Mon amie Nicole
Récit érotique écrit par Claude Lamour [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 23-10-2009 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Couleur du fond :
Mon amie Nicole
« Allo ? Nicole ? C’est Maryline. Ca te dirais que l’on aille prendre un verre quelque part ?»
Cette phrase, je ne pensais pas la prononcer un jour.
Nicole est une amie, très bonne amie.
Femme extravertie et libertine, nous avions tenté il y a quelque temps, avec mon mari, de pimenter un peu notre vie de couple en l’invitant pour ce que nous appelions une expérience.
Se fut un désastre. J’ai pris peur et nous avons arrêté avant même de commencer.
Je plaisais beaucoup à Nicole, elle ne se privait pas de me le dire, puis refus après refus, de guerre lasse, elle a cessé de me contacter. A l’époque, je n’aurais su dire si cela m’avais vexé ou soulagée.
« Bonne nuit. J’ai une journée de dingue demain. Tu me réveille à six heures, s’il te plaît ? »
Ca, c’est mon mari, Michel. Je l’aime, ou du moins je crois le penser.
Il travail beaucoup et je dois dire qu’il m‘oubli un peu, parfois… trop. Comme ce soir, où il me laisse seule comme une truffe devant un téléfilm merdique. Moi, j’aurais plutôt penché pour un petit câlin sur le canapé.
Il parait que le cap à passer c’est sept ans de vie commune. Nous l’avons passé, mais en voilà dix et l’ennui et la routine commence à me peser, lourd, très lourd, trop lourdement.
J’éteins la télé et me plante devant l’ordi.
Je navigue une petite heure et de sites en sites, je me chauffe en regardant des photos pornos.
Je ne pense pas que se soit ce genre de chose qui calmera ma libido du moment.
Allons voir sur MSN si je trouve un contact sympa. J’en ai très peu. La plupart ne désire qu’une chose, ou voir des photos ou me voir en Cam. Ce n’est pas mon truc. Des contacts féminins, j’en ai quelques un, mais sans grand intérêt non plus.
Sinon, Nicole. Son petit bonhomme est toujours allumé vert. Combien de fois ais je eu la tentation de lui lancer un « coucou ». Mais je recule sans cesse.
Je m’amuse à lire les petites phrases que mettent les contacts près de leurs pseudos.
Il y en a une qui retient mon attention.
« La femme infidèle a des remords, la femme fidèle a des regrets. »
J’approche de la quarantaine, ma vie est triste et monotone. Oui, je crois bien avoir quelques regrets. Finalement il ne s’est pas passé grand chose dans ma vie.
Peut être faut il mieux avoir des remords et de bon souvenirs ?
« Salut Nicole. C’est Maryline. Ca te dirais que l’on aille prendre un verre quelque part ?»
Ca y est. Le message est parti, je ne peux plus faire marche arrière.
L’attente me semble interminable. Puis… « Nicole est en train d’écrire. »
Mon cœur se met à battre plus vite dans ma poitrine.
Enfin, un texte s’affiche.
« Tiens, une revenante ! Bonjour ma chérie. Comment vas-tu. »
« Bien, merci. Que pense tu de ma proposition, je suis dispo toute la journée de demain et je serais très heureuse de te revoir. »
Mon message à peine envoyé que j’ai la sensation de l’inviter directement dans mon lit. Les mots « proposition », « dispo », « journée », « heureuse », résonnent dans ma tête comme si je venais de m’offrir à cette femme.
La réponse ne se fait pas attendre.
« Avec plaisir. Que dirais tu de 11h30 au petit restaurant, je t’invite, d’accord ? »
Mes doigts tremblent et l’émotion me gagne. Péniblement, je tape « ok ».
La peur d’une trop longue conversation m’effraie tellement que je me déconnecte tout de suite.
Je rejoins Michel dans le lit conjugal. Il dort à poings fermés. Je lui tourne le dos et presque sans le vouloir, je passe ma main sur ma vulve. Je suis inondée. J’en rougie.
Comment une invitation au restaurant peut elle me mettre dans un tel état. Je me détends et me caresse lentement. Mon bouton est gonflé de désirs. Il ne me faudra pas cinq minutes pour jouir, genoux serrés et lèvres pincées pour étouffer un cri de bien être.
Six heures.
Le réveil sonne.
J’ai passé la nuit à fantasmer et j’ai très mal dormie. Si mon chéri s’imagine que je vais me lever pour lui faire son petit déjeuner, c’est raté. Je reste bien au chaud au fond de mon lit. Je n’ai qu’une hâte s’est qu’il s’en aille pour me libérer vraiment de ce qui m’a torturé toute la nuit.
« Salut chérie, à ce soir ! »
« Oui c’est ca ! »
La porte claque.
« Et surtout te déplace pas pour …m’embrasser ! »
Je ferme les yeux et visionne Nicole. Humm ! Cette belle rousse qui me tente tant. Ais je bien fais de lui donner rendez vous, alors que je ne suis même pas certaine d’aller jusqu’au bout, du moins si elle me fait une proposition.
Je me caresse un peu, presque sans le vouloir. Immédiatement le plaisir prend possession de mon ventre. D’une main je frotte mon clito gonflé, de l’autre je titille la pointe de mes seins. Ma jouissance est rapide tant les images que je m’invente sont chaudes. Je me surprends à dire « Nicole ! » au moment de jouir.
10h30
Je tourne en rond, panique un peu. Comment m’habiller. Je ne veux pas faire la provocatrice. Pantalon ? Hum ! Pas très pratique. Mini jupe ? Hors de question se serrait avouer mon désir. Alors se serrât une robe légère fermée sur le devant par des boutons, pas de soutien gorge, pour une fois ma poitrine peut s’en passer et enfin, une petite ceinture pour dessiner ma taille. Dehors il fait froid, je passe des bas tops et un petit string presque assorti à la robe. Une belle paire de bottes, mon long manteau en veau retourné et me voilà prête, belle, j’espère.
