Mister Hyde - 6
Récit érotique écrit par LVolante [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 31-12-2016 dans la catégorie Dominants et dominés
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Mister Hyde - 6
6-
Ils déjeuneraient au loft. Après tout, il était lundi. Il l’envoya donc faire quelques courses vêtue d’une robe sage bien que courte sans rien dessous. Lui continua à ranger. C’est d’ailleurs à cette occasion qu’il découvrit au fond d’un carton, roulé dans un sac plastique, un porte-jarretelles, des bas, un string et un soutien-gorge qui, vu sa taille, n’était là que pour le décor. Il fourra le soutien dans le premier tiroir venu et exposa les autres pièces bien en évidence sur la commode, à droite de la cheminée. Elle ne pourrait pas les rater.
***
« Oh Merde ! » fut la première remarque que se fit Frédérique en apercevant les dessous qui trônaient sur la commode. Aussitôt, elle pensa qu’elle aurait mieux fait de s’en débarrasser : « Depuis tout ce temps… Je suis vraiment la reine des connes !!! » Seconde certitude, Hyde était de retour.
- Mets-les ! Et quand ce sera fait tu me conteras leur histoire.
La voix de Frédéric lui parvint de côté. Il était assis par terre dans le coin opposé à la commode, à quelques pas de l’escalier. Un jeans et une chemise du même bleu que ses yeux, l’habillaient. Frédérique balbutia quelques mots interrogatifs auxquels il ne répondit pas, se contentant de tourner son regard vers la commode.
« Tu mouilleras d’un simple regard… » lui avait-il dit l’avant-veille. Il aurait aussi pu affirmer qu’elle obéirait pour la même raison. Elle marcha vers le meuble d’un pas rapide, laissa tomber sa robe et se para de la panoplie. Puis, elle s’agenouilla.
D’un geste, il lui signifia d’approcher. « Au doigt et à l’œil » pensa-t-elle. Comme elle fit mine de se lever, il agita le doigt en signe de dénégation. « A quatre pattes… Il veut que j’avance à quatre pattes… » Ses yeux s’embuèrent et le goût de la bile lui monta à la gorge. Elle avança une main puis la jambe, puis l’autre main et l’autre jambe de concert. Elle venait de faire un pas, elle en fit un deuxième. Les larmes gouttaient de ses joues jusqu’au sol, elle était incapable de les arrêter. Elle chemina ainsi jusqu’aux pieds de son Maître.
Il lui fallut de longues secondes pour dompter ses sanglots mais elle entama tout de même son récit (elle n’avait pas envie d’être punie pour l’avoir fait répéter son ordre). Elle raconta comment elle avait volé ces dessous à sa sœur aînée et surtout, pourquoi elle les avait portés. Elle avait à peine dix-neuf ans et avait commis la bêtise de dilapider sa cagnotte, destinée à l’achat d’une voiture, au casino d’une ville voisine. Désespérée, elle n’avait trouvé qu’un moyen de récupérer rapidement l’argent perdu : vendre son corps. Elle était retournée au casino, vêtue de ces dessous et d’un imperméable. Un gros homme, la cinquantaine bedonnante l’avait abordée, ils avaient fait affaire pour la nuit. Le lendemain, elle avait récidivé. Ce furent les deux seules fois où elle avait fait la putain.
Elle avait synthétisé son récit au maximum et Frédéric ne posa, sur le moment, aucune question. Savoir qu’elle avait fait la pute lui suffisait amplement. Il n’en éprouva ni dégoût ni rejet pour la belle. Il se promit juste de découvrir pourquoi elle avait conservé ces frusques. Naturellement, il choisirait, pour se faire, l’instant le plus inopportun. En attendant, il avait un autre projet dont il informa la donzelle.
- J’ai toujours rêver d’être servi à table par une cochonne revêtue de la tenue que tu portes. Tu vas faire ça pour moi, n’est-ce pas ?
