Olga et Philippe, une suite.
Récit érotique écrit par PP06 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-07-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Olga et Philippe, une suite.
La longue histoire de la vie d’Olga avec son mari Philippe, a été écrite par Olga sur HDS, dans plus d’une soixantaine de récits.
Impossible d’écrire une suite à l’ensemble des récits publiés, d’autant que la situation après sa liaison avec N. semble s’être stabilisée d’elle-même.
Sur proposition d’Olga, j’ai choisi d’écrire une suite à un moment précis de sa vie qui pourrait faire un tout, l’épisode 53, le moment où ayant déménagé, elle tente de reprendre un travail :
« Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (53) : le bureau. »
Je remercie Olga pour sa confiance.
Ce n’est qu’une fiction face à sa vie avec Philippe. Cherchant une autre issue, une porte de sortie, comme toujours très différente du caractère des personnages originaux.
Pour mieux apprécier le texte que j’ai imaginé je vous invite à lire, ou à relire, ses récits
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Olga, une grande amoureuse comme on disait à la Belle Epoque, une hypersexuelle avec le langage romantique actuel. Philippe son mari est candauliste, il aime la regarder prendre du plaisir avec un autre partenaire. Réaction étonnante d’un homme amoureux, mais compréhensible si seul compte le bonheur de son épouse. Il ne se sent pas trompé, tant qu’Olga n’a pas de liaison secrète.
Jalousie ? Un couple peut être bien au-dessus de cette notion de possession.
Pourtant, si Olga avec l’accord de Philippe couche avec les hommes qui ont le bonheur de lui plaire, elle ne peut supporter que son mari ait une liaison de son côté… où va se nicher la logique féminine ?
Olga a plusieurs enfants, dont certains qu’elle a eu avec ses amants, Rachid et Hassan.
Philippe les élève et les aime comme ses propres enfants.
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OLGA RACONTE
Quelques mois après la naissance de notre troisième fille, Sofia, nous avions changé de domicile. Ayant désormais « une réputation vierge », Philippe m’a encouragé à reprendre une activité professionnelle, au moins à temps partiel. Il pensait que cela m’aiderait à maîtriser mon hypersexualité, en occupant mon esprit à autre chose et me permettrait de supporter les contraintes que nous nous étions imposées, et qui conduisaient à espacer les moments où nous donnions libre cours à nos envies et nos besoins.
Je n’ai pas eu trop de mal à retrouver un poste de contractuelle. Cela a demandé un peu d’organisation pour les enfants.
Pourtant, j’ai succombé aux avances de mon chef qui me harcelait depuis plusieurs semaines. C’est à ce moment que j’ai pensé à Philippe que j’avais trompé et j’y avais pris du plaisir, beaucoup de plaisir.
En rentrant chez moi, j’étais partagée. J’avais pris un pied inouï, comblant en une seule soirée de longues semaines de frustration. Je n’avais pas à regretter de ce point de vue.
Et en même temps, j’avais manqué à mes engagements, en le faisant sur mon lieu de travail, au risque de salir définitivement une réputation à peine restaurée. Mais surtout j’avais été adultère et j’allais mentir à mon mari.
Mon chef, Denis me disait qu’il m’aimait, j’ai eu peur. Pour ne pas sombrer dans un rapport amant/maitresse, je n’ai pas eu d’autre choix que de démissionner.
Philippe a cherché à savoir pourquoi je quittais si brusquement un travail qui me plaisait. J’ai refusé de lui donner la moindre explication.
Je ne suis pas fière de ce que j’ai fait et encore moins d’avoir manqué de courage pour dire immédiatement la vérité à Philippe.
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Maintenant que je ne travaille plus, j’ai toute mes journées libres, trop libres, pour me promener, faire les boutiques ou aller au musée.
Quelques mois après avoir donné ma démission, arpentant le centre commercial, une voix m’interpelle, cette vache de Martine E. accompagnée de Monique K, mes deux chères amies, chères collègues qui ont bien contribué à mon départ précipité.
Elles sont tout sourire, auraient-elles la mémoire courte ? Enfin ne soyons pas rancunière, elles me sourient, je leur souris, entre anciennes bonnes collègues, bonnes amies… ben voyons.
Elles me proposent de boire un café ensemble. Pourquoi refuser, je n’ai rien d’autre à faire.
Papotage de femmes, la conversation tourne vite autour du seul sujet que nous avons en commun, la boite que j’ai quittée il n’y a pas si longtemps.
Je ne peux m’empêcher de leur en vouloir un peu, mais surtout j’aimerais pouvoir me disculper à leurs yeux, va savoir pourquoi ?
Le sujet lancé, je n’ai pas le temps de m’étendre sur mon sort, ni sur Denis. Monique débute une longue tirade sur ce salaud. Elle a eu le malheur de se laisser séduire, comme moi, un mois après mon départ, il l’a laissé tomber la semaine suivante, lui conseillant de se trouver un autre job. Elle ne fait plus parti de la boite.
Me souvenant des déclarations d’amour de mon chef, et certainement voulant un peu me venger d’elle :« - Moi je suis partie parce qu’il m’aimait, j’ai eu peur des conséquences sur mon couple. J’ai eu peur de m’attacher à lui« - Ne soit pas naïve, il dit à toutes les femmes qu’il les aime, mais il ne les garde jamais plus d’une semaine, toi comme les autres
Je suis vexée par ce que j’entends et veux me défendre, avec moi c’était différent, il y avait des sentiments. Il est sorti avec elle par dépit suite à mon départ. Je me berce d’illusions.
Martine E., la secrétaire de Denis, silencieuse jusque-là, ne peut s’empêcher d’intervenir. Elle a l’air énervée, mais à elle aussi je lui en veux. Elle aurait pu être plus discrète, enfin moi aussi j’aurais pu être plus discrète.
« - Tu dis qu’il t’aime, pauvre gourde. Le jour où tu as démissionné, j’avais préparé ta lettre de licenciement. Denis n’est pas un sentimental, il t’aurait baisé une nouvelle fois avant de te mettre le marché en main comme il le fait à chaque fois, soit tu acceptes d’aller ailleurs, dans une filiale, enfin loin de lui, soit tu vas te faire pendre ailleurs. Tu lui as facilité la tâche.
Je blêmis en entendant ses paroles, je ne peux y croire. Je me rends bien compte que ce n’est pas par méchanceté qu’elles me disent tout ça. C’est la vérité.
Martine continue :« - Moi aussi je suis partie, je n’ai pas voulu lui servir d’intérim entre deux conquêtes, et j’en savais trop, j’ai au moins écrit 10 lettres de licenciement. Il m’a fait du chantage, j’ai trouvé un job plus tranquille dans un autre service, bye Denis
Je n’en reviens pas, je me suis bien fait avoir par ce Don Juan de pacotille, ce petit chef qui se croit tout permis. Le droit de cuissage est fini depuis longtemps, enfin pas depuis si longtemps malheureusement.
Contente de savoir que je ne suis pas vraiment fautive, nous nous séparons les meilleures amies du monde, mais je n’ai pas envie de les revoir.
En rentrant chez nous, les paroles de Martine et de Monique résonnent encore dans mes oreilles. Avec toute mon expérience des hommes, je suis encore bien naïve. Martine a raison, quelle gourde j’ai été, je me suis encore laissée guider par mes hormones. Je pense avec tristesse à Philippe. En plus j’ai perdu toutes chances de reprendre un boulot.
Je m’en veux, avoir trompé Philipe après la scène que je lui ai faite quand j’ai appris qu’il avait une liaison avec Ambre, je ne suis pas cohérente. C’est comme ça, Philippe est à moi, son corps est à moi, sa bite est à moi, son âme est à moi… pas touche.
Nous étions bien d’accord, il me laisse faire ce que je veux de mon corps, mais je ne lui cache rien, pas question d’adultère. Je peux baiser avec d’autres hommes, comme ça m’est arrivé un grand nombre de fois, des hommes le plus souvent présentés par lui. Philippe n’est pas cocu, il participe en me regardant jouir.
