Offrande mutuelle
Récit érotique écrit par AmantDesSens [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-11-2015 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Offrande mutuelle
Nous en avions parlé, de façon informelle, mais toujours curieuse. Certes, nous n'en faisions pas une fixation. Mais j'avais remarqué qu'à chaque fois que nous évoquions ce sujet, nous nous avancions un peu plus. Lorsque nous nous étions rencontré la première fois, tu m'avais confiée que plusieurs hommes t'avaient proposés de t'emmener en club. Tu n'étais pas dupe et tu te doutais que tu n'étais alors qu'un prétexte, un sésame pour ce lieu de fantasme. Cela ne t'attirait pas plus.
Et puis, tu m'en as reparlé lorsque nous nous sommes retrouvés. Cette fois-ci avec un petit sourire.
- Alors, l'as-tu fais ? Interrogeais-je, curieux- Oui !
- Et cela t'a plu ?
- Oui, beaucoup m'avouais-tuLe sujet en resta là. J'étais cependant satisfait que tu aies pu vivre pleinement cette expérience, par choix et non contrainte. Au moins, tu savais quoi en penser. Je n'ai pas souhaité savoir ce que tu y avais vécu. Voyeurisme inutile et surtout expérience trop personnelle pour que je m'en mêle. Je gardais simplement dans un coin de mon esprit que cette expérience ne t'était plus étrangère, qu'elle t'avait plu. Dire que je ne me surprenais pas parfois à t'imaginer sous les mains d'un autre homme (ou plusieurs) serait un gros mensonge. Petit à petit, je me suis interrogé. Comment avais-tu appréhendé ce moment ? Comment t'étais tu préparée ? Que portais-tu ? Qui était celui qui avait su te convaincre ? Qui avait posé les mains sur toi ? A qui avais-tu abandonné ton intimité pour cette découverte d'un nouveau plaisir ? Ces questions futiles commencèrent à m'intriguer.
Nos rencontres étaient toujours émaillées de situations rocambolesques, chaque fois un peu plus poussées. Même si j'avais eu une expérience pluraliste, cela avait été au domicile d'un couple et il y a bien longtemps. Je n’avais jamais eu l’idée de réaliser ce fantasme. Mais ton expérience m’a donné l’envie et surtout, celle de partager ce moment avec toi. Pourquoi ne serais-tu pas alors mon initiatrice ?
Lors d'un de nos rendez-vous, après quelques verres, j'évoque ton expérience. Je lance alors l'idée, mais avec quelques conditions. Je souhaite avant tout être "observateur". L'idée déjà de me retrouver dans ce lieu, j'avoue, m'intimide un peu. J'avoue ne pas savoir si je serai capable de gérer à la fois le stresse de la première fois et ma capacité à t'honorer. Je me fais alors "gentleman" : je te propose de t'accompagner. Je préfère bénéficier de ton expérience et faire jouer la corde du fantasme et de l'excitation avant tout.
Tu es surprise par ma proposition et tu ne me réponds que par un sourire appuyé, limite crispé, mais très vite, coquin et complice. Nous sommes dans une grande ville : les clubs libertins ne manquent pas. Mais autant mettre toutes les chances de notre côté. Si tu es d'accord, ce sera dans le même club. Tu auras l'avantage du terrain. La crainte, commune, est que nous y croisions des personnes connues. Je pense que cette crainte est partagée par tous ceux qui décident de franchir le pas et peut même être une des raisons pour laquelle le projet reste à l'étape de fantasme. Pour ajouter du piment, je propose que nous y allions en mettant un masque. L'idée te fait rire, mais tu la relève.
Nous n'en sommes qu'à en discuter, pourtant nos cœurs battent forts. Qu'en sera-t-il le soir venu ?
Les semaines passent et nous arrêtons finalement une date. La veille, j'ai du mal à dormir. J'imagine tous les scénarios possibles... La journée est longue et j'ai du mal à me concentrer au travail. Nous nous retrouvons rapidement. J'ai réservé une chambre dans un hôtel en guise de pied à terre. Nous pourrions en profiter, mais le cœur n'y est pas. Nous prenons tour à tour une douche puis nous nous apprêtons. Nous nous contenterons d'une simple collation : nos estomacs sont noués.
Un peu comme un zombie, je me laisse guider, mais j'essaye de ne pas montrer mon inquiétude. La soirée est avancée. La nuit est tombée. Nous nous garons dans un parking. Nos mots sont banals, simples, voire artificiels. Arrivée au niveau 0, je regarde chaque nom de rue pour essayer de me localiser, pensant à chacune que c'est "celle-ci". Enfin, perdu dans ma recherche, tu me tires discrètement la main. Je tourne les yeux. Devant moi, une porte discrète avec une petite lucarne. Au bout de la rue, je discerne la silhouette d'un couple qui approche. Intérieurement, je suis pris de panique. Je me tourne vers toi et instinctivement, je te dis :- Entrons !
Tu sonnes. La lucarne s'ouvre, puis après une brève inspection, la porte. Un grand gaillard nous accueille, type videur de boite, mais le sourire en plus. D'un geste il nous invite à entrer. Je t'emboite le pas. La porte se referme derrière nous. J'essaye de camoufler mon embarras que tu devines. Tu t'approches d'une hôtesse charmante. Je suis un peu dans le brouillard mais je me ressaisis lorsque je te vois sortir ton portefeuille de ton sac.
