Offre amour et pucelage
Récit érotique écrit par Veilleur [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-05-2012 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Offre amour et pucelage
Offre amour et pucelage
J’ai été très naïf en confiant ta protection à Benoît. Sa fiancée
Nathalie, aussi vertueuse que toi, avait décidé, comme toi, de garder sa virginité
jusqu’à sa nuit de noces. Vous aviez la même conception de l’amour et de la fidélité.
Benoît trouvait cette décision tyrannique et égoïste de sa part et m’en avait parlé.
Pour le consoler je lui avais confié que je n’étais pas mieux loti et que tu défendais
farouchement ta vertu et ton hymen. Chaque tentative de toucher tes parties génitales
m’avait valu des colères, des menaces de rupture. A peine pouvais-je caresser tes
seins enveloppés.
Dans la rue, le facteur profite de mon passage pour me remettre mon courrier.
Sur une enveloppe je reconnais ton écriture. Enfin! Depuis des jours j’attendais de
tes nouvelles. Aussitôt j’ouvre, je lis et dès le début, à l’annonce de ta rupture, je
prends un énorme coup de massue sur la tête. J’en ai les larmes aux yeux. Tu te
déclares indigne de moi et tu me narres par le détail comment mon meilleur ami t’a
séduite et, si je comprends bien, abandonnée. Tu es revenue depuis une semaine, tu
m’as évité et tu as jugé préférable de m’écrire plutôt que de me rencontrer. Comme
toi, Benoît me fuit.
Ainsi, tu affirmes que tu m’aimeras toujours, mais tu te dis désolée et tu
romps tes promesses à deux semaines du mariage: « tout est fini entre nous ». J’en
prends acte. Fais le nécessaire avec tes invités. Mais vis sans regrets ou remords, je
commence aujourd’hui une nouvelle vie sans toi. Je te souhaite de trouver le bonheur
avec quelqu’un dont tu t’estimeras plus digne.
.
J’essuyais une larme en lisant ta lettre quand une personne s’est arrêtée près
de moi.
-Louis, qu’est-ce qu’il t’arrive? Tu es tout blanc. Ca ne va pas? Tu pleures!
Assieds-toi sur ce banc.
La lettre m’a échappé, la jeune femme l’a ramassée et, pendant que je me
remettais de mon malaise, elle a jeté un œil sur le texte qui m’avait mis dans cet
état.
-Oh! Pauvre Louis!
A travers mes larmes je regardai cette personne secourable qui utilisait mon
prénom pour la seconde fois. Je reconnus alors Nathalie, la fidèle et chaste fiancée
de ce maudit corrupteur, de ce bandit de Benoît, de celui qui t’avait désespérée et
éloignée de moi en te souillant et en te volant ta si précieuse virginité. Si tu
m’avais laissé l’occasion de plaider notre cause, tu aurais su que mon amour n’était
pas lié à quelques centimètres carrés d’une membrane située à l‘entrée de ton sexe.
Nathalie faisait la curieuse et vit le prénom de son promis. Alors elle continua la
lecture. Elle voulait savoir en quoi il était impliqué dans ta décision de me quitter,
s’excusa-t-elle. J’étais trop abattu pour lui arracher ta lettre.
-« Ma petite pute », mais c’est infâme. Benoît se conduit comme le dernier des salauds
et il ose humilier sa victime! De plus il lui oppose ma fidélité. Le cochon, le
traître, l’infidèle. Je n’en crois pas mes yeux. Si je m’attendais à ça. Tu es cocu du
fait de ton meilleur ami et je comprends ton abattement. Mais je découvre que moi-même
je suis une fiancée trompée avant le mariage. Qu’il vienne me faire les yeux doux, il
va payer sa trahison au prix fort. Quant à ta Julie, sa façon d’enrober sa
défaillance, de plaider l’innocence surprise, me semble un peu légère. Si elle avait
été aussi chaste qu’elle le prétendait, elle aurait quitté le premier sexe-show sitôt
découvert ce qu’on y faisait et aurait refusé d’entrer dans le second. Au lieu de quoi
elle a dû écarter les cuisses et lever une jambe pour que ça rentre. Nathalie m’ouvrit
les yeux:
D’après ta lettre tu n’avais absorbé aucune substance aphrodisiaque ni alcool
fort, tu étais éveillée. Ne serait-il pas plus simple de reconnaître que tu as eu une
subite et irrépressible envie de faire l’amour avec mon ami, son fiancé, devenu ton
mentor pour huit jours? Ensuite Benoît a tiré pendant huit jours le bénéfice de son
agression perverse. Il t’a soumise et tu as servi à l’assouvissement de sa luxure.
Ainsi d’un coup tiré au suivant il a fait et perfectionné ton éducation sexuelle et tu
lui as largement accordé pendant huit jours et huit nuits les plaisirs que tu m’avais
interdits. Parce que tu étais désespérée de m’avoir trahi(?), sous l’effet de la
surprise dans cette cabine, en subissant son assaut, il obtenait de toi, troublée dans
ta chair et tes sentiments, ce que Nathalie lui refusait. Mais n’as-tu pas de ton côté
obtenu des satisfactions que tu souhaitais secrètement tout en me refusant la joie de
te les donner? J’aurais dû me méfier; mais c’était mon meilleur ami, il devait être
mon témoin de mariage dans quinze jours. Jamais je n’aurais soupçonné une telle
vilenie de sa part et si peu de résistance de la tienne au début et autant de
complaisance pendant la semaine entière.
