Patricien sous le règne de César

- Par l'auteur HDS Divinmarkiz -
Auteur homme.
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Récit libertin : Patricien sous le règne de César Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-01-2023 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Patricien sous le règne de César
Patricien sous le règne de César


Préambule : cette histoire est une fiction qui se passe dans la Rome antique sous le règne de Jules César. Certains des personnages qui me sont familiers ont été transposés à cette époque d’autres ne sont que le fruit de mon imagination comme le sont les situations.

Il était tard lorsque le cortège qui ramenait Caius du Palais, traversait les rues de Rome pour rejoindre sa villa sur une des collines de la ville. Caius Philiji Urbanus, fils d’un sénateur était un homme encore jeune, calme et ambitieux qui possédait un sens politique aigu. Chargé des transmissions auprès de l’empereur, c’est dans ses mains qu’arrivaient tous les messages venant de l’empire ; il les décortiquait et, plusieurs fois par jours en livrait un résumé précis à César. Il était en quelque sorte ce qu’on appellerait aujourd’hui son « directeur de cabinet ». Républicain dans l’âme et issu d’une longue lignée de patriciens attachée à cette forme de gouvernement pour Rome, il utilisait sa proximité avec César pour contenir ses ardeurs dictatoriales. Il avait sa confiance et, sans le craindre, l’empereur savait que Caius possédait un réseau puissant ; il était aussi veuf de la fille de Marc-Antoine, un de ses grands généraux dont l’action et la bravoure avaient été décisives dans sa conquête de la Gaule et cela, César ne pouvait l’ignorer.
Mais au moment ou Caius approchait de sa villa, ses pensées avaient quitté les affaires d’état. Comme dans toutes les grandes maisons romaines, Caius possédait de nombreux esclaves qui, dans son cas, étaient presque toutes des femmes. Connu pour son humanité, le traitement et la vie qu’ils menaient dans cette demeure étaient souvent critiqués par les pairs de Caius. Il savait certes être sévère mais au sein de la communauté des esclaves, avoir Caius pour maitre était recherché.
Gallia, une esclave affranchie par Caius, régnait sur les femmes du domaine. Elle portait la tunique des esclaves mais la sienne, à la façon des sénateurs, était bordée d’une bande pourpre qui la désignait comme « primus inter pares ». Caius et Gallia se connaissait depuis l’enfance, ses parents étaient déjà attachés au domaine des Urbanus.
Malgré son appartenance à un autre monde, Caius éprouva toujours une infinie tendresse pour Gallia presque contre nature au sein de sa communauté. Jeunes adultes lorsqu’il le pouvait, il la retrouvait dans les cuisines ou ailleurs, là où elle était à ses tâches. Parfois le soir, il se rendait dans le quartier des esclaves au sein l’enceinte de la propriété et partageait avec elle sa journée comme ce qu’on lui avait enseigné. Gallia savait lui décrire avec légèreté son travail en cuisine ou dans la maison même si elle était parfois confrontée à la dureté de sa condition dont les sévices physiques n’étaient pas absents. Ils partageaient aussi leurs secrets les plus intimes, c’est ainsi que Gallia lui avoua qu’elle ne se marierait jamais car elle préférait les filles. D’abord surpris et un peu désolé, Caius lui fit un serment.
-Je te promets que je ferai tout pour empêcher ton mariage et que le jour où je serai le maître je t’affranchirai.
-Tu feras ça Caius ?
-Je te le jure mais à une condition c’est que tu restes à mon service.
Gallia posa ses lèvres sur la bouche de Caius pour un baiser et guida sa main sous sa tunique. Les doigts de Caius la caressèrent longuement.
-Tu préfèrerais que ce soit la main d’une femme ?
-Oui Caius mais toi c’est différent.
-Moi qui suis amoureux d’une esclave qui n’aime que les femmes !
Ils rirent quand même.
-J’aimerais qu’une dernière fois on fasse notre jeu favori.
-Celui qu’on faisait dans le parc ?
Il hocha la tête.
-Tu sais que chez nous les esclaves on ne prend notre bain que le dimanche ?
-Je ne le savais pas mais c’est sans importance.
-Vraiment ?
-Je n’ai pas de secrets pour toi et depuis que nous ne pouvons plus jouer ensemble, je recherche toujours ton odeur, j’y pense très souvent.
