Marrakech

- Par l'auteur HDS Mibou -
Récit érotique écrit par Mibou [→ Accès à sa fiche auteur]
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Récit libertin : Marrakech Histoire érotique Publiée sur HDS le 15-05-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Marrakech
Chapitre 1
Nuages sur le palais des mille et un nuits

Le commandant de bord nous annonce l’arrivée imminente à Marrakech.
« Attachez vos ceintures. Relevez vos sièges et les tablettes face à vous. Pendant la phase d’atterrissage, ne quittez pas votre siège »
Les instructions sont claires et Marlène et moi obtempérons de bonnes grâces.

Bagages récupérés, nous nous dirigeons vers la sortie de l’aéroport de Manara-Marrakech où un homme tient une pancarte sur laquelle est inscrit : « Marlène – Paul ».
C’est pour nous.
Il nous emmène vers le Riad que nous avons réservé pour y passer 10 jours de vacances.

Il est magnifique, digne d’un palais des mille et une nuits et, tout ici respire la sérénité et la volupté. Nous sommes émerveillés par les coupoles ciselées, les murs de stuc sculptés constituant une véritable dentelle de pierre et les arcs polylobés au-dessus des portes. Magnifique.
Pour un peu, une danseuse du ventre viendrait nous charmer et affoler nos yeux que nous ne serions pas outre mesure surpris.

Située au premier étage, notre chambre est bordée d’un couloir qui surplombe un patio fleuri, qui exhale la fraîcheur, dont le toit de verdure laisse aux oiseaux l’occasion de rechercher quelques morceaux de nourriture dans un piaillement joyeux.
La chambre est fraîche et c’est heureux parce qu’il fait très chaud en cette fin d’après-midi de juin. Elle est vraiment splendide, lumineuse, chaleureuse, décorée de manière très délicate, munie d’un grand lit dévolu à l’amour. La salle de bain, superbe, est spacieuse et laisse place à une douche qui appelle aux jeux érotiques.

Un magnifique écrin pour y vivre notre amour et parvenir à concrétiser notre projet : avoir un enfant.


Marlène est très belle, grande, mince et naturellement élégante, ses cheveux auburn tombent sur ses épaules, ses seins en forme de pomme sont fermes et invitent aux caresses.
Au restaurant, tout en devisant en attendant le couscous, je ne peux m’empêcher de lui caresser la cuisse.
- Tu es belle et tellement désirable !
Elle roucoule de plaisir. Elle vient flatter mon entrejambe de son doigt fin.
- Tu es déjà bien en forme, coquin ! dit-elle en appuyant bien fort.
- Je n’arrête pas de bander depuis la descente d’avion : j’ai envie de toi, de t’aimer lui dis- je en passant la main sous sa jupe pour atteindre sa culotte.
- Déjà bien trempée dis donc en l’embrassant. Tu es une belle cachotière !
- Un peu de patience mon amoureux et tu seras peut-être récompensé. Sois sage…
- Tu me tortures mon amour.
Nous sommes interrompus par le serveur qui affiche un petit sourire sarcastique.
Une fois parti, Marlène, un peu rouge, me glisse dans l’oreille « Il a vu ta main sous ma jupe ! Honte … »
- Tant mieux, laisse-le rêver…
- Rhooo, tu ne veux tout de même pas m’offrir, pervers i
- T’inquiète : ils peuvent bien regarder mais cela s’arrête là ! Je ne te partage pas !

Nous dînons en vitesse et rejoignons rapidement notre chambre.
De son 1m74, elle me regarde avec une tendresse infinie.
Avec mon 1m85, je la toise en plongeant mes yeux dans les siens. Nos bouches se collent dans un baiser passionné.
Dans un jeu pervers, elle se jette sur le lit, se tortille, prend une pose lascive, se caresse les seins d’une main et de l’autre farfouille sous sa petite robe.
Je bande comme un âne, mes yeux sortent de leur orbite tant la scène est érotique.
Je m’approche d’elle, mais elle se défile, plonge de l’autre côté du lit et me provoque. Elle veut jouer, m’exciter.
Et cela fonctionne parfaitement.
J’ai une trique d’enfer, contourne le lit pour l’attraper, mais la garce esquive, se jette comme une féline vers l’autre bord, en souplesse. Petit à petit, le chemisier s’ouvre découvrant sa belle poitrine et elle le sait.
Cette fois, je saute par-dessus le lit, l’empoigne, l’enferme de mes bras et lui susurre dans l’oreille :
- Cette fois, tu ne m’échapperas pas. Tu vas déguster…
- Je n’attends que cela mon beau !