11h15
J’arrive au petit restaurant ou nous avons souvent mangé avec Nicole et mon mari.
Je suis la première. Je préfère. Je choisie une table discrète dans la salle du fond et commande un « baby », histoire de tenter de me calmer. Je suis glacée, mes jambes tremblent et j’ai le rouge aux joues.
Mon petit cœur s’emballe lorsque je la vois franchir la porte. Tous les yeux se retournent vers elle… et pour cause.
Elle est vêtue d’un petit blouson de cuir noir, ouvert sur un bustier rouge à lacets qui serre sa poitrine et d’une mini jupe de la même couleur. Bien sur ses bas sont résilles et elle chausse des talons hauts.
« Houuuu ! Bonjour ma chérie ! Qu’est ce que je suis contente de te voir ! T’a vus tout ses beaux males au comptoir ? J’en ferrais bien mon quatre heures. »
« Chutttt ! Arrête enfin ! Ils pourraient t’entendre ! »
« Ho ! Mince t’a raison. Alors quoi de neuf raconte moi ? »
Finalement, ma vie trépidante et passionnante ne me donne guère de sujets de discutions. Heureusement, il n’en est pas de même pour elle et elle meuble le repas à me conter ses conquêtes et ses aventures.
Arrivé au café, elle se lève et viens s’asseoir près de moi sur la banquette. Elle passe son bras autour de mes épaules et me presse légèrement contre elle.
« Aller ! Dis-moi tout. Ca vas pas bien toi, hein ?! »
« Si, ca vas. Enfin ca pourrait aller mieux. Tu sais ce que c’est, mon boulot, la fatigue, le boulot de Michel qui l’accapare beaucoup trop, voilà quoi, toutes ses choses. »
« Il te baise au moins ? »
« Nicoleee !! »
« Ben quoi ? C’est important pour l’harmonie d’un couple et pour ta santé psychologique aussi, d’ailleurs moi, je… »
« Nicole ! Stop ! Nicole ! Tout va bien, il me…baise. Il n’y a pas de soucis, ok ? »
« Bon, d’accord, je t’accorde le bénéfice du doute. Regarde le type là-bas, il n’arrête pas de nous mâter depuis tout à l’heure. Fais comme moi, écarte un peu tes jambes. »
« Nicole arrête tes conneries, tu sais que j’aime pas ca ! »
« Ben quoi, je lui donne ce qu’il veut, en plus je n’ai pas de culotte ! Hihihi ! »
« NICOLE, merde ! »
« Non, c’est bon ! Calme toi, je déconne, aller viens, on s’en va. »
Nous arrivons chez elle et mes jambes tremblent plus que jamais. Je lui donne mon manteau.
« Installe toi, je vais faire un café. »
Je m’installe dans le canapé, ou plus précisément, je pose mes fesses sur le bord du canapé. M’y enfoncer de trop pourrait sembler provocateur.
Elle revient avec deux tasses bouillantes, puis elle s’assoie près de moi, bien au fond du canapé. Elle avale son café sans se bruler, j’ignore comment elle à fait. Puis pose sa tasse sur la table basse.
Un frisson me parcoure lorsque sa main caresse mon dos. Surprise, je manque de m’étrangler et je dois poser la tasse pour tousser.
« Laisse le refroidir et viens près de moi. »
Je m’enfonce dans le cuir et elle se rapproche de moi. Comme au restaurant, elle passe son bras autour de mes épaules. De son autre main, elle caresse délicatement ma joue.
Moi, figée, frigorifiée par la peur, la timidité et surement une part de honte, je fixe mes genoux, mes mains biens croisées sur mes cuisses.
« Alors, ma chérie ! Il semble que la chose te fasse toujours aussi peur, non ? Je me trompe ? »
Putain, quelle gourde, je n’arrive même pas à répondre.
« Tu sais, ce n’est pas très compliqué, mais il te faut te détendre, regarde, tu es raide comme un bâton. »
Pour paraitre détendue, je lisse mes cheveux de mes mains.
« Laisse dont tes cheveux, ils sont parfait. »
Elle prend ma main et la pose sur sa cuisse. Sa jupe est si courte qu’elle la pose sur son bas.
Sous mes doigts je sens la résille qui gratte un peu.
A son tour, elle pose sa main sur mon genou et remonte très lentement, en petites caresses, sur ma cuisse. Elle passe sous ma robe.
Je suis pétrifiée et terriblement excitée à la fois. Je suis entre le feu et la glace.
Je pense qu’elle le sent et redescend sa main jusqu'à mon genou.
« Tu a peur ? Peur de ce qui peut se passer ? Regarde moi et répond moi. »
Je tourne la tête timidement et je plonge dans ses yeux. C’est ce que je redoutais. Son regard est envoutant, captivant. De nouveaux frissons me parcourent. Je suis perdue… j’ai envie d’elle… je la veux.
Il me semble perdre la raison, perdre pied et je me jette à corps et à cris dans ce plaisir nouveau.
« Tais-toi Nicole ! Embrasse-moi ! »
Elle ne se le fait pas dire deux fois et se penche vers moi.
Ses lèvres touchent délicatement les miennes, puis sa langue se fait présente et c’est tout naturellement que j’entrouvre ma bouche et titille son organe musculaire du bout du mien. Très vite nos baisers deviennent fougueux et je me surprends à glisser mes doigts dans sa crinière rousse.
Encouragée par ma fougue soudaine, je sens ses doigts qui dégrafent fébrilement les boutons de ma robe. Le tissu qui s’écarte doucement laisse pénétrer un air plus frais. Je sens la pointe de mes seins se durcir et grossir en un rien de temps.