- Non, je t'en prie, c'est pour moi.
Je sors alors le mien puis ma carte bleue que je tends.
Pendant ce temps, tu retires ton manteau et tu le confies avec ton sac à une autre personne.
- Vous êtes déjà venu ?
J'allais répondre, mais tu m'interromps.
- Oui, je connais, merci. Mon ami et moi nous aurions aimé être discrets. Pourrions-nous porter des loups ?
L'hôtesse acquiesce. Tu saisis alors par le bras la personne qui s'éloigne juste avec ton sac. Ta main plonge dans le sac et en ressort avec deux masques blancs. Je tempère mon empressement à porter le masque à mon visage. Je me penche à ton oreille :- Tu me fais visiter ?
Tu saisie ma main et me guide. D'un pas nonchalant, nous remontons le long du comptoir. A l'extrémité, une grande vasque transparente offre des préservatifs. J'observe quelques clients. Certains discutent entre eux. Des couples rient. Les mains posées sur des cuisses dénudées ne me laissent aucun doute sur le lieu si tenté que j'en ai encore. Nos masques passent plutôt inaperçus. Je me dis qu'ils doivent en avoir vu d'autres !
Au bout, un semblant de piste de danse. Plutôt exiguë. Les rapprochements y semblent plus faciles. Une femme quasiment nue se trémousse entre deux hommes qui admirent ses courbes et la caressent. Au-dessus, une mezzanine occultée d'un drap rouge laisse apparaitre en ombre chinoise des couples faisant l'amour. Sur la droite, des tables et de grands canapés. Plusieurs couples s'embrassent; des hommes s'affairent en caresses et baisers. D'autres, couchés, savourent quelques femmes. Un peu plus loin, les rôles sont inversés. Une femme à genou prend fermement en bouche un sexe puis passe à un autre. Des hommes s'attroupent autour.
Les détails du spectacle m'échappent un peu. Je découvre le lieu. En même temps, dans chaque homme que je perçois, je cherche le détail qui m'indiquerait celui que tu choisiras... ou qui te choisira. Je tourne le visage pour me rendre compte que je suis juste à côté d'une femme, assise sur un tabouret de bar, les cuisses écartées, tandis qu'un homme la lèche avec application. La proximité me fait presque sursauter.
Tu nous trouves une place un peu à part, mais bien placée pour observer. Je tente de prendre une position décontractée, presque neutre. Tu poses la main sur ma cuisse et tu te penches vers moi pour m'embrasser goulument. Pour une fois, ce n'est pas moi. J'en suis presque gêné. Mais tes lèvres ont le mérite de me rassurer et je reprends mes esprits. Je passe la main dans tes cheveux et mêle ta langue à la mienne.
Mes yeux décryptent les signes. Tu m'expliques les autres pièces. Sur notre gauche, dans un couloir éclairé d'une lumière bleutée, le saune et le hammam. Un peu plus loin, l'escalier qui mène à la mezzanine et à des alcôves.
Alors que tu continues ta visite virtuelle, un couple s'approche de nous. Tu t’interromps et leur adresse quelques mots que je ne perçois pas. Il s'éloigne. Je ne dis rien.
- Alors, mon tendre, qu'en penses-tu ?
- Hum, intéressant dirai-je... Nous y sommes. C'est déjà ça. Et toi, qu'en penses-tu ?
Je me lance- As-tu déjà remarqué quelques hommes ?
- Hum, pas encore ! Pour l'instant, je suis avec toi.
Tu te redresses et viens t'asseoir sur moi. Tu m'invites à te toucher finalement pour la première fois de la soirée. Je sens ton cœur battre tout aussi fort que le mien. Nous nous embrassons à tel point que nous en oublions le lieu. Mais un homme vient poser la main sur ton épaule et interrompt notre étreinte. Tu tournes la tête, l'observe puis lui sourit discrètement. Il doit y avoir un "code" que je ne connais pas encore, car il répond également par un sourire et s'éloigne, tout en te gratifiant d'un clin d'œil que je perçois dans la pénombre.
Tu m'abandonnes pour aller nous chercher deux verres au bar. De ma place, je constate que tu éveilles l'intérêt de plusieurs hommes sur ton passage. Il t'aborde, te parle à l'oreille. Entre temps, tu arrives à passer notre commande. En l'attendant, tu continues les échanges. Je crois les jambes. Je commence à me détendre et je t'observe.
La barmaid te sert et tu me rejoins. Les hommes te laissent passer et je perçois à la façon qu'ils ont de te regarder que tu les intéresses. Nous portons un toast à cette grande première pour moi.
Après quelques gorgées, je m'approche de toi :- Tu devrais aller voir s'il y a des "trucs" qui t'intéressent. Je vais rester là.
Tu me souris, m'embrasses une dernière fois très profondément. Je te vois t'éloigner. A ton tour, tu observes, mais pas pour longtemps. Bientôt, un des hommes du bar revient vers toi. Tu échanges à nouveau quelques mots puis tu me montres du doigt. J'imagine que tu lui expliques que tu es venue accompagnée. L'homme suit ton doigt et me salue de la main. Je lui retourne le geste. S'en suit quelques mots que j'essaye de comprendre. Pourquoi est-ce que je ne sais pas lire sur les lèvres ?