Nous nous embrassons langoureusement, amoureusement, nos langues jouant à la toupie.
Sa main descend sur mon bas-ventre et prend mon sexe déjà bien horizontal. Elle commence un va-et-vient lent, érotique à souhait, et je frissonne de plaisir. Les sensations sont indescriptibles, je plane…

Ma main droite empaume son sein gauche, le triture doucement, titille le téton durci.
Elle cesse le baiser pour gémir de plaisir.
- Oh oui, mon chéri, caresse mes seins, pince mes tétons plus fort, c’est bon….
Nous tombons sur le lit. De la main droite, je continue ma caresse et de la main gauche, je descends vers son entrejambe pour constater que son sexe est trempé. Je la caresse d’un mouvement lent, circulaire.
Elle se détache, descend la tête vers mon sexe érigé et l’engloutit.
- C’est doux, c’est bon mon amour, continue. Tu es la meilleure. Je t’aime tellement.
En même temps je me glisse au-dessus d’elle, accentue ma caresse sur la vulve, et finalement, introduit ma langue dans son chaudron dégoulinant de cyprine.
Nous nous retrouvons dans un 69 diabolique.
Nos gémissements sont de moins en moins discrets, nous haletons en cœur.
Après une demi-heure de ce régime, n’en pouvant plus, je me retourne.
Elle écarte les cuisses pour m’offrir ses trésors et je la pénètre.
Mon sexe coulisse facilement en elle tellement elle est humide et tout son vagin est brûlant de plaisir.
- Oui, oui, encore mon chéri… Plus fort, plus foooooooort….
Je n’en peux plus, je me répands en elle dans un rugissement de lion alors qu’elle jouit comme une reine.

Le premier round est terminé.

Nous restons couchés l’un à côté de l’autre, reprenant notre souffle, elle jouant avec mon sexe, moi en la caressant d’une main qui passe de son sein vers sa toison pubienne pour triturer doucement ses lèvres intimes. Retour vers le sein, redescente vers le sexe pour titiller le clitoris.
Un moment de douceur et de bonheur que nous vivons enlacés. Au bout d’une quinzaine de minutes, nous sommes prêts pour le second round.

Chère lectrice, cher lecteur, inutile de vous en dire plus, sachez que toutes les positions sont utilisées : missionnaire, levrette, le 69, la masturbation réciproque rapide ou lente pour plus d’érotisme, à l’exception de la sodomie qu’elle refuse.
Ce n’est que vers 3h00 du matin que le sommeil nous prend, blottis l’un contre l’autre, en cuiller, couchés sur le côté gauche, Paul derrière Marlène tenant son sein droit de la main droite alors que Marlène de sa main droite enserre le sexe aimé.


oooOOOooo

Après le petit déjeuner, nous partons visiter le jardin de Majorelle
Nous sommes accueillis par Karim, notre chauffeur, beau comme un éphèbe. Bien bâti, jeune, une gueule d’ange, une carrure de catcheur, des pectoraux proéminents, il paraît à la fois rassurant et doux.
Marlène est en arrêt, sourire béat.
- Dis donc lui dis-je à l’oreille je suis là !
Un peu gênée, sans rien dire, elle me gratifie d’un sourire ravageur dont elle sait qu’il est pour moi irrésistible.

La première partie de la journée est consacrée à la visite de ce jardin. Sous le signe de l’harmonie, la tendresse et la beauté, il a été conçu par Yves Saint Laurent, et est une ode à l’amour et à la sérénité. Il dégage un charme auquel nous ne restons pas insensibles et, main dans la main, nous déambulons dans les allées odorantes.