Quand je t’ai confiée à lui pour ce déplacement dans la capitale, en
plaisantant Benoît m’a dit
-Je vais mettre sa vertu à l’épreuve!
J’avais en toi une confiance absolue et j’ai pris sa déclaration pour une
fanfaronnade qui ne méritait pas une mise en garde. S’il faisait la moindre tentative,
tu saurais le remettre à sa place. Hélas, il a su te manipuler diaboliquement en te
faisant parcourir un itinéraire auquel tu ne t’attendais pas. De la rencontre de
filles de joie au spectacle dans un sexe show de deux lesbiennes, puis à celui d’un
couple forniquant sur le plateau d’un autre sexe show, il a su éveiller ta curiosité,
échauffer tes sens. Puis il a su profiter de l’exiguïté d’une cabine pour te ravir ta
fleur si précieusement gardée. Pourtant, Nathalie me dit que déflorer une femme dans
si peu d’espace relève d’un véritable exploit physique. N’aurais-tu pas facilité cet
exercice de gymnastique sexuelle en te contorsionnant pour qu’il déniche la cible,
prenne le temps de l’ajuster et réussisse du premier coup à percer la protection
naturelle d’un vagin vierge? Tu avais avec moi l’habitude de ruer au plus timide
attouchement à proximité de ton sexe. Et Benoît t’aurait pénétrée sans réprimande, cri
ou gifle? Ce n’est guère vraisemblable.
Nathalie après ces observations pertinentes, fait preuve d’indulgence pour ta
faiblesse soudaine:
- Enfin, accordons-lui des circonstances atténuantes pour le premier rapport sexuel,
dit-elle. Mais en huit jours elle s’est bien laissée aller et elle a vécu les jambes
écartées, oublieuse du but de son voyage et avide de sexe. Je comprends ainsi mieux le
mépris de Benoît envers cette vertueuse hypocrite. « Petite pute »: s’il le dit, il
le pense.
-Nathalie ne sois pas trop dure, elle était dépaysée, enchantée de découvrir des
nouveautés, Benoît est très persuasif quand il le veut…
-Bon, admettons. N’empêche que nous sommes tous deux cocus grâce à cette expédition
parisienne.
Il voulait se faire une vierge, il se l‘est payée avec une prime de culbutes pendant
huit jours, il n’en aura pas une deuxième avec moi. Et toi?
-Moi? Je ne sais pas. Je l’aimais…je l’aime malgré tout.
-Dans ce cas, épouse-la et invite souvent Benoît chez toi pour garder ta femme quand
tu devras t’absenter. Il aura facile à lui rappeler leurs chaudes heures parisiennes
et à te remplacer dans ton lit et dans son ventre, il connaît le chemin pour l’avoir
débroussaillé.
-Ne te moque pas de moi si tu es mon amie.
Nathalie éclate soudain en pleurs. Elle faisait la forte, mais le coup pour
elle est aussi rude que pour moi. Elle voulait me consoler; elle penche sa tête sur
mon épaule et je sens les secousses de ses sanglots. C’est à moi de la soutenir.
-Chut, ne pleure pas. La vie continue.
-On devait se marier dans trois semaines, juste après vous. Les invitations étaient
lancées depuis longtemps. C’est une catastrophe.
-Et nous donc. Julie n’a même pas daigné me parler, je lui aurais pardonné. Elle se
cache, oublie ou ne veut plus rien savoir de notre mariage. Que faire?
-Ah! Pour Benoît il n’y aura pas de pardon. Je refuse d’épouser un coureur, un
trousseur sournois de donzelle déboussolée. Laisse tomber cette fille qui veut te
quitter, elle ne te mérite pas.
-Mais que fais-tu dans ce quartier?
-En cadeau de mariage ma grand’mère m’a offert à proximité un appartement qui lui
appartenait. Je venais y jeter un coup d’œil avant de le montrer à Benoît. .. . Et le
mariage n’aura pas lieu bouhou… Ne restons pas sur ce banc, les gens nous regardent.
Viens nous serons mieux dans l’appartement pour discuter…
-Voilà, nous y sommes. Qu’en penses-tu?
- Bel héritage, entrée, cuisine, séjour, une chambre, WC et salle de bain avec douche
et baignoire. Tout à fait ce qu’il faut à un jeune couple.
Ma réponse est une maladresse involontaire. Nathalie fait une nouvelle crise
de larmes. Je la prends dans mes bras pour la calmer. Elle lève les yeux vers moi et
hoquète:
-Dire que j’avais prévu de me donner à lui, aujourd’hui pour inaugurer ce lit! Je lui
ai donné l’adresse et je lui ai demandé de me rejoindre vers dix-sept heures.
-Et?
-Toi tu es gentil. C’est toi que j’aurais dû épouser. Tu es propre, sentimental, doux
et fort.
Ses mains se posent sur mes oreilles, elle tend ses lèvres, yeux grands
ouverts, passe ses bras autour de mon cou, m’attire à elle, ouvre un peu ses lèvres,
colle sa bouche à la mienne.et m’embrasse. Je n’ai rien vu venir. Mais cette bouche
sur la mienne me fait chavirer. Je n’ai plus de raison de me dérober. A partir de cet
instant, je n’offre plus de résistance. Julie, tu m’as trahi et abandonné; à quinze
jours du mariage tu m’annonces la rupture. Mon meilleur ami a trahi sa fiancée. Celle-
ci se console et cherche du réconfort en m’embrassant. Ce qui est bon pour elle, l’est
également pour moi, elle m’accorde réconfort et consolation à travers ce baiser
inattendu mais passionné. Car elle y va! Alors j’y mets aussi ma meilleure volonté et
mon petit savoir faire. Nathalie veut, mène, me sort de la torpeur où m’avait plongé
l’annonce de notre rupture. J’accepte la consolation proposée, je rends le baiser.