Ses petits doigts agiles descendent encore faisant sauter un à un les petits boutons.
Elle s’arrête à la barrière de la ceinture et pose doucement la paume de sa main sur mon ventre. Celui-ci se rétracte de plaisir. Puis tout en m’embrassant elle remonte cette même main vers ma poitrine en demande d’amour. Elle prend un de mes seins et l’écrase et le malaxe gentiment dans sa main.
Sa bouche quitte la mienne et lèche mon menton, mon cou, arrive aux seins et titille de sa langue un des deux tétons. Quelle douce sensation.
Je sens ses cheveux parfumés encore de l’odeur de shampoing. Dans cette position, son dos m’est offert et j’y passe ma main. Une à une je fais sauter les agrafes de son bustier qui bientôt tombe au bout de ses bras. Agilement, elle s’en dégage et le fait voler au milieu de la pièce. Désormais je caresse la peau douce de son dos, alors que délicatement, tout en léchant et aspirant mes seins, elle dénoue ma ceinture et fait sauter les quelques boutons qui restent. Doucement, elle écarte les deux pans de ma robe et me voilà nue ou presque, offerte à cette magnifique libertine.
Elle se redresse et me contemple.
« Mon dieu ! Que tu es belle ! »
Son bras est resté derrière mes épaules et de sa main ballante elle me caresse un sein. De son autre main elle caresse mon corps de bas en haut. Ni trop fort ni trop doucement. Sa main est douce et ses doigts épousent toutes les courbes de mon anatomie, du genou jusqu'à la joue. Elle glisse entre mes cuisses, appuyant peut être un peu plus sur le fin tissu qui sépare ses doigts de ma fente que je sens dégoulinante de plaisir et d’envie.
Son visage s’approche du mien et une fois de plus nous partageons un délicieux baiser, nous mordant légèrement les lèvres, fouillant notre palais en faisant tourner nos langues dans une danse frénétique et savoureuse. Nos corps se sont rapprochés et ses seins frôlent les miens. Je me redresse, je me tends vers cette femme, afin que nos mamelons se frottent avec forces et vigueur. Je sens ses tétons dressés, durs et fiers rouler sur ma poitrine comme elle doit sentir les miens, prêts à exploser de bonheur.
Sa bouche une fois de plus quitte la mienne et descend, descend toujours. Elle glisse jusqu'à se retrouver à genoux entre mes cuisses. Je suis vaincue et me laisse guider par cette experte du plaisir.
Sa langue coure et frétille sur l’intérieur de mes cuisses me provoquant des sensations encore inconnues de mon corps.
Un doigt malin écarte le petit triangle de mon string et sa langue chaude touche directement mon clito gonflé. C’est comme une décharge électrique, un feu d’artifice. Mes mains agrippent sa chevelure et poussent son visage vers mon intimité. Je ne me sens plus moi-même. Je ne me sens plus femme ou être humain. Je ne suis que bonheur pur et plaisir intense. Je voudrais en mourir.
« Ho oui ! Nicole ! Continue, je t’en supplie, continue ! »
Ce matin en me levant, j’étais à cent lieux de penser prononcer cette phrase.
Mes yeux mi clos, observent malgré tout mon bassin qui ondule vers la bouche gourmande. Elle me fouille avec application, et savoir faire.
Je me laisse glisser sur le cuir jusqu'à la renverser au sol et m’asseoir sur sa bouche. Mon corps est cambré et je pétris mes seins comme une folle, tête en arrière en poussant des râles de plaisirs.
Mais cela ne me suffis plus, je veux donner aussi. Alors plus vite que de le dire, je me retourne et plonge moi aussi entre ses cuisse, sous sa petite jupe rouge, qu’elle porte toujours.
La salope ! Elle n’avait pas mentie et ne porte rien.
J’écarte ses grandes lèvres de mes doigts. Je vois son intimité humide palpiter aux grés de mes caresses. Je plonge mon visage et tombe très vite en extase en dégustant ce doux nectar féminin.
Nous nous engageons dans un soixante neuf digne des plus grands pornos hollywoodiens.
Nous frottons nos corps, nos mains courent, fouillent. C’est ainsi que je ne me suis aperçue qu’après plusieurs minutes qu’elle fouillait mon anus de son index.
Nous roulons, nous nous cambrons et finalement elle se retrouve sur moi, en m’embrassant et en frottant sa vulve dégoulinante contre la mienne.
Mon cœur bat la chamade comme jamais. Je suis bien, heureuse, libérée d’un poids. En aucun cas je ne me sens fautive en quoi que se soit.
Une pause s’impose après se démarrage en trombe.
Je transpire, j’ai très chaud. Je pense que le stress du début sort et dégouline de tous les pores de ma peau.
Elle, semble radieuse, détendue et en pleine forme.
Elle se lève, quitte sa jupe qui sans doute la gêne et d’une voix guillerette me propose un verre de champagne, que j’accepte bien volontiers.
Je reste assise au sol, jambes repliées tenues par mes bras et je pose mon menton sur mes genoux, rêveuse.
Quelle idiote j’ai été d’attendre si longtemps, de laisser passer tant d’années pour toucher à ce bonheur particulier du sexe.
Je m’interroge.
J’ai souvent douté des dires de Nicole concernant ses nombreuses expériences en tout genre. Exhibition dans la nature, s’offrir à des inconnus aux bois ou dans des cinémas ou encore dans des saunas, participer les yeux bandés à de mini orgies.
J’aime l’écouter et j’en rie beaucoup. Mais aujourd’hui, je me dis…et si c’était elle qui détenait la vraie clef du bonheur ?