Finalement, tu t'approches de notre table pour déposer ton verre et tu le rejoins vers la piste de danse. Ses mains se posent sur tes hanches et tu te plaques à lui. Les mouvements sont sages... au début. Je te vois souriante, détendue, rieuse. Les yeux plongés dans les siens, tu sembles l'envouter. Ses doigts courent désormais sur ton dos nu. Tu penches la tête pour l'inviter à t'embrasser.
Un autre prétendant arrive. Visiblement, ils se connaissent. Il passe derrière toi et les deux étalons t'enserrent. Tout d'abord surprise, tu te ravises et te félicite de ce double intérêt.
Je reste discret, usant de mon masque. Je sens pourtant mon excitation monter. Une excitation mêlée de jalousie, d'envie...
Un couple s'approche de moi. Un bon prétexte pour me fondre dans la masse. Mon observation n'en sera que plus discrète. La conversation part sur des banalités. Ils ne doivent pas avoir beaucoup plus d'expérience que nous. J'explique que je suis avec toi et que je t'observe. Le jeu semble séduire la femme. Mais je leur fais comprendre que mon objectif n'est pas le même qu'eux. Etrangement, cela ne les gêne pas et me demandent s'ils peuvent rester avec moi. Nous continuons à discuter tandis que je garde un œil sur toi.
Après un bon quart d'heure, au gré d'un changement de musique, tu sembles abandonner tes cavaliers. Tu reviens vers moi.
- Qu'est-ce que j'ai chaud ... et soif...
Tu saisis ton verre tandis que je fais brièvement les présentations. Les regards du couple sont instants. Tu me chuchotes alors :- j'ai aussi ... faim... Je monte... Rejoins-nous dans un petit moment...
Nous y sommes donc. Je te vois t'éloigner à nouveau vers la piste pour prendre tes deux amants par la main. Sans hésitation, ils te suivent sous mon regard, complice.
Machinalement, je regarde mon portable pour noter l'heure. "Un petit moment"... C'est combien ? Je continue ma conversation avec le couple. Ils n'ont rien manqué de la scène et la femme me sourit d'un air coquin tout en observant les deux hommes de dos.
- Plutôt bon choix, me confie-t-elle- Ma foi, je la laisse seule juge... Mais j'en jugerai aussi tout à l'heure.
A cet instant, nos regards se font complices. L'homme nous propose un autre verre. Je me dis que ce sera un bon moyen d'attendre. J'accepte et engage la conversation avec sa femme. Elle m'avoue qu'eux aussi ne sont pas forcément à la recherche d'une relation sexuelle. Ils ont cependant plus d'expérience que moi (ce qui en soit, n'est pas difficile !), et cherchent à varier leur plaisir.
A nouveau à trois, nous sirotons nos consommations. Dix bonnes minutes se sont écoulées. Mon verre est presque vide. Je ne sais comment prendre congé de mes hôtes sans paraitre grossier. Mon regard se dirige instinctivement vers le couloir. La femme le remarque.
- Je pense qu'il est temps : elle doit s'impatienter. Vous risquez de manquer le meilleur.
Sa phrase est une invitation. Je me lève et m'apprête à les remercier quand le couple, par l'intermédiaire de monsieur, me propose de me suivre. Pris dans l'excitation du moment, je me surprends à accepter.
Nous nous dirigeons ensemble vers les alcôves. Je me dis que les autres vont imaginer que nous allons ensembles dans une pièce. Ce n'est pourtant pas notre intention, mais cette idée me rassure car elle conforte mon plan.
Je passe devant, d'abord hésitant. Je ne connais pas le lieu. En fait de couloir, il s'agit d'une succession de pièces diverses. Certaines sont ouvertes et proposent une sorte de grand canapé lit. D'autres sont occultées d'un simple rideau que des curieux écartent. Parfois ils restent dans l’entrebâillement. D'autres le referment sur eux. Certains repartent, satisfaits ou bredouilles. Quelques pièces ont une porte. Puis deux autres couloirs apparaissent. En s'éloignant de la pièce principale, la musique s'estompe au profit de cris et de gémissements divers.
Je me demande comment te trouver. Mon esprit se ressaisit. Je me dis que si tu veux que je te trouve tu ne t'es pas enfermée. Je privilégie les salles faciles d'accès. Escorté du couple, je jette un œil rapide dans les pièces ouvertes aux yeux de tous. J'ouvre à mon tour les rideaux ou regarde par-dessus les épaules.
Je saisis un rideau qu'un client abandonne en me croisant. Je découvre une salle plus grande où plusieurs couples et hommes s'ébattent. Je scrute la pénombre pour t'y distinguer dans le fond. J'informe de ma trouvaille la femme qui me suit. Ce n'est pas forcément ce à quoi je m'attendais. Je pensais pouvoir t'observer discrètement. Première contrariété. Mais elle est vite balayée. En m'approchant, je constate que tu ne m'as pas vu. Je regarde autour pour trouver un point d'observation. Par chance, une chauffeuse, dédaignée certainement pour sa taille m'attend. Je m'installe. Le couple en fait de même dans un petit canapé d'angle oublié.
