Mémoires d’une Hétaïre
Récit érotique écrit par Chirlasuelta [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 28-06-2014 dans la catégorie A dormir debout
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Mémoires d’une Hétaïre
Ah ! Quels souvenirs que je porte avec moi. Souvenirs de quand on me dévorait des yeux… et pas qu’avec les yeux. Ou’ est la jeune fille aux cheveux noirs, ou’ est sa poitrine fleurie et ferme, ou’ sont ses flancs larges ? Je ne vois plus ceci dans mon miroir. Que Chronos soit maudit, lui qui fait vieillir les gens, qui leur arrache la jeunesse et sa beauté, tout comme ses plaisirs. Mais les souvenirs, eux, je les tiens encore fermement à moi. Car plus rien ne me reste, autre que les souvenirs.
C’était moi qu’on voulait à tout prix. Moi, et aucune autre fille, aucune autre hétaïre. Moi, Nééra de Corinthe, celle a’ la peau d’or. Et rien que les hommes les plus puissants, rien que les hommes les plus riches, me voulaient. On envoyait m’appeler pour que je rejoigne les banquets aux quatre coins de la Grèce : d’Athènes à Mytilène, de Corinthe a’ Delphes. Et ils ne me voulaient pas que pour m’entendre parler, pas que pour ma délectable compagnie, pas que pour me voir danser. Ils me voulaient parce qu’ils aimaient plus que tout ce qu’ils voyaient, et ce que je pouvais leur offrir.
Que c’est beau de savoir que tu fus le motif de la folie de tant d’hommes. Que tu fus leur désir le plus fort. Mais que tu fus aussi leur plus grand désespoir… On me voulait a’ eux seuls, et pour que je demeure avec un seul d’entre eux, ils m’offraient les même richesses qu’ils possédaient. Mais non… Non, je disais. Pourquoi me priver des plaisirs qu’ils m’offraient, eux tous, pour n’avoir que le plaisir d’un seul de tous mes amants, de tous mes amours, que j’aimais avec ce que je savais faire le mieux. Pourtant, le seul au quel j’aurais dit oui, ne m’avait jamais demandé de n’appartenir qu’a’ lui seul, même si quand il fut a mes côtés, il n’y fut personne d’autre que lui… que mon plus grand amour.
On me prenait avec force. On me désirait avec véhémence. On ne me partageait avec personne, pas comme ces autres filles, mes amies, les autres hétaïres présente aux banquets. On ne me donnait pas en proie aux invités, non ! On me voulait pour eux, rien que pour eux, pour les maitres, les seigneurs, les plus puissants. Car j’étais la plus intelligente, car j’avais la plus belle voix, car j’étais la plus belle et celle qui mieux pouvait les aimer. On ne désirait que moi, seulement moi, et pas ces autres filles qui ne savaient pas leur faire l’amour comme je le pouvais. Ils me tenaient précieusement que pour eux, on me traitait comme une reine, même mieux que leurs propres femmes. Que les autres hommes usent les autres hétaïres, mais Nééra, elle, était bien plus qu’une simple accompagnatrice. C’était Nééra de Corinthe, et rien que ce nom, était une garantie.
Me trainant dans une chambre, on m’arrachait sans attendre les tuniques légères et transparentes que je portais. Que les souvenirs me demeurent à tout jamais… Le souvenir des mains qui cherchent et que, comme des griffes, s’enfoncent dans ma chaire. Les mains qui trainent sur ma peau nue, depuis mes jambes jusqu'à mes seins généreux. Leur souffle chaud, haletant, qui frôle ma peau, mon bassin, ma poitrine. Leurs dents qui s’enfoncent sur la viande blanche de mon derrière, ou’ beaucoup d’entre eux s’attardaient. La chaleur de leurs bouches qui sucent ma langue, les sommets de mes collines, la descente de mon mont, qu’Aphrodite elle-même m’aurait envié. Leurs langues qui lèchent et cherchent, sans jamais s’en lasser. La distillation de celles-ci qui coule dans la mienne, et celle de mon fruit qui coule dans la leurs. Leurs doigts qui fouillent chaque petit recoin de mon corps, cherchant ce que les yeux ne pouvaient voir. Les frissons me parcourraient, quand ils remuaient ces doigts en moi.
