Marie, un amour très secret.8 - l'adieu.

- Par l'auteur HDS Plaisir39 -
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Récit libertin : Marie, un amour très secret.8 - l'adieu. Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-03-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Marie, un amour très secret.8 - l'adieu.
Notre amour ne s'étiolait pas, j'avoue que je comptais un peu sur ce phénomène d'usure pour que nous arrivions mieux à encaisser la fin de notre histoire.
La fin approchait, Lisa allait bientôt avoir 18 ans révolu, et elle était décidée à quitter le domicile familial, à cause des rapports difficiles entre sa mère et elle, qui n'acceptait pas notre relation.
J'ai pris une décision douloureuse afin de consacrer du temps à Marie, j'ai feint un caractère irascible pendant quelques jours pour lui demander un peu de liberté (il est vrai aussi qu'entre elle et Marie, je me sentais emprisonné par les responsabilités amoureuses).
Je lui ai fait du mal, je sais, mais je savais aussi qu'elle me pardonnerai très vite. Je lui ai imposé de me laisser 3 jours de liberté, pour réfléchir.
Mais, en fait, j'avais besoin de me retrouver avec Marie, loin de la pression sociale qui rythmait notre vie amoureuse en rencontres nocturnes et matinales.
Un matin, au réveil de ma belle Marie, je lui parle:"Marie, mon amour, j'ai quelque chose à te dire!".
"C'est grave?".
"Non, au contraire!, je me suis arrangé pour avoir 3 jours de liberté avec toi, ça te dit de retourner ce Week End à Saint Raphael?".
Elle en pleure de joie et me réponds en me serrant puissamment contre elle:"Je suis trop heureuse, mon amour, mais comment tu as fait pour Lisa?".
"Je lui ai surement fais du mal, mais je réparerai ça après, j'aurai tout le temps qu'il me faut avec elle, et je veux encore passer du temps avec toi, mon amour!".
Je ne veux pas vous raconter ces 3 merveilleux jours, il vous sembleraient répétitifs, sachez qu'on s'est aimés passionnément, avec tendresse et vice aussi.
Puis est arrivé le dernier jour, la dernière nuit, elle a demandé à son amie Sandra de la remplacer pour que l'on se voit juste après le départ de Lisa.
Je vais directement à son appartement, elle m'attend, notre baiser est rempli de tendresse, mais aussi d'appréhension, on sait que ce sont nos derniers moments de bonheur.
Elle se tourne, puis plonge sa main dans un petit sac en papier.
"Je veux t'offrir quelque chose en souvenir de notre amour, tiens, je connais tes gouts, maintenant, tu devrais l'aimer".
"Marie, je n'ai rien, moi!".
"Tu m'as déjà beaucoup donné, tu as changé ma vie et je te le prouverai un jour! Et c'est aussi pour te remercier des 3 jours qu'on a passé ensemble".
J'ouvre le paquet, et découvre un petit boitier contenant une magnifique montre à aiguilles de style vintage.
"Marie, elle est magnifique, je sais pas encore, comment je vais faire, mais je trouverai un moyen de faire croire que c'est moi qui l'ai achetée, je ne veux plus la quitter!".
Je passe ma main derrière sa nuque et lui donne un long baiser tendre.
Elle attrape une télécommande et lance le CD que je lui ai offert.
"Tu veux bien danser une dernière fois avec moi?".
"Bien sûr, Marie, tout ce que tu désires!".
"T'es chiant! T'as pas choisis une chanson facile à oublier, je l'entends partout, elle va me suivre toute ma vie!".
"Désolé, "My girl"!".
Je lui chante le refrain en la regardant dans les yeux, pendant qu'on danse, enlacés, elle sait que je pense chaque mot des paroles écrites par Smokey Robinson.
A la fin du morceau, avec les yeux humides, elle me demande:"Maintenant, fais moi l'amour, j'en ai besoin!".
Je la déshabille délicatement en embrassant et mordillant chaque parcelle de peau de son merveilleux corps, sous la musique sensuelle qui remplit le salon.
Je me retrouve à genoux devant elle, mes mains caressent ses seins au dessus de ma tête, lentement, j'ouvre mes lèvres pour englober sa queue imberbe en un mouvement langoureux.
Je lui caresse les testicules du bout de ma langue.
