Père Noël pervers – Nouvelle version
Récit érotique écrit par Theo-kosma [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-12-2016 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Père Noël pervers – Nouvelle version
Père Noël pervers – Nouvelle version
Dialogues Interdits, ou les conversations subversives et légères de deux personnages abordant tous les sujets sexuels, même les plus tabous. Une série d’histoires complètes, dont les épisodes peuvent se lire dans n’importe quel ordre.
Un nouvel épisode chaque samedi matin à 9 H et chaque mercredi soir à 20 H.
–––––––
— Vraiment !?
— Parole.
— Fiouuu… ben ma louloutte ! Y’a pas à dire, découvrir que le Père Noël n’existe pas en le surprenant dans le lit de ta mère, c’est radical.
— Le pire c’est que derrière la barbe blanche et le bonnet rouge, ce n’était pas mon père mais le voisin. Si encore mes parents s’étaient tapés un délire lié à un déguisement, je m’en serais remise.
— Oui. Entre légitimes, tout fantasme, même idiot, est pardonnable. Et si tu n’avais pas reconnu ce voisin, tu aurais pu continuer à y croire. En te disant que papa noël était juste un chaud lapin, non ?
— Impossible ! J’avais toujours vu le personnage comme un modèle de sagesse et de morale. Toute l’année, je m’efforçais de pas faire trop de bêtise et de bien obéir par crainte du jugement dernier… enfin, du jugement de fin décembre. À mes yeux, on ne pouvait pas tricher avec lui : il voyait tout, savait tout !
— Tu le considérais comme un dieu.
— Un modèle tel que lui attrapant maman à quatre pattes ! Il ne pouvait qu’y avoir mensonge sur le produit.
— Tu ne t’es pas dit que c’était un faux Père Noël ?
— C’était le même qui venait depuis que j’étais toute petite.
— Remarque, de mon côté la révélation fut encore pire. Vers mes dix ans, son image s’est mise à me faire fantasmer.
— Tu y croyais encore à dix ans ?!
— Oublie pas que j’ai connu l’époque sans mobiles et sans Internet. À la campagne, on pouvait y croire jusqu’à douze ou treize ans.
— Il paraît que dans certains villages, ils la jouaient à fond : traîneau, rennes… De quoi rendre la légende crédible.
— Pas dans le mien. À la maison c’était comme un peu partout : je m’endormais le soir, et hop le matin il était passé. On ne se compliquait pas la vie plus que ça ! C’était à la fois super excitant et horriblement frustrant. Je faisais tout pour rester éveillée jusqu’à l’aube, et je finissais toujours par me faire avoir par le sommeil. J’étais si tenace que maman me mettait un somnifère dans mon bouillon du soir : elle me l’a avoué que l’année dernière, la salope.
— C’était pour ton bien. D’autant que tu fantasmais sur le Père Noël, alors mieux valait ne pas le rencontrer.
— C’est son absence qui m’a fait tant divaguer. Je rêvais qu’il vienne me baiser : fantasme classique ! J’en rêvais encore plus que des cadeaux. J’ai fini par le lui écrire.
— Parce que c’est possible, ça, écrire au Père Noël ?
— Je connais même son adresse par cœur : sept allée des nuages, pôle nord. En fait, c’est un service spécial de la poste qui ouvre chaque année. Toutes les lettres d’enfants avec « Père Noël » sur l’enveloppe sont envoyées au même endroit. Sûrement pas au pôle nord. Ce sont des employés qui sont chargés de répondre. Le problème, c’est que ma lettre a été ouverte par un employé pervers. Qui m’a répondu qu’effectivement il passerait le soir de noël pour me baiser, que ce serait notre secret, que je ne devais surtout rien dire à maman.
— La réponse t’a pas fait paniquer ?
— Tu rigoles ? J’étais aux anges. Coucher avec le Père Noël, t’imagines ? Un peu le rêve inconscient de toutes les petites filles. On s’est échangé quelques courriers bien bouillants.
— C’était lui seul qui ouvrait tes lettres alors… comment c’est possible ?
— Il m’avait indiqué un numéro à écrire sur chaque enveloppe. Une sorte de code de service pour que ça arrive directement à lui. Chaque soir je tenais ses réponses dans une main, et de l’autre je me caressais. Je lui racontais ça, puis mes rêves érotiques, ce que j’aimerais qu’il me fasse, et tout. Il adorait… le cochon se contentait de peu ! Je m’exprimais avec des mots de gamine, je rédigeais des phrases banales, bancales, mal foutues.
— Les pédophiles aiment beaucoup ce genre de maladresses, à ce qu’on dit. Est-ce qu’il avait l’intention de t’agresser ?
— Apparemment pas. Il voulait juste délirer.
— N’empêche que c’est pénalement très, très condamnable.
— Au lendemain de noël, j’étais en rage. J’ai même pleuré. Les parents ne comprenaient pas, parce que mes cadeaux étaient vraiment chouettes. J’ai fini par leur confier que papa noël devait venir me baiser, qu’il ne l’avait pas fait et que je ne comprenais pas pourquoi. Tout a été découvert. Lecture des lettres, commissariat, interrogatoire. J’étais terrorisée ! Je pensais avoir fait quelque chose de mal, qu’on allait me mettre en prison. Heureusement le flic qui m’a parlé était gentil, il m’a expliqué que ce n’était pas ma faute. Le responsable a été viré, et fiché.
— Il n’a pas eu d’autres ennuis ?
— Je ne sais pas exactement. Si, peut-être. Toute façon je n’ai jamais su qui c’était. Ça vaut mieux ainsi.
— Tu es parvenue à tourner la page ?
— Oui et non. Chaque noël, j’ai coutume de demander à mon petit copain de se déguiser pour venir me sauter dans le noir, avec un peu de suie sur la capuche pour faire croire qu’il est descendu par la cheminée.