Aujourd’hui, je ne suis pas à l’aise, je culpabilise, je l’ai trompé. Il ne sait pas pourquoi j’ai démissionné, mais ne m’a posé aucune question, se doute-t-il de quelque chose ?
J’aurais dû être franche avec lui, j’ai préféré fuir.
Tous les matins, consciencieusement, comme tous les jours depuis que nous sommes mariés, je le suce, un rituel, une petite fellation, enfin pas vraiment petite. Et s’il a un peu de temps avant de partir travailler, on s’éternise sous la douche, c’est ce qu’il me faut pour attendre son retour sereinement.
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Ce soir je suis soucieuse, Philippe s’en aperçoit de suite, impossible de rien lui cacher, il lit en moi comme dans un livre grand ouvert.
J’ai beau lui assurer que tout va bien, il ne me lâche pas :« - Que se passe-t-il Olga, tu as eu un problème aujourd’hui ?
« - Non, tout va bien,« - Ne me cache rien, tu as rencontré Rachid, ou Hassan ? Tu n’oses pas me le dire.
« - Non je t’assure, j’ai juste rencontré deux anciennes collègues, nous avons pris un verre ensemble. Nous avons parlé du bureau.
« - Et c’est ce qui te met dans cet état ?
« - Elles ont aussi quitté la boite.
« - Pourquoi ? Tu ne m’as jamais donné de raison valable à ta démission, ce job semblait bien te plaire.
Là j’ai craqué, je me suis assise, la tête entre les mains, mes larmes ont commencé à couler. Philippe m’a prise dans ces bras tendrement, sans un mot, il a attendu avec amour que je me calme, que je parle.
J’ai parlé, je lui ai tout raconté, le harcèlement de Denis, mon trouble, son charme, comment j’ai succombé et mes remords de ne rien pouvoir lui dire pour ne pas lui faire de peine. J’ai préféré quitter la société pour ne plus le revoir.
Plus je raconte, plus il me serre dans ses bras, plus il me cajole comme un enfant qui a du chagrin.
Sans un reproche, il m’embrasse.
Je me calme. Il me regarde tendrement, et d’une voix calme :« - C’est le genre de mecs que je déteste, un harceleur, j’ai envie de lui donner une leçon.
Je sais que Philippe a beaucoup de relations, j’ai peur de sa réaction. Mais c’est lui qui décide.
« - Si tu avais été sa maitresse par plaisir, on en parlait, ce n’aurait pas été pareil, là il a joué avec toi, je ne l’admets pas.
Sur ces paroles, il me fait une bise et pars dans la cuisine préparer le repas.
A table, pas une seule réflexion, il me parle de sa journée. Après avoir suivis notre série préférée sur Netflix, blottis dans les bras l’un de l’autre, il me fait l’amour sur le canapé.
Nous recommençons une fois couchés, comme tous les soirs.
Avant de m’endormir je lui murmure à l’oreille :« - Pardon.
Pour toute réponse, il me serre dans ses bras.
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PHILIPPE RACONTE
Olga a encore chuté, elle ne changera jamais. Pourtant je fais tout pour l’aider. Elle aime baiser ce n’est pas une maladie, et je pense être à la hauteur pour la satisfaire.
La scène qu’elle m’a faite lorsqu’elle a appris ma liaison avec Ambre, m’a fait espérer la réciprocité. La jalousie fait partie d’elle, au même titre que son hypersexualité.
J’ai dû téléphoner à Ambre devant elle. Après une dernière nuit d’amour qu’Olga n’a jamais appris, nous nous sommes séparés. Ambre a-t-elle compris ? Était-elle déçue ? Elle n’a rien dit. Son acceptation muette m’a fait peur, le signe d’un amour véritable.
Que serions-nous devenus ? Moi aussi j’étais tombé amoureux, sans le savoir la jalousie d’Olga nous a sauvé.
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Je suis sorti plus tôt du bureau aujourd’hui pour aller voir le docteur X, il a compris l’urgence quand je l’ai appelé. J’ai obtenu un rendez-vous rapidement.
X est psychiatre et sexologue, spécialiste des problèmes de couple. Je le connais depuis de nombreuses années, je suis allé le consulter avant notre mariage avec Olga, je me posais déjà de nombreuses questions sur la sexualité de ma future épouse.
Depuis, c’est devenu un ami, il a suivi notre évolution, ses conseils ont toujours été judicieux.
Comment va-t-il analyser l’adultère d’Olga, pourra t il m’expliquer son silence ? Que va-t-il me conseiller ?
Je lui explique en détail ce qu’Olga m’a raconté. Il m’écoute sans m’interrompre.
J’attends ses conseils, mais d’abord il m’interroge, je connais sa façon de travailler :« - Et vous, qu’en pensez-vous ?
« - Je ne sais pas, je suis un peu désorienté. A chaque fois ça me fait mal, mais je l’aime, je veux l’aider. Je ne comprends pas pourquoi elle ne m’a pas fait confiance cette fois ?
« - N’ayant rien dit lors du harcèlement de son chef, elle a eu peur de vous faire souffrir. Vous êtes en train de sombrer dans le non-dit avec elle. Ce serait le pire qu’il puisse vous arriver.
« - Je ne lui ai fait aucun reproche.
« - Il le faudrait pourtant, affirmez-vous. Elle n’attend peut-être que ça. Montrez que vous êtes son mari, que c’est vous qui décidez…Vous avez bien pris une maitresse comme je vous l’ai suggéré l’an dernier ?
« - Oui une ancienne relation qui n’attendait que ça. Sur vos conseils, j’ai fait en sorte qu’Olga le découvre. Quelle scène elle m’a fait, une vraie tigresse, je ne l’aurais pas cru si jalouse. J’ai dû rompre sur le champ.
« - Vous voyez j’avais raison, il fallait la mettre face à ses contradictions.
« - C’est vrai, après, elle s’est tenue tranquille, elle a repris un travail. Sans ce chef à la noix qui l’a harcelée, tout se passait bien, son travail lui plaisait. Elle est forte, mais tellement fragile.
« - Elle croit toujours que vous êtes candauliste ?
« - Oui oui.
« - Cela limite les dégâts, au moins vous savez.
« - D’accord docteur, mais c’est d’autant plus dur pour moi. Lui donner le feu vert comme avec Rachid par exemple, on a frisé la catastrophe. Je n’aurais pas dû vous écouter.
« - D’accord avec vous, c’était trop. Je le connais bien Rachid, je n’aurais jamais pensé qu’il tombe amoureux de votre femme, ni qu’il aille aussi loin avec elle.
« - Lui faire un enfant tout de même. Et quand il venait à la maison et que je les entendais baiser dans notre lit. Elle est expansive Olga, c’était infernal. Heureusement qu’elle ne m’a jamais délaissé durant toute cette période.
« - Ce qui prouve qu’elle vous aime.
« - Quand je pense que j’étais jaloux avec ma première femme. Que suis-je devenu avec vos conseils.
« - Vous le regrettez ?
« - Non, sinon je crois que je l’aurais perdu. Que faire maintenant ?
« - Reprenez la main, emmenez là en weekend end dans un club comme vous en avez l’habitude, en la laissant libre d’aller au bout de ses envies. Montrez que c’est vous qui décidez. Ensuite reprenez votre vie, en restant attentif. L’idéal serait qu’elle retrouve un travail.
« - Vous avez certainement raison. Pour le travail, je vais voir ce que je peux faire. D’accord pour le weekend, mais il va encore falloir que je la regarde jouir avec plusieurs hommes …« - Soyez fort, vous avez fait le plus difficile, c’est la seule façon de calmer ses ardeurs, et qu’elle vous respecte.
« - Merci docteur. Je vais le faire, pour elle.
« - Tenez-moi au courant.
« - Bien sûr.
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Je déteste ces petits chefs qui se croient tout permis, une main au cul, une réflexion soi-disant amusante sur les charmes d’une jolie femme, frôlement dans l’ascenseur, mais surtout le pouvoir du chef, la peur du chef, ne rien dire… et le charme, parler d’amour jusqu’à ce que la dame craque et la mettre dans son lit.
