Mon bûcheron.
Récit érotique écrit par Laurencec [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-03-2023 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Mon bûcheron.
Mon bûcheron.
Voilà une histoire digne de Charles Ingalls… personnage incontournable de cette série culte des années 80.
Que peut-on envier à ces personnages venus d'un autre temps ? C'est ce que je vous aurais dit si toutefois je n’avais pas croisé le chemin de Charles, justement…
Mi-février quasiment, et une journée fraîche, mais ensoleillée lorsque je reprends la route de la côte vers chez moi. Une bonne heure de route, je suis assez fatiguée en cette fin de semaine. La fatigue ne m’empêche pas pour autant de m’amuser un peu sur la route ! Beaucoup de nationales, des trois voies qui ravissent les routiers lorsque je les double… Je porte une petite robe en jeans, parfaite pour l’intersaison, des bas chair et une paire de petits escarpins à talons. Cette petite robe est fermée du haut en bas par une fermeture Éclair, bien pratique pour mes petits moments de délire sur la route.
C’est à mi-chemin environ, lorsque je m’apprête à rejoindre un grand axe en quatre voies que je suis interpellée par cet homme poussant son vélo de la main sur le bas-côté de la route ! N’y voyez rien de vicieux de ma part, mais je ne peux tout de même pas laisser cet homme dans le désarroi le plus complet !
Le vélo chargé de gros sacs, visiblement, il peste contre sa roue arrière et, pour cause, elle est crevée. Je m’arrête une dizaine de mètres plus loin, je baisse la vitre côté passager attendant quelques secondes qu’il soit à ma hauteur avant de lui proposer mon aide. Je suis là, seule dans mon break, les banquettes arrière pliées, le temps menaçant, mais cela me paraît tellement naturel !
L’homme est aux anges ; moi, sur le coup, un peu moins car son aspect sombre me refoidit quelque peu… Un marginal sans doute. Une barbe de plusieurs mois, grisonnante, lui tombe sur la poitrine, le regard renfrogné, et je distingue à peine ses yeux sombres sous son bonnet bien enfoncé sur son crâne. Bref, rien de très rassurant mais bon, ayant pris l’initiative de m’arrêter, je dois assumer. Mon grand cœur me perdra un jour.
Le monsieur vit à une dizaine de kilomètres, je lui propose donc de le déposer au plus près. Lorsqu’il saisit son vélo pour le faire entrer de travers dans le coffre de la voiture – aussi grand soit-il – je sens que le mec dégage quelque chose ! Une force étrange, au point qu’un frisson me parcourt tout le corps. Nous reprenons la route tranquillement, bavardant même un peu… Le type se déclare lui-même un peu en marge de la société et vivant seul sur une propriété lui appartenant, en pleine nature… Très peu bavard, je comprends tout de suite qu’il ne me ferait pas la conversation…
À peine avons-nous fait quelques kilomètres que je mets en marche les essuie-glace ; preuve de ma bonne action, le pauvre aurait été trempé !
À l’approche d’un rond-point, l’homme m’indique la direction, montrant de la main une petite route à droite, toujours emmitouflé dans son gros blouson, même si dans la voiture règne une température plutôt agréable. Je suis ses instructions jusqu’à ce qu’il me dise que, si je veux bien, je peux le déposer là, m’indiquant un arrêt de bus au beau milieu de nulle part… Je m’interroge et lui demande s’il habite encore loin de là ? L’homme me répond alors que non… Juste à un kilomètre dans ce petit chemin… Je ne suis plus à cinq minutes près et, de plus, personne ne m’attend. Alors j’oublie cet arrêt de bus et lui réponds que je le déposerai chez lui, que cela ne me dérange en rien.