Dialogues Interdits, ou les conversations subversives et légères de deux personnages abordant tous les sujets sexuels, même les plus tabous. Une série d’histoires complètes, dont les épisodes peuvent se lire dans n’importe quel ordre.
Un nouvel épisode chaque samedi matin à 9 H et chaque mercredi soir à 20 H.
–––––––
— Vraiment !?
— Parole.
— Fiouuu… ben ma louloutte ! Y’a pas à dire, découvrir que le Père Noël n’existe pas en le surprenant dans le lit de ta mère, c’est radical.
— Le pire c’est que derrière la barbe blanche et le bonnet rouge, ce n’était pas mon père mais le voisin. Si encore mes parents s’étaient tapés un délire lié à un déguisement, je m’en serais remise.
— Oui. Entre légitimes, tout fantasme, même idiot, est pardonnable. Et si tu n’avais pas reconnu ce voisin, tu aurais pu continuer à y croire. En te disant que papa noël était juste un chaud lapin, non ?
— Impossible ! J’avais toujours vu le personnage comme un modèle de sagesse et de morale. Toute l’année, je m’efforçais de pas faire trop de bêtise et de bien obéir par crainte du jugement dernier… enfin, du jugement de fin décembre. À mes yeux, on ne pouvait pas tricher avec lui : il voyait tout, savait tout !
— Tu le considérais comme un dieu.
— Un modèle tel que lui attrapant maman à quatre pattes ! Il ne pouvait qu’y avoir mensonge sur le produit.
— Tu ne t’es pas dit que c’était un faux Père Noël ?
— C’était le même qui venait depuis que j’étais toute petite.
— Remarque, de mon côté la révélation fut encore pire. Vers mes dix ans, son image s’est mise à me faire fantasmer.
— Tu y croyais encore à dix ans ?!
— Oublie pas que j’ai connu l’époque sans mobiles et sans Internet. À la campagne, on pouvait y croire jusqu’à douze ou treize ans.
— Il paraît que dans certains villages, ils la jouaient à fond : traîneau, rennes… De quoi rendre la légende crédible.
— Pas dans le mien. À la maison c’était comme un peu partout : je m’endormais le soir, et hop le matin il était passé. On ne se compliquait pas la vie plus que ça ! C’était à la fois super excitant et horriblement frustrant. Je faisais tout pour rester éveillée jusqu’à l’aube, et je finissais toujours par me faire avoir par le sommeil. J’étais si tenace que maman me mettait un somnifère dans mon bouillon du soir : elle me l’a avoué que l’année dernière, la salope.
— C’était pour ton bien. D’autant que tu fantasmais sur le Père Noël, alors mieux valait ne pas le rencontrer.
— C’est son absence qui m’a fait tant divaguer. Je rêvais qu’il vienne me baiser : fantasme classique ! J’en rêvais encore plus que des cadeaux. J’ai fini par le lui écrire.
— Parce que c’est possible, ça, écrire au Père Noël ?
— Je connais même son adresse par cœur : sept allée des nuages, pôle nord. En fait, c’est un service spécial de la poste qui ouvre chaque année. Toutes les lettres d’enfants avec « Père Noël » sur l’enveloppe sont envoyées au même endroit. Sûrement pas au pôle nord. Ce sont des employés qui sont chargés de répondre. Le problème, c’est que ma lettre a été ouverte par un employé pervers. Qui m’a répondu qu’effectivement il passerait le soir de noël pour me baiser, que ce serait notre secret, que je ne devais surtout rien dire à maman.
— La réponse t’a pas fait paniquer ?
— Tu rigoles ? J’étais aux anges. Coucher avec le Père Noël, t’imagines ? Un peu le rêve inconscient de toutes les petites filles. On s’est échangé quelques courriers bien bouillants.
— C’était lui seul qui ouvrait tes lettres alors… comment c’est possible ?
— Il m’avait indiqué un numéro à écrire sur chaque enveloppe. Une sorte de code de service pour que ça arrive directement à lui. Chaque soir je tenais ses réponses dans une main, et de l’autre je me caressais. Je lui racontais ça, puis mes rêves érotiques, ce que j’aimerais qu’il me fasse, et tout. Il adorait… le cochon se contentait de peu ! Je m’exprimais avec des mots de gamine, je rédigeais des phrases banales, bancales, mal foutues.
— Les pédophiles aiment beaucoup ce genre de maladresses, à ce qu’on dit. Est-ce qu’il avait l’intention de t’agresser ?
— Apparemment pas. Il voulait juste délirer.
— N’empêche que c’est pénalement très, très condamnable.
— Au lendemain de noël, j’étais en rage. J’ai même pleuré. Les parents ne comprenaient pas, parce que mes cadeaux étaient vraiment chouettes. J’ai fini par leur confier que papa noël devait venir me baiser, qu’il ne l’avait pas fait et que je ne comprenais pas pourquoi. Tout a été découvert. Lecture des lettres, commissariat, interrogatoire. J’étais terrorisée ! Je pensais avoir fait quelque chose de mal, qu’on allait me mettre en prison. Heureusement le flic qui m’a parlé était gentil, il m’a expliqué que ce n’était pas ma faute. Le responsable a été viré, et fiché.
— Il n’a pas eu d’autres ennuis ?
— Je ne sais pas exactement. Si, peut-être. Toute façon je n’ai jamais su qui c’était. Ça vaut mieux ainsi.
— Tu es parvenue à tourner la page ?
— Oui et non. Chaque noël, j’ai coutume de demander à mon petit copain de se déguiser pour venir me sauter dans le noir, avec un peu de suie sur la capuche pour faire croire qu’il est descendu par la cheminée.
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