Pour lui c’est un jeu, quand il a gagné, passage à la suivante… tout ce que je déteste.
Il a osé s’attaquer à Olga, tant pis pour lui.
Quelques coups de fils à des amis bien placés, ce Denis va se retrouver au 3ième sous-sol à classer les archives. Si je pouvais l’envoyer sur la lune.
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OLGA RACONTE.
Le lendemain de mes aveux, je n’ose regarder Philippe dans les yeux, que pense-t-il ? Lui est au petit soin pour moi. Il m’annonce que samedi prochain nous partons en Italie passer le Weekend.
Je suis heureuse, s’il me présente d’autres hommes, c’est qu’il ne m’en veut pas. Comme toujours, il a choisi un hôtel loin de chez nous, pour protéger ma réputation.
Après un vol de deux heures, le taxi nous dépose devant un grand parc. Le site est superbe, un petit château se cache au milieu des bois, ses tours se reflètent dans un étang. Quelques chambres, la nôtre est spacieuse, la salle de bain ressemble à la Galerie des glaces, la fenêtre s’ouvre sur une belle terrasse privée face à l’étang. Comme à son habitude, mon mari a fait les choses en grand. Je l’aime.
Une collation nous est servie à notre arrivée, le personnel est stylé, discret, les serveuses sont jolies.
Je me doute que Philippe a prévu une soirée spéciale. Avec qui ? Comment ? Il ne m’en a rien dit, je lui fais confiance, je suis certaine que ce sera bien. Il sait ce que j’aime, ce dont j’ai besoin, plusieurs hommes bien virils, et jouir toute la nuit.
Après un après-midi de repos, je me prépare pour faire honneur aux invités de Philippe.
J’ai revêtu une jolie robe, un peu ample, assortie à une lingerie fine offerte par Philippe, string et soutien-gorge à balconnet mettant en valeur ma poitrine.
Dans une salle du sous-sol où Philippe me conduit, nous sommes accueillis par deux jeunes femmes, nos serveuses qui ont changé de tenue, une simple tunique recouvre à peine leur nudité.
Elles me prennent par la main et me guident devant une sorte de croix, elles me déshabillent lentement, entièrement. Seule devant Philipe, pas d’autres témoins à cette soirée de débauche ?
Leurs mains sont douces, mon soutien-gorge est dégrafé, mon string descendu délicatement.
J’aime leurs mains, la légèreté de leurs caresses. Je ne sais pas ce qui m’attend, j’ai hâte de connaitre la suite, mais pour l’instant je m’abandonne à leurs étreintes.
Sans vouloir m’arracher un premier orgasme, elles me collent à la croix, ça fait froid aux fesses. Debout, je dois poser mes pieds sur un petit socle, mes chevilles sont attachées, mes bras aussi, légèrement écartés, ma tête repose sur un coussin.
Mes charmantes hôtesses prennent un peu de recul pour me regarder, satisfaites de leur travail, elles déposent une bise sur mes lèvres en me caressant doucement le sein, tirant un peu sur mes tétons qui commencent à durcir.
La salle est dans la pénombre, mes yeux s’habituent à l’obscurité, je remarque dans un coin une table avec des verres et des bouteilles. Ça me rassure, nous ne devrions pas être seuls.
A ce moment, une porte, que je ne soupçonnais pas, s’ouvre, laissant le passage à 3 hommes que Philippe va accueillir. Ils sont habillés comme pour un conseil d’administration, costumes sombres, cravates. Leur tenue incongrue dans ces circonstances me fait sourire.
Nos hôtesses interrogent Philippe d’un regard, il leur donne son accord d’un signe de tête. Elles prennent alors un bandeau pour me masquer les yeux. Je tremble de bonheur, à la disposition de qui voudra.
J’entends des voix. Tout en discutant avec Philippe, je devine que les trois hommes se sont approchés de moi. Je suis à leur merci.
Déclenché par je ne sais quel système, la croix où je suis attachée bascule en arrière, tandis que le support où reposent mes pieds s’écarte largement, forçant ainsi mes jambes à dévoiler mon intimité. Je devine l’attention des 3 hommes qui peuvent admirer ma chatte offerte à leurs regards. Je suis existée par toutes les pensées qui envahissent ma tête, mes lèvres doivent déjà luire de plaisir.
Une main se pose sur ma cuisse, ce contact me fait frémir.
Une main, deux mains, dix mains. Mes seins, mon ventre, mes cuisses, ma chatte, un doigt me pénètre, mes tétons disparaissent dans des bouches goulues. Je m’abandonne totalement à ces caresses qui m’enivrent, sans savoir qui est là, ni combien ils sont. Un premier orgasme me fait pousser un petit cri.
Philippe toujours en conversation avec un de nos invités est à côté de moi, je les entends parler :« - Votre femme est délicieuse, vous permettez ?
Je devine que Philipe donne son autorisation. Je tourne la tête, un gland se frotte sur mes lèvres, sans dire un mot, l’homme enfonce dans ma bouche sa bite bien raide, et entame de longs vas et viens, cognant au fond de ma gorge, mon nez dans les poils de son pubis.
Tout en continuant de discuter avec Philippe, il se déverse dans ma bouche de plusieurs jets bien généreux. Dans cette position je ne peux qu’avaler. Je l’entends s’adresser à mon mari :« - Vraiment délicieuse votre femme.
Philippe pose se lèvres sur les miennes, et retire mon bandeau. Nos yeux se croisent, il me sourit, mais je crois décerner une ombre de tristesse. Pour la première fois je m’en veux, mais pourquoi ?
Je n’ai pas le temps de m’interroger.
La salle s’est remplie, d’autres hommes sont entrés sans bruit. Tous en costume, réunion d’hommes d’affaire ? Ils sont une bonne douzaine à venir saluer Philippe sans oublier un regard pour ma chatte qui je pense doit être bien humide, prête à les recevoir, tous. Nos hôtesses, maintenant entièrement nues, à l’exception de leurs chaussures à talon aiguille, passent de l’un à l’autre pour leur servir à boire. Les mains s’égarent, sur leurs fesses, leurs seins, elles n’y prêtent même pas attention.
Un coup d’œil sur ces hommes en costume, distingués, certains le pantalon ouvert, la bite en avant, une capote à la main.
Tout à coup, les conversations s’arrêtent, les hommes s’écartent laissant le passage à un homme, grand, cheveu gris, la bonne soixantaine. Il s’avance vers moi, lui aussi habillé à l’ancienne, il porte même un gilet. Il se positionne face à moi, entre mes jambes écartées, méthodiquement, il ouvre son pantalon exhibant une queue bien épaisse. Tout en me regardant dans les yeux, sans préliminaire, il s’enfonce en moi. Est-ce la situation, ou est-ce un amant hors pair, immédiatement j’ai un premier orgasme, à la grande satisfaction de mon premier amant de la soirée, sous le regard de tous les hommes présents.
Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, il me pilonne la chatte à grands coups de rein pendant plusieurs minutes, avant de s’accrocher à mes hanches pour se déverser en moi, dans une grimace qui m’effraie. Il se retire la capote pleine, laissant la place disponible.
Il est rapidement remplacé par un autre homme, ses congénères attendant sagement chacun leur tour. Je ferme un instant les yeux, ne cherchant pas à compter, me laissant guider par mes orgasmes.
Un homme me soulève les cuisses pour passer entre mes fesses. Mon cul va enfin être honoré, je suis prête à subir ce nouvel assaut qui j’espère sera imité. Un signe de Philippe lui signifie qu’il se trompe de chemin. Tout le monde a compris, c’est chasse gardée, j’en suis la première étonnée et un peu déçue, dommage j’aurais bien aimé que mon cul soit aussi visité ce soir. Gentleman, personne n’insiste.
Pas le temps de me poser des questions, une main me fait tourner la tête vers une queue qui cherche ma bouche, ici aussi la file d’attente s’est formée. Il faut que je sois à la hauteur.
La soirée avance, ma bouche et ma chatte ont servi de réceptacle à je ne sais combien de nos invités. Je suis repue, je ne sens plus mes muscles, ma chatte dégouline, mes seins sont douloureux, j’aime cette sensation de ne plus sentir mon corps.