« Houhou !! Je te dérange ? Hihihi ! »
« Ho ! Excuse moi Nicole, j’étais perdue dans mes pensés. »
« Ne pense pas trop ma chérie, prend la vie comme elle vient et au jour le jour. Crois en une vieille aventurière ! »
A genoux, face à face nous buvons une coupe de champagne en croisant nos bras. Puis, elle les prend et les posent sur la table basse. Elle se tourne vers moi, prend mon visage dans ses mains et plonge ses yeux au plus profond des miens.
J’ai un frisson.
« Je n’en ai pas fini avec toi ma mignonne. Regarde ! »
Elle prend la bouteille de champagne, la déshabille de sa collerette d’aluminium, puis la pose par terre.
Moi, hypnotisée par cette femme, je reste sans réaction à l’observer.
Elle se soulève et se place au dessus du goulot. Lentement elle s’empale sur la bouteille, jusqu'à mi encolure, là ou le verre prend de l’ampleur.
Elle pose ses mains sur mes épaules pour se servir d’appuis, ferme les yeux et remonte avant de se rassoir de nouveaux sur ce gode improvisé.
La voir ainsi faire l’amour avec une bouteille m’excite. Je me rapproche d’elle et mets mon corps au contact du sien. Je le sens se frotter à moi au fur et à mesure qu’elle se baise. Ses seins passent successivement dessous et au dessus des miens. Son ventre bouillant frotte le mien transmettant sa chaleur. Je prends sa bouche et l’enlace tendrement pour un doux et long baiser humide.
J’aurais du m’en douter, Nicole n’est pas fille à prendre seule du plaisir.
Avec habileté, elle penche rapidement la bouteille et m’appuis sur les épaules. Je sens le goulot bouillant de la jouissance de mon amie pénétrer mon vagin.
D’abord surprise, je me laisse posséder par le verre lisse. Et à mon tour je me laisse prendre par cet étrange objet que l’on croirait dessiner pour la chose.
Je ferme les yeux et me surprend à enchainer plusieurs petites jouissances à la suite.
Je suis tellement bien dans mon trip que je ne me suis même pas rendue compte que Nicole ne me touchait plus.
Quand j’ouvre les yeux, un sexe d’homme énorme est planté devant mon nez.
« Fais-moi une pipe ! »
Nicole est debout et flanqué d’une ceinture gode.
Amusée, continuant à me faire pénétrer par le gros flacon, je prends le sexe de plastique entre mes lèvres et commence à le sucer.
« Hummm ! Ca te plais ca ! Hein, salope ? Tu voudrais bien que se soit un vrais male en rut que tu suce, hein ? »
Sa façon de me parler m’excite et je m’agite de plus en plus fort sur ma bouteille et avale la queue presque à en vomir. Nicole m’excite et elle le sait bien.
Soudain, elle change de ton et passe derrière moi. Tout va très vite
« Bouge pas, belle putain ! Je vais te baiser comme une reine ! »
Arrivée derrière moi, elle retire la bouteille qu’elle pose sur la table, m’appuie fortement dans le dos pour me faire mettre à quatre pate et avant même que je ne puisse réagir je suis prise en levrette par le sexe plastifié de mon amie.
Elle a agrippée mes hanches et donne de longs et puissants coups de reins.
L’objet s’enfonce en moi de toute sa longueur atteignant l’utérus.
Nicole semble transcendée par cet état de chose.
Je n’ai même pas eu le temps d’être surprise. Le plaisir est immédiat et je pars dans une série d’orgasmes d’une amplitude que je ne connaissais pas.
« Tiens salope, prends ca et ca ! Tu aime, hein putain ? Tu aime te faire baiser ! Avoue !! »
Et là je fais une chose dont je ne me serrais jamais crus capable, je réponds.
« Ho oui Nicole ! Baise-moi fort ! C’est bon ! Ne t’arrête pas ! Baise-moi encore ! »
« T’inquiète mon ange tu vas en avoir pour ton déplacement. »
Je sens alors une ou deux gouttes froides tomber sur mon anus, qu’elle étale et fait pénétrer aussitôt.
« Tu aimes la sodomie ? »
Devant la taille de l’engin je serrais plus enclin à dire non, mais je ne réponds rien et respire lentement pour me préparer.
Le gland se pose sur ma rondelle brune et plus doucement que le ferrait un homme, Nicole m’encule à fond en deux temps trois mouvements.
Le mastodonte coulisse en moi, doucement d’abord et prend de la vitesse aux grés des coups de reins de « miss libertine ».
Je me fais défoncer comme une reine, suivit de variante ou elle quitte mon fondement pour replonger dans ma chatte bouillante et dégoulinante.
Je perds la tête et pousse des cris de jouissance. Je tremble, j’ai chaud, j’ai froid, je ne sais plus si elle est devant ou derrière, je ne suis plus qu’un sexe géant. Je perds les pédales et mes muscles se relâchent. Je me sens comme uriner sans pouvoir le retenir d’aucune façon qu’il ne soit. Puis d’un coup plus rien. Le trou noir.
De l’eau fraiche coule sur mon front d’un linge mouillé.
« Là ! Ca va aller, respire doucement. »
Je suis sur le dos, Nicole est penchée sur moi. Je ne trouve à dire qu’une chose.
« C’était si bon… »
« Ben oui, j’ai vus ca ! Tu t’es transformée en fontaine et t’es tombée dans les pommes. Tu as disjonctée ma belle. Tu sais que c’est très rare ca ? Tu peux te dire que tu as beaucoup de chance. J’en serrais presque jalouse, hihihi ! »
Elle s’allonge près de moi, m’enlace et m’embrasse tendrement.
« Bonjour chérie tu vas bien ? Tu a passé une bonne journée ? Moi ca été l’enfer ! Tu sais Lambert ? Je t’ai déjà parlé de Lambert ? Ben ce con veut……… »
« Oui ! ca vas. Ma journée a été très bonne, merci de t’en inquiéter….Chéri ! »
Claude Lamour
claudelamour@hotmail.fr
Cette phrase, je ne pensais pas la prononcer un jour.
