Moi et mon nounours : chapitre 3
Récit érotique écrit par Blue Lio [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
- • 13 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 0.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 9.1
- • L'ensemble des récits érotiques de Blue Lio ont reçu un total de 63 933 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 20-11-2013 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
Cette histoire de sexe a été affichée 6 359 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Moi et mon nounours : chapitre 3
Moi et mon nounours : chapitre 3
Bonjour à tous et à toutes ! Nous revoilà pour le troisième chapitre, toujours plus chaud ! Petite dédicace au passage à Sexyman, pour son petit commentaire qui m'a fait chaud au coeur. Je suis un fan inconditionnel de ses histoires et ça m'a fait rudement plaisir qu'il lise les miennes. Allez de suite lire ses histoires, après avoir lu celle-ci, bien sûr !
Nous nous allongeons, l'un contre l'autre, haletants, rouges comme des pivoines, fatigués, mais heureux. Heureux, car j'étais sûr que quelque chose de très particulier était né entre nous...
Je pense m'être finalement endormi, car quand je rouvre les yeux, j'entend Romain, je le devine plus qu'autre chose, dans la cuisine, d'après les bruits de ventilation. Sortant vraiment des bras de Morphée, je profite encore un peu de la douce caresse du plaid dont il m'a gentiment recouvert. Je repense à ce qui s'est passé, tout à l'heure, et malgré moi, je sens une sorte de picotement dans le bas-ventre et mes joues s'empourprent. Alors ça y est ! J'ai fait l'amour, du moins me semble-t'il, avec lui. Et maintenant ? Qu'est-ce qu'on va faire ? Qu'est-ce qu'on va dire ? Va-t'on vivre ensemble et cachés ? Ou ne pas vivre ensemble du tout ? J'ai toujours détesté les questions aux quelles je ne pouvais pas apporter de réponses, et celles-ci ne font pas exception. Tout à mes cogitations, je n'avais pas entendu Romain qui s'était assis sur une chaise en face de moi. En grommelant, je me retourne, et j'eu un mouvement de recul, ne m'attendant pas à le trouver en face de moi. Voyant ma réaction, il esquissa un petit sourire.
Vous savez, ce genre de sourire, un peu moqueur, qui ont le don de vous mettre un peu mal à l'aise. Romain les manipule particulièrement bien, en use et en abuse, surtout avec moi. Comme d'habitude je dois prendre ma mine de gamin boudeur, car son sourire s'élargit jusqu'aux oreilles.
Il se relève de sa position assise, et s'assoit cette fois-ci à côté de moi, encore allongé dans le canapé. Il me regarde. Et sourit. Mais cette fois, d'un sourire tendre, affectueux, voire même amoureux. Je soutiens sous regard, mais détourne bien vite la tête, gêné. Mes interrogations n'ont toujours pas été résolues et le doute plane, encore plus maintenant. Sa main m'ébouriffe les cheveux comme j'aime qu'il le fasse, avant de me gratter gentiment la tempe. Je me rend compte d'une chose, alors. C'est qu'il me connait par coeur. C'est le seul à savoir que j'aime qu'on me gratte les temps, qu'on m'ébouriffe les cheveux d'une façon particulière, quel sourire, quelle réaction va me faire faire telle ou telle chose… Cet homme est particulièrement observateur, avec une grande mémoire et une vive intelligence, et je pense qu'il sait capter mes moindres faits et gestes, habitudes et préférences.
Je me tourne vers lui, les yeux un peu embués, et commence à ouvrir la bouche pour parler…
"Chut, ne dis rien…" fit-il en me souriant, tout en posant son index gauche sur ma bouche. Sa bouche remplaça bien vite son index, et ce pour mon grand plaisir, je dois bien l'avouer. Je soupire de contentement face à ce nouvel opus, cette nouvelle danse féérique entre nos deux langues. J'en viens même à me demander si on peut mourir asphyxié en embrassant quelqu'un. Drôle de question. Nos lèvres se détachent, et il retourne vers la cuisine, sans un mot.