Ses mains actives attaquent mes boutons. Ses yeux plantés dans les miens stopperaient
net toute tentative de fuite. Mais elle fait deux pas en arrière, me tend la main et
me fait asseoir à côté d’elle sur le canapé.
-Louis, qu’il n’y ait pas de malentendu entre nous. Mon premier réflexe après la
lecture de la lettre de Julie a été de me dire: Je ne vais pas me contenter de pleurer
dans mon coin et attendre une demande de pardon hypocrite du sournois séducteur. Je
vais me venger, coucher avec le premier venu. Ca m’a paru stupide. Puis j’ai pensé
t’utiliser toi en te disant:
-Allons, ne sois pas couille molle. Sois un homme. Venge-toi et venge-moi, couche avec
moi et nous serons quittes. Il y aura match nul. Mais l’idée de vengeance est
négative. Je la rejette, je veux positiver. Nous pouvons faire mieux qu’un acte de
vengeance, nous pouvons si tu le veux construire ensemble un vrai couple.
-C’est que…
-Chat échaudé craint l’eau froide? Tu viens d’être trahi par Julie, et tu ne veux pas
connaître une pareille douleur une seconde fois. Mais tu sais: le cavalier tombé de
cheval remonte sur sa monture pour exorciser immédiatement la peur. Appliquons-nous le
même remède. Comment me trouves-tu?
-Belle, très belle, superbe, bien faite, sensée, tu as du caractère, tu es déterminée,
mais un peu autoritaire.
-Il faut bien que quelqu’un décide, sinon tu vas passer ta vie à te lamenter et cela
ne mènera à rien. Allez, viens là. Je ne te mangeai pas. Tu es trop mignon, hélas trop
gentil. Mais tu me plais. C’est en forgeant qu’on devient forgeron, c’est en faisant
l’amour qu’on devient amant. Bon, trêve de plaisanterie, veux-tu m’aimer, me prendre
pour femme. Je me donne à toi, prends-moi, je t’en prie. Ne me fais pas l’affront de
me rejeter. Mais attention, ce sera pour la vie.
-Tu es sérieuse, tu veux de moi, tu ramasses le rebut de Julie?
- Julie ne sait pas ce qu’elle perd, je commence à saisir ce que je gagne en
remplaçant Benoît par toi
Tu devais passer ta nuit de noces avec une vierge. On te l’a volée. Eh! Bien, je suis
là pour t’en offrir une autre. Prends mon pucelage, use de moi comme si j’étais ta
femme. Ne commettons plus l’erreur d’attendre
-C’est que …
-As-tu peur de moi? Suis-je un laideron, moche, désagréable?
Elle se lève, me fait face, enlève sa blouse et paraît en soutien-gorge
-Suis-je mal bâtie? Aurais-tu honte de te promener à mon bras?
Le soutien-gorge saute et deux seins magnifiques pointent vers moi des tétons
au milieu d’aréoles attendrissantes plus sombres mais étonnamment petites. Ciel, c’est
si beau, j’ai du mal à déglutir.
-Tu ne réponds pas?
La jupe glisse le long de deux cuisses solides, passe les genoux et atterrit
sur les escarpins. Pour la première fois une femme m’apparaît en culotte de dentelle,
une jeune fille splendide, jolis seins, taille fine, hanches gracieuses, jambes de
mannequin en mouvement. Je remarque le pli médian dans la culotte sur le mystère
féminin. Nathalie attend. Dans son regard je lis une sorte d’anxiété. La vierge vient
de se dévoiler pour me séduire mais craint l’échec. Quel échec? Il faudrait être fou
pour rejeter une offre de cette qualité. Je la connaissais déjà puisqu’elle était la
fiancée de mon meilleur ami. Mais la découvrir à la fleur de l’âge, presque nue, prête
à se donner à moi, m’émeut au plus haut point. Et l’effet se traduit plus vite dans
mon pantalon que dans mon cerveau. Je sens le sang cogner dans ma verge et mon scrotum
est parcouru d’ondes qui montent à la tête. D’autant plus que Nathalie joue son
dernier atout.
Il serait cruel de la laisser plus longtemps dans l’expectative et stupide de
ne pas saisir immédiatement cette chance inouïe. Je me jette à ses pieds, je les
baise, je baise ses jambes, couvre les mollets, tiens les genoux, remonte à
l’intérieur du tronc de cône des cuisses frémissantes, je hume son parfum de femme.
Nathalie prend mes mains, les pose sur la ceinture du léger vêtement. C’est un ordre
de le baisser. J’enroule le tissu, je me trouve face à une toison de vraie blonde, je
marque un arrêt.
