cela signifie ?
Marc la guida doucement au centre de la pièce, son regard rempli de tendresse et de promesses.
- Cette pièce est à construire, Lucile. Elle est pour la femme qui partagera ma vie. Comme tu l’as annoncé tout à l'heure, cette pièce, je l’installerai pour nous. Pour nos futurs jeux, pour notre avenir ensemble.
Transportée par cette déclaration, Lucile sentit une vague d'émotion l'envahir. Elle sauta au cou de Marc, l'embrassant tendrement.
- Merci, Marc. Je suis prête à construire cette vie pour toi.
Marc répondit à son baiser avec une passion renouvelée, sentant la force de leur connexion grandir encore. Cette pièce vide symbolisait toutes les possibilités de leur avenir ensemble, un espace à remplir de ses désirs.
Ils restèrent enlacés, savourant le moment et la promesse de tout ce qui était à venir.
FIN
Lucile fit une entrée hésitante sur la terrasse du loft où Stéphane et Sabrina étaient déjà présents. Le ciel nocturne de la capitale éclairait d’une pâle lumière les visages souriants. Stéphane, toujours courtois et charmant, se leva pour l'accueillir avec un sourire chaleureux.
- Lucile, vous êtes ravissante dans cette belle robe, dit-il, admirant sa tenue de soirée échancrée qui mettait en valeur sa silhouette.
Lucile se sentait fébrile, son cœur battant à un rythme effréné. Pour se donner du courage, elle se tourna vers Sabrina.
- Sabrina, apporte-moi un verre de whisky, s'il te plaît.
Sabrina hocha la tête et partit rapidement chercher la commande. Pendant ce temps, Marc, Lucile et Stéphane se dirigèrent vers la rambarde pour admirer la vue spectaculaire de Paris éclairée par les lumières nocturnes. L'atmosphère était chargée de tension et d'excitation, chaque personne attendant de voir comment la soirée se déroulerait.
Peu de temps après, Sabrina revint avec un verre de whisky pour Lucile. Alors qu'elle allait redescendre, Lucile, prise d'un accès de courage et cherchant à affirmer sa supériorité, l'arrêta.
- Non, Sabrina. Reste ici avec nous.
Marc, surpris mais visiblement amusé par cette nouvelle démonstration de contrôle de la part de Lucile, haussa un sourcil et sourit légèrement.
- Eh bien, Lucile, je vois que tu prends les choses en main ce soir.
Lucile, tenant son verre de whisky, prit une gorgée pour se calmer. Le liquide chauffa sa gorge et sa poitrine.
- Oui, Marc.
Stéphane, observant la scène avec intérêt, se contenta de hocher la tête en signe d'approbation.
- Très bien, Lucile. Nous sommes ici pour toi.
La soirée prit alors une tournure inattendue. Lucile, encouragée par la présence et l'approbation de Marc, commença à se détendre et à apprécier la compagnie de Stéphane et Sabrina. Elle se sentait puissante et en contrôle, une sensation nouvelle et exaltante pour elle.
Ils discutèrent longuement, partageant des histoires et des rires. Marc, toujours attentif, veillait à ce que Lucile se sente à l'aise. Stéphane, de son côté, se montrait respectueux et intrigué par la dynamique entre Marc et la jeune femme.
Lucile réalisa que la situation, bien qu'inattendue, lui offrait une perspective nouvelle sur sa relation avec Marc. Elle comprenait mieux les nuances de la soumission et du contrôle, découvrant une forme de liberté et de pouvoir en embrassant pleinement cette dynamique.
Alors que la nuit avançait, Lucile se sentait de plus en plus en phase avec ses désirs et ses choix. Elle observait de temps en temps Sabrina qui demeurait debout à l’entrée de la terrasse prête à répondre à un ordre. Elle savait que l'équilibre qu'elle cherchait n'était pas un état statique, mais un processus en constante évolution. Elle se pencha à l’oreille de Marc.
- Est-ce que Sabrina couche avec toi ?
- Non.
- Est-ce qu’elle ferait l’amour avec nous ?
- Non. Elle peut regarder mais n’intervient jamais dans les ébats.
Lucile ne savait pas quoi en penser mais d’un côté elle était rassurée à la fois de l’abstinence de la gouvernante mais également de sa présence, comme si elle était un garant de sa propre sécurité.
Après le début inattendu de la soirée, Lucile se sentit de plus en plus en confiance. Elle prit une autre gorgée de whisky pour se calmer, puis se tourna vers Marc.
- Marc, que veux-tu que je fasse ?
Stéphane, surpris par la demande directe de Lucile, regarda Marc avec curiosité. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, intrigué par la dynamique entre ce couple. Marc, prenant un moment pour apprécier la situation, répondit calmement.
- Lucile, je veux que tu te postes au centre de la terrasse.
Lucile hésita un instant, son cœur battant à tout rompre, puis obéit. Elle se déplaça gracieusement vers le centre de la terrasse, sentant les regards de Sabrina et Stéphane sur elle. Sa robe de soirée échancrée ondulait légèrement avec ses mouvements, ajoutant une touche dramatique à l'instant.
Une fois au centre, Lucile se redressa, les épaules en arrière, essayant de masquer sa nervosité par une posture de confiance.
- Déshabille-toi !
Voilà, les choses sérieuses commencent se dit Lucile. Elle dégrafa sa robe qui chuta sur le sol de la terrasse. Les hauts escarpins gainaient la silhouette de la jeune femme. Tout était parfait : ses jambes et ses cuisses galbées, ses fesses rondes et rebondies, son ventre plat et musclé, sa poitrine ferme et fière. Dignement, elle ôta son soutien-gorge qu’elle lança vers l’une des chaises longues. Puis, lentement, elle baissa sa culotte. Dans la pénombre de la nuit, le corps blanc de Lucile était une étoile merveilleuse.
Stéphane trouvait que la femme qu’il avait connu était magnifiée. Marc l'observa avec un regard approbateur avant de donner son prochain ordre.
- Maintenant, reviens près de la rambarde.
Lucile marcha lentement vers la rambarde, ses talons claquant doucement contre le sol de la terrasse. Sabrina et Stéphane continuaient de la regarder, fascinés par sa grâce et sa détermination. À chaque pas, Lucile sentait sa confiance grandir, renforcée par l'attention et le contrôle de Marc.
Arrivée à la rambarde, elle se retourna pour faire face à Marc, son regard cherchant le sien. Marc s'approcha d'elle, posant une main légère sur sa hanche.
- Très bien, Lucile, murmura-t-il. Embrasse Stéphane.
