Marine et Marie

- Par l'auteur HDS Philus -
Récit érotique écrit par Philus [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Marine et Marie Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-10-2024 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Marine et Marie
Marine poussa plusieurs petits cris successifs entrecoupés d’une respiration bruyante et de gémissements langoureux. Un dimanche soir du mois d’avril sur un lit d’hôtel, elle était nue, allongée sur le dos à même la couverture, les jambes repliées et écartées, offrant les nymphes gonflées et rougies de sa vulve à la voracité de Marie. Cette dernière, la bouche grande ouverte, pompait avec délice la cyprine qui coulait en quantité d’un vagin béant. Régulièrement, elle tétait le gros clitoris qui émergeait de son capuchon, ôtant parfois de ses propres lèvres un poil noir et épais détaché du pubis velu de sa maîtresse.
— Je jouiiiissss !! cria brusquement Marine en enserrant la tête de sa partenaire entre ses mains.
Marie appuya un peu plus sa caresse buccale et absorba le lubrifiant qui giclait par à-coups en émettant un bruit de succion mouillé. Quelques instants plus tard, Marine repoussa délicatement la bouche douce et bienfaisante de son amie. La respiration encore haletante, elle murmura.
— C’est la troisième fois, mon amour. Je n’en peux plus et moi, je ne t’ai rien donné.
Marie regarda sa partenaire avec tendresse.
— Mon plaisir est de te regarder, ma chérie, tu es tellement belle quand tu jouis. Je suis à toi maintenant.

Elle se redressa sur les genoux et s’approcha. Marine tendit le bras et caressa les lèvres mouillées du vagin suintant. À l’inverse d’elle-même, Marie possédait un mont de Vénus intégralement épilé. Il était soyeux et rose, aussi doux que ses seins. Son clitoris était minuscule, elle ne l’ignorait pas, mais elle savait également où le dénicher. Alors, les doigts de Marine pénétrèrent dans l’antre obscur et torride, s’imprégnèrent du nectar onctueux et se glissèrent sous le petit capuchon de peau. Il était là et se laissa caresser en ronronnant. Marie, toujours à genoux, ferma les yeux, pencha la tête en arrière et se mit à respirer avec force. Son vagin, escomptant un phallus qui n’arriverait jamais, sécrétait, sur la main de Marine, une cyprine chaude et si abondante qu’une partie coula sur le lit. Marie écarta un peu les jambes puis, sentant l’orgasme venir, mais sans savoir où se cramponner, agrippa ses propres seins qu’elle tritura sans ménagement. La douleur qu’elle s’imposa ainsi accéléra la suite des évènements. Ce fut soudain.
— Aaaahhhh !!! hurla-t-elle.

Marine redoubla sa caresse à l’aide de son pouce, ce qui lui permit d’introduire profondément médius et annulaire dans le conduit bouillant. Les spasmes voluptueux durèrent une éternité puis, d’une main ferme, Marie retira celle de Marine pour la porter à ses lèvres. Elle lui suça les doigts un par un et s’affaissa à côté de sa partenaire, laissant s’écouler plusieurs minutes.
Les corps ont refroidi, les ardeurs et les esprits également. Marine frissonna.
— Que va-t-on dire aux collègues, ils nous attendaient au restaurant à vingt heures et il est vingt et une heures trente.
— On trouvera bien d’ici demain, chuchota Marie en embrassant le ventre de son amie.
Sans doute pensait-elle qu’une quatrième fois ne serait pas superflue…

*-*

Quelques jours avant, tout au début du mois.

C’était un jeudi comme les autres à Vesoul. Marine, une jolie femme brune aux yeux bleus d’une trentaine d’années, rentrait du travail. Elle laissa l’automobile devant le garage comme d’habitude, car celui-ci était tellement encombré qu’à peine y pouvait-on ranger les bicyclettes des gamins. Elle était seule à utiliser la voiture pour son activité professionnelle, son mari préférait le bus et les enfants allaient à l’école à pied. Les employés de la compagnie d’assurances « Sécurimax » disposaient, à la succursale de Vesoul, d’un vaste parking privé. Cet avantage non négligeable évitait à Marine la fastidieuse corvée de rechercher une place sur la voie publique, de préférence gratuite, en arrivant le matin aux heures de pointe.