Doté d’une petite cafétéria, nous nous y arrêtons afin de déguster un thé à la menthe.
Je m’aperçois que Marlène, discrètement, ne cesse d’observer les environs. Je me doute qu’elle cherche Karim, ce qui finit par m’agacer un petit peu.
- Tu cherches notre chauffeur ?
- Pas spécialement, j’observe ce parc magnifique. Mais c’est vrai que Karim n’est jamais très loin à nous reluquer et je trouve cela dérangeant.
- Tu veux dire surtout qu’il te mate.
- Que vas-tu penser ? Cela me gêne d’être observée comme cela.
- Voilà qui est nouveau, tu aimes séduire et que les hommes te regardent. Et je suis certain que toi aussi, tu ne demandes pas mieux qu’il te mate.
- Non, non, franchement cela me gêne.
- Tu aimes être désirée, reconnais le. En même temps, il exécute son travail en essayant d’anticiper les désirs du client, dis-je d’un air pas du tout convaincu. Mais si tu le souhaites, je demanderai son remplacement dis-je perfidement.
- Non, non ça va, pas de problème dit-elle un peu agacée.
- Je m’en doutais dis-je rigolard…

Couplée à cette visite, est programmée une séance au hammam dont la version marocaine est composée de plusieurs chambres, la première à température ambiante, la suivante un peu plus chaude et ainsi de suite. Les pores se dilatent ce qui permet alors un nettoyage en profondeur de la peau.
Bain public, nous nous y retrouvons en maillot au demeurant très réduit pour Marlène.
Le préposé vient nous chercher, empoigne Marlène sans douceur, lui frotte le corps de haut en bas.
Sur le dos les chaires sont malaxées, les fesses triturées en soulevant son slip et en frottant avec vigueur ce postérieur alléchant. Elle trouve cela d’abord étonnant, ensuite très amusant, moi beaucoup moins.
La face avant, c’est pire : non seulement il lui frotte le cou, les épaules, soulève son soutien (enfin l’ensemble des ficelles qui lui sert de soutien) pour glisser la main entre les deux seins volumineux qui ne demandent qu’à quitter le nid. Les jambes sont massées, les cuisses caressées en ce compris l’intérieure de celles-ci en effleurant l’entrejambe.
Elle ne dit rien, sourit, trouve la situation cocasse alors que de mon côté je m’étrangle.

En retournant vers notre Riad, elle me dit avec un grand sourire câlin :
- C’était chouette ce décrassage, non ? dit-elle rieuse.
- C’est peu dire que j’ai peu apprécié le coup du soutien, des fesses ou encore des cuisses et abords, et encore moins le plaisir que tu sembles avoir pris.
- Ne sois pas jaloux mon amour. Tu as bien vu qu’il ne s’est rien passé d’extraordinaire.
- J’aurais bien voulu moi une masseuse aux seins nus.
- Dis donc petit vicieux…
- Et puis, je n’aime pas te voir être tripotée de la sorte. En plus notre guide n’arrange rien, lui dis-je tout bas dans l’oreille.
- Comment cela ?
- Il te mate toujours de plus en plus sans vergogne et tu lui souris béatement. Pour un chauffeur, il te chauffe bien. Je crains le pire.
- Allons me dit-elle dans un rire sonore, ne sois pas ridicule et fais-moi confiance.
Elle se fait câline et se blottit contre moi. Je marmonne un « j’essaie » inaudible.

Revenus au Riad, nous nous précipitons dans la chambre pour faire l’amour avec passion, moi excité par la séance de massage. Le hammam nous a détendu complètement et je dois avouer que la petite exhibition de Marlène m’a fait solidement bandé.

- Je vais te sodomiser, ton petit cinéma m’a bien excité !
- D’accord, mais sois doux me dit-elle un peu surprise, et prends ton temps. Tu sais que c’est la première fois.