Un « merci, c’est gentil », furtif, et je poursuis ma route… route qui devient de plus en plus étroite et escarpée ! Un chemin de terre zigzagant entre les arbres sur une sacrée longueur… c’en est presque lugubre. Néanmoins, j’avoue que cela en vaut la peine. Au bout de ce chemin, la vue s’élargit sur une plaine verte digne, une fois de plus, de cette fameuse série. Un immense parking de cailloux blancs contraste avec la verdure et le bois du superbe chalet. Chalet qui, soit dit en passant, vaut bien quelques jolies demeures que je propose à mes clients…
Nous arrivons et, franchement, je suis sous le charme. C’est une superbe propriété malgré l’éloignement de tout, c’est vrai. J’ai fait au moins fait un bon kilomètre et demi sans croiser âmes qui vivent, ni même la moindre demeure… pas un signe de vie ! Je laisse donc ce monsieur sortir son vélo du coffre de la voiture et je vais le saluer lorsqu’il me propose d’entrer prendre un café pour le service rendu… Bah ! Allez, après tout rien ne presse ! Malgré la conversation relativement restreinte, je pense que ma curiosité prend le dessus. J’emboîte donc le pas de mon inconnu jusqu’à son repère.
Quel repère ! Je suis incroyablement surprise lorsque je découvre ce havre de paix. Tout en bois, bien évidement, il y régne une ambiance particulière… Les énormes rondins de bois se superposent, les pièces sont très peu délimitées, mais la qualité de la finition est tellement remarquable ! Une cuisine ouverte taillée dans des billes de bois, une table de salle à manger digne de l’art déco actuel… une cheminée qui n’en finit plus, en plein milieu du salon. Superbe, rarement j’ai pu rencontrer de telles prestations dans un pavillon de ce type, j’en suis bouche bée !
Une odeur particulière de bois règne et la cheminée centrale crépite encore malgré le peu de braises incandescentes, qui rougeoient encore…
Le type se débarrasse de son blouson et ôte son bonnet… Une longue chevelure grise retombe sur ses épaules carrées. Je suis sous le charme. Je découvre un type très musclé et d’un charme… exactement le bûcheron superbement bâti, brandissant sa hache (rire)… Peu bavard, il me propose néanmoins le café, qu’il met en route tout en m’incitant à me mettre à l’aise. Il me prie de l’excuser pour la chaleur ambiante… J’étais comme une gamine et, à la limite, un peu vexée qu’il ne se soit qu’à peine retourné sur moi… du moins de ce que j’avais pu en juger, car la suite m’a plutôt confirmé le contraire…
C’est en revenant vers le salon que je découvre réellement son visage ! Sans bonnet et les cheveux en arrière, ce type est particulièrement attirant ! Les yeux en amande, très sombres, des traits marqués, bref… un de ces hommes qui vous font frissonner les ovaires juste en posant le regard sur vous. Nous échangeons quelques paroles devant le café ; c’est visiblement un homme bourru, marqué par la vie et peu bavard. Je sens pourtant un je ne sais quoi qui lui fit lever les yeux vers moi. J’en joue sûrement un peu, croisant et décroisant les jambes, assise sur le bord du canapé, tout en soufflant sur mon café chaud. Je capte enfin un regard qui se perd sur mes jambes, du moins sur mon pied droit, que je balance allègrement, la jambe croisée au dessus de l’autre.
Il est des moments comme cela où tout est écrit ! Tout arrive sans même comprendre pourquoi… Peut être suis-je en admiration devant lui sans m’en rendre compte, mais lui faisant bien passer le message ?… Nos regards se figent, le temps reste suspendu… il pose sa tasse de café tout en me fixant et s’appuye sur l’accoudoir, me disant à voix basse que je suis une superbe femme. Je souris timidement, le remercie et le mec se penche sur moi.
