Mlle Fontaine : Rêve de Candaulie (Partie 4 - Ex-quises retrouvailles)
Récit érotique écrit par MlleFontaine [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-10-2024 dans la catégorie Pour la première fois
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Mlle Fontaine : Rêve de Candaulie (Partie 4 - Ex-quises retrouvailles)
Bonjour à tous,
Voici la suite de l'histoire écrite par mon mari candauliste que je souhaite vous faire découvrir. Dans cette histoire, mon mari a remis en perspective une discussion très intime que nous avons eu un soir au sujet de mes anciens amants. Dans cette discussion, j'avais évoqué de revoir un de ceux-ci, connu il y presque 20 ans. Dans son esprit candauliste, cette évocation a germé pour mettre en scène l'envie de retrouver cet ancien amant. Il n'a pas lésiné sur la tournure des évènements. Je trouve cette histoire riche en émotion et surtout par la bienveillance retranscrite de mon époux qui, même dans ses songes, veille à mon plaisir et mon consentement dans l'expression de mes désirs, les plus secrets comme les plus charnels.
Bonne lecture !
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J’ai un mal de tête atroce. Le genre de douleur sourde et omniprésente qui vous rend incapable de faire quoi que ce soit d'autre que de subir. Mes paupières sont un peu lourdes, mais ce n'est pas la douleur qui m'inquiète. Cela fait plus de vingt minutes que je n’ai plus de nouvelles. Rien. Pas un message. Elle n’a même pas vu le dernier que j'ai envoyé, il y a quelques minutes.
Le temps s’étire et mon esprit commence à vagabonder malgré moi. J’ai besoin de m’accrocher à quelque chose, à n'importe quoi, pour échapper à cette attente.
Je me souviens de ce dîner, celui où elle m’avait raconté être entourée de deux hommes qu’elle ne connaissait pas. C'était à une époque où notre relation n'était encore qu'un flirt timide, échangé à des centaines de kilomètres par écran interposé. Elle venait juste de sortir d'une relation longue distance et je n’étais, à ce moment-là, qu’une oreille attentive. Elle me décrivait en détails chaque instant de ce repas, les regards des deux prétendants, l'ambiance pesante autour de la table, et puis cet homme… Celui qui avait posé la main sur sa cuisse sous la table, pensant sans doute qu'il pouvait obtenir une double pénétration dès le premier rencart. Elle m’envoyait des messages en temps réel, avec des descriptions à la fois agacées et ironiques, et je me souviens avoir ri de m'être senti si étrangement impliqué dans cette scène. Son agacement se mêlait d’un amusement un peu nerveux. Elle avait trouvé une excuse pour partir avant le dessert, son téléphone à la main, m’envoyant un dernier message pour me donner rendez-vous plus tard pour discuter, avant de disparaître de la salle.
Tout à coup, mon téléphone vibre me ramenant brusquement au présent. Mon cœur s’emballe, comme si l’anecdote que je venais de revisiter n’était qu’un prélude à ce qui allait suivre. L’écran affiche un appel visio. Je reste figé un instant, le regard rivé sur l’appareil, la migraine presque oubliée.
Mais cette fois, ce n’est pas une soirée anodine. Ce n’est pas un dîner malaisant avec deux prétendants un peu trop insistants. Non, cette fois, je sais exactement où elle est, et avec qui. Mon pouce hésite un instant au-dessus de l’icône "répondre", mais je finis par appuyer. L’écran s’allume; la lumière bleutée de la visio se reflète sur mon visage. Puis soudain, je ne peux m’empêcher de lâcher :
- Mais chérie, qu'est-ce que tu fais ?!!
Je reste figé, le cœur battant, incapable de détourner les yeux de l’écran où je vois une énorme queue obstruée la bouche de mon épouse. L’image est crue, la lumière froide, presque irréelle. Il pousse sur son bas-ventre pour faire entrer son gland plus au fond de sa gorge dans ce qui semble être un huis clos. Mon pouls s’emballe. Le choc monte en moi comme une déflagration - je sens un feu hardant envahir mes veines.
- Chérie, tu m’entends ? Qu'est-ce que tu fais ?!
Mon corps tout entier s'embrase sous l’effet de la surprise. Une chaleur intense me monte à la tête, se mêlant à la douleur de cette migraine déjà lancinante. Mais au lieu de s’effondrer, tout se transforme lorsqu'elle finit par dégager sa bouche :
- Je suis désolé chéri, on est dans l'ascenseur, il a insisté pour que je t'appelle pour que tu me vois f....
Elle n'a pas le temps de finir sa phrase qu'elle est contrainte de remettre le gros gland rougeoyant dans sa bouche. Je la regarde encore quelques secondes faire glisser ses lèvres sur cette verge tendue jusqu'à ce qu'un "ding" retentisse. L'image s'agite, j'entends derrière elle, "vite, relève-toi...", la vidéo s'interrompt. Il était sans doute temps de sortir de l'ascenseur.
Cet interlude m'a complètement chamboulé. L'agitation est désormais remplacée par le silence, une forme de vide s'est faite dans le café autour de moi.
Les conversations des autres clients ? Inaudibles.
Me voici de nouveau dans la solitude de l'attente. Je l'avais anticipée, mais sans ce feu de la surprise que je sens se muer en une flamme plus profonde.
Mon regard se perd à travers la vitre, sur le flux tranquille des passants dehors. Mais à l’intérieur, mes résistances, mes certitudes se consument et dans cette chaleur, je sens quelque chose se fondre en moi. Ce brasier intense devient réconfortant, presque vital, brûlant les dernières limites pour révéler une nouvelle ardeur, une liberté inattendue.
Je ne peux pas m'empêcher de repenser à ces derniers jours, à ce moment où tout a commencé... où tout a basculé.
Je revois cette carte de visite, insignifiante au premier abord, posée sur la console de l'entrée. Elle était restée là durant quelques jours. Jusqu'à ce qu' en rentrant un après-midi, je retrouve madame assise à son bureau, tapotant distraitement la tranche de la carte contre son menton, l'air pensive, comme si elle pesait quelque chose d'important.
La pièce baignait dans une lumière douce, les rideaux à demi fermés, et ce silence... Je me suis approché à pas de velours, intrigué par ce geste :
- En pleine réflexion, ma chérie ?, dis-je doucement, tout en me rapprochant d'elle.
Sans lever les yeux, elle me lance :
- Je crois qu'on va le recontacter…
Elle marque une légère pause, comme pour jauger ma réaction.
- Ah… Tu as déjà fait ta petite enquête, je suppose ?
Un sourire amusé, bien qu’un peu tendu, se dessine sur mes lèvres.
Elle, avec un haussement d'épaules feint :
- Rien de bien compliqué. Quelques recherches suffisent.
Elle glisse la carte entre ses doigts comme une évidence.
- Il semble un peu plus... posé qu'avant. Mais il n'a sans doute rien perdu de ses habitudes.
- Et tu penses qu'il acceptera, demandai-je avec un ton indifférent
- Il sera curieux… comme toujours. Et puis, il y a quelque chose d’inachevé entre nous. Même si je sais qu'il a dû faire profil bas quelque temps et qu'il s'est vite consolé…
Elle laisse ces derniers mots flotter dans la pièce :
- Je vais l’appeler, finit-elle par trancher, sa voix presque détachée, mais avec cette lueur de détermination dans les yeux.
Je la regarde, mon intérêt piqué, bien que je tente de rester calme.
- Pour lui proposer quoi, exactement ? Mon ton est léger, même si une tension subtile commence à monter en moi.
Elle se retourne complètement vers moi, un léger sourire aux lèvres.
- Je pensais à un café. Pour discuter de cette entrevue à la galerie, et… évoquer un moyen de le remercier comme nous lui avions proposer.
Je plisse légèrement les yeux, réfléchissant à ce qu’elle veut dire.
- Et tu as une idée du cadeau auquel il serait sensible ? demandai-je, feignant l’ignorance.
Elle hoche la tête lentement, savourant sans doute mon besoin de plus de précisions.
- Oui, un petit quelque chose qui flatterait son ego. Qui lui donnerait l'impression d'avoir encore un effet sur moi.
Il y a une pause. Son regard croise le mien, cherchant ma réaction. Je la sens prête à expliquer, mais elle attend de voir si je vais m’y opposer. Au lieu de cela, je fais un geste de la main, comme pour lui dire de continuer.
- Je veux lui offrir une rencontre... particulière, continue-t-elle, avec cette voix douce mais assurée. Lui donner l’impression qu’il a gagné un peu plus que prévu.
Je ne dis rien d'abord, laissant la tension s’installer. Puis, je pose la question qui me brûle les lèvres :
- Et tu veux que je sois d’accord avec ça ?
Elle sourit, cette fois pleinement, son regard brillant.
- Je n’irais pas sans ton accord.
Sa réponse est claire, nette avant d'ajouter :
- Mais je sais que tu es aussi curieux que moi.
Il y a une complicité implicite dans ses paroles. Nous savons tous les deux où cela pourrait mener, mais nous jouons le jeu, ensemble. Après un instant, je hoche la tête, un sourire naissant au coin de mes lèvres.
- Alors, allons-y. Qu'est-ce que tu comptes lui proposer ?
Quelques jours plus tard, nous nous retrouvons dans ce café parisien, baigné par la lumière de l'après-midi. De grandes baies vitrées laissent entrer des rayons dorés qui se répercutent sur les tables marbrées de blanc, les éclairant d'une douce clarté. Le zinc, patiné par des années de loyaux services, renvoie une chaleur discrète tandis que le parquet brun bordeaux sous nos pieds absorbe la lumière, ajoutant une profondeur à l'atmosphère. Ici, au milieu des conversations feutrées, rien ne semble pouvoir trahir la nature insidieuse des échanges qui se déroulent à notre table.
Mon épouse n'a pas tout à fait choisi cet endroit par hasard. A quelques pas de là, il y a un hôtel qui fonctionne en « day use ». Ils ont l'habitude des indiscrétions et c'est un moyen avantageux de guider l'imaginaire de notre convive qui en a sans doute déjà fait l'usage avec ses conquêtes éphémères. Nous sommes arrivé légèrement en avance et nous l'attendons. Instinctivement muré dans le silence, nous patientons jusqu'à ce que nous apercevions son ex-amant arriver avec son sourire décontracté. Tout comme lors de la précédente entrevue dans la galerie, il nous salue.
Après quelques banalités échangées, ma femme entre dans le vif du sujet avec une habileté que je n'attendais pas. Ses mots glissent avec une douceur feinte, comme si elle essayait de convaincre quelqu’un qui était déjà décidé. Je pensais la situation sous contrôle, observant l’ex-amant jouer nonchalamment avec le rebord de sa tasse, un sourire léger sur les lèvres. Mais je me trompais.
- Oh, je m’attendais à ce genre de proposition...Lorsque je vous ai vu faire tous les deux. Vous ne trompiez personne sur vos intentions.
Il marque une pause, ses yeux passent lentement de mon épouse à moi, pesant chaque regard comme s'il nous avait démasqué. Puis il ajoute, faussement innocent :
- Vous savez, ce genre de choses… c’était une autre époque pour moi. Je suis un homme raisonnable maintenant. Enfin… je crois.
Son sourire tacquin trahit une satisfaction à peine dissimulée, comme s'il avait découvert le dessous des cartes. Le jeu est lancé, et il sait qu’il en est un acteur majeur. Mon épouse ne cille pas, ses yeux plongés dans les siens, un brin provocatrice.
