MES DIX-HUIT ANS - histoire érotique

S'il est un moment qui compte dans toute une vie, c'est bien l'anniversaire de sa majorité. Nous avons décidé, entre quelques amis du même âge, de fêter cet événement ensemble pendant les congés scolaires. La villa du père de Frédéric se prête d'autant mieux à cet effet qu'elle est à l'époque disponible de tout occupant. Comme à l'habitude, nous les garçons nous partageons également entre ceux qui ne se préoccupent que de sexe et ceux qui ne pensent qu'à l'alcool. La présence de ma copine du moment me range dans la première catégorie pendant la première partie de soirée. Alors que, dans la chaleur ambiante, mes mains s'égarent dans les endroits les plus mystérieux de son anatomie et cherche à les dévoiler, elle décide brutalement de rentrer chez elle. À partir de ce moment, les mélanges de vodka orange et de bière commence à avoir un effet anesthésiant sur moi. Je ne suis pas malade. Je me sens bien, mais la terre à commence à tourner dès que je me dresse sur mes jambes. Je m'isole donc dans le parc et me couche sur le dos pour contempler les étoiles. Au bout de quelques minutes, je m'endors du sommeil de l'ivresse.
Encore enflammé des jeux sexués du début de soirée, je suis empli de rêves érotiques qui font de mon bas-ventre l'épicentre de mon anatomie. Je sens mon sexe tendu, dressé, excité en diable. Une douce caresse, de provenance inconnue, le durcit plus encore et je sens une légère humidité sourdre. La caresse se fait plus pesante. Deux mains semblent maintenant s'intéresser à mes attributs. Doucement ma ceinture est débouclée, mon short baissé sur les chevilles puis ôté de mes jambes. Des mains glissent, ensuite, mon slip le long de mes hanches et escamotent légèrement celui-ci. Puis c'est le tour de mon T-shirt et je me retrouve rapidement totalement nu, à l'exception de mes tennis. Mon cerveau embrumé fait l'hypothèse qu'il ne s'agit pas d'un rêve. Mais mon degré de conscience n'est pas suffisant pour en décider.
J'ai maintenant l'impression de quatre mains s'égayant sur mon anatomie. Deux écartent mes cuisses pendant que deux autres caressent la poitrine. L'une pèse sur mes épaules et une autre pénètre ma bouche entrouverte tandis que les deux autres massent mon bas-ventre et branlent mon sexe. Je crois la scène réelle, mais suis toujours incapable de me réveiller vraiment. Les quatre mains soulèvent mon corps et le positionnent, jambes pliées et tête au sol, le cul érigé vers des cieux. Ma position est aussi grotesque qu'inconfortable, mais l'excitation due à l'alcool et aux caresses me font la trouver agréable. Deux mains écartent mes cuisses et mes fesses à l'extrême tandis que les deux autres maintiennent ma tête au sol et caressent mon cul. J'entends cracher et je sens celui-ci soudainement humide. Un doigt mouillé me pénètre doucement le fondement et s'enfonce en moi par des mouvements de va et vient amples et répétitifs. Je suis partagé entre l'envie d'esquiver l'outrage et celle de profiter pleinement d'une jouissance qui me paraît proche.
Mon cul s'arrondit à loisir et le doigt glisse à l'intérieur librement. Un deuxième doigt me dilate plus encore et mon plaisir grandit. Ma verge est tendue à l'extrême, mon dos se creuse et je transpire abondamment. Après de nombreux va-et-vient je me sens largement ouvert et prêt à recevoir plus. C'est à cet instant que je sens, plus que je n'imagine, l'un de mes agresseurs s'installer entre mes jambes et entrer brutalement son vit en moi. Il appuie ses mains sur les épaules et commence à me défoncer avec un enthousiasme communicatif. Le plaisir monte et j'éjacule sur le sol. Je suis ainsi longuement besogné jusqu'à ressentir un jet chaud qui s'éparpille par saccades dans les intestins. Le phallus ramollit et sort doucement de moi. Un autre s'y engage, moins brutal, et s'agite en de courts mouvements saccadés dans mon cul. Ses deux mains serrent fermement mes hanches comme s'il avait peur que je lui échappe. Mon désir monte lorsque celui-ci accélère son mouvement et mon sphincter s'échauffe. Lorsqu'il éjacule, mon corps est secoué de spasmes et mon sexe à nouveau à demi dressé. Lorsqu'il me quitte, je m'effondre sur le ventre douloureux et repu.