Il était dix-huit heures. Quentin, son mari, était déjà rentré ainsi que sa fille Julie et son fils Romain, âgés respectivement de sept et neuf ans.
— Chéri ! Les enfants ! j’ai quelque chose à vous annoncer, clama-t-elle en posant son sac sur le meuble de l’entrée.
— Les enfants font leurs devoirs, répondit son époux sur le même ton. Monte, je suis dans la chambre.
La maison de la rue Jean Moulin appartenait aux parents de Marine. Elle était composée de deux étages, d’un garage attenant et d’un modeste jardin. Les chambres des enfants, celle des parents ainsi qu’une salle de bains se situaient au premier et les autres pièces à vivre au rez-de-chaussée. Le loyer était bien sûr très raisonnable. Tout enjouée, Marine grimpa les escaliers à petits pas rapides et ouvrit la porte de la chambre. Son sourire se figea sur son visage. Quentin l’attendait, certes, mais couché sur le dos totalement nu. Se tripotant le pénis et les testicules, il semblait maintenir en place une érection incertaine.
— Ferme la porte ! J’ai envie de toi.
Marine ferma doucement derrière elle.
— Tourne la clé !
— Mais… Et les enfants ? interrogea-t-elle en s’exécutant.
Quentin balaya l’air de sa main comme pour chasser une mouche.
— Ils ont interdiction de sortir de leur chambre avant d’avoir fini leurs devoirs. Ça fait une demi-heure que je me branle en t’attendant. Suce-moi ! Vite !
La joie de la nouvelle qu’elle devait annoncer s’éteignit en elle et, résignée, Marine s’assit sur le lit. Quentin, saisit sa bite décalottée et la secoua en direction de son épouse.
— Suce ! Je te dis.

Marine s’approcha du sexe exhibé, ôta la main de son mari et enserra fortement la hampe courte, mais épaisse de ses doigts. De rouge, la verge devint violacée. Elle savait que tant qu’il n’aurait pas eu ce qu’il voulait, elle ne pourrait pas lui parler. Elle avança sa bouche, relâcha la pression et entoura de ses lèvres le gland brillant et lisse. Elle le caressa d’un tour de langue, puis d’un deuxième. Quentin se détendit et expira à la manière d’un pneu qui se dégonfle.
— Oui… Oh ! Oui, suce-moi bien. Oui, la langue tout autour, encore, encore, encore. Enfonce-la au fond de ta gorge… Non !!! Pas comme ça ! Oui, comme ça… Tu vois quand tu veux…
Marine s’appliquait. Son mari ne lui donnait pas envie d’un orgasme pour elle-même, mais elle ne rechignait pas à sucer une bite et Quentin en profitait. Au lycée, elle était même réputée pour cela parmi les garçons. Certains chantaient sur son passage « C’est bon les pipes de la Marine ! » sur l’air de « Les gars de la marine ». Elle y repensait en souriant intérieurement. Comme le jeune homme s’était bien excité en attendant sa femme, l’éjaculation se rapprocha rapidement.
— Attention ! Ça vient, souffla-t-il à son épouse. Tu avales bien ce coup-ci, pas comme la dernière fois.

Marine se souvenait de cette dernière fois. Quentin avait joui en enfonçant profondément son pénis dans sa bouche. Elle avait eu la nausée et elle avait tout recraché sur son ventre. Quentin était en colère et il l’avait obligée à lécher le sperme jusqu’à ce qu’il n’en restât plus une goutte.
Elle sentit soudain une giclée chaude sur la luette. Quentin mordait le drap pour que ses gémissements n’attirent pas l’attention des enfants. Marine branla longuement la queue et assécha prostate et couilles en totalité. Elle se releva, la bouche close par une moue proéminente puis, d’un bruit de gorge appuyé, avala la semence de son partenaire. Elle s’essuya les lèvres d’un revers de main en claquant la langue. Un goût âcre lui envahit les papilles.
— Tu vois, c’est pas si difficile, fit Quentin en se levant.
Nu, il franchit alors le seuil de la pièce.

Laissée en plan, Marine se déshabilla pour enfiler une tenue plus décontractée. Tandis que son mari s’apprêtait à passer sous la douche, elle s’approcha.
— Pour ce que je voulais te dire…
— Tout à l’heure, répondit-il en lui fermant au nez la porte de la salle de bains.
Décontenancée, Marine alla embrasser ses enfants et se réfugia dans la cuisine où elle prépara le diner familial. Quelques larmes lui montèrent aux yeux.
Elle réussit tout de même à annoncer sa nouvelle au cours du repas, à un auditoire toutefois parfaitement indifférent.