L’un après l’autre, satisfaits de leur soirée, nos amis se retirent.
Je suis libérée par nos deux hôtesses qui ont revêtue leur tunique. Elles m’accompagnent dans notre chambre, où un bain chaud m’attend. Je me glisse dans la baignoire avec volupté.
Philippe s’assied sur le bord, pose un baiser sur mes lèvres et regarde les deux jeunes femmes qui m’aident à me laver, à me sécher, avant de s’éclipser sans bruit.
Quelle soirée, je suis fatiguée. Philippe me rejoint sous les draps. Je prends alors conscience qu’il ne m’a pas touchée de la soirée, tous les invités ont jouis en moi, pas lui.
Dans notre grand lit, nue contre lui, je lui murmure :« - Merci.
Il ne fait pas un geste. Je m’endors dans ses bras un sourire aux lèvres.
Le lendemain matin, comme à mon habitude, je prends plaisir à le réveiller en refermant mes lèvres sur sa queue bien raide. Quelques secondes suffisent. En avalant le jet qui m’a rempli la bouche, je lui redis amoureusement :« - Merci mon chéri, merci pour cette belle soirée.
Philippe me tient serré contre lui, nos corps se reconnaissent, il me pénètre simplement, en douceur, je lis de l’amour dans ses yeux. Mes muscles internes se chargent de lui prodiguer les caresses qu’il aime tant, nous jouissons à l’unissons.
Après être passés sous la douche pour nous laver mutuellement, nous prenons notre petit déjeuner sur la terrasse qui donne sur l’étang. Je reste nue, les yeux de Philippe qui me contemple en buvant son café, me comblent de bonheur.
Le regard de la jolie serveuse en tunique transparente, me trouble autant que Philippe.
Main dans la main, nous sortons dans le parc, la piscine nous attire. Lorsque je réalise que nous sommes seuls, tous les invités sont partis, hier soir ou ce matin, je ne le saurais jamais.
J’étrenne mon mini bikini acheté en début de saison, nous profitons de la piscine, et des chaises longues face au soleil.
A moitié endormis sur nos transats, nous tenant toujours par la main, nous voyons arriver les deux jolies hôtesses qui nous ont accompagnés toute la soirée. Leur robe légère tombe, elles sont nues. Je ne peux détacher mes yeux de leurs corps graciles qui évoluent dans l’eau de la piscine.
Philippe semble hypnotisé par la belle naïade qui monte l’échelle face à nous pour sortir de l’eau. Son corps ruisselle. Elle s’approche, me prend par la main et m’entraine avec elle.
Elle a juste le temps de défaire mon maillot que j’abandonne sur le carrelage. Philippe ne quitte pas des yeux les trois grâces qui évoluent devant lui « Regarde-nous mon chéri, tu en profiteras tout à l’heure en remontant dans notre chambre, à moins que tu ne préfères me prendre ici, sur la pelouse ».
Des mains douces me caressent, un doigt s’enfonce en moi, me fouille, une bouche se colle à la mienne pour un baiser profond. J’aime le contact de leurs seins, de leurs cuisses.
Je m’abandonne à leurs caresses, me laissant bercer par leur tendresse. J’ai beau être hypersexuelle, je n’en suis pas moins femme, un peu de douceur est toujours bienvenue.
Après un orgasme bien mérité, nous regagnons notre chambre.
Je m’allonge sur le ventre, Philippe est nu, sa bite me caresse les fesses, son gland passe et repasse dans mon sillon, je me cambre allant au-devant de son désir. Je comprends pourquoi hier il n’a pas voulu que j’offre mon cul à ces hommes de passage.
Amoureusement, il s’enfonce en moi lentement, tendrement. Je jouis lorsqu’il se déverse dans mes entrailles. Dans un souffle, je lui dis :« - Pour toi, rien que pour toi. Je te réserve mes fesses. Maintenant tu seras le seul.
« Philippe tu es mon homme », je le pense mais ne lui dis pas, par pudeur ?
Après un déjeuner frugal, direction le petit aéroport où notre avion nous attend.
Ce Weekend est la réponse aux questions que je me suis posées depuis plusieurs jours. Je sais maintenant que Philippe m’a pardonné.
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Ma vie reprend son cours, à quand le prochain weekend ? J’espère tous les jours une nouvelle surprise de Philippe.
Un après-midi ensoleillé, je croise Monique. Elle a l’air joyeuse, joie qui contraste avec la dernière fois que je l’ai vue avec Martine. Qu’est ce qui peut la réjouir de la sorte ?
Par curiosité, j’accepte de prendre un café avec elle. A peine assises, sans avoir besoin de lui demander, elle me jette un regard pétillant :« - Il faut que je te dise.
« Ok, vas-y dis-moi. »
Rapidement, d’une seule traite, elle m’annonce que Denis a été muté comme sous-chef dans une filiale de province dont elle ne connaissait même pas le nom. Martine E l’a prévenue il y a quelques jours.
Sur ses conseils, elle pense pouvoir récupérer son poste :« - Tu devrais essayer toi aussi, tout le monde t’appréciait.
« - Tu crois qu’ils me reprendraient ?
« - N’hésite pas, fonce. Denis n’est pas près de revenir.
Je me souviens de la promesse de Philippe, bravo mon mari, bien joué.
Nous nous quittons, certaines de nous retrouver très prochainement.
Que dois-je faire ? Je suis tentée. Je vais y réfléchir, et demander son avis à mon mari.
Il a toujours été de bons conseils.
---o O o---
Comme je m’y attendais, Philippe me soutient pour reprendre le travail. Je recommence dans une semaine.
Dimanche, me souvenant du weekend en Italie, je prépare un petit apéritif que nous prenons dans le salon avant de passer à table. J’ai une surprise pour mon mari :« - Encore merci pour ce weekend, tu es un amour. Moi aussi je veux te faire un cadeau,
Je lui tends une enveloppe.
Intrigué il l’ouvre, deux photos de notre fille Lucie, une bébé et une de maintenant. Il me regarde interrogateur :« - Elle est belle notre fille, c’est un vrai cadeau que tu m’as fait.
« - Je sais que tu l’aimes comme nos autres enfants.
« - Oui, je n’ai jamais fait de différence, je l’ai reconnu à sa naissance. Rachid n’est rien pour elle.
« - Non il n’est rien. Lucie, c’est TA fille.
« - Oui, je l’ai toujours considérée comme ma fille.
« - Je veux dire, c’est vraiment TA fille.
« - Tu veux dire ?
« - Je veux dire, ta fille. Dès que j’ai été enceinte, j’ai de suite su qu’elle était de toi. Une femme sent ces choses. Après avec accouché quand je t’ai vu la prendre dans tes bras, quand je l’ai vue te sourire, j’en ai été certaine, c’était ta fille.
Une larme coule sur la joue de Philippe, la gorge nouée :« - Pourquoi n’avoir rien dit ?
« - J’ai laissé croire à Rachid, pour qu’il me foute la paix. A toi, je n’ai pas osé dire la vérité, je veux toujours être maitre de tout. Et le temps a passé.
« - Lucie, de moi ? En es-tu vraiment certaine ?
« - L’an dernier, je ne voulais pas qu’un jour Rachid puisse venir nous emmerder, j’ai fait faire un test de paternité, il n’y a aucun doute.
« - A qui en as-tu parlé ?
« - A Agun. Tu m’en veux ?
« - Non bien sûr, elle t’aime comme je t’aime. Ne rien lui dire m’aurait étonné. Et Rachid ?
« - Non, lui il ne sait rien. Je n’ai plus aucun contact avec ce con.
« - Lucie, elle le sait ?
« - Je n’ai pas encore osé lui en parler, tu crois que je devrais ?
« - Je ne sais pas, attendons encore un peu.
« - Veux-tu voir les tests ?
« - Non, pour quoi faire ?
« - Pour être certain.
« - Lucie est ma fille depuis sa naissance, je l’aime. Tu crois que je pourrais l’aimer davantage avec un bout de papier ?
