Mon expérience homo, à 18 ans (épisode 5)
Récit érotique écrit par Fyloche [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 02-02-2012 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Mon expérience homo, à 18 ans (épisode 5)
Pour masquer mon trouble, je lui rétorque :"Tu es venu juste pour me raconter ton passé ?
- Non, me répond Yves en se servant à nouveau un verre. Mais j'étais sûr que l'histoire te plairait. Je pense t'avoir bien cerné, et je sais maintenant ce qui peut t'exciter. Tu devrais me faire confiance, je peux rendre ta vie sexuelle beaucoup plus palpitante que tout ce que tu as vécu jusqu'ici.
- Je ne suis pas ce que tu crois. Tu m'as manipulé et je suis tombé dans tes pièges, c'est tout.
- Allons, allons... me répond-il avec un sourire moqueur. Tu as éprouvé du plaisir à chacun des soi-disants pièges que je t'ai tendu. Il faut te rendre à l'évidence et admettre que tu es un cochon vicieux, comme moi. Laisse moi m'occuper de ta vie sexuelle et tu vas découvrir un monde de fantasmes que tu ne soupçonnais pas.
- En gros tu me proposes d'être ton objet, hein ?
- Oui, et tu aimeras ça, crois moi. Je peux t'organiser des rencontres avec des gens très influents, dans des soirées spéciales ou les participants sont triés sur le volet. Tu peux prendre ton pied… et accessoirement gagner un peu d'argent. Mais ça, il faut que tu le mérites, et tu ne m'as pas encore prouvé que tu étais prêt à suivre toutes mes consignes. Je te propose une dernière épreuve, comme preuve de ta soumission."
Décidément, me dis-je, ce type est culotté ! Oui, il a réussi à éveiller chez moi quelques fantasmes que je ne soupçonnais pas… mais de là à devenir sa chose, il peut toujours courir ! Mais son histoire d'épreuve m'intrigue…"- C'est quoi ton épreuve débile ?
- Pour me prouver que tu es prêt à l'avenir à me laisser diriger ta vie sexuelle, tu vas devoir toi même faire quelque chose de cochon avec quelqu'un de ton propre entourage, que je ne connais pas.
- Et avec qui ?
- Hum… voyons… dit-il en faisant semblant de réfléchir, à la soirée chez Sandrine, tu nous a parlé du gardien de ton immeuble. Et bien, d'après ce que tu nous a décris, il me semble être la personne idéale, non ?"
Je n'en reviens pas de ce qu'il ose me proposer ! Chez Sandrine, j'ai effectivement parlé en rigolant de l'homme "à tout faire" de l'immeuble, qui s'occupe de la loge et des menues réparations dans les appartements. Un homme à la propreté douteuse, la cinquantaine bedonnante, un air pervers et des yeux de fouines. Mon immeuble est principalement occupé par des étudiants, et très vite nous avons tous su nous méfier de ce type. Lucas, un locataire du 4eme, m'a raconté comment il avait eu des avances à peine masquée un soir ou il l'avait croisé dans l'escalier. Quelques étudiants et étudiantes de l'immeuble ont même subi dans le passé quelques gestes ou remarques déplacées. Bref, un mec répugnant, et apparemment attiré par la chair jeune et fraîche, quel qu'en soit le sexe.
"- Si tu crois que je vais aller m'offrir à cet ignoble personnage juste pour te faire plaisir, tu me connais mal ! T'es malade ou quoi ?
- Mais non, me répond-il en rigolant, tu n'es pas encore prêt à ce genre de chose. Je te propose une épreuve beaucoup plus simple, et ton gars ne se doutera même pas que tu l'as fait exprès.
- C'est quoi ? demandais-je intrigué.
- Tu vas lui exhiber ton sexe.
- Ha ha, bien sûr, dis-je en éclatant de rire, je vais aller sonner à sa porte et lui demander "Dites, ça vous intéresse de voir ma bitte ?"- Non non, il doit croire que c'est accidentel. C'est bien lui qui te monte le courrier le matin ?
- Oui, il sonne et si je ne suis pas là il glisse les lettres sous la porte.