Après avoir enduit son petit trou de crème, je l’ai pénétrée d’un doigt.
- Doucement me dit-elle
- Tu as mal ?
- Un peu
Je l’embrasse, la câline, la caresse, le doigt est maintenant accompagné d’un deuxième, puis un troisième. Petit à petit, elle apprécie, gémit sous la nouvelle sensation, soulève le bassin pour s’offrir un peu plus.
J’introduits mon sexe bien dur, lentement. Elle se cambre, s’offre à moi, je poursuis ma pénétration de plus en plus profondément, m’accrochant à ses hanches.
A présent, complètement en elle, j’ai les valseuses contre ses fesses.
J’attends quelques instants pour lui permettre de s’habituer à mon sexe.
Elle est détendue, semble apprécier.
- Tout va bien mon amour ?
- Oui, tu es doux, gros et chaud. C’est bon…
Je commence à limer.
- Oh oui, vas-y me dit-elle.
Encouragé, j’accélère mes allées et venues. Elle feule comme une chatte, son plaisir comme le mien s’accentuent.
- C’est divin, continue, plus fort.
Nos souffles deviennent très courts, nous haletons sous l’effort et la montée vers l’orgasme.
Puis soudain, j’explose et me répands à longs jets dans son fondement. La tête enfoncée dans l’oreiller elle crie sa jouissance, la voix étouffée.
- Oui, oui…..mon amour ! Ooooohhhh Karim, que c’est bon dit-elle dans un souffle à peine audible.

Je m’effondre sur elle, reprenant mon souffle pendant qu’elle s’étale sur le lit, s’abandonnant totalement à son bien-être.
Je suis submergé par le plaisir et j’ai l’esprit complètement anesthésié dans une béatitude totale. J’ai réalisé mon fantasme : prendre ma femme par derrière ! J’en rêvais tellement ....

Revenant de l’au-delà, il me semble avoir perçu le nom de Karim.
Non, j’ai dû rêver, ma jalousie me joue des tours, je l’aime tellement.
Arrête de te faire un film me dis-je et laisse toi aller à ton bonheur.

oooOOOooo

Le lendemain, nous partons passer la journée aux cascades d’Ouzoud.
Situées dans l’Atlas, ce sont des chutes de 110 mètres de haut, réparties en trois paliers. Spectaculaires, elles constituent un site recherché par les visiteurs pour sa fraîcheur, la baignade et les petits restaurants berbères.

Nous nous baladons en amoureux dans l’oued, sensibles au charme et au calme du lieu. Nous parcourons les boutiques artisanales, et complices, je lui offre un bijou, une croix berbère en argent.
Nous nous installons dans un des petits restaurants afin de déjeuner. Marlène aperçoit notre guide, l’appelle.
- Voulez-vous déjeuner avec nous ? lui demande-t-elle.
Je suis surpris de cette proposition et lui souffle dans l’oreille « tu aurais pu me demander mon avis ! » d’un ton sec.
- Je ne veux pas déranger, Madame.
- Il n’y a pas de dérangement ignorant ma remarque. Venez donc vous joindre à nous. Plus on est de fous, plus on rit !
- Alors, je veux bien dit-il avec un grand sourire.
- Après si vous le voulez, nous irons nous baigner. Cela vous tente ?
- Bien sûr Madame. Une baignade, c’est tellement rafraichissant !
Je ne suis vraiment pas heureux de cette initiative et Marlène s’en rend rapidement compte vu mon air fermé. Elle me lance un sourire charmeur, haussant les épaules.
Je ne lui réponds pas.
- Ne fais pas cette tête, me souffle-t-elle dans l’oreille. Sois sympa, ne le laissons pas seul dans son coin, cela me gêne.
- Ma présence ne te suffit plus ?
- Mais ne le prends pas comme cela, gros jaloux !
Rien n’y fait, elle a décidé.
Je grogne, me montre plutôt désagréable pendant le repas et ne participe que peu à la conversation.
Elle, me snobant, discute avec lui. Volubile, elle veut tout savoir : d’où il vient, quelle est sa situation familiale, son âge, s’il est marié, s’il a des frères, des sœurs. Bref, un interrogatoire en règle.
Elle le couve du regard, le déshabille des yeux. Je surprends au fond de ses prunelles le désir, cette envie de sexe. A l’évidence, elle en pince solidement pour lui.