« - …
Sans un mot, je me blotti dans ses bras, dans les bras de mon mari, le père de mes enfants, mon homme.
Impossible d’écrire une suite à l’ensemble des récits publiés, d’autant que la situation après sa liaison avec N. semble s’être stabilisée d’elle-même.
Sur proposition d’Olga, j’ai choisi d’écrire une suite à un moment précis de sa vie qui pourrait faire un tout, l’épisode 53, le moment où ayant déménagé, elle tente de reprendre un travail :
« Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (53) : le bureau. »
Je remercie Olga pour sa confiance.
Ce n’est qu’une fiction face à sa vie avec Philippe. Cherchant une autre issue, une porte de sortie, comme toujours très différente du caractère des personnages originaux.
Pour mieux apprécier le texte que j’ai imaginé je vous invite à lire, ou à relire, ses récits
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Olga, une grande amoureuse comme on disait à la Belle Epoque, une hypersexuelle avec le langage romantique actuel. Philippe son mari est candauliste, il aime la regarder prendre du plaisir avec un autre partenaire. Réaction étonnante d’un homme amoureux, mais compréhensible si seul compte le bonheur de son épouse. Il ne se sent pas trompé, tant qu’Olga n’a pas de liaison secrète.
Jalousie ? Un couple peut être bien au-dessus de cette notion de possession.
Pourtant, si Olga avec l’accord de Philippe couche avec les hommes qui ont le bonheur de lui plaire, elle ne peut supporter que son mari ait une liaison de son côté… où va se nicher la logique féminine ?
Olga a plusieurs enfants, dont certains qu’elle a eu avec ses amants, Rachid et Hassan.
Philippe les élève et les aime comme ses propres enfants.
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OLGA RACONTE
Quelques mois après la naissance de notre troisième fille, Sofia, nous avions changé de domicile. Ayant désormais « une réputation vierge », Philippe m’a encouragé à reprendre une activité professionnelle, au moins à temps partiel. Il pensait que cela m’aiderait à maîtriser mon hypersexualité, en occupant mon esprit à autre chose et me permettrait de supporter les contraintes que nous nous étions imposées, et qui conduisaient à espacer les moments où nous donnions libre cours à nos envies et nos besoins.
Je n’ai pas eu trop de mal à retrouver un poste de contractuelle. Cela a demandé un peu d’organisation pour les enfants.
Pourtant, j’ai succombé aux avances de mon chef qui me harcelait depuis plusieurs semaines. C’est à ce moment que j’ai pensé à Philippe que j’avais trompé et j’y avais pris du plaisir, beaucoup de plaisir.
En rentrant chez moi, j’étais partagée. J’avais pris un pied inouï, comblant en une seule soirée de longues semaines de frustration. Je n’avais pas à regretter de ce point de vue.
Et en même temps, j’avais manqué à mes engagements, en le faisant sur mon lieu de travail, au risque de salir définitivement une réputation à peine restaurée. Mais surtout j’avais été adultère et j’allais mentir à mon mari.
Mon chef, Denis me disait qu’il m’aimait, j’ai eu peur. Pour ne pas sombrer dans un rapport amant/maitresse, je n’ai pas eu d’autre choix que de démissionner.
Philippe a cherché à savoir pourquoi je quittais si brusquement un travail qui me plaisait. J’ai refusé de lui donner la moindre explication.
Je ne suis pas fière de ce que j’ai fait et encore moins d’avoir manqué de courage pour dire immédiatement la vérité à Philippe.
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Maintenant que je ne travaille plus, j’ai toute mes journées libres, trop libres, pour me promener, faire les boutiques ou aller au musée.
Quelques mois après avoir donné ma démission, arpentant le centre commercial, une voix m’interpelle, cette vache de Martine E. accompagnée de Monique K, mes deux chères amies, chères collègues qui ont bien contribué à mon départ précipité.
Elles sont tout sourire, auraient-elles la mémoire courte ? Enfin ne soyons pas rancunière, elles me sourient, je leur souris, entre anciennes bonnes collègues, bonnes amies… ben voyons.
Elles me proposent de boire un café ensemble. Pourquoi refuser, je n’ai rien d’autre à faire.
Papotage de femmes, la conversation tourne vite autour du seul sujet que nous avons en commun, la boite que j’ai quittée il n’y a pas si longtemps.
Je ne peux m’empêcher de leur en vouloir un peu, mais surtout j’aimerais pouvoir me disculper à leurs yeux, va savoir pourquoi ?
Le sujet lancé, je n’ai pas le temps de m’étendre sur mon sort, ni sur Denis. Monique débute une longue tirade sur ce salaud. Elle a eu le malheur de se laisser séduire, comme moi, un mois après mon départ, il l’a laissé tomber la semaine suivante, lui conseillant de se trouver un autre job. Elle ne fait plus parti de la boite.
Me souvenant des déclarations d’amour de mon chef, et certainement voulant un peu me venger d’elle :« - Moi je suis partie parce qu’il m’aimait, j’ai eu peur des conséquences sur mon couple. J’ai eu peur de m’attacher à lui« - Ne soit pas naïve, il dit à toutes les femmes qu’il les aime, mais il ne les garde jamais plus d’une semaine, toi comme les autres
Je suis vexée par ce que j’entends et veux me défendre, avec moi c’était différent, il y avait des sentiments. Il est sorti avec elle par dépit suite à mon départ. Je me berce d’illusions.
Martine E., la secrétaire de Denis, silencieuse jusque-là, ne peut s’empêcher d’intervenir. Elle a l’air énervée, mais à elle aussi je lui en veux. Elle aurait pu être plus discrète, enfin moi aussi j’aurais pu être plus discrète.
« - Tu dis qu’il t’aime, pauvre gourde. Le jour où tu as démissionné, j’avais préparé ta lettre de licenciement. Denis n’est pas un sentimental, il t’aurait baisé une nouvelle fois avant de te mettre le marché en main comme il le fait à chaque fois, soit tu acceptes d’aller ailleurs, dans une filiale, enfin loin de lui, soit tu vas te faire pendre ailleurs. Tu lui as facilité la tâche.
Je blêmis en entendant ses paroles, je ne peux y croire. Je me rends bien compte que ce n’est pas par méchanceté qu’elles me disent tout ça. C’est la vérité.
Martine continue :« - Moi aussi je suis partie, je n’ai pas voulu lui servir d’intérim entre deux conquêtes, et j’en savais trop, j’ai au moins écrit 10 lettres de licenciement. Il m’a fait du chantage, j’ai trouvé un job plus tranquille dans un autre service, bye Denis
Je n’en reviens pas, je me suis bien fait avoir par ce Don Juan de pacotille, ce petit chef qui se croit tout permis. Le droit de cuissage est fini depuis longtemps, enfin pas depuis si longtemps malheureusement.
Contente de savoir que je ne suis pas vraiment fautive, nous nous séparons les meilleures amies du monde, mais je n’ai pas envie de les revoir.
En rentrant chez nous, les paroles de Martine et de Monique résonnent encore dans mes oreilles. Avec toute mon expérience des hommes, je suis encore bien naïve. Martine a raison, quelle gourde j’ai été, je me suis encore laissée guider par mes hormones. Je pense avec tristesse à Philippe. En plus j’ai perdu toutes chances de reprendre un boulot.
Je m’en veux, avoir trompé Philipe après la scène que je lui ai faite quand j’ai appris qu’il avait une liaison avec Ambre, je ne suis pas cohérente. C’est comme ça, Philippe est à moi, son corps est à moi, sa bite est à moi, son âme est à moi… pas touche.
Nous étions bien d’accord, il me laisse faire ce que je veux de mon corps, mais je ne lui cache rien, pas question d’adultère. Je peux baiser avec d’autres hommes, comme ça m’est arrivé un grand nombre de fois, des hommes le plus souvent présentés par lui. Philippe n’est pas cocu, il participe en me regardant jouir.
Aujourd’hui, je ne suis pas à l’aise, je culpabilise, je l’ai trompé. Il ne sait pas pourquoi j’ai démissionné, mais ne m’a posé aucune question, se doute-t-il de quelque chose ?