*-*

Marie, une belle blonde de type slave était plus jeune que Marine de deux ou trois ans. Elle travaillait avec elle chez « Sécurimax » depuis quelques années et elles se sont toujours bien entendues. Elle n’eut pas, comme sa collègue, la patience de revenir au domicile familial et, radieuse, téléphona sans attendre à son mari Adrien, pour lui annoncer la nouvelle.
— Chéri ! C’est super ! Toute la semaine prochaine, je pars en formation à Paris. Ce qui est bien, c’est que…
— Ah ! Non ! l’interrompit-il. Ce n’est pas possible. Mercredi prochain, j’ai invité les Boinin le soir à l’apéritif. De plus, je compte sur toi pour leur servir de quoi diner par la suite. T’as qu’à repousser ton stage, pour ce que c’est intéressant ce genre de truc…
Douchée froidement par la réaction d’Adrien, Marie resta silencieuse quelques secondes. Adrien reprit timidement.
— Allo ?
— Oui, oui. Je suis toujours là, répondit-elle d’une voix affermie. Alors, les Boinin, tu te démerdes avec eux. C’est à toi de remettre ça au mercredi suivant ou quand tu voudras. Cette formation est hyper importante pour moi, car tous ceux qui l’ont fait sont passés cadres dans les six mois. Ça fait des années que j’attends ça et il n’est pas question que je n’y aille pas.
Sur ce, elle raccrocha.
— Il commence à me faire chier celui-là, je ne suis pas sa bonniche, s’énerva-t-elle.
Sur ces paroles, elle quitta son bureau pour attendre l’autobus de retour.

Marie et Adrien habitaient un appartement au troisième étage d’un immeuble rue Saint-Martin. Ils n’avaient pas encore d’enfants, désirant tous les deux asseoir leur carrière avant toute chose. C’était la raison officielle, en fait, Marie ne se sentait pas prête pour la maternité et ne savait pas si elle le serait un jour. L’arrêt de bus n’était qu’à deux cents mètres à peine de son domicile et Marie rentra chez elle trois quarts d’heure après la communication téléphonique houleuse. Adrien l’attendait dans le salon et paraissait dans de meilleures conditions.
Après avoir embrassé sa femme, il lui dit.
— J’ai téléphoné aux Boinin. En fait, ça les arrange que ce soit la semaine suivante, car ce mercredi-là exceptionnellement ils gardent leur petite-fille. Ce n’était pas prévu.
— Eh bien ! Tu vois, ce n’était pas la peine d’en faire tout un cinéma, répliqua Marie soulagée.
— Oui, je reconnais, mais bon, c’est un heureux concours de circonstances.

Tout mielleux, Adrien tendit la main.
— Tu viens dans la chambre ? poursuivit-il.
— T’as encore besoin de moi, à ce que je vois. Eh bien ! Non. Aujourd’hui, je ne suis pas d’humeur. Je n’ai pas apprécié ta réaction de tout à l’heure.
Vexé, Adrien répondit sur un ton péremptoire.
— Tu es ma femme, j’ai bien le droit de te faire l’amour. Non ?
— Oui, mais seulement si je suis d’accord, sinon c’est un viol.
— Oui, d’accord, je retire ce que j’ai dit. Je me contenterais du minimum, si tu n’as pas envie, se résigna Adrien.
Marie réfléchit et se dit que si elle se refusait totalement, la situation allait s’envenimer et elle ne le souhaitait pas. Adrien est gentil, mais un peu lourd parfois et tout à fait incapable de se gérer seul. Les choses vont devoir sérieusement être mises au point pour l’organisation de la semaine prochaine.
— Alors d’accord, mais ici même, debout et tout de suite.
Dominé, Adrien se leva de son fauteuil, dégrafa sa ceinture et laissa tomber pantalon et slip sur ses chevilles. Sa bite bandait légèrement, Marie s’en saisit et la caressa. Adrien ferma les yeux. Quand la verge fut assez raide, Marie tira le prépuce énergiquement. Le frein fut distendu plus que de coutume.
— Aïe !, se plaignit Adrien.
— Et quand tu me sodomises et que je dis « aïe ! », t’arrêtes ? Non ! Alors ?
Adrien ravala sa réponse, Marie avait déjà replacé la peau sur le gland. Elle le découvrit à nouveau plus doucement, puis le dissimula et ainsi de suite en accélérant son geste. Le regard perdu, elle ne semblait pas spécialement s’intéresser à son mari. Quelques minutes plus tard, elle sortit de sa rêverie lorsqu’Adrien s’écria en éjaculant plusieurs jets de sperme sur le carrelage.
— Oui… Je jouiiis… Je jouiis… Je jouis… Je…
Marie laissa l’orgasme passer puis s’assura prosaïquement que la dernière goutte de semence fût tombée en secouant la bite du jeune homme. Enfin, elle lâcha le membre ramolli pour donner une claque cinglante sur les testicules.
— Aïe !
Adrien se prit les couilles à pleines mains.
— Voilà, elles sont vidées. Je vais prendre une douche maintenant. N’oublie pas de passer la serpillière, conclut Marie.