Stéphane, toujours souriant, accueillit les lèvres de la jeune femme nue qui se colla à lui. Il entoura le corps dénudé de ses puissants bras. La poitrine dure se plaquait sur sa fine chemise. La douceur de la peau l’ennivrait.
Généreuse, Lucile embrassait son vieil amant avec passion. Elle retrouvait ses lèvres chaudes et sa langue joueuse. Elle sentit de nouvelles mains sur ses fesses et le corps de Marc qui se plaquait derrière elle. L’impression d’être enveloppée de tendresse et d’attention enivra la jeune femme qui passa une main en arrière pour caresser les hanches de son dominant.
Lucile pivota. Entre les deux hommes, elle les laissait la caresser et embrassait l’un et l’autre à tour de rôle. Ses seins, son ventre et ses fesses accueillaient les attentions masculines. Les virilités se pressaient contre ses cuisses.
Sabrina observait la scène de l’autre bout de la terrasse. Les trois corps emmêlés se découpaient dans le ciel sombre de Paris et ce fut une danse lascive qui s’y dessinait. Souvent, les frasques de son patron, elle les observait. Jamais, elle n’y participait. Mais au fond d’elle, le désir puissant qu’elle tentait d’endiguer la bouleversait et, le soir dans son intimité, elle fantasmait des impossibles avec Lucile et les autres femmes du passé.
Stéphane sentit les longs doigts de la jeune femme déboutonner sa chemise pour venir caresser son torse velu. Elle déboucla la ceinture de son pantalon et, de toute sa grâce, elle s’accroupit en équilibre sur ses escarpins vertigineux pour baisser le boxer et le pantalon dans un même mouvement. Droit et pointé sur son visage, l’excitation palpitait et réclamait sa pitance.
Délassant les chaussures de son amant, la jeune femme soufflait sur la verge tendue. Puis, avec une extrême douceur et une lenteur calculée, elle l’accueillit dans sa bouche.
Marc se dévêtit rapidement. Tous les trois nus sur la terrasse, rien ne masquait plus les désirs de chacun. La voluptueuse danse qui suivit enivra Sabrina qui aurait aimé les rejoindre pour honorer Lucile.
Des gémissements commencèrent à s’élever. Des claquements de peau et des grognements envahirent la terrasse sous la lune bienveillante de Paris. Lucile se donna aux deux hommes sans pudeur. C’est au première lueur du jour que les trois amants descendirent dans la chambre de Lucile.
Au petit matin, le loft était baigné par la douce lumière de l'aube parisienne. Lucile, épuisée mais sereine après la nuit intense qu'elle avait vécue, dormait encore profondément dans sa chambre. Marc et Stéphane, réveillés tôt, prenaient tranquillement un café sur le lit de la chambre de Lucile, discutant à voix basse.
Marc, toujours maître de ses émotions, posa sa tasse de café et regarda Stéphane avec une intensité caractéristique.
- Stéphane, commença-t-il, J'ai une proposition à te faire. Si tu es d'accord, Lucile pourrait t'avoir comme amant.
Stéphane, surpris par la proposition directe de Marc, resta silencieux un moment, pesant les implications.
- Tu es sûr que c'est ce que tu veux, Marc ? Et Lucile, est-elle prête pour cela ?
Marc acquiesça lentement.
- Je crois que Lucile est prête à explorer de nouvelles dimensions de sa sexualité et de ses relations.
Stéphane, après un moment de réflexion, sourit.
- D'accord, Marc. Si Lucile est d'accord, j’en serais honoré.
Marc hocha la tête, satisfait de la réponse de Stéphane. Peu après, Lucile se réveilla, attirée par l'odeur du café. Elle repoussa la couette, les souvenirs de la nuit précédente encore frais dans son esprit. Elle découvrit Marc et Stéphane assis au bout de son lit, discutant calmement.
- Bonjour, vous deux, dit-elle en s'étirant, un sourire fatigué mais satisfait sur le visage.
- Bonjour, Lucile, répondit Marc, se levant pour l'embrasser doucement. Nous avons quelque chose à discuter avec toi.
Intriguée, Lucile s’étendit entre eux, prenant une tasse de café.
- De quoi s'agit-il ? demanda-t-elle, curieuse mais légèrement nerveuse.
Marc prit une inspiration, malaxant doucement un sein de Lucile.
- Lucile, Stéphane et moi avons discuté ce matin. J'ai proposé que Stéphane pourrait devenir ton amant. Cela pourrait être une expérience enrichissante pour toi, et je pense que cela pourrait t'aider à explorer encore plus ta sexualité et tes limites.
Lucile resta silencieuse un moment, absorbant les mots de Marc. Elle regarda Stéphane, cherchant à lire ses intentions dans son regard.
- Stéphane, est-ce que tu es d'accord avec cela ?
Stéphane hocha la tête, un sourire rassurant sur les lèvres. Lucile réfléchit intensément, pesant les implications de cette proposition. Elle savait que Stéphane ne la pousserait jamais à faire quelque chose qu'elle ne voulait pas, et elle se sentait de plus en plus en confiance avec lui. Après un long moment de silence, elle prit une décision.
- Je suis prête à essayer, dit-elle doucement.
Marc sourit, la fierté et l'amour brillant dans ses yeux. La journée se poursuivit dans une atmosphère de calme et de sérénité.
Les jours et les semaines qui suivirent furent une période d'activité sociale intense pour Lucile et Marc. Immergés dans la vie vibrante de Paris, ils participaient activement à divers événements sociaux, renforçant leur présence dans les cercles les plus exclusifs de la ville.
Un soir, Lucile et Marc assistèrent à un concert au prestigieux Théâtre des Champs-Élysées. Lucile portait une jupe extra courte qui attirait tous les regards. Tandis qu'elle se déplaçait gracieusement parmi les invités, elle sentait les yeux des hommes se poser sur elle, admirant sa beauté et sa confiance. Marc, fier de sa partenaire, lui tenait la main, savourant l'admiration qu'ils suscitaient en tant que couple.
- Lucile, tu es absolument éblouissante ce soir, lui murmura Marc à l'oreille, sa voix remplie de fierté et d'affection.
Un autre soir, ils furent invités à une réception à l'ambassade des États-Unis. Lucile choisit une robe de soirée élégante qui épousait parfaitement ses courbes, attirant une fois de plus l'attention de tous. La soirée se déroula dans une ambiance de sophistication et de diplomatie, où Lucile et Marc naviguèrent avec aisance parmi les invités, engageant des conversations avec des personnalités influentes.
- Vous êtes vraiment charmante, Lucile, complimenta un diplomate américain. Mister Domain, vous avez une partenaire remarquable.