Son énorme main se pose sur mon genou… Comme paralysée, je le laisse approcher le visage, effleurer mon nez, mes lèvres… Holà… je suis folle, je sens le mâle dans toute sa splendeur, celui que l’on imagine le soir, se mettant en scène dans des situations osées et jouissives… Le mec de tous les rêves est là, à m’effleurer les lèvres avec tact et minutie. Je fonds, je tremble… Il me demande alors si je suis attendue, me murmurant ces mots dans l’oreille… Le souffle de ces quelques mots me donna encore un frisson… Je suis définitivement sur une autre planète et m’entends lui répondre que je ne suis pas attendue… Nos lèvres se taquinent, se cherchent et nos langues se mêlent dans un long baiser langoureux des plus prometteurs !
Comment expliquer la suite ? Les planètes en alignement ? Un jour de chance ? Je cesse vite de chercher préférant penser que nous étions faits pour nous rencontrer.
Oubliées les tasses de café. Oubliés mari, enfants… boulot… Un abandon total et même je m’avance en disant que c’est le bonheur total pour tous les deux… Le silence du moment, juste le crépitement des braises dans la cheminée et la lueur des flammes se dandinant sur les murs et sur le torse de mon athlète, que je découvre en ouvrant, un à un, les boutons de sa chemise molletonnée… Il n’est pas en reste d’ailleurs… Il me surplombe, un genou sur le bord du canapé et, le curseur de la fermeture Éclair de ma robe entre les doigts, il descend doucement celle-ci, découvrant ainsi le haut de mon body de dentelle.
Ses yeux brillent dans le reflet des flammes, il explore mon corps, et une main puissante passe sous mes hanches me forçant un peu à me cambrer… Accrochée à son cou, je suis son regard qui se promène sur le moindre centimètre carré de mon anatomie. Allongée sur les coussins, j’ondule sous ses mains expertes, fascinée par cette poitrine dénuée de tout poil, taillée pour la compétition, les muscles saillants. Je ne cesse de la caresser, de la palper et même de l’embrasser.
Plus rien n’a d’importance. Tous deux nous retrouvons sur une planète nommée plaisir ! Je sens son avant-bras passer sous mes hanches, glissant sur le bas de mon dos. Je l’aide même en me cambrant… Ma robe file au sol, et il en profite pour se débarrasser de sa chemise ! Plus rien ne m’arrête, et je me laisse aller à jouir avec passion, mais la retenue est de mise au vu des caresses douces et très prometteuses que nous échangeons ! Toujours cambrée et allongée sur les coussins, je m’offre à la moindre de ses envies, de ses caresses… Ses longs baisers chauds sur ma poitrine que, doucement, il dénude de la bouche… Ses doigts, qui se promènent sur mes jambes, mes hanches, mes fesses, qui s’immiscent dans l’échancrure de mon body, et quel frisson lorsqu’il se penche entre mes jambes ouvertes, son haleine chaude sur mon bas-ventre que j’ondule, creuse à la recherche de ses baisers si doux. C’est à en perdre la raison lorsqu’enfin je ressens le contact de ses lèvres chaudes dans le creux de l’aine… La chaleur de son souffle, ses doigts qui, doucement, écartent la dentelle faisant office de barrage au fruit de son désir ! Je suis aux anges et m’ouvre de plus belle, retenant même ma respiration à la brûlure de sa langue qui vient me titiller le minou. Je soupire, me délecte de cette langue exploratrice aidée de ces deux chevaliers que sont ses doigts… C’est le bonheur total et l’envie folle de lui appartenir sans plus attendre !
Je lâche complètement prise et lui caresse le crâne tout en me déhanchant sous ses coups de langue… Sa barbe m’irrite doucement l’entrecuisse ; la fougue de ses gestes, parfois vifs, parfois tout en douceur… me font gémir de bonheur ! Et l’excitation est à son comble lorsqu’il se redresse, me contemple avant de me dire que j’étais terriblement belle et excitante ! Je fonds, haletante de ce plaisir si fort, et ne me retiens pas de tirer sur son ceinturon avec l’envie absolue de m’offrir à cette queue cachée, qui me fait tant envie.