La question ne nécessitait pas vraiment de réponse mais elle opina tout de même.
- Seul bémol, reprit-il, tu seras entravée. Vas me chercher les bracelets… Oh ! j’allais oublier. Hormis pour le service de table, tu te déplaceras à quatre pattes !
***
Les liens, assez lâches, de ses chevilles permettait qu’elle marchât normalement ou presque. Ses poignets, en revanche étaient reliés par une courte cordelette qui gênaient considérablement l’amplitude de ses mouvements. Cela impliquait une attention constante pour ne rien renverser alors que le Maître, par ses ordres où ses remarques, la distrayait continuellement. Elle réussit cependant un sans-faute jusqu’au moment où…
- Pourquoi as-tu conservé ces dessous ?
Alors qu’elle portait à la bouche de Frédéric une cuillère de mousse aux fruits, la question la frappa comme un coup de fouet. La mousse bascula pour aller s’écraser sur l’entrejambes de l’homme.
- Nettoie ! Avec ta langue.
Agenouillée en un instant, elle aspira entre ses lèvres jointes le plus gros des dégâts puis elle lécha les résidus. Le résultat n’était pas génial mais il permettrait d’attendre qu’elle se livre à une lessive plus efficace. Elle commençait à réfléchir aux diverses méthodes pour effacer la tâche quand la voix de son Maître résonna.
- Ça ne te dispense pas de me répondre…
Elle ne lui laissa pas le temps de renouveler sa question.
- Je les ai gardés pour me souvenir du dégoût.
- Du dégoût… ?
- Oui ! Baiser avec ces types c’était… répugnant !
- Donne-moi des détails.
- Il n’y a rien à dire… ils m’ont baisée et, pendant qu’ils le faisaient, je sentais leur mépris…
- Tu es une menteuse ! Leur mépris… le fait qu’ils te traitent comme la pute que tu étais, ça t’a plu ! C’est à cette occasion que tu as découvert qu’être humiliée te faisait mouiller. C’est pour ça que tu as gardé ces dessous mais que tu les as cachés. Ils sont le symbole de ce que tu es mais que tu refusais d’être. Jusqu’à vendredi.
Ose me dire que je me trompe, Salope !
Elle se tut puisqu’il avait raison. Il lui était même arrivé de les enfiler et de se caresser en laissant son imagination divaguer vers toutes ces pensées interdites. Les orgasmes avaient toujours été violents. Elle courba le cou et ses épaules s’affaissèrent.
- Vous avez raison, Maître ! avoua-t-elle.
Il la fit se lever et s’approcher de lui. Il fourragea sa chatte et la trouva prête à l’emploi. Il fouilla dans sa poche et en sortit le plug, qu’il lui tendit. L’objet était enfermé dans une pochette plastique, sans doute pour éviter qu’il se salît au contact du tissu et du contenu de sa poche. Elle n’eut pas besoin d’ordre, le silence de Frédéric était suffisamment éloquent. Elle enfonça le plug dans son orifice étroit. Quand elle en aurait terminé, sans aucun doute, il la baiserait.
Elle ne se trompait pas. Il la baisa avec toute la fougue dont elle le savait capable, en se contentant d’écarter sur sa fesse la ridicule ficelle qui obturait l’entrée de son vagin. Il la baisa et, encore une fois, la présence du plug éveilla son désir d’être prise par tous les trous à la fois. Elle n’avait plus besoin de circonvolutions sémantiques pour exprimer ses désirs. Du moins tant que cette expression n’était réservée qu’à elle-même. Au contraire, la crudité de son langage l’amenait plus vite à l’orgasme et cumulée à celle des paroles de son Maître, elle ne se priva pas d’en profiter.
***
Il l’abandonna sans un mot, rangea le contenu du dernier carton et, sans un regard pour elle, s’installa dans le canapé.
- Je vais partir, dit-il. Vas préparer mon sac.