Lucile, souriante et gracieuse, remercia le diplomate, sentant la main de Marc se poser doucement sur le bas de son dos.
Pour se ressourcer après cette frénésie sociale, Marc décida de passer un petit week-end en amoureux à Jersey. Loin du tumulte de Paris, ils trouvèrent un havre de paix où ils pouvaient se détendre et profiter pleinement de la compagnie l'un de l'autre. Lucile, vêtue de robes légères et élégantes, se promenait avec Marc le long des plages, savourant chaque moment de tranquillité et d'intimité.
- Merci pour ce week-end, Marc. C'était exactement ce dont j'avais besoin, lui dit Lucile, serrant sa main alors qu'ils regardaient le coucher du soleil.
De retour à Paris, Lucile et Marc continuèrent à naviguer dans leur vie sociale active, renforçant leur relation et leur présence dans les cercles parisiens. Lucile sentait sa confiance grandir à chaque événement, se sentant de plus en plus à l'aise dans son rôle de partenaire de Marc et d'individu indépendant.
Lorsque Marc partait en voyage pour ses affaires, souvent pour des périodes assez longues, Lucile trouvait du réconfort dans les bras de Stéphane. Leur arrangement, proposé par Marc, apportait une nouvelle dynamique à sa vie, lui offrant un équilibre qu'elle n'avait jamais connu auparavant.
Le cinquantenaire vivait dans un appartement modeste mais confortable, bien différent du luxe opulent du loft de Marc. Lucile aimait cette simplicité. Elle portait des tenues décontractées, appréciant le changement de rythme et d'environnement. Stéphane, toujours attentif et plein de douceur, veillait à ce que leurs moments ensemble soient paisibles et ressourçants. Il lui faisait l’amour gentiment en passant des heures à la caresser et à sucer ses seins.
- Je suis contente d'être ici avec toi, Stéphane, lui disait-elle un jour en se blottissant contre lui sur le canapé. C'est différent, mais c'est exactement ce dont j'ai besoin quand Marc est absent.
Stéphane lui sourit, caressant doucement ses cheveux.
- Tu es toujours la bienvenue ici, Lucile. J'apprécie chaque moment passé avec toi.
Quand Marc partait pour des voyages plus longs, Stéphane venait parfois passer la nuit avec Lucile au loft. Ces nuits étaient empreintes de tendresse et de confort. La passion brûlante qu'elle partageait avec Marc était remplacée par une douceur apaisante avec Stéphane. Ce contraste la rassérénait.
- Merci d'être là, Stéphane, murmura-t-elle une nuit, blottie contre lui sous les draps en lui caressant doucement le sexe. Avec toi, je me sens complète d'une manière différente.
Stéphane, tout jouant avec les tétons dressés, lui répondit avec une tendresse infinie.
- Je suis heureux de pouvoir t'apporter cette paix, Lucile. Tu es une femme extraordinaire.
Les entrevues avec Stéphane offraient à Lucile un refuge émotionnel, un endroit où elle pouvait être elle-même sans les attentes et les exigences de Marc. Elle appréciait ces moments de calme et de simplicité, où la douceur de Stéphane contrastait avec l'intensité de Marc.
Ce nouvel équilibre entre ses relations avec Marc et Stéphane lui permettait de s'épanouir pleinement. Elle se sentait plus forte et plus sûre d'elle, capable de naviguer entre ces deux mondes avec grâce et assurance.
De retour à Paris après un de ses voyages, Marc proposa à Lucile une sortie qui s'annonçait différente de toutes celles qu'ils avaient faites auparavant. Il l'invita dans un club et lui indiqua de porter une tenue particulièrement suggestive. Lucile, bien que légèrement appréhensive, accepta et choisit une robe sexy qui épousait les courbes de ses fesses à la perfection.
Le soir venu, Lucile et Marc arrivèrent devant un club au cœur de Paris. À l'extérieur, rien ne semblait indiquer la nature du lieu, mais dès qu'ils passèrent la porte, Lucile réalisa qu'il s'agissait d'un club échangiste. Elle n'avait jamais mis les pieds dans un tel endroit et sentit son cœur s'accélérer à la perspective de cette nouvelle expérience.
À l'intérieur, l'ambiance était feutrée et sophistiquée. Les lumières tamisées créaient une atmosphère intime, presque secrète. Des couples élégamment vêtus circulaient, certains discutant tranquillement autour de tables, d'autres déjà engagés dans des activités plus intimes. Lucile sentit une vague de nervosité mêlée d'excitation monter en elle. Elle serra la main de Marc, cherchant son soutien.
- Obéit et tout ira bien, murmura Marc à son oreille.
Lucile prit une profonde inspiration et hocha la tête, décidée à explorer ce nouveau monde avec l'homme en qui elle avait appris à placer une confiance immense. Ils se frayèrent un chemin à travers le club, Lucile observant avec curiosité et appréhension les différents recoins et les scènes qui se déroulaient devant elle. Des couples dansaient étroitement à demi-nu, leurs corps se mouvant en parfaite synchronie avec la musique sensuelle qui emplissait l'air. Dans certains coins, des groupes plus audacieux exploraient leur sexualité sans retenue, créant une mosaïque de désirs et de plaisirs. Des enchevêtrements de corps se mouvaient indistinctement à la lueur blafarde du faible éclairage.
Marc guida Lucile vers une table privée où ils purent s'asseoir et observer en toute discrétion. Il commanda du champagne. Lucile se détendit légèrement en sirotant sa coupe, ses yeux parcourant la pièce avec une curiosité grandissante.
Après un moment d'observation, Marc demanda à Lucile de se lever et de danser. Elle se leva gracieusement de sa chaise. Ils se dirigèrent vers la piste de danse, où Marc la prit dans ses bras avec une familiarité réconfortante. La musique envoûtante les enveloppait, et Lucile se laissa aller, oubliant peu à peu ses appréhensions initiales.
La chaleur de Marc, ses mouvements fluides, tout cela contribuait à la détendre. Elle se surprit à apprécier l'expérience, découvrant une nouvelle facette de son propre désir. Autour d'eux, les autres couples et groupes semblaient à la fois lointains et proches, créant une atmosphère d'intimité collective.
À un moment donné, un couple d’une quarantaine d’années s'approcha d'eux, engageant la conversation avec une courtoisie qui mit Lucile à l'aise. Ils échangèrent des propos légers et amicaux, chacun respectant les limites implicites de cette rencontre singulière. La femme, une grande blonde, ne cessait de poser sa main sur le bras nu de Lucile. Ils étaient élégants et charismatiques, dégageant une confiance tranquille. La femme, vêtue d'une robe rouge moulante, se présenta, tandis que son mari, un homme grand et bien bâti nommé Philippe, souriait chaleureusement.
