Marrakech 6
Récit érotique écrit par Mibou [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-06-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Marrakech 6
Heureux qui comme Ulysse
Résumé – Paul a l’esprit torturé entre Marlène, sa femme légitime, et Charlotte, celle avec qui il a eu l’occasion de voyager dans le désert. En revenant chez lui pour retrouver Marlène, il tombe sur une orgie. Il refuse de participer et se retire avant de provoquer une discussion décisive : pardonner ou la quitter définitivement ?
oooOOOooo
Ma nuit a été mouvementée, ponctuée de cauchemars, de visions de pyramides humaines, de ma femme prise par plusieurs individus. J’en sue, je tremble, j’essaie de me raisonner, je tente de comprendre.
Pendant le petit déjeuner très léger que je prends, mes pensées vagabondent.
Déjà, à Marrakech, la foudre m’était tombée sur la tête. J’ai eu beaucoup de mal à m’en remettre car j’aime Marlène.
Et comme beaucoup d’hommes sans doute, en raison de cet amour irrationnel, je suis prêt à passer l’éponge et à reprendre une vie commune. Bien souvent, devant nos femmes, nous sommes bien faibles, voire un peu lâches.
Revenu chez nous avec l’intention de lui pardonner et de repartir d’un bon pied, je me suis retrouvé en plein cauchemar.
J’avais déjà avalé la première incartade, me disant qu’il s’agissait d’un dérapage, mais là je suis un cocu permanent ! Toutes ces pétasses et ces cocufieurs chez moi ! Marlène a bien réussi son coup : se faire baiser et bien rire de moi !
Je ne serais pas surpris qu’elle souhaite me voir participer à ses soirées de débauche. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis et par amour pour elle, j’aurais sans doute été prêt à beaucoup. Mais elle n’a rien dit.
Mais là, quel mépris ! quelle gifle !
Est-elle devenue à ce point nymphomane qu’elle n’a pu s’empêcher d’organiser une partouze chez nous ? J’en pleure de rage et cette humiliation renouvelée est l’enterrement de mon amour pour elle et de notre mariage.
Une explication est bienvenue, surtout pour mon égo car il n’y a que peu chances de retour en arrière, la fréquence de la trahison est sans doute rédhibitoire.
Le visage serein de Charlotte me passe devant les yeux. Apparition ô combien apaisante, tendre. Je lui souris.
Pendant tout notre voyage au milieu de désert, la tentation a été forte et j’ai espéré la connaitre plus intimement, mais jamais elle n’a laissé paraître la moindre faille.
Je sais aujourd’hui que les sentiments sont partagés.
La preuve en est ces baisers, doux et sincères.
Mais sa morale et sa droiture, malgré les baisers échangés, l’ont détournées de moi. Elle m’a planté au milieu du vestibule. Quelle frustration ! Et quelle injustice !
Les bips de mon téléphone m’annoncent l’arrivée de nouveaux messages. De la même nature que ceux d’hier, c’est un déferlement de « pardon » de « je t’aime » de « il faut que nous discutions » et « laisse- moi une chance ».
Je ne réponds pas.
Toute la journée, je déambule dans les rues commerçantes, observant ces femmes et ces hommes qui, main dans la main, achètent et se font plaisir. Un bonheur simple lorsque l’on veut bien le partager.
Je rumine, m’interroge.
Le soir, je vais dîner dans un petit restaurant italien. J’entends la chanson de Georges Brassens.
Heureux qui comme Ulysse
A fait un beau voyage
Heureux qui comme Ulysse
A vu cent paysages
Et puis a retrouvé
Après maintes traversées
Le pays des vertes vallées
Me reviennent en tête les images du désastre de Marrakech, le flirt avec Karim qui, sans doute a été plus qu’un simple rapprochement. L’arrivée inopinée dans notre appartement, l’amas de corps nus, les gémissements et par-dessus tout, Marlène chevauchée, offerte les jambes bien écartées pour faciliter l’intrusion.
Je frémis de rage et d’humiliation.
Ma décision est prise. Je vais signifier à Marlène la fin de notre histoire, je vais demander le divorce qu’elle a intérêt à accepter. Je ne lui veux pas de mal, mais si elle refuse, elle risque de le payer très cher, je ne lui ferai aucun cadeau.
Je lui envoie un message, je me rendrai à l’appartement demain à 15H00, c’est dimanche elle sera là. Accompagnée ?
Je contacte ensuite Charlotte et lui demande si nous pouvons nous rencontrer demain vers 19H00. Nous partagerons un dîner, j’ai des choses à lui raconter.
Je reçois rapidement une réponse positive de Charlotte, heureuse mais étonnée.
- Bonjour Paul. Quelle belle surprise ! Je serais heureuse de dîner avec toi demain. Tu suscites ma curiosité : tu as des choses à dire ?
- Oui et j’espère que tu en seras ravie.