A quinze jours de mon mariage, j’ai beau être puceau par ta volonté, j’ai
préparé l’événement par la lecture de livres spécialisés, par des recherches sur
internet, j’ai même visionné des films dits pornographiques. Autrement dit je possède
un sérieux bagage théorique que j’avais alimenté pour t’en faire bénéficier. C’est
Nathalie qui est à ta place et au lieu de tes refus habituels, elle s’offre à moi avec
une simplicité telle que j’en perds tous mes moyens. Je suis à l’arrêt devant ce sexe
que je dévoile, je regarde, je m’emplis les yeux de cette apparition réelle,
charnelle, de cette révélation sublime. La culotte descend, ma main va s’assurer de la
réalité. Je touche les poils, ils sont réels, je passe ma main entre les jambes,
réelle est aussi la chair de la vulve, réelle et chaude. Je ne peux m’empêcher de
déposer des baisers fiévreux sur le mont de Vénus, plus bas, sur le début d’une fente
où mon index va cueillir un filet de liquide. La mémoire me revient, la quasi
paralysie me quitte, j’agite mon index, la vulve s’ouvre, les nymphes apparaissent et
à leur sommet je déniche un noyau plus dur aux fugaces disparitions.
-Lève-toi, mon chéri, allons au lit.
Debout, je suis déshabillé avec des gestes maladroits et tremblants. Nos
torses nus se frôlent. Ma verge libérée va frapper la toison blonde. Une main s’en
empare et me masturbe gentiment pendant que la bouche de Nathalie attaque mes lèvres.
Mes mains tâtent les seins, enserrent la taille, attirent contre le mien ce corps aux
courbes merveilleuses qui s’abandonne. Imperceptiblement, toujours amoureusement
enlacés nous traversons le salon et arrivons dans la chambre à coucher. Nous roulons
sur le couvre-lit.
Je ne sais pas comment Nathalie s’est préparée au mariage. Elle choisit de se coucher
sur le dos, ouvre ses jambes et tenant mon pénis dans sa main elle me guide sur elle
et présente mon gland à son sexe.
-Attends, je m’ouvre bien, frotte l’extrémité de ton sexe sur mes petites lèvres.
Parcours mon sillon. Sens-tu, vers le bas la chaleur de l’entrée de mon vagin? Oui,
pose-toi là. C’est le moment.
Eh! Oui, je sens. Les frottements du bout de mon pénis savamment dégagé du
prépuce m’ont énervé, la chaleur entre les lèvres appelle la recherche plus profonde.
L’obstacle qui barre l’entrée est souple.
-Pousse…Ne t’inquiète pas, mon hymen va céder. Il devrait y avoir un peu de sang.
C’est normal m’a dit ma mère…Je tends mon ventre vers toi, pousse encore. .. Oui, heu,
encore. ..Ha, Louis, aime-moi.
D’un coup ma verge gagne du terrain, pénètre. Le bas-ventre sous moi s’aplatit
sur la couche. Nathalie m’embrasse et recommande
-Ne bouge pas. Ca fait un peu mal, tu es en moi. Je t’aime.
C’est un instant divin, je suis en elle, immobile, dans l’attente de son
souhait suivant. La sensation de bien-être dure. Seules nos bouches célèbrent l’union
accomplie par des baisers tendres.
-Non, ne te retire pas. Le couvre-lit gardera le souvenir de notre première union, je
le garderai précieusement marqué du sang de ma virginité. Maintenant, avec douceur,
bouge en moi.
Qu’il est bon d’obéir à ce genre d’ordre. Mon aiguillon gonflé de sang, dur à
point, peut désormais aller et venir dans cette caverne mystérieuse. Il y fait bon, je
me laisse aller au mouvement instinctif, Nathalie accueille, reçoit, embrasse sans fin
et souffle de plus en plus fort. Elle participe activement, me serre entre ses jambes,
croise ses pieds sur mes reins. La vierge laisse place à la femme. L’attente a été
longue et mérite un plaisir intense. Quand elle geint, il me pousse des ailes, j’entre
et je sors à un rythme accéléré. Il faut une pause. Nous prenons notre temps.
J’éjacule, elle gémit, se cambre et soulève tout mon poids puis retombe inerte, rouge
et couverte de sueur. Nous sommes étonnés par la violence de la vague de jouissance
qui vient de nous submerger. Il est temps de procéder à quelques ablutions ensemble
sous la douche, toujours en contact, décidés à ne plus nous quitter. Le retour au lit
se fait tranquillement. Nous avons accompli l’essentiel, il nous reste tellement à
découvrir. Nous partageons notre temps entre discussions et étreintes. Nous nous
observons, nous nous apprenons, nous nous aimons. Nous satisfaisons nos curiosité. La
pudeur n’est plus un obstacle. Tout est permis, attouchements intimes, caresses,
regards sur les sexes, doigts inquisiteurs, et surtout baisers complices.
Nous avons oublié le repas de midi. Nous nous nourrissons de la chair de l’autre, de
sa salive. Nous sommes heureux et seuls au monde. Tout le reste est oublié.
Vers dix-sept heures, on entre dans l’appartement. La voix de Benoît appelle
Nathalie. Elle est trop occupée pour lui répondre. Quand il entre dans la chambre nous
sommes disposés en soixante neuf, nos bouches goûtent le sexe de l’autre. Nathalie
libère ses lèvres, redresse la tête et dit à Benoît statufié
-Sur la table tu trouveras la lettre de Julie, lis cette lettre.
Médusé il regagne le salon, il y a un long silence puis ses pas s’éloignent,
la porte de l’appartement claque. Nathalie m’enjambe et se laisse glisser sur mon pieu
d’homme comblé. Elle se penche sur moi et proclame
-Je t’aimerai toujours.
Voilà. Merci, Julie, grâce à toi je viens de découvrir la vraie femme de ma vie.
.