- Bonsoir, je m'appelle Claire, dit la femme avec un sourire charmant, tendant la main à Lucile. Nous avons remarqué votre présence et nous serions ravis de faire plus ample connaissance.
Lucile serra la main de Claire, sentant une vague de nervosité la submerger. Marc, toujours maître de lui, sourit et se présenta à son tour, établissant rapidement un rapport amical avec le couple. Après quelques échanges courtois, Claire et Philippe proposèrent de continuer la soirée dans une petite chambre privée au fond du club.
Marc et Lucile suivirent le couple jusqu'à la chambre, une pièce intime et élégamment décorée, équipée d'un grand lit et de fauteuils confortables. L'éclairage rouge et tamisé ajoutait une touche de mystère et de sensualité à l'atmosphère. Les deux couples entrèrent dans la chambre. Lucile écarquilla les yeux pour s’habituer à la pénombre soigneusement étudiée. Elle remarqua que sur l’un des murs, une sorte de fenêtre simplement masquée d’un moucharabieh laissait loisir à des curieux de les observer. Au plafond, elle s’étonna du grand miroir qui reflétait son image et celle du couple et de Marc.
Claire prit les devants avec une audace et une assurance qui laissèrent Lucile à la fois impressionnée et intimidée.
- Pourquoi ne pas nous asseoir et nous détendre un peu ? suggéra Claire, se dirigeant gracieusement vers le lit.
Lucile, plus timide, hésita un instant avant de s'asseoir à côté de Marc, qui adopta une attitude d'observateur bienveillant. Philippe, lui, s'installa confortablement dans un fauteuil, observant sa femme avec un sourire complice.
Claire, sentant la nervosité de Lucile, s'approcha d'elle avec une douceur rassurante.
- Ne t'inquiète pas, Lucile. Nous prendrons les choses à ton rythme. Il n'y a aucune pression ici.
Lucile hocha la tête, reconnaissante pour la compréhension de Claire.
- Merci, Claire. C'est tout nouveau pour moi.
Claire sourit et posa une main légère sur la joue de Lucile.
- Je comprends. Laisse-moi te montrer que ça peut être une expérience merveilleuse.
Avec une grâce sensuelle, Claire commença à effleurer doucement les lèvres de Lucile, ses gestes pleins de délicatesse. Lucile sentit son corps réagir, une chaleur douce se répandant en elle. Elle jeta un coup d'œil à Marc, qui l'observait.
Philippe se leva alors et rejoignit les deux femmes sur le lit.
- Nous sommes là pour te faire sentir à l'aise, Lucile, dit-il doucement d’une voix grave, posant une main rassurante sur son dos dénudé.
Lucile se détendit légèrement, sentant le soutien de Marc et l'attention bienveillante de Claire et Philippe. Elle se laissa guider par Claire, qui l'embrassa doucement sur la joue avant de laisser ses lèvres effleurer les siennes. Lucile, bien que timide, répondit à ce baiser avec une curiosité croissante, découvrant une nouvelle dimension de sa propre sensualité.
Marc, fidèle à son rôle d'observateur, regardait avec une satisfaction calme, appréciant la manière dont Lucile s'ouvrait à cette expérience. Philippe, quant à lui, rejoignit sa femme et Lucile sur le lit, ajoutant sa propre touche de douceur à la scène. Ses caresses étaient délicates, cherchant à effeuiller Lucile.
Claire ôta sa robe moulante et sans sous-vêtement se retrouva nue. La pilosité de son pubis était soignée. Des petits seins en poire se dressaient fièrement, gonflés par l’excitation. La blonde prit la main de Lucile et la posa sur son sein.
Pendant ce temps, Philippe déshabillait la jeune femme. Il l’embrassait passionnément avec beaucoup d’impatience. Autant son épouse prenait son temps, autant il était pressé de prendre la splendide jeune femme.
L’atmosphère éminemment sensuelle enivra Lucile qui tantôt embrassait l’homme tantôt caressait et suçait les seins de Claire. Elle jetait régulièrement un coup d'œil à Marc qui observait la scène à l’écart. Par l’ouverture du moucharabieh, quelques curieux espionnaient en se caressant.
La nuit avança dans une harmonie de gestes et de sensations. Pour Lucile, c'était une expérience de libération et de découverte, une étape supplémentaire dans son parcours de compréhension de soi et de ses désirs. Après ce moment intense et surprenant passé avec Claire et Philippe dans la chambre, Lucile se trouvait à nouveau dans les bras de Marc, sa respiration encore légèrement saccadée par les émotions qu'elle avait traversées. Le club, avec ses lumières tamisées et son ambiance feutrée, continuait de vibrer autour d'eux, mais pour Lucile, le monde semblait s'être rétréci à l'intimité de leur groupe.
Claire et Philippe les avaient quittés, retournant à leurs propres explorations, laissant Lucile avec un tourbillon de pensées et de sensations nouvelles. Elle se blottit contre Marc, cherchant du réconfort dans sa présence familière et solide.
- Marc, murmura-t-elle, ses mots hésitants, je dois te parler de quelque chose.
Marc la regarda.
- Oui, Lucile. Qu'est-ce qui te trouble ?
Lucile prit une profonde inspiration, rassemblant son courage pour exprimer ce qu'elle ressentait.
- Je... Je n'avais jamais pensé que je pourrais éprouver du plaisir avec une autre femme. Mais ce soir, avec Claire, j'ai ressenti quelque chose de nouveau, de différent. C'était agréable, épanouissant même. Et cela me perturbe un peu.
Marc sourit doucement, comprenant l'ampleur de cette révélation pour Lucile.
- C'est tout à fait normal, Lucile. La sexualité est un spectre, et il est naturel d'explorer et de découvrir différentes facettes de soi-même.
Lucile hocha la tête, reconnaissante pour la compréhension de Marc.
- Je ne savais pas que je pouvais ressentir cela. J'ai toujours pensé que j'étais uniquement attirée par les hommes, mais ce soir, avec Claire, c'était... différent.
Marc caressa doucement ses cheveux.
- Tu n'as pas à te définir strictement, Lucile. Ce qui compte, c'est que tu explores tes sentiments et que tu découvres ce qui te rend heureuse.
Lucile se sentit soulagée par les paroles de Marc. Elle repensa à la douceur et à la sensualité des gestes de Claire, à la manière dont elle avait éveillé des sensations nouvelles et délicates en elle. Il y avait une tendresse et une intimité dans ces échanges qui lui avaient apporté une forme de plaisir qu'elle n'avait jamais connue auparavant. Avoir embrassé et sucer les seins d’une autre femmes l’avait ravi. La délicatesse de son exploration des replis intimes de Claire la charma.