Gallia souleva sa tunique et vint s’accroupir au-dessus de son visage.
-Tu te souviens de ce que tu me disais ?
Et Gallia répéta la phrase de leur enfance lorsqu’elle sentit le souffle chaud de Caius sur son sexe qu’elle ouvrit des ses doigts et vint le poser sur sa bouche. A 18 ans, ce baiser intime n’était plus chaste et elle sentit la langue de Caius se poser et s’agiter là où il le fallait ; ce soir-là elle se laissa aller à son plaisir.

La lourde porte de la villa s’ouvrit pour laisser entrer l’escorte de Caius et son visage s’éclaira lorsqu’il découvrit, comme chaque soir, Gallia qui l’accueillit entourée des huit esclaves dont elle était responsable.
-Bonsoir Caius (Gallia était la seule qui pouvait l’appeler par son nom) ton repas est prêt et j’aimerais t’entretenir d’un sujet concernant ta maisonnée.
Débarrassé de sa toge, en route vers l’atrium, les huit femmes les suivaient à petite distance.
-Viens partager mon dîner.
A voix basse elle lui indiqua qu’elle préférait rester à sa place. Gallia était consciente de sa position mais refusait d’afficher cette intimité quand bien même toutes et tous connaissaient la relation qui l’unissait à Caius. Il y avait cependant un privilège dont elle abusait, celui d’assouvir sans modération sa sexualité avec les huit femmes qui l’entouraient. Elle ne s’en cachait pas et Caius avait trop de tendresse pour elle pour s’en formaliser.
Il prit son repas froid et assez frugal tandis que Gallia se tenait debout devant lui.
-Je t’écoute
-Nous avons une nouvelle esclave qui vient de Germanie.
-Le responsable du domaine m’en a parlé en effet. Quel est le problème ? C’est toi qui es chargée de la diriger.
-Oui mais elle est se rebelle pour tout, je suis obligée de l’enchaîner en permanence et donc elle ne travaille pas.
-Autre chose ?
-Elle refuse tout, mon autorité comme le reste.
-Le reste, tu veux dire de l’utiliser pour tes nuits.
-Oui aussi. Je te demande l’autorisation de la punir jusqu’à ce qu’elle soit devenue docile.
-Je t’y autorise ; je pourrais la voir ? Comment s’appelle-t-elle ?
-Je vais envoyer Domitilla et Prosia la chercher mais sache qu’elle ne comprend pas encore bien notre langue. Son nom ici sera Germa.
Les esclaves portaient le nom que leur assignait leur maitre sans considération pour celui qu’elles pouvaient porter avant.
D’un signe elle partirent la chercher.
Elles présentèrent une femme aux cheveux roux les chevilles entravées par des chaines. Son regard farouche et insolent frappa Caius qui lui expliqua ce qui l’attendait si elle n’obéissait pas à Gallia. Elle sembla comprendre sans que ces mots ne change son attitude, le regard resta droit et à aucun moment elle ne songea à baisser les yeux.
-Je te laisse le soin de la dresser.
-Bien, je commencerai ce soir.
-Maintenant dis-moi avec qui je vais passer la nuit.
-La numide et la nouvelle thrace ont été préparées pour toi ce soir.
-La numide, Fatilla ? Ça n’est pas ta favorite ?
-Oui elle est ma favorite mais je ne l’ai pas touchée pour toi depuis quatre jours. Sois patient avec Anjia la thrace.
-Viens donc te joindre à nous alors.
-Si tu le souhaites, je le ferai mais laisse-moi un moment pour débuter le dressage de la germaine. Je te laisse finir ton dîner, Domitilla et Prosia emmenez-là.
Elle les suivit laissant Caius à son repas entourée de ses servantes.
Arrivée dans la pièce où elle était enfermée, Germa dut s’agenouiller et ses chevilles furent enfermées dans deux colliers de fer tandis que sa tête et ses poignets furent coincés dans un carcan fixé au sol.
-Allez chercher les préparations que je vous ai demandé.
Les deux esclaves revinrent avec un récipient rempli de gingembre réduit en une pâte liquide dans lequel trempait un linge et un long olisbos en bois. Gallia entoura le linge autour de l’olisbos et le fixa avec une cordelette tandis que Prosia enduisit l’anus de la germaine d’huile d’olive. Lorsqu’elle sentit l’objet au bord de son anus elle commença à grogner et se débattre sans succès et Gallia le fit pénétrer profondément. L’utilisation du gingembre pour punir les esclaves était une pratique courante dans la Rome antique et si Gallia y répugnait, elle plaçait ses responsabilités au-dessus de ses convictions personnelles.