Il m’a fallu son aide pour arriver à mes fins, même si, adroitement, tout en m’embrassant, il s’est bien démené pour enlever son jeans. Je glisse vite les mains sur ses fesses musclées, l’attire tout contre moi et me frotte à lui… me frotte à cette queue que je sens bien dure… Je suis folle… je plonge la main dans le slip moulant et, enfin, je sens la chaleur de cette queue bien dure et même plutôt bien constituée… Oh non ! Je ne veux plus attendre ! Je tends cette queue droite vers l’entrée de mon puits d’amour tout en levant les jambes. En un coup de reins, je me cambre en criant mon bonheur ! Je m’entends lui dire :
– Oui, viens… vas-y, prends-moi.
Holà… Mon beau bûcheron m’assaille alors de coups de reins super puissants, m’envoyant dans une autre galaxie ! Pendue à son cou, l’orgasme est complètement dingue et incontrôlé ! Je gémis, bien ouverte, les jambes enroulées autour de ses hanches. Il se propulse en moi avec une force inouïe. Nous sommes tellement bien synchronisés que j’ai failli ne pas me rendre compte que, lui aussi, jouit furieusement en moi… Nous tombons comme deux masses, haletants, comblés de plaisir. C’est rapide, mais efficace ! Les mots sont inutiles, lui comme moi venons de prendre un pied formidable. Sans nous connaître, évidement la gêne estt quelque peu présente. Nous papotons un peu là, sur le canapé, blottis l’un contre l’autre, quasiment nus… Je lui lâche ne pas avoir eu de relation depuis de longs mois. Comme si je sens le besoin de me justifier ! Il me répond tout en riant que tout va bien. Lui est célibataire depuis 2 ans et très peu de femmes viennent chez lui. Quel gaspillage entre nous ! Un si beau mec !
Le ton est donné ! Pas de blablabla, nous avons tous deux pris plaisir et c’est le plus important. Je sens bien, dans ses propos, qu’il n’a pas besoin d’une quelconque relation et cela me va parfaitement. Pour être honnête, je vais bientôt prendre congé et, toujours allongée sur le divan, je cherche ma robe du regard. Nous plaisantons sur le hasard de notre rencontre et le fait de ne même pas connaître nos prénoms. Je vais alors lui dévoiler le mien lorsqu’il s’empresse de me faire taire, disant que ce n’est pas plus mal de ne pas en savoir plus… Pour lui, je suis son petit chaperon rouge débarqué de nulle part… Je ris, lui répondant qu’il fait bûcheron rustre et robuste… Il rit à son tour et, d’un commun accord, je deviens son chaperon et lui mon bûcheron…
Sur ces belles paroles, alors que je pense reprendre la route, mon bûcheron me sert un jus d’orange plein de bonnes vitamines. Le voir déambuler en slip, dans la cuisine, se pencher vers le frigidaire… oups… je ne suis, en réalité, pas peu fière de m’être envoyée en l’air avec un tel mâle !
Assise, je sirote mon jus de fruit songeant évidement à reprendre la route. Je ramasse ma robe, que je tiens sur mes genoux, cherchant de droite et de gauche où sont mes escarpins, lorsque mon bûcheron se penche sur moi, me saisissant sous les bras de sa main droite, et passant la main gauche sous mes jambes. Oups, je place juste l’avant-bras autour de sa nuque, et le sens me lever comme une plume.
– Tu n’es toujours pas pressée, me demande mon chaperon ?
– Ah ! Mais non… comme je te l’ai dit, je ne suis pas attendue…
Et c’est tout sourire que mon bûcheron me porte, à moitié nue, jusqu’au grand lit jouxtant la cheminée !
Mais ceci fera partie d’une suite, un chapitre de plus à mettre à l’actif de ce mec que je qualifierai de hors du commun.
Voilà une histoire digne de Charles Ingalls… personnage incontournable de cette série culte des années 80.