- Tu vas me faire croire que tu as vraiment arrêté tes petites virées ? lance-t-elle, un ton plus bas, presque complice.
L'ex-amant rit légèrement, son regard brille un instant avant de répondre.
- La dernière fois remonte à deux ans. Depuis, je me suis fait plus discret. Aujourd’hui, je ne suis plus aussi intéressant pour les jeunes demoiselles… Enfin, tu me connais je les aime dans la fraîcheur de la vingtaine, le vagin un peu serré pour bien leur en faire profiter.
Sa voix traîne sur la dernière phrase, comme une invitation tacite à rappeler le passé. Un frisson imperceptible me traverse alors que je réalise qu’il joue à un jeu bien plus subtil que je n'avais pas anticipé. Il se fait désirer, mais sans jamais tout à fait refuser.
Mon épouse hausse un sourcil, légèrement amusée.
- Ah oui, c’est vrai, je te connais bien...
Je sens la tension monter, un fil invisible tendu entre eux, et je me demande soudain jusqu’où elle est prête à aller pour obtenir ce qu'elle désire de cet homme. Le malaise commence à monter en moi, imperceptible d’abord, puis plus pressant. Je sens que l'entrevue nous échappe et pourrais rester sur de vagues échanges. Je comprends que le dénouement de cette histoire doit se faire sans moi. Il faut que je m'éloigne.
Feignant un appel important, je me lève.
- Excusez-moi, je dois prendre cet appel.
Je sors du café, l’air frais de l’extérieur me frappant le visage. Dehors, la ville continue son mouvement perpétuel, indifférente à ce qui se joue à l’intérieur. Téléphone collé à l'oreille pour cet appel quasi-fictif, je réponds presque instinctivement à mon interlocuteur, mais mes pensées sont restées dans le café, accrochées à la conversation que je devine.
Je jette un coup d'œil à travers les grandes baies vitrées. De ma position, je peux les voir sans trop être vu. Ils sont toujours à la table, absorbés dans leur conversation. Leur posture a changé, ils sont plus proches, plus détendus. Les éclats de rire de mon épouse résonnent à travers la vitre, et son sourire me semble soudain plus complice. Lui, de son côté, joue nonchalamment avec ses doigts. Il lui caresse doucement les phalanges, un geste anodin en apparence, mais chargé de sous-entendus dans ce contexte.
Fin de la conversation qui m'avait permis de m'extirper de ma condition. Je prends une profonde inspiration et pousse la porte du café. Le tintement léger de la cloche me ramène immédiatement dans l’ambiance feutrée du lieu. En avançant vers la table, j’affiche un sourire maîtrisé.
- Me revoilà, désolé de vous avoir abandonnés, c’était important. Dis-je, tout en m'efforçant de rester naturel.
Leurs sourires me renvoient une complicité subtile, presque espiègle. Je tente de décrypter ce qui s'est joué durant mon absence.
- Vous avez pu vous entendre alors ? dis-je, essayant de garder ma voix aussi neutre que possible.
Mon épouse me lance un regard complice, presque apaisant.
- On va se rappeler… dit-elle d’un ton léger, mais le sous-entendu ne m’échappe pas.
L’ex-amant se redresse légèrement, un air satisfait sur le visage.
- Bon, je vais vous laisser. J’ai un autre rendez-vous. Il se lève, me serre la main, son sourire de façade bien en place, puis adresse un dernier regard ambigu à mon épouse avant de s’éloigner, disparaissant dans le flot des clients et du décor.
Je me rassois face à elle, le silence retombant autour de nous. Elle joue distraitement avec sa cuillère, son regard rivé sur la table avant de relever les yeux vers moi.
- Nous voilà seuls. Tu as réussi à le convaincre ? dis-je, plus pour combler le silence que par véritable curiosité.
Elle sourit doucement, presque amusée.
- Je n'ai pas eu besoin de le faire, il a changé d'attitude une fois que tu es parti.
- Tu le connais décidément très bien..., je murmure, sans pouvoir cacher une pointe d'ironie.
- Oui, je savais qu'il garderait sa façade tant que tu étais là. Il voulait s’assurer que tu n’interviendrais pas.
- Et finalement, il a accepté ?
Elle hausse légèrement les épaules, comme si la réponse était évidente.
- Il a fait plus que ça. Il a insisté pour qu’on se retrouve seuls la prochaine fois. Il voudrait que tout soit… plus intime.
Son ton reste neutre, presque indifférent, comme si cette nouvelle n’était qu’un simple détail. Puis elle ajoute, son regard planté dans le mien :
- Je n’ai pas pu dire non. Il avait l’air tellement sûr de lui.
Je prends un instant pour analyser ses mots, cherchant à discerner ce qu'elle essaie réellement de me dire au milieu de l'ironie du propos.
Puis, avec un sourire contrôlé, je réplique :
- Tu te sens prête à te retrouver seule avec lui alors ?
Elle ne détourne pas les yeux, répondant calmement :
- Ça ne me dérange pas, mais je m’assurerai que tout soit comme je l’ai décidé. Je réserverai la chambre, pour que tout se passe à ma manière.
Je hoche la tête, appréciant sa détermination.
- Parfait si cela te convient, dis-je, sans masquer une légère tension dans ma voix.
Elle esquisse un sourire en coin, comme pour atténuer l’impact de mes mots, avant de poursuivre :
- Oui, il y a juste un détail qu'il m'a demandé…
Je fronce légèrement les sourcils, intrigué par cette précision inattendue.
- Pour ta tenue ?
Elle laisse échapper un léger rire, presque amusée par ma supposition.
- Non, rien d’aussi trivial, répond-elle en jouant distraitement avec le bord de sa tasse.
- Il m’a dit qu’il aurait peut-être besoin d’un service. Que je pourrais être… parfaite pour ça.
Un silence s’installe entre nous, et je sens mon estomac se nouer légèrement à l'idée que cet homme cherche à lui demander autre chose, à repousser les limites de leur arrangement. Je demande, ma voix plus grave :
- Tu sais ce que ça veut dire ?
Elle secoue doucement la tête, un éclat de défi dans son regard.
- Aucune idée. Je crois que ce n’est qu’une manière de vouloir tester mes limites, dit-elle en se penchant légèrement en avant, son ton se faisant plus bas, presque conspirateur. Il sait que je ne suis pas naïve, mais il veut voir jusqu’où je suis prête à aller.
Je reste silencieux un instant, tentant de saisir ce qu'elle essaie réellement de me dire. Ses yeux ne quittent pas les miens, et je comprends qu’elle est aussi incertaine que moi quant aux véritables intentions de l’ex-amant.
- Et tu penses que ce service… c'est quelque chose de sérieux ?
Elle incline la tête, réfléchissant à ma question.
- C’est possible. Mais ça peut aussi n’être qu’une tactique. Une façon de se donner un peu plus d’importance. Il est resté très flou. Il n’a rien précisé.
Je m’appuie légèrement en arrière, les bras croisés, mes pensées virevoltant autour de cette nouvelle donnée.
- Il l'a peut-être fait exprès, Il veut peut-être te défier, te tester, dis-je dans un murmure, plus pour moi-même que pour elle, cherchant à déchiffrer ce qui se trame réellement.
Elle hausse un sourcil, un sourire en coin revenant sur ses lèvres.
- Peut-être, dit-elle doucement, sa voix pleine de malice.
- Mais s'il pense pouvoir me tester... il pourrait être surpris de découvrir jusqu'où je suis prête à aller.
Les jours qui suivirent furent marqués par une préparation minutieuse. Les détails s’alignaient avec précision. Elle cala avec lui les derniers arrangements, et réserva la chambre. Nous avions convenu que je la déposerais en début d'après-midi, juste devant le café, pour qu'il puisse la voir arriver seule. Une entrée calculée, presque théâtrale, dont il apprécierait chaque instant, en particulier avant leur passage à l’hôtel. De mon côté, je savais que je serais en retrait, observateur candauliste du scénario.
Ce matin du rendez-vous, une légère migraine commença, probablement due à l'accumulation de tout ce que cette journée symbolisait. Entre les non-dits, les attentes implicites, et l’incertitude grandissante, chaque détail était une tension cognitive supplémentaire.
Lorsque je la vis se préparer, je fus frappé par l'audace et l'élégance de sa tenue. Elle portait une robe d'un minimalisme saisissant, qui laissait peu de place à l'imagination. Le bleu profond de la robe avait une rare élégance, captant et réfléchissant la lumière d’une manière qui rendait sa silhouette tantôt ombre, tantôt éclat. Son dos nu, magnifiquement dévoilé, était traversé de fines lanières croisées qui accentuaient la finesse de ses épaules et la courbe de son corps. Ce jeu de lignes délicates semblait presque esquisser un chemin que l'on aurait voulu suivre du bout des doigts.
La robe épousait ses formes avec une précision presque insolente, la cambrure de ses reins accentuée par cette coupe audacieuse. Tandis que l'ourlet, court, dévoilait la longueur de ses jambes, subtiles et affirmées. Le contraste entre l'étoffe délibérément séductrice et la clarté de sa peau s'ajoutait à cette aura envoûtante qui la précédait. Elle n'avait pas besoin d'artifice : un simple collier de perles à son cou, discret mais terriblement évocateur, un bracelet délicat qui accentuait le moindre mouvement de son poignet, un petit sac à main pour le strict nécessaire et une paire de talons hauts, fin et subtil pour parfaire sa sensualité.
Cette vision à la fois séduisante et intrigante faisait naître une dualité en moi, entre admiration et, pour la première fois, une certaine jalousie étouffée. Peut-être de ne pas être celui qui va en profiter. Durant le trajet en voiture qui nous emmène sur le lieu de son rendez-vous, elle n'avait pas besoin de parler; sa tenue parlait pour elle, comme une déclaration silencieuse. Tout en elle suggérait une confiance nouvelle, teintée d'un mystère que je savais ne pas pouvoir contrôler. Nous avions convenu qu’après son départ du café pour aller à l'hôtel, je viendrais l'attendre dans le café à quelque pas du « Day Use » avec un sac d'affaires qu'elle m'a confiée.
Elle ouvre la portière avec délicatesse, puis sort de la voiture, ses talons frappant doucement le trottoir, émettant un claquement subtil qui marque chaque pas. La robe bleu sombre, parfaitement ajustée, épouse son corps à chaque mouvement, fluide et gracieuse. Tout est soigneusement orchestré, jusqu’à la manière dont le tissu se tend légèrement sur ses hanches à chaque déhanché, attirant inévitablement le regard des passants.
Avant de s’extirper complètement de l’habitacle, elle se penche une dernière fois vers moi, effleurant du bout des doigts le dos de ma main, un geste à la fois intime et terriblement distant. C’est un signe pour moi, une manière de me faire comprendre que, pour l’instant, je ne suis plus partie prenante de ce qui va suivre.
Je la regarde s’éloigner, mes yeux rivés sur sa silhouette qui se détache élégamment dans l'après-midi lumineuse. Son déhanché est légèrement accentué, comme une signature personnelle qui capte tous les regards. Plusieurs passants s'arrêtent, presque hypnotisés, et je ne peux m'empêcher de ressentir cette pointe de fierté du mari candauliste. Elle sait parfaitement ce qu'elle fait, et l'effet qu'elle produit est indéniable. Même la lumière semble se poser sur elle, soulignant chaque courbe avec une précision presque provocante.