La fraicheur et l'humidité du matin, finit par me réveiller quelques longs(?) moments plus tard. Deux inconnus sont couchés à mes côtés, le sexe à l'air et le pantalon aux chevilles. Ils semblent âgés d'une trentaine d’années. L'un est petit, brun et poilu. La dimension modeste de son phallus me le signale comme mon deuxième amant. L'autre est grand et châtain et équipé pour les sensations de ma première partie de sexe. Mon séant et mon ventre sont gluants de foutre et je n'ai rien pour m'essuyer car mes affaires ont disparu. Je me roule dans l'herbe humide et m'agenouille dans le but de quitter les lieux nu et souillé.
C'est à ce moment qu'une main saisit ma cheville et me tire en arrière. « Alors, tu as aimé? » dit une voix grave. Maintenant à quatre pattes, je tourne la tête et deviens pivoine devant le regard amusé du plus grand de mes agresseurs encore à plat ventre. Son complice, assis, s'étire en me contemplant d'un œil torve. Mon cœur s’accélère lorsqu'ils s'appliquent à effectuer ma toilette intime à l'aide de kleenex sortis de leurs poches. Ils sont toujours à demi dénudés. Le brun nettoie mon entre-fesse avec une application suspecte. Son ami essuie mon bas ventre et mes cuisses d'une main légère. Je suis à nouveau perturbé par la douceur et la précision du contact et je sens ma queue qui se dresse.
Mes compagnons éclatent de rire et commencent à me caresser en insistant sur les zones érogènes. Ils me guident dans mon apprentissage de la fellation et se succèdent dans ma bouche. Ils m'éduquent à les accueillir en gorge profonde. Ils me sucent à leur tour m'offrent leur culs pour m'initier à la sodomie. Puis ils envahissent, à nouveau, tous deux mon cul et manifestent bruyamment leur plaisir de me défoncer. « Tu es une bonne petite pute! » m'a dit le plus grand. « J'aimerais défoncer à nouveau ton petit cul de salope! » m'a dit l'autre. Je ne sais s'ils ont compris qu'ils venaient de me prendre ma virginité au moment même ou je devenais adulte.
J'y ai trouvé tellement de plaisir que, pendant plusieurs semaines, j'ai répondu à leur invitation et fréquenté assidument le camping où ils étaient descendus. J'ai été leur objet sexuel plus que de raison. Ils m'ont fait jouir dans mille positions. Je suis devenu leur jouet qui devait sans cesse être prêt à leur donner de l'amour et du sexe. Souvent l'un m'encule alors que l'autre envahit ma bouche dans des positions parfois acrobatiques. J'aime être pris sur le dos jambes relevées, en levrette les fesses en l'air et la tête au sol ou aplati sur le ventre les cuisses écartelées. J'aime sentir tout le poids de leurs corps. Mon bas ventre et mon cul, mes seins et ma bouche sont en permanence excités et s'affirment comme autant de zones érogènes. Mais la moindre caresse au milieu de mon dos, de mes fesses ou de mes cuisses me fait immédiatement vibrer et me tordre. Me voici éduqué au sexe! Ce qu'ils m'ont donné, aucune femme ne pourra l'égaler.
Je dois avouer que ce moment exceptionnel a été la source de ma bisexualité. A partir de ce moment, j'ai exercé, à regret, mes talents de dominant avec les compagnes de ma vie et ceux de soumis, le cul sans cesse prêt à être défoncé, avec tous les garçons qui ont voulu de moi. Il faut dire qu'il ne fallait pas être grand clerc pour me sentir disponible à l'outrage.