On n’est pas sérieux quand on a 17 ans…

- Par l'auteur HDS lelivredejeremie -
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Récit libertin : On n’est pas sérieux quand on a 17 ans… Histoire érotique Publiée sur HDS le 13-11-2023 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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On n’est pas sérieux quand on a 17 ans…
… On va sous les tilleuls verts de la promenade.
Sauf que Rimbaud parle de cafés tapageurs et de lumières éclatantes, c’est surement pas dans ce parc de Charleville-Mézières, sombre et désert à cette heure, qu’il avait pris goût aux bites. Même pas sûr que le tronc derrière lequel je me cache soit celui d’un tilleul, mais qu’est-ce que j’en saurais, moi, je suis encore moins calé en botanique que sur le sexe. Et même là, à part la fellation un peu maladroite à Jordan en première, depuis un an, ma ‘culture’ ne tient qu’aux heures passées à mater des vidéos sur XHamster et RueNu.
Après, dans mes tags de recherche, il y a systématiquement ‘minet’ ou ‘twink’, pour que je puisse imaginer ma silhouette frêle d’1m62 pour 56kg à la place du garçon dans un scénario où il se fait démonter par un mec plus âgé, soit plutôt loin du spectacle de ce soir, où ledit mec enfile un homme mûr qu’il fait couiner, mais bon, je dois faire avec ce que j’ai trouvé.
Je ne me suis pas branlé, mais j’ai dû signaler ma présence malgré moi, car après l’avoir fait juter, le jeune, la queue à l’air, a regardé l’homme s’enfuir comme un voleur, pour tranquillement retirer sa capote et la nouer puis, sans me regarder…
- Qu’est-ce que tu fous ici, gamin ? T’as bien maté ? Tu peux te montrer, tu sais.
Eh merde ! Cramé… Bah, autant y aller cash. "Si on ne veut pas être vu, on ne fait pas ça dans un lieu public" ai-je dit, crâneur.
- Vrai, comme si on veut tirer un coup, on n’est pas trop regardant sur l’endroit ni sur le partenaire. Sinon, si tu l’as assez regardée, je peux la ranger, là ? a-t-il dit, en secouant sa queue, ramenant directement mon regard dans le sien. "Du coup, t’es un romantique, toi, il te faut la lampe de chevet avec le foulard dessus, l’oreiller et le duvet… Ou plutôt, il te… faudra tout ça, un jour."
Pas faux… Quant à lui dire ce que je fais ici, dans ce parc, et même dans cette ville endormie…



- Ouais, booon, c’est pas Paris, mais c’est quand même cool, m’avait dit mon cousin Thibaut, avant de me trainer dans quelques cafés du centre de Charleville-Mézières, pour un week-end hors de la capitale, arrangé par mes parents. "Ça sortira Jérémie de sa chambre, mais sobre, hein, Thibaut !" "Oui, tantine, tu sais bien, moi…"
Son idée de la sobriété était assez relative, et dans tous les sens du terme. Quatre IceTea Green successifs en main, je l’avais vu s’enfiler neuf Kronenbourg, avant de lever une dixième blonde, une meuf cette fois, et de décider qu’on rentrait, alors que je filmais la place ducale de mon portable. "Elle te trouve cute, elle a dit que tu pourrais la tirer, ou elle te suce ta petite bite mais je passe le premier, hein !"
Arrivés au pied de son immeuble, j’avais décliné l’offre, et suggéré de retourner au centre le temps qu’il la saute. "Je vais pas la tirer qu’une fois, tu me donnes jusqu’à une heure du mat’, OK, Jey ?"
Vantard, va…
Trois heures de libre dans ce bled pourri de Charleville-Mézières ! Thibaut ne pouvait pas crécher dans une ville un minimum plus gay-friendly ? Un seul bar lgbt, pas de site, juste la photo d’une façade ringarde sur Gogol, mais trois lieux de rencontre, et tout près, le Mont Olympe… Déjà le nom…