Et ce qu’ils voulaient de moi, ces hommes ! Ils voulaient tout, et je leurs donnais tout : ma bouche, mon corps et tout ce que je pouvais leur donner. Mais l'âme, celle-ci, je ne l'ai donner qu'a un seul homme. Et c’est alors, une fois que leurs doigts aient fouillé comme ils le voulaient, que leurs bouches aient gouté à satiété mes nectars en se désaltérant, que mes vicieux amants voulaient se faire aimer par Nééra.
Les verges fleurissaient dans mes mains comme les tiges de grains au soleil. Et mes doigts, tout comme mes lèvres, faisaient attention à ce qu’elles ne fanent pas. Je voulais leurs ambroisies qui étaient pour moi bien plus douce que celle des Dieux, et aucun d’eux ne me l’a jamais refusé. On me l’offrait toujours, car on ne pouvait autrement sous ma bouche, mes lèvres, ma langue… Et ce nectar se déversait sans échec, chaud, épais, plus blanc que le lait, plus doux que le miel. Je savais bien leur faire jaillir ce nectar, m'en délectant sans en perdre une goutte. Mais sachant qu’ils ne s’apaisaient pas que de ceci, des jeux de ma langue et de mes lèvres, et que moi-même je voulais plus, mon corps se blottissait alors aux leurs. Et quand mes seins les effleurait, quand mon ventre s'y reposait, mes fesses qui s’y frottaient, que mon fruit qui s’y pressait et son jus qui y suintait, pour que je sente leur virilité renaître sous moi, pour que ces tiges fleurissent à nouveau, comme des fleurs abreuvées d’une eau pur et désaltérante.
Chacun m’aimait à sa façon. Chacun prenait son plaisir à sa façon. Beaucoup aimait mon dos, ils aimaient le voir, le caresser, l’embrasser, serrer mes épaules, tandis que je oscillais sur eux doucement. D’autres, au lieu, aimaient ce petit trou a l’arrière, pour l’étirer et de leurs virilité, comme si je fus un de leurs esclaves, et m’entendre geindre sous la douleur mais aussi le plaisir qui s’en suivait. Si ceux de Rome disaient que les grecs avaient le vice, ils n’avaient pas tous les tords. Mais tous aimaient que je prenne la position d’une amazone, pour que je les chevauche ainsi que leurs yeux puissent voir mes seins onduler sous les coups de leurs reins. Pour qu’ils puissent voir leur verge disparaitre dans cette ouverture divine qu’ils aimaient tant sentir se resserrer sur eux, ou’ ils aimaient bien se cacher.
Et je voyais leur jouissance quand je me balançais doucement sur eux, leurs mains qui se serraient sur mes flancs. Lentement je bougeais sur leur tige épanouie, sous des coups précis et attentifs. Et mon Temple, accueillant, chaud et humide, leur donner le plus grand plaisir qu’ils eussent put connaitre de leur vie. Et je jouissais sous les mots des plus explicite qu’ils me disaient en m’incitant a leur faire l’amour, comme Nééra savait faire, avec sa source des plus délicieuse qui eusse existé et ou’ ils purent s’y baigner. Mon corps prenait les mouvances d’une flamme, ils disaient, qui ondule à la légère brise, sur le corps de son amant. Et pour ceci, beaucoup d’entre eux aimaient que je les chevauche, car beaucoup voulait que ce soit Nééra à prendre leurs mains comme si c’étaient les brides d’un cheval, pour entamer une folle course au plaisir.
Tous aimaient que je devienne leur amazone, mais pas lui… Mon amant qui me voulais et qui m’aimait plus de n’importe qui, voulait être lui a tenir les brides de cette course. Et tout lui était permis, a’ lui seul, a’ celui que j’aimais et qui m’aimais. Lui, mon Stéphanos, avec qui je partageais le présent que les dieux nous avaient offert. Lui qui s’était retenu de longs jours a ma demeure, a Mégare, pour que je prenne de lui autant de plaisir que je lui donnais, lui laissant faire ce qu’il voulait de moi comme il se laissait faire tout ce que je voulais de lui. Car en amour, il n’y a pas de freins… Et je ne le faisais pas pour les pièces qui étaient ma récompense et que je n’exigeais pas, pour l’or qu’il m’offrait, les bijoux, les présents dont il me recouvrait… je ne le faisais que pour lui !