*-*

Plus tard, Adrien eut l’idée, sans doute pour se racheter vis-à-vis de Marie, d’inviter Marine et son époux à un apéritif dinatoire. Ce serait le lendemain samedi soir, les femmes devant partir le dimanche afin d’être à pied d’œuvre le lundi matin. Le message fut vite passé et accepté, les deux hommes ne se connaissaient pas et les deux collègues furent ravies de se rencontrer en dehors du cadre du travail.
Dans « apéritif dinatoire », il y a surtout « apéritif ». Quentin et Adrien avaient tout de suite sympathisé et fait honneur à la bouteille de Glencadam, whisky single malt de dix ans d’âge et titrant 46°. Il ne restait que le tiers du flacon lorsque Marie apporta le premier plateau. Les filles avaient été sobres, elles ne s’étaient contentées que d’un seul verre de Porto. Les trognes de Quentin et d’Adrien avaient viré au rouge quand ce dernier ouvrit une bouteille de vin. Une fois le vin blanc, le vin rouge et le dessert terminés, les deux femmes étaient consternées de voir leur mari dans un état d’ébriété avancé. Marie intervint alors énergiquement.

— Adrien, si t’allumais la télé, vous pourriez voir le match de foot de ce soir. C’est France-Argentine, je crois ?
— Oui ! Excellente idée. Quentin, tu aimes le foot, j’espère, articula-t-il péniblement.
— Tu vas rire, mais j’ai mis l’enregistreur chez moi pensant que je ne verrais pas le match, répondit Quentin d’une voix pâteuse.
En titubant, les deux hommes changèrent de canapé et Adrien se saisit de la télécommande. Marie en profita pour rafler ou dissimuler tout ce qui pouvait ressembler à une bouteille. Marine était désolée.
— Quentin ne tient pas trop l’alcool, fit-elle en s’excusant.
— Eh bien ! moi, je trouve qu’il picole pas mal, ton mec. Remarque, il ne vaut pas mieux que le mien.
— Je vais t’aider à ranger, proposa Marine gênée.

Les deux femmes se retrouvèrent à la cuisine. Marie rangeait les restes de nourriture et Marine commençait à laver la vaisselle. Quand Marie eut fini, elle jeta un coup d’œil au salon. Comme elle s’y attendait, les deux hommes dormaient devant plusieurs milliers de spectateurs hurlant leur joie après un but marqué par l’équipe de France. Elle revint à la cuisine, Marine avait terminé et s’essuyait les mains dans un torchon de lin blanc. Marie s’approcha d’elle, serra les deux mains humides dans les siennes et les porta à ses lèvres. Marine ouvrit de grands yeux étonnés, mais ne dit rien et se laissa faire.
— Ça fait des mois que j’ai envie de te le dire et que je n’ose pas. Seulement, je m’aperçois que ton mari ne vaut pas mieux que le mien, alors ce soir je vais risquer notre amitié.
Marine était surprise.
— Me dire quoi Marie ? Tu m’inquiètes…
Marie caressa la joue de la jeune femme.
— Que je t’aime, Marine ! Oui, je t’aime depuis que je suis arrivée à Vesoul.
Marie se pencha alors vers les lèvres de Marine et l’embrassa amoureusement. Après un premier réflexe de rejet, vite contenu, Marine se sentit toute molle et s’abandonna dans les bras vigoureux de son amie. Les deux langues se mêlèrent pour un instant qui parut, à l’une comme à l’autre, une éternité. Marie s’enhardit et déboutonna le chemisier de sa collègue. Elle caressa de ses lèvres la naissance des seins ronds et fermes contenus dans un soutien-gorge translucide. Marine ferma les yeux et savourait cette tendresse que Quentin ne lui apportait plus depuis des années.
— Marie, ils vont nous surprendre, chuchota Marine à l’oreille de la jeune femme.
Marie cessa sa caresse et regarda son amie avec bienveillance.
— Penses-tu. Ils ronflent sur le canapé, ils sont saouls comme des cochons. Pas un pour rattraper l’autre, je te dis.
Marie posa une main tendre sur le ventre de Marine et l’abaissa jusqu’à l’entrejambe qu’elle caressa à travers le tissu léger du pantalon.
— Oh Marie ! Si tu savais… chuchota Marine.
Marie l’embrassa dans le cou.
— Je n’éprouve plus rien avec Quentin, poursuivit-elle.
— Tu n’as plus de sentiments pour lui, c’est ça ? interrogea Marie
— Non. Ça, ça fait longtemps. Mais il me traite plus bas que terre. Il m’utilise pour ses besoins sexuels et moi, il me laisse en plan. Si tu savais le nombre de fois où je me suis masturbée pendant qu’il dormait à mes côtés après m’avoir baisée…
— Confidence pour confidence, si j’ai encore un peu de sentiments pour Adrien, c’est un gentil garçon, mais un peu mou. Je l’ai épousé parce que je le trouvais doux, presque « féminin » et que, pour la famille, il fallait bien rentrer dans le rang des femmes mariées. Mais j’ai toujours aimé et préféré les femmes. Alors toi, Marine, je t’aime et j’ai envie de toi. Je t’enverrai au septième ciel autant de fois que tu voudras.
Marine poussa un soupir et offrit ses lèvres à la bouche de son amie pour un nouveau baiser langoureux.