Je commence alors mon jeu d'observation. Je suis à 2 mètres de toi. Le premier homme est en parti couché sur le lit, appuyé sur son coude gauche. Tu es sur le côté, la tête plongée entre ses jambes. L'autre, placé derrière toi, s'évertue à passer sa langue entre tes fesses.
A tâtons, tu lances ta main derrière toi pour atteindre sa tête. Tu l'invites à être plus pressant. L'homme ne se fait pas prier. Après quelques minutes, il se redresse et prend une posture similaire à son acolyte. Il place son bassin au niveau de ton fessier. Sa main plonge entre vous. Je finis par deviner qu'il parcourt ton sillon de son membre. Finalement, tu bascules sur ta gauche pour te mettre à quatre pattes. Tu ne quittes cependant pas de la bouche ton premier amant.
Le second se redresse et se place derrière toi. Il ajuste sa position, pose une main sur ta croupe. L'autre saisit son membre qui disparait en toi. Je perçois un laisser gémissement de ta part, partagé entre la surprise et le plaisir.
Tu ne te déconcentres pas. Les signes sur le visage du premier trahissent ton application. Ton corps ondule au gré des assauts du deuxième. Mais tu n'en restes pas moins soumise : je te vois venir le chercher quand il s'éloigne de trop.
A force d'observer, je me prends terriblement au jeu. Je m'imagine tour à tour à la place de chacun. Quelle offrande de ta part apprécierais-je le plus ? Ta bouche, à la fois douce et gourmande ? Cette bouche qui m'a gouté plus d'une fois et m'a avalé avec délectation ? Ton intimité que le destin ne m'a toujours pas faire découvrir... Que ressent-il ? Que préfèrerais-tu pour ton plaisir ?
Pendant mes interrogations, le couple qui m'a accompagné n'a rien raté du spectacle. Ils ont pris leurs aises. L'homme, avachi dans le canapé, contemple tes ébats. Sa femme, qui n'a gardé qu'un string noir, semble vouloir être à la hauteur de ce que tu prodigues de ta bouche.
Je me réjouis d'être à l'origine de cette idée, du plaisir que ce couple a à te voir. Je jubile du plaisir que tu as, même si je n'y participe pas. Mon excitation est à son comble et peut s'abandonner dans mon esprit.
Mais je vois ton visage ralentir, s'immobiliser... Tes joues se creusent tandis que le premier homme bascule la tête en arrière et pose la main sur la tienne. Je reconnais bien ces signes. Je n'ai aucune difficulté à imaginer votre plaisir... Ton abnégation dure encore une bonne minute. Tu concèdes enfin à lâcher prise. Ton amant se retire et glisse sur le lit. Au passage il saisit un préservatif qu'il enfile hâtivement. Son compère comprend le manège. Il bascule à ta droite et s'allonge de tout son long. L'autre passe derrière toi. Son visage plonge entre tes fesses pendant quelques instants.
Tu t'adaptes et te tournes légèrement. En levant les yeux sur ta nouvelle proie, tu m'aperçois enfin. A ce moment, ton premier serviteur se redresse et te prend. Je perçois enfin le plaisir que tu ressens, tant par son initiative que par ma vue.
Tu saisis le membre viril tendu à tes lèvres. Malgré le masque, tes yeux tentent de me fixer. Je comprends le plaisir que tu lui donnes. Chacun aura eu deux plaisirs de ta part. Moi, il aura été triple : m'imaginer disparaitre doublement en toi et en même temps te voir prise par autrui !
Tu redoubles d'attention sur cette verge, vierge de ta bouche. Penses-tu à moi à cet instant ? Te rappelles-tu mon gout ? L'autre te chevauche avec entrain, de façon même chaotique par moment. Enfin, il se raidit, se retire et enlève in extremis son préservatif. Je devine sa semence orner ton fessier. Quelques coups de langues nous séparent de la délivrance de cette douce souffrance. Ton dernier choix ne se fait pas prier et plonge aussi les doigts dans ta chevelure dorée.
Tu t'abandonnes sur sa cuisse en continuant à caresser son membre. Il m'en faudrait peu pour que je jouisse aussi tant j'ai été pris dans le spectacle. A côté de moi, le couple a changé de position. La femme est à califourchon sur son mari, les bras tendus sur ses genoux. Leurs gémissements saccadés annoncent leur plaisir imminent.
Pendant que je les observais, tes hommes t'ont abandonnés ou bien les as-tu congédiés. Je perçois deux ombres qui s'éloignent vers la sortie. Tu saisis une serviette puis tes habits.
Je reste là à contempler la fin du spectacle. Tu te diriges vers moi pour me prendre par la main.
- Viens, rentrons.
Nous laissons le couple à leur jouissance. Nous traversons le couloir puis nous dirigeons vers la sortie, presque sans un mot. Une fois dehors, je m'hasarde à une question qui maintenant me parait plus que stupide : "Alors, ça t'a plu ?". Tu te retournes et poses le doigt sur mes lèvres tout en me souriant. D'un pas pressé, nous rejoignons la voiture puis l'hôtel. La nuit est noire.
Nous rejoignons la chambre. Je t'ouvre la porte. Tu t'engouffres dedans et allumes la veilleuse.
- Je vais prendre une douche. Je n'en ai pas pour longtemps.
Je me déshabille et me glisse sous les draps, l'esprit encore plein des images de tout à l'heure. Quelques minutes après, j’aperçois ta silhouette qui se découpe dans la lumière de la salle de bain, juste avant que tu l'éteignes.