Mes pensées reviennent bien vite, trop vite, à la charge après ce baiser, et je tourne, me retourne, soupire et m'agite sur le canapé. Exaspéré, je décide de me lever. D'une part pour soulager ma vessie, bien trop pleine à mon goût, et d'une part pour voir ce que mon cher ami prépare de si beau en cuisine.
Je me dirige vers les toilettes, mais tombe en arrêt sur l'horloge. Il est 21 heures passées… J'interpelle Romain :
"Hé ! tu as prévenu ma mère que je restait chez toi ce soir ?
-Ouais, t'en fais pas, je l'ai appelée pendant que tu dormais, je lui ai dit que tu rentrerais en début d'après-midi, demain. Ca nous laissera du temps."
Je rentre (enfin !) dans les W.C. et repense à sa dernière phrase "Ca nous laissera du temps." que voulait-il dire ? Bon Dieu ! Je sens que ma tête bourdonne tellement il y a trop de questions qui se bousculent ! Je me dirige ensuite un peu comme un automate, sans faire attention à mon environnement, vers la cuisine. Mon esprit reprend le contrôle quand je vois ce qu'il prépare. Des pâtes. Carbonara. Mes préférées… Voyant que je fixais son plat avec insistance, il me regardait, sans son sourire habituel, l'air songeur.
"Tu sais…commença-t'il, j'ai du mal à me repérer, là, depuis quelques temps…
- C'est à dire ?
- Eh bien…Ecoute, j'ai réalisé que…Hmm…C'est embarrassant à dire…
- Je t'écoute, dis-moi…
- Heu, Lio…Je…Je crois que je suis…amoureux de toi…"
Son regard se détourne précipitamment du mien, gêné. Bien que je me doutais qu'il nourrissait des sentiments à mon égard depuis l'épisode de tout à l'heure, le fait qu'il me le dise de vive voix me fit infiniment plaisir et m'ôta un poids énorme des épaules : ainsi, il m'aimait ! Je n'ai que réussi à lui dire un vague "Moi aussi" avant de me jeter à son cou et de lui rouler une pelle digne d'une scène à l'eau de rose du Titanic. Il me repoussa, délicatement, par les épaules, et me dit, face à mes yeux interrogateurs, en souriant doucement :
"Ecoute, peux-tu juste me laisser seul le temps que je finisse de cuisiner ? Je…crois que j'ai besoin de…réfléchir. C'est tout nouveau pour moi…Enfin tu sais, je suis plus porté sur les femmes, et…Enfin voilà, c'est compliqué…Surtout que c'est de toi dont il s'agit…C'est…Encore plus bizarre…Bref je trouve pas les mots pour exprimer ce que je ressens c'est vraiment…Etrange…oui, ça doit être le bon mot…"
J'acquiesce en en esquissant à mon tour un tendre sourire, et retourne m'asseoir sur le canapé, en attendant. Au bout d'un temps qui me semble interminable, j'entend un petit bruit, dans la cuisine. Je tend l'oreille…Oui, ce sont des sanglots…De qui ? Romain ? La question me parait absurde, bien sûr que c'est lui ! Qui veux-tu que ça soit, crétin, y a que nous deux dans la maison !
Je me dirige, un peu inquiet, je dois l'avouer, vers la cuisine, et y retrouve Romain assis par terre, sanglotant. Je m'agenouille devant lui, et j'attend. Il a toujours été comme ça. S'il avait quelque chose à me dire, il me le dira. Je ne devais pas forcer les choses. Ca risquerait d'avoir l'effet inverse. Alors, je le laisse venir à voir, petit à petit, que d'aller le chercher à grand renfort de coups de pied aux fesses. Il renifle bruyamment, essuie ses larmes, et dit, entre deux sanglots :
"Dé-désolé…Je peux pas m'em-empêcher de pleurer…J'ai peur, en vrai…Je sais pas quoi faire…J'ui pris entre deux feux, j'en suis sûr main-maintenant, je t'aime mais…Mes parents ? Tes parents ? Qu'en-qu'en diront-ils ? Et les autres ? Nos amis ? Tout le monde ? J'ai peur, Lio…Je veux surtout pas te faire du mal…
- Ca ira, tu verras, ça ira…"
J'ouvre mes bras, et c'est à son tour de se jeter dans la douce protection de mon corps. Depuis toujours, de temps en temps, on inverse les rôles, et c'est moi qui le console. Je lui murmure des paroles apaisantes, tout en lui caressant les cheveux. Ses larmes se sont taries, mais il sanglote toujours, contre ma poitrine.
