Nouvelle année - Episode 3 - histoire érotique

Mathieu se tournait. Les yeux fermés, le calme régnait dans la pièce. Seuls quelques bruits filtraient à travers la cloison. Cela devait être les femmes de ménages. Il ouvrit les yeux, pris de panique. "Pourvu qu'on ait mis le panneau sur la porte !" pense-t-il subitement. Pressé, mais sans vouloir réveiller Laura, il sortit du lit. Au mur, l'écriteau salvateur. Il le saisit, jeta un œil sur la belle qui dormait, puis entrouvrit la porte avec prudence. Il tendit les doigts et réussit à accrocher la notice sur la poignée de la porte. Avec tout autant de prudence, il referma la porte. Laura n'avait rien entendu. Mais maintenant Mathieu n'avait plus vraiment sommeil. En ouvrant la porte, il avait vu que le soleil était déjà levé. Il regarda l'heure sur son portable : 11h22. Ouah !

Il regarde Laura dormir. Lui qui espérait enfin se réveiller à ses côtés, au moins une fois, c'était un raté. Enfin, presque... A pas de loup, il s'approcha du lit et se glissa à nouveau sous les draps. Laura, couchée sur la côté, lui tournait le dos. Mathieu se colla à elle, un peu dans la même position que celle dans laquelle ils s'étaient endormi tous les deux quelques heures avant. Son corps épousait parfaitement les courbes du sien. A l'exception d'une proéminence qui pointait du corps de Mathieu...

Il prit son sexe et le guida dans le dos de Laura. Son gland glissa entre ses fesses, de haut en bas, plusieurs fois. Puis, Mathieu s'attarda sur l'espace laissé à la naissance de ses cuisses. La pointe de son membre s'y introduit sans difficulté. Puis, il commença une douce danse du bassin. Laura semblait toujours dormir. Mathieu ne voulait pas la réveiller, brutalement... juste l'éveiller sensuellement. Il décida de se retirer, au moment où, certainement dérangée par son manège, elle plia la jambe droite. La nouvelle position donna une idée à Mathieu.

Il disparut sous les draps. Tête bêche, presque couchée sur la cuisse, il posa quelques baisers sur la pointe de ses fesses. Puis, il descendit le long de l'une. Pour tenter, pensait-il, de ne pas éveiller les soupçons, il plaqua sa langue jusqu'à retrouver la naissance de ses lèvres. Là, avec douceur, sa langue écarta le peu qu'il pouvait atteindre. Dans son esprit, sa crainte était ... de la chatouiller ! Mais difficile d'être délicat sans effleurer... Il prit le risque et décida de se concentrer sur ce qu'il faisait. Il savait qu'il ne pourrait pas garder cette position très longtemps. Après quelques minutes d'un tel supplice, il serait étrange qu'elle ne s'éveille pas... Il continua son exploration. Soudain, il pensa au flacon d'huile qu'il utilisait pour la masser. Il pestait de ne pas y avoir pensé avant ! Cela lui aurait fait gagner du temps. Délicatement, il abandonna son met. Son sac était juste dans la penderie. A tâtons, il le fouilla. Le flacon tomba sous ses doigts après quelques instants.

De nouveaux derrière Laura, il s'interrompit alors qu'il s’apprêtait à verser un peu du liquide sur sa cuisse. Il la revoyait lui dire combien le liquide était froid, et lui, de s'amuser à la surprendre avec ! Il se ravisa et fit couler le liquide dans la main avant d’en enduire son membre.

Il enjamba avec prudence Laura et plaça son gland dans le petit nid que le pli de ses cuisses avait formé. Une dernière fois, il l'observa : elle semblait dormir, apaisée.

Doucement, il fit pression de ses reins, et appuya contre les battants roses de son âtre. Ils cédèrent sans opposer de résistance. Mathieu sentait la douce chaleur de son vagin gagner son sexe. Un frisson lui remonta le long du dos jusqu'à ce qu'il vienne buter contre ses fesses. La sensation était si bonne et les circonstances si excitantes qu'il aurait pu s'abandonner à cet instant. Il se ressaisit et se retira tout aussi délicatement. Il s'enfonça aussitôt : Laura bougea enfin pour se mettre sur le ventre. Dans cette position, Mathieu n'eut aucun mal à la pénétrer. Il la couvrit de tout son corps. Il passa les mains sous son ventre pour glisser jusqu'à son pubis. Du bout des doigts, il caressa son petit bouton qui ondulait au gré de ses coups de reins. A travers sa peau, il sentait son sexe courir dans son ventre. Laura se cambrait enfin pour épouser le creux du bas ventre de Mathieu.

Quelques mouvements supplémentaires eurent vite raison de son excitation. Il sentit son membre de durcir. Laura inspira un grand coup tandis qu'il s’épancha en elle. A son oreille, enfin, il lui murmura :

- Bonjour toi.

Et elle, de lui répondre...

- Hum...enfin, tu en as mis du temps... Un peu plus et c'est moi qui te réveillait !