- Ce que je fous à Charleville, ou ici en particulier ? ai-je demandé au baiseur pas si furtif.
- Déjà la ville, tu n’es pas d’ici. Ton accent, petit… Et tu t’appelles… ?
- Week-end de découverte de la province profonde, chez mon cousin… Et moi, c’est Jéré…rôme.
- Salut, Jéré…rôme, moi c’est Chris…ostome. Donc, ton idée des vacances scolaires, c’est la balade au Mont Olympe à 22h ? Bizarre…
- Curiosité ?
- Elle est satisfaite ? a-t-il murmuré, avec un sourire moqueur, avant d’ajouter "C’est une qualité qui doit être récompensée" en glissant lascivement la main sur la tirette de son jeans, pour se moquer plus qu'autre chose, ai-je pensé.
- Pas entièrement, mais pas ainsi, pas ici, ai-je dit, sans me reconnaitre.
- Ailleurs, autrement… la lampe de chevet, l’oreiller… ?
J’ai regardé le bout de mes Converse, en mode 'qui ne dit mot…'



On a traversé l’ile du Vieux-Moulin, toujours dans la pénombre, pour arriver au musée Rimbaud, mieux éclairé… "Attends, mais t’as quel âge ?"
- Je suis en terminale, dix-sept, c’est bon.
- Même en terminale, tu pourrais être haut potentiel…
-Je lui ai calé ma carte d’identité sous le nez.
- OK… mais ils se sont trompés sur ton prénom, Jéré-rôme-mie.
La loose ! Il va me jarter comme… Ah ben non, il sourit, et même gentiment.
- Moi, c’est simplement Christos.



- Voilà mon petit chez-moi, mets-toi à l’aise, tu bois un truc ?
- Un soda, si tu as ? ai-je soufflé, alors qu’il se dirigeait vers ce que j’ai supposé être sa cuisine.
À l’aise… pour ce qu’on va faire ? Soit.



- Oh ! a dit Christos, en me retrouvant, nu dans son salon. Pour me détailler de la tête aux pieds, souriant. "Les chaussettes, c’est obligé que tu les gardes ?"
- Non, bien sûr, ai-je bafouillé en me précipitant pour les retirer, sur un pied puis sur l’autre, agitant ma petite queue, avant de me redresser et de ridiculement me cacher le pubis "J’ai mal compris ? Tu ne voulais pas ?"
- Je veux ce que tu autorises, Jérémie, a-t-il soufflé, en abaissant son jeans et son boxer pour sortir sa mi-molle, "et ce que toi, tu t’autorises".
- J’ai déjà sucé un garçon, hein ! ai-je dit.



- Tu ne jouis pas ? ai-je légèrement suffoqué, en lâchant sa queue épaisse, luisante de ma salive.
- Le garçon que tu as sucé, c’était… ?
- Jordan, un mec de ma classe, l’année dernière.
- Seize ans aussi, sa première pipe, logique… Dix ans plus vieux, il en faut plus… Tu es adorable de candeur, Jérémie. Mais tu es sûr que c’est ce que tu veux ?