Le déjeuner terminé, nous enfilons nos maillots (toujours aussi réduit pour Marlène) pour la baignade.
- Karim, dis-je, tu ne dois pas rester près de la voiture et en assurer la sécurité ?
- Ne vous inquiétez pas Monsieur, j’ai mes copains qui s’en chargent.
- Je vois, tu as tout prévu alors ? interrogeant des yeux ma chérie.

Karim ne saisit pas le double sens contrairement à Marlène qui me lance un regard noir.
Je tente d’attirer l’attention de ma belle pour lui signifier une fois encore mon courroux, mais sans résultat. Elle ne me voit pas ou ne veut pas me voir. J’enrage.

Dans l’eau, elle joue à nous éclabousser, avec des éclats de rire sonores, mais je n’ai pas le cœur à participer.
Ils jouent à présent à se pousser dans l’eau comme des ados et Karim ne se gêne pas pour serrer Marlène. Il l’attrape par la taille et la pousse dans l’eau, tombe sur elle et profite de l’aubaine pour frôler les seins de ma chérie. Il la retourne, la soulève par la taille, la laisse redescendre en frottant son corps contre le sien, le visage se nichant entre les seins.
Elle ne dit rien, ne se rebelle pas bien au contraire. Elle glousse de plaisir, en redemande, rit aux éclats.
Excédé et furieux, me sentant étranger à ce jeu érotique, je sors de l’eau manifestant ma réprobation. Je me rhabille et part prendre un café.
Elle ne s’aperçoit pas de ma disparition, prise par leur jeu de plus en plus sensuel.

Je bous de colère.

Au bout d’une heure, Marlène constate enfin mon absence. Elle m’appelle, me cherche, sort de l’eau, finit par me repérer, et me rejoint.
- Que se passe-t-il mon chéri ?
- Ton chéri c’est celui qui est à côté de toi. Je ne mérite plus ce nom.
- Mais ….
- Et toi Karim, ma femme te plaît ?
- Heu…
- Tu l’as bien pelotée et caressée. C’était bon ?
- Arrête me dit Marlène devenue rouge pivoine, complètement atterrée par ma réaction. Inutile de faire un esclandre. Ce n’étaient que des jeux.
- Jeux pas vraiment innocents. Inutile de me faire prendre des vessies pour des lanternes.
- Ta jalousie t’aveugle.
- Je ne suis pas aveugle, je suis en colère. J’ai vu ce que j’ai vu. Rentrons.

Le retour se passe dans un silence lourd. Karim reste coi. Le comble, c’est que Marlène est furieuse. De quoi ? De s’être laissée allée avec Karim ? De ma réaction qu’elle ne croyait pas possible ? De la tension sexuelle qu’elle ressent pour Karim et qu’elle ne peut assouvir ? Je me souviens du doute d’hier : avait-elle prononcé son nom ou ai- je vraiment rêvé ?

Arrivés dans notre chambre, ma colère éclate.
- Dis-moi tout de suite que tu veux coucher avec lui.
- Mais non, tu te fais des idées dit-elle sans grande conviction.
- Le nez dans tes nichons, ses mains baladeuses, sans doute un hasard !
- C’était dans les jeux, rien de plus.
- Arrête de me prendre pour un con. Il a fallu plus d’une heure pour t’apercevoir de mon absence.
- Dans le plaisir du jeu, je ne me suis pas rendu compte. Je suis désolée.
- Le plaisir du jeu ? Tu me prends pour un débile. La vérité est que je n’existais plus !
- Oh, excuse-moi de ne pas être à tes pieds tout le temps. Lâche-moi un peu !
- Très bien. Continue et, en ce qui me concerne, les vacances seront écourtées. Je te laisserai à ton bellâtre. Le mieux serait d’être honnête et de me le dire tout de suite.
Me sentant au bord de la rupture, Marlène m’enlace.
- Pardonne-moi si je t’ai fait du mal. Je voulais seulement m’amuser et cela me gênait de laisser ce garçon seul, sur le côté.
Je refuse le baiser, frustré qu’elle n’admette pas l’évidence. Elle soupire et part dans la salle de bain se préparer pour descendre dîner.