Le match était terminé déjà depuis une demi-heure, Quentin et Adrien dormaient encore. Les épouses réveillèrent leur mari respectif.
— Marine, c’est toi qui conduis ? s’inquiéta Marie.
— Oui, bien sûr, il ne saurait même pas où sont les pédales. Heureusement, nous avons emmené les enfants chez les grands-parents pour les vacances ce matin, ils ne verront pas leur père dans cet état.
Adrien s’était remis à ronfler dans le canapé et Quentin gagna la voiture en chancelant.
Les deux femmes se firent la bise comme deux amies, mais les mains cachées et caressantes disaient tout autre chose.
— N’oublie pas, Marie, le train demain pour Besançon est à 14 h 12, confirma Marine en agitant la main.
— Ça, je ne risque pas d’oublier, répondit Marie en souriant.

Le lendemain dimanche, Marine et Marie montèrent bien dans le train de 14 h 12 à Vesoul et, quelques heures plus tard, arrivèrent à Paris, gare de Lyon. À leur descente, elles reconnurent sur le quai plusieurs collègues de villes différentes et ce furent de joyeuses retrouvailles. On convint que chacun irait prendre possession de sa chambre, puis qu’ils se retrouveraient tous au restaurant « La truite fario », rue Abel, à vingt heures.

Nous savons déjà que Marine et Marie n’iraient pas à ce rendez-vous.

*-*

La formation du lundi terminée, en revenant à l’hôtel, Marie fit un détour par un sexshop bien dissimulé au fond d’une impasse. Elle en ressortit avec un sac, mais ne voulut pas informer Marine de son contenu.
— Tu verras tout à l’heure, lui assura-t-elle.
Pour la veille au soir où elles avaient fait faux bond à leurs collègues, elles avaient invoqué l’excuse d’une rencontre inopinée avec une amie qui les avait accaparées pour la soirée. Mais ce soir, promis, juré, elles seraient avec eux.
Les deux femmes se retrouvèrent dans leur chambre après le restaurant et la première chose qu’elles effectuèrent fut de se doucher. Elles ressortirent toutes deux nues de la salle de bains. Marie ouvrit le fameux sac, y plongea la main et en extirpa une boîte cubique en carton recouverte d’une cellophane transparente.
— Tiens, c’est pour toi, fit-elle à Marine en souriant.
Marine détailla l’objet avec attention.
— Mais c’est une crème dépilatoire ! s’étonna-t-elle.
— Oui, tu es velue comme un ours, ma chérie. J’aime bien te faire minette, mais ce sera encore mieux comme ça.
Marine resta indécise.
— C’est vrai que ça se fait beaucoup de nos jours, admit-elle. Même chez les hommes, il parait.
— Oui, chez les hommes aussi et tu sais pourquoi ?
— Ben, non.
— Parce que leur bite leur parait plus longue sans les poils !
Les deux femmes rirent aux éclats, puis quelques instants plus tard Marine retourna dans la salle de bains pour s’occuper de sa forêt pubienne.