J’aurais dû être franche avec lui, j’ai préféré fuir.
Tous les matins, consciencieusement, comme tous les jours depuis que nous sommes mariés, je le suce, un rituel, une petite fellation, enfin pas vraiment petite. Et s’il a un peu de temps avant de partir travailler, on s’éternise sous la douche, c’est ce qu’il me faut pour attendre son retour sereinement.
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Ce soir je suis soucieuse, Philippe s’en aperçoit de suite, impossible de rien lui cacher, il lit en moi comme dans un livre grand ouvert.
J’ai beau lui assurer que tout va bien, il ne me lâche pas :« - Que se passe-t-il Olga, tu as eu un problème aujourd’hui ?
« - Non, tout va bien,« - Ne me cache rien, tu as rencontré Rachid, ou Hassan ? Tu n’oses pas me le dire.
« - Non je t’assure, j’ai juste rencontré deux anciennes collègues, nous avons pris un verre ensemble. Nous avons parlé du bureau.
« - Et c’est ce qui te met dans cet état ?
« - Elles ont aussi quitté la boite.
« - Pourquoi ? Tu ne m’as jamais donné de raison valable à ta démission, ce job semblait bien te plaire.
Là j’ai craqué, je me suis assise, la tête entre les mains, mes larmes ont commencé à couler. Philippe m’a prise dans ces bras tendrement, sans un mot, il a attendu avec amour que je me calme, que je parle.
J’ai parlé, je lui ai tout raconté, le harcèlement de Denis, mon trouble, son charme, comment j’ai succombé et mes remords de ne rien pouvoir lui dire pour ne pas lui faire de peine. J’ai préféré quitter la société pour ne plus le revoir.
Plus je raconte, plus il me serre dans ses bras, plus il me cajole comme un enfant qui a du chagrin.
Sans un reproche, il m’embrasse.
Je me calme. Il me regarde tendrement, et d’une voix calme :« - C’est le genre de mecs que je déteste, un harceleur, j’ai envie de lui donner une leçon.
Je sais que Philippe a beaucoup de relations, j’ai peur de sa réaction. Mais c’est lui qui décide.
« - Si tu avais été sa maitresse par plaisir, on en parlait, ce n’aurait pas été pareil, là il a joué avec toi, je ne l’admets pas.
Sur ces paroles, il me fait une bise et pars dans la cuisine préparer le repas.
A table, pas une seule réflexion, il me parle de sa journée. Après avoir suivis notre série préférée sur Netflix, blottis dans les bras l’un de l’autre, il me fait l’amour sur le canapé.
Nous recommençons une fois couchés, comme tous les soirs.
Avant de m’endormir je lui murmure à l’oreille :« - Pardon.
Pour toute réponse, il me serre dans ses bras.
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PHILIPPE RACONTE
Olga a encore chuté, elle ne changera jamais. Pourtant je fais tout pour l’aider. Elle aime baiser ce n’est pas une maladie, et je pense être à la hauteur pour la satisfaire.
La scène qu’elle m’a faite lorsqu’elle a appris ma liaison avec Ambre, m’a fait espérer la réciprocité. La jalousie fait partie d’elle, au même titre que son hypersexualité.
J’ai dû téléphoner à Ambre devant elle. Après une dernière nuit d’amour qu’Olga n’a jamais appris, nous nous sommes séparés. Ambre a-t-elle compris ? Était-elle déçue ? Elle n’a rien dit. Son acceptation muette m’a fait peur, le signe d’un amour véritable.
Que serions-nous devenus ? Moi aussi j’étais tombé amoureux, sans le savoir la jalousie d’Olga nous a sauvé.
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Je suis sorti plus tôt du bureau aujourd’hui pour aller voir le docteur X, il a compris l’urgence quand je l’ai appelé. J’ai obtenu un rendez-vous rapidement.
X est psychiatre et sexologue, spécialiste des problèmes de couple. Je le connais depuis de nombreuses années, je suis allé le consulter avant notre mariage avec Olga, je me posais déjà de nombreuses questions sur la sexualité de ma future épouse.
Depuis, c’est devenu un ami, il a suivi notre évolution, ses conseils ont toujours été judicieux.
Comment va-t-il analyser l’adultère d’Olga, pourra t il m’expliquer son silence ? Que va-t-il me conseiller ?
Je lui explique en détail ce qu’Olga m’a raconté. Il m’écoute sans m’interrompre.
J’attends ses conseils, mais d’abord il m’interroge, je connais sa façon de travailler :« - Et vous, qu’en pensez-vous ?
« - Je ne sais pas, je suis un peu désorienté. A chaque fois ça me fait mal, mais je l’aime, je veux l’aider. Je ne comprends pas pourquoi elle ne m’a pas fait confiance cette fois ?
« - N’ayant rien dit lors du harcèlement de son chef, elle a eu peur de vous faire souffrir. Vous êtes en train de sombrer dans le non-dit avec elle. Ce serait le pire qu’il puisse vous arriver.
« - Je ne lui ai fait aucun reproche.
« - Il le faudrait pourtant, affirmez-vous. Elle n’attend peut-être que ça. Montrez que vous êtes son mari, que c’est vous qui décidez…Vous avez bien pris une maitresse comme je vous l’ai suggéré l’an dernier ?
« - Oui une ancienne relation qui n’attendait que ça. Sur vos conseils, j’ai fait en sorte qu’Olga le découvre. Quelle scène elle m’a fait, une vraie tigresse, je ne l’aurais pas cru si jalouse. J’ai dû rompre sur le champ.
« - Vous voyez j’avais raison, il fallait la mettre face à ses contradictions.
« - C’est vrai, après, elle s’est tenue tranquille, elle a repris un travail. Sans ce chef à la noix qui l’a harcelée, tout se passait bien, son travail lui plaisait. Elle est forte, mais tellement fragile.
« - Elle croit toujours que vous êtes candauliste ?
« - Oui oui.
« - Cela limite les dégâts, au moins vous savez.
« - D’accord docteur, mais c’est d’autant plus dur pour moi. Lui donner le feu vert comme avec Rachid par exemple, on a frisé la catastrophe. Je n’aurais pas dû vous écouter.
« - D’accord avec vous, c’était trop. Je le connais bien Rachid, je n’aurais jamais pensé qu’il tombe amoureux de votre femme, ni qu’il aille aussi loin avec elle.
« - Lui faire un enfant tout de même. Et quand il venait à la maison et que je les entendais baiser dans notre lit. Elle est expansive Olga, c’était infernal. Heureusement qu’elle ne m’a jamais délaissé durant toute cette période.
« - Ce qui prouve qu’elle vous aime.
« - Quand je pense que j’étais jaloux avec ma première femme. Que suis-je devenu avec vos conseils.
« - Vous le regrettez ?
« - Non, sinon je crois que je l’aurais perdu. Que faire maintenant ?
« - Reprenez la main, emmenez là en weekend end dans un club comme vous en avez l’habitude, en la laissant libre d’aller au bout de ses envies. Montrez que c’est vous qui décidez. Ensuite reprenez votre vie, en restant attentif. L’idéal serait qu’elle retrouve un travail.
« - Vous avez certainement raison. Pour le travail, je vais voir ce que je peux faire. D’accord pour le weekend, mais il va encore falloir que je la regarde jouir avec plusieurs hommes …« - Soyez fort, vous avez fait le plus difficile, c’est la seule façon de calmer ses ardeurs, et qu’elle vous respecte.
« - Merci docteur. Je vais le faire, pour elle.
« - Tenez-moi au courant.
« - Bien sûr.
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Je déteste ces petits chefs qui se croient tout permis, une main au cul, une réflexion soi-disant amusante sur les charmes d’une jolie femme, frôlement dans l’ascenseur, mais surtout le pouvoir du chef, la peur du chef, ne rien dire… et le charme, parler d’amour jusqu’à ce que la dame craque et la mettre dans son lit.
Pour lui c’est un jeu, quand il a gagné, passage à la suivante… tout ce que je déteste.
Il a osé s’attaquer à Olga, tant pis pour lui.