À plat ventre sur son matelas, sa langue sur ma rosette. Oh oui ! Douce, tendre, humide, puis ses mains qui m’écartent les fesses, elle devient plus intrusive… "Tu t’ouvres pour moi, alors, toujours d’accord ? Et… première fois, vraiment ?"
- Oui... et oui. Sois doux, s’il te plait.
- Latex, je suppose… Tu dis que tu n’as jamais… et je te crois ! Puis moi, tu as vu dans le parc, je suis prudent, mais tu n’es pas obligé de me croire, toi.
- C’est juste que… je ne suis pas stupide, ai-je murmuré, "l’idéal du prince charmant, fidèle pour la vie, dans le monde gay, faut pas rêver, et je devrai toujours me méfier, parce que les risques seront toujours là ! Mais aussi, avec mon first, j’ai toujours un peu rêvé de… c’est bête, je sais, mais que ce soit… naturel et… en confiance. Et ça aurait pu être Jordan, même si ça avait été nul, ç’aurait quand même été bien parce que j’aurais eu le souvenir d’avoir fait l’amour sans retenue, et ça, pour toute ma vie. Alors voilà, je suis peut-être un peu trop naïf, ou idéaliste, ou…"
- Ou romantique… Je regrette de n’avoir pas été comme toi, j’ai parié sur l’expérience, avec un mec que je savais pas trop net, qui avait un peu trop insisté sur le bareback, j’avais été intransigeant sur la capote, et si j’ai eu raison de suivre mon instinct, puis si ça a été bon, ça avait été juste… technique, et froid. Je l’ai fait ensuite en confiance, mais la… disons la magie n’était plus là. Donc non, ce que tu dis n’est pas du tout bête, ni naïf, c’est même beau, mais je comprendrais que tu penses que…
- Avec ce que tu as dit, j’ai envie de te faire confiance…
- Couche toi sur le flanc, en cuillère, pour une première fois, ce sera plus agréable… En tout cas, je ferai tout pour, et si ça ne l’est pas, tu peux te libérer, je ne te forcerai à rien.
Il a appliqué son gland sur mon sphincter dilaté et s’est doucement enfoncé, par lents mouvements.
- T’es rentré, là ? ai-je hoqueté, en portant la main derrière mon dos, et sa queue, sur laquelle j’ai encore enroulé quatre doigts.
- Au tiers… Dis-moi si tu as mal.
C’est rien de le dire, mais j’ai repensé à certaines vidéos porno, trop rares, et qui valent ce qu’elles valent, mais dont celles que j’imagine les plus crédibles montrent la douleur du passif, avant le plaisir… J’ai serré les dents et gémi "C’est bon, viens !"
- Je suis à fond, ça va toujours ?
Alors, c’est ça ? L’impression d’être… rempli… complet… D’étouffer, un peu, mais c’est pas comme si sa queue m’écrasait les poumons, non plus, c’est juste la surprise… de l’inconnu…
- Je vais bouger, ça va ?
- Pourquoi tu demandes ? J’imaginais que…
- Que j’allais te baiser comme le mec du parc ? Tu découvres… Et avec des garçons comme toi, je redécouvre aussi, à chaque fois.
- Tu préfères quoi… et qui ?
- Qui ? Les garçons plus jeunes, j’avoue, comme je l’ai été, qui explorent le plaisir. Et quoi… pas ainsi, en fait, a-t-il dit en se retirant lentement, pour me tourner sur le dos, et se caler entre mes cuisses, pour les soulever et jeter mes mollets sur ses épaules.
- Oh ! Christos, c’est quoi, ça ?
- Je ne te ferai pas de mal, tu me fais confiance ?
Mon approbation tacite lui a mis un sourire, qu’il a appliqué sur mon intimité, pour le retour de sa langue légère… avant qu’il rabaisse mon bassin et s’allonge sur moi pour m’embrasser, et doucement renfoncer sa bite en moi.
- Aaaaaah !
- Je t’ai demandé de le dire, je te fais mal ? Je suis épais, je sais…
- Je ne… nooon, c’est bon.
- Et si je fais ça, a-t-il murmuré, en se retirant, pour revenir lentement en moi.
- Oui, comme ça, doucement…
- Et ainsi ? a-t-il soufflé, en appliquant son gland sur le premier tiers de mon rectum.
- C’est bizarre… différent…
- Je stimule ta prostate, le plaisir anal est multiple.
Ma quoi ? Mais oui... multiple, je commence à capter, là.
- Aaah ! ai-je grogné, alors qu’il s’enfonçait entièrement.
- Comme je t’ai dit, c’est plus complexe, anal… – coup de queue profond, aïe – "et prostatique…" – oh oui, c’est doux, là, et retour de son sexe entier en moi – "puis anal"… J’ai légèrement perdu conscience de ce que je faisais… ce qu’il me faisait…



