Nostalgie 02 Le jour ou on nous a équipé - histoire érotique

Nostalgie 02Le jour ou on nous a équipé

La chose était expédiée rapidement, le coach avait sans doute peur qu'un d'entre nous ne change d'avis. Une fois équipés il nous serait plus difficile de changer d'avis. Surtout qu'il y aurait un contrat et tout et tout.

C'était pas fait au hasard tout ça, c'était organisé. Les dispositifs sont en titane, ils coûtent, ils coûtent même chère. On s'engage à le porter pendant un certain temps et si on le retire ça fait des histoire et puis, et puis, et puis … Enfin voilà quoi !

On se retrouvait tous un après midi, le coach avait fait venir un représentant de la PK Compagnie. Qui avait emmené tout ce qu'il fallait. Il commençait par un discours, pendant laquelle il expliquait le pourquoi et le comment. Les avantages, vous les connaissez tous, on est plus concentré, on a plus d'énergie, on a du temps libre … etc … Enfin ça c'était le pourquoi.

Pour ce qui es du comment, c'était pas bien compliqué, on enfilait à la base de son sexe un anneau sur lequel venait se fixer une cage à bite, c'est pas comme ça qu'ils l'appellent mais bon, restons simples, les deux parties du dispositif, une fois assemblées étaient maintenues ensemble par un cadenas. Rien ne dépassait, rien ne se voyait.

C'était confortable, agréable même, ça laissait une totale liberté de mouvement et c'était terriblement sécurisé. Enfin il faut en prendre et en laisser.

On procédait à la mesure. On se présentait nu, entièrement nu après une douche. L'un après l'autre on passait devant le monsieur de la PK. Il procédait à la mesure. Quand arrivait mon tour.

– Oula ! On a une grosse taille là. J'espère qu'on aura le modèle qu'il faut.
– Si vous n'avez pas le modèle, vous remballez tout. Rétorquait Vincent.
– Il va avoir toutes les tailles. Allons les jeunes restez calme. Il faut dire qu'on à un accord, c'est tous ou aucun … Rajoutait le coach.

Le représentant PK souriait, il avait fait un impair mais se rattrapait.

– Avec la PK il y a toujours une solution satisfaisante. Rajoutait-il.
– Oh ! Et puis il y a un détail qu'on n'a pas réglé encore … Vous en portez un vous, un truc comme ça. Et toi coach tu en portes un. Ne me réponds pas que tu es marié et que et tout et tout, dis tu en portes un au moins ? Là c'était encore un commentaire qu'on devait à Julien.

Le coach et le représentant PK ( il a l'habitude ) baissaient leur pantalon, et on pouvait tous admirer le résultat.

Jusque là on ne bandait pas, mais à partir de ce moment on bandait, et ça a duré un moment. Le commercial PK avait tout le temps pour procéder aux mesures. Eux, ils avaient bien sûr remonté leurs pantalons.

On reprenait la mesure mais en érection là. Même Julien ne faisait plus le mariole, on était calmé. On ne parlait plus, et cette partie du travail se passait dans un certain silence.

J'affichais mes vingt et un centimètres, c'est bien moi qui avait la plus grosse. Le représentant PK nous demandait de débander.

– Wouah il est marrant lui. D'abord il fait tout pour nous faire bander et ensuite ... Mais ça marche pas comme ça, à la commande. C'était encore Julien mais il se calmait et ne disait plus rien quand il remarquait que la moitié d'entre nous ne bandait presque plus.

Le représentant PK nous donnait à chacun un coc-kring. On procédait rapidement comme on nous avait conseillé, puis il nous donnait la cage. Là encore, on procédait rapidement. J'avais de la chance, ou alors en fait j'en avais pas c'est à voir, mais il y avait un dispositif grande taille. Il n'y en avait qu'un mais il n'en fallait pas plus.

– S'il y en a un qui n'arrive pas à débander totalement, qu'il le dise. Il ne faut pas forcer et nous avons des solutions.
– Moi je … C'était William.
– Vous avez un petit problème jeune homme ?
– Non, j'ai refermé le dispositif il faudrait le cadenas maintenant.

A cette époque le verrouillage se faisait par un cadenas classique de vingt millimètres. Rien de dépassait mais c'était comme ça à l'époque. Il y avait déjà eu des progrès et on en a fait beaucoup depuis …
Il était verrouillé, suivait Marc, juste après c'était mon tour puis Julien et Vincent se bousculaient pour avoir leur cadenas également. Il y avait eu un petit moment de panique et ça se terminait par une crise de fous rires.

Puis on s'est calmé. On s'est mis en cercle on se regardait. Rapidement on était repris l'un après l'autre d'une érection. En effet ce n'était pas douloureux, ce n'était pas désagréable, c'était bizarre, ça faisait tout drôle. Les dispositifs se relevaient sous l'effet de la pression et on découvrait ce que c'était qu'un érection dans un dispositif de chasteté.

Frustrant !

En temps normal, même si on devait rester sage, on savait qu'on pourrait se masturber un peu plus tard mais là … On savait que plus tard, il ne fallait rien en attendre, que encore plus tard, pareil …
– Bon, voilà une bonne chose de faite ! C'était Julien mais il n'avait pas l'air aussi convaincu là mais il fallait bien dire quelque chose.

Là je vous jure qu'à cet instant, il fallait dire quelque chose, il y avait un grand silence et on ne savait pas ce qu'on pouvait en conclure. Une certaine angoisse, un véritable inquiétude, des regrets … Déjà ! Ça serait quoi la suite s'il y avait déjà des regrets ?

Tout le monde réagissait en rigolant, c'était pour cacher notre émotion.

– Moi maintenant que je l'ai, je le garde ! Là c'était Marc et il ne savait pas à quel point il avait raison.