Quelques coups de fils à des amis bien placés, ce Denis va se retrouver au 3ième sous-sol à classer les archives. Si je pouvais l’envoyer sur la lune.
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OLGA RACONTE.
Le lendemain de mes aveux, je n’ose regarder Philippe dans les yeux, que pense-t-il ? Lui est au petit soin pour moi. Il m’annonce que samedi prochain nous partons en Italie passer le Weekend.
Je suis heureuse, s’il me présente d’autres hommes, c’est qu’il ne m’en veut pas. Comme toujours, il a choisi un hôtel loin de chez nous, pour protéger ma réputation.
Après un vol de deux heures, le taxi nous dépose devant un grand parc. Le site est superbe, un petit château se cache au milieu des bois, ses tours se reflètent dans un étang. Quelques chambres, la nôtre est spacieuse, la salle de bain ressemble à la Galerie des glaces, la fenêtre s’ouvre sur une belle terrasse privée face à l’étang. Comme à son habitude, mon mari a fait les choses en grand. Je l’aime.
Une collation nous est servie à notre arrivée, le personnel est stylé, discret, les serveuses sont jolies.
Je me doute que Philippe a prévu une soirée spéciale. Avec qui ? Comment ? Il ne m’en a rien dit, je lui fais confiance, je suis certaine que ce sera bien. Il sait ce que j’aime, ce dont j’ai besoin, plusieurs hommes bien virils, et jouir toute la nuit.
Après un après-midi de repos, je me prépare pour faire honneur aux invités de Philippe.
J’ai revêtu une jolie robe, un peu ample, assortie à une lingerie fine offerte par Philippe, string et soutien-gorge à balconnet mettant en valeur ma poitrine.
Dans une salle du sous-sol où Philippe me conduit, nous sommes accueillis par deux jeunes femmes, nos serveuses qui ont changé de tenue, une simple tunique recouvre à peine leur nudité.
Elles me prennent par la main et me guident devant une sorte de croix, elles me déshabillent lentement, entièrement. Seule devant Philipe, pas d’autres témoins à cette soirée de débauche ?
Leurs mains sont douces, mon soutien-gorge est dégrafé, mon string descendu délicatement.
J’aime leurs mains, la légèreté de leurs caresses. Je ne sais pas ce qui m’attend, j’ai hâte de connaitre la suite, mais pour l’instant je m’abandonne à leurs étreintes.
Sans vouloir m’arracher un premier orgasme, elles me collent à la croix, ça fait froid aux fesses. Debout, je dois poser mes pieds sur un petit socle, mes chevilles sont attachées, mes bras aussi, légèrement écartés, ma tête repose sur un coussin.
Mes charmantes hôtesses prennent un peu de recul pour me regarder, satisfaites de leur travail, elles déposent une bise sur mes lèvres en me caressant doucement le sein, tirant un peu sur mes tétons qui commencent à durcir.
La salle est dans la pénombre, mes yeux s’habituent à l’obscurité, je remarque dans un coin une table avec des verres et des bouteilles. Ça me rassure, nous ne devrions pas être seuls.
A ce moment, une porte, que je ne soupçonnais pas, s’ouvre, laissant le passage à 3 hommes que Philippe va accueillir. Ils sont habillés comme pour un conseil d’administration, costumes sombres, cravates. Leur tenue incongrue dans ces circonstances me fait sourire.
Nos hôtesses interrogent Philippe d’un regard, il leur donne son accord d’un signe de tête. Elles prennent alors un bandeau pour me masquer les yeux. Je tremble de bonheur, à la disposition de qui voudra.
J’entends des voix. Tout en discutant avec Philippe, je devine que les trois hommes se sont approchés de moi. Je suis à leur merci.
Déclenché par je ne sais quel système, la croix où je suis attachée bascule en arrière, tandis que le support où reposent mes pieds s’écarte largement, forçant ainsi mes jambes à dévoiler mon intimité. Je devine l’attention des 3 hommes qui peuvent admirer ma chatte offerte à leurs regards. Je suis existée par toutes les pensées qui envahissent ma tête, mes lèvres doivent déjà luire de plaisir.
Une main se pose sur ma cuisse, ce contact me fait frémir.
Une main, deux mains, dix mains. Mes seins, mon ventre, mes cuisses, ma chatte, un doigt me pénètre, mes tétons disparaissent dans des bouches goulues. Je m’abandonne totalement à ces caresses qui m’enivrent, sans savoir qui est là, ni combien ils sont. Un premier orgasme me fait pousser un petit cri.
Philippe toujours en conversation avec un de nos invités est à côté de moi, je les entends parler :« - Votre femme est délicieuse, vous permettez ?
Je devine que Philipe donne son autorisation. Je tourne la tête, un gland se frotte sur mes lèvres, sans dire un mot, l’homme enfonce dans ma bouche sa bite bien raide, et entame de longs vas et viens, cognant au fond de ma gorge, mon nez dans les poils de son pubis.
Tout en continuant de discuter avec Philippe, il se déverse dans ma bouche de plusieurs jets bien généreux. Dans cette position je ne peux qu’avaler. Je l’entends s’adresser à mon mari :« - Vraiment délicieuse votre femme.
Philippe pose se lèvres sur les miennes, et retire mon bandeau. Nos yeux se croisent, il me sourit, mais je crois décerner une ombre de tristesse. Pour la première fois je m’en veux, mais pourquoi ?
Je n’ai pas le temps de m’interroger.
La salle s’est remplie, d’autres hommes sont entrés sans bruit. Tous en costume, réunion d’hommes d’affaire ? Ils sont une bonne douzaine à venir saluer Philippe sans oublier un regard pour ma chatte qui je pense doit être bien humide, prête à les recevoir, tous. Nos hôtesses, maintenant entièrement nues, à l’exception de leurs chaussures à talon aiguille, passent de l’un à l’autre pour leur servir à boire. Les mains s’égarent, sur leurs fesses, leurs seins, elles n’y prêtent même pas attention.
Un coup d’œil sur ces hommes en costume, distingués, certains le pantalon ouvert, la bite en avant, une capote à la main.
Tout à coup, les conversations s’arrêtent, les hommes s’écartent laissant le passage à un homme, grand, cheveu gris, la bonne soixantaine. Il s’avance vers moi, lui aussi habillé à l’ancienne, il porte même un gilet. Il se positionne face à moi, entre mes jambes écartées, méthodiquement, il ouvre son pantalon exhibant une queue bien épaisse. Tout en me regardant dans les yeux, sans préliminaire, il s’enfonce en moi. Est-ce la situation, ou est-ce un amant hors pair, immédiatement j’ai un premier orgasme, à la grande satisfaction de mon premier amant de la soirée, sous le regard de tous les hommes présents.
Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, il me pilonne la chatte à grands coups de rein pendant plusieurs minutes, avant de s’accrocher à mes hanches pour se déverser en moi, dans une grimace qui m’effraie. Il se retire la capote pleine, laissant la place disponible.
Il est rapidement remplacé par un autre homme, ses congénères attendant sagement chacun leur tour. Je ferme un instant les yeux, ne cherchant pas à compter, me laissant guider par mes orgasmes.
Un homme me soulève les cuisses pour passer entre mes fesses. Mon cul va enfin être honoré, je suis prête à subir ce nouvel assaut qui j’espère sera imité. Un signe de Philippe lui signifie qu’il se trompe de chemin. Tout le monde a compris, c’est chasse gardée, j’en suis la première étonnée et un peu déçue, dommage j’aurais bien aimé que mon cul soit aussi visité ce soir. Gentleman, personne n’insiste.
Pas le temps de me poser des questions, une main me fait tourner la tête vers une queue qui cherche ma bouche, ici aussi la file d’attente s’est formée. Il faut que je sois à la hauteur.
La soirée avance, ma bouche et ma chatte ont servi de réceptacle à je ne sais combien de nos invités. Je suis repue, je ne sens plus mes muscles, ma chatte dégouline, mes seins sont douloureux, j’aime cette sensation de ne plus sentir mon corps.