En ressortant, elle vit Marie qui l’attendait sur le lit, le sac du sexshop à portée de la main. Marine s’allongea à côté d’elle et lui embrassa les seins.
— Voilà, c’est fait. Ma peau me parait bien plus claire et ça fait tout drôle de me sentir aussi douce à cet endroit.
— Tu verras, quand tu l’as fait une fois, tu ne laisseras plus les poils disgracieux envahir ta foufoune.
— Je me demande ce que va en penser Quentin…
Marie réagit au quart de tour.
— Laisse donc ton mari où il est, il ne te mérite pas. Mais si tu veux un homme, ce soir, je suis là !
Marine regarda sa maîtresse avec incompréhension. Plongeant la main dans le sac, Marie en sortit un gode-ceinture et un flacon de gel. Elle tendit ce dernier à Marine.
— Tiens, prends ça, au cas où tu ne mouillerais pas assez.
Marie passa le gode-ceinture avec habileté, mais Marine n’avait d’yeux que pour l’imposant membre de silicone rose.
— Ooohhh ! s’écria-t-elle, une main devant la bouche. Il est bien plus épais et plus long que la zigounette de Quentin. Tu crois que ça va rentrer ?
— Arrête de penser à lui et laisse-toi faire.
Marie se glissa entre les jambes de Marine, et déposa quelques baisers sur la partie nouvellement épilée. Marine ferma les yeux et goûta l’instant, puis elle sentit une langue frétiller entre ses nymphes. La cyprine coula à flots, le gel serait superflu. Le visage trempé, Marie remonta vers la bouche de sa maîtresse et les deux femmes s’embrassèrent amoureusement.
— Mets-toi à quatre pattes, souffla Marie.
Marine obtempéra et sa partenaire se plaça derrière elle.
— Tu es prête ?
Marine répondit d’une faible voix plaintive et suppliante.
— Oui, oui… Vas-y ! Fais-moi mal si tu veux. Je te veux en moi.
Marie orienta l’extrémité du gode contre la vulve de Marine et la pénétra doucement. Marine gémissait, poussant de petits cris aigus sans même ouvrir la bouche. Le membre dilata l’antre brûlant dans toute sa longueur.
— Aaahhh ! T’arrête pas, t’arrête pas. Bien au fond, au fond…
D’un coup de hanche, Marie propulsa les vingt centimètres du dildo dans le vagin de sa maîtresse. Elle entama une série de va-et-vient lents et profonds. Marine soupirait chaque fois que le gode butait sur le col de l’utérus. Soudain, sous les assauts de Marie, Marine se perdit dans un orgasme démesuré.
— Aaaahhh ! Tu me fais jouir ! Je jouis ! Je jouiiisss…
La vague passée, Marie se retira et Marine s’écroula sur le ventre.
— Je n’ai jamais joui comme ça, mon amour, jamais, jamais…
Marie ôta sa ceinture, sa propre vulve était trempée.
— Alors à mon tour, chérie. J’ai trop envie de ta bouche.
Marine ne se le fit pas dire deux fois et approcha sa langue avec bonheur du sexe de sa maîtresse. Marie écarta largement les cuisses et posa ses deux mains sur les cheveux bruns. Elle se laissa retomber en arrière et ferma les yeux.
— Vas-y mon amour, bois, bois, bois à ma source autant que tu voudras.


La semaine fut mouvementée, on s’en doute. Formation professionnelle pendant la journée, communion des corps la nuit, juste quelques pauvres heures de sommeil pour récupérer… Quand Marine et Marie montèrent dans le train de retour, leurs traits étaient bien tirés.
Marine, assise à côté de son amie, lui prit la main.
— Tu sais, je ne voulais pas t’en parler avant, mais quand je vais rentrer à la maison, Quentin va vouloir… Enfin, tu vois ce que je veux dire.
— Il ne va pas te sauter dessus tout de même, surtout avec les enfants !
— Tu ne sais pas de quoi il est capable et les enfants sont chez mes parents encore pour la semaine.
Marie caressa la main de Marine et soupira.
— Adrien voudra la même chose, tu sais. Tant que nous sommes ensemble lui et moi, je ne peux pas me refuser, surtout après une semaine d’absence.
— Quelle connerie ! fit Marine, désabusée.
Le train arriva en gare de Vesoul.
— Appelle-moi demain, conclut Marie en déposant un baiser sur les lèvres de la jeune femme sous les yeux exorbités d’un passager outré.
— D’accord. Sortons maintenant, ils doivent nous attendre.