Que ses mains vaguent sur moi. Qu’il effleure mes seins aussitôt durcis en sa présence. Et aussitôt au passage de ses doigts, deux petites têtes pointaient de sous le tissus de mes habits. Et c’est ces deux petites pointes qu’il adorait, et il s’amusait à les pincer entre l’index et le pouce, il aimait les tirer, les torturer, il aimait les mordre et les sucer, les téter, jusqu'à ce qu’il ne s’endorme sur ma poitrine. Que ses mains se faufilent sous mes tuniques et qu’il me touche la’, la’ en ce point si sensible qui faisait rougir mes joues et me faisait haleter par le plaisir. Qu’il me touche ainsi, que ses doigts fouillent et s’insèrent en ma source qui jaillissait à sa pénétration si délicate mais pas si discrète. Qu’il insère ses doigts ou’ il le désirait, qu’il pénètre sa langue dans ma bouche, désirant le miel de celle-ci en la sienne, désirant mes baisers, les jeux de ma langue qui se tressait à la sienne. Car je lui appartenais… toute entière !
Il aimait me faire l’amour, pour des longues nuits et de longs jours, et il ne se faisait manquer de rien et ne me faisait manquer de rien. Qu’il abuse de mon corps, qu’il l’use, le prenne et y joue a son grès! Tout, tout pour mon Stéphanos qui était autant plus viril que Priape, mais qu’il n’aurait jamais rien fait contre mon désir. Je lui permettais de tout faire de moi, de mon corps car j’étais folle de lui, autant qu’il l’était de moi. Mais plus que tout, il aimait me faire l’amour me mettant a quatre patte tel un quadrupède, pour que sa virilité pénètre en moi par derrière. Et c’était lui qu’il faisait tout, car son plus grand plaisir était m’en donner autant plus de celui qu’il prenait, et encore plus de fois. Et je désirais que mes gémissements, mes cris s’entendent, ainsi qu’il sache tout le plaisir qu’il m’offrait, sous les coups forts et rapides de ses reins, de ses doigts qui pressent et caressent les points les plus sensibles de mon corps, de sa langue qui lèche ma peau et s’insinue la’ ou’ s’insinuait sa verge, avant ou après, pour que cette langue tout comme ses doigts s’alternent a sa tige virile et puissante dans tous les Temples que mon corps lui offrait.
Et tout ceci m’emplissait d’un plaisir sans limites. Encore plus quand, de ses mains, il me retournait a son désir, pour que sa Nééra prenne les positions qu’il voulait, pour qu’elle prenne le miel de sa bouche en des profonds baiser, ou le nectar de son phallus priapique a’ maintes reprises, pour a’ maintes reprises recommencer tout les jeux que Cypris a inventé. Ou pour, alors, nous endormir ensemble et tout recommencer au réveil. Encore plus fort. Encore plus rapidement. Encore plus profondément en moi. Oh oui… oui ! Je criais sous sa verge qui me pénétrait à son plus pur plaisir et au miens aussi, encore une fois, une énième fois, une autre course pour atteindre le plaisir que les dieux ont voulu partager avec nous, les mortels. Rien que lui en moi, encore avant de son nectar dans mon ventre, me donnait des frissons et des frémissements dans tout le corps… et je ne pouvais retenir mes cris, retenir mon plaisir, et il explosait sans cesse durant les longues nuits que je partageais avec lui. Lui, l’insatiable, le vicieux, le fougueux et mon délicat amant…
Oh, mon Stéphanos, mon amour ! Maudit fut le jour ou’ le sort t’emporta et me laissa te plaindre. Trop jaloux fut Priape de ta virilité qui dépassait la sienne, et trop jalouse Aphrodite qui désirait elle aussi le plaisir que tu me donnais. Mais un jour nous nous retrouverons, encore jeunes, et nos bassins se rencontreront a nouveaux. Tu te nicheras encore une fois en moi, et a’ tout jamais, pour que le plaisir dont on n’était jamais rassasié, nous emporte à nouveau. Pour que nos courses au plaisir atteignent leur but. Pour que mon corps, comme le tiens, s’inonde des flots du plaisir, tout deux brulés par les flammes de l’extase. Et pour que je te sente… que je sente ta jouissance venir avec la mienne, ton nectar suinter en moi. Que je sente à nouveau la chaleur de cette ambroisie gicler doucement en mon intimité plus profonde, en mon sein, telle le doux jet d’un fil d’eau d’une fontaine. Que je sente encore une fois l’épaisseur de ton miel intime couler en mon corps, me laissant faner dans tes bras, prise par les frissons du plaisir tout comme toi, mon Stéphanos…
C’était moi qu’on voulait à tout prix. Moi, et aucune autre fille, aucune autre hétaïre. Moi, Nééra de Corinthe, celle a’ la peau d’or. Et rien que les hommes les plus puissants, rien que les hommes les plus riches, me voulaient. On envoyait m’appeler pour que je rejoigne les banquets aux quatre coins de la Grèce : d’Athènes à Mytilène, de Corinthe a’ Delphes. Et ils ne me voulaient pas que pour m’entendre parler, pas que pour ma délectable compagnie, pas que pour me voir danser. Ils me voulaient parce qu’ils aimaient plus que tout ce qu’ils voyaient, et ce que je pouvais leur offrir.