En la voyant entrer dans le café, je peux deviner, à travers les grandes baies vitrées, son ex-amant. Il l'attend, assis à une table avec un café, son regard se levant légèrement au moment où elle franchit la porte. Je capte un bref instant où il semble presque ébahi, figé dans une admiration qu'il peine à masquer. Un instant de faiblesse de sa part, un mélange d’intimidation et de désir qui se reflète dans ses yeux. Il ne s'attendait pas à une telle audace de sa part, pas à cette arrivée triomphale.
Je lui fais confiance pour prendre le contrôle de la situation. Sans un mot, je mets la voiture en marche, m’éloignant légèrement pour me garer plus loin, dans une rue adjacente. Là, installé, je dégaine mon téléphone. J’attends… scrutant le début de la suite de cette histoire à distance, en gardant un œil sur l’écran. Mon cœur bat dans mes tempes un peu plus fort à l'idée que cette histoire prenne une tournure que je ne peux plus anticiper.
Un premier message apparaît : "Ma tenue lui a fait de l'effet." Je souris, jetant un coup d'œil rapide à l’écran. "Il n'est pas le seul," je réponds, sentant monter l'excitation.
Quelques minutes passent. "Il a presque fini son café. Je n'ai rien commandé... on a très envie..." Ses mots me provoquent une vague de chaleur. Je tape rapidement : "Je sens que tu vas bien t’amuser."
- J’espère... me répond-elle, avant que le silence ne s'installe à nouveau.
L’attente s’allonge. Je décide de briser le silence en envoyant mon dernier message : "Tu es partie ?"
Aucun retour.
Finalement, je décide de suivre le plan à la lettre et entre dans le café. Lorsque j’arrive, je constate qu’ils sont déjà partis. La table est vide, quelques pièces éparses du décor autour ne témoignent de rien d'exceptionnel. Je m'installe, jusqu'à ce que cet appel visio me sorte de ma torpeur.
Mais, chers lecteurs, je n'ai que trop abusé de votre gentillesse en m'épanchant sur mes états d'âme de candauliste.
Le temps passe en votre compagnie et, enfin, depuis cette effroyable visio., je l'aperçois pour que nous puissions reprendre le cours de cette histoire.
Je la vois revenir, sa silhouette se découpant dans la lumière déclinante. Ses talons claquent doucement sur le pavé, échos lointains du moment qui vient de s'écouler. Sa robe bleue semble un peu moins ajustée, marquée par ce qui vient de se passer. Ses cheveux, d'ordinaire soigneusement lâchés, sont relevés à la hâte par une pince, laissant deviner une certaine précipitation. Ses joues sont rosées, son teint éclatant, et, malgré l'effort pour paraître maîtrisée, de légères traces visibles sur sa peau semblent trahir le souvenir des événements tout récents sur son corps.
Elle entre dans le café, traverse la salle avec une nonchalance feinte, et s’assoit devant moi. Sans un mot, elle attrape mes mains, y enfouit son visage quelques secondes, avant de les porter à ses lèvres pour y déposer un baiser doux. Lorsqu’elle relève la tête, ses yeux brillent d’une lueur que je reconnais, un mélange de satisfaction et de tentation.
- Approche tes lèvres !
Je m'exécute... et lui murmure doucement :
- Tu as un goût de bite et tu sens le sperme ma chérie.
- Oui, je n'ai pas arrêté de lui laver la bite avec ma bouche pendant 1h30.
- Tu n’avais pas réservé pour trois heures ? je demande doucement, un sourire discret sur les lèvres.
Elle rit légèrement, ses doigts jouant distraitement avec les miens.
- Oui... mais on en a bien profité. C'était très sympa et très rigolo comme retrouvailles après toutes ces années.
Je la fixe un instant, cherchant à lire dans ses yeux ce qu’elle ne dit pas.
- Formidable… dis-je enfin, d'une voix mesurée.
Elle me regarde, un éclat de coquinerie dans son sourire, avant d’ajouter presque sur le ton de la confidence :
- Tu veux voir ?
Je la regarde avec une légère curiosité. Sans attendre ma réponse, elle ajoute, en chuchotant :
- Il ne s'est aperçu de rien. Le réceptionniste a été adorable, et tout était prêt avant même que j'arrive.
Puis, calmement, elle me tend son téléphone. L'écran affiche une vidéo, capturée par une webcam astucieusement installée en léger surplomb, offrant une vue d'ensemble sur la chambre. L'angle est suffisamment large pour capturer les moindres détails : à droite, l'entrée par laquelle on distingue les silhouettes de ceux qui sont entrés, tandis qu'à gauche, près de la porte-fenêtre, se trouve l'espace où repose le lit, baigné dans une lumière crue. Cette lumière, presque clinique, illumine les draps d'une blancheur éclatante, conférant à la scène une ambiance paradoxalement intime malgré l’austérité des tons gris et beige qui dominent la pièce.
Je profite de ce moment pour lui poser la question qui me trotte dans la tête :
- C'était bizarre, cet appel en visio depuis l'ascenseur… je ne m'y attendais vraiment pas.
Elle esquisse un sourire légèrement crispé et secoue doucement la tête.
- Oui, il a lourdement insisté pour que je t'appelle, répond-elle avec une pointe de malaise. Il voulait absolument te "montrer comment il était en train de baiser la bouche de ta femme dans l'ascenseur". Il était tellement surexcité de tenir le téléphone, il en avait le gland quasiment violet. C’était une de ses fantaisies. Je pense qu'il n'avait jamais eu l'occasion de faire ça avec ses précédentes conquêtes… elles n'étaient pas mariées. Sa façon à lui de profiter de la situation, de savourer ce qu’il pensait être une sorte de domination inédite."
Je laisse échapper un léger rire, secouant la tête à mon tour.
- Ce qu'il a cru… j'en rigole encore.
Elle me regarde, ses yeux pétillants de complicité. Je n'ai pas voulu insister sur la tornade de feu qui s'était emparé de ma tête et avait libérer mon esprit car la séance de voyeurisme en différé vient de commencer, je les vois apparaître sur l'écran du téléphone. Elle entre la première, se fixe au milieu de la pièce et se retourne vers lui. D'un pas plus léger, il avance en déboutonnant sa chemise. D'un geste assuré, elle retire sa robe comme elle quitte une seconde peau du bas vers le haut et se retrouve nue, face à lui et se rapproche. Je vois quelques mouvements sur ses lèvres :
- Qu'est-ce que tu lui disais ?
- Que je garderai mes talons pour baiser...
- Tentatrice jusqu'au bout...
- Tu n'as encore rien vu.
Sur l'écran, alors qu'il se défait du dernier bouton de sa chemise, elle pose délicatement les mains sur son torse et approche ses lèvres entrouvertes de sa bouche. Elle dépose un baiser langoureux, puis prononce l'inclinaison de sa tête pour faire entrer sa langue. Il s'en suit une pelle fougueuse. Mon épouse se laisse porter par son excitation, fait descendre sa main gauche pour s'immiscer sous sa ceinture et attraper à pleine main son entrejambe. Elle a la situation bien en main. Tout en continuant de l'embrasser follement, elle remonte sa main agile pour desserrer la ceinture et faire sauter la pression de son pantalon et faire jaillir sa queue dressée. je la vois encore lui parler :
- Tu ne lui as pas laissé le temps de répondre apparemment. Tu lui disais quoi ?
- Qu'il allait finir de m'enlever tout ça et venir me la montrer de près.
Sur l'écran, elle recule vers le lit et s'allonge langoureusement sur le dos. Jambes relevées et écartées, ne cachant plus aucun des orifices disponibles à son ex-amant. Il avance nue, et fond doucement sur elle pour l’enlacer dans un ravissant peau à peau. Je vois le visage un peu surprise de mon épouse qui devait s'attendre à une réaction plus impersonnelle.
- Tu as l'air surprise, chérie ?
- Oui, il m'a prise dans ses bras et m'a allongé sur le lit pour m'embrasser comme un vieux couple qui ne s'était pas vu depuis 15 ans, ça m'a fait bizarre, mais c'était pas désagréable.
- Apparemment, il n'a eu aucune difficulté pour retrouver pour ton vagin...
- Oh oui, j'étais trempée, je ne sentais même pas son sexe. Il est aussi moins volumineux que le tien mon chéri, alors c'est vite rentré.
- C'est trop aimable de ta part
- Ma chatte s'est habituée aux bonnes choses...
La suite était tout aussi palpitante. A force d'aller-retour, les corps s'emballent, son ex-amant décide de prendre les choses en main, dans tous les sens du terme. Il se redresse au bord du lit et attrape sa jambe droite pour poser sa cheville sur son épaule gauche tandis qu'il tient fermement son autre jambe à l'écart pour pilonner le sexe de madame. Au fur et à mesure, elle se déchaîne et commence à quémander qu'il s'occupe de sa bouche. Bon prince, Il s'arrête à quelque moments pour lui faire sucer son sexe avant de retourner dans son vagin, ou pour glisser sa langue contre la sienne pendant qu'il tape avec insistance le fond de son vagin.
- Tu as l'air d'apprécier son côté bestial ?
- Je n'ai pas arrêté de le provoquer. Il voulait tester mes limites, je lui ai montré ce qu'il voulait voir.
A force d'aller et retour, il finit par se raidir, verge en l'air et laisse exploser son sperme sur le corps de mon épouse. Elle, se cabre machinalement les seins tendus vers cette gratification qu'elle récupère pour s'étaler sur le corps avant de glisser le surplus de ses doigts sur ses lèvres.
- Il t'en a mis de partout ma chérie.
- Oui, il y en avait beaucoup, les seins, le ventre, la bouche...j'ai la peau douce de partout maintenant.
Vider de sa semence, il vient lentement s'affaler sur le corps de madame, pour ce que j'ai cru être un baiser post-coïtal mais en zoomant sur les mouvements des hanches, je comprends qu'il a également fourré de nouveau son sexe au chaud, en elle.
- Il est très en forme pour tout ce qu'il vient de t'éjaculer sur le corps !
Elle marque une pause, puis ajoute avec un sourire taquin :
- Au début, j'ai cru que c'était ma robe bleue qui lui avait fait tout cet effet, il semblait trembler d'impatience dans le café… mais à la fin, je me suis demandé si ce n'était pas plutôt une petite pilule bleue qui lui avait donné autant de vigueur.
- Tu crois ?
- Oui, tu vas comprendre...regarde la suite, il n'a pas du tout perdu ses moyens.
Après quelques secondes d'amusement, il se retire pour laisser respirer madame. Il s'éloigne un peu comme pour contempler son œuvre. Nue, elle déambule sous l'oeil de la caméra et en profite pour récupérer son petit sac qu'elle avait déposer sur la console de la chambre pour y récupérer une large barrette. Si mademoiselle Fontaine, éprouve la nécessite de s'attacher les cheveux, c'est que les choses sérieuses ne sont pas terminées. Elle torsade ses cheveux vers le haut et fait glisser la griffe qui vient passer sa chevelure. Elle s'assoit sur le bord du lit et commence à enlever ses talons. Les mains occupées et à bonne hauteur, il se colle à quelques centimètres devant son visage.
- Qu'est-ce qu'il te demande là ?
- De lui nettoyer la bite avec la bouche.
- Mais tu l'as sucer combien de fois ?
- Oh ! Je ne sais pas chéri, mais j'ai dû l'avoir dans ma bouche 7 ou 8 fois.
- Je comprends pourquoi tu as les lèvres aussi roses.
- Oui ; j'en ai beaucoup rigoler à la fin, passe en accéléré tu vas voir...