Tu me rejoins sous les draps. Très vite, tu m'enfourches. A plat dos, je ne bouge pas. Tu te penches alors vers moi pour me susurrer à l'oreille :- Oui, beaucoup, mais laisse-moi te montrer combien.
Et puis, tu m'en as reparlé lorsque nous nous sommes retrouvés. Cette fois-ci avec un petit sourire.
- Alors, l'as-tu fais ? Interrogeais-je, curieux- Oui !
- Et cela t'a plu ?
- Oui, beaucoup m'avouais-tuLe sujet en resta là. J'étais cependant satisfait que tu aies pu vivre pleinement cette expérience, par choix et non contrainte. Au moins, tu savais quoi en penser. Je n'ai pas souhaité savoir ce que tu y avais vécu. Voyeurisme inutile et surtout expérience trop personnelle pour que je m'en mêle. Je gardais simplement dans un coin de mon esprit que cette expérience ne t'était plus étrangère, qu'elle t'avait plu. Dire que je ne me surprenais pas parfois à t'imaginer sous les mains d'un autre homme (ou plusieurs) serait un gros mensonge. Petit à petit, je me suis interrogé. Comment avais-tu appréhendé ce moment ? Comment t'étais tu préparée ? Que portais-tu ? Qui était celui qui avait su te convaincre ? Qui avait posé les mains sur toi ? A qui avais-tu abandonné ton intimité pour cette découverte d'un nouveau plaisir ? Ces questions futiles commencèrent à m'intriguer.
Nos rencontres étaient toujours émaillées de situations rocambolesques, chaque fois un peu plus poussées. Même si j'avais eu une expérience pluraliste, cela avait été au domicile d'un couple et il y a bien longtemps. Je n’avais jamais eu l’idée de réaliser ce fantasme. Mais ton expérience m’a donné l’envie et surtout, celle de partager ce moment avec toi. Pourquoi ne serais-tu pas alors mon initiatrice ?
Lors d'un de nos rendez-vous, après quelques verres, j'évoque ton expérience. Je lance alors l'idée, mais avec quelques conditions. Je souhaite avant tout être "observateur". L'idée déjà de me retrouver dans ce lieu, j'avoue, m'intimide un peu. J'avoue ne pas savoir si je serai capable de gérer à la fois le stresse de la première fois et ma capacité à t'honorer. Je me fais alors "gentleman" : je te propose de t'accompagner. Je préfère bénéficier de ton expérience et faire jouer la corde du fantasme et de l'excitation avant tout.
Tu es surprise par ma proposition et tu ne me réponds que par un sourire appuyé, limite crispé, mais très vite, coquin et complice. Nous sommes dans une grande ville : les clubs libertins ne manquent pas. Mais autant mettre toutes les chances de notre côté. Si tu es d'accord, ce sera dans le même club. Tu auras l'avantage du terrain. La crainte, commune, est que nous y croisions des personnes connues. Je pense que cette crainte est partagée par tous ceux qui décident de franchir le pas et peut même être une des raisons pour laquelle le projet reste à l'étape de fantasme. Pour ajouter du piment, je propose que nous y allions en mettant un masque. L'idée te fait rire, mais tu la relève.
Nous n'en sommes qu'à en discuter, pourtant nos cœurs battent forts. Qu'en sera-t-il le soir venu ?
Les semaines passent et nous arrêtons finalement une date. La veille, j'ai du mal à dormir. J'imagine tous les scénarios possibles... La journée est longue et j'ai du mal à me concentrer au travail. Nous nous retrouvons rapidement. J'ai réservé une chambre dans un hôtel en guise de pied à terre. Nous pourrions en profiter, mais le cœur n'y est pas. Nous prenons tour à tour une douche puis nous nous apprêtons. Nous nous contenterons d'une simple collation : nos estomacs sont noués.
Un peu comme un zombie, je me laisse guider, mais j'essaye de ne pas montrer mon inquiétude. La soirée est avancée. La nuit est tombée. Nous nous garons dans un parking. Nos mots sont banals, simples, voire artificiels. Arrivée au niveau 0, je regarde chaque nom de rue pour essayer de me localiser, pensant à chacune que c'est "celle-ci". Enfin, perdu dans ma recherche, tu me tires discrètement la main. Je tourne les yeux. Devant moi, une porte discrète avec une petite lucarne. Au bout de la rue, je discerne la silhouette d'un couple qui approche. Intérieurement, je suis pris de panique. Je me tourne vers toi et instinctivement, je te dis :- Entrons !
Tu sonnes. La lucarne s'ouvre, puis après une brève inspection, la porte. Un grand gaillard nous accueille, type videur de boite, mais le sourire en plus. D'un geste il nous invite à entrer. Je t'emboite le pas. La porte se referme derrière nous. J'essaye de camoufler mon embarras que tu devines. Tu t'approches d'une hôtesse charmante. Je suis un peu dans le brouillard mais je me ressaisis lorsque je te vois sortir ton portefeuille de ton sac.
- Non, je t'en prie, c'est pour moi.
Je sors alors le mien puis ma carte bleue que je tends.
Pendant ce temps, tu retires ton manteau et tu le confies avec ton sac à une autre personne.
- Vous êtes déjà venu ?