Nicole est une amie, très bonne amie.
Femme extravertie et libertine, nous avions tenté il y a quelque temps, avec mon mari, de pimenter un peu notre vie de couple en l’invitant pour ce que nous appelions une expérience.
Se fut un désastre. J’ai pris peur et nous avons arrêté avant même de commencer.
Je plaisais beaucoup à Nicole, elle ne se privait pas de me le dire, puis refus après refus, de guerre lasse, elle a cessé de me contacter. A l’époque, je n’aurais su dire si cela m’avais vexé ou soulagée.
« Bonne nuit. J’ai une journée de dingue demain. Tu me réveille à six heures, s’il te plaît ? »
Ca, c’est mon mari, Michel. Je l’aime, ou du moins je crois le penser.
Il travail beaucoup et je dois dire qu’il m‘oubli un peu, parfois… trop. Comme ce soir, où il me laisse seule comme une truffe devant un téléfilm merdique. Moi, j’aurais plutôt penché pour un petit câlin sur le canapé.
Il parait que le cap à passer c’est sept ans de vie commune. Nous l’avons passé, mais en voilà dix et l’ennui et la routine commence à me peser, lourd, très lourd, trop lourdement.
J’éteins la télé et me plante devant l’ordi.
Je navigue une petite heure et de sites en sites, je me chauffe en regardant des photos pornos.
Je ne pense pas que se soit ce genre de chose qui calmera ma libido du moment.
Allons voir sur MSN si je trouve un contact sympa. J’en ai très peu. La plupart ne désire qu’une chose, ou voir des photos ou me voir en Cam. Ce n’est pas mon truc. Des contacts féminins, j’en ai quelques un, mais sans grand intérêt non plus.
Sinon, Nicole. Son petit bonhomme est toujours allumé vert. Combien de fois ais je eu la tentation de lui lancer un « coucou ». Mais je recule sans cesse.
Je m’amuse à lire les petites phrases que mettent les contacts près de leurs pseudos.
Il y en a une qui retient mon attention.
« La femme infidèle a des remords, la femme fidèle a des regrets. »
J’approche de la quarantaine, ma vie est triste et monotone. Oui, je crois bien avoir quelques regrets. Finalement il ne s’est pas passé grand chose dans ma vie.
Peut être faut il mieux avoir des remords et de bon souvenirs ?
« Salut Nicole. C’est Maryline. Ca te dirais que l’on aille prendre un verre quelque part ?»
Ca y est. Le message est parti, je ne peux plus faire marche arrière.
L’attente me semble interminable. Puis… « Nicole est en train d’écrire. »
Mon cœur se met à battre plus vite dans ma poitrine.
Enfin, un texte s’affiche.
« Tiens, une revenante ! Bonjour ma chérie. Comment vas-tu. »
« Bien, merci. Que pense tu de ma proposition, je suis dispo toute la journée de demain et je serais très heureuse de te revoir. »
Mon message à peine envoyé que j’ai la sensation de l’inviter directement dans mon lit. Les mots « proposition », « dispo », « journée », « heureuse », résonnent dans ma tête comme si je venais de m’offrir à cette femme.
La réponse ne se fait pas attendre.
« Avec plaisir. Que dirais tu de 11h30 au petit restaurant, je t’invite, d’accord ? »
Mes doigts tremblent et l’émotion me gagne. Péniblement, je tape « ok ».
La peur d’une trop longue conversation m’effraie tellement que je me déconnecte tout de suite.
Je rejoins Michel dans le lit conjugal. Il dort à poings fermés. Je lui tourne le dos et presque sans le vouloir, je passe ma main sur ma vulve. Je suis inondée. J’en rougie.
Comment une invitation au restaurant peut elle me mettre dans un tel état. Je me détends et me caresse lentement. Mon bouton est gonflé de désirs. Il ne me faudra pas cinq minutes pour jouir, genoux serrés et lèvres pincées pour étouffer un cri de bien être.
Six heures.
Le réveil sonne.
J’ai passé la nuit à fantasmer et j’ai très mal dormie. Si mon chéri s’imagine que je vais me lever pour lui faire son petit déjeuner, c’est raté. Je reste bien au chaud au fond de mon lit. Je n’ai qu’une hâte s’est qu’il s’en aille pour me libérer vraiment de ce qui m’a torturé toute la nuit.
« Salut chérie, à ce soir ! »
« Oui c’est ca ! »
La porte claque.
« Et surtout te déplace pas pour …m’embrasser ! »
Je ferme les yeux et visionne Nicole. Humm ! Cette belle rousse qui me tente tant. Ais je bien fais de lui donner rendez vous, alors que je ne suis même pas certaine d’aller jusqu’au bout, du moins si elle me fait une proposition.
Je me caresse un peu, presque sans le vouloir. Immédiatement le plaisir prend possession de mon ventre. D’une main je frotte mon clito gonflé, de l’autre je titille la pointe de mes seins. Ma jouissance est rapide tant les images que je m’invente sont chaudes. Je me surprends à dire « Nicole ! » au moment de jouir.
10h30
Je tourne en rond, panique un peu. Comment m’habiller. Je ne veux pas faire la provocatrice. Pantalon ? Hum ! Pas très pratique. Mini jupe ? Hors de question se serrait avouer mon désir. Alors se serrât une robe légère fermée sur le devant par des boutons, pas de soutien gorge, pour une fois ma poitrine peut s’en passer et enfin, une petite ceinture pour dessiner ma taille. Dehors il fait froid, je passe des bas tops et un petit string presque assorti à la robe. Une belle paire de bottes, mon long manteau en veau retourné et me voilà prête, belle, j’espère.