Après avoir studieusement apprécier de se faire nettoyer la queue par mon épouse, ils finissent par s'installer dans les draps du lit pour un moment plus câlin. Accolée sur son côté droit mon épouse semble savourer ce moment d'intimité à travers ses éclats de rire et ses espiègleries. Elle ira lécher ses tétons pour le faire tressaillir, semer des papouilles sur son ventre jusqu'à engloutir de nouveau sa queue qu'elle sortira de sous les draps. Avant de s'interrompre pour discuter, une main distraite toujours à l'action lentement sur sa queue :
- Vous avez parler de quoi ?
- De toi, et de tout ce que tu m'as apporté depuis que je te connais, comme tu as transformé ma façon de vivre le désir, le plaisir et l'amour. Comme je suis heureuse de pouvoir jouir librement de tout ça.
- Et il t'a répondu quoi sur cet éloge ?
- Que j'avais de la chance...
- Rien que ça ? murmurais-je, en essayant de percer le voile de cette réponse vague.
Elle incline la tête, amusée, sans jamais lâcher mon regard, et me répond :
- Non, ça la encore plus excité et il m'a dit qu'à ce compte là, il fallait que je grimpe sur sa queue pour qu'il me remplisse de sperme.
J'ai pu comprendre dans les minutes qui suivirent qu'elle n'avait pas sur-vendu la scène. On pouvait distinguer que les veines de son chibre redevenait violacée d'envie de terminer l'ouvrage. En bonne maîtresse, elle commence par lécher sa queue en passant insidieusement la pointe de sa langue de bas en haut, elle le prend en main pour approcher précisément le frein tendu qu'elle titille avant de le tapoter tout le gland sur langue demandeuse.
Presque face caméra, je la vois engloutir son gland et y faire passer puissamment ses lèvres, fermant les yeux avec un air de délectation. Je continue de visionner la vidéo, absorbé par chaque centimètres de la queue de cet homme qui rentre dans le sexe de mon épouse. Mlle Fontaine a le cul d'une reine et il n'y a rien de plus beaux que de voir ses fesses qui s'activent. Elle s'extirpe de son emprise pour recommencer à plusieurs reprises de nettoyer sa queue avant de lui faire réintégrer la chaleur moite de son vagin. Jusqu'à ce qu’un petit geste attire mon attention. Je mets sur pause, puis je recule de quelques secondes pour revoir l'image. Mon épouse, allongée sur le bas ventre de son ex-amant, bite en bouche, presque face à la caméra :
- Attends, c’est quoi ça, ce clin d’œil à la caméra ? lui demandai-je en riant.
Elle éclate de rire à son tour, faussement innocente.
- Oh ça ? Je voulais juste m'assurer que tu suivais bien... Et puis, je savais que tu regarderais la vidéo jusqu’au bout !
Elle est clairement amusée par l’idée d’avoir gardé un lien direct avec moi, même au milieu de cette scène.
- T'es incroyable, dis-je en secouant la tête, mi-médusé, mi-amusé.
Elle me sourit, visiblement satisfaite de l'effet de son petit clin d'œil.
- On arrive à la fin, regarde...
Une pensée secrète m'anime, je n'oserais jamais dire la beauté de cette scène à mon épouse. La voir prendre du plaisir sur un homme était quelque chose d'infiniment gracieux. Toutes les courbes de son corps en mouvement racontait l'histoire de cette journée. Les mouvements de cette queue, qui n'abonde d'entrer et de sortir de son corps, sont fascinants, quasi hypnotiques. On ne peut que s'impatienter de voir la suite, ce moment où il prendra le contrôle de ses traits et, dans un dernier assaut avant la jouissance, il fera déborder d'énergie son bas-ventre. Elle, suspendue aux assauts incessants de son sexe gonflé. Il échauffe les parois humide de son vagin, se frotte avec de plus en plus de frénésie au plus profond de son être. Le spectacle de ses bourses, qui frappent virilement le bord de son anus, annonce enfin une prise de position définitive. Celle où, sans aucune retenue, il loge sa queue au plus profond de son ventre, où son sperme vient l'inonder et imprégner toutes ses parois. Puis, plus doucement, venant délicatement immiscer sa douce chaleur entre les parois de leurs 2 sexes encore transi par la jouissance. Ils resteront comme ça quelques secondes comme pour savourer le soulagement de la tension, même si madame en profitera pour activer encore son sexe afin de faire couler le liquide blanc le long des lèvres de sa chatte et sur ses jambes. Avant, finalement, de s’appesantir un dernier instant sur lui, comme pour le remercier de ce moment de plaisir et de rouler sur le côté, visiblement éreintée.
Je repose le téléphone sur la table, l’écran encore allumé, affichant les derniers instants de la vidéo de ce couple côte à côte en train de lentement s'apaiser de caresse et de baisers langoureux. Le silence s’installe brièvement entre nous, une sorte de flottement. Mon esprit vagabonde un instant :
- Je n'ai qu'un seul regret, finalement.
- Lequel ? me demande-t-elle à la fois intriguée et un brin d'anxiété pour la réponse.
- De ne pas avoir pu te filmer de près dans la dernière éjaculation.
- Oh oui, trop bon, j'aurais pu me caresser avec son sperme, comme la dernière fois.
- J'aurais voulu voir ton visage dans cette fraction de secondes où il jouit en toi, tu devais être magnifique...
Ma réflexion semble l'apaiser, comme si tout cela n’était qu’une parenthèse maîtrisée. Elle observe les passants à travers la vitre du café, puis me jette un regard complice, un léger sourire au coin des lèvres.
- Tu sais que tu as raison ?, lance-t-elle doucement.
- A quel sujet ?
- Ces expériences, tout ça... C’est tellement excitant. J'adore ça. Mais, ce que j’aime encore plus, c’est la sensation qu'elles me laissent... quand je me retrouve seule avec toi... après tout ça.
- Tu peux m’expliquer ? dis-je, curieux de comprendre.
Elle réfléchit un instant. Je sais que je lui demande quelque chose de difficile, elle préfère les actes aux paroles. Lui faire poser ses émotions lui demande beaucoup de concessions. Choisissant ses mots avec soin, elle reprend :
- Cet amour mosaïque comme tu dis. Toutes ces petites expériences, ces morceaux éparpillés d’excitation et d’aventure, ils forment un tableau plus grand. Mais chaque fois, c’est avec toi que tout prend sens. Ces jeux sexuels me permettent d’explorer des recoins de moi-même que je n’aurais jamais soupçonnés, mais au final, c'est nous qui sommes renforcés. Chaque baiser, chaque pénétration, chaque contact interdit, ne fait que me rappeler combien je t’aime, toi.
Elle marque une pause, comme pour s'assurer que j'assimile ses mots, avant de continuer :
- Je me sens plus proche de toi que jamais. Je suis encore plus amoureuse après chaque expérience, parce que je réalise à quel point tu me connais, à quel point tu acceptes toutes mes facettes, et que c’est toi qui me fais me sentir complète.
Ses mots sont à la fois troublants et rassurants, une déclaration d'amour qui prend racine dans l'inattendu. Je sens une chaleur familière monter en moi, celle de la connexion profonde que nous partageons depuis toujours.
- Ça nous rapproche vraiment, tu sais ? ajoute-t-elle, son regard maintenant rivé au mien. Comme si, chaque désir, chaque fantasme ne faisait que renforcer ce que je ressens pour toi.
Je reste un moment sans voix, absorbant tout ce qu’elle vient de dire. Puis, je lui souris, touché par la sincérité de ses paroles.
- Moi aussi, je ressens ça, lui dis-je finalement. Notre quête du plaisir à deux nous a attiré sur un chemin différent, mais c’est clair que ça nous rapproche.
Elle sourit, visiblement soulagée par mon accord, puis me prend doucement la main, ses doigts se glissant entre les miens.
- Et si on allait profiter de ce qu’il nous reste ? dit-elle, sa voix pleine de promesses. Tu as vu ce qui s’est passé là-bas, Il nous reste une heure... j'ai envie que tu me fasses jouir.
Elle se lève déjà, sa main me tirant doucement pour m'inciter à la suivre. Je sens l'urgence dans ses gestes, une énergie qui ne demande qu’à être libérée, comme si tout ce qu'elle avait orchestré jusqu'à maintenant n'était qu'un prélude à ce moment précis. Une certaine excitation monte en moi à l’idée de prolonger cette aventure.
En la suivant dans la rue en direction de l'hôtel, je réalise que chaque expérience de sa liberté est un miroir de notre propre relation, une manière de repousser des frontières tout en revenant inévitablement à notre centre commun. Elle m’a fait découvrir des aspects de moi-même que je n’aurais jamais pu imaginer, et tout cela n’a fait que renforcer notre complicité.
Peut-être qu'il y a des choses qu'on ne peut pas comprendre sans les vivre. C’est une forme de paradoxe : en explorant l’ailleurs, on comprend mieux ce que l’on a ici, maintenant. Dans cet amour mosaïque, chaque pièce s'ajoute au tableau. Mais tout à l'heure, dans ses yeux brillants d’une excitation contenue, j'ai définitivement compris : ce n’est pas seulement ces expériences qui l’excite. C’est nous, notre relation, au cœur de tout cela. Un cercle que rien ni personne ne peut briser.
Oh... j'oubliais... ami(e)s lecteurs,
Vous vous demandez peut-être si ce fameux service existait vraiment ?
Lorsque nous ressortons de l'hôtel, son allure a changé. Plus de talons ni de robe ajustée. Son jean délavé et ses petites chaussures blanches évoquent une simplicité déconcertante. Son chemisier bleu clair flottant semble tout à fait innocent, comme si la femme qui était entrée n'avait jamais existé. Nous n'avons pas profité de la salle de bain et, un instant, je me demande si quelqu’un pourrait deviner tous les phéromones de sexe qu'elle dégage. Elle, sereine et apaisée, ne laisse rien transparaître des traces des spermes séchés qui maculent son corps et son sexe. Nous remontons en voiture, et je sens un sourire narquois sur ses lèvres.
- Au fait, chéri, je t’ai pas dit, mais il m’a demandé un dernier service.
Je lève un sourcil, intrigué.
- Ah oui ? Ce n'était pas une invention ?
Elle hausse les épaules avec une nonchalance étudiée, un éclat amusé dans ses yeux.
- Non, avant de te rejoindre, sur le pas de la porte de la chambre, il m’a demandé si j'accepterais de me faire passer pour sa secrétaire, le temps d’une soirée.
Je la regarde, essayant de deviner ce qui se cache derrière cette demande.
- Et qu’est-ce que tu lui as répondu ? dis-je, plus amusé qu’inquiet.
Elle attrape une mèche rebelle, la lisse d’un geste léger avant d'ajouter :
- Il m'a poussé contre la barre de l'ascenseur pour m'embrasser. J'étais consentante, ça me semblait faire partie du jeu. Mais il a remonté le bas de ma robe pour glisser ses doigts à l'intérieur de ma chatte, il en a fait entrer plusieurs. Je n'ai pas pu résister, je me suis retrouvé la bouche grande ouverte à gémir sous la pression de ses doigts. C'est là qu'il m'a dit qu'il y avait suffisamment de place à l'intérieur, que je pourrais faire l'affaire...
J'étais un peu abasourdi par la provocation, mais pour ne pas feindre de nervosité avec mon Amour dans cette douce fin d'après-midi, je lui réponds :
- Décidément ça lui donne beaucoup d'idées perverses les ascenseurs...
- Oui, il n'a pas perdu ses habitudes pour ça... ajoute-t-elle l'air détaché.