Le repas se passe dans la morosité. Elle tente en vain de l’égayer, mais je ne suis pas d’humeur à faire la moindre concession.
- Allons mon chéri, arrête de faire la gueule, ce n’est tout de même pas grave.
- Non, bien sûr, voir sa femme se faire peloter, se faire caresser sans vergogne et jouer très érotiquement en draguant de manière aussi flagrante et en montrant une telle envie de se faire sauter est parfaitement normal ! Ce n’est pas grave !
- Mais enfin, il ne s’est rien passé de terrible ! Ta jalousie t’égare !
- Arrête de nier l’évidence. Qu’avez-vous fait pendant une heure ? Baiser ?
- Cela suffit. Ta suspicion est choquante.

Nous revenons en chambre. Elle passe à l’attaque.

- Si tu voyais un problème, pourquoi ne pas intervenir ?
- Es-tu à ce point naïve ? J’ai beaucoup de mal à le croire.
- Que je sache, il ne m’a pas embrassée ni caressée ni pelotée
- Peut-être pas embrassée, mais caressée et pelotée…je ne le jurerais pas vu que je n’étais pas là pendant près d’une heure. Je ne crois pas un instant que tu ignorais mon absence. Cela t’a bien arrangé, tu en as sûrement profité.
- Et bien les absents ont tort. Je t’affirme qu’il n’y a eu ni embrassade, ni caresse, ni pelotage, encore moins pénétration de quel qu’ordre que ce soit. Tu divagues.
- Tu fais comme tu veux, mais je ne supporterai pas plus longtemps ce déni. Tu as envie de lui et je te connais : nous courons à la catastrophe !
- Mais mon amour, enfin… tu ne me fais pas confiance ?
- Après ce que j’ai vu et ton refus de prendre conscience, non !
- Rhoooo ! dit-elle vexée.

Je mets fin à ce dialogue de sourds et nous nous couchons sans un mot. Elle veut me câliner, se fait chatte mais je lui tourne le dos, je ne veux pas d’une réconciliation sur l’oreiller.
Derrière moi, j’entends des soupirs de dépit, peut-être d’incompréhension « Mon amour, s’il-te-plait… » Mais je reste de marbre.

Le matin, elle vient se lover contre moi. Je sens ses seins dans mon dos et sa main descendre doucement vers mon bas ventre.
Cette fois, je réponds à ses avances, l’embrasse, la caresse et lentement mais sûrement, nous faisons l’amour.
Après tout, il n’y a pas mort d’homme, inutile de gâcher notre plaisir.
A la fin de nos ébats, enlacés, elle me lance :
- Pardonne-moi mon chéri. Je me suis peut-être laissée aller trop loin dans ces jeux que je trouvais innocents. Je ne voulais pas te blesser.
- Pas peut-être, sûrement ! Tu devrais surtout faire attention à ton comportement. Je comprends ton envie de séduction mais tu finis par avoir une attitude très ambiguë. Arrête d’exciter notre chauffeur ! Et j’ai bien compris que tu le trouves à ton goût !
- Je dois reconnaître qu’il n’est pas mal mais je n’ai pas l’impression d’avoir cherché à l’allumer.
- Que ferais-tu de différent pour l’allumer ? Je ne te cache pas que cela m’inquiète alors que nous sommes venus avec un projet dans nos bagages. Ce n’est pas en batifolant ailleurs que nous allons concrétiser ce désir. Fais attention.
- Tu exagères, tu t’inquiètes pour rien et tu m’attristes en ne me faisant pas confiance. Mais, soit, c’est promis, je ferai attention me dit-elle avec un sourire un peu moqueur.

Je n’apprécie que très modérément ce sourire, pas convaincu qu’elle se rende vraiment compte. Le baiser que nous échangeons est plutôt froid, elle s’en aperçoit et pousse un soupir, déçue.