Que peut-on envier à ces personnages venus d'un autre temps ? C'est ce que je vous aurais dit si toutefois je n’avais pas croisé le chemin de Charles, justement…
Mi-février quasiment, et une journée fraîche, mais ensoleillée lorsque je reprends la route de la côte vers chez moi. Une bonne heure de route, je suis assez fatiguée en cette fin de semaine. La fatigue ne m’empêche pas pour autant de m’amuser un peu sur la route ! Beaucoup de nationales, des trois voies qui ravissent les routiers lorsque je les double… Je porte une petite robe en jeans, parfaite pour l’intersaison, des bas chair et une paire de petits escarpins à talons. Cette petite robe est fermée du haut en bas par une fermeture Éclair, bien pratique pour mes petits moments de délire sur la route.
C’est à mi-chemin environ, lorsque je m’apprête à rejoindre un grand axe en quatre voies que je suis interpellée par cet homme poussant son vélo de la main sur le bas-côté de la route ! N’y voyez rien de vicieux de ma part, mais je ne peux tout de même pas laisser cet homme dans le désarroi le plus complet !
Le vélo chargé de gros sacs, visiblement, il peste contre sa roue arrière et, pour cause, elle est crevée. Je m’arrête une dizaine de mètres plus loin, je baisse la vitre côté passager attendant quelques secondes qu’il soit à ma hauteur avant de lui proposer mon aide. Je suis là, seule dans mon break, les banquettes arrière pliées, le temps menaçant, mais cela me paraît tellement naturel !
L’homme est aux anges ; moi, sur le coup, un peu moins car son aspect sombre me refoidit quelque peu… Un marginal sans doute. Une barbe de plusieurs mois, grisonnante, lui tombe sur la poitrine, le regard renfrogné, et je distingue à peine ses yeux sombres sous son bonnet bien enfoncé sur son crâne. Bref, rien de très rassurant mais bon, ayant pris l’initiative de m’arrêter, je dois assumer. Mon grand cœur me perdra un jour.
Le monsieur vit à une dizaine de kilomètres, je lui propose donc de le déposer au plus près. Lorsqu’il saisit son vélo pour le faire entrer de travers dans le coffre de la voiture – aussi grand soit-il – je sens que le mec dégage quelque chose ! Une force étrange, au point qu’un frisson me parcourt tout le corps. Nous reprenons la route tranquillement, bavardant même un peu… Le type se déclare lui-même un peu en marge de la société et vivant seul sur une propriété lui appartenant, en pleine nature… Très peu bavard, je comprends tout de suite qu’il ne me ferait pas la conversation…
À peine avons-nous fait quelques kilomètres que je mets en marche les essuie-glace ; preuve de ma bonne action, le pauvre aurait été trempé !
À l’approche d’un rond-point, l’homme m’indique la direction, montrant de la main une petite route à droite, toujours emmitouflé dans son gros blouson, même si dans la voiture règne une température plutôt agréable. Je suis ses instructions jusqu’à ce qu’il me dise que, si je veux bien, je peux le déposer là, m’indiquant un arrêt de bus au beau milieu de nulle part… Je m’interroge et lui demande s’il habite encore loin de là ? L’homme me répond alors que non… Juste à un kilomètre dans ce petit chemin… Je ne suis plus à cinq minutes près et, de plus, personne ne m’attend. Alors j’oublie cet arrêt de bus et lui réponds que je le déposerai chez lui, que cela ne me dérange en rien.