11h15
J’arrive au petit restaurant ou nous avons souvent mangé avec Nicole et mon mari.
Je suis la première. Je préfère. Je choisie une table discrète dans la salle du fond et commande un « baby », histoire de tenter de me calmer. Je suis glacée, mes jambes tremblent et j’ai le rouge aux joues.
Mon petit cœur s’emballe lorsque je la vois franchir la porte. Tous les yeux se retournent vers elle… et pour cause.
Elle est vêtue d’un petit blouson de cuir noir, ouvert sur un bustier rouge à lacets qui serre sa poitrine et d’une mini jupe de la même couleur. Bien sur ses bas sont résilles et elle chausse des talons hauts.
« Houuuu ! Bonjour ma chérie ! Qu’est ce que je suis contente de te voir ! T’a vus tout ses beaux males au comptoir ? J’en ferrais bien mon quatre heures. »
« Chutttt ! Arrête enfin ! Ils pourraient t’entendre ! »
« Ho ! Mince t’a raison. Alors quoi de neuf raconte moi ? »
Finalement, ma vie trépidante et passionnante ne me donne guère de sujets de discutions. Heureusement, il n’en est pas de même pour elle et elle meuble le repas à me conter ses conquêtes et ses aventures.
Arrivé au café, elle se lève et viens s’asseoir près de moi sur la banquette. Elle passe son bras autour de mes épaules et me presse légèrement contre elle.
« Aller ! Dis-moi tout. Ca vas pas bien toi, hein ?! »
« Si, ca vas. Enfin ca pourrait aller mieux. Tu sais ce que c’est, mon boulot, la fatigue, le boulot de Michel qui l’accapare beaucoup trop, voilà quoi, toutes ses choses. »
« Il te baise au moins ? »
« Nicoleee !! »
« Ben quoi ? C’est important pour l’harmonie d’un couple et pour ta santé psychologique aussi, d’ailleurs moi, je… »
« Nicole ! Stop ! Nicole ! Tout va bien, il me…baise. Il n’y a pas de soucis, ok ? »
« Bon, d’accord, je t’accorde le bénéfice du doute. Regarde le type là-bas, il n’arrête pas de nous mâter depuis tout à l’heure. Fais comme moi, écarte un peu tes jambes. »
« Nicole arrête tes conneries, tu sais que j’aime pas ca ! »
« Ben quoi, je lui donne ce qu’il veut, en plus je n’ai pas de culotte ! Hihihi ! »
« NICOLE, merde ! »
« Non, c’est bon ! Calme toi, je déconne, aller viens, on s’en va. »
Nous arrivons chez elle et mes jambes tremblent plus que jamais. Je lui donne mon manteau.
« Installe toi, je vais faire un café. »
Je m’installe dans le canapé, ou plus précisément, je pose mes fesses sur le bord du canapé. M’y enfoncer de trop pourrait sembler provocateur.
Elle revient avec deux tasses bouillantes, puis elle s’assoie près de moi, bien au fond du canapé. Elle avale son café sans se bruler, j’ignore comment elle à fait. Puis pose sa tasse sur la table basse.
Un frisson me parcoure lorsque sa main caresse mon dos. Surprise, je manque de m’étrangler et je dois poser la tasse pour tousser.
« Laisse le refroidir et viens près de moi. »
Je m’enfonce dans le cuir et elle se rapproche de moi. Comme au restaurant, elle passe son bras autour de mes épaules. De son autre main, elle caresse délicatement ma joue.
Moi, figée, frigorifiée par la peur, la timidité et surement une part de honte, je fixe mes genoux, mes mains biens croisées sur mes cuisses.
« Alors, ma chérie ! Il semble que la chose te fasse toujours aussi peur, non ? Je me trompe ? »
Putain, quelle gourde, je n’arrive même pas à répondre.
« Tu sais, ce n’est pas très compliqué, mais il te faut te détendre, regarde, tu es raide comme un bâton. »
Pour paraitre détendue, je lisse mes cheveux de mes mains.
« Laisse dont tes cheveux, ils sont parfait. »
Elle prend ma main et la pose sur sa cuisse. Sa jupe est si courte qu’elle la pose sur son bas.
Sous mes doigts je sens la résille qui gratte un peu.
A son tour, elle pose sa main sur mon genou et remonte très lentement, en petites caresses, sur ma cuisse. Elle passe sous ma robe.
Je suis pétrifiée et terriblement excitée à la fois. Je suis entre le feu et la glace.
Je pense qu’elle le sent et redescend sa main jusqu'à mon genou.
« Tu a peur ? Peur de ce qui peut se passer ? Regarde moi et répond moi. »
Je tourne la tête timidement et je plonge dans ses yeux. C’est ce que je redoutais. Son regard est envoutant, captivant. De nouveaux frissons me parcourent. Je suis perdue… j’ai envie d’elle… je la veux.
Il me semble perdre la raison, perdre pied et je me jette à corps et à cris dans ce plaisir nouveau.
« Tais-toi Nicole ! Embrasse-moi ! »
Elle ne se le fait pas dire deux fois et se penche vers moi.
Ses lèvres touchent délicatement les miennes, puis sa langue se fait présente et c’est tout naturellement que j’entrouvre ma bouche et titille son organe musculaire du bout du mien. Très vite nos baisers deviennent fougueux et je me surprends à glisser mes doigts dans sa crinière rousse.
Encouragée par ma fougue soudaine, je sens ses doigts qui dégrafent fébrilement les boutons de ma robe. Le tissu qui s’écarte doucement laisse pénétrer un air plus frais. Je sens la pointe de mes seins se durcir et grossir en un rien de temps.
Ses petits doigts agiles descendent encore faisant sauter un à un les petits boutons.
