Pas de ça avec moi ! 2
Récit érotique écrit par Ethelrede [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur .
- • 60 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 0.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 0.0
- • L'ensemble des récits érotiques de Ethelrede ont reçu un total de 115 012 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-09-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
Cette histoire de sexe a été affichée 1 083 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Pas de ça avec moi ! 2
Notre relation avec Claire a évolué au fil de mes séances de thérapie. Le deuxième jour, comme prévu, je lui ai préparé un aimable dîner et l’ai invitée à rester dormir… Avant de passer dans ma chambre, pendant que Claire dégustait son café et moi une tisane de tilleul, je la vis fouiller son sac et en sortir un tout petit sachet. Elle me l’a tendu.
- Tiens, Clarisse, ma chérie. J’ai vu que tu avais le nombril percé mais pas de bijou… J’en ai un que je ne porte plus… C’est une topaze bleue qu’un de mes amants m’avait offerte. Je n’aime pas trop le bleu, sauf dans tes yeux et sur toi. Je trouve qu’elle fera très bien en-dessous de tes saphirs !
Elle me l’a aussitôt passée et clipsée, la pierre s’est mise à briller dans la lumière du salon. Je l’ai embrassée avec tendresse.
- Merci, Claire, c’est un cadeau magnifique… Je ne sais pas si je peux accepter…
- Bien sûr que oui, tu le peux ! J’y tiens énormément, tu es si belle, avec !
Bien entendu, elle a couché dans mon lit, et nous n’avons pas trop dormi, vous deviez bien vous y attendre. La nuit fut plus que chaude !
Après cela, chacune de nos rencontres ou presque se termina dans mon lit. Nous faisions l’amour en travaillant, parfois le contraire… Nous vivions des moments d’une extraordinaire intensité dans la douceur, la tendresse, une suavité cent pour cent féminine, une chose que ni elle ni moi n’avions imaginé vivre ne serait-ce que quelques jours plus tôt.
L’un des points positifs de cette méthode thérapeutique est que je progressais vite. D’une part, je me créais une foule de souvenirs nouveaux, tous affectés d’un très fort coefficient émotionnel. D’autre part, je continuais à rechercher dans ma tête des anecdotes, des bribes de souvenirs qui puissent constituer un germe autour duquel je puisse tenter de faire cristalliser le reste de ma mémoire perdue. Parfois, elle me demandait, l’air innocent, si je pouvais lui rappeler la recette de la pâte brisée vu qu’elle comptait confectionner une tarte le lendemain et qu’elle ne se souvenait plus des proportions… Et je la lui donnais sans même me rendre compte que je la connaissais par cœur ! Oui, c’était positif !
Au bout de trois semaines de ʺtraitementʺ, j’eus un de ces petits bouts d’éclair mémoriel. J’en parlai à ma belle thérapeute. Depuis notre première rencontre sexuelle, je ne l’appelais pratiquement plus que ma belle bourrelle ! Elle arriva un matin chez moi, comme à l’accoutumée, dans une tenue que je détaillai sans grande surprise : tout pour aller droit au but !
- Bonjour ma belle bourrelle ! Je vois que tu t’es faite belle et prête… Quand te décideras-tu à me laisser quelque chose à ôter pour te découvrir un peu ? J’aimerais tant pouvoir écarter un bout de tissu pour accéder enfin à ce que je vais manger à midi !
- Oh, ma chérie… Tu ne me l’as jamais dit avant ! Tu sais, moi, de tout temps, moins j’en mets, mieux je me porte ! Mais pour te faire plaisir je suis bien capable de me faire super sexy en mode habillée ! Je le ferai, c’est promis !
- Bien, je compte sur toi, ça va donner un érotisme féroce à nos rencontres, on va se régaler… j’en ai déjà l’eau à la bouche !
- Seulement à la bouche ?
Rires, baisers et câlins de bienvenue, comme d’habitude, sauf que comme j’ai abordé le sujet sexe dès son arrivée, cela a pris un peu plus de temps… Après quoi, j’ai pu lui dire l’anecdote qui avait fini par surnager jusqu’à mon conscient :
- Quand j’étais gamine, je me souviens que ma mère racontait toujours cette blague des poètes cherchant à écrire des vers holorimes. Kil parait que c’est comme ça qu’on dit pour des vers dont la rime concerne tout le vers… Elle me disait souvent ces vers d’Alphonse Alais : ʺGal, amant de la reine, alla, tour magnanime, Galamment de l’arène, à la tour Magne, à Nîmesʺ.
- Mais, ça ne veut rien dire, c’est deux fois la même phrase…
- Tu n’as pas bien écouté mon intonation…
Claire avait écouté et fini par capturer la différence. Mais là où elle avait bondi, c’est quand je lui ai dit que savais maintenant que j’étais née à Nîmes !
- C’est merveilleux ma chérie, la mémoire te revient petit à petit. Nous allons gagner la partie, j’en suis sûre, maintenant !
Elle m’a embrassée avec une telle fougue que la séance de thérapie s’est arrêtée net : nous avons fait l’amour tout le reste de la matinée ! Nous devenions chaque fois de plus en plus inventives pour nous donner plus de plaisir, pour nous pervertir un peu davantage ! De son côté, elle souhaitait retrouver les pratiques amoureuses que j’affectionnais avant mon amnésie. De mon côté, je cherchais aussi comment illuminer les siennes. Nous-nous posions des tonnes de questions… En fait, la thérapie continuait lors de nos ébat, elle en faisait partie intégrante. Je me mis à imaginer ce qu’il se passerait si elle avait les mêmes pratiques avec tous ses patients et lui en fis la remarque : cela la fit hurler de rire !
Une chose me tourmentait secrètement et je n’osais lui en parler : son attirance pour l’amour anal. Il était tellement prépondérant chez elle que je me demandais comment il était possible que d’autres humains puissent ne pas l’aimer… ne pas même vouloir tenter d’y goûter. Je faisais partie de ces humains… mais… ma curiosité me poussait à chercher à en savoir davantage. Ainsi, lorsque nous faisions l’amour, parfois, j’adoptais des poses rendant possible un petit accident, voire un essai furtif… Elle les ignorait systématiquement.
Ce matin-là, donc, après une séance de thérapie quasi normale, lorsque nous nous sommes embrassées et avons commencé quelques préliminaires, dès que je me suis retrouvée nue, scénario immuable tant ma Claire jolie aime voir mes seins avec mes jolis anneaux de tétons sertis de jolies pierres bleues, je me suis allongée sur le côté les cuisses remontées sur mon ventre, serrées à l’extrême, fesses tournées vers elle, la regardant avec un air plutôt gourmand.
Claire commença ses caresses, cherchant à rejoindre ma toison, mes lèvres intimes. Ostensiblement, je me refusai à la moindre ouverture, lui faisant rapidement comprendre qu’elle allait devoir se contenter de ce qui lui était accessible. Alors, elle caressa mes fesses se pencha pour y dépose des dizaines de petits baisers, devenant de plus en plus mouillés, pour finir par mes lécher voluptueusement. Je sentais son excitation monter en flèche à l’idée de ce qu’elle allait me faire, me faire découvrir…
Sa langue s’introduisit entre elles et vint effleurer la petite étoile brune régnant au beau milieu du profond sillon. Je ne puis réprimer un frisson. La caresse se fit plus sensuelle, la langue de ma belle amie cherchant à pénétrer l’antre secret ; je me tendis pour lui en faciliter l’accès. Dans mon relâchement, mes cuisses s’entrouvrirent et une de ses mains s’y glissa, progressant vers mon puits d’amour : je les resserrai aussitôt. Sa langue reprit son ballet sur ma fleur brune : mon Dieu que cette caresse était agréable. Décidément, j’en désirais maintenant plus !
Claire glissa un index tout du long la profonde raie séparant mes deux globes charnus, éprouva au passage la souplesse de mon petit œilleton, appuyant dessus avec suavité. Son doigt, savamment humecté entre ses lèvres tournait autour sans vraiment s’en approcher, me mettant au supplice de l’impatience. Je l’entendais porter souvent ses doigts à sa bouche et les sucer avec soin avant de revenir sur sa cible. La première phalange de son index entra m’arrachant un râle de satisfaction. La seconde phalange me fit gémir de plaisir ; à la troisième, j’eus un sursaut, une contraction intense dans le bas de mon ventre.
