Pas les mêmes valeurs
Récit érotique écrit par Theo-kosma [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-06-2019 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Pas les mêmes valeurs
Pas les mêmes valeurs
– Il m’avait remarquée. Il vit que je l’avais vu. Je remarquais qu’il avait remarqué que je le remarquais…– Ça va, ça va ! Le truc classique, tout le monde connaît, surtout pour un séjour dans le sud en été.
– C’est la suite qui s’est gâté ! On a commencé à se faire la cour, sans sortir ensemble direct, le truc que j’adore faire de temps en temps. C’est là que… à propos de remarquer, j’ai remarqué une énorme différence de point de vue entre lui et moi.
– Me dit pas que t’es tombée amoureuse ?
– Pire encore : lui ! IL est tombé amoureux ! On a évolué de façon totalement opposée. Plus il me parlait, moins j’avais d’affection. Ses propos n’étaient pas intéressants, on avait rien à partager. Par contre, plus il m’attirait.
– Et le contraire de son côté ?
– Oui ! Si encore cet amour pour moi lui avait amené du désir ! Il aurait pu m’attraper en me chuchotant des « je t’aime », je m’en fous du moment qu’il m’attrape. Seulement non, monsieur avait changé de siècle. Il voulait du dîner aux chandelles, des petits mots doux, des poèmes…– Et pourtant, bien des filles en rêvent.
– Pas avec un homme dont elles ne sont pas épris.
– À voir ! C’est devenu si rare, certaines seraient prêtes à le prendre quand même.
– Bref, j’ai craqué le soir du coucher de soleil devant la plage, où il avait voulu qu’on marche ensemble main dans la main, en me récitant un poème de sa composition. Oh mon dieu ! J’avais l’impression d’entendre une musique à l’eau de rose de Alerte à Malibu avec une équipe de tournage autour de nous.
– Il ne sait pas écrire ?
– Si, c’était très bien écrit.
– Je confirme ma supposition : des tas de filles voudraient être à ta place.
– J’ai craqué et je lui ai crié : « T’as pas vu que je veux juste ta bite dans ma bouche ? ». Le hasard a fait que c’est sorti juste après son vers « sentir tes pas dans le sable quand soleil se couche ». Au fond je l’ai dit au bon moment. N’empêche, ça a jeté un sacré froid.
– Et vous vous êtes séparés là, les pieds dans le sable du soleil qui se couche et tout le tralala?
– Non, il a bafouillé je ne sais quoi, je l’ai emmené dans un coin et là on l’a fait. Ouf ! C’était pas si terrible, dans tous les sens du terme. Au moins j’étais parvenue à mes fins.
– Lui pas du tout.
– Lui ses fins c’était de me demander en mariage et d’avoir des enfants : vraiment, il en demandait trop.
– Pas si sûr ! Comme tu dis, il se trompait de siècle. Si ça se trouve, on lui avait juste raconté que c’était par la poésie qu’on capturait les chattes.
Un nouvel épisode de « Dialogues Interdits » chaque samedi à partir de 7 H.
– Il m’avait remarquée. Il vit que je l’avais vu. Je remarquais qu’il avait remarqué que je le remarquais…– Ça va, ça va ! Le truc classique, tout le monde connaît, surtout pour un séjour dans le sud en été.
– C’est la suite qui s’est gâté ! On a commencé à se faire la cour, sans sortir ensemble direct, le truc que j’adore faire de temps en temps. C’est là que… à propos de remarquer, j’ai remarqué une énorme différence de point de vue entre lui et moi.
– Me dit pas que t’es tombée amoureuse ?
– Pire encore : lui ! IL est tombé amoureux ! On a évolué de façon totalement opposée. Plus il me parlait, moins j’avais d’affection. Ses propos n’étaient pas intéressants, on avait rien à partager. Par contre, plus il m’attirait.
– Et le contraire de son côté ?
– Oui ! Si encore cet amour pour moi lui avait amené du désir ! Il aurait pu m’attraper en me chuchotant des « je t’aime », je m’en fous du moment qu’il m’attrape. Seulement non, monsieur avait changé de siècle. Il voulait du dîner aux chandelles, des petits mots doux, des poèmes…– Et pourtant, bien des filles en rêvent.
– Pas avec un homme dont elles ne sont pas épris.
– À voir ! C’est devenu si rare, certaines seraient prêtes à le prendre quand même.
– Bref, j’ai craqué le soir du coucher de soleil devant la plage, où il avait voulu qu’on marche ensemble main dans la main, en me récitant un poème de sa composition. Oh mon dieu ! J’avais l’impression d’entendre une musique à l’eau de rose de Alerte à Malibu avec une équipe de tournage autour de nous.
– Il ne sait pas écrire ?
– Si, c’était très bien écrit.
– Je confirme ma supposition : des tas de filles voudraient être à ta place.
– J’ai craqué et je lui ai crié : « T’as pas vu que je veux juste ta bite dans ma bouche ? ». Le hasard a fait que c’est sorti juste après son vers « sentir tes pas dans le sable quand soleil se couche ». Au fond je l’ai dit au bon moment. N’empêche, ça a jeté un sacré froid.
– Et vous vous êtes séparés là, les pieds dans le sable du soleil qui se couche et tout le tralala?
– Non, il a bafouillé je ne sais quoi, je l’ai emmené dans un coin et là on l’a fait. Ouf ! C’était pas si terrible, dans tous les sens du terme. Au moins j’étais parvenue à mes fins.
– Lui pas du tout.
– Lui ses fins c’était de me demander en mariage et d’avoir des enfants : vraiment, il en demandait trop.
– Pas si sûr ! Comme tu dis, il se trompait de siècle. Si ça se trouve, on lui avait juste raconté que c’était par la poésie qu’on capturait les chattes.
Un nouvel épisode de « Dialogues Interdits » chaque samedi à partir de 7 H.
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