Moi je ne disais rien, je me disait simplement … '' J'espère que j'ai bien fait, j'espère que j'ai bien fait … ''. C'est à ce moment seulement que je réalisait. Chacun m'a dit la même chose, c'était à ce moment qu'on comprenait qu'on ne pourrait plus se donner un petit plaisir vite fait, bien fait comme on en avait tous l'habitude.

– Bien et maintenant si on reprenait l'entraînement. C'était le coach, mais vous aviez reconnu sa voix ! En tenue dans dix secondes devant la porte.

Il savait nous faire réagir le coach. Il nous a fallu plus de dix secondes mais à part ça. On se retrouvait en tenue devant les vestiaires. Et c'était parti, un peu d'échauffement et les heures qui suivaient passaient vite.

Le plus surprenant, surtout au début, c'est la vitesse avec laquelle on s'habitue. Dès qu'on est concentré sur quelques chose on oublie le dispositif. Sinon il se rappelle vite à notre mémoire. Le coach avait conservé les clés, on ne sait jamais, si quelque chose mal positionné venait à se coincer, ça peut être utile.

Le moment le plus fou c'était la fin de l'entraînement. On se retrouvait tous sous la douche, tous à poil, mais pour la première fois de notre vie on ne pouvait pas se mettre totalement nu.

On se savonnait, les douches étaient calmes. Le coach arrivait voir ce qu'il se passait.

– Tu viens nous rejoindre coach, toi aussi tu devrais prendre une douche. Lançait William.

Il faut dire que le coach ne se reposait pas ses lauriers, il avait bougé presque autant que nous et il était en sueur. Ce n'était pas dans les habitudes de l'école, mais c'est vrai que maintenant, on était tous à égalité. Il retirait ses vêtements et prenait une douche.

Il en profitait pour nous demander nos sensations.

– Nos sensation sur quoi ? Demandait Julien. Ah oui, mais j'avais pas fait gaffe !

Il parvenait à détendre l'ambiance le Julien. Enfin un peu. Après une crise de fous rires, une petite crise, le silence revenait, puis.

– Ça fait tout drôle. On n'y pense pas puis brusquement on ne pense plus qu'à ça !
– C'est vrai, ça gêne en fait maintenant.
– Pendant deux heures je ne l'ai pas senti mais là je ne sens plus que ça …
Le coach leur donnait les conseils de base. Il ne faut pas rester comme ça inerte face à son dispositif de chasteté mais agir, faire quelque chose. Faites du sport, concentré vous sur ce que vous étudiez. Quand vous êtes à la maison, donnez un coup de mains à vos parents, votre mère, aidez la à la cuisine, aidez aussi votre père, faites le jardin …
– Surtout ne restez pas là, à vous regarder le nombril mais faites quelque chose et la chose sera très profitable. Nous exhortait le coach !

On ajustait tous les uns après les autres notre dispositif. Il en profitait pour nous montrer de visu, comment il fallait se laver, là c'est très important et comment il fallait s'essuyer, il faudrait rester propre, déjà c'était le cas avant mais là ça deviendrait encore plus important.

On finissait dans les vestiaire, chacun s'examinait, examinait l'autre. Aucun n'avait vraiment réaliser ce que voulait dire s'abstenir. Pour plusieurs d'entre nous, ça ne faisait que quelques heures qu'il n'avaient pas éjaculé. Mais pour eux aussi, la vérité, la réalité de la situation commençait à faire dans la conscience, dans les esprits.

C'était fini.

Bien sûr rien n'était définitif pourtant, pour moi ça avait été la dernière fois. Ce jour là, j'avais dix sept ans et je m'en souviens comme si c'était hier, c'était la dernière fois ou je m'était fait un petit plaisir, une petite branlette. J'avais encore cette insouciance à ce moment. Cette légèreté.

N'allez surtout pas vous imaginer que depuis j'ai été malheureux ou que j'ai souffert. Enfin oui quelquefois. Mais le plus souvent c'était stimulant, enrichissant, le plus souvent j'avais la pêche.

Rapidement mes performances sportives, je voulais dire nos performances sportives. Nous étions une bande, un groupe et c'est tous ensemble que nous avons progressé.

L'année suivante nos performances s'étaient tellement améliorées que nous étions tous les cinq sélectionnés pour les jeux inter écoles. Bon d'accord, face à l'équipe de la PK Scool, on s'est fait aplatir mais eux ils sont trop forts.

Là j'ai rencontré Jérémy Brosso, il ne participait plus mais il m'avait remarqué.

L'année suivante on s'est bien placé, très bien placé même. J'étais pris dans l'équipe régionale, puis tout à continué.

Vous connaissez la suite, la presse s'en ai fait les échos, quelques médailles régionales, puis deux médailles nationales puis quelques sélections, puis une sélection nationale puis … Les jeux olympiques …
Souvent je me dis depuis que finalement le coach il savait de quoi il parlait. On s'en ai tous bien sorti. Tous nous avons terminé nos études, tous nous avons eu nos diplômes. Vincent dirige désormais une entreprise de communication et de publicité, ça marche bien pour lui. Julien mon pote Julien est toujours un guignol mais maintenant il peut faire le clown dans le cadre de son métier, il est parlementaire. William est devenu archéologue, il enseigne dans une université. Et Marc, lui est devenu pasteur. De mes quatre camarades je sais qu'il est toujours porteur, tout comme moi, pour les autres je ne sais pas.

Je me souviens de ce jour avec une émotion, et là de retour sur les lieux ou tout s'est passé, le souvenir me ramène en arrière et je ressens cette sensation que j'avais là, au milieu de mon estomac. Vous savez, non je ne regrette rien mais si c'était à refaire, je ne le referais pas !



N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter … @CharlyChast