- Encore un doigt, s’il te plaît…
- Tu es sûre ?
- Oh oui, c’est si agréable… si intense ! J’aime beaucoup… Vraiment.
Je commençais à ressentir une excitation formidable : au crime de Lesbos, j’ajoutais celui de Sodome ! Ma fleur d’amour ruisselait abondamment. Claire vint y abreuver ses doigts avant de reprendre leur chemin vers ma plus grande impatience. Index et majeur poussèrent en douceur et entrèrent, comme chez eux, attendus avec joie ! Ils commencèrent à aller et venir, me tirant de petits cris de plaisir.
Ma belle me connaissait un peu, désormais, elle sut très vite que j’en attendais encore davantage. Elle fit entrer son annulaire dans la danse. Elle avait des mains fines et menues, à l’image de ses pieds tellement fins, et si jolis. Ce troisième doigt ne me faisait aucunement peur… ni mal. Je sentis rapidement que le petit doigt avait rejoint sa phratrie… Ma respiration était devenue rauque et je ressentais le plaisir monter en moi, sensation totalement nouvelle, inconnue, surprenante, même. De moi-même, je bougeais, venais au-devant de ses doigts, les aidais à pénétrer encore davantage dans mon étroit conduit avec une grande impatience, frisant la violence. Je ne sentis pas tout de suite son pouce venir se placer en bouquet au milieu des autres mais lorsque toute sa paume, bien arrondie se trouva à l’entrée, je réalisai ce qu’elle faisait, l’approuvait pleinement et donnai la poussée ultime qui, bientôt, vit mon anneau musculeux se resserrer autour de son poignet mignon. Son autre main s’en vint caresser ma perle d’amour avec fermeté : je poussai un grand cri et me démenai dans tous les sens, prise d’une délicieuse brûlure tout autour de mon sphincter, qui irradiait dans tout le bas de mon corps et me propulsa dans un ouragan de jouissance. Je me tendis, tétanisée, laissant fuser un long râle avant de m’effondrer, pantelante, comblée, ravie. D’une main, je retenais la sienne, souhaitant qu’elle restât encore un peu, tant j’aimais cette nouvelle sensation… Puis je la laissai recouvrer l’usage de son bras : elle ôta délicatement sa main et vint se lover contre moi.
- Hé bien, toi, ma chérie, tu ne manques pas de ressource ! Un fist pour ta toute première expérience anale, avec un orgasme double à la clé, je trouve que tu as même un certain talent pour le bonheur ! C’est sûr, j’ai des mains minuscules mais tout de même, tu es une sacrée gourmande ! Roulée au plus serré comme elle était, ma main vaut tout de même bien un garçon généreusement doté par dame Nature…
- Tant mieux ! Comme ça, je sais ce que je peux oser sans souffrir, désormais !
Tandis qu’elle se rhabillait, j’ai passé mon peignoir, restant nue dessous. Elle m’embrassa bien plus tendrement qu’à l’accoutumée. Je n’y fis pas attention sur le coup. Lorsqu’elle repartit, j’étais encore sous le choc de la fabuleuse découverte que je venais de vivre avec elle. Mon cœur était en joie, mon corps tout entier encore empli de la jouissance phénoménale qu’elle venait de me donner. C’est dans cet état mental et vestimentaire que j’allai ouvrir ma porte lorsqu’un coup de sonnette retentit une heure plus tard, ayant tout de même pris le temps de bien nouer la ceinture de mon peignoir !
Le jeune homme qui se tenait sur le pas de ma porte me disait bien quelque chose… Son visage ? Son sourire ? Mais, non, je n’avais aucun nom à mettre sur cette figure-là, bien que je la trouvasse tout à fait à mon goût !
- Bonjour, que puis-je pour vous, Monsieur ?
- Bonjour Clarisse, je suis venu prendre de tes nouvelles… Voilà près d’un mois que tu as quitté l’hôpital… Il me tardait de savoir comment tu allais.
- Hmm, je vois… Nous nous connaissons donc. Sommes-nous amis ?
- Oh, oui, plutôt !
- Amis proches ?
- Oui, je dirais…
- Intimes ?
- Assez, je crois…
- Quel malheur, cette amnésie… Je ne me souviens de rien. Mais, si je comprends bien, nous nous tutoyons ! Tu sais que j’ai été blessée ?
- Oui ! je suis venu à l’hôpital dès que j’ai su pour ton accident. J’ai aidé à monter ton dossier. Tu sais, le premier soir, je suis resté à côté de toi, en te tenant la main… Je suis resté toute la nuit, assis à côté de ton lit. Et je suis venu chaque jour après, jusqu’à ta sortie…
- Ah oui, je sais, le chirurgien me l’a dit. Tu dois être quelqu’un de très gent…
Ma phrase s’est arrêtée net, mes yeux sont partis dans le vague et, sans que je sente quoi que ce soit, je me suis affaissée sur mon fauteuil, glissant rapidement au sol où je demeurai, inerte. Lorsque j’ai rouvert mes yeux, j’étais en PLS sur ma moquette, un coussin du canapé sous ma tête et les jambes légèrement surélevées, mon peignoir toutefois très sagement drapé autour d’elles. J’ai regardé autour de moi, je l’ai vu, mon cœur a bondi :
- Pierric ! Mon amour… Que je suis heureuse de te voir…
J’éclatai de rire devant la mimique de mon homme ! Il était au comble de l’étonnement, de l’incompréhension. Clairement, il s’attendait plus à recevoir le ciel sur la tête que me voir retrouver la mémoire !
- Tu me reconnais, maintenant, Clarisse ?
- Oui, mon amour, je crois que je sors d’une bien mauvaise passe… dont je n’ai pas de souvenirs très précis. Je me vois vaguement dans un hôpital… Je me souviens juste d’avoir passé quelques jours à travailler avec une thérapeute très sympa qui m’a aidée à rechercher des souvenirs… Je n’en sais guère plus, ni comment c’est arrivé ni ce qui s’est passé depuis.
- Tu dois la revoir bientôt, la thérapeute ?
- Demain je crois, oui… Je vais l’avertir de ce qui vient de se produire. Elle va bondir, je pense !
Je me suis relevée, au grand dam de Pierric, qui aurait voulu appeler un médecin pour s’assurer que tout allait bien. Mais je me sentais en pleine possession de tous mes moyens. J’ai commencé par envoyer un SMS à ma thérapeute… Comment s’appelait-elle, déjà… Ah, oui, Claire. Vite fait bien fait. Puis j’ai posé mon téléphone et me suis retournée, sourire aux lèvres, vers l’homme de ma vie.
Je suis allée devant lui pour le prendre comme j’aime tellement le faire, passant mes deux bras autour de son cou, pour l’embrasser de tout mon amour. Puis je me suis agenouillée pour extraire de ses vêtements l’objet de ma convoitise du moment, laquelle ne tarda pas à prendre de la consistance, surtout une fois dans ma bouche, lorsque je l’y faisais totalement disparaître, amenant son extrémité loin dans ma gorge. Je sais qu’il adore cela…
Estimant que j’avais atteint le niveau requis en termes de rigidité, je poussai gentiment mon amoureux dans le fauteuil et l’enjambai tout en dénouant ma ceinture.
Je le fis entrer en moi avec délices. J’avais l’impression de ne pas avoir fait l’amour depuis des siècles… malgré une légère petite gêne entre mes fesses. Je ne m’en inquiétai cependant pas. Je me concentrai sur notre plaisir mutuel. Contrairement à mon habitude visant à essayer de parvenir ensemble à l’acmé de notre plaisir, je hâtai le mien dans de grands gémissements et, lorsque je sentis le sien se profiler, je le pris dans ma bouche pour y recueillir tant mon propre nectar que sa douce liqueur dont je raffole. Hmm, le bonheur, la douceur, le plaisir superlatif. Je me focalisai sur les jets saccadés et chauds, serrant les lèvres autour de son membre palpitant. Mon excitation était à son comble lorsque, me relevant, je le regardai avec toute ma tendresse dans les yeux, levant la tête pour qu’il puisse bien me voir savourer, déglutir par toutes petites lampées épicuriennes son divin breuvage. Comme chaque fois, son visage devenait écarlate !