- Alors un matin, tu lui ouvriras en peignoir de bain, comme si tu sortais de la douche. Au moment ou il te tendras les lettres, tu feras semblant de les laisser échapper sur le sol, et tu t'accroupiras pour les ramasser. Il te suffira d'écarter un tout petit peu les genoux, comme par étourderie, et de rester dans cette position un tout petit peu plus longtemps que nécessaire, avant de te relever. D'après ce que tu m'as raconté du personnage, il ne loupera pas l'occasion de se rincer l'oeil et croira que tu n'as pas fait exprès.
- Et c'est tout ? C'est ça ton épreuve ? À quoi ça sert ?
- Si tu décides de ne pas le faire, ou si en le faisant ça ne te procure aucun trouble, cela voudra dire que je me suis trompé sur tes fantasmes. Alors on n'aura plus de raison de se revoir et tu pourras oublier mon existence. Si par contre ça t'a plu, téléphone moi juste après l'avoir fait pour m'en informer et me promettre à l'avenir de suivre toutes mes directives sans rechigner. Voici ma carte. Ça te va comme deal ?
- Ça me va d'autant plus que je sais dès à présent que je ne ferai pas ton épreuve idiote.
- Tu m'as dit ça à chaque fois, me répond-il avec le sourire. Je n'en suis pas si sûr moi… Alors à bientôt !"
Il se relève, enfile son blouson et quitte mon studio sans que nous n'échangions plus de parole.
Les jours passent. J'essaie de chasser tout ça de ma tête et de reprendre une vie normale. Mais tous les soirs, quand je me retrouve seul au lit, je ne peux m'empêcher de repasser dans ma tête les épisodes cochons qu'Yves ma fait vivre : le trou dans la cloison de la cabine, la sodomie, la fellation par un inconnu dans les toilettes du bar… et même le souvenir d'enfance d'Yves en autostop. À chaque fois, je ne peux m'empêcher de me masturber et de jouir en revivant chacune de ces scène. La honte m'envahit à chaque fois au matin, mais le soir venu, je ne peux pas m'empêcher de me masturber à nouveau. Je dois me rendre à l'évidence : ce salopard à réussi à faire naître des fantasmes homo chez moi, et je deviens obsédé !
Une nuit, encore plus désoeuvré et excité que les autres soirs, je repense tout d'un coup à l'épreuve qu'Yves ma demandé de passer avec mon gardien d'immeuble. J'essaie aussitôt de chasser cette pensée de ma tête, mais elle revient au bout de quelques minutes. Je m'imagine un matin lui ouvrant ma porte en peignoir de bain. La scène se déroule dans ma tête avec la précision d'un film : je l'imagine me tendre les lettres et prospectus. J'avance la main un peu trop vite et heurte la pile qui s'éparpille au sol. Je grommelle une excuse et m'accroupis pour les ramasser. Dans cette position, mes genoux sont dévoilés. Je ramasse une lettre proche de moi, puis une deuxième. Une troisième un peu trop éloignée me force à me tordre le buste un peu de côté. J'en profite alors pour écarter imperceptiblement les genoux, comme par mégarde. Le gardien, avec ses yeux de fouine, l'a aussitôt remarqué et il s'agenouille en me disant "je vais vous aider à ramasser".
Voila, la scène est en place, je la vois avec précision.
Je l'imagine face à moi, ramassant doucement les prospectus qui jonchent le sol. Son regard se rive entre mes genoux. Comme je suis penché de côté, le regard tourné vers les prospectus éloignés, il pense que je ne peux pas me rendre compte qu'il essaie de voir mon sexe. Je prend l'excuse d'un tract presque hors de ma portée pour me contorsionner encore plus et tendre le bras. Dans cette position, je vacille, et comme pour retrouver mon équilibre, j'écarte les genoux un peu plus. Mon sexe doit être visible maintenant. À la limite de mon champs de vision, je le devine se déplacer un peu pour se placer dans le bon axe. Une douce chaleur envahit mon ventre. Je ne suis pas encore en érection, mais déjà un léger afflux de sang à augmenté le volume de mon sexe. J'aime quand il a cet aspect là : au repos, mais avec une taille respectable.