Que c’est beau de savoir que tu fus le motif de la folie de tant d’hommes. Que tu fus leur désir le plus fort. Mais que tu fus aussi leur plus grand désespoir… On me voulait a’ eux seuls, et pour que je demeure avec un seul d’entre eux, ils m’offraient les même richesses qu’ils possédaient. Mais non… Non, je disais. Pourquoi me priver des plaisirs qu’ils m’offraient, eux tous, pour n’avoir que le plaisir d’un seul de tous mes amants, de tous mes amours, que j’aimais avec ce que je savais faire le mieux. Pourtant, le seul au quel j’aurais dit oui, ne m’avait jamais demandé de n’appartenir qu’a’ lui seul, même si quand il fut a mes côtés, il n’y fut personne d’autre que lui… que mon plus grand amour.
On me prenait avec force. On me désirait avec véhémence. On ne me partageait avec personne, pas comme ces autres filles, mes amies, les autres hétaïres présente aux banquets. On ne me donnait pas en proie aux invités, non ! On me voulait pour eux, rien que pour eux, pour les maitres, les seigneurs, les plus puissants. Car j’étais la plus intelligente, car j’avais la plus belle voix, car j’étais la plus belle et celle qui mieux pouvait les aimer. On ne désirait que moi, seulement moi, et pas ces autres filles qui ne savaient pas leur faire l’amour comme je le pouvais. Ils me tenaient précieusement que pour eux, on me traitait comme une reine, même mieux que leurs propres femmes. Que les autres hommes usent les autres hétaïres, mais Nééra, elle, était bien plus qu’une simple accompagnatrice. C’était Nééra de Corinthe, et rien que ce nom, était une garantie.
Me trainant dans une chambre, on m’arrachait sans attendre les tuniques légères et transparentes que je portais. Que les souvenirs me demeurent à tout jamais… Le souvenir des mains qui cherchent et que, comme des griffes, s’enfoncent dans ma chaire. Les mains qui trainent sur ma peau nue, depuis mes jambes jusqu'à mes seins généreux. Leur souffle chaud, haletant, qui frôle ma peau, mon bassin, ma poitrine. Leurs dents qui s’enfoncent sur la viande blanche de mon derrière, ou’ beaucoup d’entre eux s’attardaient. La chaleur de leurs bouches qui sucent ma langue, les sommets de mes collines, la descente de mon mont, qu’Aphrodite elle-même m’aurait envié. Leurs langues qui lèchent et cherchent, sans jamais s’en lasser. La distillation de celles-ci qui coule dans la mienne, et celle de mon fruit qui coule dans la leurs. Leurs doigts qui fouillent chaque petit recoin de mon corps, cherchant ce que les yeux ne pouvaient voir. Les frissons me parcourraient, quand ils remuaient ces doigts en moi.
Et ce qu’ils voulaient de moi, ces hommes ! Ils voulaient tout, et je leurs donnais tout : ma bouche, mon corps et tout ce que je pouvais leur donner. Mais l'âme, celle-ci, je ne l'ai donner qu'a un seul homme. Et c’est alors, une fois que leurs doigts aient fouillé comme ils le voulaient, que leurs bouches aient gouté à satiété mes nectars en se désaltérant, que mes vicieux amants voulaient se faire aimer par Nééra.
