Maud et Sandrine (2)

- Par l'auteur HDS Exorium -
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Récit libertin : Maud et Sandrine (2) Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-05-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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(9.7 / 10)
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(10.0 / 10)

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Maud et Sandrine (2)
Et toujours en compagnie des héroïnes de Micky, revenues de leurs vacances à Shangai.


Chez Sandrine ça devait se passer.
- Je te ferai signe. Dès qu’il sera dispo.
Ce fut le lendemain.
Elle l’a installée sur un banc, en bas de chez elle, au pied d’une immense barre d’immeuble.
- Attends-le là ! Il va arriver.
Un clin d’œil complice.
- On se retrouve là-haut.
Et elle s’est enfuie avec un petit signe de la main.

Autour de Maud ça allait, ça venait. Ça grouillait dans tous les sens. Il allait arriver. Un parfait inconnu. Qui allait la prendre. La mettre. La sauter. C’était bon, les mots. C’était si bon. Elle se les est répétés encore et encore. Et puis d’autres. Il allait la monter. L’enfiler. La tringler. L’enchatter. Elle mouillait. À cause des mots. Elle mouillait. Et puis aussi d’appréhension. D’excitation. De l’irrépressible envie de la queue. Il allait venir. Quel délice, l’attente ! Il allait arriver. De quel côté ? Elle regardait à droite. Elle regardait à gauche. D’où ? Qui ? Trente ans, elle avait dit, Sandrine. Il y en avait des tas des autour de trente ans. Des quantités. À lui donner le tournis. Qui ne s’arrêtaient pas. Qui lui jetaient tout au plus parfois, au passage, un regard appuyé.

C’est arrivé par-derrière. Une main. Qui s’est posée sur son épaule. Elle a frémi. Et puis une voix. Chaude. Profonde. Impérieuse. Qui a chuchoté à son oreille.
- Viens ! Que je te baise !
Ça y était ! Elle s’est levée, le cœur battant. Ça y était. Elle a tourné la tête vers lui. Il était beau, non, mais comment il était beau !
Il l’a prise par le bras, fermement. Et il l’a emmenée. Emportée. Elle était à lui. Elle était déjà à lui.
L’entrée de l’immeuble. L’ascenseur. Dont la porte s’est refermée sur eux.
- Tu mouilles, hein ! Je suis sûr que tu mouilles. Comme une vraie petite cochonne que tu es.
Elle a frissonné. Encore des mots. Ses mots. Non, mais comment ils la faisaient fondre, les mots !
Il a posé la main sur sa cuisse, l’a glissée sous sa jupe. Est remonté. Remonté encore. Elle s’est abandonnée, toute tremblante de désir. D’impatience. D’autorité, il a repoussé la culotte sur le bord, dans le pli de l’aine. Ses doigts sur elle. À l’entrée de son fendu. Elle s’est cabrée. Il le lui a très brièvement flatté.
- Mais t’es trempée, ma chérie ! Alors là tu vas y attraper ! Je peux te dire que tu vas y attraper…
Sandrine les attendait sur le palier.
- Allez-y ! Entrez !
À peine la porte s’était-elle refermée sur eux qu’il lui a enserré la taille, par-derrière, et s’est pressé contre elle, sa queue bandée contre ses fesses. Elle les a tendues vers lui. Il ne l’a pas fait attendre. Sa jupe, qu’il a dégrafée, lui est tombée sur les chevilles. Sa culotte, qu’il a, aussitôt après, prestement descendue, a suivi le même chemin.
Il s’est penché à son oreille.
- En position !
En position, oui. Elle l’a fait. En position. À genoux. À quatre pattes. Offerte.
Sa queue au bord. À l’entrée. Il s’est enfoncé. Loin. Profond.
Elle a poussé un long soupir de satisfaction. De reconnaissance.
La queue du mâle. En elle. La queue. Elle s’est refermée dessus.
Et il l’a pilonnée. Lentement d’abord. Et puis plus vite. Ça s’est emballé. Plus vite. Encore plus vite.
De plus en plus vite.
Elle a crié.
- Bourre-moi ! Bourre-moi bien ! Encore ! Encore !
Elle a cru voir, comme dans un rêve, Sandrine, agenouillée tout près, en face d’elle, qui la regardait. Qui ne la quittait pas des yeux.
Et elle a joui. Dans un grand râle.
- Oh, c’est bon ! C’est bon ! Comment c’est bon !
Il est resté en elle, tout dur, tout palpitant, tandis qu’elle reprenait son souffle.
- Hou la la !
Sandrine lui a caressé la joue.
- Oui, hein !
Elle lui a souri.
Derrière, il s’est imperceptiblement remis à bouger en elle.
Encore. Oh, oui, encore !
Elle a lancé sa chatte à sa rencontre.
- Vas-y, oh, oui ! Vas-y ! Vas-y !
Il ne s’est pas fait prier.
À grands coups de rein. À grands coups de bite.
- Défonce-moi ! Défonce-moi !
À grands coups de boutoir.
Et elle a encore joui. À longues trilles époumonées.
Elle est retombée.
- J’en peux plus…Sandrine a ri.
- Oui, t’as ton compte, on dirait !
Et a fait signe au type.
- Viens ! Viens là !
Et il a été devant elle, sa queue toute luisante de sa mouille. Toute gorgée de sève. Envie. Envie de la voir. De tout près. De la contempler. Envie de sa semence à couler dans sa gorge. Envie. Elle l’a lissée. Elle a emprisonné les couilles de ses doigts. Elle les a soupesées, agacées, fait rouler. Elle en a mordillé la peau. Longtemps. Et puis son bout. Qu’elle a décalotté. Qu’elle a délicatement enserré entre ses lèvres. Fini par engloutir. Qu’elle a enrobé de la pointe de sa langue. Qu’elle a savouré en poussant de petits gémissements de contentement. Un soubresaut. Un autre. Et il s’est répandu tout chaud dans sa bouche. Elle l’a avalé. Elle l’a bu. Tout. Jusqu’au bout.
Il s’est retiré. Lui a déposé un petit baiser sur le front.
- Merci.
Il a filé vers la salle de bains. Où Sandrine est allée le rejoindre. Il y a eu leurs voix. Et puis leurs pas dans le couloir. La porte d’entrée s’est ouverte. Refermée.

- Alors ?
Elles n’étaient plus que toutes les deux maintenant.
- Oh, ben alors ! Quel pied !
- Ça s’est vu. Et entendu.
- On remet ça quand il veut, hein !
- Oui, mais cette fois, je participe…- Tu te rends compte ? Je connais même pas son prénom.
- C’était le deal. Un parfait inconnu.
- Comment ça m’a mise en appétit en attendant. Alors ce qu’on pourrait peut-être faire…- Une opération commando ? Je suis partante. À cent pour cent.

(à suivre)

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