J'allais répondre, mais tu m'interromps.
- Oui, je connais, merci. Mon ami et moi nous aurions aimé être discrets. Pourrions-nous porter des loups ?
L'hôtesse acquiesce. Tu saisis alors par le bras la personne qui s'éloigne juste avec ton sac. Ta main plonge dans le sac et en ressort avec deux masques blancs. Je tempère mon empressement à porter le masque à mon visage. Je me penche à ton oreille :- Tu me fais visiter ?
Tu saisie ma main et me guide. D'un pas nonchalant, nous remontons le long du comptoir. A l'extrémité, une grande vasque transparente offre des préservatifs. J'observe quelques clients. Certains discutent entre eux. Des couples rient. Les mains posées sur des cuisses dénudées ne me laissent aucun doute sur le lieu si tenté que j'en ai encore. Nos masques passent plutôt inaperçus. Je me dis qu'ils doivent en avoir vu d'autres !
Au bout, un semblant de piste de danse. Plutôt exiguë. Les rapprochements y semblent plus faciles. Une femme quasiment nue se trémousse entre deux hommes qui admirent ses courbes et la caressent. Au-dessus, une mezzanine occultée d'un drap rouge laisse apparaitre en ombre chinoise des couples faisant l'amour. Sur la droite, des tables et de grands canapés. Plusieurs couples s'embrassent; des hommes s'affairent en caresses et baisers. D'autres, couchés, savourent quelques femmes. Un peu plus loin, les rôles sont inversés. Une femme à genou prend fermement en bouche un sexe puis passe à un autre. Des hommes s'attroupent autour.
Les détails du spectacle m'échappent un peu. Je découvre le lieu. En même temps, dans chaque homme que je perçois, je cherche le détail qui m'indiquerait celui que tu choisiras... ou qui te choisira. Je tourne le visage pour me rendre compte que je suis juste à côté d'une femme, assise sur un tabouret de bar, les cuisses écartées, tandis qu'un homme la lèche avec application. La proximité me fait presque sursauter.
Tu nous trouves une place un peu à part, mais bien placée pour observer. Je tente de prendre une position décontractée, presque neutre. Tu poses la main sur ma cuisse et tu te penches vers moi pour m'embrasser goulument. Pour une fois, ce n'est pas moi. J'en suis presque gêné. Mais tes lèvres ont le mérite de me rassurer et je reprends mes esprits. Je passe la main dans tes cheveux et mêle ta langue à la mienne.
Mes yeux décryptent les signes. Tu m'expliques les autres pièces. Sur notre gauche, dans un couloir éclairé d'une lumière bleutée, le saune et le hammam. Un peu plus loin, l'escalier qui mène à la mezzanine et à des alcôves.
Alors que tu continues ta visite virtuelle, un couple s'approche de nous. Tu t’interromps et leur adresse quelques mots que je ne perçois pas. Il s'éloigne. Je ne dis rien.
- Alors, mon tendre, qu'en penses-tu ?
- Hum, intéressant dirai-je... Nous y sommes. C'est déjà ça. Et toi, qu'en penses-tu ?
Je me lance- As-tu déjà remarqué quelques hommes ?
- Hum, pas encore ! Pour l'instant, je suis avec toi.
Tu te redresses et viens t'asseoir sur moi. Tu m'invites à te toucher finalement pour la première fois de la soirée. Je sens ton cœur battre tout aussi fort que le mien. Nous nous embrassons à tel point que nous en oublions le lieu. Mais un homme vient poser la main sur ton épaule et interrompt notre étreinte. Tu tournes la tête, l'observe puis lui sourit discrètement. Il doit y avoir un "code" que je ne connais pas encore, car il répond également par un sourire et s'éloigne, tout en te gratifiant d'un clin d'œil que je perçois dans la pénombre.
Tu m'abandonnes pour aller nous chercher deux verres au bar. De ma place, je constate que tu éveilles l'intérêt de plusieurs hommes sur ton passage. Il t'aborde, te parle à l'oreille. Entre temps, tu arrives à passer notre commande. En l'attendant, tu continues les échanges. Je crois les jambes. Je commence à me détendre et je t'observe.
La barmaid te sert et tu me rejoins. Les hommes te laissent passer et je perçois à la façon qu'ils ont de te regarder que tu les intéresses. Nous portons un toast à cette grande première pour moi.
Après quelques gorgées, je m'approche de toi :- Tu devrais aller voir s'il y a des "trucs" qui t'intéressent. Je vais rester là.
Tu me souris, m'embrasses une dernière fois très profondément. Je te vois t'éloigner. A ton tour, tu observes, mais pas pour longtemps. Bientôt, un des hommes du bar revient vers toi. Tu échanges à nouveau quelques mots puis tu me montres du doigt. J'imagine que tu lui expliques que tu es venue accompagnée. L'homme suit ton doigt et me salue de la main. Je lui retourne le geste. S'en suit quelques mots que j'essaye de comprendre. Pourquoi est-ce que je ne sais pas lire sur les lèvres ?
Finalement, tu t'approches de notre table pour déposer ton verre et tu le rejoins vers la piste de danse. Ses mains se posent sur tes hanches et tu te plaques à lui. Les mouvements sont sages... au début. Je te vois souriante, détendue, rieuse. Les yeux plongés dans les siens, tu sembles l'envouter. Ses doigts courent désormais sur ton dos nu. Tu penches la tête pour l'inviter à t'embrasser.