-Vous resterez à la porte, lorsqu’elle ne gémira plus vous recommencerez en trempant de nouveau le linge.
Elles acquiescèrent sans un mot. Gallia attendit un moment pour entendre les premiers gémissements et partit rejoindre Caius.
Elle le trouva installé à lire sur son lit de repos alors que les servantes s’agitaient pour débarrasser la table et nettoyer soigneusement la pièce.
-Tu as fait ce que tu voulais faire ?
-Oui je crois qu’elle sera dure à dresser. D’autres « Domina domus » qui ont des esclaves germaines m’ont avertie qu’elles étaient très difficiles à rendre dociles.
-Nous verrons, si elle ne le devient pas, elle partira ; d’ici là j’espère qu’elle aura compris.
-Je l’espère aussi Caius.
-Dis-moi donc pourquoi tu as choisi de partager la numide ce soir.
Elle baissa les yeux et rougit.
-Pas de secrets entre nous Gallia !
-Je veux t’offrir ce que j’ai du mal à faire et je te remercie de ne pas m’y forcer.
-Que veux-tu dire ?
Elle s’approcha pour que les autres ne l’entendent pas.
-Je pense que tu aimeras son odeur de fille.
-La même que la tienne, celle dont je me souviens en tous cas ?
-Oui, comme je te disais je ne l’ai pas touché depuis quatre jours mais chaque soir elle s’est caressée.
-Comment pourrais-je me passer de toi ?
-Tu es le meilleur des maitres, moi non plus je ne peux te quitter comme cette maison.
-Je ne connais pas cette thrace !
-Anjia a été très bien éduquée par sa maitresse précédente et elle a quelque chose que tu devrais beaucoup aimer !
-Allons découvrir ce mystère ! Rejoins-moi avec tes protégées lorsque tu seras prête.
Un vaste lit trônait dans sa chambre et lorsque les femmes y pénétrèrent, Caius attendit que les esclaves viennent le déshabiller sous le regard pointilleux de Gallia. Elles retirèrent leurs tuniques et vinrent ensuite retirer celle de Gallia. Le corps de la numide avec ses petits seins surmontés de larges aréoles couronnées de tétons proéminents lui était familier, alors qu’il découvrit celui de la thrace au buste menu mais aux larges hanches. D’un geste de Gallia qui indiquait que leur soirée avait été soigneusement préparée, Anjia vint caresser les testicules de son maitre tandis que sa bouche débuta une fellation experte. La favorite de Gallia l’enjamba sans faire d’autres gestes. Caius ouvrit ces lèvres noires pour découvrir des chairs roses et luisantes qui dégageaient un parfum puissant ; Gallia ne lui avait pas menti ! Il retrouvait ce soir dans sa mémoire olfactive cette odeur qui le hantait depuis si longtemps. Sa bouche s’en empara à la surprise de l’esclave peu habitué à ce qu’un maitre lui prodigue cette caresse. Il vit les doigts de Gallia glisser dans le sillon avant qu’un pénis de cuir vienne pénétrer l’anus de la numide ; il l’engouffra signe que Gallia devait souvent emprunter cette voie lors de leurs ébats. Prêt à exploser, il repoussa la bouche qui le dévorait et resta un moment à observer le va-et-vient imprimé par Gallia dans les fesses charnues avant de se retirer de ce spectacle.
-Je reste là et je vous laisse jouer entre vous.
Les trois femmes se lancèrent dans un ballet sexuel dont Gallia était la chorégraphe, elle qui connaissait si bien le plaisir de son maitre. Allongées en triangle, la favorite léchait Gallia tandis que la jeune thrace avait plongé sa langue entre les fesses de Fatilla. Les doigts de Gallia caressaient la chatte touffue d’Anjia avec des gestes précis.
-Approche-toi Caius, regarde bien.
Soudain s’écoula de la vulve un liquide blanchâtre et épais qui se répandait sur ses lèvres puis ses cuisses. Gallia le recueillait pour la pénétrer et lentement ses doigts disparurent un à un dans son orifice jusqu’à ce que la main menue s’enfonçât. Elle la retira au moment où Anjia allait jouir.