Finalement, il se relève, sèche ses yeux encore mouillés, me remercie, et me demande si je peux mettre la table pendant qu'il fini. J'accepte, et m'active pour rendre un aspect acceptable à la chose croulant sous le bazar qui lui sert de table.
Nous commençons le repas. Nous ne parlons pas. Pas plus quand nous débarrassons. Nous n'échangeons pas un mot. Et c'est mieux ainsi. Chacun a besoin de réfléchir. Je débarrasse la table, pendant qu'il fini de ranger la cuisine, et je monte à l'étage pour me préparer à dormir. Je me brosse les dents, me déshabille, gardant juste mon boxer, et me glisse sous les draps. Quelques minutes après, je sens son corps se glisser à présent sous le tissus. Nous nous souhaitons bonne nuit, seuls mots échangés en une heure.
Je me réveille, le lendemain, supposais-je en voyant la lumière rentrer à travers les rideaux, reposé, mais l'esprit quelque peu embrumé par le sommeil. Je descends, et trouve mon compagnon d'infortune attablé à la table de la cuisine, qui mangeait. Je me laisse lourdement tomber sur la chaise en face de lui, et frotte mes yeux endormis.
La matinée est silencieuse. Nous nous câlinons gentiment, sans piper mot. Le déjeuner est sur la même longueur d'ondes. Etrangement, cette situation ne me dérange pas. Les sentiments passent, par l'intermédiaire des mains, des pieds qui se frôlent sous la table, ou des baisers échangés, plus volés qu'autre chose, tellement ils sont fugaces.
Je rentre chez moi, le coeur langoureux, amoureux, et plein d'amour. La semaine se passe lentement. J'ai hâte de revoir Romain. Malheureusement nous n'avons pas eu l'occasion de nous voir pendant la semaine, et je dois attendre jusqu'au samedi, jour bien évidemment sacré pour nous. Je pense sans arrêt à lui, et réfléchi, encore et encore, inlassablement. Mon sommeil en est altéré : je rêve de lui, mes rêves s'en font plus érotiques à en juger les tâches plus ou moins séchées au niveau de mon entre-jambes sur les draps, mais aussi des cauchemars face à l'avenir me font me réveiller en sursaut, trempé de sueur, sanglotant, où la seule envie que j'ai est de me retrouver dans SES bras.
Samedi arriva donc lentement, et dès mon réveil, j'étais tout excité à une seule idée : le VOIR ! La semaine m'a parut longue, mes trois heures de cours de la matinée m'ont paru durer une éternité. La cloche sonna, et je me suis rué dehors, impatient de retrouver mon Romain, mon nounours à moi. Quand j'ouvris la porte, il m'attendait, dans le salon, et je tombais dans ses bras, en m'exclamant qu'il m'avait beaucoup, beaucoup manqué. Il sourit, me prend par les épaules, et me roule un patin que je n'oublierait pas de sitôt. Baveux à souhait, où je ne sais plus à qui est chaque langue. Il glisse de ma bouche à mon oreille en déposant des baisers sur son passage et me glisse un sensuel "J'ai envie de toi…" à l'oreille. Je sens mes joues qui rougissent, mais j'accèdent bien évidemment, à ma grande joie d'ailleurs, à sa requête. Il m'entraîne vers le canapé, où nous nous affalons en nous embrassant, tentant d'effeuiller les vêtements de l'autres sans que nos lèvres perdent leur contact. Chose peu aisée face à notre fougue et notre impatience. Nos gilets et t-shirt respectifs ont enfin cédés, tant bien que mal, et les bisous baveux peuvent reprendre, chacun bataillant cette fois-ci avec la fermeture éclair de l'autre.