- ça t'intrigue ce qu'il veut te demander ?
- Un peu... j’y réfléchirais... si c’est intéressant.
Voici la suite de l'histoire écrite par mon mari candauliste que je souhaite vous faire découvrir. Dans cette histoire, mon mari a remis en perspective une discussion très intime que nous avons eu un soir au sujet de mes anciens amants. Dans cette discussion, j'avais évoqué de revoir un de ceux-ci, connu il y presque 20 ans. Dans son esprit candauliste, cette évocation a germé pour mettre en scène l'envie de retrouver cet ancien amant. Il n'a pas lésiné sur la tournure des évènements. Je trouve cette histoire riche en émotion et surtout par la bienveillance retranscrite de mon époux qui, même dans ses songes, veille à mon plaisir et mon consentement dans l'expression de mes désirs, les plus secrets comme les plus charnels.
Bonne lecture !
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J’ai un mal de tête atroce. Le genre de douleur sourde et omniprésente qui vous rend incapable de faire quoi que ce soit d'autre que de subir. Mes paupières sont un peu lourdes, mais ce n'est pas la douleur qui m'inquiète. Cela fait plus de vingt minutes que je n’ai plus de nouvelles. Rien. Pas un message. Elle n’a même pas vu le dernier que j'ai envoyé, il y a quelques minutes.
Le temps s’étire et mon esprit commence à vagabonder malgré moi. J’ai besoin de m’accrocher à quelque chose, à n'importe quoi, pour échapper à cette attente.
Je me souviens de ce dîner, celui où elle m’avait raconté être entourée de deux hommes qu’elle ne connaissait pas. C'était à une époque où notre relation n'était encore qu'un flirt timide, échangé à des centaines de kilomètres par écran interposé. Elle venait juste de sortir d'une relation longue distance et je n’étais, à ce moment-là, qu’une oreille attentive. Elle me décrivait en détails chaque instant de ce repas, les regards des deux prétendants, l'ambiance pesante autour de la table, et puis cet homme… Celui qui avait posé la main sur sa cuisse sous la table, pensant sans doute qu'il pouvait obtenir une double pénétration dès le premier rencart. Elle m’envoyait des messages en temps réel, avec des descriptions à la fois agacées et ironiques, et je me souviens avoir ri de m'être senti si étrangement impliqué dans cette scène. Son agacement se mêlait d’un amusement un peu nerveux. Elle avait trouvé une excuse pour partir avant le dessert, son téléphone à la main, m’envoyant un dernier message pour me donner rendez-vous plus tard pour discuter, avant de disparaître de la salle.
Tout à coup, mon téléphone vibre me ramenant brusquement au présent. Mon cœur s’emballe, comme si l’anecdote que je venais de revisiter n’était qu’un prélude à ce qui allait suivre. L’écran affiche un appel visio. Je reste figé un instant, le regard rivé sur l’appareil, la migraine presque oubliée.
Mais cette fois, ce n’est pas une soirée anodine. Ce n’est pas un dîner malaisant avec deux prétendants un peu trop insistants. Non, cette fois, je sais exactement où elle est, et avec qui. Mon pouce hésite un instant au-dessus de l’icône "répondre", mais je finis par appuyer. L’écran s’allume; la lumière bleutée de la visio se reflète sur mon visage. Puis soudain, je ne peux m’empêcher de lâcher :
- Mais chérie, qu'est-ce que tu fais ?!!
Je reste figé, le cœur battant, incapable de détourner les yeux de l’écran où je vois une énorme queue obstruée la bouche de mon épouse. L’image est crue, la lumière froide, presque irréelle. Il pousse sur son bas-ventre pour faire entrer son gland plus au fond de sa gorge dans ce qui semble être un huis clos. Mon pouls s’emballe. Le choc monte en moi comme une déflagration - je sens un feu hardant envahir mes veines.
- Chérie, tu m’entends ? Qu'est-ce que tu fais ?!
Mon corps tout entier s'embrase sous l’effet de la surprise. Une chaleur intense me monte à la tête, se mêlant à la douleur de cette migraine déjà lancinante. Mais au lieu de s’effondrer, tout se transforme lorsqu'elle finit par dégager sa bouche :
- Je suis désolé chéri, on est dans l'ascenseur, il a insisté pour que je t'appelle pour que tu me vois f....
Elle n'a pas le temps de finir sa phrase qu'elle est contrainte de remettre le gros gland rougeoyant dans sa bouche. Je la regarde encore quelques secondes faire glisser ses lèvres sur cette verge tendue jusqu'à ce qu'un "ding" retentisse. L'image s'agite, j'entends derrière elle, "vite, relève-toi...", la vidéo s'interrompt. Il était sans doute temps de sortir de l'ascenseur.
Cet interlude m'a complètement chamboulé. L'agitation est désormais remplacée par le silence, une forme de vide s'est faite dans le café autour de moi.
Les conversations des autres clients ? Inaudibles.
Me voici de nouveau dans la solitude de l'attente. Je l'avais anticipée, mais sans ce feu de la surprise que je sens se muer en une flamme plus profonde.
Mon regard se perd à travers la vitre, sur le flux tranquille des passants dehors. Mais à l’intérieur, mes résistances, mes certitudes se consument et dans cette chaleur, je sens quelque chose se fondre en moi. Ce brasier intense devient réconfortant, presque vital, brûlant les dernières limites pour révéler une nouvelle ardeur, une liberté inattendue.
Je ne peux pas m'empêcher de repenser à ces derniers jours, à ce moment où tout a commencé... où tout a basculé.
Je revois cette carte de visite, insignifiante au premier abord, posée sur la console de l'entrée. Elle était restée là durant quelques jours. Jusqu'à ce qu' en rentrant un après-midi, je retrouve madame assise à son bureau, tapotant distraitement la tranche de la carte contre son menton, l'air pensive, comme si elle pesait quelque chose d'important.
La pièce baignait dans une lumière douce, les rideaux à demi fermés, et ce silence... Je me suis approché à pas de velours, intrigué par ce geste :
- En pleine réflexion, ma chérie ?, dis-je doucement, tout en me rapprochant d'elle.
Sans lever les yeux, elle me lance :
- Je crois qu'on va le recontacter…
Elle marque une légère pause, comme pour jauger ma réaction.
- Ah… Tu as déjà fait ta petite enquête, je suppose ?
Un sourire amusé, bien qu’un peu tendu, se dessine sur mes lèvres.
Elle, avec un haussement d'épaules feint :
- Rien de bien compliqué. Quelques recherches suffisent.
Elle glisse la carte entre ses doigts comme une évidence.
- Il semble un peu plus... posé qu'avant. Mais il n'a sans doute rien perdu de ses habitudes.
- Et tu penses qu'il acceptera, demandai-je avec un ton indifférent
- Il sera curieux… comme toujours. Et puis, il y a quelque chose d’inachevé entre nous. Même si je sais qu'il a dû faire profil bas quelque temps et qu'il s'est vite consolé…
Elle laisse ces derniers mots flotter dans la pièce :
- Je vais l’appeler, finit-elle par trancher, sa voix presque détachée, mais avec cette lueur de détermination dans les yeux.
Je la regarde, mon intérêt piqué, bien que je tente de rester calme.
- Pour lui proposer quoi, exactement ? Mon ton est léger, même si une tension subtile commence à monter en moi.
Elle se retourne complètement vers moi, un léger sourire aux lèvres.
- Je pensais à un café. Pour discuter de cette entrevue à la galerie, et… évoquer un moyen de le remercier comme nous lui avions proposer.
Je plisse légèrement les yeux, réfléchissant à ce qu’elle veut dire.
- Et tu as une idée du cadeau auquel il serait sensible ? demandai-je, feignant l’ignorance.
Elle hoche la tête lentement, savourant sans doute mon besoin de plus de précisions.
- Oui, un petit quelque chose qui flatterait son ego. Qui lui donnerait l'impression d'avoir encore un effet sur moi.
Il y a une pause. Son regard croise le mien, cherchant ma réaction. Je la sens prête à expliquer, mais elle attend de voir si je vais m’y opposer. Au lieu de cela, je fais un geste de la main, comme pour lui dire de continuer.
- Je veux lui offrir une rencontre... particulière, continue-t-elle, avec cette voix douce mais assurée. Lui donner l’impression qu’il a gagné un peu plus que prévu.
Je ne dis rien d'abord, laissant la tension s’installer. Puis, je pose la question qui me brûle les lèvres :
- Et tu veux que je sois d’accord avec ça ?
Elle sourit, cette fois pleinement, son regard brillant.
- Je n’irais pas sans ton accord.
Sa réponse est claire, nette avant d'ajouter :
- Mais je sais que tu es aussi curieux que moi.
Il y a une complicité implicite dans ses paroles. Nous savons tous les deux où cela pourrait mener, mais nous jouons le jeu, ensemble. Après un instant, je hoche la tête, un sourire naissant au coin de mes lèvres.
- Alors, allons-y. Qu'est-ce que tu comptes lui proposer ?
Quelques jours plus tard, nous nous retrouvons dans ce café parisien, baigné par la lumière de l'après-midi. De grandes baies vitrées laissent entrer des rayons dorés qui se répercutent sur les tables marbrées de blanc, les éclairant d'une douce clarté. Le zinc, patiné par des années de loyaux services, renvoie une chaleur discrète tandis que le parquet brun bordeaux sous nos pieds absorbe la lumière, ajoutant une profondeur à l'atmosphère. Ici, au milieu des conversations feutrées, rien ne semble pouvoir trahir la nature insidieuse des échanges qui se déroulent à notre table.
Mon épouse n'a pas tout à fait choisi cet endroit par hasard. A quelques pas de là, il y a un hôtel qui fonctionne en « day use ». Ils ont l'habitude des indiscrétions et c'est un moyen avantageux de guider l'imaginaire de notre convive qui en a sans doute déjà fait l'usage avec ses conquêtes éphémères. Nous sommes arrivé légèrement en avance et nous l'attendons. Instinctivement muré dans le silence, nous patientons jusqu'à ce que nous apercevions son ex-amant arriver avec son sourire décontracté. Tout comme lors de la précédente entrevue dans la galerie, il nous salue.
Après quelques banalités échangées, ma femme entre dans le vif du sujet avec une habileté que je n'attendais pas. Ses mots glissent avec une douceur feinte, comme si elle essayait de convaincre quelqu’un qui était déjà décidé. Je pensais la situation sous contrôle, observant l’ex-amant jouer nonchalamment avec le rebord de sa tasse, un sourire léger sur les lèvres. Mais je me trompais.
- Oh, je m’attendais à ce genre de proposition...Lorsque je vous ai vu faire tous les deux. Vous ne trompiez personne sur vos intentions.
Il marque une pause, ses yeux passent lentement de mon épouse à moi, pesant chaque regard comme s'il nous avait démasqué. Puis il ajoute, faussement innocent :
- Vous savez, ce genre de choses… c’était une autre époque pour moi. Je suis un homme raisonnable maintenant. Enfin… je crois.
Son sourire tacquin trahit une satisfaction à peine dissimulée, comme s'il avait découvert le dessous des cartes. Le jeu est lancé, et il sait qu’il en est un acteur majeur. Mon épouse ne cille pas, ses yeux plongés dans les siens, un brin provocatrice.
- Tu vas me faire croire que tu as vraiment arrêté tes petites virées ? lance-t-elle, un ton plus bas, presque complice.
L'ex-amant rit légèrement, son regard brille un instant avant de répondre.