J'aime entendre ses gémissements et ses douces directives:"Oui, comme ça, encore, je t'aimmmmmmmmmmmme, ahhhhhhhhhh".
Je me redresse et la couche sur le tapis au sol, je me pénètre doucement l'anus avec son membre tendu à l'extrême.
"Ahhhhhhh, oui, Patrick, il va me manquer lui aussi, je suis si bien en toi!".
"Caresses-moi!".
Elle passe ses doigts amoureusement sur ma queue pendant que glisse analement sur la sienne.
Lorsque j'atteins l'érection, je quitte sa queue, pour la pénétrer à mon tour.
"Oh, oui, mon amour, prends-moi toi aussi!".
Je lui caresse la bite tendrement pour ne pas qu'elle débande, puis me pénètre à nouveau en l'embrassant encore et encore.
Puis, je reviens dans son cul pendant de longues minutes sans arrêter mes caresses sur sa bite.
"J'adore, mon amour, je vais jouir, continue!".
J'imprime un mouvement plus appuyé pour la faire venir au plus haut de son orgasme anal.
Son visage se détend enfin, je remonte sur elle après quelques caresses sur sa queue, pour m'empaler avec tendresse.
"Oh tu me rends folle, tu es génial, mon amour".
Je la serre contre moi et fais pivoter nos corps pour qu'elle se retrouve entre mes jambes, afin de lui laisser la direction de sa pénétration.
"A toi maintenant, montres-moi comme tu m'aimes!".
Elle relève mes cuisses en s'appuyant sur elles et se lance dans une possession effrénée tout en collant ses lèvres aux miennes.
Je sens mon orgasme anal me submerger.
"Marie, tu me fais jouir, oh, ça te plais de me baiser comme ça, hein?".
"Oui, mon amour, j'adore te donner ce plaisir, entendre tes cris de plaisir, et jouir dans ton cul, il est si doux et chaud".
"Ahrrrr, co..comme le tien mon amour, arhhhhhhhhhhhhh".
"Oui, je viens moi aussi, je... je... ahhhhhhhhhhhhhhhhhhh".
Chacun bouge son corps pour aller chercher les derniers soubresauts de plaisirs de l'autre.
Il nous faut un petit moment pour nous remettre de ce plaisir intense en nous affalant sur le canapé.
N'ayant pas éjaculé, je suis toujours sous l'emprise de mon désir envers elle.
Je la saisis par les hanches pour l'attirer sur le coté de son canapé, ses jambes touchent le sol et son cul est offert à mes envies, exactement, ce que je le souhaitais.
Je la pénètre d'une traite, sans violence, mais profondément.
"Ahhh, Patrick, ouhhhhhhh".
Je commence par quelques assauts puissants et toujours profonds, puis sort mon sexe et l'encule du bout de la queue par petites séries d'assauts, qui finissent toutes par des à-coups profonds.
Je l'entends gémir comme une dingue, puis je recule un peu, sans quitter son anus, et lui assène une claque sur le cul.
"Tu veux ça Marie?".
"Aîîîe! Oui, mon amour, encore, défonces-moi, tu me connais bien, tu sais que j'aime ça aussi."Je me déchaine alors dans son cul en lui disant:"Salope, je vais te défoncer le cul, tiens prends ça!". En m'enfonçant comme une brute en elle, jusqu'aux couilles.
"Arhhhhhhhhhh, ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, arhhhhhhhhhhhhhhhh, tu me défonces bien, mon amour, ahhhhhhhhhhhhh".
Je suis sans pitié et la fais orgasmer plusieurs fois sans m'arrêter. Il me faut éjaculer en elle plusieurs minutes après pour m'arrêter de l'aimer sauvagement.
Je me recule pour m'affaler sur un fauteuil derrière moi, en sueur.
Je vois son anus, déformé par mes assauts, dégoulinant de sécrétions et de sperme.
"Ohhh, putain, quel pied, ffffffffffff, c'était géant mon amour! je suis vidée".
"Moi aussi, j'ai mis tout ce que j'avais, ma passion, mon amour, mon envie de toi, tout!".
"Je l'ai bien senti, oufff, tu m'as démontée, mon amour!".
Je me lève et vais la rejoindre en m'asseyant à coté d'elle, qui se redresse aussi, pour se blottir dans mes bras.
"Dis-moi, tu aimes les mots crus, petite cochonne!".