Exaspéré, mon amant se recule, et en voyant cette fois ce qu'il faisait décroche le bouton et descend le petit bout de métal. Je lève mon bassin pour qu'il puisse enlever mon jean, ce qu'il fait. Il embrasse ma queue, et je peux vous dire que j'ai rarement bandé si fort, à travers le tissu de mon boxer. N'y tenant plus, il abaisse le dernier obstacle à mon sexe. Il tombe quelque peu en arrêt devant ma verge épilée, et je suis fier de mon effet. Il me regarde avec un sourire pervers, et commence à s'occuper de ma queue. Il suçote délicatement le gland, joue avec les boules. En parlant de boules, le voilà qui descend en léchant le trajet. Il prend chacune de mes boules dans sa bouche, les faisant rouler contre son palet : je gémis de plaisir. Il remonte m'embrasser pendant qu'il continue de masturber ma verge de ses mains, puis redescend progressivement, mais en embrassant successivement mes oreilles, mon cou, mordillant mes tétons, léchant mon torse. Mais son autre main cherche autre chose. Et je devine cette "autre chose" entre mes fesses. Pour lui faciliter l'accès, je fais glisser mon bassin, et il me gratifie d'une léchouille sur le gland. Ca y est. Son majeur joue autour de ma rondelle, c'est la première fois qu'on me stimule à cet endroit, et je me surprend en gémir. Je n'avais foutrement pas idée que cet endroit était aussi érogène !
Son doigt décrit des cercles qui se referment petit à petit sur mon oeillet. Il force tout doucement. Il le nargue. Il lèche un de ses doigts, avant de repartir à l'attaque. Cette fois-ci, son doigt rentre en entier, et je lâche un cri de surprise, mais aussi de plaisir, car la sensation est divine. Monsieur reprend sur travaille sur ma bitte et coordonne ses mouvements, et sur ma queue, et dans mon cul. J'en peux plus, et lui fait comprendre dans un grognement que je vais venir. Comme la dernière fois, il ne recule pas, et je me libère dans sa bouche. Satisfait, il remonte vers moi et…me roule une pelle avec mon propre sperme encore dans sa bouche ! Première pour moi, et je reste étonné, mais au final ce n'est pas désagréable.
C'est à mon tour, maintenant, de m'occuper de lui ! Comme lui avant moi je m'attaque à sa fermeture-éclair qui ne me résiste pas longtemps. Je lèche sa verge, objet de ma convoitise à travers son caleçon, avant de le baisser et d'envoyer valser et le jean, et le caleçon. Le voilà maintenant, nu, face à moi, plus beau que jamais. Je le détaille, et je tombe encore plus amoureux de lui. De sa queue bandée, de ses fesses, de sa frimousse…Tout. Je fini quand même par prendre son gland en bouche, et il pousse un petit soupir de soulagement. Je lèche sa hampe sur tout le longueur, joue avec ses boules entre mes doigts, les faisant rouler entre mon index et mon pouce. Comme il l'a fait avec moi, je remonte l'embrasse pendant que ma main s'active toujours sur son sexe. Après le baiser, il prend mon visage entre ses mains, me regarde dans les yeux, et me dit, après avoir visiblement pris son courage :
"Lio, j'ai envie de plus…"
3ème chapitre, certes un peu long à se mettre en place, mais désolé, c'était nécessaire ! Je ne compte pas rajouter des scènes de sexe qui ne se sont pas passées, et doit donc détailler certaines choses, et faire le choix d'en sauter d'autres…J'attend comme toujours vos avis avec impatience !
Lio
Bonjour à tous et à toutes ! Nous revoilà pour le troisième chapitre, toujours plus chaud ! Petite dédicace au passage à Sexyman, pour son petit commentaire qui m'a fait chaud au coeur. Je suis un fan inconditionnel de ses histoires et ça m'a fait rudement plaisir qu'il lise les miennes. Allez de suite lire ses histoires, après avoir lu celle-ci, bien sûr !
