MAX et VALERIE acte 3 - histoire érotique

Acte III


Discrètement, Max se dirige vers la salle de bain
qui communique entre la chambre et le salon.
Lumière éteinte, la porte du salon est ouverte et
grâce au miroir, Max peut voir sans être vu. Il
s’installe sur la moquette, de façon à avoir une
vision globale du salon. Valérie était dans la
cuisine. Elle arrive avec deux verres d’alcool bien
remplis et dit à Julien qui semble finir de taper sur
l’ordi : « pour fêter le dossier fini. »
Julien s’étire : « Oui, enfin… C’est bouclé… Cool
et bonne idée, les verres, c’est quoi ? »
Valérie : « Tequila, Gin, Vodka… Tu aimes? »
Julien : « Heu, ouais, c’est un peu fort quand
même, j’ai une voiture à raccompagner ce soir…
Valérie rigole…
Valérie : « Bah, au pire, y’a le clic clac si tu te sens
pas bien, tu dors et tu repars quand tu veux… sauf
si tu as quelqu’un qui t’attend ? »
Julien : « Non, de ce côté-là, je suis tranquille en
ce moment. »
Valérie : « Ah ? Pas de copine en ce moment ?
Pourtant je t’ai vu souvent en de « jolies
compagnies. »
Julien : « C’est ça, le problème, ça ne dure jamais,
et volontairement. »
Valérie : « Ah, pourquoi volontairement ? »
Julien : « Bah, disons que je suis l’inverse de vous
deux, Max et toi. J’avoue que je me sens pas prêt
à vivre une aventure sur le long terme, je préfère
profiter de la vie tant que je peux, quoi… »
Valérie : « Ah, donc juste des aventures… Des
plans cul, quoi… »
Julien, en rigolant, étonné : « Oui, dit comme ça…
Mais bon, sorti de ta bouche… c’est surprenant. »
Valérie : « Bah, pourquoi ? Je te choque ? »
Julien : « Ah non, mais tu me surprends. Je te
savais pas si à l’aise avec ces mots… « plan
cul »… »
Valérie, mutine : « Bah, si, tu vois, faut pas se fier
aux apparences. »
Julien : « Et Max ? Il fait quoi ? »
Valérie : « Bah, il somnole devant une série ou un
film. Il voulait pas nous déranger. Je lui ai dit qu’on
bossait encore, donc… »
Julien : « Ok, et donc, vous deux, ça fait
longtemps ? »
Valérie : « Ouah, oui, on se connait depuis le
collège… Imagine, genre, ça fait au moins 10 ans
déjà. »
Julien : « Ah ouais, donc tu n’as connu que lui, du
coup ? »
Valérie : « Oui, même si ça te choque ? »
Julien : « Bah, oui et non. Disons que la plupart
des filles de ton âge ont déjà eu plusieurs mecs
avant le bon… Alors… »
Valérie : « Ah oui, sans doute ? Je dois être bizarre
à tes yeux alors ? » Elle boit son verre.
Julien : « Non, t’inquiète pas, lol. Je sais qu’il y a
des femmes comme ça, elles sont la femme d’un
seul homme. Mais perso, je pourrais pas melimiter à une fille, j’aurais trop envie de connaitre
d’autres corps ou d’autres sensations car je peux
te dire que chaque partenaire est différente… Ça
t’a jamais effleuré l’esprit que tu pourrais avoir des
regrets ? »
Valérie, avalant son verre, dit dans un hoquet :
« Je sais pas, si, peut-être, oui… »
Julien : « Ah haaa ? J’ai soulevé un truc là… (En
baissant la voix.) T’as déjà pensé à un autre mec
ou… ? »
Valérie, en baissant la voix et en pouffant : Oui,
mais chut… Oui, j’avoue… Des fois… Bon, ok,…
souvent… Mais j’aurais trop peur qu’il le sache. Je
l‘aime, ça, c’est sûr… mais bon… des fois… je
suis comme tout le monde, quoi… »
Julien, tout bas en pouffant aussi : « Oui, tu as des
envies… des fantasmes, quoi… »
Valérie : « Oui, voilà… mais bon, chut ! »
Julien : « En même temps, on fait rien de mal, on
discute, c’est tout… » Il sourit malicieusement.
Valérie sourit, faussement gênée : « Oui, voilà… »
Silence, un temps, puis ils pouffent en rigolant.
Julien : « Si Max nous entendait… »
Valérie : « Bah, pourquoi ? On fait rien de mal, on
discute, tu l'as dit… »
Julien, souriant : « Oui, voilà, on discute… » Ils
pouffent puis, comme des confidents : « Et donc,
ton fantasme, il ressemble à quoi ? Ou à qui ? »
Valérie, faussement mystérieuse : « Ah… bah, ça,
ça reste « mon » fantasme, je vais pas tout te dire
non plus. »
Julien : « Ok, ok, j’insiste pas… » Amusé.
Valérie : « Et toi, tu les aimes comment, tes
conquêtes ? »
Julien : « Ça t’intéresse, tiens tiens ? »
Valérie : « Bah oui, alors réponds… »
Julien : « Ah bah, c’est donnant donnant »
Valérie : « Pffff, t’es pas drôle… »
Julien : « Bon, ok mais on fait un truc… Un jeu…
débile, je sais… un truc de « collège »… On se fait
un jeu de questions : picole ou vérité… Chiche ? »
Valérie : « Mouais… À ce jeu-là, je perds
toujours… (souriant) C’est dangereux comme
jeu… et y’a Max à côté. Ça a pas l’air de te
gêner. »
Julien : « Bof, non… Et toi ? Et puis, t’inquiète, tu
picoles que si tu veux pas répondre… Et si tu
veux, on arrête quand tu veux… Après, on est pas
obligés, hein… C’était histoire de pimenter la
soirée… En gros, on fait une question chacun
notre tour. »
Valérie ne répond pas… Elle dit en regardant la
chambre : « Attends, je vais voir si Max dort ou
pas ? »
Julien : « Ah, pourquoi ? Tu as peur de faire des
bêtises ? » dit-il en la narguant, usé…
Valérie : « Pfff, pourquoi tu crois que j’ai peur ?
Peur de toi ? (Elle rigole) Non… je vais juste voir si
il dort, c’est tout, car comme ça, pas de risque qu’il
entende… au cas où. » dit-elle d’un air amusé.
Julien : « Oui, tu as raison (d’un air coquin.) Ça
serait bête qu’il t’entende « crier ». »
Valérie le regarde avec un côté faussement fâchée
et amusée en faisant « Rhoooo, chut, t’es con… »
Elle se lève puis, se ravisant, elle se retourne vers
lui et le toise et lui demande tout bas : « T’es
sérieux ?… Franchement, (elle pouffe) t’es
grave… »
Julien, se moquant gentiment : « Ouhhhh, je te fais
peur… » en la provocant.
Valérie : « Peur ???? Moi… Pfff, va donc chercher
les bouteilles dans le placard de la cuisine, tu vas
voir si j’ai peur… peur de rien, moi. »
Julien : « Elles disent toutes ca… » Ils rigolent…
Valérie se dirige vers la chambre. Discrètement,
Max y retourne également.