Les verges fleurissaient dans mes mains comme les tiges de grains au soleil. Et mes doigts, tout comme mes lèvres, faisaient attention à ce qu’elles ne fanent pas. Je voulais leurs ambroisies qui étaient pour moi bien plus douce que celle des Dieux, et aucun d’eux ne me l’a jamais refusé. On me l’offrait toujours, car on ne pouvait autrement sous ma bouche, mes lèvres, ma langue… Et ce nectar se déversait sans échec, chaud, épais, plus blanc que le lait, plus doux que le miel. Je savais bien leur faire jaillir ce nectar, m'en délectant sans en perdre une goutte. Mais sachant qu’ils ne s’apaisaient pas que de ceci, des jeux de ma langue et de mes lèvres, et que moi-même je voulais plus, mon corps se blottissait alors aux leurs. Et quand mes seins les effleurait, quand mon ventre s'y reposait, mes fesses qui s’y frottaient, que mon fruit qui s’y pressait et son jus qui y suintait, pour que je sente leur virilité renaître sous moi, pour que ces tiges fleurissent à nouveau, comme des fleurs abreuvées d’une eau pur et désaltérante.
Chacun m’aimait à sa façon. Chacun prenait son plaisir à sa façon. Beaucoup aimait mon dos, ils aimaient le voir, le caresser, l’embrasser, serrer mes épaules, tandis que je oscillais sur eux doucement. D’autres, au lieu, aimaient ce petit trou a l’arrière, pour l’étirer et de leurs virilité, comme si je fus un de leurs esclaves, et m’entendre geindre sous la douleur mais aussi le plaisir qui s’en suivait. Si ceux de Rome disaient que les grecs avaient le vice, ils n’avaient pas tous les tords. Mais tous aimaient que je prenne la position d’une amazone, pour que je les chevauche ainsi que leurs yeux puissent voir mes seins onduler sous les coups de leurs reins. Pour qu’ils puissent voir leur verge disparaitre dans cette ouverture divine qu’ils aimaient tant sentir se resserrer sur eux, ou’ ils aimaient bien se cacher.
Et je voyais leur jouissance quand je me balançais doucement sur eux, leurs mains qui se serraient sur mes flancs. Lentement je bougeais sur leur tige épanouie, sous des coups précis et attentifs. Et mon Temple, accueillant, chaud et humide, leur donner le plus grand plaisir qu’ils eussent put connaitre de leur vie. Et je jouissais sous les mots des plus explicite qu’ils me disaient en m’incitant a leur faire l’amour, comme Nééra savait faire, avec sa source des plus délicieuse qui eusse existé et ou’ ils purent s’y baigner. Mon corps prenait les mouvances d’une flamme, ils disaient, qui ondule à la légère brise, sur le corps de son amant. Et pour ceci, beaucoup d’entre eux aimaient que je les chevauche, car beaucoup voulait que ce soit Nééra à prendre leurs mains comme si c’étaient les brides d’un cheval, pour entamer une folle course au plaisir.
Tous aimaient que je devienne leur amazone, mais pas lui… Mon amant qui me voulais et qui m’aimait plus de n’importe qui, voulait être lui a tenir les brides de cette course. Et tout lui était permis, a’ lui seul, a’ celui que j’aimais et qui m’aimais. Lui, mon Stéphanos, avec qui je partageais le présent que les dieux nous avaient offert. Lui qui s’était retenu de longs jours a ma demeure, a Mégare, pour que je prenne de lui autant de plaisir que je lui donnais, lui laissant faire ce qu’il voulait de moi comme il se laissait faire tout ce que je voulais de lui. Car en amour, il n’y a pas de freins… Et je ne le faisais pas pour les pièces qui étaient ma récompense et que je n’exigeais pas, pour l’or qu’il m’offrait, les bijoux, les présents dont il me recouvrait… je ne le faisais que pour lui !