Nous nous allongeons, l'un contre l'autre, haletants, rouges comme des pivoines, fatigués, mais heureux. Heureux, car j'étais sûr que quelque chose de très particulier était né entre nous...
Je pense m'être finalement endormi, car quand je rouvre les yeux, j'entend Romain, je le devine plus qu'autre chose, dans la cuisine, d'après les bruits de ventilation. Sortant vraiment des bras de Morphée, je profite encore un peu de la douce caresse du plaid dont il m'a gentiment recouvert. Je repense à ce qui s'est passé, tout à l'heure, et malgré moi, je sens une sorte de picotement dans le bas-ventre et mes joues s'empourprent. Alors ça y est ! J'ai fait l'amour, du moins me semble-t'il, avec lui. Et maintenant ? Qu'est-ce qu'on va faire ? Qu'est-ce qu'on va dire ? Va-t'on vivre ensemble et cachés ? Ou ne pas vivre ensemble du tout ? J'ai toujours détesté les questions aux quelles je ne pouvais pas apporter de réponses, et celles-ci ne font pas exception. Tout à mes cogitations, je n'avais pas entendu Romain qui s'était assis sur une chaise en face de moi. En grommelant, je me retourne, et j'eu un mouvement de recul, ne m'attendant pas à le trouver en face de moi. Voyant ma réaction, il esquissa un petit sourire.
Vous savez, ce genre de sourire, un peu moqueur, qui ont le don de vous mettre un peu mal à l'aise. Romain les manipule particulièrement bien, en use et en abuse, surtout avec moi. Comme d'habitude je dois prendre ma mine de gamin boudeur, car son sourire s'élargit jusqu'aux oreilles.
Il se relève de sa position assise, et s'assoit cette fois-ci à côté de moi, encore allongé dans le canapé. Il me regarde. Et sourit. Mais cette fois, d'un sourire tendre, affectueux, voire même amoureux. Je soutiens sous regard, mais détourne bien vite la tête, gêné. Mes interrogations n'ont toujours pas été résolues et le doute plane, encore plus maintenant. Sa main m'ébouriffe les cheveux comme j'aime qu'il le fasse, avant de me gratter gentiment la tempe. Je me rend compte d'une chose, alors. C'est qu'il me connait par coeur. C'est le seul à savoir que j'aime qu'on me gratte les temps, qu'on m'ébouriffe les cheveux d'une façon particulière, quel sourire, quelle réaction va me faire faire telle ou telle chose… Cet homme est particulièrement observateur, avec une grande mémoire et une vive intelligence, et je pense qu'il sait capter mes moindres faits et gestes, habitudes et préférences.
Je me tourne vers lui, les yeux un peu embués, et commence à ouvrir la bouche pour parler…
"Chut, ne dis rien…" fit-il en me souriant, tout en posant son index gauche sur ma bouche. Sa bouche remplaça bien vite son index, et ce pour mon grand plaisir, je dois bien l'avouer. Je soupire de contentement face à ce nouvel opus, cette nouvelle danse féérique entre nos deux langues. J'en viens même à me demander si on peut mourir asphyxié en embrassant quelqu'un. Drôle de question. Nos lèvres se détachent, et il retourne vers la cuisine, sans un mot.
Mes pensées reviennent bien vite, trop vite, à la charge après ce baiser, et je tourne, me retourne, soupire et m'agite sur le canapé. Exaspéré, je décide de me lever. D'une part pour soulager ma vessie, bien trop pleine à mon goût, et d'une part pour voir ce que mon cher ami prépare de si beau en cuisine.
Je me dirige vers les toilettes, mais tombe en arrêt sur l'horloge. Il est 21 heures passées… J'interpelle Romain :
"Hé ! tu as prévenu ma mère que je restait chez toi ce soir ?
-Ouais, t'en fais pas, je l'ai appelée pendant que tu dormais, je lui ai dit que tu rentrerais en début d'après-midi, demain. Ca nous laissera du temps."