"J'ai toujours aimé ça, secrètement, je crois, c'est excitant dans le sexe".
"Je suis d'accord, et puis avec des sentiments, ça déculpe le plaisir!".
"Ah oui, je confirme, avec les autres mecs, j'ai jamais atteins des orgasmes comme avec toi!".
Je colle mes lèvres aux siennes, puis lui demande:"Tu veux quoi pour la suite?".
"J'aimerai manger quelque part avec toi et que tu me fasses l'amour ensuite toute la nuit!".
"Euh, toute la nuit, je vais voir ce que je peux faire, je suis pas un surhomme, mais comme j'ai toujours envie de toi, sait-on jamais!".
On trouve un petit restaurant intime sur Hyères, en profitant pour elle, des derniers "Mademoiselle, Monsieur" ensemble.
Nous rentrons vers 23 h, à mon appartement, à sa demande, pour nous aimer encore.
Notre échange est magnifiquement tendre, je lui dis du bout des doigts, combien je l'aime passionnément sur toute la surface de son corps.
Les positions s'enchainent, ses orgasmes aussi.
Avec des temps de calme, c'est ma façon de pouvoir l'aimer plus longtemps.
Puis, je la positionne au bord du lit, ses jambes touchant le sol, et le corps allongé sur le matelas, je glisse une main sous elle pour dégager son sexe qui reste ainsi à la verticale.
Je plonge mes lèvres entre ses fesses pour lui donner un long anulingus jouissif.
Je termine ma caresse par de nombreux baisers sur ses fesses, puis je me dresse en lui disant:"Tu es prête Marie? je vais t'aimer comme un fou, j'ai une grosse envie en moi!".
"Oui, montres moi, mon amour, viens!".
Je la pénètre verticalement en prenant appui contre le dessus de son anus qui est à l'horizontale, mes mouvements sont tantôt puissants et contrôlés comme parfois plus rapides et instinctifs, ma pénétration est interminable et dominatrice.
Je veux que ça dure très longtemps, elle jouit plusieurs fois, jusqu'à ce que je ne reconnaisse plus ses râles, elle se met à feuler.
"Heuuuuuuuuu, heuuuuuuuuu, heuuuuuuuuu, heuuuuuuuuu".
Sa jouissance est longue et jouissive pour moi.
Puis, ses gémissements changent pour devenir des respirations de récupération.
"Hannn... hannn... hannn... hannn... hannn...".
Alors, elle se met a sangloter.
"C'est trop, mon amour, ça fait mal! comment je vais pouvoir t'oublier, c'est trop d'amour, je t'aime, je t'aime,...".
Ses "je t'aime" n'en finissent pas de sortir de sa bouche.
Je me précipite près d'elle.
"Mon amour, pardon, c'est plus fort que moi, moi aussi, je t'aime trop, tu as raison, j'aurai dû, moins te donner dès le début, ça t'aurai aidé à m'oublier plus facilement!".
"Non, j'en ai besoin, même si ça fait mal!".
Je me lève pour prendre un paquet de mouchoir afin d'essuyer ses larmes.
En revenant dans la chambre, j'ai une image de son plaisir qui contraste étrangement avec son état, son sexe est encore un peu en érection.
Une goutte coule de son méat, un filet tache le coté du matelas, puis le bord de la traverse du lit et enfin une grosse tâche de sperme au sol me font comprendre son plaisir.
Je lui donne les mouchoirs puis retourne prendre une éponge humide et du papier essuie-tout, afin d'effacer les traces de notre amour.
Je l'aide à remonter sur le lit, puis la serre dans mes bras.
"Arrêtes de pleurer Marie, mon amour, il ne nous reste que quelques heures, parlons d'autre chose, en plus, j'ai plein de questions à te poser".
En séchant ses yeux, elle me réponds:"Tu veux connaitre mon vrai prénom! Par exemple!".
"Oui!".
"Je le déteste, et en même temps, c'est une chance!""Une chance? Pourquoi?""C'est Pierre-Marie!""Ah... D'accord...""C'est ma mère qui m'a raconté ça, j'étais trop petite pour m'en souvenir, il parait qu'un jour, je suis rentrée de l'école en disant: Ca y est maman, j'ai choisi, je m'appelle Marie, pas Pierre, elle m'a répondu, comment t'as choisi? Qu'est ce que tu veux dire, Ben oui maman, tous les enfants ont deux prénoms, c'est ça? Ils ont tous choisis déjà, alors moi, je préfère Marie".