- Je crois que c'était la tendresse de Claire, dit-elle doucement. Il y avait une douceur dans ses gestes, une connexion différente.
Marc acquiesça, son sourire se faisant plus large.
- Parfois, ces nouvelles expériences nous aident à découvrir des aspects de nous-mêmes que nous ne soupçonnions pas. Et c'est très bien ainsi. Ce qui importe, c'est que tu acceptes de découvrir ce que je te propose.
Lucile prit une profonde inspiration, se sentant plus légère et plus libre.
- Merci, Marc.
Ils restèrent un moment ainsi, enveloppés dans une bulle de sérénité. Lucile savait qu'elle avait fait une découverte importante sur elle-même ce soir-là, une découverte qui enrichirait encore davantage son parcours de croissance personnelle et de compréhension de sa propre sexualité.
Après plusieurs heures passées dans le club, explorant et observant, Marc décida de rentrer au loft. Dans la voiture, Marc demanda à Lucile de s’occuper de lui. Penchée sans pudeur malgré la présence du chauffeur, Lucile écouta Marc pendant qu’elle l’honorait.
- J’ai pris le numéro de Philippe et Claire. J’organiserai une soirée avec Stéphane et eux.
De retour au loft, elle sentit une nouvelle forme de connexion avec Marc, renforcée par cette expérience partagée. En se préparant pour la nuit, Lucile réfléchit à tout ce qu'elle avait découvert sur elle-même. Elle se sentait plus épanouie. Lucile s'endormit dans les bras de Marc qui lui fit l’amour doucement, apaisée et excitée par les possibilités infinies que leur relation pouvait encore offrir.
Le lendemain de leur aventure au club échangiste, Lucile déambulait dans le loft de Marc, vêtue de sa combinaison en cuir qui épousait ses formes avec une élégance provocatrice. Les stilettos claquaient sur le sol en marbre du loft. Son esprit était encore en ébullition, revisitant les événements de la nuit précédente et les sensations nouvelles qu'elle avait éprouvées. Tandis qu'elle arpentait le loft, elle repassa devant la fameuse porte fermée. Sa curiosité, loin de s'apaiser, était plus vive que jamais.
Résolue à obtenir des réponses, elle se tourna vers Marc, qui travaillait dans son bureau.
- Marc, je dois savoir ce qu'il y a derrière cette porte. Pourquoi me refuses-tu cette information ?
Marc, sans un mot, s'approcha d'elle avec une expression de calme impénétrable. Au lieu de lui répondre verbalement, il lui fit signe de se mettre à quatre pattes au milieu du salon. Lucile obéit, sa tête baissée et ses fesses relevées. Elle comprit rapidement que cette posture symbolisait une soumission totale et qu'il n'y aurait pas de répit pour ses questions aujourd'hui.
Toute la journée, Lucile resta dans cette position, sa combinaison de cuir soulignant ses formes galbées. Marc vaquait à ses occupations, jetant de temps en temps un regard sur elle pour s'assurer qu'elle maintenait la position. Sabrina traversait la pièce régulièrement, l'air impassible mais jetant parfois un regard furtif et plein de désir pour Lucile. Le chauffeur, en passant, ne laissait transparaître aucune émotion, habitué aux excentricités de Marc.
À un moment donné, un jeune livreur d'origine africaine entra dans le loft pour déposer un colis. Ses yeux s'élargirent de surprise en voyant Lucile dans cette position humiliée au milieu du salon. Il tenta de détourner le regard, mais l'image resta gravée dans son esprit. Lucile, au début, fut profondément troublée et vexée par cette exposition forcée. Elle sentait la chaleur de l'embarras monter en elle, se demandant comment elle pouvait tolérer une telle humiliation.
Cependant, au fil des heures, une transformation s'opéra en elle. Le poids de l'humiliation se fit plus léger, remplacé par un étrange sentiment de libération. Lucile se rendit compte qu'en acceptant pleinement sa position, en se soumettant sans résistance, elle éprouvait une forme de paix et de satisfaction qu'elle n'avait jamais ressentie auparavant. L'acte de soumission totale, bien que difficile, lui apportait un soulagement inattendu.
Lorsque la journée touchait à sa fin, Marc vint la libérer de sa posture. Lucile, malgré l'épuisement, se sentait étrangement satisfaite. Elle avait accepté une forme de punition imposée par Marc, et dans ce processus, elle avait découvert une nouvelle dimension de sa propre force et de son désir de soumission.
Marc amena Lucile devant la porte fermée. Il lui fit mettre ses mains à plat sur la porte. Sans prévenir, il dézipa la fermeture de la combinaison au niveau du sexe et il s’introduisit en elle. Les gémissements de Lucile ne tardèrent pas à éclater mais n’explosèrent pas car Marc se soulagea rapidement.
Marc avait décidé de partir en Polynésie pour ses affaires et avait emmené Lucile avec lui. Sabrina, la gouvernante fidèle et discrète, faisait également partie du voyage, prête à servir Lucile pendant que Marc était occupé par ses obligations professionnelles.
La suite de l'hôtel où ils logeaient était tout simplement magnifique. Une vaste chambre avec des vues imprenables sur l'océan, des piscines privées entourées de végétation luxuriante, et une ambiance de sérénité absolue. Sabrina dormait dans une petite chambre adjacente à la suite principale, toujours prête à répondre aux besoins de ses employeurs.
Marc partait chaque jour pour ses affaires, laissant Lucile et Sabrina seules dans la suite. Sabrina, avec son professionnalisme habituel, s'occupait de Lucile avec dévouement, veillant à ce qu'elle ne manque de rien. Les journées s'écoulaient paisiblement, Lucile profitant des piscines et des paysages paradisiaques de l'île.
Le deuxième jour, alors que Sabrina servait le petit-déjeuner dans la suite, Marc fit une annonce inattendue.
- Sabrina, je voudrais que tu prennes des vacances et que tu profites de l'île. Tu peux dormir dans la chambre et ne plus te soucier du service.
Lucile, assise à la table du petit-déjeuner, fut étonnée par cette gentillesse soudaine de Marc. Elle regarda Sabrina, qui semblait également surprise mais heureuse.
- Merci, Monsieur, dit-elle avec un sourire reconnaissant.
Lucile se réjouit pour Sabrina, qui lui avait toujours semblé être entièrement dévouée à son service et à celui de Marc. Cette proposition était une belle preuve de considération de la part de Marc, montrant une facette plus douce et plus humaine de sa personnalité.