NB Pour répondre à une demande j’ai écrit cette réponse de Louis à Julie du texte
« Naïve fiancée percée »
J’ai été très naïf en confiant ta protection à Benoît. Sa fiancée
Nathalie, aussi vertueuse que toi, avait décidé, comme toi, de garder sa virginité
jusqu’à sa nuit de noces. Vous aviez la même conception de l’amour et de la fidélité.
Benoît trouvait cette décision tyrannique et égoïste de sa part et m’en avait parlé.
Pour le consoler je lui avais confié que je n’étais pas mieux loti et que tu défendais
farouchement ta vertu et ton hymen. Chaque tentative de toucher tes parties génitales
m’avait valu des colères, des menaces de rupture. A peine pouvais-je caresser tes
seins enveloppés.
Dans la rue, le facteur profite de mon passage pour me remettre mon courrier.
Sur une enveloppe je reconnais ton écriture. Enfin! Depuis des jours j’attendais de
tes nouvelles. Aussitôt j’ouvre, je lis et dès le début, à l’annonce de ta rupture, je
prends un énorme coup de massue sur la tête. J’en ai les larmes aux yeux. Tu te
déclares indigne de moi et tu me narres par le détail comment mon meilleur ami t’a
séduite et, si je comprends bien, abandonnée. Tu es revenue depuis une semaine, tu
m’as évité et tu as jugé préférable de m’écrire plutôt que de me rencontrer. Comme
toi, Benoît me fuit.
Ainsi, tu affirmes que tu m’aimeras toujours, mais tu te dis désolée et tu
romps tes promesses à deux semaines du mariage: « tout est fini entre nous ». J’en
prends acte. Fais le nécessaire avec tes invités. Mais vis sans regrets ou remords, je
commence aujourd’hui une nouvelle vie sans toi. Je te souhaite de trouver le bonheur
avec quelqu’un dont tu t’estimeras plus digne.
.
J’essuyais une larme en lisant ta lettre quand une personne s’est arrêtée près
de moi.
-Louis, qu’est-ce qu’il t’arrive? Tu es tout blanc. Ca ne va pas? Tu pleures!
Assieds-toi sur ce banc.
La lettre m’a échappé, la jeune femme l’a ramassée et, pendant que je me
remettais de mon malaise, elle a jeté un œil sur le texte qui m’avait mis dans cet
état.
-Oh! Pauvre Louis!
A travers mes larmes je regardai cette personne secourable qui utilisait mon
prénom pour la seconde fois. Je reconnus alors Nathalie, la fidèle et chaste fiancée
de ce maudit corrupteur, de ce bandit de Benoît, de celui qui t’avait désespérée et
éloignée de moi en te souillant et en te volant ta si précieuse virginité. Si tu
m’avais laissé l’occasion de plaider notre cause, tu aurais su que mon amour n’était
pas lié à quelques centimètres carrés d’une membrane située à l‘entrée de ton sexe.
Nathalie faisait la curieuse et vit le prénom de son promis. Alors elle continua la
lecture. Elle voulait savoir en quoi il était impliqué dans ta décision de me quitter,
s’excusa-t-elle. J’étais trop abattu pour lui arracher ta lettre.
-« Ma petite pute », mais c’est infâme. Benoît se conduit comme le dernier des salauds
et il ose humilier sa victime! De plus il lui oppose ma fidélité. Le cochon, le
traître, l’infidèle. Je n’en crois pas mes yeux. Si je m’attendais à ça. Tu es cocu du
fait de ton meilleur ami et je comprends ton abattement. Mais je découvre que moi-même
je suis une fiancée trompée avant le mariage. Qu’il vienne me faire les yeux doux, il
va payer sa trahison au prix fort. Quant à ta Julie, sa façon d’enrober sa
défaillance, de plaider l’innocence surprise, me semble un peu légère. Si elle avait
été aussi chaste qu’elle le prétendait, elle aurait quitté le premier sexe-show sitôt
découvert ce qu’on y faisait et aurait refusé d’entrer dans le second. Au lieu de quoi
elle a dû écarter les cuisses et lever une jambe pour que ça rentre. Nathalie m’ouvrit
les yeux:
D’après ta lettre tu n’avais absorbé aucune substance aphrodisiaque ni alcool
fort, tu étais éveillée. Ne serait-il pas plus simple de reconnaître que tu as eu une
subite et irrépressible envie de faire l’amour avec mon ami, son fiancé, devenu ton
mentor pour huit jours? Ensuite Benoît a tiré pendant huit jours le bénéfice de son
agression perverse. Il t’a soumise et tu as servi à l’assouvissement de sa luxure.
Ainsi d’un coup tiré au suivant il a fait et perfectionné ton éducation sexuelle et tu
lui as largement accordé pendant huit jours et huit nuits les plaisirs que tu m’avais
interdits. Parce que tu étais désespérée de m’avoir trahi(?), sous l’effet de la
surprise dans cette cabine, en subissant son assaut, il obtenait de toi, troublée dans
ta chair et tes sentiments, ce que Nathalie lui refusait. Mais n’as-tu pas de ton côté
obtenu des satisfactions que tu souhaitais secrètement tout en me refusant la joie de
te les donner? J’aurais dû me méfier; mais c’était mon meilleur ami, il devait être
mon témoin de mariage dans quinze jours. Jamais je n’aurais soupçonné une telle
vilenie de sa part et si peu de résistance de la tienne au début et autant de
complaisance pendant la semaine entière.