Alors je tente le tout pour le tout : pour atteindre quelques derniers papiers encore plus éloignés, je me tord encore plus de côté en écartant cette fois franchement les genoux, comme pour ne pas perdre l'équilibre. Je devine le regard du gardien rivé sur mon pénis. Je prend mon temps pour ramasser ces derniers papiers, comme si j'avais du mal à les atteindre. Et je reste de longues secondes genoux écartés, mon pénis exhibé à quelques centimètre de ses yeux. Mais bientôt l'érection me guette, et je me redresse finalement, avant que le gardien ne s'en rende compte. Il se relève lui aussi. Je devine dans son regard brillant presque du regret. Il pense que mon exhibition était accidentelle, il n'en revient pas d'avoir eu cette chance. Il se dit secrètement qu'il prendrait bien ce sexe en bouche… Je le remercie sèchement de son aide, lui tourne le dos et rentre chez moi en lui claquant presque la porte au nez.
J'ai joui en déroulant ce film dans ma tête. Je m'endors plus honteux que jamais, mais le lendemain soir, la même pensée me revient. Je me repasse à nouveau le film dans ma tête, et à nouveau j'éjacule. Les soirs suivants, ce fantasme finit par prendre le pas sur tous les autres et occuper toutes mes masturbations nocturnes.
Un matin, je me rend compte qu'une idée que je jugeais saugrenue quand Yves me la soumise est devenue désormais une véritable obsession. Comment m'en libérer ? J'ai tellement honte… Je n'ose me l'avouer, mais au fond de moi, je connais la réponse : je ne me débarrasserai de ce fantasme qu'en le réalisant. Cette évidence me saute au yeux au moment ou je m'apprêtais à quitter mon peignoir et m'habiller. Alors je suspend mon geste, et je reste indécis. Un coup d'oeil sur ma montre m'indique que le gardien sonnera à ma porte dans 10 minutes. Au lieu de mettre mes vêtements, je tourne dans le studio comme un lion en cage, les idées confuses. Tu ne vas quand même pas faire ça, hein ?
C'est au moment ou je retourne vers mes habits en me traitant de con que la sonnette d'entrée retentit. Hébété, je regarde la porte fixement. Il me suffirait de ne pas répondre et il glisserait les lettres sous la porte… Mais j'ai tellement besoin de chasser ce fantasme de ma tête…
Comme un automate, je me dirige vers la porte et l'ouvre.
(À suivre)
- Non, me répond Yves en se servant à nouveau un verre. Mais j'étais sûr que l'histoire te plairait. Je pense t'avoir bien cerné, et je sais maintenant ce qui peut t'exciter. Tu devrais me faire confiance, je peux rendre ta vie sexuelle beaucoup plus palpitante que tout ce que tu as vécu jusqu'ici.
- Je ne suis pas ce que tu crois. Tu m'as manipulé et je suis tombé dans tes pièges, c'est tout.
- Allons, allons... me répond-il avec un sourire moqueur. Tu as éprouvé du plaisir à chacun des soi-disants pièges que je t'ai tendu. Il faut te rendre à l'évidence et admettre que tu es un cochon vicieux, comme moi. Laisse moi m'occuper de ta vie sexuelle et tu vas découvrir un monde de fantasmes que tu ne soupçonnais pas.
- En gros tu me proposes d'être ton objet, hein ?
- Oui, et tu aimeras ça, crois moi. Je peux t'organiser des rencontres avec des gens très influents, dans des soirées spéciales ou les participants sont triés sur le volet. Tu peux prendre ton pied… et accessoirement gagner un peu d'argent. Mais ça, il faut que tu le mérites, et tu ne m'as pas encore prouvé que tu étais prêt à suivre toutes mes consignes. Je te propose une dernière épreuve, comme preuve de ta soumission."
Décidément, me dis-je, ce type est culotté ! Oui, il a réussi à éveiller chez moi quelques fantasmes que je ne soupçonnais pas… mais de là à devenir sa chose, il peut toujours courir ! Mais son histoire d'épreuve m'intrigue…"- C'est quoi ton épreuve débile ?
- Pour me prouver que tu es prêt à l'avenir à me laisser diriger ta vie sexuelle, tu vas devoir toi même faire quelque chose de cochon avec quelqu'un de ton propre entourage, que je ne connais pas.
- Et avec qui ?