Je léchai avec application sa hampe qui, décidément, ne fléchissait pas, à la recherche de ma liqueur dont j’adore le goût, surtout ainsi… La mémoire me revint alors d’événements plus récents, activée par cette fragrance de désir de fille : Claire… Je revis, dans ma tête, nos ébats de ces dernières semaines. Une ombre passa sur mon visage.
- Quelque chose ne va pas, ma belle ?
- Si, tout va bien, je viens juste de retrouver un autre bout de mémoire qui me trouble.
- Tu veux m’en parler ?
- Oui, je le dois. Tu sais, tu es l’amour de ma vie, l’homme avec lequel je veux vivre, avoir et élever mes enfants… Et ça, je ne peux le concevoir que dans une totale franchise, une absolue honnêteté vis-à-vis de toi…
- Tu me fais peur…
- Mon amour, pendant ma thérapie avec Claire, il s’est produit une chose inattendue, incroyable… nous nous sommes mutuellement séduites et avons fait l’amour ensemble…
- Comme ça ? Dès le premier jour ?
- Oui… Et nous l’avons refait… chaque fois. Elle a même dormi chez moi, ici.
- Vous êtes amoureuses ?
- Non ! C’est purement sexuel. Elle sait que je suis avec toi… Elle le savait avant que la mémoire me revienne et tenait à ce que ça en reste là. Nous aimons ça, c’est tout.
- C’est tout… tu en as de bonnes, toi !
- Mais mon amour ! C’est que c’est tellement différent d’un homme… C’est tout en douceur, c’est tendre… avec un délicieux parfum d’interdit !
- Dis tout de suite qu’avec moi ce n’est pas doux, pas tendre… Est-ce que j’ai une seule fois fait preuve de brutalité ? Manqué de délicatesse ?
- Non… C’est juste… C’est différent… c’est venu comme ça, c’est tout. Et nous avons tellement aimé ça que nous … nous avons recommencé.
- Tout de même, ça me fiche un sacré coup… Ma belle, ma chérie qui s’envoie en l’air avec une autre nana… Me dire que j’aime une lesbienne, je ne suis pas sûr d’aimer ça.
- Mais qu’est-ce que tu racontes ! Je pense t’avoir donné la preuve il y a à peine cinq minutes que je ne suis pas lesbienne ! Enfin, j’espère… Tout au plus ai-je acquis une dimension bisexuelle…
- Que je n’ai pas et ne souhaite pas avoir.
- Mon amour, je t’aime… je t’aime plus que tout. Je ne suis pas du tout amoureuse de Claire. Je la trouve très belle, ça, c’est vrai… mais rien de plus.
- Mais, enfin… Rends-toi compte… Je ne couche pas avec toutes les filles que je trouve très belles… Et il y en a, tu sais, en plus de toi !
- Mon Pierric, mon chéri… Ce qui est fait est fait, je n’ai pas le pouvoir de le défaire. J’avais celui de ne rien te dire, j’ai refusé cette option : tu vois combien je tiens à toi ? Tu dois me faire confiance.
La conversation n’alla pas plus loin : un bruit de clés dans la serrure se fit entendre, nous n’eûmes que le temps de nous revêtir sommairement… Claire entra toute joyeuse !
- Clarisse, chérie, tu as recouvré ta mémoire ? C’est merveilleux… Raconte !!! Oh… C’est quoi, ces visages sombres… Attends, je devine : tu lui as parlé de moi, de nous !
- Oui…
Claire resta un long moment silencieuse, nous regardant alternativement, Pierric et moi, nous sondant, sans doute, avant de prendre une décision. C’est finalement vers lui qu’elle se retourna.
- Oui, Pierric, je te dois sans doute des excuses, je dois te demander pardon. Je suis certaine que tu penses à moi comme une personne bien peu professionnelle, pour aller coucher avec une patiente. Je te le concède : je ne suis pas fière de cela. Mais… la vie est pleine de ces moments qu’on devrait laisser s’enfuir et qu’on saisit pourtant de la main de peur de ne pas en vivre le plus beau moment. Car c’est ce qui s’est produit entre Clarisse et moi : un moment de fusion intense qui restera à tout jamais dans nos mémoires comme l’un des plus beaux de toute notre vie. Aussi, c’est sans regret, je dois bien te le confesser.
L’étonnement prenait la place de la colère dans le regard de Pierric, interloqué. Elle était tout de même gonflée, cette nana ! Elle lui piquait sa chérie, couchait avec elle puis venait lui dire que c’était imparable, que ça avait été magique et qu’elle ne regrettait rien ! Un peu fort de café, non ? Mais, tranquillement, Claire continua :
- Je comprends parfaitement que tu m’en veuilles ! Mais je vais te faire un aveu : ce que Clarisse t’a pris en couchant avec moi, tu peux le lui reprendre en couchant avec moi également, devant elle. Cela remettra les compteurs à zéro, vous saurez tous les deux l’effet que produit l’infidélité…Et de mon côté, cela ne me dérangerait pas de te compter parmi les assez rares bonshommes que j’ai laissés parvenir jusqu’à mon lit… je suis extrêmement difficile en la matière.
Joignant l’invitation au geste, Claire glissa sa main dans le pantalon de Pierric qui, il faut l’admettre, ne se débattit pas trop fermement. Agenouillée devant lui, elle reproduisit la scène qui avait eu lieu peu de temps avant avec moi. Puis elle se retourna, releva sa petite jupe si courte, et invita Pierric à venir la prendre.
- Non, pas comme ça… Oui, là, c’est parfait, vas-y !
D’une main ferme, elle l’avait guidé vers sa pratique de prédilection ! Maintenant à genoux sur le canapé, accoudée au dossier, elle se délectait de cette magnifique intrusion dans ses chairs les plus intimes en poussant de longs soupirs de plaisir, les yeux mi-clos.
- Clarisse, ma chérie, tu ne voudrais pas venir m’embrasser ? J’ai tellement envie de tes lèvres sur les miennes… C’est si doux, c’est si bon, quand on fait l’amour !
C’est ainsi que je suis venue lui donner, d’assez mauvaise grâce il est vrai, le baiser qu’elle me demandait. Mais voilà : sitôt mes lèvres sur les siennes, toute colère avait disparu en moi, laissant place à notre fougue habituelle. C’est un baiser d’amour torride que nous échangeâmes. Et ma jolie Claire était là, devant moi, en train de se faire prendre d’une manière sensuelle et magnifique par l’homme de ma vie : je ne parvenais pas à en être jalouse, je ne voulais au contraire que la conduire vers son plaisir en y prenant ma part, si modeste soit-elle. Claire a commencé à rire, comme chaque fois que son plaisir approche de cette manière-là… Au tout dernier moment, elle m’a presque crié :
- Clarisse, ma chérie, ma belle… C’est fou… Tu es parvenue à me rendre dingue de toi. Je suis amoureuse folle, je t’aime, tu comprends ? Je t’aime comme jamais je n’ai aimé… Mon amour, je t’aime !!!
Et alors, seulement, elle a poussé le long cri de jouissance qu’elle contenait tant bien que mal, toute secouée de mouvements désordonnés, le corps traversé par de longues saccades de plaisir, essoufflée, en nage, tandis que Pierric poussait lui aussi un râle de délivrance !
Pierric et moi nous sommes regardés, un peu surpris par sa déclaration… Ni lui ni moi ne nous attendions vraiment à cela. Claire, pleinement épanouie, un lumineux sourire aux lèvres, terminait de prendre son plaisir, retenant Pierric en elle encore un peu, pour le faire durer. Son bonheur était tellement éclatant, contagieux, presque !
Lorsque Pierric recouvra sa pleine liberté de mouvements, il se pencha sur elle et lui ôta tous les vêtements qu’elle portait encore. Puis il l’embrassa comme je ne l’avais jamais vu embrasser… sauf pour moi ! Véritable baiser d’amour dont la signification ne laissait la place à aucun doute. Il fit de nombreux baisers sur ses seins, son ventre, sa douce toison, son joli petit minou, ses jambes, ses pieds si menus, sis jolis… Puis il termina de se dévêtir lui-même et vint enfin vers moi, fit tomber mon peignoir au sol avant de m’embrasser avec toute sa tendresse, toute la douceur dont il était capable.