Un « merci, c’est gentil », furtif, et je poursuis ma route… route qui devient de plus en plus étroite et escarpée ! Un chemin de terre zigzagant entre les arbres sur une sacrée longueur… c’en est presque lugubre. Néanmoins, j’avoue que cela en vaut la peine. Au bout de ce chemin, la vue s’élargit sur une plaine verte digne, une fois de plus, de cette fameuse série. Un immense parking de cailloux blancs contraste avec la verdure et le bois du superbe chalet. Chalet qui, soit dit en passant, vaut bien quelques jolies demeures que je propose à mes clients…
Nous arrivons et, franchement, je suis sous le charme. C’est une superbe propriété malgré l’éloignement de tout, c’est vrai. J’ai fait au moins fait un bon kilomètre et demi sans croiser âmes qui vivent, ni même la moindre demeure… pas un signe de vie ! Je laisse donc ce monsieur sortir son vélo du coffre de la voiture et je vais le saluer lorsqu’il me propose d’entrer prendre un café pour le service rendu… Bah ! Allez, après tout rien ne presse ! Malgré la conversation relativement restreinte, je pense que ma curiosité prend le dessus. J’emboîte donc le pas de mon inconnu jusqu’à son repère.
Quel repère ! Je suis incroyablement surprise lorsque je découvre ce havre de paix. Tout en bois, bien évidement, il y régne une ambiance particulière… Les énormes rondins de bois se superposent, les pièces sont très peu délimitées, mais la qualité de la finition est tellement remarquable ! Une cuisine ouverte taillée dans des billes de bois, une table de salle à manger digne de l’art déco actuel… une cheminée qui n’en finit plus, en plein milieu du salon. Superbe, rarement j’ai pu rencontrer de telles prestations dans un pavillon de ce type, j’en suis bouche bée !
Une odeur particulière de bois règne et la cheminée centrale crépite encore malgré le peu de braises incandescentes, qui rougeoient encore…
Le type se débarrasse de son blouson et ôte son bonnet… Une longue chevelure grise retombe sur ses épaules carrées. Je suis sous le charme. Je découvre un type très musclé et d’un charme… exactement le bûcheron superbement bâti, brandissant sa hache (rire)… Peu bavard, il me propose néanmoins le café, qu’il met en route tout en m’incitant à me mettre à l’aise. Il me prie de l’excuser pour la chaleur ambiante… J’étais comme une gamine et, à la limite, un peu vexée qu’il ne se soit qu’à peine retourné sur moi… du moins de ce que j’avais pu en juger, car la suite m’a plutôt confirmé le contraire…
C’est en revenant vers le salon que je découvre réellement son visage ! Sans bonnet et les cheveux en arrière, ce type est particulièrement attirant ! Les yeux en amande, très sombres, des traits marqués, bref… un de ces hommes qui vous font frissonner les ovaires juste en posant le regard sur vous. Nous échangeons quelques paroles devant le café ; c’est visiblement un homme bourru, marqué par la vie et peu bavard. Je sens pourtant un je ne sais quoi qui lui fit lever les yeux vers moi. J’en joue sûrement un peu, croisant et décroisant les jambes, assise sur le bord du canapé, tout en soufflant sur mon café chaud. Je capte enfin un regard qui se perd sur mes jambes, du moins sur mon pied droit, que je balance allègrement, la jambe croisée au dessus de l’autre.
Il est des moments comme cela où tout est écrit ! Tout arrive sans même comprendre pourquoi… Peut être suis-je en admiration devant lui sans m’en rendre compte, mais lui faisant bien passer le message ?… Nos regards se figent, le temps reste suspendu… il pose sa tasse de café tout en me fixant et s’appuye sur l’accoudoir, me disant à voix basse que je suis une superbe femme. Je souris timidement, le remercie et le mec se penche sur moi.
Son énorme main se pose sur mon genou… Comme paralysée, je le laisse approcher le visage, effleurer mon nez, mes lèvres… Holà… je suis folle, je sens le mâle dans toute sa splendeur, celui que l’on imagine le soir, se mettant en scène dans des situations osées et jouissives… Le mec de tous les rêves est là, à m’effleurer les lèvres avec tact et minutie. Je fonds, je tremble… Il me demande alors si je suis attendue, me murmurant ces mots dans l’oreille… Le souffle de ces quelques mots me donna encore un frisson… Je suis définitivement sur une autre planète et m’entends lui répondre que je ne suis pas attendue… Nos lèvres se taquinent, se cherchent et nos langues se mêlent dans un long baiser langoureux des plus prometteurs !