Elle obéit. Une vague de tristesse et de solitude l’envahit. Jamais, jusqu’à présent, on ne s’était occupé d’elle avec autant de constance et, comme ça, en trois mots, elle se retrouvait seule. Elle eut peur de cet isolement, de cet exil qu’elle avait pourtant décidé. Elle eut peur que cette séparation brise le lien qu’ils avaient tissé pendant ces quatre jours. Elle eut peur que, de retour à Paris, il tombât amoureux d’une autre… Elle fut jalouse de cette fille imaginaire. Elle fut jalouse de toutes les filles qu’il croiserait au gré des rues. Elle fut jalouse des rues de Paris qui le verrait déambuler alors qu’elle… Elle voulait le garder pour elle toute seule. Il était Son Maître, Son propriétaire ! A elle, à elle seule !
- Je ne resterai pas ! dit-il dans son dos.
Elle sursauta, laissant tomber la paire de socquettes sales qu’elle voulait isoler, comme tous les vêtements qu’il avait portés, pour la laver elle-même. Il se pencha et la ramassa avant de la lui tendre. Ce faisant, il saisit sa main.
- Je n’aime pas ta mère, je ne veux pas la voir. Et je t’interdis, tu m’entends, je t’interdis d’héberger cette vieille sorcière ne serait-ce que pour une nuit.
Elle acquiesça.
- Mon sac est-il prêt ?
- Presque, murmura-t-elle.
- Alors j’attends. Je veux que ta bouche aussi se souvienne de moi…
Il lâcha son poignet.
Elle termina son ouvrage, pliant le linge à la va-vite. Elle avait hâte de le sentir entre ses lèvres, dans sa gorge. Elle voulait lui donner ce plaisir qu’elle lui avait refusé, avant. D’un geste vif, elle ferma le sac, le posa à terre et tendit les bras. Ainsi ligotée, elle ne pourrait mettre ses mains dans son dos. Il défit un des bracelets et la ligota par derrière. Elle s’agenouilla, il sortit son sexe, elle l’aspira entre ses lèvres et le fit glisser lentement sur sa langue incurvée.
Elle le suça, longtemps. En prenant soin d’alterner ses caresses. Jamais il ne tenta de s’enfoncer plus profond dans sa gorge. Il la laissait faire. Même les mains de Frédéric, doucement posées sur sa chevelure, ne la guidaient pas. Les seules indications que lui donnât son Maître, se furent ses râles de plaisir et la pression, plus forte, de ses doigts sur ses tempes, quand il éjacula.
Il la remercia d’un baiser, délia chevilles et poignets et lui enjoignit d’aller passer la robe abandonnée là-haut. Une tape sur le cul vint conclure son discours. C’était la preuve qu’elle lui appartenait. Elle en fut toute rassérénée.
***
Les mains sur le volant et la vitre baissée, Frédéric caressa Frédérique du regard. Elle rougit comme une midinette.
- Je reviens vendredi, dit-il. D’ici là, je te contacterai sans doute. Laisse skype ouvert, ton téléphone aussi. Tu es à moi vingt-quatre heures sur vingt-quatre, je veux pouvoir te joindre à tous moments.
Autre chose. Demain, avant l’arrivée de ta mère, tu mettras mon plug entre tes jolies fesses. Je veux que tu saches que j’ai envie de toi et que je peux te prendre en présence de n’importe qui.
Enfin, je ne tolérerais de ta part ni désobéissance ni mensonge. Est-ce bien compris ?
- Oui, murmura-t-elle.
- Oui ? Oui qui ?
- Oui Maître.
- Bien. Embrasse-moi.
Elle unit sa langue à la sienne. Elle était confiante, il reviendrait et il serait toujours son Maître. Ce baiser, ces directives, en étaient la promesse. Leurs lèvres se séparèrent.
- Je t’autorise à te toucher… Deux fois, d’ici à vendredi.
Sois obéissante et tu seras récompensée. Dans le cas contraire… Je préfère ne pas y penser.