- J’ai envie de toi, ma belle d’amour, je veux te dire combien je t’aime et te le montrer !
Il s’est allongé devant moi sur le canapé et m’a laissé la direction des opérations… Alors je l’ai enjambé, l’ai regardé avec un petit air coquin, carnassier sans doute, toutes dents sorties… Je me suis accroupie graduellement, tenant en main son membre palpitant d’impatience et l’ai fait entrer en moi où il a aussitôt glissé vers les profondeurs les plus chaudes où il était très attendu. Je me relevai aussitôt et le redirigeai, à son grand étonnement, vers mon autre ouverture, elle aussi affamée. Tout en douceur, je me laissai glisser, gobant le mât de chair dans ma lente descente…
Pierric est ce qu’on peut appeler un homme généreusement pourvu par dame Nature. Je n’eus cependant aucun mal à l’accueillir, bien au contraire. Ce que ma belle Claire m’avait fait découvrir avec sa main, je le revivais avec lui mais avec des sensations immenses, généreuses.
Finies cette sorte de brûlure, délicieuses, certes, cette rugosité légèrement irritante. Là tout n’est que douceur, souplesse, volupté. J’adore ce contact, je le désire encore plus profond ! Je me tourne d’un quart de tour pour me présenter en ciseaux, l’une de ses jambes entre les miennes. Effet magique, la sensation est décuplée. Et dans le même temps, ma fleur d’amour s’active contre sa cuisse que je tiens serrée contre moi. Je continue quelques instants de grand bonheur, sentant ma respiration devenir chaotique, la sueur couler sur mon front, dans mon dos, partout. Un rictus de souffrance apparait sur la face de mon homme : je sais qu’il va passer le cap de son plaisir d’un instant à l’autre alors j’accélère ma chevauchée en serrant très fort sa cuisse. Une grande lumière se fait en moi, je n’entends plus rien et une explosion transperce tout mon corps quand l’orgasme ravageur me saisit, me faisant pousser un petit cri, comme de surprise.
Je demeure là, interdite, sans bouger, terrassée par la plus incroyable jouissance de toute ma vie ! Mon Dieu, quel pied !
Claire s’est soulevée sur un coude pour nous regarder, attendrie. Elle n’a sans doute jamais vu un couple se donner un tel plaisir, surtout de si près ! Elle nous observe, muette, comme soudainement culpabilisée d’être là, indiscrète. Elle finit par se retourner vers mon chéri, passer ses petits bras si fins autour de son cou et l’embrasser presque timidement.
- Pierric… Je te demande pardon pour Clarisse. Ce n’est pas moi qui commande, je ne pouvais pas résister… elle est trop belle, trop attirante. Je voudrais que tu ne me considères pas comme une voleuse. Tu viens de me donner le plus fabuleux orgasme de toute ma vie. Oui… Tu es, et de très loin, le plus merveilleux amant que j’aie jamais eu. Mais je sais que je fais une intrusion détestable dans votre couple. Je ne te demande rien, tu sais… Je voudrais juste que, parfois, nous puissions refaire ce que nous venons de vivre… Si tu le veux bien…
Mon homme est un gars très fin. Il n’a pas besoin qu’on lui écrive les choses en gros caractères ! Il a entouré Claire de ses bras et de ses larges épaules, lui a distribué des dizaines de petits baisers sur les cheveux, le cou, les bras… souriant.
- Claire… Arrête de chercher. Clarisse est amoureuse de moi, j’en suis certain. Mais elle t’aime aussi. Alors, si je veux son bonheur, je dois lui laisser un espace pour toi, non ? Alors, il se trouve que tu n’es pas tout à fait vilaine… Pas trop moche, disons. Tu viens de me prouver que tu peux donner du plaisir autant à ma belle qu’à moi… Mais, jusqu’ici, Clarisse et moi formions un couple. Donc… Problème… En plus, je sens en toi une certaine jalousie…
- Mais…
- Non, pas de mais. J’ai bien compris que tu tremblais de jalousie devant les anneaux de tétons de ma belle… Oseras-tu dire le contraire ?
- Non, je les adore. C’est sans doute à cause d’eux que je suis devenue amoureuse d’elle aussi fort.
- Alors, je te propose ceci : demain, je t’emmène chez notre bijoutier et je t’offrirai une paire d’anneaux avec des pierres brunes et noires ! Tu vas devenir aussi belle que ma belle chérie.
- Tu rigoles ?
- Non. Je veux que ma belle d’amour soit heureuse. Et tu dois l’être aussi pour que ce scénario se réalise pleinement.
- Tu es dingue, Pierric. Tu es un mec absolument merveilleux !
- Oui, je suis dingue de Clarisse, c’est vrai … mais depuis un petit moment, je sens que je développe un nouveau sentiment … Vois-tu, tu ne me laisses pas tout à fait indifférent, Claire ! Tu me plais beaucoup aussi, nous avons fait l’amour, toi et moi… Alors, laisse-moi encore un peu de temps pour vaincre ma timidité… Alors, je te dirai peut-être que je t’aime…
- Tu es trop chouette.
Claire lui a donné un énorme baiser puis est venue se blottir contre moi pour jouer avec mes anneaux de tétons, me déclenchant une excitation incontrôlable. Je l’ai embrassée en la serrant très fort.
- Clarisse, tu te rends compte ? Je vais avoir de merveilleux anneaux, comme toi ! De l’homme que tu aimes… et que j’aime aussi !
Trois mois ont passé, Claire a maintenant ses anneaux de tétons : elle en tellement fière ! Elle ne regarde plus Pierric qu’avec des yeux éperdus d’amour. Elle porte les mêmes soutien-gorge que les miens, avec les tétons libres… Elle est encore plus belle qu’avant ! Pratiquement chaque jour, lorsque nous rentrons du travail, elle et moi, nous nous jetons dans les bras l’une de l’autre pour nous embrasser et, sauf cas défavorables sur le calendrier, nous nous retrouvons vite nues sur notre lit pour faire l’amour. Quand Pierric arrive, il n’est pas rare qu’il nous trouve ainsi et nous rejoigne pour une petite embellie avant le dîner…
Quand nous passons à table, c’est presque toujours nues. Nous sommes en face de lui, pour qu’il profite bien de nos poitrines avec leurs magnifiques bijoux. Il est fou de joie. Et nous, vilaines filles, nous en profitons pour nous donner de menus plaisirs, petites caresses coquines sous la table… Nous sommes tellement amoureux, tous…
Un soir, Claire a eu une idée qu’elle a voulu nous exposer pendant que nous prenions nos tisanes et autres cafés. C’était plein d’amour…
- Clarisse, ma douce, Pierric, mon amour au masculin, j’ai pensé à une chose, pour notre avenir. Comme vous étiez un merveilleux couple avant que je vienne m’y immiscer, je me suis dit que ce qui serait chouette, ce serait que vous vous mariez… Pour moi, ça ne change rien…
Pierric a bondi !
- Ah, non, alors ! Pas de ça avec moi. Non mais tu rêves, ma chérie. Vous deux, vous avez réussi à me faire sortir de mon mode de vie monogame hétéro parfait… Je peux donc bien, maintenant accepter d’aimer deux femmes, mais j’entends que ce soit sur un pied de parfaite égalité. Si j’épouse ma belle Clarisse, ce que je comptais précisément faire avant ton arrivée, cela va générer une différence, potentiellement une préférence. Sans compter les droits sur le plan purement légal. Non, non, non et non. En fait ce que nous allons faire, c’est que vous allez vous marier, vous, toutes les deux. Et moi, je resterai auprès de vous, sans aucune différence. Là, j’aime l’idée.
- Mais quel rôle vas-tu jouer, alors ?
- Hé bien… celui de l’amant aux deux maîtresses… pour autant que vous me laissiez le jouer une fois mariées, si vous ne vous suffisez pas à vous-mêmes ! Et celui de papa, peut-être ?