Comment expliquer la suite ? Les planètes en alignement ? Un jour de chance ? Je cesse vite de chercher préférant penser que nous étions faits pour nous rencontrer.
Oubliées les tasses de café. Oubliés mari, enfants… boulot… Un abandon total et même je m’avance en disant que c’est le bonheur total pour tous les deux… Le silence du moment, juste le crépitement des braises dans la cheminée et la lueur des flammes se dandinant sur les murs et sur le torse de mon athlète, que je découvre en ouvrant, un à un, les boutons de sa chemise molletonnée… Il n’est pas en reste d’ailleurs… Il me surplombe, un genou sur le bord du canapé et, le curseur de la fermeture Éclair de ma robe entre les doigts, il descend doucement celle-ci, découvrant ainsi le haut de mon body de dentelle.
Ses yeux brillent dans le reflet des flammes, il explore mon corps, et une main puissante passe sous mes hanches me forçant un peu à me cambrer… Accrochée à son cou, je suis son regard qui se promène sur le moindre centimètre carré de mon anatomie. Allongée sur les coussins, j’ondule sous ses mains expertes, fascinée par cette poitrine dénuée de tout poil, taillée pour la compétition, les muscles saillants. Je ne cesse de la caresser, de la palper et même de l’embrasser.
Plus rien n’a d’importance. Tous deux nous retrouvons sur une planète nommée plaisir ! Je sens son avant-bras passer sous mes hanches, glissant sur le bas de mon dos. Je l’aide même en me cambrant… Ma robe file au sol, et il en profite pour se débarrasser de sa chemise ! Plus rien ne m’arrête, et je me laisse aller à jouir avec passion, mais la retenue est de mise au vu des caresses douces et très prometteuses que nous échangeons ! Toujours cambrée et allongée sur les coussins, je m’offre à la moindre de ses envies, de ses caresses… Ses longs baisers chauds sur ma poitrine que, doucement, il dénude de la bouche… Ses doigts, qui se promènent sur mes jambes, mes hanches, mes fesses, qui s’immiscent dans l’échancrure de mon body, et quel frisson lorsqu’il se penche entre mes jambes ouvertes, son haleine chaude sur mon bas-ventre que j’ondule, creuse à la recherche de ses baisers si doux. C’est à en perdre la raison lorsqu’enfin je ressens le contact de ses lèvres chaudes dans le creux de l’aine… La chaleur de son souffle, ses doigts qui, doucement, écartent la dentelle faisant office de barrage au fruit de son désir ! Je suis aux anges et m’ouvre de plus belle, retenant même ma respiration à la brûlure de sa langue qui vient me titiller le minou. Je soupire, me délecte de cette langue exploratrice aidée de ces deux chevaliers que sont ses doigts… C’est le bonheur total et l’envie folle de lui appartenir sans plus attendre !
Je lâche complètement prise et lui caresse le crâne tout en me déhanchant sous ses coups de langue… Sa barbe m’irrite doucement l’entrecuisse ; la fougue de ses gestes, parfois vifs, parfois tout en douceur… me font gémir de bonheur ! Et l’excitation est à son comble lorsqu’il se redresse, me contemple avant de me dire que j’étais terriblement belle et excitante ! Je fonds, haletante de ce plaisir si fort, et ne me retiens pas de tirer sur son ceinturon avec l’envie absolue de m’offrir à cette queue cachée, qui me fait tant envie.