---ooo---


Une nouvelle excursion nous attend et surprise, ce n’est pas Karim qui nous sert de guide et de chauffeur. Il est remplacé par Samir, une homme au physique enveloppé, certes gentil mais pas aussi séduisant que son prédécesseur.
Je pousse un ouf de soulagement et Marlène me dit, l’œil ricaneur :
- Te voilà content ?
- J’avoue, lui dis-je. C’est toi ?
- Oui, j’ai demandé son remplacement.
- Je te remercie ma mie et cette fois, je lui roule une pelle langoureuse.
Elle finit par se détacher.
- Holà mon beau. La suite à ce soir… dit-elle en riant.

L’excursion nous amène dans le désert d’Agafay situé sur les premières hauteurs du Haut-Atlas. C’est un reg s’étendant sur plusieurs centaines d’hectares et qui inclut une oasis plantée d’oliviers, d’eucalyptus et de vignes et surnommée l’oasis enchantée.
Tout pour nous plaire.
Dans un cadre chaud mais idyllique, nous nous promenons bras dessus bras dessous, plus amoureux que jamais.
L’incident de la baignade est oublié.

Au retour de notre escapade, nous apercevons un couple installé dans le patio du Riad, occupé à déguster un thé à la menthe.
- Solange !
- Marlène !
Elles tombent dans les bras l’une de l’autre.
- Voilà des lunes que nous ne nous sommes pas vues ! Quel hasard extraordinaire !
- Tu reconnais bien sûr Pierre ? dit Solange.
- Oui, bien entendu. Chéri, je te présente Solange dont je t’ai déjà parlé, et Pierre, son mari.
Marlène m’a en effet raconté qu’elle avait pendant ses études à la fac fait partie d’un groupe avec qui elle avait fait comme on dit « les 400 coups ». Il y avait cinq filles, dont Solange, et quatre mecs, dont Pierre.
J’avais bien compris que sa vie estudiantine de l’époque avait été quelque peu débridée, en particulier du côté sexe, mais je n’ai pas cherché à approfondir. Après tout, c’était sa vie et moi-même j’ai eu une vie estudiantine « chargée ».
- Oui en effet, tu m’en as déjà parlé.
Je colle un bisou sur chaque joue de Solange et serre vigoureusement la main de Pierre.

Nous prenons le thé ensemble.
- Nous nous sommes bien amusés. Epoque bénie, d’insouciance et d’aventures affirme Marlène.
- En effet dit Pierre, vous n’étiez pas les dernières à lever les mecs puis à les tourner en bourrique !
- Nous étions jeunes dit Solange et vous les mecs étiez comme le loup de Tex Avery : la gueule ouverte, la langue pendue et les yeux exorbités devant les nanas !
- Dites les hommes, nous allons Solange et moi nous faire belle pour le repas. Nous vous laissons entre vous pour que vous puissiez faire plus ample connaissance.
J’acquiesce en lançant un baiser à ma dulcinée. Pierre de son côté, a un sourire entendu et complice que je ne comprends pas.


Nous devisons gentiment, apprenons à nous connaître. Sans raison, je ne développe pas une sympathie particulière pour Pierre. Un mec sûr de lui, arrogant, conscient d’être beau gosse, il me regarde d’un air très condescendant.

Au bout d’une heure, je me lève pour aller voir où restent nos femmes. Pierre m’arrête.
- Laisse-les, elles se retrouvent et ont certainement besoin de se raconter leurs petits secrets de femmes.
Je me réinstalle dans mon siège.
- Je ne comprends pas qu’elles ne se soient pas contactées auparavant dis-je suspicieux.
- Nous avons quitté Paris pendant trois ans à cause de mon boulot. Elle m’a suivi et nous avons fini par nous marier.
- Solange et toi étiez déjà ensemble à la fac ?
- Non, Solange était trop « papillon » à l’époque comme elles toutes d’ailleurs. Je suppose que tu sais que Solange et elle ont eu une relation saphique. Cela ne les empêchait pas d’être très courtisées et nombreux étaient les mecs qui auraient voulu partager leur lit, moi y compris.
- Ah …
- Rassure-toi, je n’ai jamais eu la chance de coucher avec Marlène.
- Dois-je comprendre que tu serais toujours demandeur ?
- Qui ne le serait pas ? Ta femme est magnifique et j’en connais plus d’un qui aujourd’hui encore lui ferait plus que des yeux doux.
- Des femmes aussi ?
- Oh oui, certainement. Je suis certain que la mienne fait partie du lot.
- Dis donc, vous m’avez l’air plutôt délurés.
- Je dirais plutôt ouverts, et je parierais que leur absence a dû être mise à profit pour se « retrouver » si tu vois ce que je veux dire.
- Je vois très bien dis-je d’un ton glacial, pas rassuré.