- Il s’agit de ta femme ?
- Oui. Les choses sont loin d’être réglées. Nous en parlerons.
- Cela me fait vraiment plaisir de te voir. Mais je veux être claire : il n’y aura rien de plus entre nous tant que ta femme sera dans le parcours.
- Je sais, j’en suis conscient.
- Comprenons-nous bien. Je ne veux faire aucune pression mais je refuse d’être celle qui volera le mari d’une autre, je te l’ai déjà dit.
- Je me le rappelle et c’est tout à ton honneur.
- Parfait. Puisque tout est clair, je t’attends avec impatience. Je t’embrasse tendrement.
Je pose mon téléphone, le sourire aux lèvres. Il faut que je me concentre sur ce que je peux sauver plutôt que les morceaux que j’ai perdu en cours de route.
oooOOOooo
Il est 15H00, je pénètre dans l’appartement.
Il a été nettoyé des excès de la veille, verres, bouteilles, déchets divers ont disparu. Je vois Marlène, affalée dans le sofa, les yeux rougis, le teint blafard.
- Mon chéri…
- Ne m’appelle plus comme cela, je ne suis plus ton chéri, seulement le cocu qui fait rire. Je l’ai encore entendu hier soir.
- Pardon pour tout cela. Pierre n’a pas été bien malin.
- Ce mec n’a qu’une queue au milieu du front et rien dans la tête.
- Ne sois pas vulgaire et…
- Il suffit. Je ne suis pas ici pour recevoir des leçons de ta part.
- Paul, laisse-moi te dire…
- Dis-moi, nous n’étions pas bien tous les deux ? On voulait un enfant, tu te rappelles ? Je ne te suffis pas, plus ? Tu ne prends plus de plaisir avec moi ? Explique-toi ! Pourquoi tu nous fais ça ?
- ….
- Je suis dans un cauchemar, j’hallucine. En fait, j’ai épousé une putain de salope, dis-je dans un accès de colère.
Marlène éclate en sanglots.
- Pardon, pardon…
- Comment veux-tu que je te pardonne ? Me faire cocu de cette manière ! Quelle trahison ! Qu’ai-je fait pour que tu m’infliges un tel châtiment ?
- Excuse-moi, je ne voulais pas te faire de mal.
- Moi qui te faisais une confiance absolue.
- Laisse-moi t’expliquer, si tu consens à m’écouter sans m’interrompre.
- Je t’écoute, mais je ne suis pas certain que cela vaille la peine. Quelle salade vas-tu m’inventer, dis-je sarcastique.
- A la fac, ce que je ne t’ai pas raconté, j’ai eu une vie sexuelle débordante. J’y ai non seulement appris le droit, mais aussi le sexe et, j’y ai tellement pris goût que je ne peux plus m’en passer.
- Etrange, parce que durant nos quatre années de mariage tu ne m’as pas semblé particulièrement attirée.
- Après t’avoir rencontré, je me suis calmée et nos rapports ont été suffisamment harmonieux, nombreux et m’ont apporté tellement de joie et de bonheur que j’ai cru que j’étais redevenue « normale » (dit-elle en faisant des crochets des doigts). Mais le retour de mes amis de jeunesse a réveillé mon démon.
- Depuis quand sont-ils revenus dans la course ?
- Seulement quelques semaines avant nos vacances, mais cela a suffi pour que mes envies réapparaissent. C’est vite devenu un besoin, une obsession.
- Et cette obsession t’a poussée à baiser avec Karim à la cascade au risque de vous faire surprendre ?
- Oui.
- Tu admets donc que tu m’as menti à ce sujet ?
- Oui.
- La venue de tes amis à Marrakech ne doit rien au hasard n’est-ce-pas ?
- Non, en effet, c’est moi qui leur ai proposé de venir.
- Et vous avez sciemment organisé cette partie à quatre ?
- Oui, Solange me l’a proposé et a tout planifié. J’ai attendu que tu sois endormi pour les rejoindre. Je suis désolée.
- Tes amis ont bien ri, je n’en doute pas. Tu t’es bien moquée de moi.
- Ce n’était pas le but, crois-moi.
- Et Karim ?
- Invité par Solange.
Même si mes doutes ne font que se confirmer, j’ai du mal à encaisser. Elle s’en rend compte et tente de s’excuser.
- Je suis vraiment désolée, je ne voulais pas te faire souffrir, je ne voulais pas te blesser. Tu dois me croire.
- C’est raté en tout cas. Et lorsque tes envies se sont faites plus prégnantes, tu n’as pas pensé à m’en parler ? A venir discuter ?
- Je n’ai pas osé, je craignais que tu le prennes mal.
- Tu crois vraiment que je suis coincé à ce point ? Nous n’en n’avons jamais discuté. Tu ne m’as pas fait confiance.
- J’aurais dû, mais j’ai eu peur de te perdre. Je t’aime tellement….