- Jérémie, tu… suintes du gland, tu devrais…
Un regard sur mon pubis m’a fait voir, à chaque mouvement, le sexe épais qui me possédait, puis devant, ma queue dressée, et mon gland décalotté d’où coulait un filet de fluide translucide.
- Touche-toi, fais-toi plaisir !
J’ai agité la main sur ma bite, comme un perdu, jusqu’à émettre sept jets de ma semence sur mon torse, bien plus que lorsque je me branle… J’ai jeté la tête en arrière, sur l’oreiller, tout à mon plaisir, lorsqu’il s’est figé au-dessus de moi…
- Je… je peux jouir en toi ?
Qui demande ça ? Pour seule réponse, je lui ai souri, j’ai recalé mes cuisses sur sa taille, et mes talons sur ses fesses, pour l’inviter à rester en moi. Le beau mec l’a encore été plus en éjaculant, sa mâchoire serrée, les ailes de son nez palpitantes, ses yeux révulsés, et j’aurais pu jurer sentir son sperme me tapisser le rectum, alors que les mouvements désormais erratiques de sa queue provoquaient les répliques de mon plaisir.

À une heure du matin, message de Thibaut…
[Hey ! Petit cousin innocent, ta petite frite a raté un bon coup dans une moule accueillante]
Je n’ai pas répondu, j’ai regardé Christos, pour soulever le drap, et revoir la queue endormie, mi-molle et toujours épaisse, dont le gland dépasse légèrement du prépuce, qui m’a donné un plaisir encore inconnu.
Dix minutes plus tard, nouveau message de mon cousin [Je m’inquiète un peu, rassure-moi, je suis responsable de toi]
Fait chier, lui ! J’ai répondu [T’es pas le seul à te faire plaiz’ dans ton bled…] pour jeter un regard sur Christos, toujours endormi… Christos qui m’a fait tendrement, respectueusement l’amour… Christos dont le sexe se dresse dans un rêve où je voudrais être… La queue de Christos qui me possède à nouveau… Eh flûte, je bande ! Mais pourquoi pas… J’ai craché plusieurs fois dans ma main, pour appliquer ma salive sur ma trique, à la rendre luisante, pour la prendre en photo, et la lui envoyer. [Je visite ta petite ville de rien, comme tu vois]
[Elle est bonne ?]
Je n’ai pas répondu. Mais cette fois, la notification du message l’a réveillé.
- Tu… tu es toujours là ? Les garçons comme toi, d’habitude…
- C’est fréquent, les garçons comme moi ?
- Rare, trop rare… Et eux, pour la plupart, ils repartent comme des voleurs.
- Ceux qui restent, ils font ça ? ai-je susurré en fondant sur sa bite.
- Oooh ! Non, jamais, tu es… un diable !
Je me suis appliqué sur le meilleure pipe que j’aie jamais faite ! Avec juste l’expérience de deux queues, Jordan le puceau qui m’avait juté dans la bouche, et Christos, qui…
- C’est bon, c’est doux…
- Mais tfu ne fvas pfas fvouir…
- Tu voudrais ? a-t-il demandé.
- Fa t’est dévà arriffé ?
- Sans me branler, non, et je ne peux pas te faire ça.
- Fi, tu pfeux !
Il m’a toisé un instant, avant de caler sa main sur sa queue dont je tenais juste le gland en bouche, pour l’agiter… "Tu es si beau…" et éjecter sa semence dans ma gorge. Avant de se jeter sur le dos sur son matelas, et de dire "C’était pas respectueux, tu ne savais pas vraiment, je regrette…"
Je me suis allongé à côté de lui, en passant la main sur toute la surface de peau disponible.
- C’est vrai, je ne savais pas vraiment, même si je m’y attendais, et si je l’espérais… Après, je n’ai pas dormi, mais je t’ai regardé, tu es très beau, nu, dans le sommeil, toi.
- Tu rigoles, Jérémie ? Toi, tu es beau, tes yeux clairs, ton corps fin, jusqu’à tes orteils délicats…
- Mes quoi ?
- J’ai des pieds de gorille, et des poils partout, puis une queue trop...
- Trop ?
- Trop épaisse ! Pas pour les queutards du parc dont je me fous, mais pour les garçons comme toi, dont j’ai envie.
J’ai enjambé son corps pour murmurer "Ça fait une heure que je me doigte, en suçant ton sperme qui n’en finit pas de couler, question calibrage et lubrification, ça devrait le faire, je pense", avant de m’empaler sur sa queue toujours assez dressée, que j’ai cru sentir encore grossir.
- Ainsi, donc, a-t-il murmuré en relevant le bassin, pour pousser son sexe en moi.
- Oooh ! Oui, ainsi, ouiii !
Après deux ou trois minutes, un peu trop vite pour répéter l’orgasme de plus tôt, il a gémi "Je v… je vais…", mais comme il restait raide même après sa troisième éjac’ de la nuit, j’ai pu me branler et jeter quelques gouttes sur son torse…