- Hum… voyons… dit-il en faisant semblant de réfléchir, à la soirée chez Sandrine, tu nous a parlé du gardien de ton immeuble. Et bien, d'après ce que tu nous a décris, il me semble être la personne idéale, non ?"
Je n'en reviens pas de ce qu'il ose me proposer ! Chez Sandrine, j'ai effectivement parlé en rigolant de l'homme "à tout faire" de l'immeuble, qui s'occupe de la loge et des menues réparations dans les appartements. Un homme à la propreté douteuse, la cinquantaine bedonnante, un air pervers et des yeux de fouines. Mon immeuble est principalement occupé par des étudiants, et très vite nous avons tous su nous méfier de ce type. Lucas, un locataire du 4eme, m'a raconté comment il avait eu des avances à peine masquée un soir ou il l'avait croisé dans l'escalier. Quelques étudiants et étudiantes de l'immeuble ont même subi dans le passé quelques gestes ou remarques déplacées. Bref, un mec répugnant, et apparemment attiré par la chair jeune et fraîche, quel qu'en soit le sexe.
"- Si tu crois que je vais aller m'offrir à cet ignoble personnage juste pour te faire plaisir, tu me connais mal ! T'es malade ou quoi ?
- Mais non, me répond-il en rigolant, tu n'es pas encore prêt à ce genre de chose. Je te propose une épreuve beaucoup plus simple, et ton gars ne se doutera même pas que tu l'as fait exprès.
- C'est quoi ? demandais-je intrigué.
- Tu vas lui exhiber ton sexe.
- Ha ha, bien sûr, dis-je en éclatant de rire, je vais aller sonner à sa porte et lui demander "Dites, ça vous intéresse de voir ma bitte ?"- Non non, il doit croire que c'est accidentel. C'est bien lui qui te monte le courrier le matin ?
- Oui, il sonne et si je ne suis pas là il glisse les lettres sous la porte.
- Alors un matin, tu lui ouvriras en peignoir de bain, comme si tu sortais de la douche. Au moment ou il te tendras les lettres, tu feras semblant de les laisser échapper sur le sol, et tu t'accroupiras pour les ramasser. Il te suffira d'écarter un tout petit peu les genoux, comme par étourderie, et de rester dans cette position un tout petit peu plus longtemps que nécessaire, avant de te relever. D'après ce que tu m'as raconté du personnage, il ne loupera pas l'occasion de se rincer l'oeil et croira que tu n'as pas fait exprès.
- Et c'est tout ? C'est ça ton épreuve ? À quoi ça sert ?
- Si tu décides de ne pas le faire, ou si en le faisant ça ne te procure aucun trouble, cela voudra dire que je me suis trompé sur tes fantasmes. Alors on n'aura plus de raison de se revoir et tu pourras oublier mon existence. Si par contre ça t'a plu, téléphone moi juste après l'avoir fait pour m'en informer et me promettre à l'avenir de suivre toutes mes directives sans rechigner. Voici ma carte. Ça te va comme deal ?
- Ça me va d'autant plus que je sais dès à présent que je ne ferai pas ton épreuve idiote.
- Tu m'as dit ça à chaque fois, me répond-il avec le sourire. Je n'en suis pas si sûr moi… Alors à bientôt !"
Il se relève, enfile son blouson et quitte mon studio sans que nous n'échangions plus de parole.
Les jours passent. J'essaie de chasser tout ça de ma tête et de reprendre une vie normale. Mais tous les soirs, quand je me retrouve seul au lit, je ne peux m'empêcher de repasser dans ma tête les épisodes cochons qu'Yves ma fait vivre : le trou dans la cloison de la cabine, la sodomie, la fellation par un inconnu dans les toilettes du bar… et même le souvenir d'enfance d'Yves en autostop. À chaque fois, je ne peux m'empêcher de me masturber et de jouir en revivant chacune de ces scène. La honte m'envahit à chaque fois au matin, mais le soir venu, je ne peux pas m'empêcher de me masturber à nouveau. Je dois me rendre à l'évidence : ce salopard à réussi à faire naître des fantasmes homo chez moi, et je deviens obsédé !