- Je ne m’en suis pas aperçu, vraiment. J’ai en tête tes gémissements et cette façon de te donner à tes multiples amants…
- Je suis désolée de t’avoir infligé ce spectacle, je m’en veux terriblement.
- Tu peux l’être car maintenant, tu m’as vraiment perdu.
- Non, je t’en prie, pardonne-moi. Recommençons à zéro.
- Tu m’as trompé, trahi sans vergogne, et pas qu’une seule fois. A peine le dos tourné, tu as recommencé. Tu as franchi une limite impardonnable, tu recommenceras. Je ne te fais plus confiance.
- Je t’en supplie, donne-moi une chance dit-elle dans un torrent de larmes.
- Trop tard pour le pardon, il fallait y penser avant. Tu as oublié nos quatre années de bonheur, tu as tout jeté à la poubelle, comme un vieux chiffon. Dommage.
- Non Paul, s’il te plaît, je ne voulais pas cela.
- Nous allons divorcer. Je ne te veux aucun mal et je souhaite que ce soit un divorce par consentement mutuel. Inutile de nous déchirer.
- Mais je ne veux pas divorcer. Je t’aime trop, je ne pourrais pas me passer de toi.
- Je suis désolé à mon tour mais l’amour que j’avais pour toi a été détruit dans les images que j’ai vues, les bruits que j’ai entendus. Tu n’avais pas l’air de penser à moi, bien au contraire : tu m’as totalement oublié.
- Je t’ai toujours aimé Paul, n’en doute pas.
- Je te l’ai dit, la confiance est rompue. Tu as ouvert la boîte de Pandore, tu m’as trompé et tu recommenceras. Je ne le supporterai pas. Nous divorcerons donc. Comme le dit Gainsbourg, je suis venu te dire que je m’en vais et tes larmes n’y pourront rien changer.
- Non, Paul, noooooon…
- Retourne à tes amants, tes maitresses et tes frasques. Tu es maintenant libre comme l’air.
Je me suis levé, ai jeté quelques affaires dans une valise. Revenu au salon, je la vois décomposée.
- Accepte le divorce par consentement mutuel, tout ira plus vite et sans heurt. A l’inverse s’il le faut, le ou la juge appréciera les vidéos de tes exploits. Nous nous reverrons au tribunal.
Sans un regard, je quitte l’appartement, le cœur déchiré mais avec l’impression d’un poids sur les épaules en moins.
Je récupère ma voiture et file vers le domicile de Charlotte.
Je verse une larme sur notre histoire détruite. Quel gâchis.
Je me tourne vers l’avenir : Charlotte.
Le désert…
Avec le soleil et le vent
Avec la pluie et le beau temps
On vivait bien contents
Quand un ami fait le bonheur
Qu’elle est belle la liberté, la liberté.
Je sonne.
- Entre, c’est au deuxième gauche.
L’ouvre porte est actionné et je prends l’ascenseur.
Elle m’attend sur le palier, et sans dire un mot, m’embrasse à pleine bouche.
Je lui rends son baiser.
- Je viens d’annoncer à Marlène que j’entame une procédure de divorce.
- Ta décision a-t-elle quelque chose à voir avec nous ?
- Pas vraiment. En rentrant vendredi soir, je suis tombé sur une partouze. L’horreur !
- Viens avec moi, je vais te consoler.
Elle m’entraine à l’intérieur, ferme la porte de l’appartement, retire ma veste. Sans un mot, me regarde droit dans les yeux, ôte mon pull, déboutonne ma chemise, retire ma ceinture.
- Je vais te donner maintenant ce que tu attends depuis longtemps, je le sais.
- Dis-moi que tu m’aimes.
- Oui, je t’aime. Viens « marions-nous » !
Je retire son peignoir de soie, fais passer par-dessus la tête sa robe de nuit.
Elle est nue au milieu de son salon.
Je suis en boxer.
Elle m’entraîne vers sa chambre garnie d’un grand lit sur lequel nous nous jetons, enlacés.
Nous nous embrassons langoureusement, nos langues vibrant au même rythme que nos cœurs.
Je lui caresse un sein, le palpe avec douceur, joue avec le téton qui durcit vite.
Elle saisit mon sexe dressé.
- Fais-moi l’amour, maintenant.
- J’en ai tellement rêve lui dis-je.
Elle ouvre les jambes, je m’installe entre ses cuisses et doucement, la pénètre. Elle feule comme une lionne, me plante ses griffes dans le dos.
Mon sexe entre en elle, les parois de son vagin enserrent mon appendice et j’ai une sensation de bien-être. Je plane.
Elle jette ses jambes autour de ma taille comme si j’allais la quitter.
Je commence à exercer des mouvements, d’abord lents, puis de plus en plus rapides et de plus en plus amples.
Son bassin vient à la rencontre du mieux, elle se colle encore plus contre moi pour permettre une pénétration plus profonde.