- La dernière fois remonte à deux ans. Depuis, je me suis fait plus discret. Aujourd’hui, je ne suis plus aussi intéressant pour les jeunes demoiselles… Enfin, tu me connais je les aime dans la fraîcheur de la vingtaine, le vagin un peu serré pour bien leur en faire profiter.
Sa voix traîne sur la dernière phrase, comme une invitation tacite à rappeler le passé. Un frisson imperceptible me traverse alors que je réalise qu’il joue à un jeu bien plus subtil que je n'avais pas anticipé. Il se fait désirer, mais sans jamais tout à fait refuser.
Mon épouse hausse un sourcil, légèrement amusée.
- Ah oui, c’est vrai, je te connais bien...
Je sens la tension monter, un fil invisible tendu entre eux, et je me demande soudain jusqu’où elle est prête à aller pour obtenir ce qu'elle désire de cet homme. Le malaise commence à monter en moi, imperceptible d’abord, puis plus pressant. Je sens que l'entrevue nous échappe et pourrais rester sur de vagues échanges. Je comprends que le dénouement de cette histoire doit se faire sans moi. Il faut que je m'éloigne.
Feignant un appel important, je me lève.
- Excusez-moi, je dois prendre cet appel.
Je sors du café, l’air frais de l’extérieur me frappant le visage. Dehors, la ville continue son mouvement perpétuel, indifférente à ce qui se joue à l’intérieur. Téléphone collé à l'oreille pour cet appel quasi-fictif, je réponds presque instinctivement à mon interlocuteur, mais mes pensées sont restées dans le café, accrochées à la conversation que je devine.
Je jette un coup d'œil à travers les grandes baies vitrées. De ma position, je peux les voir sans trop être vu. Ils sont toujours à la table, absorbés dans leur conversation. Leur posture a changé, ils sont plus proches, plus détendus. Les éclats de rire de mon épouse résonnent à travers la vitre, et son sourire me semble soudain plus complice. Lui, de son côté, joue nonchalamment avec ses doigts. Il lui caresse doucement les phalanges, un geste anodin en apparence, mais chargé de sous-entendus dans ce contexte.
Fin de la conversation qui m'avait permis de m'extirper de ma condition. Je prends une profonde inspiration et pousse la porte du café. Le tintement léger de la cloche me ramène immédiatement dans l’ambiance feutrée du lieu. En avançant vers la table, j’affiche un sourire maîtrisé.
- Me revoilà, désolé de vous avoir abandonnés, c’était important. Dis-je, tout en m'efforçant de rester naturel.
Leurs sourires me renvoient une complicité subtile, presque espiègle. Je tente de décrypter ce qui s'est joué durant mon absence.
- Vous avez pu vous entendre alors ? dis-je, essayant de garder ma voix aussi neutre que possible.
Mon épouse me lance un regard complice, presque apaisant.
- On va se rappeler… dit-elle d’un ton léger, mais le sous-entendu ne m’échappe pas.
L’ex-amant se redresse légèrement, un air satisfait sur le visage.
- Bon, je vais vous laisser. J’ai un autre rendez-vous. Il se lève, me serre la main, son sourire de façade bien en place, puis adresse un dernier regard ambigu à mon épouse avant de s’éloigner, disparaissant dans le flot des clients et du décor.
Je me rassois face à elle, le silence retombant autour de nous. Elle joue distraitement avec sa cuillère, son regard rivé sur la table avant de relever les yeux vers moi.
- Nous voilà seuls. Tu as réussi à le convaincre ? dis-je, plus pour combler le silence que par véritable curiosité.
Elle sourit doucement, presque amusée.
- Je n'ai pas eu besoin de le faire, il a changé d'attitude une fois que tu es parti.
- Tu le connais décidément très bien..., je murmure, sans pouvoir cacher une pointe d'ironie.
- Oui, je savais qu'il garderait sa façade tant que tu étais là. Il voulait s’assurer que tu n’interviendrais pas.
- Et finalement, il a accepté ?
Elle hausse légèrement les épaules, comme si la réponse était évidente.
- Il a fait plus que ça. Il a insisté pour qu’on se retrouve seuls la prochaine fois. Il voudrait que tout soit… plus intime.
Son ton reste neutre, presque indifférent, comme si cette nouvelle n’était qu’un simple détail. Puis elle ajoute, son regard planté dans le mien :
- Je n’ai pas pu dire non. Il avait l’air tellement sûr de lui.
Je prends un instant pour analyser ses mots, cherchant à discerner ce qu'elle essaie réellement de me dire au milieu de l'ironie du propos.
Puis, avec un sourire contrôlé, je réplique :
- Tu te sens prête à te retrouver seule avec lui alors ?
Elle ne détourne pas les yeux, répondant calmement :
- Ça ne me dérange pas, mais je m’assurerai que tout soit comme je l’ai décidé. Je réserverai la chambre, pour que tout se passe à ma manière.
Je hoche la tête, appréciant sa détermination.
- Parfait si cela te convient, dis-je, sans masquer une légère tension dans ma voix.
Elle esquisse un sourire en coin, comme pour atténuer l’impact de mes mots, avant de poursuivre :
- Oui, il y a juste un détail qu'il m'a demandé…
Je fronce légèrement les sourcils, intrigué par cette précision inattendue.
- Pour ta tenue ?
Elle laisse échapper un léger rire, presque amusée par ma supposition.
- Non, rien d’aussi trivial, répond-elle en jouant distraitement avec le bord de sa tasse.
- Il m’a dit qu’il aurait peut-être besoin d’un service. Que je pourrais être… parfaite pour ça.
Un silence s’installe entre nous, et je sens mon estomac se nouer légèrement à l'idée que cet homme cherche à lui demander autre chose, à repousser les limites de leur arrangement. Je demande, ma voix plus grave :
- Tu sais ce que ça veut dire ?
Elle secoue doucement la tête, un éclat de défi dans son regard.
- Aucune idée. Je crois que ce n’est qu’une manière de vouloir tester mes limites, dit-elle en se penchant légèrement en avant, son ton se faisant plus bas, presque conspirateur. Il sait que je ne suis pas naïve, mais il veut voir jusqu’où je suis prête à aller.
Je reste silencieux un instant, tentant de saisir ce qu'elle essaie réellement de me dire. Ses yeux ne quittent pas les miens, et je comprends qu’elle est aussi incertaine que moi quant aux véritables intentions de l’ex-amant.
- Et tu penses que ce service… c'est quelque chose de sérieux ?
Elle incline la tête, réfléchissant à ma question.
- C’est possible. Mais ça peut aussi n’être qu’une tactique. Une façon de se donner un peu plus d’importance. Il est resté très flou. Il n’a rien précisé.
Je m’appuie légèrement en arrière, les bras croisés, mes pensées virevoltant autour de cette nouvelle donnée.
- Il l'a peut-être fait exprès, Il veut peut-être te défier, te tester, dis-je dans un murmure, plus pour moi-même que pour elle, cherchant à déchiffrer ce qui se trame réellement.
Elle hausse un sourcil, un sourire en coin revenant sur ses lèvres.
- Peut-être, dit-elle doucement, sa voix pleine de malice.
- Mais s'il pense pouvoir me tester... il pourrait être surpris de découvrir jusqu'où je suis prête à aller.
Les jours qui suivirent furent marqués par une préparation minutieuse. Les détails s’alignaient avec précision. Elle cala avec lui les derniers arrangements, et réserva la chambre. Nous avions convenu que je la déposerais en début d'après-midi, juste devant le café, pour qu'il puisse la voir arriver seule. Une entrée calculée, presque théâtrale, dont il apprécierait chaque instant, en particulier avant leur passage à l’hôtel. De mon côté, je savais que je serais en retrait, observateur candauliste du scénario.
Ce matin du rendez-vous, une légère migraine commença, probablement due à l'accumulation de tout ce que cette journée symbolisait. Entre les non-dits, les attentes implicites, et l’incertitude grandissante, chaque détail était une tension cognitive supplémentaire.
Lorsque je la vis se préparer, je fus frappé par l'audace et l'élégance de sa tenue. Elle portait une robe d'un minimalisme saisissant, qui laissait peu de place à l'imagination. Le bleu profond de la robe avait une rare élégance, captant et réfléchissant la lumière d’une manière qui rendait sa silhouette tantôt ombre, tantôt éclat. Son dos nu, magnifiquement dévoilé, était traversé de fines lanières croisées qui accentuaient la finesse de ses épaules et la courbe de son corps. Ce jeu de lignes délicates semblait presque esquisser un chemin que l'on aurait voulu suivre du bout des doigts.
La robe épousait ses formes avec une précision presque insolente, la cambrure de ses reins accentuée par cette coupe audacieuse. Tandis que l'ourlet, court, dévoilait la longueur de ses jambes, subtiles et affirmées. Le contraste entre l'étoffe délibérément séductrice et la clarté de sa peau s'ajoutait à cette aura envoûtante qui la précédait. Elle n'avait pas besoin d'artifice : un simple collier de perles à son cou, discret mais terriblement évocateur, un bracelet délicat qui accentuait le moindre mouvement de son poignet, un petit sac à main pour le strict nécessaire et une paire de talons hauts, fin et subtil pour parfaire sa sensualité.
Cette vision à la fois séduisante et intrigante faisait naître une dualité en moi, entre admiration et, pour la première fois, une certaine jalousie étouffée. Peut-être de ne pas être celui qui va en profiter. Durant le trajet en voiture qui nous emmène sur le lieu de son rendez-vous, elle n'avait pas besoin de parler; sa tenue parlait pour elle, comme une déclaration silencieuse. Tout en elle suggérait une confiance nouvelle, teintée d'un mystère que je savais ne pas pouvoir contrôler. Nous avions convenu qu’après son départ du café pour aller à l'hôtel, je viendrais l'attendre dans le café à quelque pas du « Day Use » avec un sac d'affaires qu'elle m'a confiée.
Elle ouvre la portière avec délicatesse, puis sort de la voiture, ses talons frappant doucement le trottoir, émettant un claquement subtil qui marque chaque pas. La robe bleu sombre, parfaitement ajustée, épouse son corps à chaque mouvement, fluide et gracieuse. Tout est soigneusement orchestré, jusqu’à la manière dont le tissu se tend légèrement sur ses hanches à chaque déhanché, attirant inévitablement le regard des passants.
Avant de s’extirper complètement de l’habitacle, elle se penche une dernière fois vers moi, effleurant du bout des doigts le dos de ma main, un geste à la fois intime et terriblement distant. C’est un signe pour moi, une manière de me faire comprendre que, pour l’instant, je ne suis plus partie prenante de ce qui va suivre.
Je la regarde s’éloigner, mes yeux rivés sur sa silhouette qui se détache élégamment dans l'après-midi lumineuse. Son déhanché est légèrement accentué, comme une signature personnelle qui capte tous les regards. Plusieurs passants s'arrêtent, presque hypnotisés, et je ne peux m'empêcher de ressentir cette pointe de fierté du mari candauliste. Elle sait parfaitement ce qu'elle fait, et l'effet qu'elle produit est indéniable. Même la lumière semble se poser sur elle, soulignant chaque courbe avec une précision presque provocante.
En la voyant entrer dans le café, je peux deviner, à travers les grandes baies vitrées, son ex-amant. Il l'attend, assis à une table avec un café, son regard se levant légèrement au moment où elle franchit la porte. Je capte un bref instant où il semble presque ébahi, figé dans une admiration qu'il peine à masquer. Un instant de faiblesse de sa part, un mélange d’intimidation et de désir qui se reflète dans ses yeux. Il ne s'attendait pas à une telle audace de sa part, pas à cette arrivée triomphale.