Le troisième jour, Lucile se prélassait au bord de la piscine, profitant du soleil de Polynésie. Elle vit Sabrina arriver en bikini, révélant une beauté naturelle que Lucile n'avait jamais remarquée auparavant. Sabrina s'approcha d'elle avec un sourire timide.
- Puis-je m'installer sur la chaise longue à côté de vous ? demanda Sabrina.
Lucile, souriante, répondit avec enthousiasme.
- Bien sûr, Sabrina. Installe-toi. Nous pourrons discuter plus librement maintenant.
Les deux femmes passèrent la journée à se détendre, à boire des cocktails et à discuter. Lucile découvrit une Sabrina plus détendue, une femme avec ses propres rêves et aspirations, bien au-delà de son rôle de gouvernante. Elles échangèrent des histoires, des rires, et créèrent un lien plus profond et plus sincère. Lucile se sentit reconnaissante pour cette opportunité de mieux connaître Sabrina.
Le lendemain, la chaleur tropicale de la Polynésie était particulièrement intense ce jour-là. Lucile se prélassait au bord de la piscine de la suite d'hôtel, profitant du soleil et de la tranquillité du lieu. Sabrina, après avoir assuré que tout était en ordre pour Lucile, décida de profiter elle aussi du beau temps. Elle s'installa sur une chaise longue à côté de Lucile et, pour parfaire son bronzage, ôta le haut de son bikini.
Lucile, allongée à côté de Sabrina, observa cette dernière avec une curiosité nouvelle. Leur relation, jusqu'alors marquée par un respect professionnel, semblait évoluer vers quelque chose de plus personnel et amical. Elle admira la petite poitrine ornée de mamelons dressés. Encouragée par l'ambiance détendue, Lucile décida de poser des questions plus intimes à Sabrina.
- Sabrina, je me demandais... As-tu quelqu'un dans ta vie ? Un amoureux ? demanda Lucile, essayant de paraître désinvolte.
Sabrina, maintenant plus libre de parler de sa vie personnelle, tourna la tête vers Lucile avec un sourire.
- En fait, je suis plutôt à la recherche d'une amoureuse, répondit-elle calmement.
Lucile hocha la tête, digérant cette nouvelle information.
- Je comprends. Ça doit être difficile de trouver quelqu'un avec ton travail.
Sabrina acquiesça.
- Oui, c'est parfois compliqué. Mais ici, en Polynésie, j'ai rencontré quelqu'un.
Cette révélation surprit Lucile, mais elle se sentait heureuse pour Sabrina. Elles continuèrent à discuter, échangeant des confidences et apprenant à mieux se connaître.
Le soir venu, Marc invita Lucile dans un grand restaurant en ville. Ils dînèrent somptueusement, profitant de la cuisine locale et de l'ambiance romantique du lieu. Après le repas, ils décidèrent de rentrer à pied vers l'hôtel en passant par la plage. Les vagues s'étalaient doucement sur le sable, créant une mélodie apaisante qui accompagnait leurs pas.
Alors qu'ils marchaient main dans la main, ils aperçurent Sabrina allongée sur la plage avec une femme à ses côtés. Les deux femmes discutaient tranquillement, plongées dans une conversation intime et sereine. Lucile et Marc les saluèrent en passant, échangeant quelques mots avant de continuer leur route.
- Savais-tu que Sabrina est lesbienne ? demanda Lucile, intriguée par la rencontre.
Marc hocha la tête en continuant à marcher dans le sable.
- Oui, je le savais. Sabrina et moi avons une relation de confiance et de respect. Je l'ai rencontrée dans un club spécial où elle pratiquait le shibari.
Cette révélation surprit encore plus Lucile.
- Le shibari ?
- Le shibari est un art japonais du bondage. C'est une pratique où l'on utilise des cordes pour attacher une personne d'une manière artistique et souvent érotique. Les nœuds et les motifs créés par les cordes sont très esthétiques et peuvent aussi intensifier les sensations physiques et émotionnelles de la personne attachée.
Lucile l'écoutait attentivement, fascinée par cette description.
- Donc, ce n'est pas seulement une question de contrainte, c'est aussi une forme d'expression artistique ?
- Exactement, répondit Marc. Le shibari peut être une expérience profondément intime et sensuelle pour les personnes impliquées. Sabrina le pratiquait avec sa compagne de l’époque. C'est une manière de créer des connexions émotionnelles et physiques très fortes, en jouant sur la confiance et la vulnérabilité. Sabrina est très talentueuse dans cet art.
Lucile hocha la tête, absorbant les informations. Marc posa une main rassurante sur l’épaule de Lucile.
- Sabrina est une personne complexe et talentueuse. Elle est très douée dans ce qu'elle fait, que ce soit son travail pour nous ou ses passions personnelles.
De retour dans leur suite, Lucile ne pouvait s'empêcher de réfléchir aux révélations de Marc. Elle était troublée, mais elle ne savait pas exactement pourquoi. Peut-être était-ce la réalisation que même les personnes qu'elle croyait bien connaître pouvaient avoir des aspects cachés de leur vie, des passions et des désirs qu'elle n'avait jamais soupçonnés.
Alors qu'elle se préparait pour la nuit, avec la nuisette en soie que Marc lui avait offerte quelques semaines auparavant, Lucile sentit une curiosité grandissante pour le monde de Sabrina, pour le shibari et pour les différentes facettes de la sexualité humaine qu'elle découvrait peu à peu.
Allongée dans les bras de Marc, Lucile se sentait prête à embrasser ces nouvelles découvertes. Sans ordre aucun, elle excita Marc puis, quand ce dernier durcit, elle se mit à quatre pattes au bout du lit pour accueillir son amant dans une posture impudique.
Le dimanche, dans l’avion de retour en France, Lucile observait discrètement Sabrina qui avait repris sa posture professionnelle impeccable. Malgré le retour à la routine, Lucile ne pouvait s'empêcher de repenser aux découvertes et aux révélations de leur voyage en Polynésie. Elle était fascinée par la personnalité de Sabrina, cette femme mystérieuse et talentueuse qui naviguait avec aisance entre ses rôles de gouvernante et de passionnée de shibari. Lucile se surprit à penser à Claire et à sa sensualité.
Lundi matin, après une séance intensive de sport, Lucile se rendit à son travail à Melun. La routine quotidienne reprenait, mais elle se sentait changée, enrichie par les expériences récentes. À la sortie du travail, Lucile invita Florence à dîner, désireuse de rattraper le temps perdu avec son amie qu'elle n'avait pas vue depuis longtemps.