Nous avons éclaté de rire et nous sommes retrouvés sur le lit pour un pugilat amoureux qui nous a tenu en haleine une bonne partie de la nuit !
FIN
- Tiens, Clarisse, ma chérie. J’ai vu que tu avais le nombril percé mais pas de bijou… J’en ai un que je ne porte plus… C’est une topaze bleue qu’un de mes amants m’avait offerte. Je n’aime pas trop le bleu, sauf dans tes yeux et sur toi. Je trouve qu’elle fera très bien en-dessous de tes saphirs !
Elle me l’a aussitôt passée et clipsée, la pierre s’est mise à briller dans la lumière du salon. Je l’ai embrassée avec tendresse.
- Merci, Claire, c’est un cadeau magnifique… Je ne sais pas si je peux accepter…
- Bien sûr que oui, tu le peux ! J’y tiens énormément, tu es si belle, avec !
Bien entendu, elle a couché dans mon lit, et nous n’avons pas trop dormi, vous deviez bien vous y attendre. La nuit fut plus que chaude !
Après cela, chacune de nos rencontres ou presque se termina dans mon lit. Nous faisions l’amour en travaillant, parfois le contraire… Nous vivions des moments d’une extraordinaire intensité dans la douceur, la tendresse, une suavité cent pour cent féminine, une chose que ni elle ni moi n’avions imaginé vivre ne serait-ce que quelques jours plus tôt.
L’un des points positifs de cette méthode thérapeutique est que je progressais vite. D’une part, je me créais une foule de souvenirs nouveaux, tous affectés d’un très fort coefficient émotionnel. D’autre part, je continuais à rechercher dans ma tête des anecdotes, des bribes de souvenirs qui puissent constituer un germe autour duquel je puisse tenter de faire cristalliser le reste de ma mémoire perdue. Parfois, elle me demandait, l’air innocent, si je pouvais lui rappeler la recette de la pâte brisée vu qu’elle comptait confectionner une tarte le lendemain et qu’elle ne se souvenait plus des proportions… Et je la lui donnais sans même me rendre compte que je la connaissais par cœur ! Oui, c’était positif !
Au bout de trois semaines de ʺtraitementʺ, j’eus un de ces petits bouts d’éclair mémoriel. J’en parlai à ma belle thérapeute. Depuis notre première rencontre sexuelle, je ne l’appelais pratiquement plus que ma belle bourrelle ! Elle arriva un matin chez moi, comme à l’accoutumée, dans une tenue que je détaillai sans grande surprise : tout pour aller droit au but !
- Bonjour ma belle bourrelle ! Je vois que tu t’es faite belle et prête… Quand te décideras-tu à me laisser quelque chose à ôter pour te découvrir un peu ? J’aimerais tant pouvoir écarter un bout de tissu pour accéder enfin à ce que je vais manger à midi !
- Oh, ma chérie… Tu ne me l’as jamais dit avant ! Tu sais, moi, de tout temps, moins j’en mets, mieux je me porte ! Mais pour te faire plaisir je suis bien capable de me faire super sexy en mode habillée ! Je le ferai, c’est promis !
- Bien, je compte sur toi, ça va donner un érotisme féroce à nos rencontres, on va se régaler… j’en ai déjà l’eau à la bouche !
- Seulement à la bouche ?
Rires, baisers et câlins de bienvenue, comme d’habitude, sauf que comme j’ai abordé le sujet sexe dès son arrivée, cela a pris un peu plus de temps… Après quoi, j’ai pu lui dire l’anecdote qui avait fini par surnager jusqu’à mon conscient :
- Quand j’étais gamine, je me souviens que ma mère racontait toujours cette blague des poètes cherchant à écrire des vers holorimes. Kil parait que c’est comme ça qu’on dit pour des vers dont la rime concerne tout le vers… Elle me disait souvent ces vers d’Alphonse Alais : ʺGal, amant de la reine, alla, tour magnanime, Galamment de l’arène, à la tour Magne, à Nîmesʺ.
- Mais, ça ne veut rien dire, c’est deux fois la même phrase…
- Tu n’as pas bien écouté mon intonation…
Claire avait écouté et fini par capturer la différence. Mais là où elle avait bondi, c’est quand je lui ai dit que savais maintenant que j’étais née à Nîmes !
- C’est merveilleux ma chérie, la mémoire te revient petit à petit. Nous allons gagner la partie, j’en suis sûre, maintenant !
Elle m’a embrassée avec une telle fougue que la séance de thérapie s’est arrêtée net : nous avons fait l’amour tout le reste de la matinée ! Nous devenions chaque fois de plus en plus inventives pour nous donner plus de plaisir, pour nous pervertir un peu davantage ! De son côté, elle souhaitait retrouver les pratiques amoureuses que j’affectionnais avant mon amnésie. De mon côté, je cherchais aussi comment illuminer les siennes. Nous-nous posions des tonnes de questions… En fait, la thérapie continuait lors de nos ébat, elle en faisait partie intégrante. Je me mis à imaginer ce qu’il se passerait si elle avait les mêmes pratiques avec tous ses patients et lui en fis la remarque : cela la fit hurler de rire !
Une chose me tourmentait secrètement et je n’osais lui en parler : son attirance pour l’amour anal. Il était tellement prépondérant chez elle que je me demandais comment il était possible que d’autres humains puissent ne pas l’aimer… ne pas même vouloir tenter d’y goûter. Je faisais partie de ces humains… mais… ma curiosité me poussait à chercher à en savoir davantage. Ainsi, lorsque nous faisions l’amour, parfois, j’adoptais des poses rendant possible un petit accident, voire un essai furtif… Elle les ignorait systématiquement.
Ce matin-là, donc, après une séance de thérapie quasi normale, lorsque nous nous sommes embrassées et avons commencé quelques préliminaires, dès que je me suis retrouvée nue, scénario immuable tant ma Claire jolie aime voir mes seins avec mes jolis anneaux de tétons sertis de jolies pierres bleues, je me suis allongée sur le côté les cuisses remontées sur mon ventre, serrées à l’extrême, fesses tournées vers elle, la regardant avec un air plutôt gourmand.
Claire commença ses caresses, cherchant à rejoindre ma toison, mes lèvres intimes. Ostensiblement, je me refusai à la moindre ouverture, lui faisant rapidement comprendre qu’elle allait devoir se contenter de ce qui lui était accessible. Alors, elle caressa mes fesses se pencha pour y dépose des dizaines de petits baisers, devenant de plus en plus mouillés, pour finir par mes lécher voluptueusement. Je sentais son excitation monter en flèche à l’idée de ce qu’elle allait me faire, me faire découvrir…
Sa langue s’introduisit entre elles et vint effleurer la petite étoile brune régnant au beau milieu du profond sillon. Je ne puis réprimer un frisson. La caresse se fit plus sensuelle, la langue de ma belle amie cherchant à pénétrer l’antre secret ; je me tendis pour lui en faciliter l’accès. Dans mon relâchement, mes cuisses s’entrouvrirent et une de ses mains s’y glissa, progressant vers mon puits d’amour : je les resserrai aussitôt. Sa langue reprit son ballet sur ma fleur brune : mon Dieu que cette caresse était agréable. Décidément, j’en désirais maintenant plus !
Claire glissa un index tout du long la profonde raie séparant mes deux globes charnus, éprouva au passage la souplesse de mon petit œilleton, appuyant dessus avec suavité. Son doigt, savamment humecté entre ses lèvres tournait autour sans vraiment s’en approcher, me mettant au supplice de l’impatience. Je l’entendais porter souvent ses doigts à sa bouche et les sucer avec soin avant de revenir sur sa cible. La première phalange de son index entra m’arrachant un râle de satisfaction. La seconde phalange me fit gémir de plaisir ; à la troisième, j’eus un sursaut, une contraction intense dans le bas de mon ventre.
- Encore un doigt, s’il te plaît…
- Tu es sûre ?
- Oh oui, c’est si agréable… si intense ! J’aime beaucoup… Vraiment.
Je commençais à ressentir une excitation formidable : au crime de Lesbos, j’ajoutais celui de Sodome ! Ma fleur d’amour ruisselait abondamment. Claire vint y abreuver ses doigts avant de reprendre leur chemin vers ma plus grande impatience. Index et majeur poussèrent en douceur et entrèrent, comme chez eux, attendus avec joie ! Ils commencèrent à aller et venir, me tirant de petits cris de plaisir.