Quand je t’ai confiée à lui pour ce déplacement dans la capitale, en
plaisantant Benoît m’a dit
-Je vais mettre sa vertu à l’épreuve!
J’avais en toi une confiance absolue et j’ai pris sa déclaration pour une
fanfaronnade qui ne méritait pas une mise en garde. S’il faisait la moindre tentative,
tu saurais le remettre à sa place. Hélas, il a su te manipuler diaboliquement en te
faisant parcourir un itinéraire auquel tu ne t’attendais pas. De la rencontre de
filles de joie au spectacle dans un sexe show de deux lesbiennes, puis à celui d’un
couple forniquant sur le plateau d’un autre sexe show, il a su éveiller ta curiosité,
échauffer tes sens. Puis il a su profiter de l’exiguïté d’une cabine pour te ravir ta
fleur si précieusement gardée. Pourtant, Nathalie me dit que déflorer une femme dans
si peu d’espace relève d’un véritable exploit physique. N’aurais-tu pas facilité cet
exercice de gymnastique sexuelle en te contorsionnant pour qu’il déniche la cible,
prenne le temps de l’ajuster et réussisse du premier coup à percer la protection
naturelle d’un vagin vierge? Tu avais avec moi l’habitude de ruer au plus timide
attouchement à proximité de ton sexe. Et Benoît t’aurait pénétrée sans réprimande, cri
ou gifle? Ce n’est guère vraisemblable.
Nathalie après ces observations pertinentes, fait preuve d’indulgence pour ta
faiblesse soudaine:
- Enfin, accordons-lui des circonstances atténuantes pour le premier rapport sexuel,
dit-elle. Mais en huit jours elle s’est bien laissée aller et elle a vécu les jambes
écartées, oublieuse du but de son voyage et avide de sexe. Je comprends ainsi mieux le
mépris de Benoît envers cette vertueuse hypocrite. « Petite pute »: s’il le dit, il
le pense.
-Nathalie ne sois pas trop dure, elle était dépaysée, enchantée de découvrir des
nouveautés, Benoît est très persuasif quand il le veut…
-Bon, admettons. N’empêche que nous sommes tous deux cocus grâce à cette expédition
parisienne.
Il voulait se faire une vierge, il se l‘est payée avec une prime de culbutes pendant
huit jours, il n’en aura pas une deuxième avec moi. Et toi?
-Moi? Je ne sais pas. Je l’aimais…je l’aime malgré tout.
-Dans ce cas, épouse-la et invite souvent Benoît chez toi pour garder ta femme quand
tu devras t’absenter. Il aura facile à lui rappeler leurs chaudes heures parisiennes
et à te remplacer dans ton lit et dans son ventre, il connaît le chemin pour l’avoir
débroussaillé.
-Ne te moque pas de moi si tu es mon amie.
Nathalie éclate soudain en pleurs. Elle faisait la forte, mais le coup pour
elle est aussi rude que pour moi. Elle voulait me consoler; elle penche sa tête sur
mon épaule et je sens les secousses de ses sanglots. C’est à moi de la soutenir.
-Chut, ne pleure pas. La vie continue.
-On devait se marier dans trois semaines, juste après vous. Les invitations étaient
lancées depuis longtemps. C’est une catastrophe.
-Et nous donc. Julie n’a même pas daigné me parler, je lui aurais pardonné. Elle se
cache, oublie ou ne veut plus rien savoir de notre mariage. Que faire?
-Ah! Pour Benoît il n’y aura pas de pardon. Je refuse d’épouser un coureur, un
trousseur sournois de donzelle déboussolée. Laisse tomber cette fille qui veut te
quitter, elle ne te mérite pas.
-Mais que fais-tu dans ce quartier?
-En cadeau de mariage ma grand’mère m’a offert à proximité un appartement qui lui
appartenait. Je venais y jeter un coup d’œil avant de le montrer à Benoît. .. . Et le
mariage n’aura pas lieu bouhou… Ne restons pas sur ce banc, les gens nous regardent.
Viens nous serons mieux dans l’appartement pour discuter…
-Voilà, nous y sommes. Qu’en penses-tu?
- Bel héritage, entrée, cuisine, séjour, une chambre, WC et salle de bain avec douche
et baignoire. Tout à fait ce qu’il faut à un jeune couple.
Ma réponse est une maladresse involontaire. Nathalie fait une nouvelle crise
de larmes. Je la prends dans mes bras pour la calmer. Elle lève les yeux vers moi et
hoquète:
-Dire que j’avais prévu de me donner à lui, aujourd’hui pour inaugurer ce lit! Je lui
ai donné l’adresse et je lui ai demandé de me rejoindre vers dix-sept heures.
-Et?
-Toi tu es gentil. C’est toi que j’aurais dû épouser. Tu es propre, sentimental, doux
et fort.
Ses mains se posent sur mes oreilles, elle tend ses lèvres, yeux grands
ouverts, passe ses bras autour de mon cou, m’attire à elle, ouvre un peu ses lèvres,
colle sa bouche à la mienne.et m’embrasse. Je n’ai rien vu venir. Mais cette bouche
sur la mienne me fait chavirer. Je n’ai plus de raison de me dérober. A partir de cet
instant, je n’offre plus de résistance. Julie, tu m’as trahi et abandonné; à quinze
jours du mariage tu m’annonces la rupture. Mon meilleur ami a trahi sa fiancée. Celle-
ci se console et cherche du réconfort en m’embrassant. Ce qui est bon pour elle, l’est
également pour moi, elle m’accorde réconfort et consolation à travers ce baiser
inattendu mais passionné. Car elle y va! Alors j’y mets aussi ma meilleure volonté et
mon petit savoir faire. Nathalie veut, mène, me sort de la torpeur où m’avait plongé
l’annonce de notre rupture. J’accepte la consolation proposée, je rends le baiser.