*-*

Quentin semblait bien disposé. Il avait lui-même installé la valise de sa femme dans le coffre de la voiture et l’avait ressortie pour la rentrer dans la maison. Le ménage avait été fait et la cuisine rangée.
— Ce soir, j’ai commandé un menu traiteur. Ça t’évitera de faire la cuisine, indiqua-t-il à Marine.
— Merci, répondit-elle. La semaine fut très fatigante.
« J’ai compris que je vais passer à la casserole quand nous aurons fini », songea-t-elle à la suite.
Les prévisions de Marine furent justifiées. Lorsque Quentin lui proposa de venir se coucher, Marine comprit tout de suite.
— J’arrive, je vais faire un brin de toilette, fit-elle, résignée.

Elle sortit de la salle de bains nue et se présenta dans la chambre où Quentin était déjà allongé sur le lit. La lumière des lampes de chevet était diffuse, mais suffisante. Quentin, nu également, entretenait une érection en se masturbant. Son regard se porta sur l’entrejambe de sa femme. Le ton changea subitement et la colère s’empara de lui.
— Viens-là toi ! ordonna-t-il en lâchant sa bite.
Marine fut effrayée par ce comportement inattendu et se souvint soudain qu’elle avait épilé ses poils pubiens. Elle s’approcha à petits pas. Quentin plaqua sa main entre les cuisses de Marine.
— Pourquoi t’as plus de poils à la chatte ?
Marine hésita et répondit maladroitement.
— J’en avais assez, et puis Marie le fait aussi, elle est même épilée définitivement.
— Alors, parce que tu rencontres une salope qui fait un truc, toi tu fais la même chose ? Tu me prends pour un con ?
— Non, chéri…
Quentin l’interrompit et la saisit par l’épaule brutalement.
— Je vais te dire ce que je crois. Les stages de formation comme ça, j’en ai connu aussi et chaque fois c’est « la grande fête du slip ». Donc t’as sucé et baisé comme une chienne et les mecs aiment bien les foufounes lisses. Alors ? Tu t’en es tapé combien ?
— Mais, je n’ai couché avec aucun homme ! répondit Marine avec force, car c’était la vérité stricto sensu.
Quentin repoussa son épouse et la lâcha.
— « C’est bon les pipes de la Marine ! », tu t’en souviens ? Eh bien ! moi, oui. T’aimes sucer, je le sais, alors combien de bites tu t’es foutues dans le gosier ? Une par soir ? Deux ? Et dans la chatte ? Plus ?
Marine se mit à pleurer.
— Dans le cul ? Non ! J’y crois pas ! T’es vraiment une pute dès que j’ai le dos tourné.
— Mais ce n’est pas vrai ! s’écria Marine en tapant du pied.
— Alors viens là et fous-toi à quatre pattes.
Comme un automate, Marine monta sur le lit et exécuta les ordres. Quentin se plaça derrière, se masturba quelques instants pour retrouver son érection perdue et enfila l’anus sans précautions.
— Aïe ! J’ai mal Quentin, tu me fais mal !
Le jeune homme la pénétra de toute la longueur de son membre viril et entama une série de va-et-vient rapides. À la longue, le sphincter et le rectum finirent par s’élargir suffisamment. La souffrance fut moins aigüe, mais restait présente. Quentin ahannait, Marine pleurait à chaudes larmes de désespoir. Elle serrait les dents jusqu’à l’orgasme de son mari décuplé par la violence verbale dont il avait fait preuve contre elle.
— Aaaahhh ! hurla-t-il en claquant violemment son ventre contre les fesses de sa femme. Je jouis ma salope !...

Quentin ressortit son membre flasque de l’anus béant et du sperme coula le long de la cuisse de Marine. Il se leva, fila dans la salle de bain et alla se coucher… sur le canapé du salon.
Toujours sanglotante, Marine s’allongea sur le côté, posa un doigt prudent sur son sphincter douloureux et finit par s’endormir.
Le lendemain, elle était seule, Quentin était sorti en randonnée dans le Jura avec des amis. Elle trouva le divan défait. À travers ses yeux rougis et ses cernes noirs, son regard présentait la force d’une décision irrévocable.

Elle s’empara de son téléphone portable et appela Marie.

*-*

Adrien attendait Marie sur le parking de la gare. Au loin, il aperçut Marine et Quentin monter dans leur véhicule quand Marie le toucha à l’épaule par-derrière. Il ne l’avait pas vue arriver. Surpris, il se retourna et faillit perdre l’équilibre.
— Ah ! Te voilà, articula-t-il d’une voix mal assurée.
Marie sut tout de suite que son mari avait bu. Il l’embrassa sur les lèvres, Adrien puait l’alcool. Marie désigna la voiture.
— C’est quoi cette bosse sur l’aile ?
Adrien parut gêné.
— Ben, je ne sais pas… Je l’ai retrouvée comme ça. Je l’avais garée sur le parking du supermarché…
Marie fit semblant de le croire.
— Bon, je prends le volant, si tu veux bien, déclara-t-elle, prudente.