Que ses mains vaguent sur moi. Qu’il effleure mes seins aussitôt durcis en sa présence. Et aussitôt au passage de ses doigts, deux petites têtes pointaient de sous le tissus de mes habits. Et c’est ces deux petites pointes qu’il adorait, et il s’amusait à les pincer entre l’index et le pouce, il aimait les tirer, les torturer, il aimait les mordre et les sucer, les téter, jusqu'à ce qu’il ne s’endorme sur ma poitrine. Que ses mains se faufilent sous mes tuniques et qu’il me touche la’, la’ en ce point si sensible qui faisait rougir mes joues et me faisait haleter par le plaisir. Qu’il me touche ainsi, que ses doigts fouillent et s’insèrent en ma source qui jaillissait à sa pénétration si délicate mais pas si discrète. Qu’il insère ses doigts ou’ il le désirait, qu’il pénètre sa langue dans ma bouche, désirant le miel de celle-ci en la sienne, désirant mes baisers, les jeux de ma langue qui se tressait à la sienne. Car je lui appartenais… toute entière !
Il aimait me faire l’amour, pour des longues nuits et de longs jours, et il ne se faisait manquer de rien et ne me faisait manquer de rien. Qu’il abuse de mon corps, qu’il l’use, le prenne et y joue a son grès! Tout, tout pour mon Stéphanos qui était autant plus viril que Priape, mais qu’il n’aurait jamais rien fait contre mon désir. Je lui permettais de tout faire de moi, de mon corps car j’étais folle de lui, autant qu’il l’était de moi. Mais plus que tout, il aimait me faire l’amour me mettant a quatre patte tel un quadrupède, pour que sa virilité pénètre en moi par derrière. Et c’était lui qu’il faisait tout, car son plus grand plaisir était m’en donner autant plus de celui qu’il prenait, et encore plus de fois. Et je désirais que mes gémissements, mes cris s’entendent, ainsi qu’il sache tout le plaisir qu’il m’offrait, sous les coups forts et rapides de ses reins, de ses doigts qui pressent et caressent les points les plus sensibles de mon corps, de sa langue qui lèche ma peau et s’insinue la’ ou’ s’insinuait sa verge, avant ou après, pour que cette langue tout comme ses doigts s’alternent a sa tige virile et puissante dans tous les Temples que mon corps lui offrait.
Et tout ceci m’emplissait d’un plaisir sans limites. Encore plus quand, de ses mains, il me retournait a son désir, pour que sa Nééra prenne les positions qu’il voulait, pour qu’elle prenne le miel de sa bouche en des profonds baiser, ou le nectar de son phallus priapique a’ maintes reprises, pour a’ maintes reprises recommencer tout les jeux que Cypris a inventé. Ou pour, alors, nous endormir ensemble et tout recommencer au réveil. Encore plus fort. Encore plus rapidement. Encore plus profondément en moi. Oh oui… oui ! Je criais sous sa verge qui me pénétrait à son plus pur plaisir et au miens aussi, encore une fois, une énième fois, une autre course pour atteindre le plaisir que les dieux ont voulu partager avec nous, les mortels. Rien que lui en moi, encore avant de son nectar dans mon ventre, me donnait des frissons et des frémissements dans tout le corps… et je ne pouvais retenir mes cris, retenir mon plaisir, et il explosait sans cesse durant les longues nuits que je partageais avec lui. Lui, l’insatiable, le vicieux, le fougueux et mon délicat amant…
Oh, mon Stéphanos, mon amour ! Maudit fut le jour ou’ le sort t’emporta et me laissa te plaindre. Trop jaloux fut Priape de ta virilité qui dépassait la sienne, et trop jalouse Aphrodite qui désirait elle aussi le plaisir que tu me donnais. Mais un jour nous nous retrouverons, encore jeunes, et nos bassins se rencontreront a nouveaux. Tu te nicheras encore une fois en moi, et a’ tout jamais, pour que le plaisir dont on n’était jamais rassasié, nous emporte à nouveau. Pour que nos courses au plaisir atteignent leur but. Pour que mon corps, comme le tiens, s’inonde des flots du plaisir, tout deux brulés par les flammes de l’extase. Et pour que je te sente… que je sente ta jouissance venir avec la mienne, ton nectar suinter en moi. Que je sente à nouveau la chaleur de cette ambroisie gicler doucement en mon intimité plus profonde, en mon sein, telle le doux jet d’un fil d’eau d’une fontaine. Que je sente encore une fois l’épaisseur de ton miel intime couler en mon corps, me laissant faner dans tes bras, prise par les frissons du plaisir tout comme toi, mon Stéphanos…
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