Elle s’arrête à la barrière de la ceinture et pose doucement la paume de sa main sur mon ventre. Celui-ci se rétracte de plaisir. Puis tout en m’embrassant elle remonte cette même main vers ma poitrine en demande d’amour. Elle prend un de mes seins et l’écrase et le malaxe gentiment dans sa main.
Sa bouche quitte la mienne et lèche mon menton, mon cou, arrive aux seins et titille de sa langue un des deux tétons. Quelle douce sensation.
Je sens ses cheveux parfumés encore de l’odeur de shampoing. Dans cette position, son dos m’est offert et j’y passe ma main. Une à une je fais sauter les agrafes de son bustier qui bientôt tombe au bout de ses bras. Agilement, elle s’en dégage et le fait voler au milieu de la pièce. Désormais je caresse la peau douce de son dos, alors que délicatement, tout en léchant et aspirant mes seins, elle dénoue ma ceinture et fait sauter les quelques boutons qui restent. Doucement, elle écarte les deux pans de ma robe et me voilà nue ou presque, offerte à cette magnifique libertine.
Elle se redresse et me contemple.
« Mon dieu ! Que tu es belle ! »
Son bras est resté derrière mes épaules et de sa main ballante elle me caresse un sein. De son autre main elle caresse mon corps de bas en haut. Ni trop fort ni trop doucement. Sa main est douce et ses doigts épousent toutes les courbes de mon anatomie, du genou jusqu'à la joue. Elle glisse entre mes cuisses, appuyant peut être un peu plus sur le fin tissu qui sépare ses doigts de ma fente que je sens dégoulinante de plaisir et d’envie.
Son visage s’approche du mien et une fois de plus nous partageons un délicieux baiser, nous mordant légèrement les lèvres, fouillant notre palais en faisant tourner nos langues dans une danse frénétique et savoureuse. Nos corps se sont rapprochés et ses seins frôlent les miens. Je me redresse, je me tends vers cette femme, afin que nos mamelons se frottent avec forces et vigueur. Je sens ses tétons dressés, durs et fiers rouler sur ma poitrine comme elle doit sentir les miens, prêts à exploser de bonheur.
Sa bouche une fois de plus quitte la mienne et descend, descend toujours. Elle glisse jusqu'à se retrouver à genoux entre mes cuisses. Je suis vaincue et me laisse guider par cette experte du plaisir.
Sa langue coure et frétille sur l’intérieur de mes cuisses me provoquant des sensations encore inconnues de mon corps.
Un doigt malin écarte le petit triangle de mon string et sa langue chaude touche directement mon clito gonflé. C’est comme une décharge électrique, un feu d’artifice. Mes mains agrippent sa chevelure et poussent son visage vers mon intimité. Je ne me sens plus moi-même. Je ne me sens plus femme ou être humain. Je ne suis que bonheur pur et plaisir intense. Je voudrais en mourir.
« Ho oui ! Nicole ! Continue, je t’en supplie, continue ! »
Ce matin en me levant, j’étais à cent lieux de penser prononcer cette phrase.
Mes yeux mi clos, observent malgré tout mon bassin qui ondule vers la bouche gourmande. Elle me fouille avec application, et savoir faire.
Je me laisse glisser sur le cuir jusqu'à la renverser au sol et m’asseoir sur sa bouche. Mon corps est cambré et je pétris mes seins comme une folle, tête en arrière en poussant des râles de plaisirs.
Mais cela ne me suffis plus, je veux donner aussi. Alors plus vite que de le dire, je me retourne et plonge moi aussi entre ses cuisse, sous sa petite jupe rouge, qu’elle porte toujours.
La salope ! Elle n’avait pas mentie et ne porte rien.
J’écarte ses grandes lèvres de mes doigts. Je vois son intimité humide palpiter aux grés de mes caresses. Je plonge mon visage et tombe très vite en extase en dégustant ce doux nectar féminin.
Nous nous engageons dans un soixante neuf digne des plus grands pornos hollywoodiens.
Nous frottons nos corps, nos mains courent, fouillent. C’est ainsi que je ne me suis aperçue qu’après plusieurs minutes qu’elle fouillait mon anus de son index.
Nous roulons, nous nous cambrons et finalement elle se retrouve sur moi, en m’embrassant et en frottant sa vulve dégoulinante contre la mienne.
Mon cœur bat la chamade comme jamais. Je suis bien, heureuse, libérée d’un poids. En aucun cas je ne me sens fautive en quoi que se soit.
Une pause s’impose après se démarrage en trombe.
Je transpire, j’ai très chaud. Je pense que le stress du début sort et dégouline de tous les pores de ma peau.
Elle, semble radieuse, détendue et en pleine forme.
Elle se lève, quitte sa jupe qui sans doute la gêne et d’une voix guillerette me propose un verre de champagne, que j’accepte bien volontiers.
Je reste assise au sol, jambes repliées tenues par mes bras et je pose mon menton sur mes genoux, rêveuse.
Quelle idiote j’ai été d’attendre si longtemps, de laisser passer tant d’années pour toucher à ce bonheur particulier du sexe.
Je m’interroge.
J’ai souvent douté des dires de Nicole concernant ses nombreuses expériences en tout genre. Exhibition dans la nature, s’offrir à des inconnus aux bois ou dans des cinémas ou encore dans des saunas, participer les yeux bandés à de mini orgies.
J’aime l’écouter et j’en rie beaucoup. Mais aujourd’hui, je me dis…et si c’était elle qui détenait la vraie clef du bonheur ?
« Houhou !! Je te dérange ? Hihihi ! »
« Ho ! Excuse moi Nicole, j’étais perdue dans mes pensés. »
« Ne pense pas trop ma chérie, prend la vie comme elle vient et au jour le jour. Crois en une vieille aventurière ! »
A genoux, face à face nous buvons une coupe de champagne en croisant nos bras. Puis, elle les prend et les posent sur la table basse. Elle se tourne vers moi, prend mon visage dans ses mains et plonge ses yeux au plus profond des miens.