Et le va-et-vient s’intensifie.
- Oh oui, oui, encore, plus vite, plus fort.
Mes mouvements deviennent plus saccadés, plus brutaux, plus virils.
- Vas-y, encore plus fort, je ne suis pas en sucre. Défonce-moi, aime-moi.
Pendant de longues minutes, mon sexe entre et sort du sien. Elle crie sa joie, se tortille, griffe mes épaules, agrippe mes fesses.
De mes mains, je la tiens par les épaules afin d’accentuer les mouvements de va-et-vient.
Et puis, tout à coup, elle hurle sa jouissance, se tend. Alors, je me répands en elle en jets puissants, saccadés et longs.
- Je te sens, te reçois. Je t’aime.
- Je t’aime aussi en l’embrassant vigoureusement.
Nous nous serrons l’un dans l’autre, l’un contre l’autre pour ne faire qu’un.
Puis, l’orgasme puissant passé, je me couche le long de son flanc, la regarde avec amour et fierté.
- Merci de ce moment merveilleux lui dis-je.
- Merci à toi aussi me dit-elle.
- Je me considère à présent comme libre puisque j’ai annoncé à ma femme que je voulais divorcer.
- Raconte-moi.
- En rentrant vendredi soir, je suis tombé sur une partie fine organisée par ma future ex-femme. Une dizaine de personnes étaient occupés à baiser et Marlène n’était pas la dernière. Ses chers amis ont bien ri de ma situation de cocu. J’ai donc quitté les lieux immédiatement.
- Tu aurais dû venir chez moi.
- Venir chez toi c’est rompre définitivement avec elle, sans retour possible. Or, je voulais bien réfléchir. Et puis je n’aurais pas été un compagnon agréable tellement j’étais en colère.
- Où es-tu allé ?
- Dans un petit hôtel. Après réflexion, j’ai voulu la voir, écouter ses explications et surtout lui signifier ma décision. C’est une question d’honnêteté.
- Je te reconnais bien là. Et tu l’as revue ?
- Oui, cette après-midi. Elle m’a donné une explication qui renforce ma décision. Je lui ai donc signifié ma volonté de divorcer.
- Et maintenant ?
- Si tu veux de moi, je pourrais peut-être te servir de compagnon. Et dès que nos divorces respectifs seront derrière nous, nous pourrions nous marier. Qu’en penses-tu ? Veux-tu m’épouser ?
Elle me regarde intensément, me transperce de ses yeux gris qui s’humidifient.
- Oui, mon amour. Plus que jamais, oui !
Nous nous sommes jetés l’un sur l’autre et avons passionnément refait l’amour.
Notre nuit a été courte mais intense.
Le matin, j’ai averti mon employeur d’un allongement de mes vacances de deux jours, n’ayant pas le courage de reprendre le boulot.
Prendre un avocat, lancer la procédure de divorce et faire l’amour avec Charlotte ont été mes principales activités de ces deux jours.
Une seconde lune de miel a commencé sauf que notre voyage de noces a été anticipé….
EPILOGUE
Marlène a fini par accepter le divorce et a compris que le consentement mutuel était la meilleure solution.
Six mois après, nous étions divorcé, je lui laisse l’appartement n’ayant aucun désir d’y retourner.
Charlotte, de son côté, a également obtenu le jugement de divorce d’avec son ex.
Nous nous sommes mariés trois mois après.
Un an plus tard, un garçon est venu égayer notre couple. Il a été suivi par une petite fille 15 mois plus tard.
Nous sommes retournés dans le désert montrer à nos enfants sa beauté et son message.
Par hasard, j’ai revu Marlène à l’occasion d’une fête d’entreprise. Toujours aussi belle, elle était accompagnée d’un mec plus gigolo que mari. Je ne lui ai pas posé la question lorsque nous nous sommes salués.
Elle a réitéré ses regrets et je lui ai opposé que je n’en avais aucun, considérant qu’un mal a été remplacé par un bien.
Elle a été vexée et nous nous sommes séparés courtoisement mais froidement.
Résumé – Paul a l’esprit torturé entre Marlène, sa femme légitime, et Charlotte, celle avec qui il a eu l’occasion de voyager dans le désert. En revenant chez lui pour retrouver Marlène, il tombe sur une orgie. Il refuse de participer et se retire avant de provoquer une discussion décisive : pardonner ou la quitter définitivement ?
oooOOOooo
Ma nuit a été mouvementée, ponctuée de cauchemars, de visions de pyramides humaines, de ma femme prise par plusieurs individus. J’en sue, je tremble, j’essaie de me raisonner, je tente de comprendre.
Pendant le petit déjeuner très léger que je prends, mes pensées vagabondent.
Déjà, à Marrakech, la foudre m’était tombée sur la tête. J’ai eu beaucoup de mal à m’en remettre car j’aime Marlène.