Un autre prétendant arrive. Visiblement, ils se connaissent. Il passe derrière toi et les deux étalons t'enserrent. Tout d'abord surprise, tu te ravises et te félicite de ce double intérêt.
Je reste discret, usant de mon masque. Je sens pourtant mon excitation monter. Une excitation mêlée de jalousie, d'envie...
Un couple s'approche de moi. Un bon prétexte pour me fondre dans la masse. Mon observation n'en sera que plus discrète. La conversation part sur des banalités. Ils ne doivent pas avoir beaucoup plus d'expérience que nous. J'explique que je suis avec toi et que je t'observe. Le jeu semble séduire la femme. Mais je leur fais comprendre que mon objectif n'est pas le même qu'eux. Etrangement, cela ne les gêne pas et me demandent s'ils peuvent rester avec moi. Nous continuons à discuter tandis que je garde un œil sur toi.
Après un bon quart d'heure, au gré d'un changement de musique, tu sembles abandonner tes cavaliers. Tu reviens vers moi.
- Qu'est-ce que j'ai chaud ... et soif...
Tu saisis ton verre tandis que je fais brièvement les présentations. Les regards du couple sont instants. Tu me chuchotes alors :- j'ai aussi ... faim... Je monte... Rejoins-nous dans un petit moment...
Nous y sommes donc. Je te vois t'éloigner à nouveau vers la piste pour prendre tes deux amants par la main. Sans hésitation, ils te suivent sous mon regard, complice.
Machinalement, je regarde mon portable pour noter l'heure. "Un petit moment"... C'est combien ? Je continue ma conversation avec le couple. Ils n'ont rien manqué de la scène et la femme me sourit d'un air coquin tout en observant les deux hommes de dos.
- Plutôt bon choix, me confie-t-elle- Ma foi, je la laisse seule juge... Mais j'en jugerai aussi tout à l'heure.
A cet instant, nos regards se font complices. L'homme nous propose un autre verre. Je me dis que ce sera un bon moyen d'attendre. J'accepte et engage la conversation avec sa femme. Elle m'avoue qu'eux aussi ne sont pas forcément à la recherche d'une relation sexuelle. Ils ont cependant plus d'expérience que moi (ce qui en soit, n'est pas difficile !), et cherchent à varier leur plaisir.
A nouveau à trois, nous sirotons nos consommations. Dix bonnes minutes se sont écoulées. Mon verre est presque vide. Je ne sais comment prendre congé de mes hôtes sans paraitre grossier. Mon regard se dirige instinctivement vers le couloir. La femme le remarque.
- Je pense qu'il est temps : elle doit s'impatienter. Vous risquez de manquer le meilleur.
Sa phrase est une invitation. Je me lève et m'apprête à les remercier quand le couple, par l'intermédiaire de monsieur, me propose de me suivre. Pris dans l'excitation du moment, je me surprends à accepter.
Nous nous dirigeons ensemble vers les alcôves. Je me dis que les autres vont imaginer que nous allons ensembles dans une pièce. Ce n'est pourtant pas notre intention, mais cette idée me rassure car elle conforte mon plan.
Je passe devant, d'abord hésitant. Je ne connais pas le lieu. En fait de couloir, il s'agit d'une succession de pièces diverses. Certaines sont ouvertes et proposent une sorte de grand canapé lit. D'autres sont occultées d'un simple rideau que des curieux écartent. Parfois ils restent dans l’entrebâillement. D'autres le referment sur eux. Certains repartent, satisfaits ou bredouilles. Quelques pièces ont une porte. Puis deux autres couloirs apparaissent. En s'éloignant de la pièce principale, la musique s'estompe au profit de cris et de gémissements divers.
Je me demande comment te trouver. Mon esprit se ressaisit. Je me dis que si tu veux que je te trouve tu ne t'es pas enfermée. Je privilégie les salles faciles d'accès. Escorté du couple, je jette un œil rapide dans les pièces ouvertes aux yeux de tous. J'ouvre à mon tour les rideaux ou regarde par-dessus les épaules.
Je saisis un rideau qu'un client abandonne en me croisant. Je découvre une salle plus grande où plusieurs couples et hommes s'ébattent. Je scrute la pénombre pour t'y distinguer dans le fond. J'informe de ma trouvaille la femme qui me suit. Ce n'est pas forcément ce à quoi je m'attendais. Je pensais pouvoir t'observer discrètement. Première contrariété. Mais elle est vite balayée. En m'approchant, je constate que tu ne m'as pas vu. Je regarde autour pour trouver un point d'observation. Par chance, une chauffeuse, dédaignée certainement pour sa taille m'attend. Je m'installe. Le couple en fait de même dans un petit canapé d'angle oublié.
Je commence alors mon jeu d'observation. Je suis à 2 mètres de toi. Le premier homme est en parti couché sur le lit, appuyé sur son coude gauche. Tu es sur le côté, la tête plongée entre ses jambes. L'autre, placé derrière toi, s'évertue à passer sa langue entre tes fesses.