Ce soir-là, dans un petit restaurant cosy, Lucile raconta à Florence son voyage en Polynésie, omettant soigneusement les détails intimes de ses aventures. Florence, curieuse, posa des questions plus personnelles, mais Lucile assura avec un sourire qu'elle était très heureuse avec Marc.
- Tu sembles rayonnante, Lucile, observa Florence. Je suis contente de te voir si épanouie.
- Merci, Florence. J’ai vraiment trouvé un équilibre avec Marc, répondit Lucile, sincère mais réservée.
Le mardi soir, dans la voiture de Marc, Lucile se fit conduire chez Stéphane par le chauffeur. Pendant le trajet, une question lui vint à l'esprit, et elle osa briser le silence habituel.
- Comment faites-vous pour travailler avec M. Domain et ses excentricités ? demanda-t-elle au chauffeur.
Le chauffeur, un homme imposant mais au regard bienveillant, jeta un coup d'œil dans le rétroviseur avant de répondre.
- On s'y habitue avec le temps. Monsieur Domain est exigeant, mais il est juste. Je ne juge pas ses choix de vie. Mon travail est de veiller à ce que tout se passe bien pour lui et ceux qui l'entourent.
Lucile hocha la tête, trouvant un certain réconfort dans la neutralité et le professionnalisme du chauffeur.
Chez Stéphane, Lucile passa une agréable soirée. La douceur et l'attention du quinquagénaire offraient un contraste apaisant avec l'intensité de sa vie avec Marc. Ils discutèrent de tout et de rien, partageant des rires et des moments de complicité. Lucile appréciait ces moments de simplicité et de tendresse, se sentant libre de se détendre et d'être elle-même.
- Tu sembles plus sereine, remarqua Stéphane en lui servant un verre de vin.
Oui, je crois que je trouve enfin un équilibre dans ma vie, répondit Lucile avec un sourire.
La soirée se déroula tranquillement, chaque moment passé avec Stéphane renforçant ce sentiment de paix intérieure qu'elle chérissait tant. Ils firent l’amour sous les couvertures et Lucile eut même un orgasme. Lucile savait qu'elle était chanceuse de pouvoir naviguer entre ces différentes facettes de sa vie, chaque relation lui apportant quelque chose d'unique et précieux.
Le mercredi soir, Lucile se préparait pour un appel en visio avec Marc. Comme souvent, leur conversation prit rapidement une tournure intime. Marc lui demanda de faire certaines choses, et Lucile obéit sans discuter, sentant un mélange de soumission et de plaisir dans ces moments partagés, même à distance.
Elle se déshabilla devant la caméra et pinça ses mamelons.
- Mouille tes doigts et enduit tes tétons.
Lucile obtempéra avec délectation. Ensuite, elle prit le godemichet dans le tiroir de sa table de chevet et joua avec selon les indications précises de Marc.
Après leurs jeux, Lucile se coucha sur le lit, le souffle court, mais un sourire satisfait aux lèvres.
- Marc, est-ce que Sabrina est souvent de service la nuit ?
Marc, encore à l'écran, la regarda avec un mélange de curiosité et de sérieux.
- Sabrina est souvent libre de ses soirées, sauf quand je lui demande de rester. Pourquoi cette question ?
Lucile hésita un instant, ne voulant pas révéler la véritable nature de sa curiosité.
- Oh, rien de particulier. Je me demandais simplement comment elle organise ses journées.
Marc haussa un sourcil, mais ne poussa pas plus loin.
Le jeudi matin, Lucile attendait son rendez-vous avec l'esthéticienne. Alors qu'elle se préparait, Sabrina entra dans la chambre.
- Lucile, auriez-vous besoin de moi ce soir ? Sinon, je pourrais prendre ma soirée, demanda Sabrina, sa voix respectueuse mais légèrement nerveuse.
Lucile, surprise par cette demande, sourit et répondit :
- Non, Sabrina, tu peux prendre ta soirée. Profite bien.
Plus tard, pendant les soins esthétiques, la curiosité de Lucile ne pouvait plus être contenue. Elle appela Sabrina. La gouvernante arriva et trouva la jeune femme nue, allongée sur une table de massage pendant que l’esthéticienne étalait de la cire sur le pubis. Lucile l'interrogea doucement.
- Sabrina, pourquoi as-tu demandé ta soirée ?
Après un moment d'hésitation, Sabrina répondit, sa voix teintée d'embarras. La vue du corps nue de sa patronne la troublait.
- Une amie à moi a eu un désistement pour un événement ce soir, et je me suis proposée de la remplacer.
Lucile sentit une pointe de jalousie et de curiosité piquer son cœur.
- Je vois. Ça semble intéressant. Profite bien de ta soirée.
Sabrina acquiesça, soulagée.
- Merci, Lucile. Je vous souhaite également une bonne soirée, dit-elle en contemplant la poitrine pleine de Lucile.
Pendant que l'esthéticienne s’occupait du pli interfessier, la jeune femme ne pouvait s'empêcher de penser à Sabrina. L'attirance qu'elle ressentait pour elle devenait plus claire, et elle se demandait comment cette nouvelle dimension de ses sentiments pourrait affecter leur relation. Lucile réalisa qu'elle devait explorer ces sentiments avec prudence et respect. Elle ne savait pas quelle réaction Marc pourrait avoir.
Pendant la journée, alors que Lucile faisait des emplettes dans les rues animées de Paris, une pensée la tourmentait. Elle prit son téléphone et envoya un SMS à Sabrina :
"De quel événement parlais-tu ce matin ?"
Les heures passèrent et Lucile n'obtint pas immédiatement de réponse, ce qui alimenta davantage sa curiosité et son impatience. Ce n'est qu'en fin d'après-midi qu'elle reçut enfin une réponse de Sabrina :
"C'est un événement artistique."
Sentant qu'il y avait plus à découvrir, Lucile décida de pousser un peu plus loin.
"Est-ce que c'est du shibari ?" envoya-t-elle.
Après un court moment d'hésitation, Sabrina répondit simplement :
"Oui."
De retour à la maison en fin de journée, Lucile se sentait à la fois excitée et nerveuse. Elle prit une grande inspiration et appela Sabrina.
- Sabrina, je viens de voir ton message. Est-ce que je pourrais venir voir le spectacle ce soir ? Cela me ferait vraiment plaisir, demanda-t-elle doucement, espérant ne pas mettre Sabrina dans une situation inconfortable.
Sabrina hésita, sa voix trahissant une légère gêne.
- Lucile, je... ce serait vraiment différent de ce que tu as pu voir jusqu'à présent. Je ne suis pas sûre...
- S'il te plaît, Sabrina. Je suis curieuse et je veux vraiment te voir dans cet environnement. Cela pourrait être une belle expérience, insista Lucile avec douceur mais détermination.