Et comme beaucoup d’hommes sans doute, en raison de cet amour irrationnel, je suis prêt à passer l’éponge et à reprendre une vie commune. Bien souvent, devant nos femmes, nous sommes bien faibles, voire un peu lâches.
Revenu chez nous avec l’intention de lui pardonner et de repartir d’un bon pied, je me suis retrouvé en plein cauchemar.
J’avais déjà avalé la première incartade, me disant qu’il s’agissait d’un dérapage, mais là je suis un cocu permanent ! Toutes ces pétasses et ces cocufieurs chez moi ! Marlène a bien réussi son coup : se faire baiser et bien rire de moi !
Je ne serais pas surpris qu’elle souhaite me voir participer à ses soirées de débauche. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis et par amour pour elle, j’aurais sans doute été prêt à beaucoup. Mais elle n’a rien dit.
Mais là, quel mépris ! quelle gifle !
Est-elle devenue à ce point nymphomane qu’elle n’a pu s’empêcher d’organiser une partouze chez nous ? J’en pleure de rage et cette humiliation renouvelée est l’enterrement de mon amour pour elle et de notre mariage.
Une explication est bienvenue, surtout pour mon égo car il n’y a que peu chances de retour en arrière, la fréquence de la trahison est sans doute rédhibitoire.
Le visage serein de Charlotte me passe devant les yeux. Apparition ô combien apaisante, tendre. Je lui souris.
Pendant tout notre voyage au milieu de désert, la tentation a été forte et j’ai espéré la connaitre plus intimement, mais jamais elle n’a laissé paraître la moindre faille.
Je sais aujourd’hui que les sentiments sont partagés.
La preuve en est ces baisers, doux et sincères.
Mais sa morale et sa droiture, malgré les baisers échangés, l’ont détournées de moi. Elle m’a planté au milieu du vestibule. Quelle frustration ! Et quelle injustice !
Les bips de mon téléphone m’annoncent l’arrivée de nouveaux messages. De la même nature que ceux d’hier, c’est un déferlement de « pardon » de « je t’aime » de « il faut que nous discutions » et « laisse- moi une chance ».
Je ne réponds pas.
Toute la journée, je déambule dans les rues commerçantes, observant ces femmes et ces hommes qui, main dans la main, achètent et se font plaisir. Un bonheur simple lorsque l’on veut bien le partager.
Je rumine, m’interroge.
Le soir, je vais dîner dans un petit restaurant italien. J’entends la chanson de Georges Brassens.
Heureux qui comme Ulysse
A fait un beau voyage
Heureux qui comme Ulysse
A vu cent paysages
Et puis a retrouvé
Après maintes traversées
Le pays des vertes vallées
Me reviennent en tête les images du désastre de Marrakech, le flirt avec Karim qui, sans doute a été plus qu’un simple rapprochement. L’arrivée inopinée dans notre appartement, l’amas de corps nus, les gémissements et par-dessus tout, Marlène chevauchée, offerte les jambes bien écartées pour faciliter l’intrusion.
Je frémis de rage et d’humiliation.
Ma décision est prise. Je vais signifier à Marlène la fin de notre histoire, je vais demander le divorce qu’elle a intérêt à accepter. Je ne lui veux pas de mal, mais si elle refuse, elle risque de le payer très cher, je ne lui ferai aucun cadeau.
Je lui envoie un message, je me rendrai à l’appartement demain à 15H00, c’est dimanche elle sera là. Accompagnée ?
Je contacte ensuite Charlotte et lui demande si nous pouvons nous rencontrer demain vers 19H00. Nous partagerons un dîner, j’ai des choses à lui raconter.
Je reçois rapidement une réponse positive de Charlotte, heureuse mais étonnée.
- Bonjour Paul. Quelle belle surprise ! Je serais heureuse de dîner avec toi demain. Tu suscites ma curiosité : tu as des choses à dire ?
- Oui et j’espère que tu en seras ravie.
- Il s’agit de ta femme ?
- Oui. Les choses sont loin d’être réglées. Nous en parlerons.
- Cela me fait vraiment plaisir de te voir. Mais je veux être claire : il n’y aura rien de plus entre nous tant que ta femme sera dans le parcours.
- Je sais, j’en suis conscient.
- Comprenons-nous bien. Je ne veux faire aucune pression mais je refuse d’être celle qui volera le mari d’une autre, je te l’ai déjà dit.
- Je me le rappelle et c’est tout à ton honneur.
- Parfait. Puisque tout est clair, je t’attends avec impatience. Je t’embrasse tendrement.
Je pose mon téléphone, le sourire aux lèvres. Il faut que je me concentre sur ce que je peux sauver plutôt que les morceaux que j’ai perdu en cours de route.
oooOOOooo
Il est 15H00, je pénètre dans l’appartement.