Je rentre (enfin !) dans les W.C. et repense à sa dernière phrase "Ca nous laissera du temps." que voulait-il dire ? Bon Dieu ! Je sens que ma tête bourdonne tellement il y a trop de questions qui se bousculent ! Je me dirige ensuite un peu comme un automate, sans faire attention à mon environnement, vers la cuisine. Mon esprit reprend le contrôle quand je vois ce qu'il prépare. Des pâtes. Carbonara. Mes préférées… Voyant que je fixais son plat avec insistance, il me regardait, sans son sourire habituel, l'air songeur.
"Tu sais…commença-t'il, j'ai du mal à me repérer, là, depuis quelques temps…
- C'est à dire ?
- Eh bien…Ecoute, j'ai réalisé que…Hmm…C'est embarrassant à dire…
- Je t'écoute, dis-moi…
- Heu, Lio…Je…Je crois que je suis…amoureux de toi…"
Son regard se détourne précipitamment du mien, gêné. Bien que je me doutais qu'il nourrissait des sentiments à mon égard depuis l'épisode de tout à l'heure, le fait qu'il me le dise de vive voix me fit infiniment plaisir et m'ôta un poids énorme des épaules : ainsi, il m'aimait ! Je n'ai que réussi à lui dire un vague "Moi aussi" avant de me jeter à son cou et de lui rouler une pelle digne d'une scène à l'eau de rose du Titanic. Il me repoussa, délicatement, par les épaules, et me dit, face à mes yeux interrogateurs, en souriant doucement :
"Ecoute, peux-tu juste me laisser seul le temps que je finisse de cuisiner ? Je…crois que j'ai besoin de…réfléchir. C'est tout nouveau pour moi…Enfin tu sais, je suis plus porté sur les femmes, et…Enfin voilà, c'est compliqué…Surtout que c'est de toi dont il s'agit…C'est…Encore plus bizarre…Bref je trouve pas les mots pour exprimer ce que je ressens c'est vraiment…Etrange…oui, ça doit être le bon mot…"
J'acquiesce en en esquissant à mon tour un tendre sourire, et retourne m'asseoir sur le canapé, en attendant. Au bout d'un temps qui me semble interminable, j'entend un petit bruit, dans la cuisine. Je tend l'oreille…Oui, ce sont des sanglots…De qui ? Romain ? La question me parait absurde, bien sûr que c'est lui ! Qui veux-tu que ça soit, crétin, y a que nous deux dans la maison !
Je me dirige, un peu inquiet, je dois l'avouer, vers la cuisine, et y retrouve Romain assis par terre, sanglotant. Je m'agenouille devant lui, et j'attend. Il a toujours été comme ça. S'il avait quelque chose à me dire, il me le dira. Je ne devais pas forcer les choses. Ca risquerait d'avoir l'effet inverse. Alors, je le laisse venir à voir, petit à petit, que d'aller le chercher à grand renfort de coups de pied aux fesses. Il renifle bruyamment, essuie ses larmes, et dit, entre deux sanglots :
"Dé-désolé…Je peux pas m'em-empêcher de pleurer…J'ai peur, en vrai…Je sais pas quoi faire…J'ui pris entre deux feux, j'en suis sûr main-maintenant, je t'aime mais…Mes parents ? Tes parents ? Qu'en-qu'en diront-ils ? Et les autres ? Nos amis ? Tout le monde ? J'ai peur, Lio…Je veux surtout pas te faire du mal…
- Ca ira, tu verras, ça ira…"
J'ouvre mes bras, et c'est à son tour de se jeter dans la douce protection de mon corps. Depuis toujours, de temps en temps, on inverse les rôles, et c'est moi qui le console. Je lui murmure des paroles apaisantes, tout en lui caressant les cheveux. Ses larmes se sont taries, mais il sanglote toujours, contre ma poitrine.
Finalement, il se relève, sèche ses yeux encore mouillés, me remercie, et me demande si je peux mettre la table pendant qu'il fini. J'accepte, et m'active pour rendre un aspect acceptable à la chose croulant sous le bazar qui lui sert de table.