Je lui fais confiance pour prendre le contrôle de la situation. Sans un mot, je mets la voiture en marche, m’éloignant légèrement pour me garer plus loin, dans une rue adjacente. Là, installé, je dégaine mon téléphone. J’attends… scrutant le début de la suite de cette histoire à distance, en gardant un œil sur l’écran. Mon cœur bat dans mes tempes un peu plus fort à l'idée que cette histoire prenne une tournure que je ne peux plus anticiper.
Un premier message apparaît : "Ma tenue lui a fait de l'effet." Je souris, jetant un coup d'œil rapide à l’écran. "Il n'est pas le seul," je réponds, sentant monter l'excitation.
Quelques minutes passent. "Il a presque fini son café. Je n'ai rien commandé... on a très envie..." Ses mots me provoquent une vague de chaleur. Je tape rapidement : "Je sens que tu vas bien t’amuser."
- J’espère... me répond-elle, avant que le silence ne s'installe à nouveau.
L’attente s’allonge. Je décide de briser le silence en envoyant mon dernier message : "Tu es partie ?"
Aucun retour.
Finalement, je décide de suivre le plan à la lettre et entre dans le café. Lorsque j’arrive, je constate qu’ils sont déjà partis. La table est vide, quelques pièces éparses du décor autour ne témoignent de rien d'exceptionnel. Je m'installe, jusqu'à ce que cet appel visio me sorte de ma torpeur.
Mais, chers lecteurs, je n'ai que trop abusé de votre gentillesse en m'épanchant sur mes états d'âme de candauliste.
Le temps passe en votre compagnie et, enfin, depuis cette effroyable visio., je l'aperçois pour que nous puissions reprendre le cours de cette histoire.
Je la vois revenir, sa silhouette se découpant dans la lumière déclinante. Ses talons claquent doucement sur le pavé, échos lointains du moment qui vient de s'écouler. Sa robe bleue semble un peu moins ajustée, marquée par ce qui vient de se passer. Ses cheveux, d'ordinaire soigneusement lâchés, sont relevés à la hâte par une pince, laissant deviner une certaine précipitation. Ses joues sont rosées, son teint éclatant, et, malgré l'effort pour paraître maîtrisée, de légères traces visibles sur sa peau semblent trahir le souvenir des événements tout récents sur son corps.
Elle entre dans le café, traverse la salle avec une nonchalance feinte, et s’assoit devant moi. Sans un mot, elle attrape mes mains, y enfouit son visage quelques secondes, avant de les porter à ses lèvres pour y déposer un baiser doux. Lorsqu’elle relève la tête, ses yeux brillent d’une lueur que je reconnais, un mélange de satisfaction et de tentation.
- Approche tes lèvres !
Je m'exécute... et lui murmure doucement :
- Tu as un goût de bite et tu sens le sperme ma chérie.
- Oui, je n'ai pas arrêté de lui laver la bite avec ma bouche pendant 1h30.
- Tu n’avais pas réservé pour trois heures ? je demande doucement, un sourire discret sur les lèvres.
Elle rit légèrement, ses doigts jouant distraitement avec les miens.
- Oui... mais on en a bien profité. C'était très sympa et très rigolo comme retrouvailles après toutes ces années.
Je la fixe un instant, cherchant à lire dans ses yeux ce qu’elle ne dit pas.
- Formidable… dis-je enfin, d'une voix mesurée.
Elle me regarde, un éclat de coquinerie dans son sourire, avant d’ajouter presque sur le ton de la confidence :
- Tu veux voir ?
Je la regarde avec une légère curiosité. Sans attendre ma réponse, elle ajoute, en chuchotant :
- Il ne s'est aperçu de rien. Le réceptionniste a été adorable, et tout était prêt avant même que j'arrive.
Puis, calmement, elle me tend son téléphone. L'écran affiche une vidéo, capturée par une webcam astucieusement installée en léger surplomb, offrant une vue d'ensemble sur la chambre. L'angle est suffisamment large pour capturer les moindres détails : à droite, l'entrée par laquelle on distingue les silhouettes de ceux qui sont entrés, tandis qu'à gauche, près de la porte-fenêtre, se trouve l'espace où repose le lit, baigné dans une lumière crue. Cette lumière, presque clinique, illumine les draps d'une blancheur éclatante, conférant à la scène une ambiance paradoxalement intime malgré l’austérité des tons gris et beige qui dominent la pièce.
Je profite de ce moment pour lui poser la question qui me trotte dans la tête :
- C'était bizarre, cet appel en visio depuis l'ascenseur… je ne m'y attendais vraiment pas.
Elle esquisse un sourire légèrement crispé et secoue doucement la tête.
- Oui, il a lourdement insisté pour que je t'appelle, répond-elle avec une pointe de malaise. Il voulait absolument te "montrer comment il était en train de baiser la bouche de ta femme dans l'ascenseur". Il était tellement surexcité de tenir le téléphone, il en avait le gland quasiment violet. C’était une de ses fantaisies. Je pense qu'il n'avait jamais eu l'occasion de faire ça avec ses précédentes conquêtes… elles n'étaient pas mariées. Sa façon à lui de profiter de la situation, de savourer ce qu’il pensait être une sorte de domination inédite."
Je laisse échapper un léger rire, secouant la tête à mon tour.
- Ce qu'il a cru… j'en rigole encore.
Elle me regarde, ses yeux pétillants de complicité. Je n'ai pas voulu insister sur la tornade de feu qui s'était emparé de ma tête et avait libérer mon esprit car la séance de voyeurisme en différé vient de commencer, je les vois apparaître sur l'écran du téléphone. Elle entre la première, se fixe au milieu de la pièce et se retourne vers lui. D'un pas plus léger, il avance en déboutonnant sa chemise. D'un geste assuré, elle retire sa robe comme elle quitte une seconde peau du bas vers le haut et se retrouve nue, face à lui et se rapproche. Je vois quelques mouvements sur ses lèvres :
- Qu'est-ce que tu lui disais ?
- Que je garderai mes talons pour baiser...
- Tentatrice jusqu'au bout...
- Tu n'as encore rien vu.
Sur l'écran, alors qu'il se défait du dernier bouton de sa chemise, elle pose délicatement les mains sur son torse et approche ses lèvres entrouvertes de sa bouche. Elle dépose un baiser langoureux, puis prononce l'inclinaison de sa tête pour faire entrer sa langue. Il s'en suit une pelle fougueuse. Mon épouse se laisse porter par son excitation, fait descendre sa main gauche pour s'immiscer sous sa ceinture et attraper à pleine main son entrejambe. Elle a la situation bien en main. Tout en continuant de l'embrasser follement, elle remonte sa main agile pour desserrer la ceinture et faire sauter la pression de son pantalon et faire jaillir sa queue dressée. je la vois encore lui parler :
- Tu ne lui as pas laissé le temps de répondre apparemment. Tu lui disais quoi ?
- Qu'il allait finir de m'enlever tout ça et venir me la montrer de près.
Sur l'écran, elle recule vers le lit et s'allonge langoureusement sur le dos. Jambes relevées et écartées, ne cachant plus aucun des orifices disponibles à son ex-amant. Il avance nue, et fond doucement sur elle pour l’enlacer dans un ravissant peau à peau. Je vois le visage un peu surprise de mon épouse qui devait s'attendre à une réaction plus impersonnelle.
- Tu as l'air surprise, chérie ?
- Oui, il m'a prise dans ses bras et m'a allongé sur le lit pour m'embrasser comme un vieux couple qui ne s'était pas vu depuis 15 ans, ça m'a fait bizarre, mais c'était pas désagréable.
- Apparemment, il n'a eu aucune difficulté pour retrouver pour ton vagin...
- Oh oui, j'étais trempée, je ne sentais même pas son sexe. Il est aussi moins volumineux que le tien mon chéri, alors c'est vite rentré.
- C'est trop aimable de ta part
- Ma chatte s'est habituée aux bonnes choses...
La suite était tout aussi palpitante. A force d'aller-retour, les corps s'emballent, son ex-amant décide de prendre les choses en main, dans tous les sens du terme. Il se redresse au bord du lit et attrape sa jambe droite pour poser sa cheville sur son épaule gauche tandis qu'il tient fermement son autre jambe à l'écart pour pilonner le sexe de madame. Au fur et à mesure, elle se déchaîne et commence à quémander qu'il s'occupe de sa bouche. Bon prince, Il s'arrête à quelque moments pour lui faire sucer son sexe avant de retourner dans son vagin, ou pour glisser sa langue contre la sienne pendant qu'il tape avec insistance le fond de son vagin.
- Tu as l'air d'apprécier son côté bestial ?
- Je n'ai pas arrêté de le provoquer. Il voulait tester mes limites, je lui ai montré ce qu'il voulait voir.
A force d'aller et retour, il finit par se raidir, verge en l'air et laisse exploser son sperme sur le corps de mon épouse. Elle, se cabre machinalement les seins tendus vers cette gratification qu'elle récupère pour s'étaler sur le corps avant de glisser le surplus de ses doigts sur ses lèvres.
- Il t'en a mis de partout ma chérie.
- Oui, il y en avait beaucoup, les seins, le ventre, la bouche...j'ai la peau douce de partout maintenant.
Vider de sa semence, il vient lentement s'affaler sur le corps de madame, pour ce que j'ai cru être un baiser post-coïtal mais en zoomant sur les mouvements des hanches, je comprends qu'il a également fourré de nouveau son sexe au chaud, en elle.
- Il est très en forme pour tout ce qu'il vient de t'éjaculer sur le corps !
Elle marque une pause, puis ajoute avec un sourire taquin :
- Au début, j'ai cru que c'était ma robe bleue qui lui avait fait tout cet effet, il semblait trembler d'impatience dans le café… mais à la fin, je me suis demandé si ce n'était pas plutôt une petite pilule bleue qui lui avait donné autant de vigueur.
- Tu crois ?
- Oui, tu vas comprendre...regarde la suite, il n'a pas du tout perdu ses moyens.
Après quelques secondes d'amusement, il se retire pour laisser respirer madame. Il s'éloigne un peu comme pour contempler son œuvre. Nue, elle déambule sous l'oeil de la caméra et en profite pour récupérer son petit sac qu'elle avait déposer sur la console de la chambre pour y récupérer une large barrette. Si mademoiselle Fontaine, éprouve la nécessite de s'attacher les cheveux, c'est que les choses sérieuses ne sont pas terminées. Elle torsade ses cheveux vers le haut et fait glisser la griffe qui vient passer sa chevelure. Elle s'assoit sur le bord du lit et commence à enlever ses talons. Les mains occupées et à bonne hauteur, il se colle à quelques centimètres devant son visage.
- Qu'est-ce qu'il te demande là ?
- De lui nettoyer la bite avec la bouche.
- Mais tu l'as sucer combien de fois ?
- Oh ! Je ne sais pas chéri, mais j'ai dû l'avoir dans ma bouche 7 ou 8 fois.
- Je comprends pourquoi tu as les lèvres aussi roses.
- Oui ; j'en ai beaucoup rigoler à la fin, passe en accéléré tu vas voir...