-C’est à toi Caius de la prendre mais je connais ton envie. Attends un petit peu.
Cette fois-ci ses doigts pénétrèrent son fondement avec difficulté, ils allaient et venaient de cette source à son anus jusqu’à ce qu’elle soit satisfaite.
-A toi maintenant !
Il approcha son gland, le fit pénétrer doucement tandis que la bouche de Gallia avait remplacé sa main. Il prit son temps pour faire pénétrer sa longue tige et attendit que la caresse de Fatilla amène la femme dont il était encore amoureux à l’orgasme avant d’avoir la sien comme l’auraient fait deux amants.
-Merci Gallia, maitresse des maitresses.
-Mais j’espère bien que tu vas être encore vaillant ce soir !
Il sourit.
-Je te laisse un moment avec elles ; je reviens vite.
Gallia descendit dans la cave pour y retrouver les deux gardiennes.
-Alors où en êtes-vous ?
-Nous avons utiliser tout le gingembre, viens voir maitresse.
Lorsqu’elle entra une torche à la main, elle s’approcha pour constater qu’une large tâche écarlate s’était diffusée autour de l’anus de Germa dont elle entendait les gémissements ininterrompus.
-Tu ne veux toujours pas obéir ?
Elle éructa dans sa langue, la mélangeant avec un sabir de latin ; aucun de ses mots n’exprimaient l’allégeance ou les excuses.
-Écoute-moi bien, tu passeras la nuit ainsi. Demain c’est de ton sexe dont je m’occuperai et je recommencerai chaque jour jusqu’à ce que tu cèdes. Enlevez-lui l’olisbos et laissez là. Demain matin vous préparerez les piments.
Gallia, femme de devoir partit rejoindre la chambre de Caius.
Les deux esclaves se caressaient sous son regard qu’il leva lorsqu’elle pénétra.
-La germaine ne t’obéit toujours pas ?
-Ne t’en préoccupe pas Caius, occupons-nous de ton plaisir.
-Et du tien j’espère !
-Oui du mien aussi si tu m’y autorises. Avant elles vont toutes les deux te rendre vigoureux !
Les deux langues s’emparèrent de ses attributs, léchant ses testicules, sa verge, s’aventurant jusqu’à son petit trou que Gallia les avait autorisées à caresser de leurs bouches. Gallia attendit qu’il ait les yeux clos pour observer son beau visage, son corps musclé, observer cet homme qu’elle respectait et vénérait sans avoir le goût d’aller plus loin. Elle chassa ces pensées pour aller caresser sa favorite.
Plus tard ce soir-là les servantes s’étant retirées, elle resta un moment avec lui, sa tête posée au creux de son épaule avant de rejoindre sa chambre attenante au dortoir des esclaves.

Levées avec le soleil, chacune s’apprêtait à remplir ses missions que Gallia distribuait chaque matin dans une organisation parfaite. Elle garda Fatilla auprès d’elle pour se rendre dans le cachot de Germa. Elle lui libéra les chevilles puis ouvrit le carcan.
-Lève-toi !
Incapable de se déplier après sa nuit passée à genoux, la cravache s’abattit plusieurs fois ; elle se leva lentement, tous ses membres ankylosés, le regard encore empli de fierté. Incapable de contenir sa rage, elle voulut toutes griffes dehors se précipiter sur Gallia mais ses jambes douloureuses l’arrêtèrent tandis que le bâton que Fatilla maniait la fit trébucher.
-J’aurais préféré que tu travailles aujourd’hui mais puisque tu l’as voulu, tu vas encore passer une mauvaise journée.
-Pose lui le carcan pour les latrines !
Les deux mains et le cou emprisonnés, les chevilles entravées par une chaîne, Germa sortit, fut emmené dans le cabinet d’aisance des esclaves et enchainée au sol.
-Tu seras moins fière ce soir.
Dans la vaste cuisine ou les esclaves se nourrissaient, Gallia s’assit parmi elles ; respectée pour son sens de la justice, elles échangeaient cependant ce matin-là des regards craintifs. Il y avait longtemps qu’elles n’avaient vu leur maîtresse punir une esclave de cette façon.
-Comme tous les matins vous irez aux latrines avant de commencer votre travail mais c’est Germa qui vous nettoiera. Fatilla veillera à ce que vous soyez propres.