Elle poursuit:Elle se doutait depuis longtemps que j'avais un problème d'identité, je jouais à la poupée, allait sans cesses vers les robes dans les magasins de vêtements.
Depuis, elle m'appelait toujours Marie en l'absence de mon père, qui lui, a eu beaucoup plus de mal à l'accepter.
Jusqu'au jour ou je lui ai crié dessus en pleurant parce qu'il m'appelait Pierre-Marie.
"Non, papa, c'est Marie que je m'appelle!".
Il a quitté la pièce, puis il est revenu en me serrant contre lui, en disant:"Tu as raison, pardon... Marie".
"Personnellement, j'ai tout oublié, j'ai toujours eu l'impression de m'appeler Marie, mais l'école était là pour me rappeler la réalité. Les autres enfants se moquaient de moi, ça n'a pas été simple! Ils me faisaient pleurer, j'ai pris conscience de ma différence ensuite quand j'ai vu d'autres petites filles et d'autres petits garçons nus".
"C'est fou, cette histoire ça me rappelle la mienne au niveau harcèlement scolaire, moi aussi, je ressemblait à une fille et on se moquaient de mon apparence chétive et féminine, mais je savais que j'étais un garçon, et me battais souvent contre les autres qui étaient plus grands et plus forts. je comprends un peu ce que tu as vécu, sur ce plan".
"Ca va, ma mère m'a fait suivre par un psy, pas pour changer, mais pour m'aider à supporter le regard des autres""Et au niveau garçons, comment ça s'est passé?".
"Très mal, aussi, j'ai eu mon premier flirt à 15 ans, j'étais amoureuse pour la première fois, puis un jour, il a osé me caresser au niveau du sexe, et là, il s'est essuyé la bouche et m'a traitée de monstre en crachant par terre plusieurs fois! Après, je prenais le temps de prévenir les garçons de ce que j'étais, mais le peu d'entre eux qui passaient ce problème, n'ont fait que s'amuser avec moi. Plus tard, j'ai essayé de trouver du travail, mais là aussi, quand ils voyaient mon prénom sur mon CV, ils comprenaient et beaucoup m'ont refusé l'emploi. Jusqu'à ce que je réponde à cette annonce de bar spécialisé qui cherchait des hôtesses travestis. J'y ai eu des liaisons avec quelques clients, mais rien de sérieux, ça ne faisait que m'emprisonner dans ce mon parallèle particulier et malsain, tu as raison".
Elle remarque mon sexe toujours en semi érection.
"Tu n'as pas joui?".
"Non, mais c'est pas grave!".
Elle se dirige vers ma bite pour m'envelopper délicatement de la chaleur de sa bouche.
"Oh, Marie, c'est toujours aussi magique, continue, j'adooooore!".
Je me laisse complètement aller à la volupté de sa tendre et longue fellation.
Elle joue de sa langue avec toutes les parties de ma queue, comme de mes couilles.
Je n'ai plus envie de parler, je jouis dans une libération extrême en prononçant simplement son magique prénom.
"Ahhhhhhhh, Marrrrrrrrrrrrriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiieee!".
Mon corps tendu, se relâche sous l'effet de mon éjaculation libératrice.
Elle remonte lentement vers moi.
Elle m'offre un regard heureux et plein d'amour.
Je comprends son désir, et écarte mes lèvres.
Elle ouvre les siennes, laissant couler mon sperme dans le fond de ma gorge. Elle pivote légèrement son visage et colle ses lèvres aux miennes.
Nos langues se caressent amoureusement, en jouant du gout et de la viscosité de mon plaisir.
On sait tous les deux que c'est notre dernier baiser "spermé". On le fait durer encore et encore.
Puis, nous entrons dans un moment nécessaire de calme et de tendresse simple.
On continue de tout nous raconter, je lui dis:"Tu sais, quand je t'ai vue avec le type chez toi, ce qui m'a fait mal, c'est que je ne t'ai pas reconnue, ce n'était pas la Marie que j'aimais, et j'ai pas supporté que ce mec te salisse comme ça! Je suis partie presque tout de suite, c'était insupportable pour moi".