Une nuit, encore plus désoeuvré et excité que les autres soirs, je repense tout d'un coup à l'épreuve qu'Yves ma demandé de passer avec mon gardien d'immeuble. J'essaie aussitôt de chasser cette pensée de ma tête, mais elle revient au bout de quelques minutes. Je m'imagine un matin lui ouvrant ma porte en peignoir de bain. La scène se déroule dans ma tête avec la précision d'un film : je l'imagine me tendre les lettres et prospectus. J'avance la main un peu trop vite et heurte la pile qui s'éparpille au sol. Je grommelle une excuse et m'accroupis pour les ramasser. Dans cette position, mes genoux sont dévoilés. Je ramasse une lettre proche de moi, puis une deuxième. Une troisième un peu trop éloignée me force à me tordre le buste un peu de côté. J'en profite alors pour écarter imperceptiblement les genoux, comme par mégarde. Le gardien, avec ses yeux de fouine, l'a aussitôt remarqué et il s'agenouille en me disant "je vais vous aider à ramasser".
Voila, la scène est en place, je la vois avec précision.
Je l'imagine face à moi, ramassant doucement les prospectus qui jonchent le sol. Son regard se rive entre mes genoux. Comme je suis penché de côté, le regard tourné vers les prospectus éloignés, il pense que je ne peux pas me rendre compte qu'il essaie de voir mon sexe. Je prend l'excuse d'un tract presque hors de ma portée pour me contorsionner encore plus et tendre le bras. Dans cette position, je vacille, et comme pour retrouver mon équilibre, j'écarte les genoux un peu plus. Mon sexe doit être visible maintenant. À la limite de mon champs de vision, je le devine se déplacer un peu pour se placer dans le bon axe. Une douce chaleur envahit mon ventre. Je ne suis pas encore en érection, mais déjà un léger afflux de sang à augmenté le volume de mon sexe. J'aime quand il a cet aspect là : au repos, mais avec une taille respectable.
Alors je tente le tout pour le tout : pour atteindre quelques derniers papiers encore plus éloignés, je me tord encore plus de côté en écartant cette fois franchement les genoux, comme pour ne pas perdre l'équilibre. Je devine le regard du gardien rivé sur mon pénis. Je prend mon temps pour ramasser ces derniers papiers, comme si j'avais du mal à les atteindre. Et je reste de longues secondes genoux écartés, mon pénis exhibé à quelques centimètre de ses yeux. Mais bientôt l'érection me guette, et je me redresse finalement, avant que le gardien ne s'en rende compte. Il se relève lui aussi. Je devine dans son regard brillant presque du regret. Il pense que mon exhibition était accidentelle, il n'en revient pas d'avoir eu cette chance. Il se dit secrètement qu'il prendrait bien ce sexe en bouche… Je le remercie sèchement de son aide, lui tourne le dos et rentre chez moi en lui claquant presque la porte au nez.
J'ai joui en déroulant ce film dans ma tête. Je m'endors plus honteux que jamais, mais le lendemain soir, la même pensée me revient. Je me repasse à nouveau le film dans ma tête, et à nouveau j'éjacule. Les soirs suivants, ce fantasme finit par prendre le pas sur tous les autres et occuper toutes mes masturbations nocturnes.
Un matin, je me rend compte qu'une idée que je jugeais saugrenue quand Yves me la soumise est devenue désormais une véritable obsession. Comment m'en libérer ? J'ai tellement honte… Je n'ose me l'avouer, mais au fond de moi, je connais la réponse : je ne me débarrasserai de ce fantasme qu'en le réalisant. Cette évidence me saute au yeux au moment ou je m'apprêtais à quitter mon peignoir et m'habiller. Alors je suspend mon geste, et je reste indécis. Un coup d'oeil sur ma montre m'indique que le gardien sonnera à ma porte dans 10 minutes. Au lieu de mettre mes vêtements, je tourne dans le studio comme un lion en cage, les idées confuses. Tu ne vas quand même pas faire ça, hein ?
C'est au moment ou je retourne vers mes habits en me traitant de con que la sonnette d'entrée retentit. Hébété, je regarde la porte fixement. Il me suffirait de ne pas répondre et il glisserait les lettres sous la porte… Mais j'ai tellement besoin de chasser ce fantasme de ma tête…
Comme un automate, je me dirige vers la porte et l'ouvre.
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