Il a été nettoyé des excès de la veille, verres, bouteilles, déchets divers ont disparu. Je vois Marlène, affalée dans le sofa, les yeux rougis, le teint blafard.
- Mon chéri…
- Ne m’appelle plus comme cela, je ne suis plus ton chéri, seulement le cocu qui fait rire. Je l’ai encore entendu hier soir.
- Pardon pour tout cela. Pierre n’a pas été bien malin.
- Ce mec n’a qu’une queue au milieu du front et rien dans la tête.
- Ne sois pas vulgaire et…
- Il suffit. Je ne suis pas ici pour recevoir des leçons de ta part.
- Paul, laisse-moi te dire…
- Dis-moi, nous n’étions pas bien tous les deux ? On voulait un enfant, tu te rappelles ? Je ne te suffis pas, plus ? Tu ne prends plus de plaisir avec moi ? Explique-toi ! Pourquoi tu nous fais ça ?
- ….
- Je suis dans un cauchemar, j’hallucine. En fait, j’ai épousé une putain de salope, dis-je dans un accès de colère.
Marlène éclate en sanglots.
- Pardon, pardon…
- Comment veux-tu que je te pardonne ? Me faire cocu de cette manière ! Quelle trahison ! Qu’ai-je fait pour que tu m’infliges un tel châtiment ?
- Excuse-moi, je ne voulais pas te faire de mal.
- Moi qui te faisais une confiance absolue.
- Laisse-moi t’expliquer, si tu consens à m’écouter sans m’interrompre.
- Je t’écoute, mais je ne suis pas certain que cela vaille la peine. Quelle salade vas-tu m’inventer, dis-je sarcastique.
- A la fac, ce que je ne t’ai pas raconté, j’ai eu une vie sexuelle débordante. J’y ai non seulement appris le droit, mais aussi le sexe et, j’y ai tellement pris goût que je ne peux plus m’en passer.
- Etrange, parce que durant nos quatre années de mariage tu ne m’as pas semblé particulièrement attirée.
- Après t’avoir rencontré, je me suis calmée et nos rapports ont été suffisamment harmonieux, nombreux et m’ont apporté tellement de joie et de bonheur que j’ai cru que j’étais redevenue « normale » (dit-elle en faisant des crochets des doigts). Mais le retour de mes amis de jeunesse a réveillé mon démon.
- Depuis quand sont-ils revenus dans la course ?
- Seulement quelques semaines avant nos vacances, mais cela a suffi pour que mes envies réapparaissent. C’est vite devenu un besoin, une obsession.
- Et cette obsession t’a poussée à baiser avec Karim à la cascade au risque de vous faire surprendre ?
- Oui.
- Tu admets donc que tu m’as menti à ce sujet ?
- Oui.
- La venue de tes amis à Marrakech ne doit rien au hasard n’est-ce-pas ?
- Non, en effet, c’est moi qui leur ai proposé de venir.
- Et vous avez sciemment organisé cette partie à quatre ?
- Oui, Solange me l’a proposé et a tout planifié. J’ai attendu que tu sois endormi pour les rejoindre. Je suis désolée.
- Tes amis ont bien ri, je n’en doute pas. Tu t’es bien moquée de moi.
- Ce n’était pas le but, crois-moi.
- Et Karim ?
- Invité par Solange.
Même si mes doutes ne font que se confirmer, j’ai du mal à encaisser. Elle s’en rend compte et tente de s’excuser.
- Je suis vraiment désolée, je ne voulais pas te faire souffrir, je ne voulais pas te blesser. Tu dois me croire.
- C’est raté en tout cas. Et lorsque tes envies se sont faites plus prégnantes, tu n’as pas pensé à m’en parler ? A venir discuter ?
- Je n’ai pas osé, je craignais que tu le prennes mal.
- Tu crois vraiment que je suis coincé à ce point ? Nous n’en n’avons jamais discuté. Tu ne m’as pas fait confiance.
- J’aurais dû, mais j’ai eu peur de te perdre. Je t’aime tellement….
- Je ne m’en suis pas aperçu, vraiment. J’ai en tête tes gémissements et cette façon de te donner à tes multiples amants…
- Je suis désolée de t’avoir infligé ce spectacle, je m’en veux terriblement.
- Tu peux l’être car maintenant, tu m’as vraiment perdu.
- Non, je t’en prie, pardonne-moi. Recommençons à zéro.
- Tu m’as trompé, trahi sans vergogne, et pas qu’une seule fois. A peine le dos tourné, tu as recommencé. Tu as franchi une limite impardonnable, tu recommenceras. Je ne te fais plus confiance.
- Je t’en supplie, donne-moi une chance dit-elle dans un torrent de larmes.
- Trop tard pour le pardon, il fallait y penser avant. Tu as oublié nos quatre années de bonheur, tu as tout jeté à la poubelle, comme un vieux chiffon. Dommage.
- Non Paul, s’il te plaît, je ne voulais pas cela.