Dans la chambre, ils se retrouvent, Valérie ferme
la porte et voit Max souriant et assis sur le lit.
Valérie, tout excitée : « Ouah, t’as entendu? C’est
chaud… T’avais raison… »
Max : « Je te l’avais dit, c’est un chaud et tu es
dans son collimateur… »
Valérie : « Ça va, j’ai vu, oui… Du coup, je gère
encore mais ça me fait peur un peu, non ? Pas de
le chauffer gentiment, mais l’alcool, ça risque de le
chauffer plus. Ça t’effraie pas, toi ? »
Max : « Bah, disons que pour l’instant, ça va
encore. Mais c’est vrai que c’est chaud… »
Valérie : « Je peux couper court si tu veux ?»
Max : « Tu penses que tu vas pas le tenir, ou
quoi ? »
Valérie : « Je sais pas… C’est excitant, en même
temps, je sais pas de quoi il est capable et ce que
toi, tu es capable d’accepter ? Et moi, jusqu’où je
peux aller ? »
Max, rassurant : « Franchement, mon amour, je
bande comme un turc rien que de l’imaginer…
Alors après, c’est toi qui a les rennes. Si tu as
autant que moi envie de voir si ça peut aller plus
loin… Mais, au pire, si tu veux que ça arrête, on
peut faire comme on a dit, je t’appelle et tu
stoppes tout. »
Valérie, en souriant : « Toi, tu me pousses à me
tester, non ? »
Max, en souriant aussi : « J’avoue, un peu. Je suis
curieux de voir jusqu’où ça va aller… »
Valérie : « Ok, donc tant que tu dis rien, je
continue alors? »
Max, prenant une inspiration : « Oui, t’as qu’à lui
dire que je dors et que j’ai un sommeil profond.
Après, tu vas jusqu’où tu veux. (Avec un sourire
coquin) Je suis très curieux et excité, pas toi ? »

Valérie sourit à son tour : « Tu es excité, là…
Attends de voir la suite. Si jamais tu dis rien, tu
sais pas ce que tu risques de voir ou d’entendre…
Parce que je te le dis, je pense que j’en ai très
envie… »
Max : « Bon, bah… Allez chiche… On va pas faire
que d’y penser alors… »
Valérie déboutonne un bouton de sa chemise :
« On verra bien. » Elle l’embrasse tendrement et,
provocante, elle sourit en faisant un signe coquin
avec ses yeux… Elle sort. Max retourne à son
miroir, en caleçon, se caressant l’entrejambe…