Nous commençons le repas. Nous ne parlons pas. Pas plus quand nous débarrassons. Nous n'échangeons pas un mot. Et c'est mieux ainsi. Chacun a besoin de réfléchir. Je débarrasse la table, pendant qu'il fini de ranger la cuisine, et je monte à l'étage pour me préparer à dormir. Je me brosse les dents, me déshabille, gardant juste mon boxer, et me glisse sous les draps. Quelques minutes après, je sens son corps se glisser à présent sous le tissus. Nous nous souhaitons bonne nuit, seuls mots échangés en une heure.
Je me réveille, le lendemain, supposais-je en voyant la lumière rentrer à travers les rideaux, reposé, mais l'esprit quelque peu embrumé par le sommeil. Je descends, et trouve mon compagnon d'infortune attablé à la table de la cuisine, qui mangeait. Je me laisse lourdement tomber sur la chaise en face de lui, et frotte mes yeux endormis.
La matinée est silencieuse. Nous nous câlinons gentiment, sans piper mot. Le déjeuner est sur la même longueur d'ondes. Etrangement, cette situation ne me dérange pas. Les sentiments passent, par l'intermédiaire des mains, des pieds qui se frôlent sous la table, ou des baisers échangés, plus volés qu'autre chose, tellement ils sont fugaces.
Je rentre chez moi, le coeur langoureux, amoureux, et plein d'amour. La semaine se passe lentement. J'ai hâte de revoir Romain. Malheureusement nous n'avons pas eu l'occasion de nous voir pendant la semaine, et je dois attendre jusqu'au samedi, jour bien évidemment sacré pour nous. Je pense sans arrêt à lui, et réfléchi, encore et encore, inlassablement. Mon sommeil en est altéré : je rêve de lui, mes rêves s'en font plus érotiques à en juger les tâches plus ou moins séchées au niveau de mon entre-jambes sur les draps, mais aussi des cauchemars face à l'avenir me font me réveiller en sursaut, trempé de sueur, sanglotant, où la seule envie que j'ai est de me retrouver dans SES bras.
Samedi arriva donc lentement, et dès mon réveil, j'étais tout excité à une seule idée : le VOIR ! La semaine m'a parut longue, mes trois heures de cours de la matinée m'ont paru durer une éternité. La cloche sonna, et je me suis rué dehors, impatient de retrouver mon Romain, mon nounours à moi. Quand j'ouvris la porte, il m'attendait, dans le salon, et je tombais dans ses bras, en m'exclamant qu'il m'avait beaucoup, beaucoup manqué. Il sourit, me prend par les épaules, et me roule un patin que je n'oublierait pas de sitôt. Baveux à souhait, où je ne sais plus à qui est chaque langue. Il glisse de ma bouche à mon oreille en déposant des baisers sur son passage et me glisse un sensuel "J'ai envie de toi…" à l'oreille. Je sens mes joues qui rougissent, mais j'accèdent bien évidemment, à ma grande joie d'ailleurs, à sa requête. Il m'entraîne vers le canapé, où nous nous affalons en nous embrassant, tentant d'effeuiller les vêtements de l'autres sans que nos lèvres perdent leur contact. Chose peu aisée face à notre fougue et notre impatience. Nos gilets et t-shirt respectifs ont enfin cédés, tant bien que mal, et les bisous baveux peuvent reprendre, chacun bataillant cette fois-ci avec la fermeture éclair de l'autre.