"Oublies ça, mon amour, c'était une erreur, mon corps jouissait, mais mon esprit ne suivait pas, il a essayé de me revoir pendant plusieurs jours avant de comprendre que je ne voulais plus recommencer, après il s'est rabattu sur une autre copine".
La lumière du jour commence à éclairer la chambre, nous rappelant l'horrible échéance de notre amour.
"Ca va, tu n'as pas sommeil?".
"Non, je dormirai en rentrant, si j'y arrive, et toi?". Me répond t'elle.
"Je sais pas quand je vais tomber, mais je pense que Lisa ne va pas comprendre ma fatigue (et j'ai eu raison!), mais oublies, c'est pas un problème!".
Le temps passe en discussions, baisers et caresses.
Vers 8h30, nous retombons dans un puissant désir de nous aimer, elle jouira encore empalée sur moi, m'emportant avec elle dans un merveilleux moment de plaisir intense commun.
On décide de nous doucher ensemble, puis, elle m'aide a ranger l'appartement, on prend un café pour rester éveillés, je rince les tasses et on s'enlace longuement, on ne veut pas que cela se termine.
D'un coup, la sonnerie retentit, je la regarde étonné.
Je décroche.
"Bébé, c'est moi, tu descends m'aider, s'il te plait?".
"Mais? tu devais pas venir si tôt!".
"Je t'expliquerai! Descends!".
Je me retourne vers Marie qui commence déjà à pleurer. Je lui dis alors, plein de tristesse et d'affolement.
"Je compte sur toi mon amour! Je suis désolé!".
Je laisse la porte ouverte, puis descend lentement pour laisser à Marie, le temps de sortir et monter un étage au dessus, au niveau des mansardes.
Je remonte avec Lisa chargé de ses valises, dont une très lourde.
Elle voit la porte et demande:"T'as laissé ouvert?".
"Oui, c'est pas grave!".
On pose les valises, sans fermer, puis je la prends dans mes bras en lui faisant tourner le dos à la fenêtre qui donne une vue sur la cour intérieure et les escaliers.
Je vois Marie passer, avec ses talons aiguilles à la main, elle me regarde en pleurant, et me dit du bout des lèvres un dernier "Je t'aime".
Je serre Lisa, en disant à haute voix, et les larmes aux yeux:"Je t'aimerai toute ma vie, mon amour!". Je sais que grâce à la porte encore ouverte, Marie a compris que ces mots lui étaient adressés.
Lisa relève la tête, et me demande:"Moi, aussi, je t'aimerai toujours, tu le sais, ça va pas? pourquoi tu pleures?".
"Je suis content que tu sois là, c'est tout!".
Marie disparait, me laissant le souvenir d'un amour inachevé et parfait.
Bien sûr, j'aurai pu la retrouver quelques fois, je connaissais ses horaires, et avait quelques moments de liberté, mais mis à part une fois ou heureusement, elle était absente, j'ai préféré la laisser m'oublier, après tout, j'avais le rôle, le plus facile, puisque j'aimais Lisa aussi passionnément et pouvait l'oublier dans ses bras.
Ce n'était pas ma première expérience dans ce domaine (22 mois plus tôt avec Sophie, un amour d'été).
Plus d'un an plus tard, Lisa m'a offert le magnifique cadeau d'un enfant, j'ai assisté à l'accouchement, long et éprouvant pour elle.
J'ai ensuite suivi l'infirmière pour l'aider à faire la première toilette du bébé, puis la suit encore jusqu'au moment ou elle pose notre enfant sur le ventre de Lisa et nous laisse profiter de ce moment intime.
Mais Lisa, en pleurs, épuisée, me demande de lui enlever, et s'endort. Je prends alors, mon bébé entre mes mains, et alors me vient la plus belle déclaration d'amour que j'ai pu dire de ma vie.
Puis, instinctivement, je me mets à danser et lui chanter. "I've got sunshine on a cloudy day, when it's cold outside, I've got the month of May, I guess you'd say, what can make me feel this way? My girl, talkin' 'bout my girl".
Les paroles de Smokey Robinson prennent alors, un tout autre sens, elles me semblent écrites pour la plus belle fille du monde: la mienne!

S'il vous plais, ne jugez pas notre histoire avec dégout, ce n'est peux être pas le meilleur site pour vous la livrer, mais depuis des années, elle me brule les doigts.
J'ai besoin de parler d'elle, de dire quelle magnifique personne, elle était, et est surement encore.

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