Finalement, Sabrina céda, incapable de refuser la demande sincère de Lucile.
Le chauffeur de Marc déposa Lucile devant l'adresse fournie par Sabrina. Elle prit une profonde inspiration avant de sortir de la voiture et d'entrer dans le club intimiste. Dès qu'elle franchit la porte, elle fut plongée dans un monde qu'elle n'avait jamais expérimenté auparavant.
À l'intérieur, elle croisa des couples dont l'accoutrement la choqua au premier abord. Beaucoup portaient des tenues en cuir, certains arboraient des colliers en acier garnis de pointes, et d'autres étaient même tenus en laisse. Cette scène, bien que déroutante, éveilla en elle une curiosité profonde.
Lucile se dirigea vers la salle principale, son cœur battant plus vite. Une musique lente et lancinante résonnait dans l'air, ajoutant à l'ambiance mystérieuse et sensuelle du lieu. Elle trouva une place parmi les spectateurs, tous visiblement habitués à ce genre de spectacle.
La lumière se tamisa et Sabrina fit son entrée sur scène, suivie par une femme habillée d’un kimono blanc et rouge. Sabrina, élégante et concentrée, vêtue d’une combinaison de cuir, s'avança vers le centre de la scène et s'adressa au public.
- Bonsoir à tous, dit-elle d'une voix calme et posée. Ce soir, je vais vous présenter une séance de shibari, l'art du bondage japonais.
L’assistante de Sabrina dénoua la ceinture de son kimono qui tomba au sol. Elle était nue, sans pilosité. Ses longs cheveux longs attachés en queue de cheval. Sabrina commença la séance avec des cordes de chanvre, chaque mouvement précis et mesuré. Elle nouait les cordes avec une dextérité et une grâce qui fascinèrent Lucile. Les cordes s'entrelacaient autour du corps offert, créant des motifs complexes et artistiques.
Lucile observa chaque nœud, chaque boucle, chaque tension dans les cordes avec une attention captivée. Elle remarqua comment les cordes semblaient danser sur le corps, transformant la scène en une œuvre d'art vivante. La musique, lente et hypnotique, ajoutait une dimension émotionnelle intense à la performance.
Le public restait silencieux, totalement absorbé par la beauté et la sensualité du spectacle. Soudain, le corps saucissonné s’éleva du sol. La position impudique impressionna le publique. La jeune femme avait les cuisses largement écartées découvrant sa vulve ouverte. Ses seins, gonflés par la pression des cordes, pendaient dans le vide. Lucile se sentait transportée dans un autre monde, un monde où l'art et la sensualité se mêlaient d'une manière qu'elle n'avait jamais imaginée.
À la fin du spectacle, les applaudissements fusèrent, brisant le silence respectueux qui avait accompagné la performance. Lucile resta assise un moment, essayant de saisir toutes les émotions qu'elle avait ressenties. Finalement, elle se leva et quitta le club, toujours plongée dans ses pensées.
De retour dans la voiture, elle repensa à tout ce qu'elle avait vu et ressenti. Le spectacle de Sabrina avait éveillé en elle des sentiments complexes et contradictoires. Elle était à la fois fascinée et troublée par la beauté et l'intensité de ce qu'elle avait observé.
Le vendredi soir, Marc rentra de sa semaine de voyage, impatient de retrouver Lucile. En entrant dans le salon, il ne la trouva pas, ce qui l’étonna un peu. Il aperçut Sabrina qui vaquait à ses tâches et lui demanda où se trouvait Lucile.
- Elle est sur la terrasse, monsieur, répondit Sabrina avec un sourire énigmatique.
Intrigué, Marc monta sur le toit. La terrasse, baignée par les dernières lueurs du jour, était calme et paisible. Au centre de la terrasse, Lucile se tenait debout, vêtue d'une combinaison de cuir, un collier ras du cou soulignait sa gorge gracile, les bras dans le dos. Marc s'avança, se demandant ce qu'elle faisait là.
Alors qu'il approchait, Lucile se prosterna devant lui, ses mouvements gracieux et déterminés.
- Je suis à toi, pour toi, dit-elle, sa voix empreinte de dévotion et de détermination.
Marc, ravi et profondément touché par ce geste, lui dit doucement de se relever. Il l'embrassa passionnément, sentant la profondeur de son engagement et de son amour.
Il lui prit la main et ils descendirent ensemble dans le loft, leurs pas résonnant doucement dans l'espace tranquille. Ils s'arrêtèrent devant la porte fermée, celle qui avait tant éveillé la curiosité de Lucile.
Marc sortit une clé et ouvrit la porte, révélant une pièce vide. Lucile, confuse, regarda autour d'elle, ne comprenant pas ce que cela signifiait.
- Marc, qu'est-ce que cela signifie ?
Marc la guida doucement au centre de la pièce, son regard rempli de tendresse et de promesses.
- Cette pièce est à construire, Lucile. Elle est pour la femme qui partagera ma vie. Comme tu l’as annoncé tout à l'heure, cette pièce, je l’installerai pour nous. Pour nos futurs jeux, pour notre avenir ensemble.
Transportée par cette déclaration, Lucile sentit une vague d'émotion l'envahir. Elle sauta au cou de Marc, l'embrassant tendrement.
- Merci, Marc. Je suis prête à construire cette vie pour toi.
Marc répondit à son baiser avec une passion renouvelée, sentant la force de leur connexion grandir encore. Cette pièce vide symbolisait toutes les possibilités de leur avenir ensemble, un espace à remplir de ses désirs.
Ils restèrent enlacés, savourant le moment et la promesse de tout ce qui était à venir.
FIN
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4 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
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Je comprends que vous aimeriez une suite. Cela est la marque que vous avez apprécié.
Néanmoins, le récit a été conçu pour développer la soumission volontaire de Lucille. C'est chose faite !
Je comprends que vous aimeriez une suite. Cela est la marque que vous avez apprécié.
Néanmoins, le récit a été conçu pour développer la soumission volontaire de Lucille. C'est chose faite !
J'ai bien aimé lire les 6 chapitres de Marc et Lucile, ça mériterait une suite pour voir l'évolution et l'épanouissement de Lucile dan sa nouvelle vie.
Salut APV,
Je vient de lire ton histoire, j'ai bien aimé, pour moi cela mériterait une suite, la nouvelle vie de Lucile.
Je vient de lire ton histoire, j'ai bien aimé, pour moi cela mériterait une suite, la nouvelle vie de Lucile.
Marc touche au but Lucille est complètement soumise et à sa disposition complètement annihilee ...
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