Marie put se garer devant l’entrée de l’immeuble. Elle sortit elle-même sa valise du coffre, Adrien en était bien incapable. Quand elle passa la porte de l’appartement, une forte odeur de renfermé lui sauta au nez. Elle s’avança en écarquillant les yeux, ouvrant toutes les fenêtres sur son passage.
— C’est quoi ce bordel ? questionna Marie. Non, mais tu as vu comme c’est dégueulasse ici ?
Penaud, Adrien répliqua :
— Je vais faire le ménage, promis. Je devais le faire avant, mais je me suis endormi sur le canapé.
— Dis plutôt que tu as cuvé ce que tu as picolé, oui, fit la jeune femme en désignant une bouteille de whisky vide couchée à même le sol.
Adrien pleurnicha.
— Tu m’as manquée, tu sais… J’ai bu et je me suis branlé tous les soirs en pensant à toi. Si, si, je t’assure. S’il te plait, j’ai envie de baiser maintenant, pas toi ?
— Non, pas vraiment quand je te vois. D’ailleurs, je me demande même si tu en serais capable. Alcool et bandaison, ça va rarement ensemble.
Adrien tituba et s’affala dans un fauteuil. Il prit un air chafouin.
— Toi aussi hein, tu t’es branlée ? Dis-le-moi, ça m’excite de t’imaginer jouer de la mandoline.
— Rendors-toi. Tu n’es pas en état d’écouter ou de faire quoique ce soit.
Laissant son mari au salon, Marie gagna la chambre pour ranger quelques affaires dans la penderie. Machinalement, elle regarda le lit défait et s’approcha, suspicieuse…

Adrien s’était endormi sur le fauteuil. Il se réveilla brusquement en recevant un oreiller en pleine face.
— C’est quoi ce parfum de merde ? Et ces cheveux longs et bruns, ce sont les miens peut-être ?
Adrien ne commenta pas. Que pouvait-il répondre ?
En faisant semblant de pleurnicher, Marie poursuivit :
— « Je me suis branlé tous les soirs, gna gna gna… ».
Puis redevenant sérieuse :
— Y’a pas une pute ou deux qui t’aurait aidé par hasard ? Espèce de salopard. Quand je pense que j’ai failli avoir pitié de toi…
Adrien, se voyant démasqué, tenta maladroitement :
— Attends, je peux tout t’expliquer.
— Un autre jour ! répliqua Marie en claquant la porte d’entrée.

Sur le palier, elle appela l’ascenseur. Marie était forte, mais accusait néanmoins le coup. Adrien était vraiment trop instable, sans elle il ne faisait que des conneries et elle en avait plus qu’assez. Elle marcha longtemps le long de la rivière, puis loua une chambre dans un hôtel bon marché. Le lendemain, après le petit-déjeuner, elle décida de revenir chez elle.

À ce moment-là, son téléphone portable sonna. C’était Marine.

*-*

Quelques mois plus tard, Marine préparait le repas du soir. Julie et Romain faisaient leurs devoirs sagement dans leur chambre. Elle regarda par la fenêtre, il pleuvait à seaux. Une automobile s’arrêta au portail du jardin, le conducteur en sortit vivement pour l’ouvrir et remonta dans le véhicule à toute vitesse. La voiture redémarra pour stationner devant le garage, comme à son habitude. Marine sourit en entendant claquer la porte de la maison. Un grand bonheur se lisait dans ses yeux.
— Il fait froid et il pleut. Quel temps de chien !
Marie entra dans la cuisine et déposa un baiser sur les lèvres de Marine.
— Tu as été voir Adrien ? s’enquit cette dernière.
— Lui, je ne l’ai pas vu, mais j’ai vu son médecin. Il m’a dit que sa cure de désintoxication se passait bien.
— Tant mieux. Quentin vient chercher les enfants pour le week-end, tu sais que c’est son tour. Après, j’aurai tout le temps pour te réchauffer mon amour…
— Je n’espérais que ça, fit Marie en prenant sa femme dans les bras.

*-*

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Texte coquin : Marine et Marie
Histoire sexe : Une rose rouge
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