Ma belle me connaissait un peu, désormais, elle sut très vite que j’en attendais encore davantage. Elle fit entrer son annulaire dans la danse. Elle avait des mains fines et menues, à l’image de ses pieds tellement fins, et si jolis. Ce troisième doigt ne me faisait aucunement peur… ni mal. Je sentis rapidement que le petit doigt avait rejoint sa phratrie… Ma respiration était devenue rauque et je ressentais le plaisir monter en moi, sensation totalement nouvelle, inconnue, surprenante, même. De moi-même, je bougeais, venais au-devant de ses doigts, les aidais à pénétrer encore davantage dans mon étroit conduit avec une grande impatience, frisant la violence. Je ne sentis pas tout de suite son pouce venir se placer en bouquet au milieu des autres mais lorsque toute sa paume, bien arrondie se trouva à l’entrée, je réalisai ce qu’elle faisait, l’approuvait pleinement et donnai la poussée ultime qui, bientôt, vit mon anneau musculeux se resserrer autour de son poignet mignon. Son autre main s’en vint caresser ma perle d’amour avec fermeté : je poussai un grand cri et me démenai dans tous les sens, prise d’une délicieuse brûlure tout autour de mon sphincter, qui irradiait dans tout le bas de mon corps et me propulsa dans un ouragan de jouissance. Je me tendis, tétanisée, laissant fuser un long râle avant de m’effondrer, pantelante, comblée, ravie. D’une main, je retenais la sienne, souhaitant qu’elle restât encore un peu, tant j’aimais cette nouvelle sensation… Puis je la laissai recouvrer l’usage de son bras : elle ôta délicatement sa main et vint se lover contre moi.
- Hé bien, toi, ma chérie, tu ne manques pas de ressource ! Un fist pour ta toute première expérience anale, avec un orgasme double à la clé, je trouve que tu as même un certain talent pour le bonheur ! C’est sûr, j’ai des mains minuscules mais tout de même, tu es une sacrée gourmande ! Roulée au plus serré comme elle était, ma main vaut tout de même bien un garçon généreusement doté par dame Nature…
- Tant mieux ! Comme ça, je sais ce que je peux oser sans souffrir, désormais !
Tandis qu’elle se rhabillait, j’ai passé mon peignoir, restant nue dessous. Elle m’embrassa bien plus tendrement qu’à l’accoutumée. Je n’y fis pas attention sur le coup. Lorsqu’elle repartit, j’étais encore sous le choc de la fabuleuse découverte que je venais de vivre avec elle. Mon cœur était en joie, mon corps tout entier encore empli de la jouissance phénoménale qu’elle venait de me donner. C’est dans cet état mental et vestimentaire que j’allai ouvrir ma porte lorsqu’un coup de sonnette retentit une heure plus tard, ayant tout de même pris le temps de bien nouer la ceinture de mon peignoir !
Le jeune homme qui se tenait sur le pas de ma porte me disait bien quelque chose… Son visage ? Son sourire ? Mais, non, je n’avais aucun nom à mettre sur cette figure-là, bien que je la trouvasse tout à fait à mon goût !
- Bonjour, que puis-je pour vous, Monsieur ?
- Bonjour Clarisse, je suis venu prendre de tes nouvelles… Voilà près d’un mois que tu as quitté l’hôpital… Il me tardait de savoir comment tu allais.
- Hmm, je vois… Nous nous connaissons donc. Sommes-nous amis ?
- Oh, oui, plutôt !
- Amis proches ?
- Oui, je dirais…
- Intimes ?
- Assez, je crois…
- Quel malheur, cette amnésie… Je ne me souviens de rien. Mais, si je comprends bien, nous nous tutoyons ! Tu sais que j’ai été blessée ?
- Oui ! je suis venu à l’hôpital dès que j’ai su pour ton accident. J’ai aidé à monter ton dossier. Tu sais, le premier soir, je suis resté à côté de toi, en te tenant la main… Je suis resté toute la nuit, assis à côté de ton lit. Et je suis venu chaque jour après, jusqu’à ta sortie…
- Ah oui, je sais, le chirurgien me l’a dit. Tu dois être quelqu’un de très gent…
Ma phrase s’est arrêtée net, mes yeux sont partis dans le vague et, sans que je sente quoi que ce soit, je me suis affaissée sur mon fauteuil, glissant rapidement au sol où je demeurai, inerte. Lorsque j’ai rouvert mes yeux, j’étais en PLS sur ma moquette, un coussin du canapé sous ma tête et les jambes légèrement surélevées, mon peignoir toutefois très sagement drapé autour d’elles. J’ai regardé autour de moi, je l’ai vu, mon cœur a bondi :
- Pierric ! Mon amour… Que je suis heureuse de te voir…
J’éclatai de rire devant la mimique de mon homme ! Il était au comble de l’étonnement, de l’incompréhension. Clairement, il s’attendait plus à recevoir le ciel sur la tête que me voir retrouver la mémoire !
- Tu me reconnais, maintenant, Clarisse ?
- Oui, mon amour, je crois que je sors d’une bien mauvaise passe… dont je n’ai pas de souvenirs très précis. Je me vois vaguement dans un hôpital… Je me souviens juste d’avoir passé quelques jours à travailler avec une thérapeute très sympa qui m’a aidée à rechercher des souvenirs… Je n’en sais guère plus, ni comment c’est arrivé ni ce qui s’est passé depuis.
- Tu dois la revoir bientôt, la thérapeute ?
- Demain je crois, oui… Je vais l’avertir de ce qui vient de se produire. Elle va bondir, je pense !
Je me suis relevée, au grand dam de Pierric, qui aurait voulu appeler un médecin pour s’assurer que tout allait bien. Mais je me sentais en pleine possession de tous mes moyens. J’ai commencé par envoyer un SMS à ma thérapeute… Comment s’appelait-elle, déjà… Ah, oui, Claire. Vite fait bien fait. Puis j’ai posé mon téléphone et me suis retournée, sourire aux lèvres, vers l’homme de ma vie.
Je suis allée devant lui pour le prendre comme j’aime tellement le faire, passant mes deux bras autour de son cou, pour l’embrasser de tout mon amour. Puis je me suis agenouillée pour extraire de ses vêtements l’objet de ma convoitise du moment, laquelle ne tarda pas à prendre de la consistance, surtout une fois dans ma bouche, lorsque je l’y faisais totalement disparaître, amenant son extrémité loin dans ma gorge. Je sais qu’il adore cela…
Estimant que j’avais atteint le niveau requis en termes de rigidité, je poussai gentiment mon amoureux dans le fauteuil et l’enjambai tout en dénouant ma ceinture.
Je le fis entrer en moi avec délices. J’avais l’impression de ne pas avoir fait l’amour depuis des siècles… malgré une légère petite gêne entre mes fesses. Je ne m’en inquiétai cependant pas. Je me concentrai sur notre plaisir mutuel. Contrairement à mon habitude visant à essayer de parvenir ensemble à l’acmé de notre plaisir, je hâtai le mien dans de grands gémissements et, lorsque je sentis le sien se profiler, je le pris dans ma bouche pour y recueillir tant mon propre nectar que sa douce liqueur dont je raffole. Hmm, le bonheur, la douceur, le plaisir superlatif. Je me focalisai sur les jets saccadés et chauds, serrant les lèvres autour de son membre palpitant. Mon excitation était à son comble lorsque, me relevant, je le regardai avec toute ma tendresse dans les yeux, levant la tête pour qu’il puisse bien me voir savourer, déglutir par toutes petites lampées épicuriennes son divin breuvage. Comme chaque fois, son visage devenait écarlate !
Je léchai avec application sa hampe qui, décidément, ne fléchissait pas, à la recherche de ma liqueur dont j’adore le goût, surtout ainsi… La mémoire me revint alors d’événements plus récents, activée par cette fragrance de désir de fille : Claire… Je revis, dans ma tête, nos ébats de ces dernières semaines. Une ombre passa sur mon visage.
- Quelque chose ne va pas, ma belle ?