- Nous allons divorcer. Je ne te veux aucun mal et je souhaite que ce soit un divorce par consentement mutuel. Inutile de nous déchirer.
- Mais je ne veux pas divorcer. Je t’aime trop, je ne pourrais pas me passer de toi.
- Je suis désolé à mon tour mais l’amour que j’avais pour toi a été détruit dans les images que j’ai vues, les bruits que j’ai entendus. Tu n’avais pas l’air de penser à moi, bien au contraire : tu m’as totalement oublié.
- Je t’ai toujours aimé Paul, n’en doute pas.
- Je te l’ai dit, la confiance est rompue. Tu as ouvert la boîte de Pandore, tu m’as trompé et tu recommenceras. Je ne le supporterai pas. Nous divorcerons donc. Comme le dit Gainsbourg, je suis venu te dire que je m’en vais et tes larmes n’y pourront rien changer.
- Non, Paul, noooooon…
- Retourne à tes amants, tes maitresses et tes frasques. Tu es maintenant libre comme l’air.
Je me suis levé, ai jeté quelques affaires dans une valise. Revenu au salon, je la vois décomposée.
- Accepte le divorce par consentement mutuel, tout ira plus vite et sans heurt. A l’inverse s’il le faut, le ou la juge appréciera les vidéos de tes exploits. Nous nous reverrons au tribunal.
Sans un regard, je quitte l’appartement, le cœur déchiré mais avec l’impression d’un poids sur les épaules en moins.
Je récupère ma voiture et file vers le domicile de Charlotte.
Je verse une larme sur notre histoire détruite. Quel gâchis.
Je me tourne vers l’avenir : Charlotte.
Le désert…
Avec le soleil et le vent
Avec la pluie et le beau temps
On vivait bien contents
Quand un ami fait le bonheur
Qu’elle est belle la liberté, la liberté.
Je sonne.
- Entre, c’est au deuxième gauche.
L’ouvre porte est actionné et je prends l’ascenseur.
Elle m’attend sur le palier, et sans dire un mot, m’embrasse à pleine bouche.
Je lui rends son baiser.
- Je viens d’annoncer à Marlène que j’entame une procédure de divorce.
- Ta décision a-t-elle quelque chose à voir avec nous ?
- Pas vraiment. En rentrant vendredi soir, je suis tombé sur une partouze. L’horreur !
- Viens avec moi, je vais te consoler.
Elle m’entraine à l’intérieur, ferme la porte de l’appartement, retire ma veste. Sans un mot, me regarde droit dans les yeux, ôte mon pull, déboutonne ma chemise, retire ma ceinture.
- Je vais te donner maintenant ce que tu attends depuis longtemps, je le sais.
- Dis-moi que tu m’aimes.
- Oui, je t’aime. Viens « marions-nous » !
Je retire son peignoir de soie, fais passer par-dessus la tête sa robe de nuit.
Elle est nue au milieu de son salon.
Je suis en boxer.
Elle m’entraîne vers sa chambre garnie d’un grand lit sur lequel nous nous jetons, enlacés.
Nous nous embrassons langoureusement, nos langues vibrant au même rythme que nos cœurs.
Je lui caresse un sein, le palpe avec douceur, joue avec le téton qui durcit vite.
Elle saisit mon sexe dressé.
- Fais-moi l’amour, maintenant.
- J’en ai tellement rêve lui dis-je.
Elle ouvre les jambes, je m’installe entre ses cuisses et doucement, la pénètre. Elle feule comme une lionne, me plante ses griffes dans le dos.
Mon sexe entre en elle, les parois de son vagin enserrent mon appendice et j’ai une sensation de bien-être. Je plane.
Elle jette ses jambes autour de ma taille comme si j’allais la quitter.
Je commence à exercer des mouvements, d’abord lents, puis de plus en plus rapides et de plus en plus amples.
Son bassin vient à la rencontre du mieux, elle se colle encore plus contre moi pour permettre une pénétration plus profonde.
Et le va-et-vient s’intensifie.
- Oh oui, oui, encore, plus vite, plus fort.
Mes mouvements deviennent plus saccadés, plus brutaux, plus virils.
- Vas-y, encore plus fort, je ne suis pas en sucre. Défonce-moi, aime-moi.
Pendant de longues minutes, mon sexe entre et sort du sien. Elle crie sa joie, se tortille, griffe mes épaules, agrippe mes fesses.
De mes mains, je la tiens par les épaules afin d’accentuer les mouvements de va-et-vient.
Et puis, tout à coup, elle hurle sa jouissance, se tend. Alors, je me répands en elle en jets puissants, saccadés et longs.
- Je te sens, te reçois. Je t’aime.
- Je t’aime aussi en l’embrassant vigoureusement.
Nous nous serrons l’un dans l’autre, l’un contre l’autre pour ne faire qu’un.