Ma femme me trompe avec une autre femme ? Je n’ose y croire….

Enfin, les voilà.
Elles sont magnifiques mais quelque chose a changé dans les regards.
Marlène a les yeux un peu vitreux et Solange donne l’impression d’être shootée. Elles ont l’air heureuses, les sourires sont éclatants, même un peu béats.
- Tout va bien ? dis-je un peu sèchement.
- Pas de problème disent-elles en chœur.
- Vous êtes magnifiques. Pour un peu je vous épouserais toutes les deux dit Pierre croyant sans doute être drôle.
- Vous en avez mis du temps ?
- Un peu, dit Marlène. Nous avions tant de choses à faire dit-elle d’un air coquin.
Je tique mais ne dit rien.
- Je vais vite me changer et me rafraichir et nous pouvons passer à table, dis-je.
- Moi aussi, dit Pierre.

Un quart d’heure suffit et je propose d’aller se balader et manger un morceau sur la célèbre place Jamaa - el-Fna.
Située à quelques encablures de notre Riad, nous cheminons, les femmes bras dessus bras dessous et moi derrière, en compagnie de Pierre.
Nos femmes se parlent de façon extrêmement rapprochée, on les devine complices et les rires seuls peuvent être entendus. Les mecs, eux, ne disent rien.
Je suis tendu et pas de la bonne manière.
J’ai les tripes en bouillie. Le Maroc ne me convient décidément pas….

Arrivés sur la place, il y règne une atmosphère détendue et nous déambulons entre les échoppes.
Les charmeurs de serpent, les jongleurs, les dresseurs de singe nous amusent.
Nous nous installons à l’une des nombreuses tables pour y déguster des brochettes d’agneau qui, ma foi, sont plutôt succulentes baignant dans cette ambiance joyeuse.
Je savoure ces moments délicieux et satisfait de voir aussi ma chérie tellement heureuse, tellement solaire.

Après deux heures, nous décidons de retourner au Riad.

Au lit, je ne fais aucune allusion ni commentaire. Je ne pose aucune question bien que ce ne soit pas l’envie qui me manque.
Je suis bien avec Marlène, et nous faisons l’amour avec tendresse et engagement. Elle est particulièrement déchainée et j’ai un peu de mal à assumer. L’effet Solange ?
Elle se donne sans réserve, se fait chienne. Elle caresse, suce, tire mon sexe comme on tète un sein. Je la couve, la lèche, la pénètre en douceur puis avec plus de vigueur voire de brutalité mais refuse la sodomie.
Je suis un peu vexé mais heureux de la voir crier son plaisir.

Les avis des lecteurs

A suivre pour savoir comment ça va évoluer.

Histoire Erotique
Merci

Le pseudo était Bichou

Histoire Erotique
Bonjour pouvez vous mettre votre ancien pseudo pour qu'on puisse voir vos autres récits merci

Merci pour vos commentaires.
Le changement de pseudo est simplement dû à l'oubli du mot de passe...
La suite arrive très vite.

Histoire Libertine
Pourquoi avoir changé de pseudo et à quand la suite ?

Histoire Libertine
L’histoire va partir en couille. Ça me fait pitié pour le mari.
Je me demande si la femme n’a pas fait exprès de venir au Maroc pour se retrouver face au couple.

La femme est bien partie pour être 1 sacrée pouf.

1 mari aimant comme ça se fait bichonner et non prendre pour 1 con.

Vivement la suite.

La chipie

Histoire Erotique
Ça me rappelle une autre histoire, avec un échange décidé par les femmes pour une nuit et seulement une nuit....et qui finit mal pour notre couple amoureux



Texte coquin : Marrakech
Histoire sexe : Une rose rouge
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