- Je dis quoi à Tantine ? Que tu t’es fait tringler par un mec ? Sérieux ? Putain, Jérémie, t’es pédé ? a demandé mon cousin, déserté par la blonde
J’ai affiché sur mon smartphone la vidéo de la place ducale, avec l’enregistrement de sa voix… "Elle te trouve cute, elle a dit que tu pourrais la tirer, ou elle te suce ta petite bite mais après moi, hein !"
- Avec ton texto à la con de cette nuit, ça va plaire à maman, tu crois, Thibaut ? ai-je demandé, de mon air le plus innocent.
- OK, je ne dirai rien.
- Tu peux faire un peu plus, Thibaut. L’histoire, c’est que Christos peut se faire muter assez vite à Paris pour sa boîte, mais il a besoin d’un domicile temporaire, qui pourrait être chez nous, si tu confirmes à mes parents qu’il est un de tes amis, et surtout absolument fiable. On est d’accord ?
- Tu es machiavélique, Jérémie… Mais soit, je marche… Si tu me suces !
Pauvre tache, va ! Qu’est-ce qu’il me fait, lui ?
- Thibaut, sérieux… ne me demande pas ça, ai-je sobrement répondu.
- Mais oui, mon petit bonhomme ! Parait que les pédés sucent mieux que les filles, c’est assez frais dans ma mémoire, là, je veux comparer, a dit mon cousin, dont j’ai alors découvert la queue, assez moyenne, en fait.
- Tu le regretteras, ai-je murmuré, avec un ton dramatique, avant d’avaler son gland minuscule, que j’ai fait jaillir de son prépuce d’un simple coup de langue… De mon fin auriculaire couvert de salive, je lui ai titillé l’anus, ce que, tout absorbé par ma fellation, il a à peine remarqué, pas plus que je l’introduisais dans son rectum, pour masser sa prostate… Les connaissances théoriques apprises sur le net me servaient enfin !
Après trois minutes de ce traitement, je lui ai exposé ma langue, couverte de son pré-sperme que j’y avais senti couler.
- C’est quoi ?
- Tu as joui, ai-je menti… "Les hétéros ne le font pas spontanément avec un garçon… Tu es gay, toi aussi, Thibaut, je suis désolé."
- JE NE SUIS PAS… Nooon, pas possible, c’est un truc que tu m’as fait, t’as appris ça comment ?
- Thibaut, tu as insisté, mais je suis aussi désolé que toi, je… j’ai pas toujours été… ce que je suis. En 2014, au Cap d’Agde… Tonton Jean-Paul… ai-je menti éhontément.
- Papa ? Nooon !
- Et pourtant, oui… Ne lui en veux pas, s’il te plait, j’avais déjà l’envie en moi, mais ton père aime les jeunes garçons…
Il est effondré. Je m’en fous un peu, il n’osera jamais en parler, puis tonton Jean-Paul est juste un sale con, c’est héréditaire, on dirait… Et j’ai traumatisé Thibaut, dommage collatéral, on dira…