Il m’a fallu son aide pour arriver à mes fins, même si, adroitement, tout en m’embrassant, il s’est bien démené pour enlever son jeans. Je glisse vite les mains sur ses fesses musclées, l’attire tout contre moi et me frotte à lui… me frotte à cette queue que je sens bien dure… Je suis folle… je plonge la main dans le slip moulant et, enfin, je sens la chaleur de cette queue bien dure et même plutôt bien constituée… Oh non ! Je ne veux plus attendre ! Je tends cette queue droite vers l’entrée de mon puits d’amour tout en levant les jambes. En un coup de reins, je me cambre en criant mon bonheur ! Je m’entends lui dire :
– Oui, viens… vas-y, prends-moi.
Holà… Mon beau bûcheron m’assaille alors de coups de reins super puissants, m’envoyant dans une autre galaxie ! Pendue à son cou, l’orgasme est complètement dingue et incontrôlé ! Je gémis, bien ouverte, les jambes enroulées autour de ses hanches. Il se propulse en moi avec une force inouïe. Nous sommes tellement bien synchronisés que j’ai failli ne pas me rendre compte que, lui aussi, jouit furieusement en moi… Nous tombons comme deux masses, haletants, comblés de plaisir. C’est rapide, mais efficace ! Les mots sont inutiles, lui comme moi venons de prendre un pied formidable. Sans nous connaître, évidement la gêne estt quelque peu présente. Nous papotons un peu là, sur le canapé, blottis l’un contre l’autre, quasiment nus… Je lui lâche ne pas avoir eu de relation depuis de longs mois. Comme si je sens le besoin de me justifier ! Il me répond tout en riant que tout va bien. Lui est célibataire depuis 2 ans et très peu de femmes viennent chez lui. Quel gaspillage entre nous ! Un si beau mec !
Le ton est donné ! Pas de blablabla, nous avons tous deux pris plaisir et c’est le plus important. Je sens bien, dans ses propos, qu’il n’a pas besoin d’une quelconque relation et cela me va parfaitement. Pour être honnête, je vais bientôt prendre congé et, toujours allongée sur le divan, je cherche ma robe du regard. Nous plaisantons sur le hasard de notre rencontre et le fait de ne même pas connaître nos prénoms. Je vais alors lui dévoiler le mien lorsqu’il s’empresse de me faire taire, disant que ce n’est pas plus mal de ne pas en savoir plus… Pour lui, je suis son petit chaperon rouge débarqué de nulle part… Je ris, lui répondant qu’il fait bûcheron rustre et robuste… Il rit à son tour et, d’un commun accord, je deviens son chaperon et lui mon bûcheron…
Sur ces belles paroles, alors que je pense reprendre la route, mon bûcheron me sert un jus d’orange plein de bonnes vitamines. Le voir déambuler en slip, dans la cuisine, se pencher vers le frigidaire… oups… je ne suis, en réalité, pas peu fière de m’être envoyée en l’air avec un tel mâle !
Assise, je sirote mon jus de fruit songeant évidement à reprendre la route. Je ramasse ma robe, que je tiens sur mes genoux, cherchant de droite et de gauche où sont mes escarpins, lorsque mon bûcheron se penche sur moi, me saisissant sous les bras de sa main droite, et passant la main gauche sous mes jambes. Oups, je place juste l’avant-bras autour de sa nuque, et le sens me lever comme une plume.
– Tu n’es toujours pas pressée, me demande mon chaperon ?
– Ah ! Mais non… comme je te l’ai dit, je ne suis pas attendue…
Et c’est tout sourire que mon bûcheron me porte, à moitié nue, jusqu’au grand lit jouxtant la cheminée !
Mais ceci fera partie d’une suite, un chapitre de plus à mettre à l’actif de ce mec que je qualifierai de hors du commun.
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Laurence vraiment vous tu es trop merci pour ton aventure ... incroyablement bien rédactionnée ... Un jour un tour dans une atmosphère plus secouante encore voir sad.... merci merci et merci
Quelle délicieuse rencontre, si bien narrée
Cyrille
Cyrille