- Si, tout va bien, je viens juste de retrouver un autre bout de mémoire qui me trouble.
- Tu veux m’en parler ?
- Oui, je le dois. Tu sais, tu es l’amour de ma vie, l’homme avec lequel je veux vivre, avoir et élever mes enfants… Et ça, je ne peux le concevoir que dans une totale franchise, une absolue honnêteté vis-à-vis de toi…
- Tu me fais peur…
- Mon amour, pendant ma thérapie avec Claire, il s’est produit une chose inattendue, incroyable… nous nous sommes mutuellement séduites et avons fait l’amour ensemble…
- Comme ça ? Dès le premier jour ?
- Oui… Et nous l’avons refait… chaque fois. Elle a même dormi chez moi, ici.
- Vous êtes amoureuses ?
- Non ! C’est purement sexuel. Elle sait que je suis avec toi… Elle le savait avant que la mémoire me revienne et tenait à ce que ça en reste là. Nous aimons ça, c’est tout.
- C’est tout… tu en as de bonnes, toi !
- Mais mon amour ! C’est que c’est tellement différent d’un homme… C’est tout en douceur, c’est tendre… avec un délicieux parfum d’interdit !
- Dis tout de suite qu’avec moi ce n’est pas doux, pas tendre… Est-ce que j’ai une seule fois fait preuve de brutalité ? Manqué de délicatesse ?
- Non… C’est juste… C’est différent… c’est venu comme ça, c’est tout. Et nous avons tellement aimé ça que nous … nous avons recommencé.
- Tout de même, ça me fiche un sacré coup… Ma belle, ma chérie qui s’envoie en l’air avec une autre nana… Me dire que j’aime une lesbienne, je ne suis pas sûr d’aimer ça.
- Mais qu’est-ce que tu racontes ! Je pense t’avoir donné la preuve il y a à peine cinq minutes que je ne suis pas lesbienne ! Enfin, j’espère… Tout au plus ai-je acquis une dimension bisexuelle…
- Que je n’ai pas et ne souhaite pas avoir.
- Mon amour, je t’aime… je t’aime plus que tout. Je ne suis pas du tout amoureuse de Claire. Je la trouve très belle, ça, c’est vrai… mais rien de plus.
- Mais, enfin… Rends-toi compte… Je ne couche pas avec toutes les filles que je trouve très belles… Et il y en a, tu sais, en plus de toi !
- Mon Pierric, mon chéri… Ce qui est fait est fait, je n’ai pas le pouvoir de le défaire. J’avais celui de ne rien te dire, j’ai refusé cette option : tu vois combien je tiens à toi ? Tu dois me faire confiance.
La conversation n’alla pas plus loin : un bruit de clés dans la serrure se fit entendre, nous n’eûmes que le temps de nous revêtir sommairement… Claire entra toute joyeuse !
- Clarisse, chérie, tu as recouvré ta mémoire ? C’est merveilleux… Raconte !!! Oh… C’est quoi, ces visages sombres… Attends, je devine : tu lui as parlé de moi, de nous !
- Oui…
Claire resta un long moment silencieuse, nous regardant alternativement, Pierric et moi, nous sondant, sans doute, avant de prendre une décision. C’est finalement vers lui qu’elle se retourna.
- Oui, Pierric, je te dois sans doute des excuses, je dois te demander pardon. Je suis certaine que tu penses à moi comme une personne bien peu professionnelle, pour aller coucher avec une patiente. Je te le concède : je ne suis pas fière de cela. Mais… la vie est pleine de ces moments qu’on devrait laisser s’enfuir et qu’on saisit pourtant de la main de peur de ne pas en vivre le plus beau moment. Car c’est ce qui s’est produit entre Clarisse et moi : un moment de fusion intense qui restera à tout jamais dans nos mémoires comme l’un des plus beaux de toute notre vie. Aussi, c’est sans regret, je dois bien te le confesser.
L’étonnement prenait la place de la colère dans le regard de Pierric, interloqué. Elle était tout de même gonflée, cette nana ! Elle lui piquait sa chérie, couchait avec elle puis venait lui dire que c’était imparable, que ça avait été magique et qu’elle ne regrettait rien ! Un peu fort de café, non ? Mais, tranquillement, Claire continua :
- Je comprends parfaitement que tu m’en veuilles ! Mais je vais te faire un aveu : ce que Clarisse t’a pris en couchant avec moi, tu peux le lui reprendre en couchant avec moi également, devant elle. Cela remettra les compteurs à zéro, vous saurez tous les deux l’effet que produit l’infidélité…Et de mon côté, cela ne me dérangerait pas de te compter parmi les assez rares bonshommes que j’ai laissés parvenir jusqu’à mon lit… je suis extrêmement difficile en la matière.
Joignant l’invitation au geste, Claire glissa sa main dans le pantalon de Pierric qui, il faut l’admettre, ne se débattit pas trop fermement. Agenouillée devant lui, elle reproduisit la scène qui avait eu lieu peu de temps avant avec moi. Puis elle se retourna, releva sa petite jupe si courte, et invita Pierric à venir la prendre.
- Non, pas comme ça… Oui, là, c’est parfait, vas-y !
D’une main ferme, elle l’avait guidé vers sa pratique de prédilection ! Maintenant à genoux sur le canapé, accoudée au dossier, elle se délectait de cette magnifique intrusion dans ses chairs les plus intimes en poussant de longs soupirs de plaisir, les yeux mi-clos.
- Clarisse, ma chérie, tu ne voudrais pas venir m’embrasser ? J’ai tellement envie de tes lèvres sur les miennes… C’est si doux, c’est si bon, quand on fait l’amour !
C’est ainsi que je suis venue lui donner, d’assez mauvaise grâce il est vrai, le baiser qu’elle me demandait. Mais voilà : sitôt mes lèvres sur les siennes, toute colère avait disparu en moi, laissant place à notre fougue habituelle. C’est un baiser d’amour torride que nous échangeâmes. Et ma jolie Claire était là, devant moi, en train de se faire prendre d’une manière sensuelle et magnifique par l’homme de ma vie : je ne parvenais pas à en être jalouse, je ne voulais au contraire que la conduire vers son plaisir en y prenant ma part, si modeste soit-elle. Claire a commencé à rire, comme chaque fois que son plaisir approche de cette manière-là… Au tout dernier moment, elle m’a presque crié :
- Clarisse, ma chérie, ma belle… C’est fou… Tu es parvenue à me rendre dingue de toi. Je suis amoureuse folle, je t’aime, tu comprends ? Je t’aime comme jamais je n’ai aimé… Mon amour, je t’aime !!!
Et alors, seulement, elle a poussé le long cri de jouissance qu’elle contenait tant bien que mal, toute secouée de mouvements désordonnés, le corps traversé par de longues saccades de plaisir, essoufflée, en nage, tandis que Pierric poussait lui aussi un râle de délivrance !
Pierric et moi nous sommes regardés, un peu surpris par sa déclaration… Ni lui ni moi ne nous attendions vraiment à cela. Claire, pleinement épanouie, un lumineux sourire aux lèvres, terminait de prendre son plaisir, retenant Pierric en elle encore un peu, pour le faire durer. Son bonheur était tellement éclatant, contagieux, presque !
Lorsque Pierric recouvra sa pleine liberté de mouvements, il se pencha sur elle et lui ôta tous les vêtements qu’elle portait encore. Puis il l’embrassa comme je ne l’avais jamais vu embrasser… sauf pour moi ! Véritable baiser d’amour dont la signification ne laissait la place à aucun doute. Il fit de nombreux baisers sur ses seins, son ventre, sa douce toison, son joli petit minou, ses jambes, ses pieds si menus, sis jolis… Puis il termina de se dévêtir lui-même et vint enfin vers moi, fit tomber mon peignoir au sol avant de m’embrasser avec toute sa tendresse, toute la douceur dont il était capable.
- J’ai envie de toi, ma belle d’amour, je veux te dire combien je t’aime et te le montrer !