J’ai un frisson.
« Je n’en ai pas fini avec toi ma mignonne. Regarde ! »
Elle prend la bouteille de champagne, la déshabille de sa collerette d’aluminium, puis la pose par terre.
Moi, hypnotisée par cette femme, je reste sans réaction à l’observer.
Elle se soulève et se place au dessus du goulot. Lentement elle s’empale sur la bouteille, jusqu'à mi encolure, là ou le verre prend de l’ampleur.
Elle pose ses mains sur mes épaules pour se servir d’appuis, ferme les yeux et remonte avant de se rassoir de nouveaux sur ce gode improvisé.
La voir ainsi faire l’amour avec une bouteille m’excite. Je me rapproche d’elle et mets mon corps au contact du sien. Je le sens se frotter à moi au fur et à mesure qu’elle se baise. Ses seins passent successivement dessous et au dessus des miens. Son ventre bouillant frotte le mien transmettant sa chaleur. Je prends sa bouche et l’enlace tendrement pour un doux et long baiser humide.
J’aurais du m’en douter, Nicole n’est pas fille à prendre seule du plaisir.
Avec habileté, elle penche rapidement la bouteille et m’appuis sur les épaules. Je sens le goulot bouillant de la jouissance de mon amie pénétrer mon vagin.
D’abord surprise, je me laisse posséder par le verre lisse. Et à mon tour je me laisse prendre par cet étrange objet que l’on croirait dessiner pour la chose.
Je ferme les yeux et me surprend à enchainer plusieurs petites jouissances à la suite.
Je suis tellement bien dans mon trip que je ne me suis même pas rendue compte que Nicole ne me touchait plus.
Quand j’ouvre les yeux, un sexe d’homme énorme est planté devant mon nez.
« Fais-moi une pipe ! »
Nicole est debout et flanqué d’une ceinture gode.
Amusée, continuant à me faire pénétrer par le gros flacon, je prends le sexe de plastique entre mes lèvres et commence à le sucer.
« Hummm ! Ca te plais ca ! Hein, salope ? Tu voudrais bien que se soit un vrais male en rut que tu suce, hein ? »
Sa façon de me parler m’excite et je m’agite de plus en plus fort sur ma bouteille et avale la queue presque à en vomir. Nicole m’excite et elle le sait bien.
Soudain, elle change de ton et passe derrière moi. Tout va très vite
« Bouge pas, belle putain ! Je vais te baiser comme une reine ! »
Arrivée derrière moi, elle retire la bouteille qu’elle pose sur la table, m’appuie fortement dans le dos pour me faire mettre à quatre pate et avant même que je ne puisse réagir je suis prise en levrette par le sexe plastifié de mon amie.
Elle a agrippée mes hanches et donne de longs et puissants coups de reins.
L’objet s’enfonce en moi de toute sa longueur atteignant l’utérus.
Nicole semble transcendée par cet état de chose.
Je n’ai même pas eu le temps d’être surprise. Le plaisir est immédiat et je pars dans une série d’orgasmes d’une amplitude que je ne connaissais pas.
« Tiens salope, prends ca et ca ! Tu aime, hein putain ? Tu aime te faire baiser ! Avoue !! »
Et là je fais une chose dont je ne me serrais jamais crus capable, je réponds.
« Ho oui Nicole ! Baise-moi fort ! C’est bon ! Ne t’arrête pas ! Baise-moi encore ! »
« T’inquiète mon ange tu vas en avoir pour ton déplacement. »
Je sens alors une ou deux gouttes froides tomber sur mon anus, qu’elle étale et fait pénétrer aussitôt.
« Tu aimes la sodomie ? »
Devant la taille de l’engin je serrais plus enclin à dire non, mais je ne réponds rien et respire lentement pour me préparer.
Le gland se pose sur ma rondelle brune et plus doucement que le ferrait un homme, Nicole m’encule à fond en deux temps trois mouvements.
Le mastodonte coulisse en moi, doucement d’abord et prend de la vitesse aux grés des coups de reins de « miss libertine ».
Je me fais défoncer comme une reine, suivit de variante ou elle quitte mon fondement pour replonger dans ma chatte bouillante et dégoulinante.
Je perds la tête et pousse des cris de jouissance. Je tremble, j’ai chaud, j’ai froid, je ne sais plus si elle est devant ou derrière, je ne suis plus qu’un sexe géant. Je perds les pédales et mes muscles se relâchent. Je me sens comme uriner sans pouvoir le retenir d’aucune façon qu’il ne soit. Puis d’un coup plus rien. Le trou noir.
De l’eau fraiche coule sur mon front d’un linge mouillé.
« Là ! Ca va aller, respire doucement. »
Je suis sur le dos, Nicole est penchée sur moi. Je ne trouve à dire qu’une chose.
« C’était si bon… »
« Ben oui, j’ai vus ca ! Tu t’es transformée en fontaine et t’es tombée dans les pommes. Tu as disjonctée ma belle. Tu sais que c’est très rare ca ? Tu peux te dire que tu as beaucoup de chance. J’en serrais presque jalouse, hihihi ! »
Elle s’allonge près de moi, m’enlace et m’embrasse tendrement.
« Bonjour chérie tu vas bien ? Tu a passé une bonne journée ? Moi ca été l’enfer ! Tu sais Lambert ? Je t’ai déjà parlé de Lambert ? Ben ce con veut……… »
« Oui ! ca vas. Ma journée a été très bonne, merci de t’en inquiéter….Chéri ! »
Claude Lamour
claudelamour@hotmail.fr
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