Un léger murmure parcourut la tablée et quelques rires fusèrent.
Les latrines à l’époque romaine se trouvait dans une pièce aérée, le plancher de bois comportait une découpe au-dessus duquel les esclaves pouvaient faire leurs besoins ; dans celles-ci
Il y avait quatre découpes, l’intimité ne faisait pas partie de la vie d’une esclave.
Elles s’y rendirent, Fatilla la première qui après s’être libérée vint s’accroupir, fesses écartées sur le visage de la germaine qui tentait vainement d’échapper à cette humiliation. La cravache à la main elle frappa son entrejambe jusqu’à ce qu’elle sente la langue faire son office.
-Maintenant allez-y !
L’une après l’autre les sept femmes souillèrent cette bouche ; Fatilla prit un grand seau d’eau qu’elle versa sur le visage maculé avant de rejoindre sa maîtresse.
-C’est fait maîtresse.
-Très bien, allons voir si elle a compris la leçon !
Les chaines détachées mais toujours maintenue dans son carcan, Germa avait perdu de son insolence mais tenta cette fois-ci de frapper Fatilla avec son carcan.
-Je vais finir par croire que tu aimes souffrir ! Emmène-la dans son cachot et apporte les piments.
Les chevilles déjà enchainées, à genoux, avant qu’elle place sa tête et se poignets dans le carcan, Gallia, préleva une noisette de la concoction qu’elle versa dans la bouche de Germa ; son visage devint écarlatee, toussant, haletant sous la brûlure, des larmes s’écoulaient de ses paupières.
-Tu comprends ou je vais la mettre ! Il te suffira de crier Maitresse pour que tout s’arrête.
Les yeux exorbités mais encore incapable de se plier, Germa hurlait.
-Mets-lui un bâillon, je ne veux pas qu’on l’entende dans toute la villa.
Le carcan refermé, Gallia étala les piments dans une culotte de peau lacée la plaça, noua les lacets et de ses doigts massa longuement l’entrejambe.
Elle partit dans des soubresauts tandis que même contenus, ses cris étaient déchirants.
-Fatilla, prends le grand sablier et viens me voir lorsqu’il sera vide.
Elle se pencha vers l’oreille de Germa.
-N’oublie pas, il te suffit d’un mot mais pas tout de suite ; je reviendrai.
Il fallut que trois sabliers s’écoulent avant que Germa, brisée consente à prononcer le mot. Les chairs et les muqueuses boursouflées et à vif elle fut lavée et enchaînée à son lit. Elle n’eut qu’une journée de répit avant de reprendre le travail. Lorsqu’elle se présenta le premier matin, elle traversa la pièce de sa démarche en canard que les chaines qui entouraient ses chevilles rendait plus hésitante ; Gallia voulut être certaine de sa docilité avant de la libérer complètement comme l’étaient ses compagnes.
Elle s’assit silencieusement à la place qui lui était réservée ; son visage encore marqué par les épreuves avait perdu de son arrogance. Ses voisines compatissantes lui passèrent les plats de fruits et d’amandes qu’elle dévora.
Une fois ses ordres donnés, Gallia se rendit dans la chambre de Caius accompagnée d’une servante qui portait son repas du matin, un bouillon et quelques fruits. A la différence de la plupart de ses pairs, la frugalité faisait partie de ses règles de vie.
-Ce soir j’assisterai à un diner chez le sénateur Storia qui reçoit le gouverneur du Narbonnais. C’est une nécessité malheureuse mais je dois parler avec cet invité, ses messages fréquents semblent indiquer que tout ne se passe pas si bien dans cette région et il y a d’autres questions que je me pose à son sujet mais je ne t’ennuie pas avec ces affaires d’état.
-Tu ne m’ennuies jamais Caius et puis cette région est celle d’où venaient mes parents. Tu veux une femme ce soir, après ton diner ?
-Pas ce soir mais demain je n’ai pas d’obligations.
-Tu as une préférence ?
-La thrace me plait beaucoup.
-Depuis ce matin elle saigne ça n’est pas un bon moment pour elle.
-Je comprends alors je te laisse faire le choix. Ta germaine est-elle devenue plus docile ?
-Elle y vient mais j’ai dû la punir très sévèrement ce que je n’aime pas.
-Je le sais bien ; nous aurions pu la rendre !
-Peut-être mais tu aurais perdu de l’argent.