Ses mains actives attaquent mes boutons. Ses yeux plantés dans les miens stopperaient
net toute tentative de fuite. Mais elle fait deux pas en arrière, me tend la main et
me fait asseoir à côté d’elle sur le canapé.
-Louis, qu’il n’y ait pas de malentendu entre nous. Mon premier réflexe après la
lecture de la lettre de Julie a été de me dire: Je ne vais pas me contenter de pleurer
dans mon coin et attendre une demande de pardon hypocrite du sournois séducteur. Je
vais me venger, coucher avec le premier venu. Ca m’a paru stupide. Puis j’ai pensé
t’utiliser toi en te disant:
-Allons, ne sois pas couille molle. Sois un homme. Venge-toi et venge-moi, couche avec
moi et nous serons quittes. Il y aura match nul. Mais l’idée de vengeance est
négative. Je la rejette, je veux positiver. Nous pouvons faire mieux qu’un acte de
vengeance, nous pouvons si tu le veux construire ensemble un vrai couple.
-C’est que…
-Chat échaudé craint l’eau froide? Tu viens d’être trahi par Julie, et tu ne veux pas
connaître une pareille douleur une seconde fois. Mais tu sais: le cavalier tombé de
cheval remonte sur sa monture pour exorciser immédiatement la peur. Appliquons-nous le
même remède. Comment me trouves-tu?
-Belle, très belle, superbe, bien faite, sensée, tu as du caractère, tu es déterminée,
mais un peu autoritaire.
-Il faut bien que quelqu’un décide, sinon tu vas passer ta vie à te lamenter et cela
ne mènera à rien. Allez, viens là. Je ne te mangeai pas. Tu es trop mignon, hélas trop
gentil. Mais tu me plais. C’est en forgeant qu’on devient forgeron, c’est en faisant
l’amour qu’on devient amant. Bon, trêve de plaisanterie, veux-tu m’aimer, me prendre
pour femme. Je me donne à toi, prends-moi, je t’en prie. Ne me fais pas l’affront de
me rejeter. Mais attention, ce sera pour la vie.
-Tu es sérieuse, tu veux de moi, tu ramasses le rebut de Julie?
- Julie ne sait pas ce qu’elle perd, je commence à saisir ce que je gagne en
remplaçant Benoît par toi
Tu devais passer ta nuit de noces avec une vierge. On te l’a volée. Eh! Bien, je suis
là pour t’en offrir une autre. Prends mon pucelage, use de moi comme si j’étais ta
femme. Ne commettons plus l’erreur d’attendre
-C’est que …
-As-tu peur de moi? Suis-je un laideron, moche, désagréable?
Elle se lève, me fait face, enlève sa blouse et paraît en soutien-gorge
-Suis-je mal bâtie? Aurais-tu honte de te promener à mon bras?
Le soutien-gorge saute et deux seins magnifiques pointent vers moi des tétons
au milieu d’aréoles attendrissantes plus sombres mais étonnamment petites. Ciel, c’est
si beau, j’ai du mal à déglutir.
-Tu ne réponds pas?
La jupe glisse le long de deux cuisses solides, passe les genoux et atterrit
sur les escarpins. Pour la première fois une femme m’apparaît en culotte de dentelle,
une jeune fille splendide, jolis seins, taille fine, hanches gracieuses, jambes de
mannequin en mouvement. Je remarque le pli médian dans la culotte sur le mystère
féminin. Nathalie attend. Dans son regard je lis une sorte d’anxiété. La vierge vient
de se dévoiler pour me séduire mais craint l’échec. Quel échec? Il faudrait être fou
pour rejeter une offre de cette qualité. Je la connaissais déjà puisqu’elle était la
fiancée de mon meilleur ami. Mais la découvrir à la fleur de l’âge, presque nue, prête
à se donner à moi, m’émeut au plus haut point. Et l’effet se traduit plus vite dans
mon pantalon que dans mon cerveau. Je sens le sang cogner dans ma verge et mon scrotum
est parcouru d’ondes qui montent à la tête. D’autant plus que Nathalie joue son
dernier atout.
Il serait cruel de la laisser plus longtemps dans l’expectative et stupide de
ne pas saisir immédiatement cette chance inouïe. Je me jette à ses pieds, je les
baise, je baise ses jambes, couvre les mollets, tiens les genoux, remonte à
l’intérieur du tronc de cône des cuisses frémissantes, je hume son parfum de femme.
Nathalie prend mes mains, les pose sur la ceinture du léger vêtement. C’est un ordre
de le baisser. J’enroule le tissu, je me trouve face à une toison de vraie blonde, je
marque un arrêt.