A tâtons, tu lances ta main derrière toi pour atteindre sa tête. Tu l'invites à être plus pressant. L'homme ne se fait pas prier. Après quelques minutes, il se redresse et prend une posture similaire à son acolyte. Il place son bassin au niveau de ton fessier. Sa main plonge entre vous. Je finis par deviner qu'il parcourt ton sillon de son membre. Finalement, tu bascules sur ta gauche pour te mettre à quatre pattes. Tu ne quittes cependant pas de la bouche ton premier amant.
Le second se redresse et se place derrière toi. Il ajuste sa position, pose une main sur ta croupe. L'autre saisit son membre qui disparait en toi. Je perçois un laisser gémissement de ta part, partagé entre la surprise et le plaisir.
Tu ne te déconcentres pas. Les signes sur le visage du premier trahissent ton application. Ton corps ondule au gré des assauts du deuxième. Mais tu n'en restes pas moins soumise : je te vois venir le chercher quand il s'éloigne de trop.
A force d'observer, je me prends terriblement au jeu. Je m'imagine tour à tour à la place de chacun. Quelle offrande de ta part apprécierais-je le plus ? Ta bouche, à la fois douce et gourmande ? Cette bouche qui m'a gouté plus d'une fois et m'a avalé avec délectation ? Ton intimité que le destin ne m'a toujours pas faire découvrir... Que ressent-il ? Que préfèrerais-tu pour ton plaisir ?
Pendant mes interrogations, le couple qui m'a accompagné n'a rien raté du spectacle. Ils ont pris leurs aises. L'homme, avachi dans le canapé, contemple tes ébats. Sa femme, qui n'a gardé qu'un string noir, semble vouloir être à la hauteur de ce que tu prodigues de ta bouche.
Je me réjouis d'être à l'origine de cette idée, du plaisir que ce couple a à te voir. Je jubile du plaisir que tu as, même si je n'y participe pas. Mon excitation est à son comble et peut s'abandonner dans mon esprit.
Mais je vois ton visage ralentir, s'immobiliser... Tes joues se creusent tandis que le premier homme bascule la tête en arrière et pose la main sur la tienne. Je reconnais bien ces signes. Je n'ai aucune difficulté à imaginer votre plaisir... Ton abnégation dure encore une bonne minute. Tu concèdes enfin à lâcher prise. Ton amant se retire et glisse sur le lit. Au passage il saisit un préservatif qu'il enfile hâtivement. Son compère comprend le manège. Il bascule à ta droite et s'allonge de tout son long. L'autre passe derrière toi. Son visage plonge entre tes fesses pendant quelques instants.
Tu t'adaptes et te tournes légèrement. En levant les yeux sur ta nouvelle proie, tu m'aperçois enfin. A ce moment, ton premier serviteur se redresse et te prend. Je perçois enfin le plaisir que tu ressens, tant par son initiative que par ma vue.
Tu saisis le membre viril tendu à tes lèvres. Malgré le masque, tes yeux tentent de me fixer. Je comprends le plaisir que tu lui donnes. Chacun aura eu deux plaisirs de ta part. Moi, il aura été triple : m'imaginer disparaitre doublement en toi et en même temps te voir prise par autrui !
Tu redoubles d'attention sur cette verge, vierge de ta bouche. Penses-tu à moi à cet instant ? Te rappelles-tu mon gout ? L'autre te chevauche avec entrain, de façon même chaotique par moment. Enfin, il se raidit, se retire et enlève in extremis son préservatif. Je devine sa semence orner ton fessier. Quelques coups de langues nous séparent de la délivrance de cette douce souffrance. Ton dernier choix ne se fait pas prier et plonge aussi les doigts dans ta chevelure dorée.
Tu t'abandonnes sur sa cuisse en continuant à caresser son membre. Il m'en faudrait peu pour que je jouisse aussi tant j'ai été pris dans le spectacle. A côté de moi, le couple a changé de position. La femme est à califourchon sur son mari, les bras tendus sur ses genoux. Leurs gémissements saccadés annoncent leur plaisir imminent.
Pendant que je les observais, tes hommes t'ont abandonnés ou bien les as-tu congédiés. Je perçois deux ombres qui s'éloignent vers la sortie. Tu saisis une serviette puis tes habits.
Je reste là à contempler la fin du spectacle. Tu te diriges vers moi pour me prendre par la main.
- Viens, rentrons.
Nous laissons le couple à leur jouissance. Nous traversons le couloir puis nous dirigeons vers la sortie, presque sans un mot. Une fois dehors, je m'hasarde à une question qui maintenant me parait plus que stupide : "Alors, ça t'a plu ?". Tu te retournes et poses le doigt sur mes lèvres tout en me souriant. D'un pas pressé, nous rejoignons la voiture puis l'hôtel. La nuit est noire.
Nous rejoignons la chambre. Je t'ouvre la porte. Tu t'engouffres dedans et allumes la veilleuse.
- Je vais prendre une douche. Je n'en ai pas pour longtemps.
Je me déshabille et me glisse sous les draps, l'esprit encore plein des images de tout à l'heure. Quelques minutes après, j’aperçois ta silhouette qui se découpe dans la lumière de la salle de bain, juste avant que tu l'éteignes.
Tu me rejoins sous les draps. Très vite, tu m'enfourches. A plat dos, je ne bouge pas. Tu te penches alors vers moi pour me susurrer à l'oreille :- Oui, beaucoup, mais laisse-moi te montrer combien.
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