-C’est vrai, merci de t’en préoccuper. Tu n’as pas encore testé ses talents intimes ?
Gallia rougit, même si elle savait qu’il savait, elle était toujours gênée de lui avouer ses goûts comme de dévoiler ce privilège qu’il lui accordait.
-Non pas encore et de toutes façons, elle n’est pas en état de le faire. Nous verrons dans quelques jours.
-Prends garde à toi, ne la reçois pas seule, ce peuple est encore très sauvage.
-Merci pour ton conseil Caius, je n’avais pas encore l’intention de la voir seule.
En riant il lui dit qu’il aimerait lui aussi, à un moment goûter à cette Germa, c’est sur ces mots qu’il sortit suivi de son escorte en direction du palais.
Gallia rejoignit son office, pris sa tablette du jour sur laquelle était consignée les tâches à effectuer et le nom des esclaves responsables ; elle alla faire ses premières inspections en se demandant qui des deux femmes qu’elle avait en tête rejoindrait Caius demain soir. Elle se décida pour Doria, une ibère charnue que Gallia utilisait parfois ; sensuelle, avec elle en tous cas, soumise au-delà de ce que lui imposait sa condition d’esclave, Doria n’avait aucune retenue et prenait plaisir à être maltraitée entre les mains de Gallia ; elle possédait une toison épaisse et drue que Caius appréciait, elle le savait. La journée toujours très remplie dans une si vaste demeure s’écoula sans incident ; Germa assignée à des taches ancillaires en cuisine n’avait discuté aucun ordre ni provoqué de désordre. Elle semblait rentrer dans le rang. Épuisées après leurs longues journées, les esclaves se couchaient tôt dans leur dortoir au bout duquel, légèrement surélevée, se trouvait la chambre de Gallia. Elle fit venir l’ibère et lui indiqua qu’elle verrait le maître demain soir.
-Allonge-toi que je t’inspecte
Doria comme les autres se pliait à cette discipline régulière ; elle ouvrit les cuisses et les releva. Après avoir lissé ses poils de part de d’autre de la fente, Gallia écarta les lèvres, passa un doigt dans le vagin avant de le déplacer vers son petit trou qu’elle pénétra sans difficultés. Satisfaite, elle souleva sa tunique pour lui offrir son sexe.
-Tu peux te caresser pendant que tu me lèches.
Doria s’exécuta avec le plaisir de celles qui ne sont pas favorites. Au moment de rejoindre sa paillasse, Gallia lui demanda de revenir le lendemain soir avant de l’accompagner chez Caius.
Caius rentra tard de son dîner mais, assoupie, Gallia et deux servantes l’attendaient, peut-être avait-il un désir.
-Allez Gallia, vas dormir et emmène-les, je n’ai besoin de rien. Demain matin vous me préparerez un bain chaud.
Pour le rituel du bain que Caius prenait chaque matin, Gallia avait assigné Domitillia qui apportait les seaux d’eau chaude et froide, et une essence de lavande que leur fournissait un marchand phénicien.
Caius prenait son bain seul, un moment durant lequel il passait en revue ses tâches de la journée ; celle à venir serait rude il le savait.
Lorsqu’il en sortit Domitillia qui se tenait à l’écart lui apportait des linges pour le sécher ; tout cela se passait sans pudeur, les esclaves, même pour Caius n’étant que des objets.
Après maintenant trois jours, Gallia convoqua Germa à son lever ; toujours encombrée de ses chaines elle se présenta accompagnée de Fatilla.
-Tu as fait des progrès Germa et j’espère ne plus jamais avoir à te punir.
L’esclave se tenait à bonne distance dans une posture respectueuse et indiqua dans son langage qu’elle serait désormais à ses ordres.
-Bien, retire-lui ses chaînes et ensuite tu l’allongeras pour qu’on l’inspecte.
Lorsqu’elle comprit ce qu’on attendait d’elle Germa eut des gestes de rébellion plus par pudeur que pour se révolter ; elle finit par obéir, releva sa tunique et s’allongea. Son sexe encore à vif était comme brûlé.
-Fatilla, étale l’onguent contre les brûlures et pose quelques feuilles de lys huilées (c’était un remède que Gallia tenait de sa mère et qu’elle avait institué dans la maison). Aujourd’hui tu pourras te couvrir le sexe. D’ici deux jours tout aura disparu.