Après avoir studieusement apprécier de se faire nettoyer la queue par mon épouse, ils finissent par s'installer dans les draps du lit pour un moment plus câlin. Accolée sur son côté droit mon épouse semble savourer ce moment d'intimité à travers ses éclats de rire et ses espiègleries. Elle ira lécher ses tétons pour le faire tressaillir, semer des papouilles sur son ventre jusqu'à engloutir de nouveau sa queue qu'elle sortira de sous les draps. Avant de s'interrompre pour discuter, une main distraite toujours à l'action lentement sur sa queue :
- Vous avez parler de quoi ?
- De toi, et de tout ce que tu m'as apporté depuis que je te connais, comme tu as transformé ma façon de vivre le désir, le plaisir et l'amour. Comme je suis heureuse de pouvoir jouir librement de tout ça.
- Et il t'a répondu quoi sur cet éloge ?
- Que j'avais de la chance...
- Rien que ça ? murmurais-je, en essayant de percer le voile de cette réponse vague.
Elle incline la tête, amusée, sans jamais lâcher mon regard, et me répond :
- Non, ça la encore plus excité et il m'a dit qu'à ce compte là, il fallait que je grimpe sur sa queue pour qu'il me remplisse de sperme.
J'ai pu comprendre dans les minutes qui suivirent qu'elle n'avait pas sur-vendu la scène. On pouvait distinguer que les veines de son chibre redevenait violacée d'envie de terminer l'ouvrage. En bonne maîtresse, elle commence par lécher sa queue en passant insidieusement la pointe de sa langue de bas en haut, elle le prend en main pour approcher précisément le frein tendu qu'elle titille avant de le tapoter tout le gland sur langue demandeuse.
Presque face caméra, je la vois engloutir son gland et y faire passer puissamment ses lèvres, fermant les yeux avec un air de délectation. Je continue de visionner la vidéo, absorbé par chaque centimètres de la queue de cet homme qui rentre dans le sexe de mon épouse. Mlle Fontaine a le cul d'une reine et il n'y a rien de plus beaux que de voir ses fesses qui s'activent. Elle s'extirpe de son emprise pour recommencer à plusieurs reprises de nettoyer sa queue avant de lui faire réintégrer la chaleur moite de son vagin. Jusqu'à ce qu’un petit geste attire mon attention. Je mets sur pause, puis je recule de quelques secondes pour revoir l'image. Mon épouse, allongée sur le bas ventre de son ex-amant, bite en bouche, presque face à la caméra :
- Attends, c’est quoi ça, ce clin d’œil à la caméra ? lui demandai-je en riant.
Elle éclate de rire à son tour, faussement innocente.
- Oh ça ? Je voulais juste m'assurer que tu suivais bien... Et puis, je savais que tu regarderais la vidéo jusqu’au bout !
Elle est clairement amusée par l’idée d’avoir gardé un lien direct avec moi, même au milieu de cette scène.
- T'es incroyable, dis-je en secouant la tête, mi-médusé, mi-amusé.
Elle me sourit, visiblement satisfaite de l'effet de son petit clin d'œil.
- On arrive à la fin, regarde...
Une pensée secrète m'anime, je n'oserais jamais dire la beauté de cette scène à mon épouse. La voir prendre du plaisir sur un homme était quelque chose d'infiniment gracieux. Toutes les courbes de son corps en mouvement racontait l'histoire de cette journée. Les mouvements de cette queue, qui n'abonde d'entrer et de sortir de son corps, sont fascinants, quasi hypnotiques. On ne peut que s'impatienter de voir la suite, ce moment où il prendra le contrôle de ses traits et, dans un dernier assaut avant la jouissance, il fera déborder d'énergie son bas-ventre. Elle, suspendue aux assauts incessants de son sexe gonflé. Il échauffe les parois humide de son vagin, se frotte avec de plus en plus de frénésie au plus profond de son être. Le spectacle de ses bourses, qui frappent virilement le bord de son anus, annonce enfin une prise de position définitive. Celle où, sans aucune retenue, il loge sa queue au plus profond de son ventre, où son sperme vient l'inonder et imprégner toutes ses parois. Puis, plus doucement, venant délicatement immiscer sa douce chaleur entre les parois de leurs 2 sexes encore transi par la jouissance. Ils resteront comme ça quelques secondes comme pour savourer le soulagement de la tension, même si madame en profitera pour activer encore son sexe afin de faire couler le liquide blanc le long des lèvres de sa chatte et sur ses jambes. Avant, finalement, de s’appesantir un dernier instant sur lui, comme pour le remercier de ce moment de plaisir et de rouler sur le côté, visiblement éreintée.
Je repose le téléphone sur la table, l’écran encore allumé, affichant les derniers instants de la vidéo de ce couple côte à côte en train de lentement s'apaiser de caresse et de baisers langoureux. Le silence s’installe brièvement entre nous, une sorte de flottement. Mon esprit vagabonde un instant :
- Je n'ai qu'un seul regret, finalement.
- Lequel ? me demande-t-elle à la fois intriguée et un brin d'anxiété pour la réponse.
- De ne pas avoir pu te filmer de près dans la dernière éjaculation.
- Oh oui, trop bon, j'aurais pu me caresser avec son sperme, comme la dernière fois.
- J'aurais voulu voir ton visage dans cette fraction de secondes où il jouit en toi, tu devais être magnifique...
Ma réflexion semble l'apaiser, comme si tout cela n’était qu’une parenthèse maîtrisée. Elle observe les passants à travers la vitre du café, puis me jette un regard complice, un léger sourire au coin des lèvres.
- Tu sais que tu as raison ?, lance-t-elle doucement.
- A quel sujet ?
- Ces expériences, tout ça... C’est tellement excitant. J'adore ça. Mais, ce que j’aime encore plus, c’est la sensation qu'elles me laissent... quand je me retrouve seule avec toi... après tout ça.
- Tu peux m’expliquer ? dis-je, curieux de comprendre.
Elle réfléchit un instant. Je sais que je lui demande quelque chose de difficile, elle préfère les actes aux paroles. Lui faire poser ses émotions lui demande beaucoup de concessions. Choisissant ses mots avec soin, elle reprend :
- Cet amour mosaïque comme tu dis. Toutes ces petites expériences, ces morceaux éparpillés d’excitation et d’aventure, ils forment un tableau plus grand. Mais chaque fois, c’est avec toi que tout prend sens. Ces jeux sexuels me permettent d’explorer des recoins de moi-même que je n’aurais jamais soupçonnés, mais au final, c'est nous qui sommes renforcés. Chaque baiser, chaque pénétration, chaque contact interdit, ne fait que me rappeler combien je t’aime, toi.
Elle marque une pause, comme pour s'assurer que j'assimile ses mots, avant de continuer :
- Je me sens plus proche de toi que jamais. Je suis encore plus amoureuse après chaque expérience, parce que je réalise à quel point tu me connais, à quel point tu acceptes toutes mes facettes, et que c’est toi qui me fais me sentir complète.
Ses mots sont à la fois troublants et rassurants, une déclaration d'amour qui prend racine dans l'inattendu. Je sens une chaleur familière monter en moi, celle de la connexion profonde que nous partageons depuis toujours.
- Ça nous rapproche vraiment, tu sais ? ajoute-t-elle, son regard maintenant rivé au mien. Comme si, chaque désir, chaque fantasme ne faisait que renforcer ce que je ressens pour toi.
Je reste un moment sans voix, absorbant tout ce qu’elle vient de dire. Puis, je lui souris, touché par la sincérité de ses paroles.
- Moi aussi, je ressens ça, lui dis-je finalement. Notre quête du plaisir à deux nous a attiré sur un chemin différent, mais c’est clair que ça nous rapproche.
Elle sourit, visiblement soulagée par mon accord, puis me prend doucement la main, ses doigts se glissant entre les miens.
- Et si on allait profiter de ce qu’il nous reste ? dit-elle, sa voix pleine de promesses. Tu as vu ce qui s’est passé là-bas, Il nous reste une heure... j'ai envie que tu me fasses jouir.
Elle se lève déjà, sa main me tirant doucement pour m'inciter à la suivre. Je sens l'urgence dans ses gestes, une énergie qui ne demande qu’à être libérée, comme si tout ce qu'elle avait orchestré jusqu'à maintenant n'était qu'un prélude à ce moment précis. Une certaine excitation monte en moi à l’idée de prolonger cette aventure.
En la suivant dans la rue en direction de l'hôtel, je réalise que chaque expérience de sa liberté est un miroir de notre propre relation, une manière de repousser des frontières tout en revenant inévitablement à notre centre commun. Elle m’a fait découvrir des aspects de moi-même que je n’aurais jamais pu imaginer, et tout cela n’a fait que renforcer notre complicité.
Peut-être qu'il y a des choses qu'on ne peut pas comprendre sans les vivre. C’est une forme de paradoxe : en explorant l’ailleurs, on comprend mieux ce que l’on a ici, maintenant. Dans cet amour mosaïque, chaque pièce s'ajoute au tableau. Mais tout à l'heure, dans ses yeux brillants d’une excitation contenue, j'ai définitivement compris : ce n’est pas seulement ces expériences qui l’excite. C’est nous, notre relation, au cœur de tout cela. Un cercle que rien ni personne ne peut briser.
Oh... j'oubliais... ami(e)s lecteurs,
Vous vous demandez peut-être si ce fameux service existait vraiment ?
Lorsque nous ressortons de l'hôtel, son allure a changé. Plus de talons ni de robe ajustée. Son jean délavé et ses petites chaussures blanches évoquent une simplicité déconcertante. Son chemisier bleu clair flottant semble tout à fait innocent, comme si la femme qui était entrée n'avait jamais existé. Nous n'avons pas profité de la salle de bain et, un instant, je me demande si quelqu’un pourrait deviner tous les phéromones de sexe qu'elle dégage. Elle, sereine et apaisée, ne laisse rien transparaître des traces des spermes séchés qui maculent son corps et son sexe. Nous remontons en voiture, et je sens un sourire narquois sur ses lèvres.
- Au fait, chéri, je t’ai pas dit, mais il m’a demandé un dernier service.
Je lève un sourcil, intrigué.
- Ah oui ? Ce n'était pas une invention ?
Elle hausse les épaules avec une nonchalance étudiée, un éclat amusé dans ses yeux.
- Non, avant de te rejoindre, sur le pas de la porte de la chambre, il m’a demandé si j'accepterais de me faire passer pour sa secrétaire, le temps d’une soirée.
Je la regarde, essayant de deviner ce qui se cache derrière cette demande.
- Et qu’est-ce que tu lui as répondu ? dis-je, plus amusé qu’inquiet.
Elle attrape une mèche rebelle, la lisse d’un geste léger avant d'ajouter :
- Il m'a poussé contre la barre de l'ascenseur pour m'embrasser. J'étais consentante, ça me semblait faire partie du jeu. Mais il a remonté le bas de ma robe pour glisser ses doigts à l'intérieur de ma chatte, il en a fait entrer plusieurs. Je n'ai pas pu résister, je me suis retrouvé la bouche grande ouverte à gémir sous la pression de ses doigts. C'est là qu'il m'a dit qu'il y avait suffisamment de place à l'intérieur, que je pourrais faire l'affaire...
J'étais un peu abasourdi par la provocation, mais pour ne pas feindre de nervosité avec mon Amour dans cette douce fin d'après-midi, je lui réponds :
- Décidément ça lui donne beaucoup d'idées perverses les ascenseurs...
- Oui, il n'a pas perdu ses habitudes pour ça... ajoute-t-elle l'air détaché.
- ça t'intrigue ce qu'il veut te demander ?
- Un peu... j’y réfléchirais... si c’est intéressant.
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