L’un après l’autre, satisfaits de leur soirée, nos amis se retirent.
Je suis libérée par nos deux hôtesses qui ont revêtue leur tunique. Elles m’accompagnent dans notre chambre, où un bain chaud m’attend. Je me glisse dans la baignoire avec volupté.
Philippe s’assied sur le bord, pose un baiser sur mes lèvres et regarde les deux jeunes femmes qui m’aident à me laver, à me sécher, avant de s’éclipser sans bruit.
Quelle soirée, je suis fatiguée. Philippe me rejoint sous les draps. Je prends alors conscience qu’il ne m’a pas touchée de la soirée, tous les invités ont jouis en moi, pas lui.
Dans notre grand lit, nue contre lui, je lui murmure :« - Merci.
Il ne fait pas un geste. Je m’endors dans ses bras un sourire aux lèvres.
Le lendemain matin, comme à mon habitude, je prends plaisir à le réveiller en refermant mes lèvres sur sa queue bien raide. Quelques secondes suffisent. En avalant le jet qui m’a rempli la bouche, je lui redis amoureusement :« - Merci mon chéri, merci pour cette belle soirée.
Philippe me tient serré contre lui, nos corps se reconnaissent, il me pénètre simplement, en douceur, je lis de l’amour dans ses yeux. Mes muscles internes se chargent de lui prodiguer les caresses qu’il aime tant, nous jouissons à l’unissons.
Après être passés sous la douche pour nous laver mutuellement, nous prenons notre petit déjeuner sur la terrasse qui donne sur l’étang. Je reste nue, les yeux de Philippe qui me contemple en buvant son café, me comblent de bonheur.
Le regard de la jolie serveuse en tunique transparente, me trouble autant que Philippe.
Main dans la main, nous sortons dans le parc, la piscine nous attire. Lorsque je réalise que nous sommes seuls, tous les invités sont partis, hier soir ou ce matin, je ne le saurais jamais.
J’étrenne mon mini bikini acheté en début de saison, nous profitons de la piscine, et des chaises longues face au soleil.
A moitié endormis sur nos transats, nous tenant toujours par la main, nous voyons arriver les deux jolies hôtesses qui nous ont accompagnés toute la soirée. Leur robe légère tombe, elles sont nues. Je ne peux détacher mes yeux de leurs corps graciles qui évoluent dans l’eau de la piscine.
Philippe semble hypnotisé par la belle naïade qui monte l’échelle face à nous pour sortir de l’eau. Son corps ruisselle. Elle s’approche, me prend par la main et m’entraine avec elle.
Elle a juste le temps de défaire mon maillot que j’abandonne sur le carrelage. Philippe ne quitte pas des yeux les trois grâces qui évoluent devant lui « Regarde-nous mon chéri, tu en profiteras tout à l’heure en remontant dans notre chambre, à moins que tu ne préfères me prendre ici, sur la pelouse ».
Des mains douces me caressent, un doigt s’enfonce en moi, me fouille, une bouche se colle à la mienne pour un baiser profond. J’aime le contact de leurs seins, de leurs cuisses.
Je m’abandonne à leurs caresses, me laissant bercer par leur tendresse. J’ai beau être hypersexuelle, je n’en suis pas moins femme, un peu de douceur est toujours bienvenue.
Après un orgasme bien mérité, nous regagnons notre chambre.
Je m’allonge sur le ventre, Philippe est nu, sa bite me caresse les fesses, son gland passe et repasse dans mon sillon, je me cambre allant au-devant de son désir. Je comprends pourquoi hier il n’a pas voulu que j’offre mon cul à ces hommes de passage.
Amoureusement, il s’enfonce en moi lentement, tendrement. Je jouis lorsqu’il se déverse dans mes entrailles. Dans un souffle, je lui dis :« - Pour toi, rien que pour toi. Je te réserve mes fesses. Maintenant tu seras le seul.
« Philippe tu es mon homme », je le pense mais ne lui dis pas, par pudeur ?
Après un déjeuner frugal, direction le petit aéroport où notre avion nous attend.
Ce Weekend est la réponse aux questions que je me suis posées depuis plusieurs jours. Je sais maintenant que Philippe m’a pardonné.
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Ma vie reprend son cours, à quand le prochain weekend ? J’espère tous les jours une nouvelle surprise de Philippe.
Un après-midi ensoleillé, je croise Monique. Elle a l’air joyeuse, joie qui contraste avec la dernière fois que je l’ai vue avec Martine. Qu’est ce qui peut la réjouir de la sorte ?
Par curiosité, j’accepte de prendre un café avec elle. A peine assises, sans avoir besoin de lui demander, elle me jette un regard pétillant :« - Il faut que je te dise.
« Ok, vas-y dis-moi. »
Rapidement, d’une seule traite, elle m’annonce que Denis a été muté comme sous-chef dans une filiale de province dont elle ne connaissait même pas le nom. Martine E l’a prévenue il y a quelques jours.
Sur ses conseils, elle pense pouvoir récupérer son poste :« - Tu devrais essayer toi aussi, tout le monde t’appréciait.
« - Tu crois qu’ils me reprendraient ?
« - N’hésite pas, fonce. Denis n’est pas près de revenir.
Je me souviens de la promesse de Philippe, bravo mon mari, bien joué.
Nous nous quittons, certaines de nous retrouver très prochainement.
Que dois-je faire ? Je suis tentée. Je vais y réfléchir, et demander son avis à mon mari.
Il a toujours été de bons conseils.
---o O o---
Comme je m’y attendais, Philippe me soutient pour reprendre le travail. Je recommence dans une semaine.
Dimanche, me souvenant du weekend en Italie, je prépare un petit apéritif que nous prenons dans le salon avant de passer à table. J’ai une surprise pour mon mari :« - Encore merci pour ce weekend, tu es un amour. Moi aussi je veux te faire un cadeau,
Je lui tends une enveloppe.
Intrigué il l’ouvre, deux photos de notre fille Lucie, une bébé et une de maintenant. Il me regarde interrogateur :« - Elle est belle notre fille, c’est un vrai cadeau que tu m’as fait.
« - Je sais que tu l’aimes comme nos autres enfants.
« - Oui, je n’ai jamais fait de différence, je l’ai reconnu à sa naissance. Rachid n’est rien pour elle.
« - Non il n’est rien. Lucie, c’est TA fille.
« - Oui, je l’ai toujours considérée comme ma fille.
« - Je veux dire, c’est vraiment TA fille.
« - Tu veux dire ?
« - Je veux dire, ta fille. Dès que j’ai été enceinte, j’ai de suite su qu’elle était de toi. Une femme sent ces choses. Après avec accouché quand je t’ai vu la prendre dans tes bras, quand je l’ai vue te sourire, j’en ai été certaine, c’était ta fille.
Une larme coule sur la joue de Philippe, la gorge nouée :« - Pourquoi n’avoir rien dit ?
« - J’ai laissé croire à Rachid, pour qu’il me foute la paix. A toi, je n’ai pas osé dire la vérité, je veux toujours être maitre de tout. Et le temps a passé.
« - Lucie, de moi ? En es-tu vraiment certaine ?
« - L’an dernier, je ne voulais pas qu’un jour Rachid puisse venir nous emmerder, j’ai fait faire un test de paternité, il n’y a aucun doute.
« - A qui en as-tu parlé ?
« - A Agun. Tu m’en veux ?
« - Non bien sûr, elle t’aime comme je t’aime. Ne rien lui dire m’aurait étonné. Et Rachid ?
« - Non, lui il ne sait rien. Je n’ai plus aucun contact avec ce con.
« - Lucie, elle le sait ?
« - Je n’ai pas encore osé lui en parler, tu crois que je devrais ?
« - Je ne sais pas, attendons encore un peu.
« - Veux-tu voir les tests ?
« - Non, pour quoi faire ?
« - Pour être certain.
« - Lucie est ma fille depuis sa naissance, je l’aime. Tu crois que je pourrais l’aimer davantage avec un bout de papier ?
« - …
Sans un mot, je me blotti dans ses bras, dans les bras de mon mari, le père de mes enfants, mon homme.
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