Le visage de Germa s’éclaira d’un maigre sourire, le remède faisait son effet et elle exprima un remerciement respectueux. Gallia posa un regard d’envie sur ce beau corps encore inexploré ; sa toison rousse était inhabituelle chez les romains et inconnue de Gallia.
Avant le dîner des esclaves, elle inspecta Doria une dernière fois ; son anus était humide mais propre. Elle prit un godemiché de bois oblong qui se terminait par une base carrée et après l’avoir lubrifié elle l’enfonça doucement jusqu’à ce qu’il l’ait complètement pénétrée.
-Tu le garderas et après ton dîner tu iras te caresser. Le maître aime que tu sois très humide ; fais le nécessaire.
Lors du dîner de Caius auquel elle assistait accompagnée de ses deux servantes, Gallia dévoila le nom de celle qui partagerait sa couche ce soir-là.
-Tu as déjà possédé Doria mais depuis elle a progressé, si tu le souhaites je peux t’apporter un fouet et une badine ; elle aime être maltraitée pendant l’amour.
Il la regarda, intrigué.
-Je ne te connaissais pas ces goûts car j’imagine que tes propos sont le fruit de l’expérience.
Un peu gênée Gallia hocha la tête.
-C’est intéressant mais je préfèrerais que tu sois là ; tu manies mieux le fouet que moi.
-Je peux être là si tu le souhaites.
-Je préfère, j’aimerais te voir faire. Je vais dans ma chambre vous attendre.
Dérangée de l’avoir pour témoin, Gallia ne pouvait cependant pas refuser ; elle congédia les servantes et se dirigea vers sa chambre accompagnée de Doria. Elle lui donna à porter son olisbos et un sac de cuir qui contenait ses instruments. L’esclave devina ce qui l’attendait et se contenta de lever un regard d’envie vers sa maitresse.
Déshabillé par Doria, Caius jeta un regard vers le corps encore si désirable de Gallia. Sa peau mâte de méditerranéenne, ses jambes fuselées et ses attaches fines comme celle d’une patricienne l’avaient toujours transporté ; Gallia possédait tout ce qu’un homme comme Caius pouvait désirer, elle était aussi belle qu’intelligente, ne lui manquait que la naissance mais avant tout il l’aimait pour ce qu’elle était. A ce moment précis il se demanda de nouveau s’il aurait été capable de braver son milieu pour l’épouser. Il oublia un instant son goût pour les femmes.
Comme souvent chez ceux qui se connaissent si bien, les pensées s’entrechoquent et Gallia se posa la même question qu’elle rejeta, elle était là pour guider son plaisir. Elle posa le contenu de son sac sur le lit. Si Caius était familier avec le fouet, le bambou et les liens, il l’était moins avec une petite poche faite d’une peau d’animal à poils durs.
-C’est du sanglier ? A quoi sert-il ?
-C’est une peau de sanglier en effet. Tu verras.
D’un signe d’elle, Doria se mit à quatre pattes sur le lit et écarta les cuisses ; de ses doigts Gallia ses fesses et saisit l’olisbos qu’elle fit coulisser.
-Je n’avais jamais vu cet objet.
-C’est un marchand grec qui me l’a vendu cette semaine. Avec ça elle sera bien ouverte pour toi.
-Elle le porte depuis longtemps ?
-Je l’ai posé avant qu’elle prenne son repas. Tu peux jouer avec, Doria aime beaucoup être prise par derrière.
Gallia savait combien Caius aimait, comme elle, sodomiser les esclaves autant par plaisir que pour ne pas les engrosser. Doria faisait aller et venir son bassin enserrant l’objet renflé, le faisant entrer et sortir de son anus sous la main de Caius. Gallia allongée le regardait faire et leurs regards se croisèrent ; chacun pouvait deviner le désir dévorant de l’autre. Caius connaissait le sien, celui de posséder Gallia, un désir qu’il aurait pu assouvir d’un mot mais l’amour et le respect qu’il avait pour elle l’empêchait. Il ne put deviner qu’elle partageait ce soir-là le même désir. Elle le savait, elle savait aussi que jamais il ne la forcerait ni ne ferait le premier pas. Elle posa fermement la main sur la sienne qui desserra son étreinte de l’olisbos jusqu’à le lâcher pour laisser leurs doigts se nouer. Leurs yeux ne se quittaient pas et ils restèrent ainsi leurs doigts s’entremêlant dans un ballet passionné.