Puis, l’orgasme puissant passé, je me couche le long de son flanc, la regarde avec amour et fierté.
- Merci de ce moment merveilleux lui dis-je.
- Merci à toi aussi me dit-elle.
- Je me considère à présent comme libre puisque j’ai annoncé à ma femme que je voulais divorcer.
- Raconte-moi.
- En rentrant vendredi soir, je suis tombé sur une partie fine organisée par ma future ex-femme. Une dizaine de personnes étaient occupés à baiser et Marlène n’était pas la dernière. Ses chers amis ont bien ri de ma situation de cocu. J’ai donc quitté les lieux immédiatement.
- Tu aurais dû venir chez moi.
- Venir chez toi c’est rompre définitivement avec elle, sans retour possible. Or, je voulais bien réfléchir. Et puis je n’aurais pas été un compagnon agréable tellement j’étais en colère.
- Où es-tu allé ?
- Dans un petit hôtel. Après réflexion, j’ai voulu la voir, écouter ses explications et surtout lui signifier ma décision. C’est une question d’honnêteté.
- Je te reconnais bien là. Et tu l’as revue ?
- Oui, cette après-midi. Elle m’a donné une explication qui renforce ma décision. Je lui ai donc signifié ma volonté de divorcer.
- Et maintenant ?
- Si tu veux de moi, je pourrais peut-être te servir de compagnon. Et dès que nos divorces respectifs seront derrière nous, nous pourrions nous marier. Qu’en penses-tu ? Veux-tu m’épouser ?
Elle me regarde intensément, me transperce de ses yeux gris qui s’humidifient.
- Oui, mon amour. Plus que jamais, oui !
Nous nous sommes jetés l’un sur l’autre et avons passionnément refait l’amour.
Notre nuit a été courte mais intense.
Le matin, j’ai averti mon employeur d’un allongement de mes vacances de deux jours, n’ayant pas le courage de reprendre le boulot.
Prendre un avocat, lancer la procédure de divorce et faire l’amour avec Charlotte ont été mes principales activités de ces deux jours.
Une seconde lune de miel a commencé sauf que notre voyage de noces a été anticipé….
EPILOGUE
Marlène a fini par accepter le divorce et a compris que le consentement mutuel était la meilleure solution.
Six mois après, nous étions divorcé, je lui laisse l’appartement n’ayant aucun désir d’y retourner.
Charlotte, de son côté, a également obtenu le jugement de divorce d’avec son ex.
Nous nous sommes mariés trois mois après.
Un an plus tard, un garçon est venu égayer notre couple. Il a été suivi par une petite fille 15 mois plus tard.
Nous sommes retournés dans le désert montrer à nos enfants sa beauté et son message.
Par hasard, j’ai revu Marlène à l’occasion d’une fête d’entreprise. Toujours aussi belle, elle était accompagnée d’un mec plus gigolo que mari. Je ne lui ai pas posé la question lorsque nous nous sommes salués.
Elle a réitéré ses regrets et je lui ai opposé que je n’en avais aucun, considérant qu’un mal a été remplacé par un bien.
Elle a été vexée et nous nous sommes séparés courtoisement mais froidement.
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6 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Toute la difficulté de la vie de couple, les jardins secrets peuvent se révéler néfastes en cas de découverte, mais trop de transparence peut être interprété par de la faiblesse, voire une tentative de cacher certaines vérités...la vie à deux est une sorte de funambulisme, toujours sur la corde raide....
bonsoir Mibou, belle histoire rondement menée! Les personnages comme les situations se tiennent tres bien et le récit a du rythme de bout en bout. il manque cependant un morceau d’histoire centrée sur Marlene entre son divorce et le moment ou elle recroise son ex a cette soirée d’entreprise
Alex Hlderic
Alex Hlderic
Marlène a pris cher. Mais Karim aurait mérité de se faire virer.
Quand à Pierre et Solange ils auraient mérité eux aussi de s’en prendre 1. 😈
La chipie
Quand à Pierre et Solange ils auraient mérité eux aussi de s’en prendre 1. 😈
La chipie
vu comment Marlène l'a trahi je n'aurais pas été contre qu'il se venge en lui montrant au combien il était heureux avec sa nouvelle femme et ses 2 enfants
en tout cas très belle histoire
a un moment donné j'aurais presque espérer que Marlène tante de séduire Charlotte pour participer à ses parties fines pour récupérer son futur ex mari
en tout cas très belle histoire
a un moment donné j'aurais presque espérer que Marlène tante de séduire Charlotte pour participer à ses parties fines pour récupérer son futur ex mari
Hâte de voir ce que va devenir Marlène.
Un feuilleton qu'on ne peut pas lâcher... à vouloir tout on finit souvent par ne pas garder grand chose. Pourtant ils s'aimaient, mais Marlène a fait son choix de vie sans concertation, tant pis pour elle. Ses amis auraient mérité une sordide vengeance.