Il embraya, appuya sur l’accélérateur et disparut rapidement au coin de la rue.
Elle se retrouva seule et… malheureuse.
Ils déjeuneraient au loft. Après tout, il était lundi. Il l’envoya donc faire quelques courses vêtue d’une robe sage bien que courte sans rien dessous. Lui continua à ranger. C’est d’ailleurs à cette occasion qu’il découvrit au fond d’un carton, roulé dans un sac plastique, un porte-jarretelles, des bas, un string et un soutien-gorge qui, vu sa taille, n’était là que pour le décor. Il fourra le soutien dans le premier tiroir venu et exposa les autres pièces bien en évidence sur la commode, à droite de la cheminée. Elle ne pourrait pas les rater.
***
« Oh Merde ! » fut la première remarque que se fit Frédérique en apercevant les dessous qui trônaient sur la commode. Aussitôt, elle pensa qu’elle aurait mieux fait de s’en débarrasser : « Depuis tout ce temps… Je suis vraiment la reine des connes !!! » Seconde certitude, Hyde était de retour.
- Mets-les ! Et quand ce sera fait tu me conteras leur histoire.
La voix de Frédéric lui parvint de côté. Il était assis par terre dans le coin opposé à la commode, à quelques pas de l’escalier. Un jeans et une chemise du même bleu que ses yeux, l’habillaient. Frédérique balbutia quelques mots interrogatifs auxquels il ne répondit pas, se contentant de tourner son regard vers la commode.
« Tu mouilleras d’un simple regard… » lui avait-il dit l’avant-veille. Il aurait aussi pu affirmer qu’elle obéirait pour la même raison. Elle marcha vers le meuble d’un pas rapide, laissa tomber sa robe et se para de la panoplie. Puis, elle s’agenouilla.
D’un geste, il lui signifia d’approcher. « Au doigt et à l’œil » pensa-t-elle. Comme elle fit mine de se lever, il agita le doigt en signe de dénégation. « A quatre pattes… Il veut que j’avance à quatre pattes… » Ses yeux s’embuèrent et le goût de la bile lui monta à la gorge. Elle avança une main puis la jambe, puis l’autre main et l’autre jambe de concert. Elle venait de faire un pas, elle en fit un deuxième. Les larmes gouttaient de ses joues jusqu’au sol, elle était incapable de les arrêter. Elle chemina ainsi jusqu’aux pieds de son Maître.
Il lui fallut de longues secondes pour dompter ses sanglots mais elle entama tout de même son récit (elle n’avait pas envie d’être punie pour l’avoir fait répéter son ordre). Elle raconta comment elle avait volé ces dessous à sa sœur aînée et surtout, pourquoi elle les avait portés. Elle avait à peine dix-neuf ans et avait commis la bêtise de dilapider sa cagnotte, destinée à l’achat d’une voiture, au casino d’une ville voisine. Désespérée, elle n’avait trouvé qu’un moyen de récupérer rapidement l’argent perdu : vendre son corps. Elle était retournée au casino, vêtue de ces dessous et d’un imperméable. Un gros homme, la cinquantaine bedonnante l’avait abordée, ils avaient fait affaire pour la nuit. Le lendemain, elle avait récidivé. Ce furent les deux seules fois où elle avait fait la putain.
Elle avait synthétisé son récit au maximum et Frédéric ne posa, sur le moment, aucune question. Savoir qu’elle avait fait la pute lui suffisait amplement. Il n’en éprouva ni dégoût ni rejet pour la belle. Il se promit juste de découvrir pourquoi elle avait conservé ces frusques. Naturellement, il choisirait, pour se faire, l’instant le plus inopportun. En attendant, il avait un autre projet dont il informa la donzelle.
- J’ai toujours rêver d’être servi à table par une cochonne revêtue de la tenue que tu portes. Tu vas faire ça pour moi, n’est-ce pas ?
La question ne nécessitait pas vraiment de réponse mais elle opina tout de même.