Elle se tourna vers l’esclave.
-Doria, tu peux aller te coucher.
Sans un mot l’esclave se retira.
Gallia tourna son visage vers Caius et l’attira sur elle. Les cuisses écartées, elle saisit son pénis.
-Viens, viens doucement, je suis encore presque vierge.
Caius saisit ses cuisses qu’il releva et fit glisser sa verge le long de cette fente se frottant à chaque mouvement sur son clito sans la pénétrer. Cette caresse dura, Gallia contenait son orgasme.
-Viens, viens, j’ai envie de te sentir en moi.
Lorsqu’enfin il la pénétra, elle le serra à l’étouffer, prit sa bouche pour l’embrasser.
-Je vais jouir, jouis avec moi, maintenant.
Sa main saisit ses testicules pour les caresser, son râle s’amplifia pour finir dans un cri alors que Caius se déversait en elle.
Leurs corps collés l’un au-dessus de l’autre, leurs langues se mêlaient encore.
-Pourquoi Gallia, pourquoi ce soir ?
-Parce que je t’aime Caius, je t’aime depuis que nous sommes enfants.
-Moi aussi je t’aime, tu le sais, mais tu n’aimes pas les hommes.
-Je préfère les femmes mais toi, tu es différent, je ne sais pas te l’expliquer mais l’amour que j’ai pour toi dépasse mes goûts et ce soir je voudrais que tu me prennes encore.
Elle saisit la base de son sexe encore fiché en elle, le fit aller et venir entre ses doigts ; la verge gluante se raidit.
-Viens là où tu aimes.
Elle se retourna et d’un geste sans équivoque, écarta les fesses. Caius se pencha pour lécher longuement son œillet ; ses ronronnements, les mouvements de son bassin était autant une invitation que le signe d’une longue expérience de cette caresse.
Il la pénétra avec douceur même s’il fut surpris de la facilité avec laquelle il put le faire.
Sa main se déplaça vers la poche en peau qu’elle lui donna. Passé un moment de surprise il s’en ganta et vint naturellement poser cette main sur sa vulve.
-Oui, caresse-moi comme ça, doucement.
Gallia haletait sous ses assauts, le souffle court, elle saisit la main gantée pour l’appuyer sur sa chatte.
-Frotte plus fort, encore, encore, viens, viens …
Il explosa dans un cri auquel elle fit écho.

Plus tard ce soir-là, encore enlacés, ils parlèrent longuement.
-Voilà des secrets que je ne connaissais pas.
-Avec les esclaves je ne peux qu’infliger jamais subir sauf à me mettre à leur merci mais j’en ai toujours eu secrètement envie. Il n’y a qu’avec toi que j’ai pu m’abandonner.
-Tu ne veux pas renoncer aux femmes ?
-Si tu l’acceptes, je ne veux pas y renoncer mais ce sera avec toi.
-Je l’accepte et toi acceptes-tu de devenir ma femme ?
-Caius, je suis une esclave affranchie, je ne peux pas être la femme d’un patricien !
-Tu peux si je le veux ; je me moque de ce que penseront mes pairs, je sais que César me soutiendra, cette alliance peut servir ses conquêtes. Il dira « Rome, mêle son sang avec ceux de ses vaincus pour créer un vaste empire à commencer par les gaulois » et tout Rome applaudira.
-Pour ça je ne peux m’en remettre qu’à toi. Rien ne pourrait me rendre plus heureuse que d’être ta femme.
Un nouveau baiser scella leur alliance en toutes choses.
-Une chose encore ne me maltraite jamais devant les esclaves, ne le fais que lorsque nous sommes seuls. Maintenant je vais faire ce que je n’ai jamais fait.
Elle se glissa le long de son corps et commença à le lécher longuement pour enfin engloutir ce sexe et naturellement elle offrit le sien à sa bouche avide.
La boucle était bouclée.

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Très beau récit, très torride avec en fond une des périodes historiques que j'affectionne, l'empire romain.
Vivement la suite...
Didier

C'est excellent! J'espère une suite
Je vois que nous avons une passion commune, les récits érotiques au temps de l'empire romain. Je vous invite à lire ma série en cours de publication, " Matrone et Domina"



Texte coquin : Patricien sous le règne de César
Histoire sexe : Une rose rouge
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