A quinze jours de mon mariage, j’ai beau être puceau par ta volonté, j’ai
préparé l’événement par la lecture de livres spécialisés, par des recherches sur
internet, j’ai même visionné des films dits pornographiques. Autrement dit je possède
un sérieux bagage théorique que j’avais alimenté pour t’en faire bénéficier. C’est
Nathalie qui est à ta place et au lieu de tes refus habituels, elle s’offre à moi avec
une simplicité telle que j’en perds tous mes moyens. Je suis à l’arrêt devant ce sexe
que je dévoile, je regarde, je m’emplis les yeux de cette apparition réelle,
charnelle, de cette révélation sublime. La culotte descend, ma main va s’assurer de la
réalité. Je touche les poils, ils sont réels, je passe ma main entre les jambes,
réelle est aussi la chair de la vulve, réelle et chaude. Je ne peux m’empêcher de
déposer des baisers fiévreux sur le mont de Vénus, plus bas, sur le début d’une fente
où mon index va cueillir un filet de liquide. La mémoire me revient, la quasi
paralysie me quitte, j’agite mon index, la vulve s’ouvre, les nymphes apparaissent et
à leur sommet je déniche un noyau plus dur aux fugaces disparitions.
-Lève-toi, mon chéri, allons au lit.
Debout, je suis déshabillé avec des gestes maladroits et tremblants. Nos
torses nus se frôlent. Ma verge libérée va frapper la toison blonde. Une main s’en
empare et me masturbe gentiment pendant que la bouche de Nathalie attaque mes lèvres.
Mes mains tâtent les seins, enserrent la taille, attirent contre le mien ce corps aux
courbes merveilleuses qui s’abandonne. Imperceptiblement, toujours amoureusement
enlacés nous traversons le salon et arrivons dans la chambre à coucher. Nous roulons
sur le couvre-lit.
Je ne sais pas comment Nathalie s’est préparée au mariage. Elle choisit de se coucher
sur le dos, ouvre ses jambes et tenant mon pénis dans sa main elle me guide sur elle
et présente mon gland à son sexe.
-Attends, je m’ouvre bien, frotte l’extrémité de ton sexe sur mes petites lèvres.
Parcours mon sillon. Sens-tu, vers le bas la chaleur de l’entrée de mon vagin? Oui,
pose-toi là. C’est le moment.
Eh! Oui, je sens. Les frottements du bout de mon pénis savamment dégagé du
prépuce m’ont énervé, la chaleur entre les lèvres appelle la recherche plus profonde.
L’obstacle qui barre l’entrée est souple.
-Pousse…Ne t’inquiète pas, mon hymen va céder. Il devrait y avoir un peu de sang.
C’est normal m’a dit ma mère…Je tends mon ventre vers toi, pousse encore. .. Oui, heu,
encore. ..Ha, Louis, aime-moi.
D’un coup ma verge gagne du terrain, pénètre. Le bas-ventre sous moi s’aplatit
sur la couche. Nathalie m’embrasse et recommande
-Ne bouge pas. Ca fait un peu mal, tu es en moi. Je t’aime.
C’est un instant divin, je suis en elle, immobile, dans l’attente de son
souhait suivant. La sensation de bien-être dure. Seules nos bouches célèbrent l’union
accomplie par des baisers tendres.
-Non, ne te retire pas. Le couvre-lit gardera le souvenir de notre première union, je
le garderai précieusement marqué du sang de ma virginité. Maintenant, avec douceur,
bouge en moi.
Qu’il est bon d’obéir à ce genre d’ordre. Mon aiguillon gonflé de sang, dur à
point, peut désormais aller et venir dans cette caverne mystérieuse. Il y fait bon, je
me laisse aller au mouvement instinctif, Nathalie accueille, reçoit, embrasse sans fin
et souffle de plus en plus fort. Elle participe activement, me serre entre ses jambes,
croise ses pieds sur mes reins. La vierge laisse place à la femme. L’attente a été
longue et mérite un plaisir intense. Quand elle geint, il me pousse des ailes, j’entre
et je sors à un rythme accéléré. Il faut une pause. Nous prenons notre temps.
J’éjacule, elle gémit, se cambre et soulève tout mon poids puis retombe inerte, rouge
et couverte de sueur. Nous sommes étonnés par la violence de la vague de jouissance
qui vient de nous submerger. Il est temps de procéder à quelques ablutions ensemble
sous la douche, toujours en contact, décidés à ne plus nous quitter. Le retour au lit
se fait tranquillement. Nous avons accompli l’essentiel, il nous reste tellement à
découvrir. Nous partageons notre temps entre discussions et étreintes. Nous nous
observons, nous nous apprenons, nous nous aimons. Nous satisfaisons nos curiosité. La
pudeur n’est plus un obstacle. Tout est permis, attouchements intimes, caresses,
regards sur les sexes, doigts inquisiteurs, et surtout baisers complices.
Nous avons oublié le repas de midi. Nous nous nourrissons de la chair de l’autre, de
sa salive. Nous sommes heureux et seuls au monde. Tout le reste est oublié.
Vers dix-sept heures, on entre dans l’appartement. La voix de Benoît appelle
Nathalie. Elle est trop occupée pour lui répondre. Quand il entre dans la chambre nous
sommes disposés en soixante neuf, nos bouches goûtent le sexe de l’autre. Nathalie
libère ses lèvres, redresse la tête et dit à Benoît statufié
-Sur la table tu trouveras la lettre de Julie, lis cette lettre.
Médusé il regagne le salon, il y a un long silence puis ses pas s’éloignent,
la porte de l’appartement claque. Nathalie m’enjambe et se laisse glisser sur mon pieu
d’homme comblé. Elle se penche sur moi et proclame
-Je t’aimerai toujours.
Voilà. Merci, Julie, grâce à toi je viens de découvrir la vraie femme de ma vie.
.
NB Pour répondre à une demande j’ai écrit cette réponse de Louis à Julie du texte
« Naïve fiancée percée »
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