Il s’est allongé devant moi sur le canapé et m’a laissé la direction des opérations… Alors je l’ai enjambé, l’ai regardé avec un petit air coquin, carnassier sans doute, toutes dents sorties… Je me suis accroupie graduellement, tenant en main son membre palpitant d’impatience et l’ai fait entrer en moi où il a aussitôt glissé vers les profondeurs les plus chaudes où il était très attendu. Je me relevai aussitôt et le redirigeai, à son grand étonnement, vers mon autre ouverture, elle aussi affamée. Tout en douceur, je me laissai glisser, gobant le mât de chair dans ma lente descente…
Pierric est ce qu’on peut appeler un homme généreusement pourvu par dame Nature. Je n’eus cependant aucun mal à l’accueillir, bien au contraire. Ce que ma belle Claire m’avait fait découvrir avec sa main, je le revivais avec lui mais avec des sensations immenses, généreuses.
Finies cette sorte de brûlure, délicieuses, certes, cette rugosité légèrement irritante. Là tout n’est que douceur, souplesse, volupté. J’adore ce contact, je le désire encore plus profond ! Je me tourne d’un quart de tour pour me présenter en ciseaux, l’une de ses jambes entre les miennes. Effet magique, la sensation est décuplée. Et dans le même temps, ma fleur d’amour s’active contre sa cuisse que je tiens serrée contre moi. Je continue quelques instants de grand bonheur, sentant ma respiration devenir chaotique, la sueur couler sur mon front, dans mon dos, partout. Un rictus de souffrance apparait sur la face de mon homme : je sais qu’il va passer le cap de son plaisir d’un instant à l’autre alors j’accélère ma chevauchée en serrant très fort sa cuisse. Une grande lumière se fait en moi, je n’entends plus rien et une explosion transperce tout mon corps quand l’orgasme ravageur me saisit, me faisant pousser un petit cri, comme de surprise.
Je demeure là, interdite, sans bouger, terrassée par la plus incroyable jouissance de toute ma vie ! Mon Dieu, quel pied !
Claire s’est soulevée sur un coude pour nous regarder, attendrie. Elle n’a sans doute jamais vu un couple se donner un tel plaisir, surtout de si près ! Elle nous observe, muette, comme soudainement culpabilisée d’être là, indiscrète. Elle finit par se retourner vers mon chéri, passer ses petits bras si fins autour de son cou et l’embrasser presque timidement.
- Pierric… Je te demande pardon pour Clarisse. Ce n’est pas moi qui commande, je ne pouvais pas résister… elle est trop belle, trop attirante. Je voudrais que tu ne me considères pas comme une voleuse. Tu viens de me donner le plus fabuleux orgasme de toute ma vie. Oui… Tu es, et de très loin, le plus merveilleux amant que j’aie jamais eu. Mais je sais que je fais une intrusion détestable dans votre couple. Je ne te demande rien, tu sais… Je voudrais juste que, parfois, nous puissions refaire ce que nous venons de vivre… Si tu le veux bien…
Mon homme est un gars très fin. Il n’a pas besoin qu’on lui écrive les choses en gros caractères ! Il a entouré Claire de ses bras et de ses larges épaules, lui a distribué des dizaines de petits baisers sur les cheveux, le cou, les bras… souriant.
- Claire… Arrête de chercher. Clarisse est amoureuse de moi, j’en suis certain. Mais elle t’aime aussi. Alors, si je veux son bonheur, je dois lui laisser un espace pour toi, non ? Alors, il se trouve que tu n’es pas tout à fait vilaine… Pas trop moche, disons. Tu viens de me prouver que tu peux donner du plaisir autant à ma belle qu’à moi… Mais, jusqu’ici, Clarisse et moi formions un couple. Donc… Problème… En plus, je sens en toi une certaine jalousie…
- Mais…
- Non, pas de mais. J’ai bien compris que tu tremblais de jalousie devant les anneaux de tétons de ma belle… Oseras-tu dire le contraire ?
- Non, je les adore. C’est sans doute à cause d’eux que je suis devenue amoureuse d’elle aussi fort.
- Alors, je te propose ceci : demain, je t’emmène chez notre bijoutier et je t’offrirai une paire d’anneaux avec des pierres brunes et noires ! Tu vas devenir aussi belle que ma belle chérie.
- Tu rigoles ?
- Non. Je veux que ma belle d’amour soit heureuse. Et tu dois l’être aussi pour que ce scénario se réalise pleinement.
- Tu es dingue, Pierric. Tu es un mec absolument merveilleux !
- Oui, je suis dingue de Clarisse, c’est vrai … mais depuis un petit moment, je sens que je développe un nouveau sentiment … Vois-tu, tu ne me laisses pas tout à fait indifférent, Claire ! Tu me plais beaucoup aussi, nous avons fait l’amour, toi et moi… Alors, laisse-moi encore un peu de temps pour vaincre ma timidité… Alors, je te dirai peut-être que je t’aime…
- Tu es trop chouette.
Claire lui a donné un énorme baiser puis est venue se blottir contre moi pour jouer avec mes anneaux de tétons, me déclenchant une excitation incontrôlable. Je l’ai embrassée en la serrant très fort.
- Clarisse, tu te rends compte ? Je vais avoir de merveilleux anneaux, comme toi ! De l’homme que tu aimes… et que j’aime aussi !
Trois mois ont passé, Claire a maintenant ses anneaux de tétons : elle en tellement fière ! Elle ne regarde plus Pierric qu’avec des yeux éperdus d’amour. Elle porte les mêmes soutien-gorge que les miens, avec les tétons libres… Elle est encore plus belle qu’avant ! Pratiquement chaque jour, lorsque nous rentrons du travail, elle et moi, nous nous jetons dans les bras l’une de l’autre pour nous embrasser et, sauf cas défavorables sur le calendrier, nous nous retrouvons vite nues sur notre lit pour faire l’amour. Quand Pierric arrive, il n’est pas rare qu’il nous trouve ainsi et nous rejoigne pour une petite embellie avant le dîner…
Quand nous passons à table, c’est presque toujours nues. Nous sommes en face de lui, pour qu’il profite bien de nos poitrines avec leurs magnifiques bijoux. Il est fou de joie. Et nous, vilaines filles, nous en profitons pour nous donner de menus plaisirs, petites caresses coquines sous la table… Nous sommes tellement amoureux, tous…
Un soir, Claire a eu une idée qu’elle a voulu nous exposer pendant que nous prenions nos tisanes et autres cafés. C’était plein d’amour…
- Clarisse, ma douce, Pierric, mon amour au masculin, j’ai pensé à une chose, pour notre avenir. Comme vous étiez un merveilleux couple avant que je vienne m’y immiscer, je me suis dit que ce qui serait chouette, ce serait que vous vous mariez… Pour moi, ça ne change rien…
Pierric a bondi !
- Ah, non, alors ! Pas de ça avec moi. Non mais tu rêves, ma chérie. Vous deux, vous avez réussi à me faire sortir de mon mode de vie monogame hétéro parfait… Je peux donc bien, maintenant accepter d’aimer deux femmes, mais j’entends que ce soit sur un pied de parfaite égalité. Si j’épouse ma belle Clarisse, ce que je comptais précisément faire avant ton arrivée, cela va générer une différence, potentiellement une préférence. Sans compter les droits sur le plan purement légal. Non, non, non et non. En fait ce que nous allons faire, c’est que vous allez vous marier, vous, toutes les deux. Et moi, je resterai auprès de vous, sans aucune différence. Là, j’aime l’idée.
- Mais quel rôle vas-tu jouer, alors ?
- Hé bien… celui de l’amant aux deux maîtresses… pour autant que vous me laissiez le jouer une fois mariées, si vous ne vous suffisez pas à vous-mêmes ! Et celui de papa, peut-être ?
Nous avons éclaté de rire et nous sommes retrouvés sur le lit pour un pugilat amoureux qui nous a tenu en haleine une bonne partie de la nuit !
FIN
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Ethelrede
2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
C'est agréable de lire que cette histoire plaît à certains, encore plus qu'elle fait de l'effet !
Je m'applique à en écrire d'autres qui vont arriver bientôt..
Je m'applique à en écrire d'autres qui vont arriver bientôt..
J'ai adoré, j'aurais fait exactement fait la même chose que lui. C'est une histoire pleine de tendresse et de respect mutuel. De plus elle m'a fait jouir en lisant certains passages auquels je me suis identifié. Bravo