Exaspéré, mon amant se recule, et en voyant cette fois ce qu'il faisait décroche le bouton et descend le petit bout de métal. Je lève mon bassin pour qu'il puisse enlever mon jean, ce qu'il fait. Il embrasse ma queue, et je peux vous dire que j'ai rarement bandé si fort, à travers le tissu de mon boxer. N'y tenant plus, il abaisse le dernier obstacle à mon sexe. Il tombe quelque peu en arrêt devant ma verge épilée, et je suis fier de mon effet. Il me regarde avec un sourire pervers, et commence à s'occuper de ma queue. Il suçote délicatement le gland, joue avec les boules. En parlant de boules, le voilà qui descend en léchant le trajet. Il prend chacune de mes boules dans sa bouche, les faisant rouler contre son palet : je gémis de plaisir. Il remonte m'embrasser pendant qu'il continue de masturber ma verge de ses mains, puis redescend progressivement, mais en embrassant successivement mes oreilles, mon cou, mordillant mes tétons, léchant mon torse. Mais son autre main cherche autre chose. Et je devine cette "autre chose" entre mes fesses. Pour lui faciliter l'accès, je fais glisser mon bassin, et il me gratifie d'une léchouille sur le gland. Ca y est. Son majeur joue autour de ma rondelle, c'est la première fois qu'on me stimule à cet endroit, et je me surprend en gémir. Je n'avais foutrement pas idée que cet endroit était aussi érogène !
Son doigt décrit des cercles qui se referment petit à petit sur mon oeillet. Il force tout doucement. Il le nargue. Il lèche un de ses doigts, avant de repartir à l'attaque. Cette fois-ci, son doigt rentre en entier, et je lâche un cri de surprise, mais aussi de plaisir, car la sensation est divine. Monsieur reprend sur travaille sur ma bitte et coordonne ses mouvements, et sur ma queue, et dans mon cul. J'en peux plus, et lui fait comprendre dans un grognement que je vais venir. Comme la dernière fois, il ne recule pas, et je me libère dans sa bouche. Satisfait, il remonte vers moi et…me roule une pelle avec mon propre sperme encore dans sa bouche ! Première pour moi, et je reste étonné, mais au final ce n'est pas désagréable.
C'est à mon tour, maintenant, de m'occuper de lui ! Comme lui avant moi je m'attaque à sa fermeture-éclair qui ne me résiste pas longtemps. Je lèche sa verge, objet de ma convoitise à travers son caleçon, avant de le baisser et d'envoyer valser et le jean, et le caleçon. Le voilà maintenant, nu, face à moi, plus beau que jamais. Je le détaille, et je tombe encore plus amoureux de lui. De sa queue bandée, de ses fesses, de sa frimousse…Tout. Je fini quand même par prendre son gland en bouche, et il pousse un petit soupir de soulagement. Je lèche sa hampe sur tout le longueur, joue avec ses boules entre mes doigts, les faisant rouler entre mon index et mon pouce. Comme il l'a fait avec moi, je remonte l'embrasse pendant que ma main s'active toujours sur son sexe. Après le baiser, il prend mon visage entre ses mains, me regarde dans les yeux, et me dit, après avoir visiblement pris son courage :
"Lio, j'ai envie de plus…"
3ème chapitre, certes un peu long à se mettre en place, mais désolé, c'était nécessaire ! Je ne compte pas rajouter des scènes de sexe qui ne se sont pas passées, et doit donc détailler certaines choses, et faire le choix d'en sauter d'autres…J'attend comme toujours vos avis avec impatience !
Lio
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Blue Lio
4 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
C'est tout un honneur que cette dédicace! Ton histoire est très belle et romantique. Et là, tu nous fais languir!
Belle histoire pleine d'amour!
Ouii désolé A. de M. encore une fois je ne me suis pas bien relu (il faut dire que j’ai posté ça tard dans une nuit et que les yeux me tombaient…) un jour je ferai un texte sans fautes de frappes et d’inadvertance, je le JURE !
Lio
Lio
Ah Lio vous ne vous êtes pas bien relu encore mais .... votre histoire
est tellement belle, tellement "prenante" que l'on voudrait bien
rencontrer le même Nounours et oublier les quelques erreurs.. que cause sans doute l'Amour ! Je vous souhaite beaucoup de bonheur ! Bizz
de Marseille. A. de M.
est tellement belle, tellement "prenante" que l'on voudrait bien
rencontrer le même Nounours et oublier les quelques erreurs.. que cause sans doute l'Amour ! Je vous souhaite beaucoup de bonheur ! Bizz
de Marseille. A. de M.