- Seul bémol, reprit-il, tu seras entravée. Vas me chercher les bracelets… Oh ! j’allais oublier. Hormis pour le service de table, tu te déplaceras à quatre pattes !
***
Les liens, assez lâches, de ses chevilles permettait qu’elle marchât normalement ou presque. Ses poignets, en revanche étaient reliés par une courte cordelette qui gênaient considérablement l’amplitude de ses mouvements. Cela impliquait une attention constante pour ne rien renverser alors que le Maître, par ses ordres où ses remarques, la distrayait continuellement. Elle réussit cependant un sans-faute jusqu’au moment où…
- Pourquoi as-tu conservé ces dessous ?
Alors qu’elle portait à la bouche de Frédéric une cuillère de mousse aux fruits, la question la frappa comme un coup de fouet. La mousse bascula pour aller s’écraser sur l’entrejambes de l’homme.
- Nettoie ! Avec ta langue.
Agenouillée en un instant, elle aspira entre ses lèvres jointes le plus gros des dégâts puis elle lécha les résidus. Le résultat n’était pas génial mais il permettrait d’attendre qu’elle se livre à une lessive plus efficace. Elle commençait à réfléchir aux diverses méthodes pour effacer la tâche quand la voix de son Maître résonna.
- Ça ne te dispense pas de me répondre…
Elle ne lui laissa pas le temps de renouveler sa question.
- Je les ai gardés pour me souvenir du dégoût.
- Du dégoût… ?
- Oui ! Baiser avec ces types c’était… répugnant !
- Donne-moi des détails.
- Il n’y a rien à dire… ils m’ont baisée et, pendant qu’ils le faisaient, je sentais leur mépris…
- Tu es une menteuse ! Leur mépris… le fait qu’ils te traitent comme la pute que tu étais, ça t’a plu ! C’est à cette occasion que tu as découvert qu’être humiliée te faisait mouiller. C’est pour ça que tu as gardé ces dessous mais que tu les as cachés. Ils sont le symbole de ce que tu es mais que tu refusais d’être. Jusqu’à vendredi.
Ose me dire que je me trompe, Salope !
Elle se tut puisqu’il avait raison. Il lui était même arrivé de les enfiler et de se caresser en laissant son imagination divaguer vers toutes ces pensées interdites. Les orgasmes avaient toujours été violents. Elle courba le cou et ses épaules s’affaissèrent.
- Vous avez raison, Maître ! avoua-t-elle.
Il la fit se lever et s’approcher de lui. Il fourragea sa chatte et la trouva prête à l’emploi. Il fouilla dans sa poche et en sortit le plug, qu’il lui tendit. L’objet était enfermé dans une pochette plastique, sans doute pour éviter qu’il se salît au contact du tissu et du contenu de sa poche. Elle n’eut pas besoin d’ordre, le silence de Frédéric était suffisamment éloquent. Elle enfonça le plug dans son orifice étroit. Quand elle en aurait terminé, sans aucun doute, il la baiserait.
Elle ne se trompait pas. Il la baisa avec toute la fougue dont elle le savait capable, en se contentant d’écarter sur sa fesse la ridicule ficelle qui obturait l’entrée de son vagin. Il la baisa et, encore une fois, la présence du plug éveilla son désir d’être prise par tous les trous à la fois. Elle n’avait plus besoin de circonvolutions sémantiques pour exprimer ses désirs. Du moins tant que cette expression n’était réservée qu’à elle-même. Au contraire, la crudité de son langage l’amenait plus vite à l’orgasme et cumulée à celle des paroles de son Maître, elle ne se priva pas d’en profiter.
***
Il l’abandonna sans un mot, rangea le contenu du dernier carton et, sans un regard pour elle, s’installa dans le canapé.
- Je vais partir, dit-il. Vas préparer mon sac.