4 juillet 2023

J’ai refermé l’écran de mon ordi et, avec le sourire du sphynx, je me suis rapproché de mon lit, où il m’avait rejoint lorsqu’il a entendu la radio de la cuisine, qui accompagne le petit-déj de mes parents.
- Alors ?
- Chuuut, mes parents, ai-je murmuré en avançant à quatre pattes sur le matelas, pour m’arrêter à mi-hauteur de son corps, pour engouffrer son sexe déjà gonflé de désir à la vue de mon corps nu.
Ma technique s’est encore améliorée, même si je désespère de le faire un jour jouir de mes lèvres et de ma langue dont, une fois sa queue dressée, je concentre les mouvements sur son gland. "Brfanle-tfoi !"
- On dirait que tu veux te faire pardonner un truc, alors, ton bac ?
- Chriftooos ! me suis-je étouffé sur sa queue… "Ve l’ai, difftincfion et tfout, osef !"
- Alors, c’est à moi de te récompenser, a-t-il dit, en s’arrachant à ma caresse pour se lever.
- Ce que je faisais était plus discret, ai-je soufflé, en pensant aux gémissements que je peux difficilement retenir lorsqu’il me possède. "Ma mère est en télétravail cette semaine, si elle entend, elle viendra voir et…"
- Et elle trouvera le lit vide, a-t-il souri, en replaçant le duvet.
- Oh ! dans la douche ?
- Pas vraiment, je pensais à autre chose.
Il m’a doucement poussé, à reculons, jusqu’au pan de mur à droite de la porte, côté gonds, pour poser ses mains derrière mes cuisses et me soulever, bien trop facilement, de ses vingt kilos de muscles de plus que moi. "Dirige-moi en toi pour le début, ensuite, je gère". Une main sur son épaule, j’ai pris de l’autre sa bite dressée pour en positionner le gland sur mon œillet avide. Par à-coups, la force de gravité faisant sa part, il s’est enfoncé en moi, ou plutôt, je me suis empalé sur lui… ce n’était déjà plus très clair.
Aidé de mes bras enroulés sur sa nuque, et de mes cuisses serrées sur sa taille, j’avais l’impression de participer plus au rapport, et que mon plaisir montait plus vite que lorsqu’il me cloue au matelas, j’ai à peine entendu le grattement à la porte de ma chambre, et la voix de maman "Mon chéri, je comprends le principe de grasse matinée maintenant que tu as terminé tes épreuves, mais vérifie ton résultat au bac et viens vite me dire".
J’ai grogné "Oui… oui… je vieeens !" en jouissant à ce moment, délivrant les jets de ma semence, mon sphincter palpitant précipitant l’éjaculation de Christos dans mon rectum contracté.
Il m’a reposé sur mes jambes flageolantes, encore tremblant du plaisir qu’il m’avait donné, et soufflé avec un sourire "Elle a cru que tu lui répondais, je pense. Donne-toi quelques minutes et va lui donner ton résultat" a-t-il dit, en rejoignant sa chambre.
'Bon, retrouver mon souffle, puis une voix normale et posée, check ! Essuyer le sperme qui coule le long de ma cuisse, check ! J’y vais' ai-je récapitulé, pour rejoindre, en boxer et tee-shirt, maman au salon, où elle a levé les yeux de l’écran de son ordi.
- Ben voilà, grande dis'.
- C’est merveilleux, mon chéri ! Préviens papa, il sera tellement fier… Oh, Christos, a-t-elle dit, en portant le regard derrière moi, "Jérémie a réussi son bac, grande distinction !"
- Excellente nouvelle, mais je n’en doutais pas plus que vous, j’attendais impatiemment dans ma chambre, pour vous laisser ce moment.
- Bien sûr que nous nous n’en doutions pas, j’ai d’ailleurs réservé ce matin un cottage au Center Parc des Bois-Francs pour le week-end prochain, mais il n’y avait plus que des logements à deux chambres, vous devrez en partager une, j’espère que ça ne vous ennuie pas, les garçons. Quant à toi, je sais que tu es prude, tu devras bien t’exposer en short devant Christos…
- Je ne le mettrai pas mal à l’aise, je porterai le regard sur la faune locale, a-t-il soufflé.
Je l’ai foudroyé du regard. Maman a souri…

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Je suis bien moins familier de HDS que de RBB, je connais peu le type de textes publiés ici. Mais, tout hétéro que je sois, j'ai été extrêmement charmé et impressionné par ce récit. Des personnages, pas de surenchère, un ton qui vous appartient. Bravo, vous avez du talent



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Histoire sexe : Une rose rouge
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