Elle obéit. Une vague de tristesse et de solitude l’envahit. Jamais, jusqu’à présent, on ne s’était occupé d’elle avec autant de constance et, comme ça, en trois mots, elle se retrouvait seule. Elle eut peur de cet isolement, de cet exil qu’elle avait pourtant décidé. Elle eut peur que cette séparation brise le lien qu’ils avaient tissé pendant ces quatre jours. Elle eut peur que, de retour à Paris, il tombât amoureux d’une autre… Elle fut jalouse de cette fille imaginaire. Elle fut jalouse de toutes les filles qu’il croiserait au gré des rues. Elle fut jalouse des rues de Paris qui le verrait déambuler alors qu’elle… Elle voulait le garder pour elle toute seule. Il était Son Maître, Son propriétaire ! A elle, à elle seule !
- Je ne resterai pas ! dit-il dans son dos.
Elle sursauta, laissant tomber la paire de socquettes sales qu’elle voulait isoler, comme tous les vêtements qu’il avait portés, pour la laver elle-même. Il se pencha et la ramassa avant de la lui tendre. Ce faisant, il saisit sa main.
- Je n’aime pas ta mère, je ne veux pas la voir. Et je t’interdis, tu m’entends, je t’interdis d’héberger cette vieille sorcière ne serait-ce que pour une nuit.
Elle acquiesça.
- Mon sac est-il prêt ?
- Presque, murmura-t-elle.
- Alors j’attends. Je veux que ta bouche aussi se souvienne de moi…
Il lâcha son poignet.
Elle termina son ouvrage, pliant le linge à la va-vite. Elle avait hâte de le sentir entre ses lèvres, dans sa gorge. Elle voulait lui donner ce plaisir qu’elle lui avait refusé, avant. D’un geste vif, elle ferma le sac, le posa à terre et tendit les bras. Ainsi ligotée, elle ne pourrait mettre ses mains dans son dos. Il défit un des bracelets et la ligota par derrière. Elle s’agenouilla, il sortit son sexe, elle l’aspira entre ses lèvres et le fit glisser lentement sur sa langue incurvée.
Elle le suça, longtemps. En prenant soin d’alterner ses caresses. Jamais il ne tenta de s’enfoncer plus profond dans sa gorge. Il la laissait faire. Même les mains de Frédéric, doucement posées sur sa chevelure, ne la guidaient pas. Les seules indications que lui donnât son Maître, se furent ses râles de plaisir et la pression, plus forte, de ses doigts sur ses tempes, quand il éjacula.
Il la remercia d’un baiser, délia chevilles et poignets et lui enjoignit d’aller passer la robe abandonnée là-haut. Une tape sur le cul vint conclure son discours. C’était la preuve qu’elle lui appartenait. Elle en fut toute rassérénée.
***
Les mains sur le volant et la vitre baissée, Frédéric caressa Frédérique du regard. Elle rougit comme une midinette.
- Je reviens vendredi, dit-il. D’ici là, je te contacterai sans doute. Laisse skype ouvert, ton téléphone aussi. Tu es à moi vingt-quatre heures sur vingt-quatre, je veux pouvoir te joindre à tous moments.
Autre chose. Demain, avant l’arrivée de ta mère, tu mettras mon plug entre tes jolies fesses. Je veux que tu saches que j’ai envie de toi et que je peux te prendre en présence de n’importe qui.
Enfin, je ne tolérerais de ta part ni désobéissance ni mensonge. Est-ce bien compris ?
- Oui, murmura-t-elle.
- Oui ? Oui qui ?
- Oui Maître.
- Bien. Embrasse-moi.
Elle unit sa langue à la sienne. Elle était confiante, il reviendrait et il serait toujours son Maître. Ce baiser, ces directives, en étaient la promesse. Leurs lèvres se séparèrent.
- Je t’autorise à te toucher… Deux fois, d’ici à vendredi.
Sois obéissante et tu seras récompensée. Dans le cas contraire… Je préfère ne pas y penser.
Il embraya, appuya sur l’accélérateur et disparut rapidement au coin de la rue.
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